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[Event Terminus Jaya] Hasta la Victoria Siempre

Terminus Jaya

Ou l'avènement de Sainte Adela

[Contexte RP] Terminus Jaya

[@Meria]
Sur le Cuisino, autour de 11 heures, dans la salle de réception de Sainte Adela

L'attaque était évidemment prévue à l'aube, comme le veut la tradition dans ce genre de cas, histoire de commencer à verser le sang au lever du soleil, et de pouvoir en profiter toute la journée, mais il faut croire que l'aube n'a pas le même horaire pour le commun des mortels et pour les dragons célestes, et visiblement pour Sainte Adela, une journée ne commence pas avant dix heures. Quand à organiser un assaut, c'est encore une autre histoire...

Et les gagnants sont... Lust ! Greed ! Pride ! eeeeeet Sloth ! Félicitation mes chéries, c'est vous qui ouvrez le bal, allez donc me pacifier tout ça, Jaya a toujours été une ile de joyeux pirates, hors de question qu'on la laisse à ces vilains révos ! Alors massacrez moi tout ça, ramenez des scalps, et ce soir on fera une grande fête sur la plage avant d'aller rendre visite à tonton Maselfush !

Niveau ordre de bataille, on a déjà vu mieux. Mais ceux qui trainent aux cotés de Sainte Adela depuis le début du voyage commencent à être habitués aux lubies de la demoiselle. Et puis, de toute façon, avec assez de puissance pas besoin de finasser non ? Et du moment que les ordres sont accomplis, sainte Adela se montre relativement coulante avec la façon dont ses subordonnées les accomplissent, alors libre à eux de prévoir une vraie stratégie si ça les amuse.

D'ailleurs, elle se désintéresse déjà des combattants réunis pour le tirage au sort du matin...

Pour déjeuner je vais prendre des sushis de sirène, et un œuf de dinosaure à la coque.  ET CELUI QUI ME RAPPORTE LE PLUS DE SCALPS AURA UN CADEAU SPÉCIAL ! Je déjeune au solarium comme ça on pourra regarder la bataille. Wrath, Glutonny, venez avec moi, vous m'expliquerez ce qui se passe...

Et entourée de son habituelle nuée de larbins obséquieux, Sainte Adela disparait dans les coursives en laissant entre eux les corsaires gagnant et le type chargé de les surveiller, Sentomaru Kenpachi, ex amiral en chef à la retraite, devenu depuis second de Saint Adela, et quartier maitre officiel de la pire bande de pirates du monde, les sept six redoutables corsaires...

D'ailleurs, ou est Envy ?
Faisant sienne les techniques d'un célèbre détective, Sainte Adela vient de revenir en douce poser une dernière question piège avant de partir...

- J'ai signalé son absence a Marijoa Impératrice. Nous devrions bientot avoir de ses nouvelles.
-Hum... Je ne le fais pas parce que ça abime le teint, mais notez que je prends mon air fâché !   Et pendant qu'un sous fifre claque la porte pour elle, Sainte Adela met les voiles vers le petit déjeuner.
Bien. Je vais m'occuper de coordonner le débarquement des Pacifistas avec votre assaut.  répartissez vous sur les zones prévus et vous n'aurez qu'a vous occuper des meneurs de la révolution. Liquidez les atouts qui se trouvent la bas au plus vite, et le moral des troupes s'effondrera dans la foulée. Ne perdez pas de temps inutilement, les ordres peuvent changer.

- Oui Papa ! On va tout faire comme tu dis... Derrière la gaminerie de façade, la voie enjouée de Lust dégouline de mépris et de moquerie, mais pas au point de se dresser ouvertement contre Sentomaru, d'autres plus fort qu'elle ont essayés sans succès, et l'un comme l'autre le savent très bien, aussi la demoiselle prend toujours grand soin de ne pas dépasser les limites.

Faisant un clin d'œil à Méria Lady Humpf vient se coller à Mountbatten de façon parfaitement inapproprié, avant de lui susurrer dans l'oreille juste assez fort pour que cette aparté ne soit loupé par personne.

- Hey beau gosse, notre nouvelle copine à déjà un bateau, mais si tu veux que je te dépose on peut faire la route ensemble ? Ou bien plus...
- Vous n'êtes pas affecté à la même zone.
- Dommage... Une prochaine fois alors...

Maintenant le contact aussi longtemps que possible façon sangsue, Lust se détache comme à regret de Mountbatten, avant de quitter la salle...

- Greed, Pride. Vous êtes nouveaux ici. Greed, vous opérerez avec les troupes de Lust, au centre, Pride, avec votre fruit vous ne devriez pas avoir de problèmes à rejoindre la zone Ouest. Ne faites pas d'erreurs.

Une brusque détonation souligne la disparition soudaine de Sloth, qui comme a son habitude, préfère le terrain et l'action aux paroles inutiles. Son pouvoir lui permet certainement d’être déjà sur place en avant garde, répandant en solitaire la terreur au sein du camp révo. Fidèle à son credo, Slogh n'a besoin de personne.


[...]

[@Poison Dragon]
Sur le Cuisino, un peu plus tôt et bien plus bas, dans les hangars à Pacifista,

- Alors tout est bon ?
- Tout est bon. La Sous Marine vient de finir la reconnaissance du parcours. On va prendre les révos complétement par surprise, à tous les coups ils attendent des navires qu'ils vont pouvoir couler, et à la place on envoie toute la troupe à pied au fond de l'eau ! ça va leur faire tout drôle quand ils vont émerger directement sur la plage pour les cueillir à coup de laser.
- Ce soir sur Jaya c'est soirée disco !
- Et les corsaires ? Ils y vont par bateau non ?
- Ouais, ben, j'aimerais pas être à bord...
- Allez on largue !
- Vous avez entendu mes ptits cyborg ? Suivez les balises, obéissez aux corsaires, et tuez les révos !
- STOP ! Attends !
- Quoi ?
- Un ordre spécial de détachement venu d'en haut ! Lust a demandé le modèle Séraphin qu'on a reçu !
- Poison Dragon ? Pas de soucis, je m'en occupe. Envoyez les autres !

Et pendant que l'ingénieur va tirer de son trou la mome Séraphin qui part à la guerre avec Lust, un autre tire une grosse manette noire, ouvrant les soutes du navire sur une eau limpide et un joli fond de lagon sablonneux, enclenchant le mécanisme de largage dans un bruit sourd de mécanisme et de palans, qui entreprennent de balancer toute une armée de pacifista vers les profondeurs glauques des eaux territoriales de Jaya. Fini la plage, place à l'assaut.


[...]

[@Lise/Hayase/Kant]
Sur Jaya, à peu prés au même moment. dans la cité Caravelle

- C'est trop calme...
- C'est quand même bizarre qu'ils n'attaquent pas...
- On va peut être avoir le temps de manger ?
- Si ça se trouve ils sont déjà la ! Y'a un corsaire invisible non ?
- Tu nous feras pas croire que c'est lui qui a cramé le petit déjeuner !

Arrivé la veille au soir, le Cuisino a jeté l'ancre en face de la baie intérieure de l'ile, et depuis n'a pas fait mine de bouger, que ce soit pour se lancer dans une attaque suicide dans la gueule du loup et le cercle de canons qui défendent l'accès au port, ou pour contourner l'entrée la plus évidente et débarquer des troupes sur les plages de l'Est ou de l'Ouest.

Alors depuis la veille au soir, les défenseurs attendent, tapis dans leurs positions, que l'attaque se déclenche enfin. Même si, évidemment, il y a des positions plus confortables que d'autres. Comme par exemple dans la cité Caravelle, déserté par ses habitants qui ont tous rejoint celle qui se trouve la dessous, et ou ne restent que les servants de la défense côtière, et les éléments qu'on a peut être jugé les moins sur d'un point de vue pureté révolutionnaire, des sympathisants volontaires certes, mais pas encore membres officiels. Ceux qu'il vaut mieux garder en réserve pour une contre attaque. Parce qu’après tout, la baie de la Bouche est bien trop fortifiée pour une attaque frontale...

- Hé mais ! ça fume non ?
- N'importe quoi, l'eau ça ne fume pas !
- Non seulement ça fume, mais ça bout !

Et effectivement, la bas, a l'entrée de la Baie, l'eau fume et bout autour des épaves, comme si un volcan venait d'éclore sous la mer et crachait de la lave brulante droit dans la mer...

Un volcan ou autre chose de vraiment très chaud...

Jaillissant de la mer, un laser rouge vif vient découper une épave, puis une autre. Et alors que la zone disparait dans un dense nuage de vapeur d'eau brulante, il n'est pas compliqué de comprendre que la barrière d'épaves ne va pas faire long feu et que les troupes de la brigade scientifique ont trouvés leur chemin d’accès...

Mais pourquoi s’embêter à découper les épaves en trahissant leur présence alors qu'il suffirait de les contourner ?

