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Mission 2 : Alliance avec Vegeteable Peak. Ft Basile.

‘’Lieutenant Grey, dans mon bureau j’ai une mission pour vous.’’ Annonce la voix bourrue de ton Commandant du moment.
‘’Oui monsieur, j’arrive.’’

Elle lève les yeux sur la silhouette qui s’éloigne, termine machinalement la série d’exercice pour la mobilité, lui permettant de préserver son agilité durement travailler. Elle attrape ensuite sa serviette, essuyant la sueur qui perle à son visage et qui coule le long de la courbe de sa nuque. Elle soupir doucement avant d’avaler une longue gorgée d’eau et de de rejoindre le commandant. Tandis qu’elle entre, elle remarque sur le bureau quelques papiers et photos particulière. Elle se mets en position respectueuse, corps droit, jambes légèrement écartées et les mains dans le dos. Elle garde le silence, attendant qu’on lui donne la permission de parler. Ce qui n’arrive pas. Il fallait dire, que la demoiselle n’avait pas la personnalité la plus avenante, du moins en surface. Toutefois, son manque de mot semble et son honnêteté semble avoir attirer le contentement de bien des officiers qui parlent beaucoup plus franchement avec elle.

‘’Nous avons eu vent que la Sainte Adela est passée sur l’île de Whikey Peak pour y faire une visite de courtoisie et embarquer au passage des individus du monde végétal… Alors les hauts dirigeant ont pensée qu’il serait peut-être bon d’envoyé des représentants de la marine pour accompagnée le Cipher Pol pour une mission de recrutement. Il faut rallier Vegeteable Peak à la cause du Gouvernement Mondial. Fait ceci et tu auras une jolie promotion.’’
‘’Parfait, je pars quand ?’’
‘’Pas plus de question ?’’
‘’Si vous aviez commencer avec le terme promotion vous n’auriez pas eu besoin de tout expliquer.’’
‘’Je m’en doute, mais il est de mon devoir de te partager toutes les informations.’’
‘’Aucune question commandant.’’
‘’Parfait alors, le bateau quitte demain à l’aube. Vous aurez un peloton de trois cents soldats. Du soutient en cas de problème qui seront sous votre commandement et un Sergent d'élite, Trihexa A. Basile vous rejoindra sur place.’’
‘’Bien monsieur.’’
‘’Ah, dernier point, il faut absolument réussir, notre but principal est d’installer une base marine sur place, alors…’’ Annonce l’homme sans cacher la menace qui flotte.
‘’Ne vous en faite pas commandant, je n’ai pas l’habitude d’échouer les missions qu’on me donne.’’
‘’Oui, mais celle-ci est différente, elle consiste davantage à parler que de chasser et tuer.’’
‘’Je sais très bien monsieur.’’
‘’si tout est clair, vous êtes libre d’aller vaquer à vos occupations.’’ Annonce l’homme en la congédient.

Elle offre une dernière salutation respectueuse et quitte le bureau. Une fois à l’extérieur, elle retourne dans la salle de gym, continuant son entrainement physique pendant une bonne heure avant de sauter dans la douche pour laver son corps de la crasse. Le restant de la journée est plutôt tranquille, entre préparation pour le voyage, lecture d’un vieux bouquin et des coups de fils pour préparer des prochaines visites. Durant son coup de fils avec Marie Fenyang, elle se permit de lui poser quelques questions sur la marche à suivre, curieuse d’avoir l’expérience d’une ancienne. Elle termine finalement la journée en venant faire l’entretien de son arme, la hache de son père et finalement, tard dans la nuit, elle retrouve les couvertures de son lit militaire, heureuse de quitter la base demain.

★ ★ ★

Ses yeux s'ouvres un peu avant l’aube et tandis qu’elle se redresse sur le matelas, elle essaye de contrôler sa respiration pour ne pas alerté qui que se soit. Elle ferme les yeux un instant, les mains serrer sur les couvertures, elle sent ses jointures blanchirent sous la force.  Elle prend une grande respiration calmant son esprit toujours autant affolé par les évènements d’y il a six ans. Les cauchemars étaient beaucoup moins pires, mais les images toujours aussi vivides. Elle s’étire finalement doucement, penchant la tête d’un côté puis de l’autre avant de repousser les couvertures. Elle s’active rapidement, ressentant le besoin de se changer les idées en effectuant la routine du matin et un peu d’exercice avant de passer à la cantine pour un déjeuner et deux bons cafés.

À six heure pile, elle se trouve sur le bateau, arme accrochée dans son dos et sac de voyage sur l’épaule. Après un passage à sa cabine pour y déposer son matériel de voyage, elle fait le tour du bateau pour voir si tout est en ordre avant de prendre la mer avec le capitaine du bateau. Elle se tient principalement près de lui, silencieuse et spectatrice silencieuse tandis qu’ils voguent sur la mer en direction de Whikey Peak. La température sembla assez clémente, permettant un voyage plutôt facile. Ils arrivèrent sur l’île en question quelques jours plus tard et Éléonore fut la première à descendre en compagnie de quelques hommes qui allait s’occupés du bateau et de l’installation. Le restant des hommes avait pour consigne de rester dans le bateau le temps des communications. Le port de Cactus town était animée, probablement comme à son habitude et Éléonore prend quelques minutes pour laisser son regard glisser sur le paysage et les habitants quelque peu… Inhabituels mais tout autant intéressant.

La ville portuaire est de jolie apparence, tout de brique orange et rouge. Des palmiers et des plantes poussent ici et là, offrant une touche de vert dans le paysage principalement orangé. La température, d’une chaleur étouffante est digne du désert dans laquelle elle venait de mettre le pied, mais elle est beaucoup moins désagréable qu’elle l’aurait crue. Toujours avec une expression de neutralité, elle étudie les gens autour d’elle, à la recherche de son contact de l’élite qui ne devrait pas être très loin…


Dernière édition par Éléonore Grey le Jeu 9 Nov 2023 - 18:53, édité 2 fois
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Le BAN, centre de formation de la marine d'élite.

Un an d'entraînement, sans relâche. Un apprentissage des différents styles de combat, une maîtrise avancée des différentes armes, voilà ce qu'on enseignait au sein du BAN, autrefois nommé la division 87. Dans ce centre de formation, l'élite de demain s'entraînait dans des conditions épouvantables afin de préparer les soldats à des conditions éprouvantes, afin qu'à l'avenir, leurs missions soient les pires. Contrairement à l'adage, les soldats d'élite n'étaient pas entraînés au pire en espérant le meilleur. Mais tous ne recevaient pas forcément à l'exactitude les mêmes enseignements. Certains se voyaient dispensés des cours un ex-sous amiral de la marine, au surnom de Tiger. Ainsi, ceux qui attiraient son œil recevaient en plus des leçons de politique ou d'infiltration, entre autres.

Basile était de ceux-ci. Il s'était longuement entraîné, avant d'arriver dans le BAN, ce qui lui avait permis de s'en sortir particulièrement bien. Face à ses réussites, le Tigre lui octroya ses enseignements. Mais aujourd'hui, alors que s'achevait sa formation, après une mission qui lui avait vu l'attribution du grade de sergent d'élite, il avait été convoqué au sein du bureau du commandant en second. La Gueulante, comme tous l'appelait. "Sergent Trihexa." Aussitôt, Basile inclina la tête d'un signe respectueux. Convoqué dans son bureau, le jeune homme avait une attitude stricte ; paré de la tête aux pieds de vêtements bleu foncé, la tête haute et droite, tel un fier représentant de l'élite. "Je vous ai convoqué au sujet du voyage de Sainte Adela et de son arrêt sur Whiskey Peak." Le Trihexa hoche la tête, silencieux, alors que son interlocuteur le toise. "Le gouvernement mondial souhaite rallier Vegetable Peak à sa cause, c'est pourquoi les différents organes envoient des troupes sur le terrain. Vous serez le représentant de la marine d'élite dans cette mission, en compagnie de votre nouvelle section. C'est une mission politique, en coopération directe avec le Cipher Pol et la marine, vous ne devriez donc pas avoir besoin de l'aide de vos hommes. Mais comme vous le savez, nous ne pouvons pas tout prévoir, alors soyez prudents." Après cette phrase, les choses prenaient une autre ampleur. Le visage toujours impassible, mais le cœur en proie à un certain stress. Il avait longtemps hésité à rejoindre la marine, par manque de confiance et cette première véritable mission pourrait remettre tout en question... Si on ne lui avait pas appris à être sûr de soi, aujourd'hui. "Vous travaillerez en étroite collaboration avec la lieutenante Éléonore Grey. Voici une fiche d'informations à son sujet, afin de vous retrouver sur l'île. Bien entendu, attendez-vous à être récompensés en cas de réussite. Des questions ?" L'homme tendit le papier au sergent de l'élite, qui prit compte des quelques informations au sujet de la femme. "Non, lieutenant." La réponse fut respectueuse et courte. L'homme en face de lui acquiesça brièvement de la tête. "Rompez, Sergent."

Tournant les talons, Basile prit congé de l'homme. Comme souvent, les départs se faisaient le lendemain. Il prit le temps qui lui restait pour se préparer, emportant son otsuchi et ses deux colts walkers, si les choses devaient tourner au vinaigre.

Ce qui n'arriverait probablement pas. Au mieux, ils réussissaient la mission et l'île rejoignait le gouvernement ; au pire, ils échouaient, et rien ne se passerait, ce qui représentait déjà une défaite suffisante.

* * *

Île de Whiskey Peak, Cactus Town.

Le navire, contenant la section de combat et le sergent d'élite, approchait lentement de l'île de Whikey Peak. Cette mission était plus importante qu'elle ne semblait aux premiers abords, car elle faisait suite au passage de Sainte Adela, nouvellement nommée Impératrice des mers par le gouvernement mondial, dans cette volonté de faire concurrence aux pirates. Ainsi, il était nécessaire de les rallier à leur cause, afin d'en faire un porte-étendard de l'équipage de la Sainte et de leur camp. L'île était déjà en vu et le Trihexa se trouvait sur le pont, observant l'horizon. La ville de Cactus Town, seule civilisation humaine de l'île, se dressait face à eux alors que le navire s'amarrait au port. Le sergent d'élite observa quelques instants ses hommes. "Soldats. Cette mission ne nécessitera pas que vous fassiez usage de la violence. Nous sommes ici pour d'autres raisons et c'est pour cela que je vous demande de rester au port, surveillant notre navire. Faites une ronde telle que nous l'avons défini et nous repartirons auréolés de gloire. Vous serez informés si je requiers vos services." Il inclina succinctement la tête, avant de descendre le pont du bâtiment. La ronde définie permettrait simplement aux soldats de vaquer à leurs occupations pendant que d'autres s'occupaient des différentes tâches, leur laissant un temps de repos bien mérité. Après tout, ils avaient assuré ce trajet.

La ville était pleine de vie, malgré la chaleur qu'il y avait, loin des conditions climatiques dont il avait l'habitude. En regardant les alentours, il voyait le sable et les cactus à perte de vue. Il avait reçu toutes les informations sur les locaux et sur le fait que ledit cactus était leur spécialité, cuisinée de toutes les sortes possibles.

À peine le pied posé terre, Basile chercha aussitôt la lieutenante de la marine régulière. Les quelques informations qu'on lui avait données, en plus des éléments caractéristiques de la marine, lui permirent rapidement d'identifier une femme au loin qui lui semblait être la personne recherchée. Il s'en approcha rapidement, mais toujours droit, le visage relativement serré. "Lieutenante Grey, je présume ?" Il prononça respectueusement ces paroles, inclinant de la tête avec respect. "Sergent Trihexa, de l'élite. Je ne sais pas si vous êtes arrivés depuis longtemps, alors je préfère vous poser la question en amont. Avez-vous déjà pris contact avec les locaux ?" Il lui demanda cela afin de faire le point si elle savait déjà quelque chose à leur sujet.

Paroles : Trihexa A. Basile - Lieutenant d'élite Jorry McKclean "La geulante"


Dernière édition par Trihexa A. Basile le Sam 4 Nov 2023 - 23:16, édité 2 fois
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Si elle avait profité des quelques minutes pour savourer la tranquillité du port, elle s’était immédiatement tournée vers la voix qui l’avait interpellé. Le jeune homme s’approche la tête haute, expression fière. Elle penche la tête sur le côté, laissant la mèche qui cache une partie de son visage dégagé son œil un instant. Ceci lui permet d’étudier plus facilement le sergent d’élite. Tandis que sa pupille semble s’allonger une fraction de seconde, elle laisse son don d’étude prendre action. Ils avaient la même force d’aura, juste des techniques différentes. Elle se redresse un peu, saluant ce dernier avec respect, mais avec une pointe de nonchalance qui vient de sa personnalité.

‘’Sergent Basile. Non, je vous attendais pour que nous soyons sur la même longueur d’onde. Je voulais éviter de perdre du temps et de la salive sur une action qui requière notre présence à tous les deux.’’ Annonce-t-elle finalement. ‘’De toute façon, il faut quitter le port pour se rendre à Vegeteable Peak où se trouve la famille ‘’royale’’. Si mes informations, il faudra se rendre à l’arbre de légumineuse pour avoir un entretien. Ils devraient déjà savoir que nous allons les rencontres dans cette mission diplomatique. Raison de plus pour t’attendre avant de les rencontrer. Je propose que nous y allions que nous deux ou avec une escorte minime pour ne pas paraître comme des envahisseurs.’’

