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Un révo sachant se cacher est un bon lapin.


Soleil de plomb au dessus de nos têtes, une chaleur étouffante faisant s'assécher tout mon être. Et pourtant, protégée par une longue cape fine de coton de couleur beige, la capuche remonté sur ma tête pour protéger mes yeux du soleil, je regarde la carte quelque peu agacée de ce nouvel échec.

Bon sang, j'aurai du accepter de prendre avec moi un de ces affreux piafs qui indiquent le sud ! Cela m'aurait au moins permise de me diriger un tant soit peu dans ce désert interminable !
Enfin, dans mon malheur, j'ai au moins la chance d'avoir convaincu l'éleveur de super colvert que j'ai sauvé d'un scarabée géant il y a peu de me prêter deux de ces bestioles.

Oui, deux. Deux parce que je dois une fois de plus me coltiner un partenaire de mission. Une toute jeune recrue en plus, encore en formation... Elle a bien de la chance que je n'aime pas m'occuper des bestioles pour leur sainteté les dragons célestes... Sinon je ne l'aurai pas amenée... Mais bon, il semblerait qu'une force supérieur voulait que je la prenne avec moi. Une force supérieur du nom de Rei Yakutsuki, directeur du CP5 et l'un des rare agents de terrain que j'apprécie pour la qualité de son travail. Parce que oui, dans un concours de circonstance, alors que j'allais demandé aux bureaucrates de me trouver des informations sur les fameux Lapins de Syrdaha qu'un dragon céleste m'a demandé de lui rapporté... Alors même que je ne suis plus au CP7 ! Franchement, pourquoi mon Ike a t-il cédé à ce dragon de bas étage en acceptant de m'envoyer dans cette mission si inutile !
Enfin bref... Tandis que je demandais des informations sur Syrdaha et ses maudits lapins, la jeune Hayase Yorha est passée dans le coin et est venue s'incruster dans mes recherches comme si cela se faisait entre collègue. Et alors que j'allais la renvoyer fermement, c'est là que ce bon vieux Rei a débarquer en m'assurant que la demoiselle était prometteuse et qu'elle serait surement une très bonne coéquipière pour moi dans cette mission de chasse au lapin.

Et si à ce moment là j'étais prête à dire que j'en avais clairement rien à faire, ce fourbe de Yakutsuki m'a sorti l'argument qui m'a obligée à accepter :"Tu te plains tout le temps de l'incompétence de nos recrues, mais en les formant, tu t'assures qu'ils deviennent des agents capables plutôt que des ratés prompt à la traitrise, tu ne penses pas ? Pour le bien du gouvernement, tu as tout intérêt à accepter."

Voilà pourquoi nous sommes là, elle, jeune agent en formation promise à un brillant avenir malgré un intérêt pitoyable pour les lapins, et moi en temps que sa formatrice... Etrangement, ça me rappelle des souvenirs... Quand moi même j'étais en formation.
Dire que j'ai fait ma première mission avec l'agent Corbeau. Qu'il aille pourrir en enfer celui là. Lui et ces oiseaux de malheurs qui indiquent le sud !

- Bon, d'après la carte, ce dois être à l'est de ce rocher. Donc, tout droit.

A moins qu'on soit actuellement à l'ouest, ou au nord de celui ci...
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Un révo sachant se cacher est un bon lapin
Une chaleur étouffante et une ambiance assez particulière. C'est donc à cela que ressemblait une mission du Cipher Pol. La toute première de ma carrière que je menais en équipe. Et pas avec n'importe qui en plus. Mais avec l'une des meilleures agentes gouvernementale.

D'après l'homme à la tête de la branche dont je faisais partie, je ne pouvais pas avoir meilleure partenaire qu'elle. Avant que je ne parte pour le Royaume d'Alabasta,, ce dernier avait pris le temps de me faire l'éloge de l'Agent Amaryllis. J'avais été sacrément impressionnée par tout ce qu'il m'avait dit sur elle.

En plus d'être sûrement l'une des plus belles femmes que j'avais pu rencontrer, il se dégageait d'elle un tel charisme. Une aura semblait l'entourer. Une aura de séduction, mais également de puissance. A vrai dire, je n'en savais trop rien. Ce qui était sûr, c'est que je ne pouvais la regarder sans sentir mes joues s'empourprer légèrement. Ce qui était assez étrange quand on pense au fait qu'elle ne me fît pourtant pas une si bonne impression que ça.

Il faut dire, qu'à notre première rencontre, j'ai bien cru que j'allais me faire envoyer bouler assez violemment. Et que si mon supérieur n'était pas intervenu, je ne serai sûrement pas là en ce moment.

- " Peut-être que je me fais des idées après tout... " Soufflais-je faiblement de façon à ce qu'elle ne puisse pas m'entendre.

Peu importe l'idée que je me faisais d'elle dans le fond. Si j'étais ici, ce n'était pas pour elle. Mais pour accomplir cette mission qui consistait à retrouver une petite boule de poils avec de grandes oreilles. Mes préférées. Enfin, si on arrivait un jour à mettre la main sur l'un d'eux. Car j'avais l'étrange impression qu'on était un peu perdue. Ou plus exactement, que la grande Agente du CP 0 nous avait égarée.

La suivant sans rien dire depuis le début, je commençais à avoir des doutes sur son sens de l'orientation. Après, je n'avais pas vraiment mon mot à dire sur la question. Je ne ferai sûrement pas mieux. Surtout dans un tel désert.

- " Vous êtes sûre ? " Ne puis-je me retenir de lui demander ? " Non parce que ça fait quand même un petit moment qu'on à l'air de tourner en rond. "

Loin de moi l'idée de me plaindre, surtout pas auprès d'une personne aussi importante qu'elle. Mais, la chaleur était vraiment insupportable et il n'y avait toujours pas de petit lapin en vue. À force de continuer comme ça, j'avais un peu peur de cuire sur mon destrier. Une mignonne petite cane assez docile du nom de Muura.

- " S'il y a bien une chose de sûre, c'est qu'on ne tourne pas en rond. Répondit Alcéa d'un ton très hautain. Bref, allons y. "

- " Oui... Fin moi j'en suis pas tout à fait sûre. " Soufflais-je entre mes dents tout en caressant l'encolure de ma monture. " T'en penses quoi toi ? On va droit à la catastrophe à ton avis ? "

Pour seule réponse, la femelle cancana joyeusement tout en suivant de prêt celui de la jolie brune. Gardant le silence, nous continuions notre périple dans les dunes de sable jusqu'à arriver au rocher que cette dernière avait désignée. Par pur hasard du sort, nous le contournions par l'Est comme il était précisé de le faire.

Cela faisait déjà un bon moment que nous parcourions le désert. Il m'était totalement impossible de savoir depuis combien de temps exactement. Je n'avais jamais réussi à déterminer l'heure juste en regardant la position du soleil. Ce qui était certains par contre, c'est que je mourrais de soif.

Fouillant dans le sac qui se trouvait accroché au flanc de l'animal, je sortis une gourde d'eau. Après l'avoir débouchonnée, je la portais à mes lèvres asséchées avant d'en boire une partie du contenu. Faisant bien attention à ne pas boire plus que de raison, je me désaltérais avec quelques petites gorgées en regardant le paysage.

Il n'y avait toujours aucune trace de l'endroit où on devait se rendre. Je sentais qu'on était vraiment mal partie. Même si ma collègue ne semblait pas vouloir l'admettre. À moins que cette dernière sût parfaitement où on se situait, ce que j'avais du mal à imaginer.

Soudain, tandis que je remettais le bouchon à ma gourde, j'aperçus quelque chose au loin. Pas très sûre de moi au début, je plissais les yeux pour tenter de mieux voir. Me concentrant dessus, je réalisais qu'il s'agissait d'un groupe de personnes. Ce qui me semblait assez étrange au premier abord en plein milieu du désert.

- " Peut-être mon illusion due à la chaleur... " Lâchais-je sans m'en rendre compte un peu trop fort.