- Navires dans la brume !
- Combien ?
- Beaucoup !

Impossible de distinguer quoi que ce soit dans le bain de vapeur qui noie peu a peu toute la bouche, mais en tendant l'oreille il est facile d'entendre le bruit de milliers de voix en train de chanter de la voix extatique de fanatiques religieux fonçant vers le sacrifice pour leur idole, l'amante de leur rêve, et leur seul et unique sujet d'adoration. Lust.

HRP

Joueurs présents au début :



  • Lise
  • Hayase
  • Kant
  • Greed
  • Lust
  • Poison dragon


Les règles du RP :



  • A chaque post, le joueur suivant s'annonce
  • Délai max de 72H pour poster


Merci à tous, et que les jeux vous soient favorables Panda3  

    Hasta la Victoria Siempre
    Un vent nouveau soufflait sur les rives de l'île de Jaya. Un vent annonciateur de mauvais augure pour ses habitants qui étaient loin de se douter du terrible menace qui allait les frapper sous peu. Ce qui n'était pas le cas de l'ancienne agente du Cipher Pol qui avait entendu parler lorsqu'elle faisait encore partie des rangs du Gouvernement Mondial. Un passé pas si lointain qui l'avait poussé à venir sur ces terres accompagnées de son ami Kant et du reste de son équipage qui étaient restés à bord de l'Irrévérence pour le protéger.

    Seulement, la présence de la jeune cyborg ne consistait pas à protéger ces lieux d'une invasion quelconque. Oh non loin de là. Même si le sort de ces citoyens ne la laissait pas de marbre, Hayase n'avait qu'un seul et unique but. Porter un grand coup aux forces du Gouvernement Mondial. Une chance qu'elle ne comptait pas laisser passer pour assouvir sa soif de vengeance envers l'un des responsables des mutilations qu'avait subi son corps.

    - " Intéressant " Souffla la jeune femme tout en regardant du sommet d'un des plus hauts bâtiments de la cité Caravelle les navires qui se dégagèrent petit à petit de la brume qui les enveloppait.

    Assise au bord du toit la petite brune qui agitait ses jambes robotisées dans le vide porta son attention sur les hommes d'équipage de la Corsaire du nom de Lady Humpf, plus communément appeler Lust qui débarquèrent sur la côte. Beuglant comme des damnés ces derniers ne perdirent pas de temps pour lancer l'assaut sur la ville, faisant fuir les pauvres malheureux qui l'habitaient. Une véritable cohue se déclencha en contrebas sous les yeux de la poupée de fer qui les voyaient se bousculer les uns les autres dans la panique.

    - " Kant !! " S'écria le plus fort possible la demoiselle par-dessus le brouhaha en direction de son compagnon qui n'avait pu la suivre sur les hauteurs et qui attendait patiemment. " On essaie de ne pas se perdre de vue, ok ?! " Déclara-t-elle sans être vraiment sûre que ce dernier puisse l'entendre au vu du vacarme qui résonnait autour de lui. " En-tout-cas soit prudent ! "

    Suite à ses directives, la jeune femme se releva tranquillement avant de prendre le temps de s'étirer de tout son long en levant les bras vers le ciel. Survolant la flotte du regard, la jeune femme se demanda dans lequel de ces vaisseaux la Shichibukai à la tête de cette armée pouvait bien se trouver. Car pour la Cocoyachoise, seule Lust ou l'un des sept comptaient. Pour elle, les sept puissants Corsaire étaient les seuls qui valaient la peine d'être mis à mort. Les autres n'étaient à ses yeux que des obstacles sans la moindre importance.

    - " Vous serez les premiers à payer pour ce que j'ai subi dans cette maudite base. " Cracha-t-elle avec haine au moment de se faire craquer ses doigts mécaniques avant de se rendre compte qu'au abord de la ville, d'autres personnes étaient aux prises avec l'ennemi qui comptait dans ses rangs des Pacifista. " Et je tuerai le premier qui osera se dresser sur ma route... "

    A ses mots, la dame de fer se laissa tomber du toit avant de frapper l'air de ses pieds afin de s'envoler dans les cieux. Filant ainsi jusqu'au champ de bataille, elle se laissa retomber de tout son poids avant d'abattre sa jambe qui fracasse le sol. Au contact de son talon, un nuage de poussières et de gravats balaya au passage plusieurs illuminés de la Lady. Rapidement, l'ancienne Cipher Pol fut prise pour cible par deux androïdes qui lui foncèrent dessus pour l'éliminer.

    - " Cassez-vous de mon chemin !! " Hurla la jeune femme au moment d'accueillir ses assaillants en sautant et en posant un pied sur la tête de chacun d'entre eux. " J'ai pas de temps à perdre avec des minables comme vous ! " Déclara-t-elle avant d'exécuter une roue de charrette pour les frapper simultanément de toutes ses forces. " Headstand Bunny Roll !! "
    • https://www.onepiece-requiem.net/t25624-le-coffre-a-jouets-de-ha
    • https://www.onepiece-requiem.net/t25614-hayase-yorha#267441
    Nous avions accostés quelques heures plus tôt, sur la côte Sud de Jaya. Pour être sûres de ne pas être considérées comme des ennemis, vu l’état actuelle des choses, Meira avait jugé bon lever haut notre pavillon, afin que les révolutionnaires de l’île puissent nous reconnaître. Enfin bon … lever un pavillon pirate alors même qu’une pseudo Impératrice menace d’attaquer l’île, ce n’était pas l’idée la plus brillante du siècle. Ce fut Othar, l’As de la Révolution avec qui nous avions combattu Jack Calhugan, qui fut forcé d’intervenir pour arrêter les tirs de canons dans notre direction.

    [Event Terminus Jaya] Hasta la Victoria Siempre 94c512c79daa3111a2ac0a520e6ab524
    Othar As de la Révolution & Protecteur de Jaya

    Et c’est finalement une fois le pied à terre, que nous avons pu apercevoir toute l’étendue de la panique qui s’est instaurée sur Jaya. J’ai eu peine à reconnaître Othar, qui menait le groupe de révolutionnaires de l’île, la fatigue et le stress intense l’empêchait de manger. Et sa hargne rendait son visage agressif et marqué. Le Maire de la Cité Caravelle ne vint cependant pas à notre rencontre avec Meira. Il faut dire que notre départ de l’île ne s’était pas fait de la meilleure des façons. Nous n’avions pas rejoint le mouvement Révolutionnaire et avions quitté l’île de manière assez grandiloquente. Quand bien même, avant cela, nous avons combattu Jack Calhugan et l’avions forcé à abandonner son poste sur Jaya, mettant en berne tous les pirates restés affiliés à son drapeau.

    Ce n’est plus que de l’histoire ancienne maintenant, car après avoir déclaré la guerre aux capitaines corsaires, voilà qu’une Impératrice et son équipage de capitaines corsaires s’attaque à Jaya ! Comme si le destin avait entendu mon alerte. Je ne pouvais décemment pas rester sans rien faire après avoir tiré la sonnette d’alarme. Othar nous guide à l’abri des regards, jusqu’au centre de la Cité Caravelle, devenue l’essence même de la révolution, les habitants ont tous fui les lieux, ne laissant là que les combattants prêts à risquer leur vie. Je constate l’étendue de leur préparation aux affrontements, je dois bien avouer que je ne sais pas du tout à quoi nous attendre. Il s’agit là d’une attaque d’une Impératrice accompagnée de tous les Grands Corsaires, ça risque d’être relativement violent.

    Les heures passent, je me rapproche de toutes les troupes pour essayer de les encourager du mieux que je peux. Je n’ai jamais fait ça de ma vie et je dois bien avouer ne pas être très à l’aise avec le fait de booster des inconnus. Meira ne me quitte pas des yeux et n’hésite pas à en rajouter pour donner de la consistance à mes propos. Certains révolutionnaires nous reconnaissent et viennent d’eux-mêmes nous parler. Puis vient l’heure de l’affrontement, voilà que le navire de l’impératrice reste au large sans attaquer, les troupes des révolutionnaires se sont dispersés à travers toute l’île, avec Meira nous sommes restés là, dans la mairie de la ville, les observant se faire peut-être leurs derniers adieux.


    « J’ai mal au cœur Lise … »

    « Je sais … moi aussi. »

    « Toi aussi ? »

    « Hmm, étonnant non ? Je commence à ressentir les vibrations et l’essence de la Révolution. Ils ne sont qu’une grande famille se battant pour la paix et pour le bien-être du peuple. Tout en envoyant au Gouvernement leurs fautes en plein visage. »

    « Tout à fait … ces gens ne méritent pas la mort. »

    « Sortons … »

    C’est alors que dehors, des hurlements commençaient à provenir des abords de la ville. Des tremblements nous mirent en alerte immédiatement. La véritable bataille commence maintenant.