Elle attend un peu, son attention distraite par un jeune groupe d’enfants qui s’amusent un peu plus loin, les cris d’amusements remplissant un instant l’air. Ils courent librement, savourant la ‘’tranquillité’’, loin des soucis du danger. Son attention est ensuite immédiatement attirée par le bruit métallique d’un truc qu’on cogne brusquement, le BANG, résonnant dans l’air telle une menace inoffensive fait à l’homme qui venait d’échapper son matériel de cuisine pour la préparation de cactus frit. Tout en sentant des mauvais souvenir monter en elle, elle tire finalement un bonbon de ses poches, retire lentement l’enveloppe et fait sauter la sucrerie dans sa bouche et ramène son unique sur Trihexa.

‘’S’il ne te manque rien, je propose que nous prenions un guide et le chemin vers le palais immédiatement. Je te laisse finir tes trucs si tu en as, je vais nous trouver un moyen de transport et un guide.’’

Elle attend d’avoir son avis et finalement une quelconque approbation, elle s’éloigne en direction de la cabine d’information un peu plus loin. Après quelques minutes à l’intérieur, elle en ressort accompagnée d’un homme qui lui pointe un bâtiment qui ressemble à une écurie et lui part dans une autre direction. Ils se retrouvent tous n’a point de rendez-vous plusieurs minutes plus tard, Éléonore accompagner de deux chevaux scellés. Elle donne les reines de l’un d’eux à Basile et l’autre homme est revenu avec un gamin d’une dizaine d’années. Éléonore l’attrape ce dernier sous les bras et le soulève pour le déposer sur son cheval. Elle tourne finalement son attention sur Trihexa quand leur accompagnateur les saluts en leur soufflant d’être prudents. Éléonore hoche doucement la tête avant de sauter sur le dos de sa bête docile. Elle invite Basile à faire de même avant de prendre la route qui les guiderait vers le palais. Déjà au loin, on voyait l’arbre géant qui servait de demeure. Jusqu’à la sortie du port, elle reste silencieuse. Elle fouille ses poches et en tirer quelques bonbons qu’elle fou entre les mains du gamin avant de le déposer sol. Elle le congédie gentiment.

‘’Va partager tes bonbons avec tes amis. Soyez prudents.’’ Elle reprend la route, se laissant bercer un peu par le trot tranquille de l’animal avant d’annoncer la mauvaise nouvelle à Basile. ‘’Hmm… Il semblerait que des pirates ou des révolutionnaires soient débarquer sur l’île quelques heures avant nous. L’homme était un ancien soldat de la marine et il est pratiquement sûr d’avoir reconnu les étrangers. Alors on va peut-être avoir un peu d’action sur le chemin ou durant notre mission. Y a des fortes chances qu’ils n’apprécient pas la présence du gouvernement…’’ Glisse-t-elle avec un ricanement sarcastique avant de devenir pensive à l’information.


Dernière édition par Éléonore Grey le Jeu 9 Nov 2023 - 18:54, édité 1 fois
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Basile observait sa collègue de mission, issue de la marine régulière. Les deux corps de métier, bien que pouvant s'avérer similaires sur quelques facettes, étaient pourtant bien drastiquement différents, notamment dans leurs approches. En effet, la marine régulière avait ses bons éléments, des soldats entraînés et compétents, mais dans la majorité des cas, elle misait son approche sur le nombre, sur le flôts d'hommes qu'elle pouvait mener sur un champ de bataille. L'élite, quant à elle, se lassait facilement des raz-de-marée humains et privilégiait le solitaire... et c'était pour cela que les hommes de cette branche étaient entraînés avec chaque style d'arme, afin de parer à toutes les éventualités. Cela n'empêchait pas que dans le flot d'apprentissage que représentait leur formation, les soldats dégageaient quelques styles de combat de référence : lui avait choisi le corps-à-corps et la force seule de ses poings, ainsi que l'usage d'un marteau de guerre - un otsuchi - et parfois d'armes à feu. Ainsi, aujourd'hui, c'était de son otsuchi qu'il était accompagné, parfaitement accroché dans son dos ; une position plus difficile d'accès, aux premiers abords, mais il était accroché par un système de sangles lui permettant de décrocher ce dernier aisément dans les cas où un conflit dégénérait vite.

Tout en l'observant parler, il pouvait constater que ce port était un lieu hautement vivant. Cris d'enfants, bruits de ferraille ou autres bruits animaliers tels que des aboiements, l'humain avait fait son nid ici et semblait s'en sortir parfaitement : tant qu'il appréciait déguster du cactus, cela dit. Sans nul doute que cela pouvait être un mets raffiné, pour un palais délicat... "Bien." prononça-t-il simplement en acquiesçant de la tête, pour marquer sa prise en compte de ses informations. "Étant donné que la marine a offert sa protection à leur peuple, il ne devrait pas être compliqué d'y avoir une audience. Et pour cette raison, il me semble plus productif d'y aller seulement à deux, afin de mener une mission en tant qu'émissaires plus que soldats. Nos corps de marines ont des méthodes qui peuvent varier, mais nous nous accorderons probablement sur un point : il serait préférable de le faire de manière la plus diplomatique possible, afin de ne pas brusquer ni offenser nos futurs interlocuteurs. Bien que les relations humaino-léguminées se soient améliorées, je ne doute pas que la moindre erreur puisse être préjudiciable..." Une pointe de sourire naquit au creux de ses lèvres, fier du terme employé pour qualifier les relations légumes - humains. Maintenant, il restait à trouver la princesse Diana, de son doux nom - et d'éviter de tomber sur les fruits, dont le peuple plus violent semblait-il, selon les rapports. Il hocha simplement de la tête aux paroles de la demoiselle, qui le quitta pour aller chercher le moyen de locomotion. Pendant ce temps, Basile se chargea de prendre quelques provisions, ne sachant pas le temps qu'ils prendraient là-bas.

Bien vite, les deux marines prirent la route à dos d'équidés. Cactus Town était entouré de déserts et de collines, et bien vite, l'imposant arbre des légumes fut visible au loin - grandiose et majestueux. "Ce fait peut toujours servir nos intérêts." Soudainement, les pensées se mêlent dans sa tête. Cette intrusion pourrait leur permettre de mener quelques plans à bien, une légère manipulation pour faire passer la marine comme les héros qui aideraient les légumes à s'émanciper des humains. "Pour l'heure, c'est bien le gouvernement qui a aidé les Légumes à mener des relations plus saines avec les humains. Selon les informations, ce n'est pas le cas des fruits, plus violents... mais soyons prudents et prêts au combat."

Finalement, le duo de marines se rapprocha de plus en plus de l'arbre des légumineuses. Ce trajet fut particulièrement calme, seul le bruit de la brise et du sable volant venant perturber cet état de fait. Alors qu'il s'approchait lentement de l'arbre, ils furent arrêtés par des chevaliers-oignons, à dos de haricots sauvages. Basile inclina la tête respectueusement, mais n'eut pas le temps de parler. "Halte !" Le premier chevalier oignon fit un signe de la main, les forçant à s'arrêter aussitôt. "Vous entrez sur le territoire des Végétariens, gouvernés par la princesse Pea. Que faites-vous ici, humains ?" Basile prend quelques instants, jaugeant leurs interlocuteurs, avant de répondre, de manière calme, sereine. "Nous sommes de soldats de la marine, envoyés par le gouvernement mondial afin de discuter avec son altesse." Les deux chevaliers se regardèrent quelques instants, avant de discuter en chuchotant. Le second approuva de la tête. "Nous avons été informés de votre venue. Suivez-nous, soldats de la marine." Un certain dédain était audible dans la voix de l'individu. Ils furent rapidement conduits à l'entrée de l'arbre, où ils purent attacher leurs chevaux.

Puis, à pied, ils arpentèrent le dédale sinueux de l'arbre-palais. Il était compliqué pour les humains de se repérer ici et il comprenait bien pourquoi, car l'endroit, bien que fort riche dans ses ornements et à la hauteur de leur gouvernement royal, demeurait un véritable labyrinthe. Ils finirent pas arriver dans ce qui ressemblait à une gigantesque salle du trône, où la princesse était assis. Un annonceur hurla, à leur entrée. "Son altesse royale, la princesse Diana Pea !" Pour un peuple qui n'était pas si vieux, leur société semblait déjà fort organisée... une évolution rapide. "Approchez et déclinez votre identité." La voix douce du petit pois n'en demeurait pas moins autoritaire, tout comme son regard. Ainsi, le Trihexa s'exécuta, inclinant légèrement le buste par signe de respect envers la souveraine. "Je suis le sergent d'élite Trihexa Basile, votre altesse." Il recula de quelques pas, laissant le soin à sa camarade de prendre le devant de la scène afin de se présenter.

Paroles : Trihexa A. Basile - Chevalier oignon n°1 - Annonceur royal - Princesse Diana Pea
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Malgré son esprit qui tourbillonne, la blanche écoute le soldat d’élite s’exprimer. Elle hoche la tête à quelques reprises pour lui montrer qu’elle l’écoute et qu’elle approuve ces paroles. Tout en se laissant dorloté par le mouvement régulier de la marche de sa monture, elle ferme les yeux un instant. Elle dodeline la tête de gauche à droite, étirant les muscles de son cou et de son trapèze doucement. Elle soulève finalement un peu les épaules, les roulant dans une agréable rotation qui dénoue la rigidité qui si était installée avec le voyagement en bateau. Son épaule gauche lui semble vide, l'absent de du poids habituel de l'arme frappant dans son esprit. Son arme, repose pour le moment sur le côté du quadrupède, retenu part des sangles de cuir. La tête de la hache est cachée dans un étui de cuir. Tenant les rênes d’une main, elle laisse principalement l’animal mener la marche. De sa main libre, elle vient caresser distraitement le manche en bois, réajustant le tissu qui marque le manche.

‘’Tu as raison, ces âmes vagabondes peuvent être utiles pour attirer les bonnes grâces de la princesse…’’ Répondit-elle simplement. Elle approuvait grandement même l’idée de taper du révolutionnaire et encore plus du pirate, une partie d’elle encore plus du pirate que le révolutionnaire. S’il croisait une source ennemie, ils devaient intervenir et mettre toutes les chances de leurs côtés pour le bien de cette mission, pour la marine et cette jolie promotion qui lui a été promise si elle réussissait. ‘’Tant et aussi longtemps que cette mission n’est pas une réussite, nous sommes en territoire ennemi, alors il faut rester vigilent.’’ Souligne la blanche qui observe toujours l’horizon devant elle.

Ils tombèrent ensuite silencieux, scrutant le paysage qui les entouraient. Éléonore se permet de savourer le moment de paix qui est offert avant que la tempête d’emmerde n'arrive sur eux. Après des longues minutes qui se transforment en heures, permettant aux deux soldats de réfléchir aux paroles et aux actions à suivre avec la royauté. Tout en faisant un bonbon dans sa bouche, elle observe les cavaliers, chevaliers-oignons qui les rejoignent pour les intercepter. Éléonore garde une expression neutre, observant les yeux sur les montures qui ressemblaient à des haricots-chevaux. Cette journée s’annonçait remplit de surprise. Même si elle avait été avertie que le coin serait différent et sur la thématique de légumineuse, elle reste un poil surpris. À peine la main lever de l’envoyer de fait voir que la blanche tire légèrement sur la corde de cuir.

Elle se décale un peu, laissant de la place à Basile. Il est le premier à s’exprimer et à annoncer le but de leur présence. Leurs interlocuteurs semblent assimiler l’information, échangeant un regard entendu avant d’approuver qu’ils fussent au courant et à leur escorte. Sous le ton de dédain visible, Éléonore lève ses yeux sur celui qui c’était exprimé, posant sa pupille sur le chevalier-oignon pour en évaluer immédiatement la personne. Tout comme tout légume vivant qu’elle avoir aperçu, il a la base dans l’entraînement militaire, dévoilant une jeune pousse arrogante donc on avait sûrement rabattu les oreilles à propos des vilains humains qui avait pris ‘’leur’’ place sur l’île. Il n’était clairement pas une menace dans le moment exact. Elle ne souffle cependant aucun mot, ignorant la jeune pousse pour plutôt se concentrer sur la continuation de la route qui les mènera au palais royal.

Une fois sur place, elle se permet d’évaluer l’endroit, tout en restant alerte. Une partie d’elle est malgré tout agréablement surprise par la vision qui se dessine devant elle, cette horde vibrante de créatures qui fourmillaient partout semblait sortir d’un conte de fées. Ils furent ensuite guidés dans le labyrinthe qu’étaient les couloirs du palace et finalement, ils débouchèrent dans une grande salle richement ouverte et décorée. Des rapides présentations furent ensuite lancées et la princesse en charge des lieux leur demande ensuite d’en faire de même. Elle est toujours un peu nonchalante, mais respectueuse, Grey laisse Le sergent d’élite parler en premier avant de faire un premier pas à son tour. Elle pose la main sur sa poitrine, au niveau de son cœur et penche légèrement le haut de son corps dans une révérence respectueuse. Quand elle se redresse, elle affiche un doux et amical sourire. Elle s’exprime avec le plus grand des respects :

‘’Lieutenante Éléonore Grey pour la marine, Votre Altesse royale.’’
‘’Hmm… Est-ce que le fait que le gouvernement envoi deux jeunots de la marine doit être prise comme une insulte ?’’ S’exprime la voix sévère de la conseillère royale.

Carro Rott s’extirpe des ténèbres où elle avait trouvé refuge quelques instants plutôt, encore occupé à finaliser ses plans de dernières minutes. La femme, à l’élancer et enveloppée d’habits sombres vient prendre sa place de conseillère non loin de la princesse Diana. La soldate Grey qui n’avait toujours pas perdu son sourire malgré la pique de la femme, ne détourne même pas le regard, sentant jusqu’ici l’aura de pourriture qui se dégageait de cette femme.