- " Tu as dit quelque chose ? " Me demanda l'Agent Amaryllis sans même me regarder.

- " J'ai l'impression qu'il y a des personnes par là-bas. " Lui répondis-je le plus sincèrement du monde en pointant la direction en question.

Intriguée par cette annonce, elle daigna enfin me porter attention. Suivant du regard où pointait mon doigt, elle se mit à chercher ces inconnus en mettant sa main en visière.

- " En effet ! Suis-moi ! " M'ordonna la jeune femme en poussant son volatile à changer de cap.

La suivant comme son ombre, je marchais dans ses pas jusqu'à rejoindre les personnes que nous avions repéré. Ces derniers qu'à une trentaine de mètres de distance, nous les rattrapions sans la moindre difficulté. A l'approche de ce groupe de six individus, je restais silencieuse, laissant ma supérieure mener la danse.

- " Bonjour mesdames ! Que font deux sublimes créatures comme vous dans ce désert ? " Nous demanda celui qui semblait être à la tête de ces hommes des dunes.

Portant une capuche qui dissimulait une partie de son visage[/url], ce dernier nous regardait l'une après l'autre en affichant un franc sourire assez sympathique. Une expression qui ne me plaisait guère. J'avais du mal avec les hommes qui faisaient preuve de tant de familiarité avec moi. Ajustant ma jolie cape de couleur taupe afin de dissimuler un peu plus mon corps, je les regardais les uns après les autres.


Dernière édition par Hayase Yorha le Dim 17 Mar 2024 - 11:04, édité 4 fois
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Sublimes créatures hein ? Parfait parfait, je devrais pouvoir mener ce pauvre imbécile à la baguette. Soulevant un peu ma cape pour montrer mon inconfort du désert et tenter de me créer un courant d'air, mais surtout pour lui laisser entrevoir mon décolleté et mon corps de femme aux proportions absolument parfaite, j'en profite aussi pour détourner le regard vers ma collègue, faisant mine de fuir celui de l'homme en rougissant et remarquant par la même occasion que elle agit tout à l'inverse... La jeunesse diront nous...

- Oh, j'ai bien peur malheureusement que nous nous soyons égarées dans ce vaste désert. C'est pourquoi nous avons accouru vers vous ! Pourriez vous devenir le vaillant sauveur de deux demoiselles en détresse ?

Je lui offre alors un petit sourire à la fois timide et charmeur, de quoi laisser l'effet de ma prestance abuser de sa nature d'homme stupide.

- Et bien... Je peux vous ramener en ville où vous pourrez vous reposer si vous le désirez.

Derrière moi, j'entends une nouvelle fois la gamine marmonner dans sa cape tout en caressant sa super-colvert. Et même si son comportement ridicule commence à m'agacer, je ne fais mine de rien face au gentilhomme du désert.

- Oh, c'est vraiment très aimable à vous mais... Nous avons pour devoir d'accomplir une mission... Une mission pour laquelle nous n'avons pas le droit à l'erreur, nos commanditaires n'acceptant pas le moindre échec. Pensez vous pouvoir nous aider ?

Cette fois le regard de l'homme change, se durcissant sous les interrogations qui doivent lui parcourir l'esprit. Qui sommes nous ? Pour qui travaillons nous ? Sommes nous esclaves d'un maître tyrannique ?
Le pauvre doit avoir tout faux s'il pense cela.

- Cela dépend de votre mission... j'imagine.
- Et bien, ma sœur et moi cherchons des lapins.
- Des lapins ? Dans le désert ?
- Oui, des lapins. De Syrdaha.

Cette fois, mon affirmation crée un blanc pesant tandis que l'homme encapuchonné tourne un instant la tête vers ses deux compères qui semblent tout à fait perplexe. Tirant un instant sur les rennes de mon supercolvert qui commence à s'agiter de rester sur place, j'étudie longuement leur attitude qui ne m'inspire rien de bon. Et pire que cela, mon haki de l'empathie m'indique qu'ils ont pas l'intention de nous aider tout de suite. Que cache-t-il donc ?

Mais finalement, la réflexion se termine et c'est avec un grand sourire timide et attentif que j'accueil les yeux du nomade dans les miens.

- Vous savez... Syrdaha a été totalement détruite par une tempête de sable... Et je doute que vous y trouviez de telles animaux.
- Oh non ! C'est horrible !

Alors que je me tourne vers elle d'un air surprise qu'elle prenne ainsi la parole, et que sous mon geste elle mette ses deux mains sur sa bouche comme pour s'excuser gestuellement de son erreur, je ne dis rien mais ne manque pas de lui lancer un regard sévère que seule elle peut remarquer. Avant de l'entendre marmonner à nouveau. Hm. Je crois qu'on va devoir avoir une petite discussion elle et moi...

- Je... Je suis désolée mais je connaissais cette information. Une nouvelle fois, je me tourne vers Hayase pour m'adresser officiellement à elle Pardon Usagi de te l'avoir caché, je sais à quelle point tu aimes ces petites créatures et la joie que tu te faisais à l'idée de les rencontrer. Puis je reviens vers celui qui peut nous aider, en prenant un air à la fois déterminé et inquiète Malheureusement, malgré ces informations, je n'ai pas le choix : je dois au moins essayé. Pour la joie de ma sœur, mais aussi pour notre survie à toutes les deux.
- Votre survie ?!
- Notre survie oui. Un des Saints Dragon Céleste nous a confié cette mission, alors nous n'avons aucunement le droit à l'échec.

Cette fois, l'homme blêmi face à moi malgré la chaleur étouffante du désert qui nous éprouve tous. Et au vu de sa réaction, je décide de prendre quelques précaution de base en modifiant ma longue chevelure cachée par ma cape grâce au retour à la vie, mais aussi en déplaçant l'encre de mes tatouages jusqu'à mon bras pour y représenter une fleur rouge entourée d'arabesque qui remonte dans mon cou... Bref, inventant des signes distinctif clair sur mon corps qui ne me représentent pas. J'en profite aussi pour créer une oreille dans le plie de la cape de mon apprentie, histoire de pouvoir entendre parfaitement ces prochains murmurent, sans pour autant détourner l'attention des hommes en face de moi et leur offrant mon plus beau visage d'innocente.

Et d'un simple regard de concertation, les voilà finalement qui se décident.

- Écoutez, nous on ne sait pas où est la base exactement mais nous pouvons vous ramener à notre troupe qui a un campement à quelques heures de marches d'ici et je pense que notre chef pourra vous aider... Bien sûr, on vous offrira de quoi vous restaurer et vous désaltérer le temps qu'il soit disponible pour vous guider mais... Comme je vous le dit, ne vous attendez pas à des miracles : Syrdaha a été totalement recouverte par le sable si longtemps que votre entreprise me semble vaine...
- Vous avez sans doute raison mais... Nous nous devons d'essayer. Merci de prendre soin de nous.

Je les laisse alors passer devant avant de créer une bouche à l'oreille d'Hayase afin de lui murmurer quelques instructions qu'elle seule peut entendre.

- Tu dois travailler sur ton émotivité. Cela pourrait te couter la vie. Et pour le reste de ce séjour, appelle moi Adenia. Et tu seras Usagi.
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Un révo sachant se cacher est un bon lapin
Mon émotivité... J'aimerais bien l'y voir elle. On parlait quand même de petits lapins innocents qui venaient de perdre leur maison. Si elle pensait que c'était à cause des victimes Syrdaha qui avaient disparu à cause de ce phénomène météorologique, elle se trompait.

Aussi atroce que cela pouvait être, le mal était déjà fait. Certes, c'était malheureux que ces gens aient perdu leur demeure. Que certains aient perdu la vie, dont des enfants également. Malheureusement, on ne pouvait plus rien faire pour eux. La seule chose qu'on pouvait faire aujourd'hui, c'était de mener à bien notre mission.

Intérieurement, j'espérais du fond du cœur que ses pauvres animaux n'avaient pas disparu en même temps que les habitants de cette ville. Mais pour l'heure, Alcéa avait raison. Je me devais de garder mon sang-froid. Faisant donc comme si de rien était, je suivais le groupe d'hommes des sables.