    « Lise … je vais en ville. »

    « Tu es sûre de toi ? On ne sait pas qui a accosté. »

    « Je ne pourrais le savoir qu’une fois sur place, garde ton escargophone proche de toi. Je vais en éclaireur. »

    « Bien … fais attention à toi. Je vais monter en haut de la mairie, depuis le toit j’aurais une vue imprenable sur toute la cité, et de là je pourrais être davantage utile pour modeler le climat. »

    « Ok, à tout à l’heure ! »

    Meira enfile alors ma cape rouge et s’élance en dehors de la mairie avec la capuche sur sa tête. Je lui donne toute ma confiance en la laissant se lancer au cœur de la bataille. En l’état actuelle des choses, mon rôle sera d’établir un plan climatique pour bloquer l’avancée de nos adversaires. Le centre de la cité caravelle est notre point de ralliement d’après les informations qu’Othar m’a transmis. Ils ont mis à disposition des points de santé pour tous les blessés et des lieux de ravitaillement pour ceux ayant besoin d’armes ou de tout autre chose pour combattre. Je dois donc m’assurer que notre base principale ne tombe pas dans les mains d’un corsaire. D’un revers de main dans mes longs cheveux argentés, je me tourne vers les troupes restantes dans la mairie, tous les yeux sont rivés vers moi.

    « Othar m’a laissé la gestion de cet endroit, je vous demande donc, messieurs, mesdames, de bien vouloir m’accorder votre confiance. Je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour assurer notre sécurité. À présent … combattons et empêchons l’ennemi de prendre le contrôle de notre ile ! »

    Mon dieu ça fait un bien fou, de se sentir affilié à une cause, de ne plus être seule. Mon cœur bat la chamade. Je ne peux pas m’empêcher de penser à tout ce qu’on a traversé pour en arriver là. Je réajuste ma mini-jupe noire en prenant une seconde pour resserrer mes cuissardes à talons hauts, je ne fais pas attention à tous les regards encore tournés vers moi lorsque je réhausse mon corset en velours qui couvre uniquement ma poitrine et le haut de mon abdomen. Ce n’est qu’après, lorsque j’attache mes cheveux en queue de cheval haute, que j’aperçois que tout mon groupe me regarde avec insistance. Et d’une voix forte, je prends la parole.

    « Allons ! Que chacun et chacune prenne sa position ! »

    « OUI MADEMOISELLE GRAY ! »

    Il leur faut bien une minute pour recouvrer leurs esprits, mais leur dévouement à la cause révolutionnaire et pour la protection de Jaya est plus forte que tout. Je ne me fais pas de soucis, tout en montant les escaliers pour rejoindre le toit du bâtiment le plus haut que nous occupons, je serre mon climat-tact dans ma main.

    « C’est du sérieux Lise … t’as pas intérêt à déconner. »

    Je pousse alors la lourde porte en bois qui mène au toit, et devant moi, j’aperçois toute la Cité Caravelle, au large, la mer semble monter en ébulittion, encore plus loin au Nord j’aperçois le navire de l’Impératrice, à l’Est, si mes souvenirs sont bons, il y a le village sylvestre, de là, émanent de gros nuages noirs, un autre utilisateur de Climat-tact ? Tâchons de se concentrer sur notre zone.

    « L’air est frais, le soleil est haut dans le ciel, il ne doit pas être bien loin de midi, la température ne doit pas dépasser les quinze degrés. »

    Je passe le long de ma main gauche sur ma cuisse, relevant légèrement ma mini-jupe.

    « Peut-être vingt degrés, pas plus. Ou est-ce juste l’excitation qui me fait sentir l’air plus chaud ? Je dois défendre la Cité. Cool Ball … Heat Ball … »

    Je profite de l’effervescence des échanges en bas pour m’accroupir sur un rebord du toit et faire tournoyer mes armes climatiques, libérant une dose énorme de bulles froides et de bulles chaudes. L’amplitude de mon climat-tact a nettement augmenté, mes bulles climatiques sont davantage chargées et créent des nuages plus vite qu’habituellement. La force du vent est faible, me permettant de doser l’énergie que je mets dans la création de nuage, ils ne vont pas s’estomper rapidement. Il ne me faut que cinq minutes pour couvrir le ciel de la cité caravelle d’épais nuages blancs pour l’instant. Le soleil se couvre … tous mes alliés en contrebas savent ce qui approche, étant tous, pour la plupart, au courant de ma présence, ils savent à quoi s’attendre. Sans perdre une minute, je me positionne au milieu du toit et rassemble mon bâton du chaud avec mon bâton foudroyant, pour créer de petits nuages foudroyants que je laisse planer en cercle tout autour de moi. Pour le bien de mon plan, j’en crée une dizaine.

    « La densité atmosphérique actuelle les fait même grossir … c’est génial. Mais je dois me dépêcher. »

    Concentrée, je pose un genou à terre, j’entends les frétillements des nuages s’activer tout autour de moi. Si l’un d’entre eux me touche, je perdrais connaissance, ce n’est qu’une question de temps. Je rassemble mon bâton du froid et du chaud en les rabattant l’un sur l’autre. J’abaisse alors ma tête et je prends un peu d’élan pour finalement lancer mon boomerang climatique en direction du ciel, face à la mairie, là où des Pacifistas et des fanatiques se sont semble-t-il rassemblés.

    « Cyclone … TEMPO ! Emporte les nuages ! »

    L’élan de mon souffle climatique a pour effet d’emporter les dix nuages foudroyants dans son sillage, comment me diriez-vous ? Eh bien en chargeant ma bourrasque avec de la charge positive, à savoir … un tournoiement foudroyant. J’ai lancé mon climat-tact de la main droite en faisant tournoyer mon bâton foudroyant de la main gauche, ayant pour effet de charger ma bourrasque d’électrons magnétiques qui ont attirés les nuages foudroyants. J’observe alors le mécanisme se faire, mon boomerang rencontre les nuages dans le ciel, puis mes créations foudroyantes finissent par se foudre en eux … faisant gronder les cieux. Au même moment, Meira active son escargophone.

    « Lise ! C’est toi ça ? »

    « Oui ! Mets-toi à l’abri Meira, la foudre va frapper fort. Si tu as des alliés proches de toi, protège-les ! »

    Les grondements ne continuent que quelques secondes avant d’assombrir tout le ciel de la cité. Il y eut un flash lumineux puis la pluie de foudre commença à s’abattre sur l’entrée de la Cité Caravelle, prise d’assaut par nos adversaires. En contrebas, j’aperçois Meira qui s’est rapprochée d’une jeune cyborg, plantant un pacifista en plein visage à l’aide de la fidèle réplique du Mono Oshi, elle se sert du corps cyborg de son adversaire transpercé comme d’une protection à la foudre pour elles deux. Après avoir vu ça, je recule légèrement sur le toit pour éviter d’être aperçue, maintenant que la foudre ne s’abat plus, les ennemis doivent se remettre péniblement de cette contre-offensive, ils doivent aussi chercher l’auteur de cette attaque, en restant volontairement en retrait je ne grille pas mon identité et je leur garde la surprise pour plus tard, lorsque je devrais descendre sur le champ de bataille. Au moins ici, je suis invisible et je peux continuer de réduire leurs effectifs avec des frappes de grande envergure.

    « Continuons de déchaîner le climat. »

    Je prépare ma seconde offensive, en dégainant mon climat-tact du froid devant mon visage, une bulle gelée apparaissant devant moi, un large sourire aux lèvres.

    ---------------------

    Du côté de Meira

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    « Ok à tout à l’heure ! »

    Déterminée, j’enfile la cape rouge de Lise dont je met la capuche pour ne pas me faire reconnaître. Je suis suivie par une vingtaine d’hommes et de femmes combattant de notre côté. L’un d’entre eux, un homme plutôt jeune et à l’air intenable, pris d’une frénésie de bataille, s’élance devant moi, prenant le lead de notre mouvement de groupe. Je reste volontairement en retrait, observatrice. J’aperçois d’ailleurs une jeune cyborg s’élance à pleine balle dans le combat, elle en a dans le pantalon celle-là, et pas que, elle sait se battre, ses mouvements sont précis. Elle rit volontairement au nez des cyborg en les rouant en coups.

    « Il y a même des Pacifistas ? Et ces rires … ces cris. Des larbins d’un corsaire, et je mettrais ma main à couper qu’il s’agit de Lust, cette poufiasse allumeuse, il n’y a qu’elle pour avoir un harem à son service. »

    Soudain devant moi, une tête gicla … celle du jeune homme qui s’était élancé, insouciant, en tant que leader de notre groupe. Un haut le cœur arrêta mon avancée, puis soudain, un élan de haine prit part dans mon corps, puis dans tout mon être. Prise d’une impulsion à chaud, je dégainai ma réplique de Mono Oshi et m’élança à la gorge de celui qui venait de tuer ce pauvre homme insouciant donc je ne connaissais même pas le nom, et je lui ôta la vie, sans remords. Devant moi, une véritable armée de fanatique s’avançait à travers la brume, scandant un nom et une réplique digne d’une véritable secte.