‘’Aucunement Votre Altesse, la marine à simplement penser que d’envoyé des gens moins fort serait une preuve de bonne volonté et d’entraide entre nos deux peuples. Nous sommes ainsi dépendants de vous. Ils ont pensé que d’envoyé quelqu’un de plus fort, serait mal interprété par ceux plus craintifs. Ce que je comprends parfaitement. Comme tout peuple étranger, nous sommes tout craintifs face à une forte écrasante.’’
‘’Des paroles bien vrai miss Grey.’’ Annonce la voix plus douce et posée de la Sénatrice.

Barbie Rhu s’approche doucement pour se glisser aux côtés de la conseillère royale, souriant plus amicalement au nouvel invité. Toutefois, le long frisson qui traverse le dos de la blanche lui fait tourner la tête vers la longue silhouette rhubarbe. Ses sens s’activent immédiatement et son sens de l’évaluation semble titiller l’esprit du soldat face à la deuxième vipère qui vient d’entrer en jeu. Malgré la différence flagrante entre les deux individus, celle-ci lui souffle une impression de dangerosité plus pressant que la conseillère. Son apparence douce n’était qu’une façade pour tromper les sens des autres.

‘’Mais malgré leur justesse, ils ne peuvent être qu’un mensonge odieux. Les apparences sont souvent si trompeuses.’’ Reprends la rose.
‘’Des paroles bien juste miss…’’ Souris simplement Éléonore.

La conseillère royale tourne légèrement le regard vers la sénatrice et pince légèrement les lèvres devant l’échange. Clairement, elle n’était pas heureuse de l’audace de sa compagne. Toujours en gardant les yeux sur la princesse, Éléonore reprend :

‘’Voilà pourquoi nous sommes ici, montrer que nous pouvons être des gens dignes de confiance et d’une entraide possible pour votre peuple. Nous ne cherchons pas à imposer notre présence, mais à travailler main dans la main. Nous cherchons une union entre nos peuples et pour ceci, nous sommes prêts à faire les efforts et le nécessaire pour montrer notre bonne fois…’’ Elle laisse les mots coulés et être absorbée par la princesse et les autres habitants de l’endroit avant de reprendre. ‘’En discutant avec les locaux, j’ai cru comprendre que vous aviez peut-être des problèmes de pirates ou de révolutionnaires, moi et le sergent, nous pourrions s’en occuper pour vous Votre Altesse. Vous pourriez même mettre quelques hommes de confiance pour nous accompagner et nous surveiller, voir notre bonne fois dans la cause.’’ Renchérit la blanche. Elle tourne légèrement la tête vers Basile, cherchant à voir s’il approuvait de telles paroles et s’il n’avait pas quelque chose à rajouter.

* * *

Barbie Rhu - Carro Rott


Dernière édition par Éléonore Grey le Jeu 9 Nov 2023 - 18:55, édité 1 fois
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Il ne s'était pas attendu à ce que sa première mission soit davantage axée sur de la diplomatie, bien qu'il y était préparé. Peut-être était-ce dû au fait qu'il était l'un des seuls à avoir eu les enseignements du Tigre lors de cette dernière année et que de fait, il était le plus à-même d'apporter son expertise à la branche régulière de la marine, mais il s'attendait avant tout à être envoyé dans une division et à recevoir les commandements d'un plus haut gradé, plutôt que de devoir mener une mission presque solitaire, avec seulement une lieutenante de la marine. Il y voyait pourtant quelques avantages, car cela permettait de serrer les liens entre régulière et élite, de concevoir un esprit de corps qui irait plus loin que leur branche personnelle. Ce n'était donc pas un mal à ses yeux de mener cette mission avec la demoiselle. Mais force était de constater qu'elle avait raison : ce territoire était ennemi, tant que leur mission ne serait pas un succès. Tant que, comme demandé, ils n'auraient pas poussé Vegetable Peak à rejoindre la cause du Gouvernement Mondial. Une mission qui pourrait sembler aisée, en prenant compte du fait qu'ils avaient à faire à des végétaux, de simples fruits et légumes... mais doués de volontés et d'intelligence, c'était ça la différence. Et selon les rapports, leur société avait évolué à une vitesse extrême, comparée aux sociétés humaine. Basile se disait, justement, qu'il serait plus simple de convaincre des humains que ces végétaux ; notamment, car ces êtres avaient eu une violente répression due à leur différence et qu'il faudrait composer avec un passé de violence entre espèce humaine et espèces végétales.

L'endroit possédait un cadre de vie particulièrement idyllique. Ces petits êtres, ces légumes, avaient un côté très adorables. Leur arbre, où trônait leur princesse et où se dessinait leur vie politique, avait un côté magique, quelque chose d'agréable à l’œil. En arrivant dans la salle du trône, il observa les alentours, jugeant les décors et la façon de se tenir des êtres autour d'eux. Leur peuple avait évolué vite, mais ne s'était pas contenté de force de combat ou de techniques d'entraînement : il y avait de l'art, il y avait de l'architecture...

Après sa présentation, ce fut à la lieutenante Grey de faire la sienne, et de prendre la suite des négociations. Il resta impassible, d'un calme souverain, tout au long de l'échange malgré les quelques remarques désobligeantes qui survinrent. Il écouta attentivement les échanges, puis alors que la lieutenante tournait la tête vers lui, il s'avança de nouveau. "Les paroles de ma collègue sont bien vraies, votre altesse." Il ne sembla pas se soucier ni de la conseillère, ni de la sénatrice ; lorsque l'échelon le plus haut était présent, sa personnalité le poussait à négocier directement avec, lui qui, tel un moustique, était attiré par la lueur et la grandeur. "Nous avons conscience des troubles qui concernent votre peuple, et vos rapports houleux avec les humains. Nous savons qu'ils se sont nettement améliorés depuis le passage de nos confrères, mais tout reste à bâtir ; nous sommes ici pour cela, princesse Pea." La sénatrice s'avança de nouveau, mais se stoppa au geste de la main de la princesse, qui l'intimait de s'arrêter. "Continuez, je vous prie." Le petit pois était à l'écoute, semblait-il. "Notre objectif est l'entente entre nos peuples, et la marine peut servir de ponts entre nos deux entités. Aucun peuple ne devrait à avoir à souffrir de la solitude, de l'éloignement. Les développements sont meilleurs, pour une civilisation, lorsqu'elle s'entend avec ses voisins."

La princesse, à l'écoute, semblait être une femme rationnelle et avec un grand sens de la politique. Il ne doutait pas que sa place était largement méritée. Elle s'était déjà entourée d'un conseiller humain, selon les rumeurs, et c'était une preuve de sa volonté de construire un monde avec les humains et non contre eux. Elle se leva finalement de son trône, le regard droit, et s'avança vers les deux marines, suivie par des gardes. "Bien, lieutenante Grey, Sergent Trihexa, vous êtes mandatés par la royauté de Vegetable Peak afin de mettre un terme à la menace des étrangers sur nos terres. Sachez que nous avons peu d'informations à leur sujet, mais ils ne semblent pas être des pirates." Les Révolutionnaires semblaient donc être l'unique réponse à qui ils étaient ; mais, surtout, c'était particulièrement logique. La marine venait de se rapprocher de Vegetable Peak, ainsi, la Révolution ferait tout afin de faire échouer les tractations pour que les Légumes ne rejoignent pas la cause du Gouvernement Mondial.

"Nous débarrasser de ces ennemis vous ferait gagner ma sympathie, notre sympathie, mais probablement celle des fruits également, bien que cela ne soit guère dans votre objectif, si j'entends bien vos paroles." Et elle avait raison. Les fruits n'étaient pas la raison de leur venue ici, aujourd'hui, mais peut-être qu'à l'avenir... "Nous savons seulement que des exactions ont lieu sur nos terres et que notre peuple autant que celui des fruits est ciblé par cela. Je ne préfère pas vous exprimer ce que ces sauvages font avec nos congénères, et vous le devinerez probablement seuls, mais nous voulons leur tête." La dureté dans ses paroles montrait un sérieux fort, une dureté implacable. "Vous serez guidés par deux chevaliers de ma garde personnelle, mais ils resteront à distance. Nous ne risquerons pas encore la vie des nôtres, il est temps que la Marine fasse ses preuves et se montre à la hauteur de nos attentes, de ce qu'elle nous promet."

"Et nous ferons en sorte de ne pas décevoir vos attentes, votre altesse." Toujours dans un respect des plus profonds, il s'inclina légèrement. Toujours très douce dans ses paroles, la princesse Pea dégageait réellement quelque chose de souverain, digne d'une dirigeante. Elle savait ce qu'elle voulait, et n'hésitait pas à le mettre en avant. La princesse fit un signe de la tête, son regard tourné derrière les deux marines. Le bruit métallique se fit audible assez vite, et lorsque le Trihexa se retourna, il fit face aux deux chevaliers.

"Suivez-nous !" "Nous avons déjà enquêté à ce sujet, le chemin ira vite." "Sauf si on se perd, hein !"

Il lança un bref regard vers sa collègue, avant de suivre les deux chevaliers. Le premier était un brocoli, le second un poireau. Leurs armures étaient bizarrement taillées pour eux, montrant que les légumes n'avaient pas encore toutes les techniques afin de concevoir des armures complètes et parfaitement fonctionnelles pour les protéger. Ils firent le chemin inverse, les menant à l'entrée de l'arbre où ils purent reprendre leur cheval, avant de partir, suivant leurs guides.

"On ne sait pas réellement dans quoi ces monstres se sont terrés, mais en tout cas, ça passe par une grotte." "À moins que ça ne soit qu'un leurre, hein !"

Basile fronça quelques instants les sourcils, observant le chevalier-brocoli qui semblait aimer contredire son confrère, avec des "hein" ponctuant ses phrases. Il préféra ne rien leur répondre, les suivant simplement, tout en observant les alentours...

Paroles : Trihexa A. Basile - Princesse Diana Pea - Chevalier-brocoli - Chevalier-poireau
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Avec l’intervention du sergent Basile, ces paroles véridiques et bien tournées ne fait que renforcer la bonne pensée que semble avoir la dirigeante face à leur discours, autant plus qu’avec son intervention du tact au tact face à la Sénatrice qui ne semble pas apprécier d’être remise à sa place ouvertement. Il est clair que l’intrusion de la Conseillère et de la Sénatrice ne semble pas avoir plu à la princesse malgré son silence. De ce fait, la conseillère Rott attrape discrètement le poignet de Rhu, lui intimant le silence avec une pression. Cette dernière tourne la tête vers la Conseillère, mais celle-ci l’ignore, observant toujours les deux humains qui offre des promesses d’or à la princesse. Même si Éléonore à presque toute son attention sur l’échange entre la royauté et Balise, une petite partie d’elle observe les deux femmes donc une allure de traîtrise se dessine lentement. Elle retient un soupir, ainsi donc même chez les légumes, il y avait ce genre de comportement. Leurs peuples étaient donc beaucoup plus proches qu’ils ne le croyaient, mais encore une fois la discrimination des apparences frappe durement.

Rhu se penche finalement sur Rott et semble commencer à murmure tout bas. Éléonore plisse les yeux, intriguée par cet échange et elle décide d'exacerber son sens de l’écoute. Si les premières secondes, elle est envahie par les moindres bruits dans la pièce, elle finit par se concentrer sur cet échange mystérieux.

‘’Pourquoi on ne s’exprime pas ? Ce sont des humains, ils risquent d’apporter des problèmes… Ou pire encore découvrir…’’
‘’Tais-toi… Tu perds ta patience et tu oublies ta place.’’
‘’Mais si on les laisse faire…’’
‘’Qui a dit que nous allions rester à rien faire ? Tu sais avec qui prendre contact. Alors tais-toi.’’

Ensuite, les deux femmes se taisent, attendant la fin de leur conversation. Éléonore prend une grande respiration tout en attendant Diana Pea l’interpeller doucement. Elle semble approuver l’idée, offrant une certaine liberté aux deux soldats avec la surveillance de deux de ces hommes. Ce qui était tout à fait normal. Elle hoche doucement la tête, signe qu’elle accepter les conditions et qu’elle apprécie les nouvelles informations par rapport aux fruits qui semblent beaucoup plus affectés par la présence ennemie.

‘’Les têtes de nos ennemis communs seront votre.’’ Souligne Éléonore dans une dernière révérence avant de suivre Basile et les deux nouveaux compagnons. Les deux nouveaux chevaliers, clairement des énergumènes de premier rang donc leurs échanges allaient finir par lui donner mal au crâne. Silencieuse, elle médite sur le comportement de Rott et Rhu, se promèttant de partager l'information avec son compagnon quand la chance se pointerait. Il n’était pas rare de voir, le pouvoir devenir corrupteur, mais de là à voir deux postes s’allier de la sorte… C’était quelque chose d’inquiétant. À moins, bien sûr qu’il n’y est autres choses qu’ils n’avaient pas encore vues. Elle tourne légèrement la tête vers Trihexa qui semble légèrement débuté -comme elle- par les paroles des deux étranges chevaliers. Le pire devait bien être ce Brocoli géant qui s’exprimait étrangement.

‘’Vous vous exprimez toujours de la sorte sir Brocoli ? Cette façon particulière de s’exprimer un certain doute…’’ Demande la blanche qui avait glissé les mains dans ses poches pour tirer une nouvelle sucrerie. Une légère odeur d’érable concentré semble se dégager de la sucrerie en forme de feuille à cinq pointes qui disparut dans la bouche de la demoiselle. Elle tire finalement de sa poche un petit sac ouvert, le tendant en direction de Trihexa pour qu’il puisse se servir avant de le glisser à nouveau dans ses poches. C’était bien l’une des rares choses pour laquelle elle se permettait de dépenser fréquemment, avec son système digestif particulier, elle devait avaler des quantités de nourriture énorme et elle avait découvert que les bonbons pouvaient lui permettre de l’accommoder en calorie quand elle ne pouvait pas se permettre un vrai snack. Avec leurs nouveaux guides, ils retroussèrent chemin pour sortir du palais et reprendre la route.