- " Très sympa ce petit nom qu'elle m'a trouvée. " Lâchais-je dans un souffle toujours inaudible afin que personne ne puisse m'entendre. " J'aime beaucoup. Par contre, comment elle a fait pour que j'entende aussi distinctement sa voix alors qu'elle n'était pas à côté de moi ? "

Restant un peu en arrière à me demander comment elle avait pu procéder, je regardais ma " sœur " qui discutait tranquillement avec le leader qui se trouvait en tête. C'était vraiment étrange. Entendre sa voix comme si elle me chuchotait à l'oreille, avait, bien failli me faire sursauter. Heureusement que j'avais su garder mon calme cette fois-ci.

Tout d'un coup, alors que j'y réfléchissais, une voix d'homme me rappela à la réalité.  

- " Bah alors ma belle, on a du mal à suivre le mouvement ? " Me demanda ce dernier qui avait poussé sa monture à se mettre à gauche de la mienne.

Rapidement, j'aperçus également qu'un autre s'était positionné à ma droite. M'entourant tous les deux, je les regardais à tour de rôle avec méfiance. Me fixant avec un sourire vicelard, celui qui m'avait adressé la parole attendait tranquillement que je lui réponde.

- " Non pas du tout. " Lui signifiais-je avant de lui offrir un sourire chaleureux. " J'étais juste en train de repenser à ses pauvres petits lapins. "

Baissant tristement les yeux sur l'encolure de Muura pour accentuer la tristesse que je ressentais à ce moment-là.

- " T'inquiètes pas ma belle, si ça se trouve, on va réussir à en retrouver. " Intervint son comparse à son tour. " Puis au pire, on saura te consoler si jamais. " Ricana ce dernier avant d'ajouter. " On connaît plein de trucs sympas pour te remonter le moral. Pas vrai ? "

- " Totalement ! " Répondit la personne à qui était destinée cette question. " Ça nous brise le cœur de voir une aussi jolie fille triste. On prendra soin de toi au pire des cas ! " Confirma ce dernier en m'offrant un sourire qui cachait la vilenie à laquelle il pensait.

Sachant parfaitement bien à quoi, ils pouvaient penser à me proposant cela, un frisson de dégoût me parcourut l'échine. Seulement, ne voulant pas leur montrer, même si j'avais très envie de leur faire ravaler leur parole, je décidais de leur sourire.

- " Vous êtes trop gentils, merci beaucoup ! " Leur dis-je en feignant de jouer une jeune fille tout ce qu'il y a de plus naïve.

À ces mots, les deux hommes ne cachèrent pas leur joie d'être tombé sur une femme aussi crédule. Affichant de large sourire, je pouvais sentir leurs yeux porcins posaient sur les courbes de mon corps. En mon for intérieur, je me promettais de m'occuper de leur cas à la fin de cette mission. Mais en attendant, je devais être patiente.

Les deux hommes devenant de nouveau silencieux, je poussais un discret soupir ne pouvant m'empêcher de penser que les hommes étaient vraiment tous des pervers. Pour certains, ils leur suffisaient de voir une jolie femme pour complètement perdre tout sens commun et devenir de vraies bêtes. À croire que leur cerveau fondait à ce moment-là. Enfin, s'ils en avaient déjà un avant.

- " Je me demande bien ce qu'ils ont pu imaginer en la voyant elle. " Me murmurais-je en regardant l'agent du CP Zéro qui était une beauté à couper le souffle avec un atout bien plus volumineux que je lui enviais secrètement.

- " Tu as dit quelque chose ? " M'interrogea brusquement l'homme qui se trouvait à ma droite en haussant un sourcil.

- " Je suis curieuse de savoir ce qu'ils peuvent bien se dire. " Lui répondis-je en détournant l'attention sur un autre sujet.

Suivant mon regard, les deux individus qui m'escortaient, portèrent leur attention sur leur chef et la jeune femme à ses côtés.

- " Il est peut-être en train de la demander en mariage. Va savoir. " Hasarda celui à ma gauche avant d'éclater de rire.

À ces mots, un fin sourire étira mes traits. Même si leur sens de l'humour était déplorable, je me forçais à ricaner à mon tour à cette idée.

- " D'ailleurs, vous ne vous ressemblez pas du tout avec ta sœur. " Lâcha soudainement son comparse en nous regardant à tour de rôle. " Vous n'avez pas du tout les mêmes yeux. "

Malgré mon regard posait sur lui, je vis du coin de l'œil son compagnon mettre les mains devant son torse. Avec ce geste, je compris sans me tromper qu'il faisait référence à la taille de poitrine qui n'était également pas la même. Légèrement blessée d'être ainsi comparé, sur un sujet qui me complexait, je sentis la colère monter en moi. Par chance, je la réprimais rapidement avant de me concentrer à nouveau sur l'autre.

- " Nous n'avons pas le même père, c'est pour ça. " Lui expliquais-je en prenant une moue faussement triste. " Celui d'Adenia est mort dans un triste accident quand elle était petite... " Je poussais un petit soupir de mélancolie pour appuyer mes dires. " Notre mère a ensuite rencontrée mon père. Nous n'avons certes pas le même, mais nous restons toutes les deux très fusionnelles. "

Un silence s'abattit sur notre trio après que j'en aie eu fini avec ma petite histoire inventée de toute pièce. Surprise de ne pas les voir sortir d'autres âneries, je commençais à croire que j'avais touchée leur corde sensible. Cependant, je déchantais rapidement.

- " Woaah c'est triste ! " S'exclama celui qui était à l'origine de cette conversation. " Enfin, quoi qu'il en soit, votre mère doit être une vraie bombe pour avoir mis au monde deux belles plantes pareilles ! "

- " C'est clair ! " Confirma son camarade avant de se mettre à rire, suivit aussitôt par son ami.

Ils ne pensaient décidément qu'à ça. Heureusement que nous étions des femmes capables de nous défendre, car je n'osais pas imaginer de que ces hommes auraient pu faire à d'autres. Préférant garder le silence, je leur souris timidement afin de leur faire croire que ces compliments me touchaient.

Quelques minutes, plus tard, tandis que je me désaltérais tranquillement à l'aide de ma gourde d'eau, leur chef, nous fit signe de nous arrêter.

- " De l'autre côté de ses collines, se trouve ce que vous cherchez mes dames. " Nous stipula ce dernier avant de reprendre sa marche.

Jetant pour la première fois un regard dans ma direction, Alcéa me sourit. Surement dans son rôle de grande sœur, cette dernière voulue s'assurer que je ne faisais pas de bêtises. Lui rendant son sourire le plus chaleureusement possible, nous reprîmes ensuite notre chemin.  

Malheureusement, une fois, celle-ci franchit, ce n'est pas une ville en ruine que nous découvrîmes. Mais un petit groupe d'hommes qui nous attendait. Avec à leur tête, celui qui nous avait guidées jusqu'ici.

Sans tarder, ceux qui nous accompagnaient depuis le début se positionnèrent derrière nous, bloquant toute chance de fuite. Nous étions tombées dans un vulgaire piège. Et au vu de leur organisation, ce n'était clairement pas une première pour eux.

- " J'aurai dû le parier que ça finirait comme ça... " Soufflais-je entre mes dents tout en secouant la tête de gauche à droite.

Nos montures l'une à côté de l'autre, encerclée par ses hommes du désert. Nous nous regardâmes toutes les deux brièvement avant de reporter notre attention sur eux, prêtent à nous défendre.


Dernière édition par Hayase Yorha le Dim 17 Mar 2024 - 11:05, édité 3 fois
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Intérieurement je jubile. Oui, jubile, car depuis le début de cette aventure avec les trois idiots, l'intention de leur petit chef est clair comme de l'eau de source pour mon Haki. Nous ne sommes pas les bienvenue et il va falloir qu'on les convainque d'une autre manière de nous guider. Alors, sans cacher la stupéfaction de mon visage, une nouvelle petite bouche s'agite au coin de l'oreille de ma petite sœur de mission.