    « Putain ce qu’il me dégoûte cet équipage … je dois prévenir … »

    « A TERRE ! UN PACIFISTA ! »

    « Ouh putain ! »

    Heureusement qu’une alliée venait de m’avertir, au-dessus de moi, s’était élancé un Pacifista qui n’avait qu’un objectif, tuer tous ses adversaires se mettant sur son passage. Son élan eut pour effet de détruire une maison située derrière moi.

    « Oh merde … j’suis pas aussi robuste qu’une maison moi. »

    Je devais me lancer dans le combat, les Pacifistas … pas pour maintenant, mais je peux au moins tenter de réduire les effectifs de l’autre poufiasse à néant. Je sent l’air se frotter à mon dos nu, ne portant qu’un haut de soutien-gorge de maillot de bain sous ma cape rouge, et sur mes cuisses dénudées, mon short virevoltant au grès de mes mouvements. Je sens la terre sous mes bottines à talons, donc je prends appui pour m’élancer à une vitesse qui même moi, m’impressionne, les yeux fermés, je fonce en zigue-zague, taillant dans le tas une vingtaine de larbins qui s’effondrent, perdant assez de sang pour ne plus les voir se relever.

    « C’est usant … mes techniques ninjas sont pas assez perfectionnées, j’ai bien failli me tordre la cheville. »

    Tout le monde se tourne alors vers le ciel de la cité, ce ciel qui nous recouvrait et nous inondait d’une chaleur agréable, se trouve à présent couvert de légers nuages gris. Je peux ressentir la pression atmosphérique s’alourdir de là où nous sommes, une petite tempête d’orage se prépare. Et ça … c’est du Lise tout craché. Je dégaine donc mon escargophone, profitant d’un semblant de creux, reprenant une position arrière pour la contacter.

    « Lise ! C’est toi ça ? »

    « Oui ! Mets-toi à l’abri Meira, la foudre va frapper fort. Si tu as des alliés proches de toi, protège-les ! »

    Puis soudain, les nuages se mirent à gronder, en un espace de temps si rapide ? Comment est-ce qu’elle a fait son coup ? Ils ont l’air hautement chargés en électricité … son climat-tact est devenu très puissant … elle aussi. Sans réfléchir, je m’élance sur un Pacifista que la petite cyborg vient de dézinguer pour lui planter mon arme en pleine jugulaire, faisant apparemment dysfonctionner ses appareils internes, je me sers alors de lui comme de pare-foudre, attirant la jeune femme vers moi.

    « TOUS AUX ABRIS REVOLUTIONNAIRES ! »

    Puis la foudre se mit à frapper toute la zone où nous nous trouvions, ne faisant malheureusement pas de distinction entre nos camps, frappant tout sur son passage. Malgré le corps épais du Pacifista, je le sens griller de l’intérieur, ses circuits commencent à sentir le cramé et en effet, tout son corps brûle de l’intérieur. Je sens alors que la foudre semble se calmer et lance le Pacifista sur des adversaires arrivant au loin.

    « BOOM DANS VOS MERES BANDE DE MERDES ! »

    Le court-circuit du cyborg le fait alors exploser, cramant tout un tas de fanatique en même temps.

    « Jaya est à nous, et personne ne nous l’arrachera ! »

    Ce semblant de calme semble aller en notre faveur pour l’instant. Une grande quantité de larbins de Lust sont hors courses … mais encore personne de réellement dangereux n’a pointé le bout de son nez. C’est à cet instant que je me demande si je n’ai pas trop fait la maligne … parce que les grosses pointures ne sont pas encore arrivés.

    Résumé:
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    [Event Terminus Jaya] Hasta la Victoria Siempre Katarina-lol-2k-wallpaper-2560x1440

    海 賊

    ∆ Feat. Everybody ∆


    Une idiote doublée d'une incompétente patenté, voilà ce qu'était Sainte Adela aux yeux de la nouvelle capitaine corsaire. Autoproclamée impératrice pirate, elle n'avait pas la moindre légitimité. Au fond d'elle, Méria n'avait qu'une envie: lui arracher les yeux, les lui faire manger et la balancer par dessus bord après l'avoir attaché à un canon. Malheureusement, dans la vie, on ne faisait pas toujours ce dont on avait envie. Pour s'assurer de garder sa couronne au royaume de Boréa, la rousse avait accepté de trahir les siens pour rejoindre le Gouvernement Mondial. Pirate imprévisible, cruelle et sanguinaire, elle n'avait pas la confiance de l'État-Major, raison pour laquelle elle était présente à bord du Cuisino. Adela avait dans l'idée de prendre Jaya aux révolutionnaires, sa volonté était absolue et indiscutable, il n'y avait pas grand chose de plus à dire. La reine Nordin, nouvelle Greed, devait donc se rendre à terre et semer la mort la destruction, discipline dans laquelle elle excellait depuis des années. L'Armée révolutionnaire ne lui inspirait rien de particulier, en dehors peut-être d'une certaine dose de mépris. Se battre pour les plus faibles quitte à y perdre la vie était pour elle une aberration. Dans le monde sombre et manichéen de Méria, il y avait les faibles d'un côté et les forts de l'autre. Il était normal que les premiers servent les derniers, alors pourquoi ne pas simplement suivre l'ordre naturel des choses ? En dehors de ça, elle n'avait rien contre eux. Ceci dit, le fait de toucher un tiers des primes des atouts qu'elle tuerait restait une motivation suffisante pour accepter de faire les basses besognes de la Sainte impératrice. Après tout, n'était-elle pas la plus cupide des pirates ? Une fois les «ordres» d'Adela donnés, Greed prit congé pour se rendre dans on petit sous-marin de poche. À bord, une navigatrice boréalienne l'attendait patiemment. Inquiète, elle n'avait visiblement pas très envie d'aller au combat.


    « Arrête donc de trembler, tu restes à bord.

    - Majesté ? Vous êtes sûre ?

    - Tu sais te battre ?

    - Pas vraiment...

    - Donc tu restes à bord.

    - Merci...

    - Me remercie pas trop vite, t'es responsable du navire, s'il coule t'as intérêt de finir avec ou je m'occuperai de toi personnellement.

    - Je... Bien sûr. »



    Ne s'inquiétant pas plus de sa subordonnée, Méria commença à se préparer. L'attaque était imminente, aussi enfila-t-elle sa tenue de combat et s'arma-t-elle de sa pléthore d'armes. Fin prête, elle avala un verre de rhum pour se donner du courage. Sans être particulièrement inquiète, elle trouvait assez stupide d'attaquer de front. Ce n'était pas vraiment dans ses habitudes. Perfide, elle préférait frapper dans le dos de ses ennemis et ne pas leur laisser l'occasion de riposter. Au moins, elle était plus maligne que Lust et allait passer par la mer après que les pacifistas aient ouvert le chemin. Soupirant face à la bêtise de sa comparse, elle se moquait ceci étant pas mal de son sort. Au sein du corps des Sept, on ne pouvait pas dire qu'il régnait une très grande cohésion. Une fois les préparatifs terminés et l'attaque lancée, Greed donna l'ordre à sa pilote de se mettre en route. Même sous l'eau, on sentait que la mer était agitée et que les hostilités étaient bien lancées. Après quelques longues minutes d'une approche particulièrement mouvementée, la corsaire donna l'ordre à sa navigatrice de faire surface. Rapidement, le sous-marin sortit de l'eau et Méria se précipita vers l'écoutille qu'elle ouvrit. À peine dehors, elle sentit la pluie lui tomber dessus.


    « Évidemment... »


    Agacée par ces intempéries, elle comprit cependant vite que la météo actuelle n'avait rien de naturelle. Quand elle avait quitté le Cuisino, il faisait plutôt beau, et surtout moins froid. Fort heureusement, cette dernière donnée n'était pas un problème pour elle. Refermant l'écoutille en vitesse, la pirate put observer la cité Caravelle se dessiner face à elle. Sur la plage et à l'entrée de la ville, nombre de pacifistas étaient déjà en train de combattre, suivis de près par les hommes et femmes de Lust. Pouffant face à cette scène, Méria ferma les yeux. En quelques secondes, elle prit sa forme hybride et rouvrit les paupières. Après avoir inspiré un instant, elle projeta un puissant souffle givrant d'une grande puissance vers la terre. À plusieurs reprises, elle réitéra la chose en visant toujours les batteries côtières qui lui étaient accessibles. Lors de son troisième et dernier, elle fit descendre le souffle vers la mer pour se créer un chemin gelé. Essoufflée, la Peste reprit alors sa forme humaine. Quand le sous-marin commença à s'enfoncer sous les flots, elle se rua sur la piste de glace et atteignit Jaya. Terminant sa course par un saut, elle posa le genou à terre avant de se relever en douceur. Un sourire mauvais au visage, elle semblait particulièrement ravie de pouvoir se déchaîner un peu. Quand elle y pensait, la dernière fois qu'elle avait pu se lâcher remontait au sac de Bighorn, soit un bon moment déjà. Levant les bras sur les côtés, elle harangua alors la dizaine de pacifistas qui étaient assez proches pour l'entendre.