Tout en se laissant guider par les deux hommes-légumes sur le chemin qui mène à Fruitopia, du moins c’est ce que pensait Éléonore, elle augmente considérablement la puissance et la sensibilité de ses oreilles, laissant les sons environnant venir taquiner ses oreilles. À peine une vingtaine de minutes après leur départ, elle commence à entendre le fruit d’un galop distant, non plusieurs… Ils ne venaient pas de la même direction d’eux, c’était l’inverse même. Elle tourne la tête vers son compagnon de route et elle offre un large sourire carnassier. Elle pose la main sur le manche de son arme et elle soulève quatre doigts distraitement avant de reprendre un autre bonbon, de le jeter dans sa bouche et le pointer subtilement en direction des bruits et de pointer sa monture pour mimer les quatre cavaliers qui s’approchent. Elle retourne ensuite son attention sur les deux hommes-légumes qui se trouvent à l’avant. Nonchalante, elle reprend la discussion tout en suivant des oreilles l’approche des inconnus.

‘’Dites-moi, ou vous a menez votre enquête et où allons-nous ? Je suis impatiente de commencer à travailler sur ce problème de parasite que vous avez.’’

* * *

Barbie Rhu - Carro Rott


Dernière édition par Éléonore Grey le Jeu 9 Nov 2023 - 18:56, édité 1 fois
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Il l'avait bien senti depuis le début de cet échange, cette forte animosité qui se dégageait de la conseillère et de la sénatrice. Elle n'avait rien d'étonnant, prenant en compte les discriminations menées par les humains envers les fruits ; cela laissait des séquelles, qui ne pourraient pas être réparées seulement en quelques échanges. La seule différence, entre les deux femmes et la princesse, était que cette dernière était plus encline à écouter les propositions et les volontés d'amélioration que la marine promettait et évoquées par les deux soldats, qui avaient la charge d'émissaire. Bien qu'étant en mission, Basile avait véritablement à cœur d'améliorer ces relations. Était-ce, justement, à cause du fait qu'il se trouvait actuellement en mission et qu'il avait un sens du devoir accru ? Ou était la potentielle prime qu'il pourrait avoir s'il réussissait ?
La réponse, évidemment, était ce dernier point. Très carriériste, il n'avait pour seule volonté que de gravir les échelons. Si on lui avait demandé, pour cela, de mener un assaut sur les légumes, il l'aurait fait. Si cela avait été de provoquer une guerre entre légumes et fruits, il l'aurait fait aussi. Il n'était qu'un pion sur un échiquier plus grand, à l'heure actuelle, et seule comptait le résultat ; le reste, le choix du chemin prit pour y parvenir, demeurait de son ressort cela dit.

La lieutenante clôtura la conversation en réponse à la princesse et bien vite, les deux marines, accompagnés des chevaliers, quittèrent les lieux. Ces deux légumes en armures avaient un certain dynamisme entre eux, bien qu'assez énervant à écouter. Éléonore fit une remarque au brocoli, qui tourna la tête vers elle, un certain dans le regard, si du moins c'était possible pour un légume. "Je m'exprime normalement, vous savez, hein." Basile tourna la tête vers lui, mais ne pipa mot. Lui-même possédait un certain dédain et ne jugeait pas utile de discuter avec eux - hormis pour les détails de la mission et les informations qui pourraient être importantes pour leur réussite.

Il prit compte des informations données discrètement par sa collègue, avant qu'elle ne pose une question aux deux chevaliers. Basile, alors, restait à l'affût. "Au nord, m'dame. Une grotte s'y trouve et nous avons trouvé des traces de sauvagerie envers notre peuple et nos confrères fruitiers." "Ou peut-être nord..." "Ça suffit les contradictions, cela ne nous avance à rien, messire Brocoli." Le Trihexa venait de couper net le feuillu lorsqu'il s'apprêtait à parler, et son regard était extrêmement dur à son encontre. À quoi jouait-il, ce chevalier ? Voulait-il les mener à la baguette, les amener à l'erreur ? "Reprenez, messire poireau, je vous prie." "Vous pouvez m'appeler Sir Leak. " Basile hocha la tête avec respect, observant ledit Leak.

"Comme je disais, au nord, pas loin de la limite de notre territoire... là où notre vie s'éteint. Ils ont monté un camp face à une grotte, mais nous ne nous sommes pas aventurés plus loin. Vous savez, notre peuple est récent : la majorité de nos chevaliers ne peuvent pas affronter de grandes menaces." "Selon la cartographie de notre territoire, cette grotte serait un véritable réseau sous-terrain, cependant... il s'étend au-delà de là où on peut aller. Si vous y allez, si vous ne parvenez pas à tirer nos ennemis de là, vous serez seuls et nous devrons être dépendants de vous." "Ne croyez pas qu'on manque de courage ! Mais redevenir inanimé... c'est pire qu'être tué, pour nous."

Le sergent d'élite hocha la tête aux paroles prononcées par les deux comparses. Cependant, alors que leur balade continua, les deux marines purent voir que sur une colline au loin, les quatre cavaliers qu'Éléonore avait entendu s'était stoppé, observateurs. Ils semblaient discuter les uns avec les autres, et rapidement, l'un d'entre eux fit demi-tour avant que les trois autres ne foncent vers leur petit groupe. Basile dégaina son marteau, tandis que les deux chevaliers comprirent vite ce qui se dérouler. "Si vous préférez, mettez-vous en arrière, messires. Nous nous chargerons de ces assaillants." Il tourna la tête, quelques instants. "L'un d'entre eux a fait demi-tour, lieutenante Grey. Ces trois-là sont probablement présents pour nous ralentir... Essayons d'en finir vite, d'accord ?" Alors qu'il parlait, un sifflement résonna dans les oreilles du soldat. Une balle venait de frôler sa joue, laissant à la place, une belle éraflure d'où s'écoulait du sang. Il fronça simplement les sourcils, marteau en main, avant de se mettre à genoux sur son cheval, qu'il faisait galoper en direction de leurs assaillants ; il ne comptait pas les laisser s'en tirer...

Paroles : Trihexa A. Basile - Chevalier-brocoli - Chevalier-poireau
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Éléonore hoche la tête pour toute réponse, un sourire en coin face à la presque agressivité de sir Brocoli face à sa remarque sur son étrange façon de parler. Elle hausse doucement les épaules, évitant le sujet qui semble épineux. Après une énième confrontation verbale qui fut crevée dans l’œuf par le ton sec de Basile, Sir Leak reprend le partage d’information, aider de Sir Brocoli qui semblait plus calme. Elle hoche doucement la tête, attentive aux événements qu’ils ont trouvés. Ainsi, elle et Basile allaient devoir se frayer un chemin dans un réseau de cavernes sous-terrain, sans l’aide de Brocoli et Leak, vu que la distance était trop éloignée de leur source de vie.

‘’Ne vous en faites pas Sir Leak, personne ne vous prend pour des peureux. Votre condition de vie est particulière, on ne va pas vous juger là-dessus.’’

Après avoir fait savoir par une communication plutôt imaginative à Basile qu’ils avaient de la compagnie, ces derniers semblèrent plus qu’intéresser à venir les rejoindre. Ainsi, trois des chevaliers se lancèrent dans leur direction, fonçant comme s’ils avaient le feu au cul. Le quatrième, avait opéré un demi-tour pour sûrement rejoindre ces alliés… C’est à ce moment le soldat de l’élite propose gentiment aux deux chevaliers-légumes de rester derrière pendant qu’ils s’occupaient deux. Pour toute réponse, la grande blanche sourit, avale un dernier bonbon et donne deux petits coups de talons dans les flancs de son cheval qui accélère immédiatement. À mi-chemin, elle se redresse sur le cheval en un petit bond agile. Pieds maintenant sur la selle, elle tient d’une main expérimentée les rênes, mais elle laisse le cheval faire les trois-quarts du travail. De son autre main, elle vient tirer l’arme de son étui, laissant la tête en acier brillant énorme frôler le fessier du cheval sans lui faire mal.

‘’J’ai promis la tête des ennemies de la princesse, il faut bien commencer quelque part…’’

Les cheveux dans le vent, les yeux à peine fermer, elle savoure le moment de liberté éphémère qui lui rappelle une enfance et son île natal. L’équitation était une des activités qu’elle appréciait le plus à l’époque… Au deuxième coup de feu qui vient frôler la joue, lui fait poser les yeux sur le cavalier en question. Il portait un mousquet de vieille qualité, ce qui pouvait expliquer pourquoi il rencontrait des difficultés à toucher sa cible… Ainsi, la chance était de leur côté. Elle pousse son cheval, dépasse celui de Basile et finalement à dépasser brusquement les trios de cavaliers, surprenants les mots qui s’attendaient sûrement à une attaque, cependant la blanche utilisait plutôt la surprise. Si Basile avait pu remarquer la manœuvre, celles de se propulser vers le haut en abandonnerait sa monture, les trois hommes ne se retournèrent pas assez vite pour le remarquer. Éléonore avait deux styles de combat, le premier et de loin son préféré, est le combat aérien. Elle possède un talent hors du commun pour les mouvements aériens. Que ce soient des bonds, des saltos, des vrilles et autres cabrioles, elle ne prenait toujours pas surprise, ressemblant parfois à une magnifique grue, cet oiseau échassier au corps gracieux.

Ainsi quand l’un d’eux arrête son cheval brusquement, pendant qu’Éléonore contorsionne son corps dans les airs, la tête vers le bas, un large sourire carnassier heureux s’étire. Le poids de la gravité fait le reste, ramenant son corps et la hache qui longue son corps vers le bas, vers sa cible. Au dernier moment, elle fait une brusque rotation et la lame de la hache décapite la première cible sans même qu’il comprenne ce qui se passe. Elle atterrit sur ses deux jambes sans trop de difficulté et attrape de sa main libre la tête du cavalier donc le corps tombe maintenant vers le sol avec quelques spams.

‘’Une tête sur trois…’’ Annonce-t-elle avant de déposer la tête au sol, sauter sur le cheval ennemi et rejoindre son compagnon en assistance qui avait engagé le combat. Avec de la chance, il aurait déjà tué l’un d’entre eux et elle l’aiderait à achever le dernier.


Dernière édition par Éléonore Grey le Jeu 9 Nov 2023 - 18:56, édité 1 fois
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Des informations intéressantes étaient sorties de l'échange précédent, notamment sur la grotte qu'ils rejoignaient et sur la participation future des deux légumes. Un réseau sous-terrain de galeries et une non-participation, donc, c'était bon à savoir. Cela dit, il ne jugeait pas le moins du monde, conscient de cette réalité qui concernait les deux chevaliers : bien que personne ne sache encore pourquoi, les légumes et les fruits perdaient vie à une certaine distance de leur lieu de vie. Ce point avait notamment rendu compliquée la participation des légumes à l'équipage de Sainte Adela, car après avoir pris la mer, ils étaient de retour à leur état... végétatif. Une bien triste conséquence, qui avait empêché à la dragonne céleste d'accroître sa force par ces êtres singuliers. Il hocha la tête aux paroles de sa collègue, acquiesçant à ce qu'elle disait ; il comprenait leur volonté de rester loin des combats et surtout de la limite, qui pourrait leur faire perdre toute raison d'être. Et partant de ça, Basile avait préféré leur suggérer de rester loin des combats qui s'annonçaient bien vite : inutile de perdre ces deux chevaliers, qui étaient la preuve de leur bonne foi et qui feraient, plus tard, leur rapport auprès de la princesse à qui ils avaient promis de ramener les cadavres des supposés révolutionnaires... Des cadavres ou du moins des preuves qu'ils avaient bien été réduits à un état de mort, car ils ne se trimbaleraient probablement pas de lourdes charges tout au long de cette mission.

Des têtes suffiraient. Sur ce postulat, Basile s'était mis à genoux sur sa monture, marteau en mains. Prêt à assaillir leurs ennemis, il faisait dévier son cheval sur la gauche, puis la droite, évitant les attaques face à eux, avant d'être suffisamment proche pour, d'un bon, se retrouver devant eux. Il effectua un large mouvement au moment de sauter avec son arme, lui permettant de porter un coup au premier qu'il voyait et qui était armé pour le corps-à-corps, l'envoyant voler au loin. Il se concentra ainsi sur le second, le frappant d'un premier coup de pied pour le déstabiliser puis l'envoyant au sol d'un coup rapide de marteau. Basile vint vers lui, se posa au-dessus de lui et... posa son pied au niveau de son cou, attrapant la tête de deux mains. "Vous n'étiez vraiment que des appâts, au vu de votre force." Forçant sur son pied pour écraser le cou et tirant de ses deux mains, il arracha la tête de l'homme. Un cri suivit presque aussitôt, celui du dernier cavalier qui avait chargé sur eux, la voix pleine de rage. "Ça doit être personnel..." Basile lança la tête arrachée à celui qui s'apprêtait à l'affronter. Voyant la lieutenante Grey arriver vers lui, il afficha un sourire, tandis que son ennemi arborait un visage horrifié. D'un mouvement vif, il frappa l'homme d'un puissant coup de pied qui l'envoya vers Éléonore ; il était suffisamment déstabilisé pour qu'elle termine sa vie, ici et maintenant.

"C'est salissant, ici." Il avait lancé ses paroles à destination de sa collègue, qui venait de tuer le dernier ennemi qui avait tenté de les déranger. Il y avait une pointe d'humour dans ses paroles, comme si la situation lui passait totalement par-dessus la tête : et c'était vrai. Il ne faisait pas fi des considérations sur la vie, l'Élite lui avait appris à mettre tout sentiment de côté afin de mener les missions à bien, qu'importe les sacrifices. "Sir Leak ! Nous avons déjà trois têtes pour la princesse." Il prit la tête qu'il avait décapitée et l'accrocha au cheval du chevalier-poireau. Le sang coulait encore, goutte à goutte, tombant sur le sable fin.