- Prépare toi à faire ravaler le comportement de ces deux pervers.

Grâce à mon évaluation et mon haki, je sais Hayase tout a fait capable de leur faire payer leur affront qu'ils lui ont fait subir durant toute la marche et que j'ai clairement entendu grâce à ma petite oreille cachée dans sa cape. Quant aux autres qui nous font face, ce ne sont que des vermines insignifiantes que je peux arrêter d'une simple attaque d'envergure... Tous sauf un qui risque de me poser problème...

Le tout est de savoir, est ce encore utile de jouer un rôle ?

- Messieurs je... Je ne comprends pas. Que... Que se passe-t-il ?

Et cette fois, le dirigeant de notre petit groupe s'écarte en même temps que la vingtaine d'homme qui nous attends en bas de la bute de sable ou nous sommes pour faire place à celui qui me semble plus que problématique...



- Désolé mesdemoiselles mais nous ne pouvons pas vous laissez avancer plus loin.
- Mais ! Pourquoi ?! Nous ne sommes que deux agents en quête d'une espèce rare de lapin ! Je vous en conjure, la tâche est suffisamment pénible comme cela, laissez nous mener à bien notre mission et je vous promets qu'aucun trouble n'aura lieux sur cette île !
- Syrdaha a été détruite, il n'y a rien pour le gouvernement là bas.
- Nous devons vérifier, nos vies en dépendent !

Mais le secret qu'il veut caché est bien trop lourd pour qu'il accepte de continuer la conversation. Une chance que je puisse lire ses intentions : cela me permet de déclencher les hostilités au moment même où celui ci entame le mouvement pour lever la mains et ordonner l'assaut de ses hommes.
Avant qu'il n'ait pu effectué son geste, ma voix à l'oreille d'Hayase résonne pour lui dire un simple "Maintenant" tandis que dans le même temps mes bras se croisent devant ma poitrine et font alors apparaitre trente huit autre bras qui viennent briser la nuque de tous les hommes autour de l'homme puissant tandis que celui qui nous a guidé jusque là voit un de mes doigts pousser dans sa nuque et lui délivrer une décharge violente d'électricité.

Excepté les deux dans mon dos laissée à mon apprentis, tous tombent d'un coup autour de leur chef : dix neufs morts et un assommé pour un bon moment. Lentement, je descends alors de ma monture pour faire face au chef de ce piège mon comportement ayant changé du tout au tout.

- Erreur regrettable que d'avoir sous estimé le gouvernement mondial. Mais je me demande... Que caches-tu de si important pour avoir sacrifié ainsi la vie de tous tes hommes.

Mais je n'ai pas de réponse, l'homme perdant rapidement son sang froid pour me foncer dessus dans un hurlement de rage, ses poings s'enflammant et frappant l'air pour m'envoyer de véritable boules de feu que j'esquive grâce au soru avant de sauter dans les airs via le geppou et de lui envoyer deux rankyaku qu'il encaisse de son bras couvert de noir du haki de l'armement.

Perdant mon sourire, je prends conscience que ce combat risque d'être plus difficile que je n'ai pu l'imaginer. J'espère au moins ne pas avoir fait la même erreur avec la petite Hayase au prise avec ces deux pervers...


Dernière édition par Alcéa le Sam 8 Juil 2023 - 9:31, édité 1 fois
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Un révo sachant se cacher est un bon lapin
Comme s'il ne faisait pas assez chaud comme ça. Voilà que maintenant, nous allions devoir nous battre contre ces hommes du désert. Au signal de mon ainée, je mis tout en œuvre pour me débarrasser des deux gros dégoutants que j'avais supportée jusque-là. Une véritable aubaine que je ne comptais pas laisser passer.

Rapidement et sans un mot, mes deux assaillants tentèrent de me porter un coup d'estoc. Vive comme l'éclair, je m'étais redressée sur ma monture afin de prendre appui sur elle pour m'élancer dans le ciel d'un bond. Les attaques visant ma poitrine ne rencontrèrent que le vide que j'avais laissée.

Surpris, les deux hommes eurent à peine le temps de lever les yeux au ciel. Profitant de leur confusion, j'avais ôtée les deux yo-yos à ma ceinture. D'un coup sec des poignets, j'envoyais les deux jouets en acier s'écraser lourdement sur leur visage. Le premier recevant le coup sur le nez, chuta inconscient de sa monture avant de goûter au sable chaud. Quant au deuxième, un peu plus dégourdie que son camarade, esquiva de justesse.

- " Tu vas regretter de ne pas t'être laissée planté bien gentiment ma beauté ! " S'exclama ce dernier tout en se massant sa joue dont le yo-yo n'avait fait qu'effleurer le cuire.

Nullement impressionnée par ses menaces, je me laissais retomber en douceur sur la surface du sol. Le regardant de façon impassible, j'attendais qu'il passe à l'action. Ce qu'il ne tarda pas à faire. Sans se faire prier davantage, l'homme des sables poussa son destrier dans ma direction.

Le volatile fondant sur moi, son cavalier leva son épée pour l'abattre d'un coup sec. Malheureusement pour lui, ce fut encore l'air qu'il trancha de sa lame. Car pile au moment où celle-ci allait mordre ma chair, j'avais usée de l'une des techniques du Sixième Style. Frappant le sol du talon avec frénésie, j'avais disparu à l'aide du Soru.

De nouveau pris de confusion, ce dernier n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Réapparaissant comme un petit fantôme, je me retrouvais debout sur la croupe du colvert qui continuait de courir. Tirant sur les reines de sa monture pour la faire s'arrêter, ma futur victime tourna la tête dans tous les sens sans s'apercevoir que j'étais juste derrière lui.

Posant délicatement mes doigts manucurés sur ses épaules, qui le firent sursauter. Je me penchais ensuite en avant pour lui susurrer de ma douce voix.

- " Que c'est dommage... " Lui dis-je avec sensualité dans le creux de l'oreille. " Toi qui semblais tant vouloir me montrer ce qu'était un vrai homme... " D'un simple geste, je lui tournais délicatement son visage vers le mien. " A la place... Tu vas découvrir ce que c'est la vraie souffrance... "

La bouche en cœur, mes lèvres très proches des siennes, il n'avait qu'à avancer légèrement la tête pour me voler un baiser. Seulement, en voyant l'expression de mon regard, l'homme du désert resta pétrifié. Face à des yeux qui ne reflétaient que haine et dégoût envers lui, celui-ci ne pouvait que déglutir et trembler de peur.

La tête penchée sur le côté avec un sourire carnassier affiché à mes lèvres. Je lui caressais délicatement la joue du bout de mes doigts avant de...

- " BOUH ! " Hurlais-je soudainement en levant les mains, les doigts repliaient pour leur donner l'apparence de griffes.

Le visage déformé par l'effroi, l'homme dont je venais de me jouer se retint de pousser un cri. La bouche grande ouverte et les yeux exorbités, il me fixait sans un mot. Totalement effrayé, il n'avait su réagir qu'en urinant sur sa pauvre monture.

- " Ahlalala... " M'exprimais-je en secouant la tête. " Tu verrais ta tête. " Lui signifiais-je avant de lui tapoter la joue. " Tu parles d'un homme... Tout aussi pitoyable qu'un autre. Pour ça que je préfère les femmes ! " Finis-je par lui dire en affichant un doux sourire.

Aussitôt, lui avais-je confessée cela, je l'envoyais rejoindre le pays des rêves. D'un simple petit salto arrière, j'envoyais mon pied s'écraser contre son menton avant de finir par retomber gracieusement sur le sable. Puis d'une tape sur le derrière du volatile, je le fis déguerpir au triple galop.

- " Bon, une bonne chose de faite ! " Dis-je en me frottant les mains avant de me retourner pour assister à l'affrontement de ma collègue contre leur chef.