    « Avec moi ! »


    Avec un plaisir non dissimulé, Greed observa les cyborgs se ruer vers elle pour obéir à ses ordres. Ainsi Sentomaru n'avait pas menti, elle pouvait bel et bien les contrôler. Ne pouvant s'empêcher de rire tant la situation l'amusait, elle se rua vers la cité. Proche de là, une petit poche de révolutionnaires résistait, semble-t-il admirablement, du moins si l'on prenait en compte les pacifistas détruits au sol. Alors qu'elle s'arrêtait face aux défenseurs, Méria laissa une fine pellicule de glace, invisible à l’œil nu, recouvrir son corps. Posant les poings contre ses hanches, elle prit une posture d'attente. L'une des inconnues attira son attention. Plissant les yeux, elle sortit un petit carnet de sa poche et l'ouvrit à la page qu'elle pensait être la bonne.


    « Hayase Yorha, 92 millions. Hum, avec les taxes c'est pas folichon, mais y'a pas de petits profits... Voyons voir ce que tu sais faire. Pacifistas, à l'assaut ! »


    Immobile, Greed décida de se contenter d'observer les cyborgs. Comme elle avait des esclaves dociles et effaces sous la main, pourquoi ne pas les utiliser ? Tels un seul homme, les robots se mirent à faire pleuvoir les lasers vers les révolutionnaires. Sifflant d'un air faussement impressionnée, Greed resta cependant en retrait. Du moins, dans un premier temps...



    © ciitroon



    Liberté, Liberté Chérie !
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    Bienvenue.
    Systèmes. Ok
    État Corporel. Ok
    Système de survie...10%...45%... 100% Ok
    Système de défense. Ok 35% verrouillage pour probation.
    Démarrage de l'unité S- 10%... 20%...30%....Systèmes cognitifs ok...75%...95%...100%
    Briefing : attaque de Jaya. Officier aux commandes:Sentomaru.
    Directives : Faire ce que le dragon céleste demande.
    Autres officiers présents: Corsaire Lust, Greed.
    Ordres :Suivre Greed et lust, Démontrer les capacités des modèles Séraphin pour plus d'allocations de fonds pour Dr.Végapunk. Directive spéciale de Dr.Vegapunk: conserver son intégrité physique au maximum.
    Calibrage de reconnaissance faciale...Ok Module d'arrestation ...Ok

    Bonjour unité Poison Dragon.
    Dr.Végapunk vous aime.


    Dans un ballet binaire, les lignes de code s'alignent, formant un tissu de décisions conditionnelles. Les "if" scrutent chaque bit avec une vigilance calculée, tandis que les pourcentages flottent dans l'air, symbolisant le réveil de la fillette. Une pulsation électronique parcourt les circuits, activant les modules selon les conditions préétablies. La cyborg, tel un programme prenant vie, se déploie progressivement, ses actions dictées par les lignes de code et les pourcentages de probabilité, prêt à exécuter chaque instruction avec une précision mathématique.
    La cuve se vide alors que la Séraphin sort de son module de stase sans l'ombre une expression sur le visage. De nombreux camarades a elle sont déployés sous l'eau tandis qu'on lui pointe l'endroit où les corsaires se trouvent.

    Le corps juvénile de la jeune arme vivante et était fin prêt a rentrer dans une guerre. Elle ne ressentait ni peur ni l'inquiétude, elle devait juste suivre les ordres. Vegapunk devait être contenté. Elle devait le rendre fier et se rendre utile du temps et des efforts déployés pour la construire. Elle attendait une affectation et elle allait l'avoir. Elle alla chercher les corsaires, attirant tout un tas de regard à la fois étonnés et perplexe de l'apparence de la jeune fille, qui avais l'air bien décidée a foncer de front dans cette bataille tandis que ses "frères" se déplaçaient déjà telle une armée des tréfonds au fond de l'océan.

    "Où se trouvent les différents corsaires ? J'ai été affecté à leurs troupes. "

    "Heu, je crois que Greed est sur le point de partir en sous-marin..."

    Un bruit, et elle entendit les préparatifs finaux du lancement de la machine aquatique. Réagissant au quart de tour, Poison se précipita sur le côté du bateau et plongea dans un mouvement parfait s'enfonçant sous la surface. Elle n'eut pas à plonger longtemps tant le lancement du sous-marin fut rapide et puissant. Au moment où il passa à sa portée, elle attrapa l’écoutille et se laissa porter par le requin métallique. Techniquement impossible pour un humain, mais... Pas pour elle.

    Les capteurs de la cyborg s'emballaient révélant des données atmosphériques et de pressions terriblement anormales. Quelque chose clochait ou faisait changer la pression atmosphérique. Et les hostilités avaient déjà été lancées, les tonnes et tonnes de guerriers de métal continuaient leur lente avancée sous-marine et la mer devenait agités saupoudrées de son de bataille étouffé par l'eau. Après quelques minutes, sa "monture" fit surface en même temps que l'ouverture de l’écoutille qui révéla le corsaire transformé par un pouvoir d'un fruit du démon. Bien entendu, la jeune fille ne disait rien et restait silencieuse alors que Greed déchaînait un torrent de froid vers les ennemis. Une fois essoufflée, elle calcula ensuite qu'il était temps de se déployer en progressant sur le chemin givré dont elle était créatrice. Toujours sans dire un mot poison la suivit ses calculs estimant que se dévoiler maintenant serait une entrave à la progression de le corsaire qui avait déjà fait des ravages. Une fois sur la place, elle se donna le feu vert.

    "Seraphin Poison Dragon, j'ai été assimilé aux troupes du corsaire Lust dont vous faites partie. Je suis en attente d'instructions."


    Après ses brèves présentations, elle harangua toute une flopée de Px et les envoya à la charge. J’accédais donc a son ordre en levant ma main vers les "ennemis" et leurs "bâtiments défensifs" et tirais une salve de laser sans quitter le corsaire. Salves âpres salve de multiples les tirs créaient de multiples petites explosion en face de nous et mon rythme de tir sur mes cibles ne décroissait pas tant que mon ordre de feu à volonté n'eut pas été contesté par Greed. On était loin de l'intensité et de la puissance de mon armement à puissance débridée mais j'osais espérer que ça n'entacherais pas mon utilité au conflit.

    "Corsaire Meria  D. Nordin, je détecte une variation étrange dans mes relevés atmosphériques. Quelqu'un . Concernant qui sont les coupables, je peux repérer une personne connue dans la foule. Meira, prime s'élevant à 76.000.000 de Berrys . Étant donné son casier et les rapports auxquels je peux accéder, il y a 85 % de chances que son capitaine, Elisabeth L. Gray, soit a l'origine du temps étrange. Cependant sa localisation est inconnue. "

    La petite tourne la tête vers l'ancienne pirate :

    "J'attends mes attributions. J'ai reçu l'ordre de vous suivre. Avec les compliments du Dr.Végapunk"

    Même si son armement n'était fixé qu'à 35% de ses capacités elle ne cessait de tirer dans la foule avec une précision meurtrière.
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         Mordillant nerveusement ses lèvres, Kant était à demi accroupi sur la toiture du grand théâtre. Derrière lui, les comédiens les plus téméraires s’étaient mués en soldats de la Révolution, tous prêts à mourir pour sauver leurs précieuses planches. Ils poussaient de grands cris triomphants. Par-delà les ruelles désertées, l’entrée de la cité Caravelle, épicentre du champ de bataille, venait d’essuyer une pluie de foudre. De nombreux hommes de Lust périrent carbonisés, des Pacifistas s’étaient effondrés et le déluge avait donné naissance à de petits foyers braisillants çà et là. L’ai lourd commençait à se charger de fumée et de cris d’agonie. Kant tremblait.

    Peu avant l’arrivée des premiers ennemis, il s’était rendu sur le toit du théâtre avec ses alliés de circonstance, non sans avoir une énième fois intimé à Hayase de faire preuve de la plus grande prudence. Ainsi haut perché, Kant espérait pouvoir mieux se rendre compte de l’évolution de la bataille, tout en anticipant l’arrivée des plus redoutables ennemis : les Capitaines Corsaires. Soudain, il se surprit à penser aux plaines verdoyantes de Tanuki, son île natale, si paisible… et si lointaine. Ses aventures, si dérisoires fussent-elles, l’avaient inexorablement conduit jusqu’ici, au seuil d’un conflit majeur, sur le faîte d’un théâtre, qui risquait tout aussi bien d’être sa sépulture. Si Jaya tombe, je tomberai avec elle ?

    « Devons-nous y aller, Môssieur Kant ? La Reine Climatique nous couvre ! s’interrogea l’un des comédiens, sur un ton bien trop enjoué par rapport à la gravité de la situation.