"Bien, lieutenante, messires, je me permets de vous proposer qu'on reprenne la route. Ne perdons pas de temps, car chaque seconde que nous passons ici leur permet de se préparer à notre venue." Il ne doutait pas que sa camarade acquiescerait à cela. Aussitôt dit, il monta sur son cheval et le groupe reprit sa route.

Une route qui fut bien rapide, car ils n'étaient pas loin de là où le dernier cavalier s'était rendu. Les deux chevaliers s'arrêtèrent à quelques mètres de l'entrée de la grotte, plus loin. "Nous vous attendrons ici, marines. C'est la limite." prononça le brocoli, alors que le second s'était arrêté à ses côtés. Basile effectua un bref mouvement de la tête en accord avec ses paroles, puis se rapprocha de l'entrée. Quelques bougies éclairaient les murs, permettant une légère luminosité, mais pas suffisante pour percevoir le long du couloir caverneux ce qu'il s'y trouvait. Le couloir était large, suffisamment pour s'y déplacer librement ; mais un instant seulement fut suffisant pour causer l'apparition d'un piège. Une poutre de bois sembla soudainement tomber du plafond en leur direction, maintenue par des fils, effectuant un rôle de bélier ; Basile se positionna en avant, attrapant la poutre de ses deux mains au moment où elle s'apprêtait à entrer en collision. Il parvint à la ralentir par la force, mais constata après coup qu'elle était recouverte de piques et que l'un d'eux avait perforé sa main gauche. Il haussa les sourcils, faisant fi de ce détail pour l'instant. "Bien, trouvons ces scélérats." Il reprit sa route comme si rien n'était, serrant les dents, la douleur étant quand même présente.

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La troisième tête partie dans les airs quand la lame de la hache vient frapper avec précision la nuque. Elle avait profité du coup surprise de Basile pour utiliser le contrecoup vers l’arrière pour simplement venir sectionner la tête. Tout en laissant le corps dernier corps tomber, elle récupère les deux têtes qui vont rejoindre la première sur le cheval de Sir Leak. ‘’Il aurait été apprécié un peu plus que des appâts… La victoire me semble beaucoup trop facile, il doit manquer une information que nous n’avons pas encore…’’ Marmonne la lieutenante pour les oreilles du soldat d’élite. Ce combat était l’une des preuves que les forces ennemies ne semblaient pas tous à la hauteur des crimes offert. Est-ce qu’il y avait plusieurs groupes qui travaillaient ensemble ? À moins que ce soient quelques individus qui étaient de bonnes forces et les autres que de la chair à canon. La blanche soupire, écoutant Basile échanger avec les chevaliers légumes. Tout en essuyant sa larme avec le vêtement d’un ennemi, elle esquisse silencieusement avant de sauté sur son cheval qui était lentement revenu au galop. ‘’Bonne idée Sergent, trouvons rapidement des réponses à nos questions et d’autres têtes pour la princesse.’’

Puis sans perdre plus de temps, ils reprennent vers leur destination. Quand ils atteignent la limite de leur territoire, Leak et Brocoli le firent savoir, s’excusant à l’avance avant de les laisser continuer seul. Éléonore profite de ce moment de répit temporaire pour expliquer de vive voix l’intercalions qu’elle avait surpris entre la conseillère Rott et la sénatrice Rhu. Elle ne retient aucune information, elle n’avait aucune crainte que l’homme de l’élite soit un ennemi, du moins il n’avait rien fait pour la laisser soupçonner un tel truc. Autant plut, qu’il avait été envoyé ici par la marine pour travailler en équipe. Tout en pénétrant la grotte, la soldate active ses sens au moment où ils activèrent un piège, les sons rapidement orchestrés par l’activation déstabilise un instant la demoiselle qui se fait sauver la mise par l’homme d’élite. Se tenant un doigt dans l’oreille, le visage légèrement crispé par la surprise et un tympan endolori.

‘’Merci… Le son m'a prise par surprise.’’ Souffle-t-elle sincèrement Basile pour s’être interposé plus rapidement. ‘’Attends, tu es blessé. Viens ici, évitons que tu laisses du sang partout ou que tu échappes ton arme à cause de l’accumulation.’’ Elle attrape sa main, retourne la paume pour l’observer avec une expression presque maternelle, comme une vieille habitude qui revenait. Malgré la profondeur de la plaie, elle ne semblait pas avoir transpercé la paume au complet. Elle attrape la base de son chandail et en déchire une barre puis effectue le tour avant de venir l’envelopper et serre dans un bandage sommaire. ‘’Tiens, continuons.’’ Elle passe devant, la hache sur l’épaule, alerte aux sons qui se répercutait plus loin. Il y avait clairement de l’agitation au loin, elle pouvait entendre des mouvements rapides, des trucs qui se faisaient déplacer, des murmures inintelligibles, mais le tout semblait si loin qu’il était sûr d’être certain, au moins elle était sure d’une chose ; ‘’Il est visible que nous avons trouvé le bon endroit, j’entends de l’agitation au loin…’’ Puis elle pointe le sol, dévoilant différentes traques, certaine plus vieilles que d’autres. ‘’J’ai l’impression qu’ils sont depuis un moment… Ils ont fait beaucoup de va-et-vient, traîner des trucs… Qui sait les modifications qu’ils ont dû effectuer ici…’’ Murmure-t-elle.

Devant eux s’ouvre brusquement un gouffre, creusée artificiellement, beaucoup trop large pour être sauté à moins d’être une créature surnaturelle. C’était le puits classique avec des piques au fond et rien en vue qui semblait être possible d’activé pour faire apparaître un pont pour un truc du genre. La pièce beaucoup trop visible un cul-de-sac pour être plausible, mais en même temps, c’était peut-être un truc pour berner l’ennemi à croire ceci. Elle soupire semble percevoir dans leur déplacement. Elle pose une main silencieuse devant l’homme, l’arrêtant dans ses mouvements et elle lui pointe une direction. Au premier coup d’œil, on ne remarque rien, mais quand Éléonore se rapproche et passe sa main, dévoilant un angle étrange qui offre une illusion optique, la chose dévoile à son compagnon un passage cacher naturellement. Elle sourit et se faufile à l’intérieur, l’invitant à le suivre. Le tunnel est plutôt sombre et assez étroit pour obliger le duo à y aller à tâtons. Passer devant, elle finit par s’arrêter un moment, froissant les sourcils et les narines… ‘’Basile… Tu sens cette odeur ? On dirait… De l’huile et de la poudre à canon…’’ Elle baisse la tête sur ses vêtements, réalisant qui commençait à être imbibé d’une légère substance et elle réalise… Ce tunnel était aussi piégé… ‘’Écoute-moi bien Trihexa, la première couche de mes vêtements est en train d’absorber un liquide inflammatoire, probable qu’à la fin du tunnel, il va y avoir un truc pour activer une flamme… Tu auras quelques secondes pour prendre ton manteau et éteindre les flammes qui vont rester à moi d’accord… Je vais me rouler au sol, alors n'hésite surtout pas…’’ Annonce-t-elle simplement. Elle se console sur le fait que le jeune homme ne semblait pas être imbibé par le liquide, ou autant qu’elle.

Elle prendre une grande respiration, avant de reprendre sa route et comme de fait, à la fin du tunnel, elle sent contre sa hanche un fils de fer, presque impossible à éviter. Après un grognement de mécontentement, elle passe, activant la pièce ou un clic métallique se fait entendre et des étincelles illuminent les ténèbres. Ça ne prendre qu’une fraction de seconde pour que ses vêtements ne soient avalés par des flammes vives. Elle serre les dents dent, attrape la première couche de ses vêtements et les déchire rapidement, lançant les vêtements au loin avant de se rouler au sol, espérant sincèrement que Basile pourrait finir d’éteindre les dernières flammes avares de sa peau. L’odeur de poils carbonisés et celle du bacon s’éleva un peu dans la caverne, signe que la pièce avait fonctionner. ‘’Fuuuuu…’’ Au moins, la prévision éternelle de la demoiselle avait payé, comme elle avait la mauvaise manie de déchirer ses vêtements, sous la couche plus bouffante, se trouve un jogging sombre et un manche longue moulant, son équipement d’entraînement, ainsi la demoiselle ne faisait plus de vilaine surprise.


Dernière édition par Éléonore Grey le Jeu 9 Nov 2023 - 18:58, édité 1 fois
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"Ne soyons pas hâtifs dans les conclusions, lieutenante. Peut-être que nos vrais ennemis, les forts, et non ces péons envoyés pour nous distraire, se terrent dans les ombres pour mieux nous surprendre... La tactique du nombre demeure efficace en tout temps : envoyer les faibles pour fatiguer les adversaires et simplement devoir les achever..." D'un mouvement rapide de la tête, il effectua un acquiescement bref ; ramener d'autres têtes serait tout à fait pertinent pour la princesse, qui n'attendait finalement qu'une preuve de la confiance qu'elle devait accorder à la marine... confiance morale ? Non, Basile en doutait. Elle attendait des démonstrations de force, des réussites, des résultats. Son altesse Diana Pea avait pour objectif de voir si la marine était apte à assurer la sûreté de ses terres, car son peuple et elle en étaient particulièrement incapables. De ouï-dire, certains fruits étaient bien plus puissants que ces légumes qui se terraient dans un gigantesque arbre... Ce n'était pas forcément étonnant que des humains aient profité de cela pour les confronter et mener une lutte acharnée contre eux. Leur force devrait drastiquement s'améliorer s'ils souhaitaient vivre en paix, et surtout, en sécurité... Il écouta attentivement sa collègue lui expliquer l'altercation qu'elle avait remarquée au sujet de la conseillère et de la sénatrice, et il prit compte de chacun des détails. Cela soupçonnait bien des tensions au sein de l'entourage proche de la royauté des légumes.

"Mer...merci." Il avait à peine murmuré ses remerciements, ayant presque été surpris, voire même déstabilisé, par le geste maternel de la demoiselle. Il ne s'attendait pas à tant de soutien venant de sa part, car ils ne se connaissaient pas depuis longtemps - seulement quelques heures. Il aurait probablement fait la même chose pour elle, ayant un fort attachement à la camaraderie, mais n'avait pour l'heure pas constaté d'une réciprocité de ce feu auprès de ses camarades. Au BAN, par exemple, la performance était la clé pour évoluer : on se tirait plus facilement dans les pattes que l'on s'aidait... Soyons sur nos gardes, alors. Nous mènerons cette mission à deux, et nous nous en sortirons envie et en un seul morceau. Ensemble." Un esprit de corps, voilà ce qui plaisait à Basile au sein de la marine. Pas qu'il existait forcément, il n'en savait rien, car il n'avait pas assez de missions à son actif pour en témoigner. Mais si d’aventure, il devait avoir son propre équipage, c'était ce qu'il mettrait en avant.

Peut-être n'aurait-il jamais son propre équipage, mais il se voyait bien être le chef d'un QG ; il avait entendu parler d'un vice-amiral, nommé Shoga, qui officiait et dirigeait le G-2, la base d'East Blue. Peut-être pourrait-il, à terme, se créer un nom et avoir un rôle similaire au sein de North Blue ? Se rêvait-il réellement au sein de l'Amirauté, si difficile d'accès, alors qu'il était généralement très terre-à-terre ? Oui, assurément. Sa version de la justice nécessitait qu'il s'élève plus haut, là où les étoiles se réunissaient pour rayonner ! Pour être un jour à un rang conséquent, avoir une influence réelle... Apporter la force de sa jeunesse à des fonctions qui étaient bien souvent vieillissantes. Sa justice divine, comparable à l'absolutisme, ne pouvait pas prospérer en bas de l'échelle : elle nécessitait à la fois de la force et de l'influence, la conception d'un équipage en accord avec ces principes, la mise en place d'actions de grande envergure.

Il était à l'écoute de sa collègue, qui semblait douée de quelques dons utiles - plus qu'elle. Quand elle l'informa de la situation, lui demandant s'il sentait la même chose qu'elle, alors il effectua un mouvement de gauche à droite, réfutant cela. Il ne semblait pas avoir le nez aussi fin qu'elle. Il hocha la tête en accord avec ce qu'elle lui demandait de faire, puis ils avancèrent de nouveau, non loin l'un de l'autre. Aussitôt, alors que les flammes s'annonçaient et qu'elle retirait au plus vite une première couche sur sa peau, Basile retira sa veste, puis aida sa collègue à éteindre les flammes du mieux qu'il pouvait... jusqu'à ce qu'il soit vivement attiré vers l'arrière. Le couloir donnait sur une pièce qui s'ouvrait sur le côté, et un homme en était venu, saisissant avec force le Trihexa. L'homme était grand, mais surtout musclé, baraqué ; en saisissant le sergent d'élite, il l'avait attrapé pour l'envoyer contre un mur, l'y cognant avec force... Basile était retombé au sol, roulant dessus alors que son marteau était plus loin.

L'homme profita du fait d'avoir désarçonné son premier adversaire pour foncer sur la lieutenante Grey. Il s'apprêtait à s'abaisser pour la saisir, alors qu'elle était encore couchée au sol, mais Basile s'était déjà relevé malgré la douleur et avait forcé l'imposant adversaire à se retourner avant de lui infliger un puissant coup de poing...

Le Trihexa serra les dents, le coup lui ayant lui aussi fait mal, mais détournant suffisamment l'attention de l'individu pour laisser le temps à Éléonore de reprendre ses esprits après les flammes et surtout de se relever, pour être en pleine possession de ses moyens. Cet adversaire était-il plus fort que les précédents ou sa carrure imposante était-elle ce qui lui donnait une aura impressionnante ? Pendant ce temps de réflexion, le sergent s'était reculé, et avait récupéré son marteau. Lui se trouvait en arrière de l'adversaire, tandis que la lieutenante était en avant ; les deux marines avaient un avantage certain, car l'homme ne pourrait couvrir tous les fronts.