Le combat faisait rage entre les deux adversaires qui se rendaient coup pour coup. C'était assez impressionnant et à la fois effrayant. Les voir ainsi s'affronter avec tant de violence me fit comprendre une chose. Ils étaient bien plus puissants que moi. Je savais qu'Alcéa était une Cipher Pol de premier ordre et que j'avais encore beaucoup de choses à apprendre avant de pouvoir l'égaler un jour. Mais l'homme qui lui tenait tête n'était pas en reste.

En les voyant se battre, je ressentais une petite inquiétude poindre en mon sein. Rien ne semblait démontrer que l'un avait l'avantage sur l'autre. Bien que très forte, ma partenaire avait l'air de rencontrer quelques difficultés à prendre le dessus. Si par malheur, cette dernière venait à perdre, je ne ferai clairement pas le poids face à leader de cette bande.

- " J'espère qu'elle ne m'en voudra pas... " Soufflais-je entre mes dents sans les lâcher du regard.

Sans la moindre hésitation, je me précipitais vers eux. Profitant que l'attention de cet homme soit portée sur l'agent Amaryllis, je me glissais dans son dos. Gardant un peu de distance entre eux, j'attendis le bon moment sans faire le moindre bruit. Analysant le moindre de ses mouvements avec minutie.

Puis, vint le moment que j'attendais. Tandis que ce dernier lever son poing droit, s'apprêtant à porter un coup terrible à ma soi-disant sœur, j'attaquais. Rapidement, j'envoyais l'un de mes précieux yo-yo s'enrouler autour de son poignet. Une fois fait, je tirais de toutes mes forces sur le câble afin de lui faire écarter le bras et offrir une ouverture à Alcéa.


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Bon, le bon côté des choses, c'est que grâce à mon haki, je sens qu'Hayase s'en sort à merveille.
Le mauvais, c'est que même si j'arrive à anticiper les mouvements de l'autre andouille qui me fait face grâce à ce même pouvoir, ce salaud du désert ne manque pas de ressource et m'en fait clairement baver.

D'un coup, le voilà qui m'envoi un souffle d'air ensablé et brulant que je suis obligée d'esquivée de justesse pour pouvoir contrattaquer et lui envoyant un rankyaku sauté et chargé d'électricité qu'il pare d'un coup de lame d'air enflammée faite par son sabre. Retombant au sol, il me refait alors le coup du souffle d'air brulant que je suis obligée d'esquiver immédiatement tandis qu'il tente de se déplacer pour s'approcher afin de me briser au corps à corps.

Mais j'ai bien peur qu'à ce jeu je ne sois pas aussi résistante que lui et son haki de l'armement qui lui permet d'encaisser mon shigan à distance comme si ce n'était qu'une vulgaire pichenette. Raah, tout ceci commence à bien faire et je n'arrive pas à me concentrer assez pour faire apparaitre des bras qui l'attaqueront malgré la distance que je conserve contre lui en lui tournant autour !

Finalement, j'ai beau y réfléchir, je n'ai pas le choix... Si je veux pouvoir l'atteindre, je vais devoir encaisser ce qui ne m'enchante pas du tout. Je n'ai plus qu'à faire en sorte de choisir ce qui devrait me faire le moindre mal.

De nouveau, je lui envoie un Rankyaku électrifié pour l'obliger à se défendre et je sais que l'instant d'après, il va m'attaquer avec son air enflammée. Je l'esquive alors d'un nouveau soru que je cumule au geppou pour prendre de la distance dans les airs et ne pas risquer du sable brulant qui pourrait m'écorcher à plusieurs endroit. Il va me bruler avec une lame d'air mais si je suis assez rapide tekkai devrai limiter les dégâts et me laisser le temps de faire apparaitre des bras sur ses jambes et sur son torse avant de retomber au sol.

Et finalement, c'est l'intervention d'Hayase qui m'offre la plus belle opportunité qui soit. Son yoyo s'enroulant autour de son bras armé, je peux alors  finir mon attaque en libérant dans ses jambes et son torse le plus haut voltage que je puisse libérer. L'homme du désert hurle alors de douleur au poing de tomber au sol tandis que je brise la corde du yoyo de ma partenaire d'un rankyaku de peur qu'elle reçoive elle aussi le coup de jus par mégarde.

Et une fois l'homme au sol, je lui fonce alors dessus, tandis que mes bras sur son torse se place de la même manière que mes vrais bras.

- Meurt connard !

Rokuogan. Multiplié par deux.

Son haki de l'armement n'a pu le sauvé. Mais malheureusement pour moi, dans son dernier acte, il a réussi à me frapper le coude de sa main libre et à me briser les os, m'arrachant un cris de douleur qui a pour effet de me mettre hors de moi et de lui planté tout mes doigts de mon membre valide aux ongles pointus dans la gorge afin d'être bien certaine qu'il soit mort.

Et je reste un instant là, assise sur son cadavre, reprenant mon souffle tout en serrant les dents, usant de mon retour à la vie pour tenter de calmer la douleur, créant une attelle en faisant pousser mes cheveux et en les nouant autour de mon coude casser pour le maintenir dans une position correcte pour son rétablissement et surtout pour éviter de trop souffrir de la douleur occasionnée.

Et c'est seulement après avoir réussi à me calmer que je me tourne vers Hayase.

- Merci pour ton intervention. Tu as bien réagi. Et désolé pour la ficelle de ton yoyo...

Rapidement, je fais alors pousser trois cheveux de plusieurs mètres que je tresse rapidement entre eux pour créer une nouvelle ficelle de remplacement avant de la couper d'une attaque tranchante faite par mon ongle, dans le même style qu'un rankyaku.

- J'espère que ça suffira pour la remplacer. Cela dit, tu la préfères peut être d'une autre couleur ?

Je lui tends alors la "corde" pour remplacer la sienne, sentant alors que chaque mouvement de mon corps risque d'être pénible pour la suite de la mission... Heureusement, ces abrutis que j'ai tué avait tous des gourdes et de quoi manger. Alors m'asseyant près d'un cadavre dont j'ai brisé la nuque, je récupère de quoi boire et me restaurer pour lutter contre la chaleur tout en indiquant le type que j'ai simplement assommé et qui nous à guidé jusqu'au piège à ma petite apprentie.

- Tu connais les dorikis ? C'est une mesure de force. Sache que tu en as bien plus que ce débile donc si tu le souhaites, je te laisse gérer l'interrogatoire pour qu'il nous indique où se trouve Syrdaha. Évidemment, tu as le droit à tous les moyens que tu veux pour le faire parler, sauf le tuer vu que les morts ne parlent pas...

Je reprends encore une gorgée d'eau avant d'en verser sur ma blessure pour tenter d'anesthésier la douleur par le froid. Mais bon, vu la température de l'eau de la gourde, c'est peine perdue...
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Un révo sachant se cacher est un bon lapin
Le plus impassible que je pouvais, je fixais ma collègue tout en repensant à ce quelle avait fait. Elle venait de sectionner sans ménagement le filin en acier de l'un de mes précieux jouets. Bien qu'impressionnée par l'aisance de son geste, j'en restais néanmoins furax.

Cette dernière venait d'abîmer le dernier cadeau que Kuro m'avait offert avant de quitter Cocoyashi. Quelque chose qui m'était extrêmement précieux. Et elle avait maintenant le toupet de me proposer de le remplacer par ses cheveux magiques.

Ne voulant pas m'attirer de problème avec ma hiérarchie, je gardais mon calme. Et pourtant, j'avais très envie de lui coller ma main sur la figure. Je n'étais pas sotte et je savais que si elle n'avait pas fait ça, je me serai également prise la décharge électrique. Mais quand on avait un soupçon de jugeote, on évitait d'user de telle capacité quand son allié tenait l'adversaire avec un objet métallique.

Enfin bref. Avant d'obéir à ses instructions, je décidais de vérifier quelque chose. Après avoir jeté ses cheveux par terre, je m'accroupis dans le sable. Me saisissant de la grosse boule d'acier qui n'était autre que mon yo-yo, je l'analysais sous tous les angles.