    - Non ! répondit sèchement Kant, arraché à ses pensées. Suivez le plan à la lettre : guettez le moindre signe de l’arrivée des Capitaines Corsaires, et tenez-moi informé par Den Den ! »

    Il se plaisait à commander. Seulement, pour être efficace, tout commandement se devait d’être exercé de l’arrière, depuis la réserve. Or, Kant savait que si les comédiens se risquaient à s’aventurer sur le champ de bataille, ils ne feraient qu’encombrer le sol de leur cadavre. Tout en épargnant leur orgueil, il fit donc le choix d’ordonner à camarades de lui servir d’yeux, lorsqu’il serait aveuglé par les fumées et assourdi par les éclats, en plein cœur des combats.

        Malgré l’assaut d’Elisabeth L. Gray et de ses subordonnées, les zélés de Lady Humpf continuaient d’affluer encore et encore, fourmillants aux abords de la cité et s’engouffrant dans ses ruelles. Certes, ils ne constituaient guère une menace en l’absence de leur amour et maîtresse, mais ce n’était pas pour autant une raison de les laisser saccager la cité. Kant vainquit ses tremblements, se redressa en adressant un dernier regard à ses camarades.

    « Je file. » dit-il en bondissant du toit.

    En l’air, Kant se métamorphosa en avion en papier sophistiqué, planant avec difficulté à cause des bouleversements atmosphérique. Il ne parcourut les cieux que très brièvement ; il repéra bientôt un amas d’ennemis se regroupant au carrefour de deux ruelles étroites. Lorsqu’il fut au-dessus d’eux, Kant se métamorphosa à nouveau. En lieu et place de l’avion en papier qui planait innocemment, apparut soudain un énorme Tanuki bedonnant, dont les gonades grossirent, et grossirent encore… avant de s’écraser violemment sur les hommes de Lust, dans l’effarement le plus total. Sans perdre un instant et tirant parti de la sidération des assaillants, Kant reprit sa forme humaine et dégaina ses ciseaux à bois. L’acier se mit à chanter. Ses outils tranchèrent des membres, parèrent des lames, fendirent des crânes, et les ennemis jamais ne cessaient d’affluer. En transperçant le cœur d’un homme, Kant déposa malgré lui un regard attentif sur son adversaire : les rumeurs étaient fondées. Rachitique, dénué d’une quelconque flamme dans le regard, le subordonné de Lady Humpf semblait totalement fanatisé par sa capitaine et exalté de rendre l’âme en exécutant ses ordres. Épouvantable… se dit-il, ces malheureux ne sont pas mes ennemis, je dois retenir mes coups.

    Soudain, l’escargophone se mit à sonner. Kant bondit sur une charrette, puis sur les toits, jusqu’à gagner les hauteurs.

    Purupurupuru Purupururu … Gacha !

    « Dites-moi ?

    - Môssieur Kant ! MÉRIA ! GREED ! À l’entrée de la cité ! Méria D. Nordin, de Boréa…

    - Reçu, calmez-vous. Des nouvelles de Lust ?

    - … Non, aucune !

    - Très bien, restez prudents ! »

    Gacha !


    Le danger se montrait enfin. Bondissant de toits en toits, ignorant les innombrables ennemis qui déferlaient dans les rues en dessous, Kant s’approcha nerveusement de l’entrée de la cité. Et là, au milieu du chaos orchestré, il l'aperçut : Méria D. Nordin. Sereine, elle supervisait ses Pacifistas, observant tranquillement, laissant danser au vent sa chevelure rouge vif si caractéristique. Kant caressa l’empennage des flèches de son carquois, hésitant. Puis, soudain, il vit Hayase, prise pour cible par les machines de guerre cybernétiques. L’incertitude s’évapora.

    Kant saisit quatre flèches qu’il encocha simultanément, banda son arc, maintint longuement la tension en s’efforçant d’ajuster son tir. Les cibles se trouvaient à une trentaine de mètres. Dans un bruit sourd, ses mains, son arme et ses projectiles se teintèrent d’un noir de jais, enrobés du Haki de l’Armement. Dans un souffle, il finit par tirer. Animées par ses pouvoirs, les quatre flèches fendirent l’air, chacune suivant sa propre trajectoire, avant d’atteindre finalement leur cible respective. Quatre des Pacifistas fondant sur Hayase furent soudain transpercés à hauteur du crâne par une flèche noire. Sans un autre bruit qu’un bip bip bip bip irrégulier, ils s’effondrèrent.

    D’autres Pacifistas continuaient de cracher des lasers. De nouveau, Kant encocha, réitéra son tir. En dépit de l’épais voile de fumée et du chaos des explosions environnantes, les quatre flèches trouvèrent leur chemin et atteignirent leur cible. Deux Pacifistas s’effondrèrent, deux autres explosèrent à l’impact, emportant avec eux les sbires de Lust qui les talonnait.

        Quelques secondes s’écoulèrent et au cœur du tumulte provoqué par les explosions, Hayase réapparut, indemne. Le resterait-elle pour autant ? Tout près, la silhouette menaçante de Méria D. Nordin se dessinait à travers les brumes de poussière et de fumée. Et tout près d’elle se tenait… Que ? Une enfant ?!

    Techniques utilisées :
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    L'équipage de Lust tient plus de la foule en délire que de l'équipage pirate, ils ne semblent avoir ni ordre ni cohésion, et ne semblent réunis que pour scander le nom de leur patronne et mourir un sourire aux lèvres en pensant à elle. Débarquant malgré le barrage de feu et chargeant le barricades dressés dans la ville, ils n'ont cure ni des pertes ni des pièges et ne semblent capable d'aucune autre stratégie que foncer vers l'ennemi pour le tailler en pièces.  Et même si c'est une stratégie terriblement couteuse en homme, chez l'adversaire, affronter des ennemis qui n'ont pas peur de la mort est une expérience tout a fait terrifiante. Et d'autant plus quand cette marée est parsemée de pacifista tout a fait destructeurs, et qui ciblent parfaitement les points faibles de la défense, trouant à grands coups de laser les positions retranchées pour offrir les défenseurs aux déments assoiffés de sang.

    En tout cas, jusqu'à ce que la contre attaque révolutionnaire ne s'abatte façon couperet sur l'assaut. La pluie d'éclairs qui ravage les quais autour du port et la contre attaque énergique d'Hayase et Kant brise net l'élan de la horde, laissant sur le carreau des dizaines de blessés gémissants au milieu des zones carbonisés par les frappes d'éclairs, et l'avant garde des pacifistas sévèrement amoindrie.


    ♥ Alors mes ptits chéris ?! On se relâche ! Je vois qu'il était temps que je vienne vous donner un peu de cœur ! ♥

    Peau bleue, sourire ravageur et sadique, méches roses et tenue assortis, Lust vient d'arriver sur la scéne comme une épine dans un bouquet de rose, et méme les plus blessés de ses adorateurs se mettent a pousser des cris d'adoration en tentant de se trainer vers elle pour lui toucher les pieds..

    ♥ Ça a l'air si dur ce qui vous arrive... On vous a fait du mal ?! Mais heureusement je vous ai amené la récompense ! ♥

    Plongeant les mains dans un sac que lui tient une curieuse petite chévre, Lust en sort de pleines poignées de bonbons, ou de gélules multicolores qu'elle jette dans la foule a ses pieds, transformant les rues en une mêlée confuse ou tout le monde se bat pour s'emparer en premier des précieux trésors. Et vous comprenez immédiatement que l'adoration de ses fidèles n'a rien de naturels, c'est gens ne sont pas des adorateurs, ce sont des drogués en manque !

    Dans la foule un homme hurle de douleur, portant les mains à son visage pour contenir le sang qui lui coule des yeux et des oreilles, et soudain SPROTCH ! Voila que sa tête explose comme un fruit trop mur s'écrasant sur le sol, recouvrant de sang une façade et ses compagnons d'infortune, et puis c'est au tour d'un autre, et d'un autre ! Mais ceux qui ne meurent pas se mettent à changer, leurs os grandissent et jaillissent de leur peau, leurs muscles gonflent, leurs dents et leurs ongles deviennent griffes et crocs, et en quelques instants d'un horrible carnage, vous ne faits plus face à une foule en délire mais à une meute de monstres.

    ♥ ALLEZ MES CHÉRIS ! MANINTENANT MANGEZ LES TOUS !♥



    Une meute que d'un geste, la corsaire renvoie à vos trousses, avant de se tourner vers les deux silhouettes dans son ombre.