Paroles : Trihexa A. Basile
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Tout en finissant de s’éteindre des flammes, elle en vient à se demander ce qui se passe avec Basile, ses oreilles fines réussissant à capter quel que sont d’agitation à côté. Après quelque longues secondes supplémentaire, elle finit par réussir à éteindre les flammes, levant la tête au moment qu’une ombre la surplombe. Elle grogne un instant de désagrément, avant de la forme disparaisse rapidement. Elle tourne sur le dos, ignorant l’odeur de chair brûlé, des souvenirs douloureux daté d’une époque antérieur revenant la hanter. La vision de son village qui brûle à cause de l’attaque des pirates flash dans son esprit, ses sens se faisant envahir de manière vivides par l’odeur des corps de tout âge carboniser et des matériaux détruit imbibé par les sangs. Elle peut pratiquement entendre le croassement des charognards qui festoient sur les cadavres. Elle se révèle finalement, chassant au loin les images cauchemardesques qui habitent ces rêves ces dernières années, lui rappelant à presque tous les jours qu’elle était l’unique survivante et de tout ce qu’elle avait perdu, sa famille complète.

Maintenant, sur deux jambes, elle cherche son arme du regard, le retrouvant de l’autre côté de leur ennemi, non loin de Trihexa. Elle plie finalement les genoux, ancrant ses pieds dans le sol dans une stance de combat de Muay Khao. Son corps légèrement en angle, elle lève les poings devant elle en protection, glisse une main derrière la tresse qui cache une partie de son visage envoi ses cheveux vers l’arrière, libérant son visage avant qu’elle ne charge l’ennemi sans plus d’hésitation. Elle l’attaque direct avec un coup-de-poing, réplique avec un coup de pied dans son genou, avant de se détourner et de continuer la chaîne d'attaque avec un coup de coude au niveau des tempes. La demoiselle est agressive dans ces attaques, utilisant principalement le coup de coude et de genoux dans le but de déstabiliser ou blesser au maximum l’ennemi. Bloquant au mieux que le lui permettait son esprit dans l’instant. Malgré la douleur lier aux brûlures, la rage lier aux traumas qui avaient été réveillés semblaient plus important à expulser dans le moment. Autant plut, que la demoiselle avait vécu beaucoup pire comme situation et son corps, c’était monstrueusement adapté au fils du temps… De ce fait, certains de ces fils nerveux de son corps avaient perdu de leurs sensibilités, lui permettant de frapper plus fortement sans peur. Ses os, surtout ceux qui avaient déjà été fracturer, étaient plus résistant à recevoir les coups. Avec cette approche, elle récupère donc le plus gros de l’attention de l’homme, permettant au soldat d’élite de donner le coup final. Ainsi, après de longues minutes de combat ou l’homme se retrouve à moitié à faire office de punchingball pour la furie de la marine, elle lui assène un dernier coup-de-poing sous le menton, laissant l’élite l’achever.

Elle se recule un peu, soufflant normalement comme si cette séance venait à peine de réveiller son corps pour la future séance d’exercice qu’ils allaient effectuer. Les phalanges en sang, elle essuie le tout sur le vêtement de l’homme, avant de se tourner vers ce qui restait de son vêtement. Elle fait un petit claquement de langue agacé, en se penchant sur le semblant de tas de cendre. Elle en tire une poche de cuir qui semble avoir survécu aux flammes rapides. Elle l’ouvre et tire quelques bonbons qui craquent sous sa dent avec fracas. Signe qu’elle semble encore un peu frustrer de la situation. Elle se sent stupide de ne pas avoir pensé à l’opportunité que quelqu’un les attendait. Elle se tourne ensuite vers Trihexa, se rapproche et elle vient l’inspecter un peu. Toujours cette vague aura la maternelle qui semble refaire surface. ‘’Comment te sens-tu ? Pas trop blessé ?’’ Elle aurait pu faillir, perdre un allié à cause de son manque d’attention. Elle n’avait pas pris la peine de réfléchir assez, de penser plus loin que l’ennemi, d’être meilleure que lui ! Elle ne pouvait pas se permettre de perdre à nouveau des gens, proche ou non… Surtout, s’ils étaient sous sa responsabilité. ‘’Ne t’occupe pas de moi la prochaine fois, ta santé avant tout… Je suis beaucoup plus résistante que j’en ai l’air…’’ Marmonne-t-elle finalement en se détournant une fois son examen visuel fait et satisfait de l’état du jeune homme. Elle récupère son arme et invite le jeune homme à continuer… ‘’Laisse-moi faire le plus gros du travail au corps-à-corps, occupe-toi de rester à distance avec son arme à feu. Soyons intelligents et essayons d’économiser au maximum l’un de nous deux…’’ Rapplique-t-elle simplement sur un ton ferme et sans retour.


Dernière édition par Éléonore Grey le Jeu 9 Nov 2023 - 18:59, édité 1 fois
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Finalement, cette mission s'avérait plus combattive que prévue. Le sergent d'élite, en étant missionné sur cette quête, avait pensé qu'on lui demanderait d'user de ses atouts diplomatiques, de sa conscience politique, afin de présenter la marine et ses avantages, de convaincre leurs interlocuteurs autant que possible pour les faire chavirer dans le camp du gouvernement mondial. Puis, il s'était avéré qu'une nouvelle misère touchait les légumes et les fruits, des ennemis humains qui perpétuaient la discrimination envers ces êtres végétaux ; la princesse avait supposé que ce n'était pas des pirates, laissant probablement la seule option pour les révolutionnaires, grands ennemis de la marine... d'élite ou même régulière. Il était de leur rôle, en tout temps, d'éliminer toute menace pirate ou révolutionnaire, mais ces derniers avaient une certaine priorité face à leurs ambitions anti-gouvernement affichées et leur volonté de mettre fin aux différentes îles sous système monarchique.
En ayant accepté la demande de la princesse de mettre fin à ces problèmes, ils avaient finalement enchaîné les problèmes. Cela avait commencé par les larbins, qui avaient tenté de les arrêter ou plutôt de les ralentir, puis par les pièges dans les grottes et enfin, cet homme, qui leur faisait face. Précédemment à cela, ils s'étaient entraînés, soutenus, face à ce qu'ils venaient de subir : la poutre qui avait blessé Basile, puis le feu qui avait tenté de consumer le corps d'Éléonore.

Après qu'il eput déstabilisé l'ennemi, l'envoyant vers sa collègue, cette dernière avait mis plusieurs coups à leur adversaire. Féroce, la lieutenante avait enchaîné l'homme, avant de lui offrir un puissant coup sous le menton. Basile, lui, n'eut plus qu'à effectuer l'ultime attaque : d'un coup rapide, mais bien placé, il frappa la tête de son marteau sur le côté de la tête de l'imposante armoire à glace ; il tomba lourdement au sol, avant que le sergent d'élite n'attache son marteau dans le dos. Il s'approcha de l'homme à terre afin de prendre son pouls, constatant qu'il avait bien mis fin à sa vie. Il poussa un léger soupire, léger, comme si cela ne l'atteignait pas le moins du monde. La mort n'était qu'un état comme un autre, et la mort d'autrui, lorsqu'elle était si peu importante, n'avait guère d'importance : car les révolutionnaires et les pirates ne méritaient pas de poser leurs pieds sur les sols de ce monde, ni même de voguer sur les mers.
La justice divine avait bien droit de prendre des décisions radicales et ne se gênait guère pour jouer le rôle de la Mort elle-même.

"Ne t'inquiète pas, je suis en pleine forme." Loin d'être un mensonge, l'homme dépoussiérait rapidement son habit. "J'ai été habitué à pire..." Et il était vrai que la formation au BAN ne déméritait pas à ce sujet, préparant au mieux les soldats de l'élite à utiliser leur corps comme un pilier, un roc, qui devait tout encaisser. Ce n'était pas une égratignure et ni même le fait d'être projeté contre un mur qui allait mettre un terme à sa détermination. "Qu'importe les circonstances, je ne laisserai pas ma collègue dans une position défavorable. Je ne doute pas de tes capacités, loin de là, mais si je peux aider, je ne resterai pas les mains ballantes." Il écouta la suite, sa suggestion. Elle qui prenait le corps-à-corps, lui qui s'occupait plutôt d'être à distance ; il pouvait effectuer tous les styles de combat, sa formation l'y ayant préparé, alors pourquoi pas. Usant souvent d'un mousquet, il savait troquer son marteau pour d'autres types d'arme. Cette fois-ci, cependant, il avait voyagé avec ses deux colts walkers ; alors, lorsqu'elle avait suggéré cela, il avait saisi les deux armes, puis avait répondu. "Repartons, alors. Ça me convient d'être à distance."

Ils repartirent tous les deux, suivant le chemin se trouvant naturellement devant eux. Éléonore, ayant choisi de mener la charge au corps-à-corps, était partie en première. Rapidement, ils tombèrent sur une intersection de trois chemins. Les deux marines s'arrêtèrent pile à cet endroit, pour évoquer le chemin à suivre. "Bon..." Il fronça les sourcils. "Tentons quelque chose." Il passa devant sa collègue, avant de tendre les bras : ses deux colts walkers étaient désormais pointés vers le chemin de gauche et celui de droite. Il tira une balle de chaque, avant de tirer une autre face à eux. Basile fut attentif quelques instants, alors qu'une étincelle apparaissait au bout du chemin de droite.

"Bien. L'étincelle et la rapidité avec laquelle la balle a touché un mur nous indiquent que ce chemin ne doit pas aller bien plus loin. Cependant, il nous en reste deux..." Ils allaient devoir faire un choix. "Cela dit, un des deux autres chemins peut être suffisamment long pour que le fracas de la balle ne soit ni visible, ni audible, mais soit aussi un cul-de-sac..." Mais de toute façon, au pire, ils risquaient de faire face à quelques pièges et de devoir faire demi-tour. Ce n'était pas si problématique. "Depuis le début, j'ai cru comprendre que tu étais... plutôt douée, au niveau de ton ouï. Saurais-tu nous indiquer un chemin viable ? Je doute qu'il soit dans notre intérêt de nous séparer." Il attendait la réponse de sa camarade de la marine, et s’accommoderait de son choix, surtout que c'était elle qui ouvrait la marche cette fois.

Paroles : Trihexa A. Basile
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Elle soupire finalement, chassant ses craintes d’une main imaginaire. Il avait raison, ils n’avaient pas le temps pour ceci, leur principal but était de s’occuper de ces brigands qui faisaient mauvaise justice aux deux peuples qui vivaient ici sur l’île. ‘’Ta pensée me touche. Mais pense à ta survie en premier, nous serons beaucoup moins utiles si nous sommes tous les deux gravement blessées… Comme dit le proverbe, le médecin doit se sauver lui-même pour être capable de sauver les autres.’’ Après un dernier échange, ils reprirent la route pour débarquer devant une impasse, ou plutôt trois nouvelles routes. Quand elle le voit lever son arme en direction de tunnel et de tirer. Elle a tout juste le temps de boucher ses oreilles pour éviter le maximum de son qui peut se réverbérer contre les parois de l’endroit. Malgré le léger cillement qui résonnait entre ses deux oreilles, elle entend quand même son compagnon s’exprimer. Tout en se frottant un doigt dans l’oreille et retenant la grimace, elle soulève un sourcil dans sa direction. ‘’Hmm… Laisse-moi un instant… J’ai les oreilles qui pleurent encore un peu des coups de feu…’’ Souffle-t-elle simplement.

Après une longue minute, elle semble retrouver une ouïe acceptable et elle se concentre lentement, se concentrant simplement sur les sons qui lui reviennent. Elle s’approche du tunnel de gauche, tournant la tête pour permettre à l’oreille de droite de se concentrer sur les sons. Il y a un lourd silence, puis finalement un bruissement d’eau, très léger. Elle reconnaît le glissement de l’eau sur la roche, qui tombe finalement dans l’eau. Rien d’autre ne lui vient de cette voie, ainsi, elle finissait en un cul-de-sac, probablement dans un bassin d’eau… La voie du centre semble… Vide, absente du moindre son. Elle plisse les yeux, d’ordinaire, même dans un cul-de-sac, on pouvait entendre l’activité des insectes qui rampent, mais ici absolument rien… C’était plutôt étrange et signe qu’il y avait régulièrement du mouvement. Elle se déplace, sur le troisième tunnel et elle entend immédiatement de l’activité. Des légers mouvements de froissement de tissus, des respirations, trois ou quatre personnes semblent attendues, cacher. Elle se recule doucement, rejoignant Basile. Elle prend une voix plus basse, partageant ses impressions.

'’Celui de gauche semble amener sur un bassin d’eau de source, réserve d’eau naturel ? Couloir sous-marin ? Dans tous les cas, il n’y a personnes. Celui du centre est complètement abandonné de tout son ou activité… Alors, je soupçonne que c’est le bon chemin et qu’il y a un passage secret. Dans le dernier, il y a une embuscade et si je me fie à ton coup feu de plutôt, ils ne doivent pas être très loin après le tournant, sautant sur ceux qui passent automatiquement, d’où leur position stratégique.’’ Explique-t-elle simplement. Elle essaye de réfléchir à d’autres trucs, mais rien ne semble lui venir.