- " Ouf... Il n'est pas endommagé.. " Soufflais-je rassurée entre mes dents tout en continuant à le faire tourner entre mes doigts.

Cette nouvelle me détendit quelque peu. J'étais contente de voir qu'à part le câble, il n'avait subi aucun autre dégât. À dire vrai, ce n'était pas bien grave que le filin soit brisé. Il m'arrivait parfois de le faire remplacer quand ce dernier s'usait. Mais j'avais vraiment eu peur que la puissance de son attaque ait pu détruire tout le mécanisme se trouvant à l'intérieur.

Pleinement satisfaite, je me relevais tout en dépoussiérant ma tenue. Maintenant, que j'étais rassuré sur ce point, je pouvais me mettre au travail. M'approchant de l'homme que je devais interroger, je jetais un dernier regard vide d'expression vers Alcéa qui était toujours assise à même le sol.

Son acte l'avait clairement fait baisser dans mon estime. Elle qui était si belle, si forte et dit comme l'une des meilleures de toutes les agences réunies. Mais bon, il faut croire que quand on atteint des sommets, ce genre de broutille de vous touche pas. On se fiche bien d'abîmer le bien d'une pauvre recrue sans le moindre intérêt.

- " C'est dommage. Moi qui étais heureuse de partir en mission avec elle.. " Dis-je de façon inaudible sur un ton un peu triste et à la fois déçu.

Tant pis après tout. Ce n'était pas le moment de penser à tout ça de toute façon. Pour l'heure, je devais m'acquitter de ma tâche. M'accroupissant de nouveaux après avoir remis mon arme à ma ceinture, les jambes serraient l'une à l'autre. J'observais le leader des hommes des sables. Ce dernier, toujours plongé dans l'inconsciente n'avait aucune idée de ce qui pouvait l'attendre.

Ma supérieure m'avait expliquée que j'avais carte blanche, tant que ça ne lui ôté pas la vie. Je ne comptais pas m'en priver. Autant mêler l'utile à l'agréable. Cela me permettrait de me défouler un peu.

- " Oh, on se réveille le prince aux bois dormant. " Lui ordonnais-je tout en lui mettant une grosse gifle dont les doigts étaient tous vêtus de bagues.

Aucune réaction. Soit il faisait semblant d'être dans les vapes. Afin de ne pas répondre à nos questions. Soit il allait falloir monter un peu le cran. Pour le faire sortir du royaume de Morphée. Affichant un sourire malicieux, j'enfonçais sans hésitation un doigt dans son œil droit d'un coup sec. Rien à voir avec un Shigan ne sachant pas l'utiliser. Juste un bon petit coup vil pour le torturer.

Brusquement, se redressant hâtivement, ce dernier hurla de douleur tout en portant sa main à son visage. Rapidement, des gouttes de sangs de mirent à couler entre ses doigts. Surprise, je ne pensais pas y être allé aussi violemment. Peu importe. Au moins, il était de nouveau parmi nous.

- " Mais ça ne va pas espèce de pou... "

D'un simple geste de la main, je le fis taire en la collant sur sa bouche avant de lui plaquer avec force la tête contre le sable. Le visage a quelques centimètres du sien, je plongeais mes yeux dans son unique valide.

- " Si tu veux garder le deuxième, je te conseille de répondre à toutes mes questions sans jouer le malin. " Lui stipulais-je d'une voix glaciale. " Est-ce bien clair ? "

Déglutissant en pensant à ce que je pouvais faire, ce dernier n'hésita pas un seul instant à hocher la tête pour acquiescer. Au vu du regard menaçant que je posais sur lui, il n'avait pas vraiment le choix, il faut dire. Même si j'étais un peu déçue qu'il abdique aussi facilement.

- " Pourquoi vous nous avez attaquées afin de nous empêcher de continuer d'avancer ? " Le questionnais-je sans reculer d'un centimètre mon visage du sien.

- " On.. On vous l'a dit. Syrdaha a été détruite... " Me répondit-il après que j'ai retirée ma main de sa bouche tout en essayant de fuir mon regard. " On a vu deux pauvres nanas sans défense et on a juste voulu vous détrousser... " Mentit bien mal l'homme du désert. " Rien de personnel. Ce sont juste les affaires. "

Oh, il faut croire que finalement, il avait envie de jouer. Parfait dans ce cas. Ne le privons pas d'une telle opportunité. Même s'il avait déjà perdu par avance. Ce n'était pas moi qui allais le priver d'une bonne partie de jeu. Affichant un sourire plein de malice et de sadisme, je me redressais. Puis sans crier garde, je glissais ma jambe entre les siennes avant d'appuyer mon genou sur ses parties intimes.

En l'entendant hurler de douleur, je remis ma main sur sa bouche pour les étouffer. Je pouvais lire la peur dans son regard. Qu'il se demandait quelle torture j'allais encore lui infliger. Ce pauvre malheureux n'avait aucune idée des nombreuses idées qui pouvaient me traverser l'esprit. Lui arracher les testicules et lui faire manger en faisait partie d'ailleurs.

À cette pensée, je me retiens de rire, laissant malgré tout un petit gloussement s'échapper. Étrangement, cela eut pour effet de l'effrayer davantage.

- " Alors... Toujours envie de nous prendre pour des idiotes ? Ou tu comptes enfin passer à table ? " L'interrogeais-je tout en continuant de faire pression sur ses bijoux de famille. Le poussant à couiner encore comme un petit goret. " Il te suffit de parler pour qu'enfin, la torture cesse. "

Libérant sa bouche de ma main, je le laissais reprendre tranquillement son souffle. Au bout de quelques secondes, le regard hésitant, il poussa un long soupir.

- " Si je parle... C'est ma tête qui volera... " Chouina ma victime en essayant de jouer sur la corde sensible.

- " T'es con ou tu le fais exprès ? " Lui crachais-je au visage sans ménagement. " Si tu ne parles pas, c'est moi qui vais mettre fin à ta misérable existence. " Sur ces mots, je rapprochais de nouveau mon visage du sien. " Et crois-moi... Tu préférerais que ce soient eux qui t'ôtent la vie. " Lui dis-je avant de frôler ses lèvres des miennes de façon très sensuelle avant de reprendre d'une voix très douce. " Car moi... Je prendrais tout mon temps... Tu auras beau me supplier d'y mettre fin... " Mes lèvres glissèrent jusqu'au creux de son oreille afin de lui susurrer. " Je n'arrêterai qu'une fois que je t'aurai totalement brisé. "

Une fois, en ai-je fini de le menacer, je redressais mon buste. Tandis que je le surplombais, je penchais la tête sur le côté avant de lui offrir un sourire carnassier. Quant à lui, les lèvres tremblantes, il me regardait avec la peur au ventre. Réalisant que face à lui ne se trouvait pas simplement une jolie jeune femme sans défense comme il l'avait si bien dit. Mais bien une démone prête à tout pour avoir ses informations.

- " Très bien... " Déclara ce dernier en pensant faire le bon choix. " J'accepte de tout vous dire... Seulement, promettez-moi de me laisser filer ensuite. "

- " Tu crois vraiment être en position de poser des conditions ? " Lui exprimais-je en penchant légèrement la tête sur le côté. " Tu n'as pas vraiment le choix. Mais si ça peut te faire parler un petit peu plus vite. Je te promets de te laisser filer. " Finis-je par lui promettre le plus sincèrement du monde.

Une lueur d'espoir étincela dans son œil en voyant que je l'étais. Semblant se détendre enfin, malgré le fait qu'il mettait sa vie en danger vis à vis de ceux qu'ils protégeaient. Il passa enfin aux aveux.