    ♥ Aries, va me chercher le tanuki ! Et toi Aifatu, trouve  cette Lise qui les dirige et rapporte moi sa tête ! ♥

    La femme poisson dégaine une paire de lames qu'elle léche lentement d'une étrange langue bifide avant de se glisser au sol pour filer à la poursuite de Meira, pendant que la chévre de son coté, bondit vers le toit le plus proche avant de se mettre en quête de la ruelle ou le Tanuki a disparu.
      Hasta la Victoria Siempre
      La guerre avait définitivement frappé aux portes de Jaya. Une bataille qui laisserait à jamais une trace indélébile sur cette terre de GrandLine. Mais également dans les esprits de tous les hommes et de toutes les femmes qui s'y trouvaient et se battaient farouchement. Que ce soit dans un camp ou comme de l'autre, les premières victimes tombèrent sur le champ de bataille. Un lieu où le fracas des armes et les hurlements de douleur régnaient en maître. Et c'est au beau milieu de cette rixe que la cyborg se trouvait encerclé de soldats ennemis qui continuaient d'affluer vers elle et sa nouvelle alliée de fortune.

      Une personne qui n'était pas inconnue à l'ancienne agente du Cipher Pol qui avait déjà vu son visage sur un avis de recherche. Avec cette chevelure rose et cet accoutrement des plus aguicheur qui ne laissait pas la poupée de fer indifférente, cela ne pouvait faire aucun doute sur son identité. Il s'agissait bien là de l'une des membres de l'équipage de la Reine Climatique. Meira, dit l'Eclair Rose.

      Une véritable alliée de poids qui n'avait pas hésité à la protéger au moment où le tonnerre avait frappé le sol. Depuis cet incident qui emporta quiconque se trouvant sur son chemin, les deux demoiselles s'accordèrent sans se concerter pour combattre côte à côte. Faisant d'elles un véritable duo de choc, les deux ennemis du Gouvernement Mondial se rendirent service en protégeant les arrières l'une de l'autre tout en éliminant tous ceux qui osaient s'en prendre à elles.

      - " Fais gaffe ! " Hurla la révolutionnaire en sautant sur son ainée pour la plaquer au sol tandis que des tirs des Pacifista balayèrent le champ de bataille.

      Un geste qui faillit lui causer une terrible blessure en sentant la chaleur d'un des lasers frôler l'une de ses épaules. Plaqué au sol contre la jolie pirate qui se faisait légèrement écraser par le poids que faisait son exosquelette, Hayase attendit que les tires ennemis cessent avant de décider de se redresser pour regarder si la voie était libre. Seulement, le sol où elle posa l'une de ses mains se trouva anormalement mou.

      - " Qu'est-ce que c'est ça encore ? Ils ont dans leur rang quelqu'un capable de modeler la terre ? " S'interrogea la demoiselle en arquant un sourcil sans daigner regarder de quoi il s'agissait tout en continuant de palper cette chose si moelleuse qui se trouvait entre ses doigts. " C'est... Agréable en tout cas... On dirait un gros coussin ! "

      Alors qu'elle y alla d'un petit rire amusé démontrant la naïveté dont la jeune femme pouvait encore faire preuve du haut de ses vingt-ans fraîchement acquit, cette dernière était loin de se douter qu'elle se fourvoyait totalement. Intriguée, l'ex-agente se décida au bout de quelques secondes à jeter un œil sur ce phénomène si particulier. Se rendant enfin compte qu'il ne s'agissait nullement du sol comme elle le pensait si ardamment. Mais de la poitrine de la femme aux cheveux roses à qui elle venait de sauver la vie.

      - " Euuh... " Fut la seule chose qu'elle parvint à exprimer tandis que son visage devenait aussi rouge qu'une petite tomate mure avant de croiser le regard plissé de la pirate qui la fixait sans rien dire. " Coucou... "

      Un fin sourire crispé se dessina rapidement sur le visage de la révolutionnaire afin de cacher le malaise qui planait soudain au-dessus de sa petite tête brune. Déglutissant devant ce regard qu'elle ne sut déchiffrer, Hayase resta pétrifié un court instant tandis qu'une petite goutte de sueur coula le long de sa tempe. Car en effet, la poupée de fer qui n'avait pas hésitée à se jeter dans la mêlée pour combattre une horde d'ennemis enragé ressenti la peur parcourir tout son corps à cet instant.

      Une peur qui la fit bondir en arrière en une fraction de seconde avant de se mettre à détaler en direction de l'ennemi tout en hurlant qu'elle était désolée.

      - " J'ai cru que j'allais mourir de honte... " Souffla la jeune femme qui évita d'une glissade au sol l'un des mutants qui lui sauta dessus avant de se relever pour poursuivre sa course. " Par contre c'est marrant... Elle me fait penser à Ash.. " Dit-elle en sautant par-dessus un deuxième monstre qui essaya de la saisir dans ses bras pour lui broyer les os. " La même couleur de cheveux... Les mêmes traits du visage.. La même poi... " S'arrêtant net dans sa phrase, la jeune femme se retrouva soudain attaquer par deux créatures mi-humaine, mi-monstre qui lui barrèrent le chemin. " MAIS MERDE, VOUS ME FAITES CHIER À LA FIN !!! "

      N'appréciant nullement qu'on la dérange pendant qu'elle ressassait de vieux souvenir de son ex à laquelle elle n'avait pas repensée depuis si longtemps, Hayase perdit patience. Folle de rage, elle tendit ses bras d'un coup sec vers ses adversaires, libérant ses mains qui en se rétractant devinrent des yo-yos. Filant à vive allure, les deux jouets métalliques reliés à son corps par des câbles percutèrent de plein fouet les deux gêneurs au milieu du visage. Sous le coup de l'impact, les deux créatures ralentir et commencèrent à chuter lourdement au sol. Une chose à laquelle la petite brune comptait bien les y aider.

      Bondissant dans les airs, l'ex-agente posa un pied sur la tête de chacun d'entre eux avant de tendre ses jambes d'un coup vif pour leur enfoncer le crâne dans le sol avec une violence inouïe. Accroupis les pieds toujours sur le visage de ses deux victimes, la demoiselle posa un regard noir vers la meute de monstres féroces qui lui fonçaient dessus. Des yeux emplis de colère qui ne s'attardèrent pas sur elle, mais sur l'une des Corsaire présente sur les lieux. Celle-là même qui avait osée ordonner à ces machines de lui tirer dessus, la mettant ainsi dans un tel embarras avec Meira.

      - " Y'en a plus qu'assez de combattre des pions sans intérêt. " Lâcha la cyborg avec colère au moment où un filet d'air s'échappa de ses mollets cybernétiques. " Il est temps de passer aux choses sérieuses... "

      Soudain, une énorme quantité d'air s'éjecta de ses prothèses tandis que la jolie brune sauta dans les airs. Un bond qui la fit monter si haut dans les cieux qu'elle passa sans mal au-dessus de la horde pour atteindre la Shichibukai aux cheveux de feu. Sans toucher sol un seul instant, Hayase fila droit sur Nordin D. Méria et activa l'Arc Tesla se trouvant dans sa main droite.

      - " Bouffe-moi ça, sale chienne du Gouvernement !! " Rugit-elle avec haine en abattant la paume de sa main ouverte vers la poitrine de sa nouvelle adversaire afin d'y envoyer une puissante décharge éléctrique si par chance elle venait à la toucher. " Lightning Impact !! "
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      Du côté d’Elisabeth, sur le toit de la Mairie

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      L’assaut est véritablement lancé pour nos adversaires, du haut de la mairie je peux observer tout ce qui se passe en contrebas. L’arrivée d’un Tanuki dans l’affrontement, le débarquement de Méria D. Nordin, une capitaine corsaire fraîchement nommée. Anciennement pirate sanguinaire, cette femme a rejoint les rangs du Gouvernement ? Pour quelle raison ? Véritablement … je n’arrive pas à cerner le fond de pensée des corsaires. À ses côtés … une fillette robotique se déplace bizarrement, et sa tête me dit vaguement quelque chose. Il me faut bien quelques secondes pour prendre conscience de ce qui se passe. Rapidement, je sors à nouveau mon escargophone pour l’activer et passer un message à Meira.

      « Meira ! La fillette derrière Méria D. Nordin … elle ressemble trait pour trait à Izya ! Tâchez de rester sur vos gardes. Je ne sais pas ce que la Marine a fait … »

      Avant que je ne puisse raccrocher ni même ajouter quelque chose, mon escargophone se mit à brûler et se disloquer en bave d’escargot au sol.

      « Non … que se passe-t-il ? »

      À peine ai-je le temps de regarder ce qui se passe en contrebas, un laser atteignit l’une des fenêtres de la mairie, créant une explosion qui manqua de me faire chuter en avant dans le vide, je dû poser mes mains au sol pour me maintenir à flot, mon Climat-tact ricocha sur le rebord du toit et manqua lui aussi de chuter si par chance, un laser ne l’avait pas frappé en plein vol pour me le renvoyer dessus.