Sans plus perdre de temps, elle se glisse dans le tunnel du centre et comme de fait, ils tombent sur un cul-de-sac après une dizaine de minutes de marche en silence. Ici, le couloir est vaguement illuminé par une végétation bioluminescente, offrant un très léger éclairage. Le fond du tunnel semble parfaitement normal sans réelle fonction autre, toutefois, à la manière qu’est installée la mousse de champignons qui illumine, seulement dans le haut du couloir et légèrement sur les côtés, semble attirer son attention. ‘’Ta vue la mousse ? Elle ne pousse pas plus bas… Ce n’est pas étrange ?’’ Elle se rapproche et vient donner un petit coup dur la roche, dévoilant un son plus creux, signe qu’il y avait une fine couche de pierre et qu’il y avait quelque chose d’autre. Elle sourit à Basile et déclare : ‘’ Il faut maintenant trouver le bouton magique.’’ Sur ce, elle se met au travail avec l’aide du jeune homme, ils finissent par trouver une roche qui s’enfonce sous la pression et la porte-roche se déplace lentement dans faire trop de bruit. Il débarque ensuite dans une grande salle travaillée, une table ronde avec plusieurs chaises. La salle était juste assez aménagée pour montrer qu’ils y avaient des rencontres secrètes ici. Tout en s’approchant de la table, elle passe un doigt dessus, elle était absente de poussière.

‘’Hmm… Intéressant… Clairement, quelqu’un s’occupe de l’entretien de cette pièce…’’ L’endroit est complètement circulaire sans laisser place à d’autres chemins. ‘’Fouillons un peu la pièce voir si on ne trouve pas des preuves et ensuite, je propose qu’on ait fouillé le bassin d’eau, j’ai l’impression qu’il y a un truc au fond de l’eau… Sinon, je ne verrais pas pourquoi y a des gardes que dans le troisième tunnel… En même temps, je peux me tromper. Tu en penses quoi ?’’


Dernière édition par Éléonore Grey le Jeu 9 Nov 2023 - 19:00, édité 1 fois
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Il aurait pu mieux gérer cette situation, c'en était certain. Il se flagellait mentalement pour cette erreur qui lui paraissait insensée. C'était toujours la même histoire : s'il n'était pas gêné de blesser les gens voire de tuer, cela ne s'appliquait guère à ses compagnons, hormis la chair à canon qui était largement corvéable. Une soldate, de grade lieutenant, comme Éléonore... Il la traitait sur un pied d'égalité, car ils l'étaient, et ne souhaitait pas lui nuire. Cette erreur, donc, le gênait personnellement. "Navré pour cette erreur." L'excuse était sincère, cela s'entendait dans sa voix compatissante. "Ne voulant pas perdre de temps avec nos ennemis qui se jouent de nous, je me suis précipité, et ... voilà ce qui arrive." Au moins, on ne pouvait pas lui reprocher de ne pas être sincère. Il lui laissa un temps calme après cela, taisant ses paroles, se concentrant lui aussi bien qu'il n'entendait absolument rien. Il espérait que sa camarade serait plus compétente que lui à ce jeu, ce qu'il ne doutait pas du tout. Il avait déjà pu apercevoir ses compétences en la matière, elle semblait douée d'une audition... plus fine que la normale, plus que lui en l’occurrence.

Il l'écouta donc, expliquant ce qu'elle entendait au travers de ces trois couloirs. Un avec un bassin d'eau, un vide et un troisième avec une embuscade... Il suivit la femme au sein du couloir central, où ils cherchèrent une pression après les explications de la lieutenante Grey. Lorsqu'ils trouvèrent, une porte s'ouvrit, laissant entrevoir une pièce admirablement bien entretenue. Grande, semblable à une salle de réunion comme il en avait déjà connu, c'était probablement un lieu important. "Oui, tu as raison. Faisons cela. Je vais voir ces bibliothèques..." Aussitôt, le sergent d'élite se mit à chercher les éléments propices à leur mission au sein d'une grande, mais vieille bibliothèque poussiéreuse ; des informations sur les malfrats qui se trouvaient en ces lieux ou plus encore, si tant est que des documents étaient entreposés ici...

Bien que le meuble était peu garni d'ouvrages, il y en avait quand même quelques-uns, ici et là, éparpillés. Bien que le ménage semblait être fait ici, on en pouvait pas dire qu'ils se souciaient de l'entretien du savoir, car la majorité des livres étaient poussiéreux... sauf quelques uns, qu'il voyait face à lui, semblant dans un bien meilleur état. Basile s'empara de ces derniers et se rendit sur la table, pour feuilleter tout ça. En feuilletant les pages, il tomba sur des documents cachés, signés et cachetés. Le soldat fronça quelques instants les sourcils. "Éléonore ?" Il veillait à ce que sa voix ne soit pas trop forte, ne voulant pas attirer tout de suite l'attention de leurs ennemis. "Ce document porte un cachet. Sénatrice Rhu, qu'il est écrit... N'est-ce pas l'un des grands titres qui gravitent autour de son altesse, la princesse Pea ?"

Le document était une preuve importante, car elle évoquait un contrat passé entre la sénatrice et des révolutionnaires, pour mettre en déroute l'alliance entre la marine et le peuple des légumes. Une alliance qui ne faisait que voir le jour, qui n'en était qu'à ses prémices. "On va conserver précieusement ce document. Je ne doute pas que la princesse sera ravie de connaître la duplicité de sa sénatrice." Il plia délicatement la feuille, avant de la mettre dans sa poche. Il sembla s'arrêter quelques instants, en réflexion, avant de se tourner rapidement vers la bibliothèque. Elle était trop vide pour n'être qu'une vulgaire bibliothèque, selon lui, et s'il n'avait pas émis l'hypothèse avant, c'était bien car cette éventualité lui semblait trop simple. Mais il se dépêcha de vérifier un fait : cognant quelques coups sur la paroi du fond, il se rendit vite compte qu'il n'y avait rien derrière. "C'était étrange que cette pièce ne soit reliée qu'à de vieux couloirs, alors qu'elle fait si propre..." Il tira vers lui le meuble, qui fit un grassement déroutant, encore plus pour sa collègue à l'ouïe fine sûrement. Cette fois-ci, même loin pu entendre qu'il y avait du bruit derrière, que cela donnait sur un lieu avec plus de vie... par chance, il n'avait pas fait suffisamment de bruit pour attirer l'attention.

"On continue de jouer avec eux ou on en finit ?" La voix s'éleva, audible comme si elle était non loin d'eux. Basile se pencha, et remarqua qu'une autre paroi de bois - une porte, finalement - barrait encore la route, mais de ce qu'il voyait, un coup et elle tomberait en morceaux. "Ne dit-on pas que stresser la viande la rend moins tendre ? Ce serait dommage de les mettre sous pression, surtout que... nous avons l'avantage. La sénatrice sera ravie que ces humains soient morts et nous pourrons même leur faire porter le chapeau des disparitions qui se passent ici ! Après tout, une fois que nous ne serons plus là, les preuves partiront aussi." La voix qui avait suivi était plus féminine, mais très assurée.

Basile tourna sa tête vers sa camarade. "Veux-tu qu'on aille explorer les autres pièces ou lançons-nous un assaut, avant d'être pris au dépourvu ?"

Paroles : Trihexa A. Basile - Ennemi n°1 - Ennemie n°2
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‘’Ne le prends pas personnel et ne te fais pas du mauvais sang avec ceci. C’est le désavantage d’une ouïe fine…’’ Qu’elle lui explique doucement. Il n’y avait aucune rancune dans ses paroles, il n’était pas le premier à commettre cette erreur et certainement pas le dernier. La suite des choses, ils inspectèrent la place, trouvant quelque deux choses vraiment importantes. La première semble être des preuves que Miss Rhu semble en faire partie et la seconde, une porte finalement bien cachée. ‘’Beau travail Trihexa.’’ Souffle la blanche en posant une main sur son épaule. Elle se penche vers la porte, tendant l’oreille pour entendre deux voix s’exprimer. Clairement, si elle et Basile, avaient eut des doutes sur leur mission, maintenant ils n’en avaient plus. La voix de la demoiselle intrigue fortement la lieutenante qui ne comprend pas la logique derrière, mais ne se pose pas trop de question, probablement qu’elle ne sera jamais toute l’histoire.

Sous la demande de Basile, elle secoue doucement la tête, se rapproche de lui pour murmurer à son tour : ‘’Je crois qu’il serait préférable d’agir maintenant pendant que nous avons l’avantage. Qui sait, ils perdront peut-être patience et décideront peut-être de venir nous chercher si on attend trop longtemps. Je prends l’homme et toi la femme… Essaye de la garder en vie, elle semble avoir des informations qui pourraient nous être utiles…’’ Après un accord de sa part, elle attrape sa hache, se prépare en prenant un peu d’élan et fonce. Défoncée, la porte ne fut pas très difficile, le bois amoindri par l’humidité de l’endroit, mais surtout affaiblit par le temps passer ici. La surprise fut donc grande pour les quatre ennemis qui ne s’attendaient pas à se faire attaquer de ce côté. Grâce à son ouïe fine, elle avait plus ou moins repéré l’emplacement des ennemis et le premier se retrouve immédiatement décapité par la hache qui est lancé dans sa direction. Elle avait tenu sa gauche, prenant l’ennemi masculine qui s’était exprimé et sa malheureuse spire, laissant la droite libre à Basile pour s’occuper de l’autre duo. Le corps tombe au sol tandis que la tête est toujours sur le plat de la hache. ‘’Surprise Motherfucker.’’ Souffle la blanche avant de lâche la hache et de s’élancer vers l’homme en question pour une attaque au corps-à-corps.

Elle utilise essentiellement ses pieds et ses genoux pour attaquer l’homme, protégeant ses bras à la suite des légères brûlures offertes dans la précédente attaque. Après une série d’enchaînement de coups de genoux, l’humain a donc le corps était complètement recouvert de vêtements sombres, ne laissant voir que deux yeux bleu perçants. ‘’Ah ! Je savais qu’il ne fallait pas attendre… Ton plan était merdique Elma !’’ S’exclame l’homme. Éléonore en profite pour attaquer de nouveau, mais dans sa hâte, elle ne réalise pas que l’homme feinte, venant lui placer un coup dans les côtés assez puissant pour lui couper le souffle. Elle se recule, les yeux un instant écarquiller par la surprise et cherche lentement son souffle. ‘’Laisse-moi un instant miss…’’ Il se tourne vers la dénommée Elma qui était occupée avec Basile ; ‘’si je gagne mon combat avant que tu n'aies terminé le tien, les deux corps sont à moi…’’ Puis sans s’occuper plus de sa compagne, il se tourne vers Éléonore. Il tire sur le voile qui cachait son visage et dévoile une tronche d’homme-poisson. Il ouvre grand sa bouche, dévoilant deux rangées de dents bien acérées. Un jeune requin, d’où son physique encore élancé, mais il n’en restait pas moins dangereux.

Ce n’est qu’à ce moment qu’elle réalise que le bas de son corps et l’emplacement de ses côtés sont maintenant mouillés, l’uniforme complet de l’homme devait être trempée pour l’aider à survivre un peu mieux. Elle hoche la tête, étudiant un peu mieux son nouvel ennemi en le prenant plus au sérieux. Elle le laisse attaquer, évitant au mieux les coups agressifs de l’homme-poisson. Le silence semble être d’or entre eux et quand enfin Éléonore semble assez à l’aise de répliquer, elle prend une décision qui lui coûtera cher, mais qui selon elle sera la plus logique selon la situation. Elle utilise son avant-bras comme abat et l’homme y mord immédiatement. Tandis que les dents s’enfoncent dans la chair, elle retient le cri de douleur en serrant la mâchoire et elle vient immédiatement enfoncer son pouce dans l’œil gauche du requin, le crevant sous la pression. L’homme relâche immédiatement sa prise sur elle, poussant un grognement de douleur en se tenant le visage et elle saute sur lui. Elle passe les jambes sur ses épaules et sous les aisselles dans une clé de jambes. Les mains de l’homme viennent immédiatement l’attraper à la taille, surprirent, mais déjà, elle enfonce ses doigts dans les yeux. Avec ses cuisses, elle bloque la mâchoire de l’homme-requin, l’empêchant de venir la mordre et finalement, ils tombent au sol, Éléonore maintenant assisse sur le corps inconscient du requin.

Elle observe son bras blesser et serre la mâchoire sous la douleur. Elle lève les yeux vers son compagnon et voyant qu’il avait la situation bien en main, il était tout de même plus fort qu’elle, elle commence à défaire certains des bandages mouiller du requin, les enroulant autour de ses propres bras pour adoucir les brûlures, mais surtout calmer le sang qui coulait de la morsure géante. ‘’Besoin d’aide sergent Basile ?’’ Demande-t-elle tout de même par politesse… Quoi qu’il semblât avoir la situation bien plus en main qu’elle ne l’avait eu avec son adversaire.

Homme-Requin (Ennemi 1)
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"Un travail d'équipe, lieutenante. Une équipe fort fonctionnelle, à mon avis." Il ne devait peut-être pas parler trop vite, au risque de se faire brûler les ailes par un trop-plein d'arrogance. Après tout, pour l'heure, c'était fonctionnel, mais en serait-il toujours de même après ? Car ils enchaînaient plutôt les succès - si on ôtait les blessures qu'ils encaissaient -, mais il n'avait guère exclu la possibilité d'une trahison des légumes, qui pourraient tout à fait se servir d'eux... S'ils n'avaient pas l'intention de se lier à la marine depuis le début, et n'utilisaient ces derniers que pour servir leurs affaires, alors ils auraient probablement quelques soucis dans la suite. Bien sûr, au mieux, cela se passerait bien et le succès de la marine serait tel qu'ils accepteraient de se lier à eux, avec les honneurs même !