- " Si on ne voulait pas que vous allez à Syrdaha, c'est parce qu'elle fait office de camp pour un groupuscule révolutionnaire. " Avoua-t-il sans que je ne décèle le moindre mensonge venant de lui. " Par contre, je n'en sais pas plus... C'est promis... " Paniqua légèrement le bandit en sentant mon genou s'enfoncer un peu plus sur son pantalon. " Je ne suis rien d'autre qu'un homme de main... C'était Souaef qui traitait directement avec eux... "

À ces mots, celui-ci regarda dans la direction de l'homme qu'Alcéa avait tué un peu plus tôt. Tandis que je jetais un œil au cadavre, j'en profitais pour regarder discrètement ma collègue qui écoutait tranquillement sans avoir bougée son petit derrière. Un morceau de pain à la main, elle picorait sans nous quitter du regard.

- " Bah, tu vois quand tu veux. " Ricanais-je en lui tapotant gentiment la joue avant de me relever enfin. " Ce n'était pas bien compliqué. Et c'est par où d'ailleurs qu'on peut trouver cette ruine ? "

- " Par... Par là... " Précisa l'homme du désert en pointant une direction du doigt tout en se redressant sur un coude. " Tu vas tenir ta parole... ? " Me demanda-t-il tandis que je frottais ma tenue plein de sable. " Tu me l'as promis... "

- " Bien sûr que je vais la tenir." Lui répondis-je tout en commençant de m'éloigner de lui. " Par contre.. " M'arrêtant à même pas à un mètre de distance. " Ma sœur n'a rien promis du tout, elle. "

Tournant légèrement ma tête dans sa direction, je souriais de façon machiavélique en voyant son air apeuré déformer son visage déjà disgracieux par son œil crevé. Sans même chercher à savoir ce que comptait faire ma collègue de cet individu, je repris ma route vers ma monture.

Une fois à côté de cette dernière, je lui caressais l'encolure avant de monter sur son dos. Prête à me mettre en route pour notre mission une fois que ma supérieure en donnerait l'ordre.


Dernière édition par Hayase Yorha le Dim 17 Mar 2024 - 11:05, édité 3 fois
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Laissant mon haki de l'empathie et mon oreille dans le col de ma petite assistante m'informer de tout ce dont j'ai besoin, je me conforte une nouvelle fois dans l'idée que oui : son problème est bien son émotivité. Dommage. Parce que du reste que je vois, je pense qu'elle pourrait avoir un bon avenir. Mais même dans la torture de cet homme pour le faire parler, elle prend les choses bien trop à cœur, son petit rire me signifiant qu'elle se régale de sa souffrance.

Enfin. Au moins nous avons nos informations : Syrdaha est donc un camps de révolutionnaire... Je dois avouer qu'en entendant cela je me bloque un instant dans mon grignotage. Sans le savoir, cet abruti de dragon céleste nous a envoyé lui chercher un petit lapin dans un nids de nos pires ennemis, transformant alors une mission des plus simples en une mission demandant bien plus de finesse...
Espérons au moins que ces foutues bestioles aient survécu à la soit disant destruction de leur lieu de vie. D'ailleurs, je me demande si la Reine Vivi est au courant d'une telle concentration de partisan à l'armée révolutionnaire sur son île... Mais bon, je suppose que nous devons gérer une chose après l'autre, hein ?

Et tandis qu'Hayase enfourche sa super colvert en abandonnant l'homme sur place qui décide de profiter de ma réflexion pour tenter de s'enfuir, je croise les bras et en crée grâce à mon fruit pour le faire tomber en avant et lui faire manger le sable. Puis je crée alors quatre jambe sur son corps qui le ramène jusqu'à mes véritables pieds.

- Bon, soyons clair : j'ai pas envie de perdre plus mon temps à cherche Syrdaha. Alors tu vas récupérer un des canards et tu vas nous indiquer le chemin. Et à chaque heure qui passe où on arrive pas à destination, je te casse un truc, compris ?!

Pleurant de douleur dans une allure des plus disgracieuse, il hoche la tête tout en pleurant avant que nous nous mettions enfin en route.

Tendant alors mon bras vers une des montures maintenant sans maître, je crée alors une multitude de bras jusqu'à attraper les rennes de la monture et la ramener à côté de l'homme des sables. Puis, chargeant un maximum d'eau et de nourritures dans les différents sac de selles, nous voilà parti en direction de notre destination, avec un guide plus que motivé pour nous indiquer le chemin cette fois.

Et pendant tout le reste de la traversée, un peu rétablie de mes mésaventures de mon combat bien que toujours assez fatiguée, je décide de prendre un peu plus au sérieux mon travail de formatrice. Pourquoi ? Tout simplement parce que je pense que cette jeune fille peut aller loin dans le Cipher Pol, et peut surement devenir un agent bien plus compétent que plus des trois quarts des agents d'aujourd'hui. Alors je l'interroge sur son âge, son parcours, ses motivations à servir le gouvernement mondial...

Et ce, jusqu'à ce qu'un doigt et une cheville cassée plus tard pour le pauvre homme, nous arrivions enfin en visuel de la fameuse Syrdaha.

- Et bien tu vois quand tu veux, tu peux être utile.
- Vous... Vous allez me... me relâcher... maintenant ?
- Non.

Et juste après, un bruit d'os cassé se fait entendre tandis que sa nuque est tordue par deux de mes bras qui la lui ont brisée. Et alors qu'il tombe au sol, cette fois je prends le temps de changer totalement d'apparence grâce au retour à la vie tout en sortant ma carte d'Alabasta.
Là, usant de ma fabuleuse mémoire tandis que mes cheveux virent au rouge et mes yeux au bleu, je retrace tout le chemin que nous avons parcouru pour pouvoir placer approximativement Syrdaha sur la carte.

Puis, je sors alors deux escargophones, un blanc et mon classique.

- Vlad ?
- Qui est-ce ?
- Ta sœur. Lui répondé-je d'un ton sarcastique. Pour autant, il devine sans soucis qui est la seule à pouvoir lui dire un truc pareil, en plus de reconnaitre assez facilement ma voix...
- Depuis quand tu m'appelles en mission...
- Depuis que mes fameux lapins que je dois rapporter se planquent dans une base révolutionnaire. Y'a pas de raison que ça se passe mal, mais autant prendre les devants et commencer à monter une équipe pour éradiquer tout ça... D'autant plus que c'est dans le désert d'Alabasta, à environ 40 kilomètres à l'ouest nord ouest de Yuba.
- Tss... T'es sûr de toi ?
- Tu oses remettre ma parole en doute ?!
- Si c'est bien le cas, alors tu ferais mieux de reporter la mission et d'attendre des renforts.
- Bah voyons.

Et sans lui laisser le temps d'en dire plus, je raccroche en l'imaginant très bien dans son bureau entrain de pester après moi tout en doutant de mes capacités à m'en sortir vivante. Rangeant l'appareil de communication, je me tourne alors vers Hayase.

- Bon. On va devoir se rapprocher sans se faire voir. De là, je pourrais observer un peu partout pour trouver les lapins. Dès que je les aurais localisés, on en récupère un, ou deux si tu tiens à en avoir un pour toi, et on file. Mais si l'occasion se présente, on récupère aussi un révo pour lui faire cracher toutes les infos sur le lieu et depuis quand ils trainent ici. C'est clair pour toi ?


Dernière édition par Alcéa le Dim 24 Sep 2023 - 17:24, édité 1 fois
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Non mais sérieusement... Me retrouver avec une adolescente prise soudainement de panique à l'idée de rentrer dans un camps de révolutionnaire... Et dire que je commençais tout juste à m'intéresser à elle. Quelle perte de temps !

Enfin, je l'ai finalement laissée en arrière avec les trois canards et de quoi survivre dans le désert. Et elle a plutôt intérêt de m'attendre où je jure de la faire virer du Cipher Pol si jamais elle me plante ! Non mais quelle plaie ces nouvelles recrues !

Mais a bien y réfléchir, c'est peut être mieux ainsi : la jeune agent émotive aurait très bien pu péter un plomb devant les révolutionnaire ou les lapins et faire une erreur lui coutant la vie, et comme je suis responsable d'elle, c'est à moi qu'on l'aurait reproché. Et il est hors de question que mon dossier parfait soit entacher de la moindre erreur, d'autant plus si elle n'est pas de mon fait.

C'est donc seule que j'avance vers le refuge de Syrdaha qui a été envahi par la racaille. Et je dois dire que ce que je trouve sur place est bien pire que ce que j'aurai pu imaginer : loin d'être désert, le camps grouille d'une bonne centaine de membres qui s'entrainent dans les conditions rudes de l'île de sable ou creuse la terre à la recherche de quelque chose... Quoi ? C'est une bonne question...

Grâce aux soru, j'arrive à me déplacer assez vite vers les ruines pour ne pas attirer l'attention sur moi. Et une fois cachée dans les ombres des ruines du côté le moins sécurisé, je commence à fermer les yeux pour me concentrer sur mon empathie et compter les âmes vivant dans cette zone afin d'avoir un chiffre précis à mettre dans mon rapport.

Cent vingt trois. Cent vingt trois hommes et femmes sont dans cette zone du désert qui, de ce qu'à dit l'homme du désert, est un camps révolutionnaire. Là aussi, c'est quelque chose que je dois certifier. La seule chose que je regrette à l'heure actuelle c'est d'avoir qu'un seul bras valide pour faire cette petite mission de capture et renseignement. Car oui, en plus de cent vingt trois personnes, je compte aussi des dizaines de petites auras animales... Et j'espère de tout cœur que ce sont bien des fichus lapins. Heureusement pour ça, j'ai un moyen simple de le savoir : il me suffit de faire apparaitre un œil sur l'un d'entre eux et ainsi confirmer que cette recherche de créature n'est pas veine.



Lapin de Syrdaha


Pas de doute, ce sont bien des lapins uniques. J'avais peur qu'ils ressemblent à des lapins ordinaires et que je doive en trafiquer un pour le rendre original afin de satisfaire le dragon céleste, mais une chance pour moi leur luminescence les rend tout à fait digne d'un saint de Mariejoa. Et de ce que mon œil perçoit, en dehors d'une dizaine de ces créatures broutant paisiblement, c'est un homme qui me tourne le dos, assis sur une chaise et vraisemblablement entrain de gratter du papier. Regardant là où je peux, je finis par créer un œil sur le toit de la pièce, d'où j'arrive à avoir une meilleure vue de l'endroit qui semble être un lieux sacré. Supprimant ma création du lapin, je me fais alors un réseau d'yeux partant du toit de la salle, puis en créant un sur le sol de la sortie, puis sur un mur de couloir et ainsi de suite jusqu'à déterminer le meilleur chemin d'accès vers la réserve de lagomorphes. Par deux fois, mes yeux se font apercevoir une demi seconde juste de quoi laisser croire à la personne l'ayant aperçu qu'elle devient maboule.

Et quand enfin j'ai mon itinéraire, il ne me reste qu'à passer à l'action tout en resserrant ma cape autour de moi malgré la chaleur. J'ai beau avoir changé d'apparence, je préfèrerai que personne ne me croise ici.

C'est donc la tête basse que je m'engouffre dans le camps révolutionnaire, marchant d'un pas vif et sûr vers ma destination, serrant mon bras invalide d'un côté et ma sacoche pour enfermer un lapin de l'autre. Et l'avantage d'avoir l'air sur de soit dans un tel endroit au beau milieu de nul part, c'est que même si les gens me remarques et se posent des questions sur le pourquoi de mes agissements, le fait que je n'hésite à aucun instant sur le chemin à parcourir les laisse croire que je connais les lieux et donc qu'il n'y a pas de raison de se méfier de moi plus que cela.

Du moins, c'est le cas pour les plus novices du coin. Car en me voyant pénétrer dans le bâtiment de leur temple étrange, les plus méfiants commencent à douter de mes intentions et j'en sens même quelques uns qui me suivent. Dès cette sensation, je m'engouffre alors dans un couloir vide et use immédiatement de mon geppou pour me propulser au plafond avant de déguerpir de leur chasse d'un soru. Leur cible soudainement volatilisée les trois méfiants se concertent un instant avant de décider de se séparer pour mieux me retrouver et s'assurer que tout va pour le mieux.

Malheureusement pour moi, cela sonne aussi le début de l'alerte comme quoi il y aurait peut être un intru... Une manœuvre qui m'oblige à user de mes talents d'agent pour rejoindre ma cible le plus rapidement possible. Mais alors que j'arrive à ma cible, je ne trouve nul trace de l'homme qui gardait les lapins... Et pourtant, je sens toujours son aura.

- Hein. Bien essayé.

Là, au milieu des magnifiques petits lapins du désert, un gros lièvre blanc se détache des autres... Un lièvre que j'immobilise d'un coup grâce à l'apparition de deux bras droits sur lui, tandis que deux autres immobilisent un des lapins alors que le reste de la meute s'agitent soudainement sous cette intrusion.

- Relâchez moi !
- Oh que non. Et vous allez restez sagement sous cette forme ou je vous brise la nuque.
- Quoi ?! Non !

Et alors que je sens son intention de reprendre forme humaine, je lui flanque un cou derrière la nuque qui l'assomme sur le coup. Immédiatement après, j'attrape le lièvre et le lapin et les fourres dans mon sac avec une liasse de papier trouvé sur le bureau et je ferme le tout que je maintiens fermement contre moi grâce à deux nouveaux bras.

De là, des gardes arrivent dans la salle et me tire dessus. Tekkai ! Les balles se figent sur mon corps sans me faire de dégâts puis je fonce vers eux d'un soru tout en plantant ma main valide dans la gorge de celui le plus proche de la sortie. Mais sans prendre le temps de faire face aux autres gens du coin, je file au travers des couloirs souterrains pour revenir à la surface et retrouver l'air libre. Sur ma route, de plus en plus de monde se mettent entre moi et la sortie, et bien que certaines attaquent finissent par m'égratignée sous le nombre, j'arrive finalement à la surface la main couverte du sang des dix personnes tomber dans ma fuite.

Et c'est finalement sous le ciel d'azur que grâce au geppou et au soru, j'arrive à semer mes poursuivants en partant dans une fausse direction avant de faire un grand détour pour enfin rejoindre l'agent en formation qui, fort heureusement pour moi, est restée sage en mon absence.

- On file ! Immédiatement !

Car mes poursuivants peuvent être encore trop proche pour que nous soyons réellement en sécurité. Heureusement, les super colvert sont connu pour leur rapidité...
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- Alcéa ?! T'es en vie ?
- Évidemment que je suis en vie, pourquoi tu m'appelles, Vlad ?
- Pour savoir où tu es.
- On vient d'arriver au port de Nanohana et le croiseur que j'ai appelé va pas tarder à arriver pour nous ramener au QG.
- Tu as trouvé le lapin ?
- Évidemment, pour qui tu me prends. Et j'ai aussi un lapin bonus que je ramène pour interrogatoire musclé...
- T'as attrapé un... ?
- Un lièvre parmi des lapins. A voir ce qu'il donnera.
- Je vois. Comme d'habitude c'est une mission rondement menée.
- Ça t'étonne encore ?
- Non, et c'est pour ça qu'Ike m'a demandé de t'en donner une autre.
- Il aurait pu m'appeler...
- Je lui ai dit que tu étais peut être pas en état de lui répondre... Tu as entendu parlé du passage de Sainte Adela dans le coin ?
- Vaguement... Il semblerait qu'elle est encore mis une sacrée pagaille celle là...
- C'est pour ça que Basara veut que tu gères la protection de Nanohana à sa place... Juste le temps que la marine prenne le relais...
- Génial...
- Comme quoi, tu as bien fait de ne pas partir seule dans cette mission.
- J'ai compris, je reste, elle part...

Non mais quelle plaie. J'ai plus qu'à aller me faire soigné dans un hôpital du coin pendant que la miss Hayase rentre à la maison avec mes proies. Décidément ces dragons célestes ont décidé de m'éloigner du seul qui mérite vraiment mon attention : mon beau Ike Basara.
C'est vraiment injuste.
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