"Bien, faisons ça." À peine avait-il acquiescé aux paroles de sa collègue, que cette dernière avait détruit la porte qui séparait les deux groupes. Quatre ennemis, deux chacun : c'était amplement faisable. Enfin, il espérait qu'ils n'échoueraient pas si près du but. Suivant le mouvement de sa collègue, il attaqua le premier ; un humain, qui reçut deux balles en pleine tête : son corps s'échoua sur le sol, une mine surprise affichée. Mais alors qu'il allait chercher son adversaire du regard, celle-ci arriva sur sa droite et vint le frapper de deux coups de paume. Ce qui n'était pas prévu, c'était l'usage qu'il y avait derrière : Basile fut propulsé, loin, par une bourrasque relativement intense. Se cognant, une nouvelle fois, contre un mur, il fronça les sourcils. "Plus simple que je ne l'aurai cru. C'est donc du menu fretin." La dénommée Elma, elle, était bien une humaine. "C'est une alliance tout à fait hétéroclite ! Ça me donne davantage envie de rapporter vos têtes !" La voix du sergent d'élite fut presque enfantine, alors qu'il se relevait en regardant son adversaire dans les yeux. Amusé, il se mit à courir vers elle, et comptait bien profiter de sa force pure ; il l'attrapa rapidement au niveau des épaules, alors qu'elle s'apprêtait à de nouveau le frapper au niveau du torse... Et il se mit à tournoyer ; le coup de paume envoya donc les deux au sol, plus loin, mais ce fut elle qui frappa et lui qui fut amorti sur elle. Il se releva aussitôt, pied posé sur le torse de la femme... Elle l'agrippa, avant de déverser un courant électrique qui parcourut tout le corps de l'homme.

Qui des deux aurait suffisamment le cran de maintenir sa pression ? Appuyant simplement sur la cage thoracique de la femme, qui lentement, voyait son souffle se couper, il la regardait avec un regard serré ; de ceux qui veulent la mort. Elle entoura de nouveau ses mains de vent, avant de projeter Basile dans les airs qui fit un large sourire. "Échec et mat." Il avait prononcé ses paroles rapidement, avant de retomber le coude en avant... Qui frappa directement le visage de la femme. Basile regarda autour de lui, avant de s'emparer de chaînes et de s'occuper d'attacher sa prisonnière. "Je pense que ça ira." Il observa la femme, Elma, au sol et évanouie. Il se dirigea vers un coin où se trouvaient des chaînes pour attacher la femme. Il afficha un nouveau sourire amusé, et observa sa coéquipière. "Le temps qu'ils se réveillent, fouillons un peu !" Aussitôt dit, aussitôt fait : le sergent se mit à chercher de nouvelles preuves, mais à part de la monnaie - issue du peuple des légumes, donc malgré tout une preuve intéressante - il ne trouva rien d'autre...

Il constata, d'un coup d’œil rapide, que sa victime avait ouvert quelques instants les yeux, mais celle-ci avait refermé aussitôt ses mirettes, espérant ne pas être vue. Il fit signe à sa camarade, avant de se diriger vers Elma. "Je veux toute l'histoire, avec les détails intéressants." Aucune réaction de leur ennemie ; il mit, aussitôt, un coup de pied dans le ventre de la femme qui ouvrit les yeux et toussa de douleur. "Je n'étais pas assez clair, madame ?" C'était sûrement de sa faute, il ne l'avait pas averti qu'il lui parlait, à elle...

Paroles : Trihexa A. Basile - Elma
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C’est que le satané requin lui avait fait beaucoup plus mal qu’elle n’aurait cru. Elle serre les dents tandis qu’elle panse sommairement ses avant-bras avec les bandages humides de l’homme-poisson. La configuration du duo prend tout de même Éléonore, que faisait un homme-poisson avec une humaine ? Autant plus que le poisson était hors de l’eau et à voir son attirais qui lui permettait de rester humide, c’était un couple qui fonctionnait depuis un moment. Son assimilation au couple lui fait pencher la tête sur le côté. ‘’Hmm… Intéressant…’’ Souffle la blanche avec un petit sourire carnassier. Elle tourne son attention vers Basile qui semble finir avec la situation gagnante et elle approuve d’un signe de tête, une vague expression de mère fière de son enfant d’avoir réussi son défi. ‘’Bonne idée Sergent.’’

Ils s’activèrent rapidement, fouillant les environs, mais surtout leurs compagnons d’infortune qui gît encore au sol. Ils trouvèrent peu de trucs d’importance et ce fut le moment où ‘Elma’ la dame du poisson se réveille. Éléonore en profite pour rapprocher son compagnon, face contre terre et elle dégage une partie du dos et la nageoire dorsale du requin. La blanche se rassoit au niveau des fesses de l’homme-poisson pour attacher ses mains dans son dos. Devant le silence entêté de l’humaine, Éléonore tire son couteau de chasse de sa botte. Elle tape au sol avec sa lame, attirant l’attention de la demoiselle et une fois son attention faite, elle approche ladite lame de la nageoire. Si au début le geste était d’une lenteur calculer, pour lui faire comprendre son intention, elle change la vitesse d’attaque en venant trancher nette la nageoire dorsale, arrachant un gémissement de l’homme. La coupe était lisse et parfaite, dévoilant la chair pâle du poisson. La demoiselle se débat un peu par surprise.

‘’Quoi ? Tu croyais que je l’avais tué ? Il faut plus que deux doigts dans les yeux pour ceci.’’ Qu’elle annonce froidement. Elle observe le bout de viande et son estomac grogne de faim. Elle soupire, lève lentement les yeux sur la demoiselle qui n’avait toujours pas parlé. ‘’Hmm… Je me demande…’’ Sur ces paroles, elle porte la pointe bleue à sa bouche, mordant dans la chair. Elle mâche lentement et elle est accueillie par une texture gélatineuse, croquante sous ses molaires, un poil filandreux, mais elle n’avait pratiquement aucune saveur. En revanche, quand elle arrive à la partie où se trouve de la chair du dos, elle est surprise par la chair du dos. ‘’Hmm… Intéressant. Si la première partie de la viande est fade, celle du corps à plus de goût.’’ Commence Éléonore en observant toujours la femme qui la dévisageait maintenant avec horreur. ‘’Il a une saveur douce et légèrement sucrée, un goût délicat qui doit ce marié à merveilleux avec beaucoup d’autre assaisonnement. Sa chair a une texture charnue et légèrement dense et je crois qu’il possède une subtile note de noisette…’’

Elle est finalement coupée par la demoiselle qui pleure. ‘’Assez… Fucking monster…’’ ‘’Dit celle qui était prêt à laisser son compagnon nous manger. Si tu ne veux pas qu’il finisse en sushi, parle rapidement, son aile n’a fait que m’ouvrir l’appétit.’’ Dit Éléonore avec neutralité comme si tout ceci ne l’affectait pas. ‘’On a été engagés par Rhu. On l’a vu une fois, une grande femme rose qui ressemble à une rhubarbe. Sinon, elle communique plus par lettre, elle ne peut pas venir jusqu’ici à cause de la limite.’’ Dit-elle avec des grosses larmes. ‘’Elle nous a promis beaucoup de Berry en échange des attaques contre les fruits… Elle voulait faire croire que c’étaient les humains alors…’’ Ses larmes roulent sur ses joues, s’écrasent violemment au sol de pierre. ‘’À quand remonte la dernière transmission ?’’ Sous le silence de la demoiselle qui sanglote, Éléonore se coupe une tranche de dos, arrachant une autre plainte à l’homme. Elle porte la languette de chair mince à ses lèvres et la mange lentement comme s’il était une délicassie. ‘’Je me demande comment je pourrais le cuisiner… En grillade ? Ooh, à la poêle sur un vieux four… En steak ou en filet ?’’ Marmonne-t-elle en se posant les questions. ‘’Il y a trois jours... Dans la plaine… Revenez sur vos pas… Y a une roche et un arbre a plus d’un kilomètre d’ici. Y a un tissu usé vert qui flotte au vent quand on reçoit un message… On devait y aller, mais vous êtes arrivés…’’ Marmonne la demoiselle. ‘’Qui les apporte là ?’’ ‘’Un chevalier légume… On dirait une salade sur patte, mais il a le corps blanc et la pointe de la tête verte. Je ne connais pas ce légume…’’ Dit-elle. ‘’Je vois…’’ Toute en finissant de terminer de manger sa langue de viande blanche, elle tourne la tête vers Basile. ‘’Tu as d’autres questions ?’’


Elma - Éléonore = #9898A2
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Finalement, dans cette dernière pièce, ils ne trouvèrent pas plus d'informations. Le document portant le sceau de la sénatrice était donc leur ultime preuve à charge, la seule tangible qu'ils pourraient amener à leurs amis légumes pour étayer leurs dires : suffisant, aux yeux du sergent. S'il n'y avait pas suffisamment de preuves matérielles, et si on leur en demandait davantage, il ne serait pas contre en créer de nouvelles, pour servir la cause du gouvernement mondial... Toute tactique était bonne à utiliser, si c'était pour leur victoire. Mais il doutait fortement que cela soit requis. Cette preuve était déjà importante, et avec ces deux larbins capturés, il ne faisait aucun doute que d'autres faits seraient révélés.

Une fois la combattante qu'il avait affronté réveillée, et après lui avoir asséné un - léger - coup pour qu'elle se décide à leur faire face, Éléonore s'amusa à son tour, découpant la nageoire de l'homme-poisson. Elle en dégusta une bouchée, ce qui ne manqua pas d'étonner agréablement le sergent de l'élite. Il appréciait lorsqu'il trouvait des personnes, des collègues, avec des appétits comme les siens, qui laissaient parler leur cruauté envers les êtres infâmes, révolutionnaires ou pirates. "C'est intéressant cette proportion à toujours attendre qu'un événement terrible se produise avant de vouloir ouvrir la bouche, doutant des capacités de vos adversaires pour faire leur travail. Surtout envers des hommes-poissons, ça ne peut même pas être défini comme du cannibalisme."
Il s'amusa, observant toujours la scène avec un sourire presque pervers alors que sa collègue s'occupait avec talent de l'entretien... de la séance de torture, plutôt. "Fumé, miss Grey. Ça doit être délicieux ainsi, le requin." lui dit-il quand elle se questionna sur la cuisson de cet être mi-homme mi-poisson. Finalement, la fameuse Elma se décida à parler, suffisamment pour intéresser les deux marines. Un tissu vert pour indiquer qu'ils ont un message en attente...

Effectivement, lui aussi avec deux questions. "Vous êtes bien des révolutionnaires, n'est-ce pas ?" Ladite Elma ne fit que hocher la tête en guise d’acquiescement. "Bien, cela ne faisait quasiment aucun doute. Enfin, par où sortir rapidement ?" Elle fut hésitante quelques instants, et au moment où Basile tourna son regard vers sa collègue - toujours prête à découper du poisson, elle se décida à ouvrir la bouche. Derrière cette bibliothèque, une sortie... elle vous conduira à une sortie surplombant l'entrée que vous avez emprunté, c'est notre chemin rapide... Laissez-nous partir, maintenant, nous vous avons donné ce que vous vouliez." En même temps que ses paroles, la femme avait pointé le fameux meuble qu'ils devraient déplacer.

"Vous avez hautement raison, ma dame." Se levant, Basile s'approcha d'un mur où était accroché un sabre, qu'il saisit d'une main ferme. "Malheureusement, je manque fortement d'honneur. Qui serais-je comme marine si je laissais partir de foutus révolutionnaires ? Vos têtes raviront les autorités de ces terres, à n'en pas douter." Il se rapprocha d'elle, et découpa la chaire au niveau de son cou, laissant couler le sang, avant de mettre la tête dans un sac. Il laissa sa collègue s'occuper du cas de son poisson. Il fallait bien que des marines assument le rôle de bras armé de la justice. "Partons, et occupons-nous des dernières tâches..." Dont l'individu mentionné par la révolutionnaire.

Il se rendit ensuite auprès de la bibliothèque, qu'il déplaça, dévoilant des escaliers. Le sergent suivit aussitôt les marches, qui le conduisirent à l'extérieur - avec une vue surplombant le paysage qu'il avait longuement traversé. Au loin, le chevalier-poireau se tenait debout. Sir brocoli, lui, semblait à terre. "Miss, je vous propose d'aller à l'endroit indiqué par notre informatrice et d'y récupérer les informations qu'il pourrait y avoir. Quant à moi, je vais m'occuper de ce complice, car vous en conviendrez... il ne fait aucun doute que c'est cet individu."

Ainsi, à la suite de ses paroles, Basile s'éclipsa assez rapidement. Il marcha sur les terres arides, aux côtés des cactus et des virevoltants. Une fois non loin de leur accompagnateur, ce dernier semblait plutôt amoché et leva les bras. "Nous nous sommes fait attaquer, sergent ! Nous avons tenu bon, mais sir brocoli..." Le marine d'élite laissa s'échapper un sourire, voyant la scène désastreuse : le brocoli et deux chevaux avaient péris. Il ne restait que le poireau, leur complice, et deux chevaux. Suffisant pour faire le chemin du retour. "Je comprends, croyez-moi." Il prit son marteau en main, serrant la mâchoire. Le légume était au sol, armé d'une lance, mais trop précaire pour suffire à cet instant. "Vraiment, croyez-moi. Mais les êtres supérieurs ne peuvent tolérer cette injustice." D'un mouvement rapide, Basile lança un coup prévoyant ; il frappa la lance de son ennemi, qui se fracassa, avant de placer un coup agile au niveau de la tête du chevalier, le faisant tomber au sol. Assez fort pour qu'il s'évanouisse, mais pas pour le tuer. Il prit une nouvelle fois des cordes pour attacher l'individu, et balancer son corps à l'arrière d'un cheval, avant de monter dessus.

Il attendait le retour de la lieutenante Grey avant de partir.

Paroles : Trihexa A. Basile - Elma
- Chevalier-poireau
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