      « Cette chance … »

      Je dû me centrer sur moi-même une minute afin de pouvoir observer ce qui se trame en bas. Et ce n’est pas joyeux … Lust vient de débarquer également, je les vois, les deux Capitaines Corsaires. Cette dernière vient de donner des dopants à ses larbins, ayant pour effet de les transformer en des monstres sans foi ni loi, prêt à tout pour nous tuer. Ils n’étaient que des larbins sans réflexions et sans réelle force de tuer, maintenant ils l’ont, cette force de tuer, mêlée à la conviction d’obéir à Lust, cela en fait de vraies armes de guerre. Avec en plus les Pacifistas de leur côté … ça n’annonce rien de bon, je dois me ressaisir.

      « Les nuages sont encore là … mon Climat-tact a complètement modifié le climat de l’île … voilà qu’il se met à pleuvoir maintenant. Je peux profiter de cette température chaude et humide pour mettre mon plan en action. Je dois protéger mes alliés, leur permettre un semblant de temps de répit pour la contre-offensive ! »

      C’est bien là la première fois que je dois penser à protéger tout un tas de soldats. Tous mes alliés connaissent mes capacités climatiques, j’ose espérer qu’ils sauront agir de la meilleure des manières avec la protection que je leur offre. Sans perdre un instant je me concentre afin de faire tournoyer le plus rapidement possible mon bâton de chaleur dans ma main gauche, créant une multitude de bulles chaudes, grâce à mon bâton du froid je viens en doser la taille afin de les rétrécir au maximum, pour ensuite orienter mes armes vers le sol, envoyant une pluie de Heat Ball sur mes alliés uniquement, guidant mes bulles chaudes avec l’air propulsées depuis mon bâton du froid. Une fois les bulles chaudes agrippées au corps de mes alliés, avec la densité atmosphérique digne d’une île tropicale, nos adversaires vont voir double ou bien ne vont plus les voir du tout jusqu’à ce qu’ils repassent à l’assaut. En d’autres termes, tous nos alliés sont protégés l’espace d’un instant par un mirage temporaire.

      « Pluie de bulles chaudes … Mirage Tempo ! »

      C’est la première fois que j’utilise mon Mirage Tempo de cette manière. Je ne dois cependant pas perdre un instant, alors que certains de mes alliés ne comprendront pas ce qui vient de les entourer, certains d’entre eux en profitent déjà pour surprendre leurs adversaires et les mettre hors d’état de nuire en leur sautant dessus ou en peaufinant un assaut plus minutieux. À noter qu’une fois l’assaut fait, mes heat ball vont éclater … ne permettant de profiter que quelques secondes d’une invisibilité.

      « Lust dope ses alliés ? Moi je leur offre le moyen de les surprendre ! Maintenant, que l’orage gronde à nouveau ! »

      Je reprends mon arme foudroyante pour continuer de charger le ciel en électrons. Cette fois c’est tout le ciel de la cité … puis de l’île, qui se met à gronder, mon orage semble gagner en puissance mais aussi en étendue … ce n’est malheureusement pas de mon fait. Aucun éclair ne jaillit pour l’instant, tandis que je charge le ciel, j’observe Meira en contrebas … où est-elle ? Et pourquoi son escargophone s’est mis à brûler ? Là ! Je l’ai trouvé … oh non … elle semble aux prises avec une commandante de Lust, à en juger par la violence de l’affrontement. Vais-je devoir descendre ? Maintenant ? Si tôt dans la bataille ? Non ! Je serre mon poing de libre en canalisant toute la colère qui m’envahit.

      « Ne pas se laisser submerger. »

      Je dois conserver toute cette haine afin de leur donner un coup puissant dont elles se souviendront toute leurs vies si elles n’en meurent pas.

      « Allez … maintenant ! »

      Je lance ma dernière Thunder Ball au sein du nuage, me vient alors une idée d’une violence inouïe … je risque de faire de lourds dégâts sur la ville … mais si j’arrive à doser convenablement, la frappe pourra être véritablement violente pour nos forces ennemies.

      « Je n’ai pas de moyens de prévenir Meira qu’un nouvel assaut orageux se prépare … non … je ne peux rajouter davantage de puissance dans mes frappes … merde ! »

      Je me sens alors comme bloquée, je suis accroupie là, en train de penser à une dizaine de plan d’assaut possible et je me sens si renfermée dans mes possibilités. J’ai une force de frappe effrayante pour nos adversaires, mes orages sont assez puissants pour réduire de moitié leurs effectif si je le voudrait … mais je ne peux pas me lâcher à 100%, sinon mes alliés risquent eux aussi d’en payer le prix.

      « L’orage suffira … maintenant ! Thunderbolt Tempo !!! »

      Je lance un ultime nuage foudroyant dans le ciel pour lancer le signal d’alerte, ainsi … un grondement, puis un deuxième. Et c’est finalement le vent qui se lève, la pluie tombe de plus en plus forte. Le temps est toujours si humide et normalement toutes mes petites Heat Ball ont disparues de mes alliés, leur diversion est terminée, je dois frapper. Et c’est au terme du troisième grondement … que le déchainement se fait. Je suis alors, même moi surprise par ce que j’aperçois … le ciel crache véritablement toute la haine que j’ai emmagasiné en moi, mes bras me font presque souffrir à force de manier mon climat-tact. Les éclairs sont d’une violence inouïe, frappant les maisons, brisant les vitres, faisant s’effondrer les arbres, allant même jusqu’à raser le sol à certains endroits, carbonisant toutes celles et ceux se trouvant malheureusement sur le passage. Suis-je subjuguée ou retenue face à ce massacre ? J’en suis l’instigatrice. Un éclair vient frapper à quelques centimètres de moi, faisant vibrer tout mon être, j’en ressens l’électricité me parcourir et pourtant je ne ploie pas le genou, je reste là debout, observant d’un air presque supérieur, la cité se faire bombarder par mes éclairs.

      « Suis-je vraiment en train de la protéger ? »

      Je ne suis plus une pirate … je dois penser à mes coéquipiers, et je vois pourtant certains d’entre eux carbonisés par ma foudre. Cette frappe était sans doute la plus forte que je pouvais envoyer, à présent … le climat se refroidit à une très grande vitesse. Et pour cause … je suis déjà en train de charger l’air de Ice Ball, il n’y a pas une minute à perdre, je ne dois pas laisser de temps de répit à nos adversaires qui doivent être désorientés par la foudre qui vient de les frapper une nouvelle fois.

      « Meira … je t’en supplie. Tiens bon encore un peu de temps … je te jure de réussir à te protéger. À tous vous protéger. »

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      Du côté de Meira, à l’entrée de la Cité Caravelle

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      C’est qui cette gamine qui me pelote comme un vieux pervers ? Attends, nan mais je viens de la protéger de la foudre de Lise et elle me touche sans gênes ? Heureusement qu’elle s’est vite barrée sur … putain elle sait qu’elle vient de s’attaquer à Méria D. Nordin ? C’est une corsaire ! J’ai à peine le temps de capter qu’elle venait de s’en aller, qu’un véritable monstre inhumain se lance à mon cou, j’arrive à me redresser et à lui planter un poignard dans la jugulaire, le faisant trembler quelques secondes avant de le voir exploser devant mes yeux. Comme d’autres avant lui. Cette drogue que Lust leur a donnée … ça n’a rien de normal ni de médical … Jyll en serait fou de voir ça. Nous devons arrêter ça, tout de suite.

      « Et ça, ça bosse pour le Gouvernement ?! Encore une fois, une jolie interprétation de la main de la justice sur le peuple. Sombre merde, Lust ! »

      Mon escargophone se met soudain à sonner.

      « Meira ! La fillette derrière Méria D. Nordin … elle ressemble trait pour trait à Izya ! Tâchez de rester sur vos gardes. Je ne sais pas ce que la Marine a fait … »

      Du sang gicle … puis une chaleur dans mon dos se fait ressentir, puis finalement l’explosion. Mon corps est propulsé plusieurs mètres plus loin, me faisant lâcher la réplique de Mono Oshi. Il me faut plusieurs secondes pour recouvrer mes esprits et surtout, mon audition, mon épaule me fait un mal de chien. Mes yeux arrivent à distinguer un corps long, élancé et grand en face de moi, et derrière ce corps, trois bodyguard, des Pacifistas.

      « Putain … t’es qui toi ? »

      J’ai à peine le temps d’ouvrir les yeux, qu’un coup de pied en plein ventre me fait reprendre mes esprits. Je roule encore quelques pas plus loin avant de me relever, s’en est trop, je ne vais pas me laisser marcher dessus de cette manière.

      « T’es la commandante … de la pétasse de Lust ?! »

      « Lise … »

      Elle veut Lise … la corsaire a dû lui demander de s’attaquer à celle qui joue avec le climat. Comment ont-ils pu deviner qu’il s’agit d’Elisabeth ? Est-ce moi qui ai cramé sa couverture ? Les Pacifistas m’ont reconnu ? Ou bien cette gamine à l’air d’Izya ? Qu’est-ce qu’elle est d’ailleurs ? Je n’ai pas vraiment le temps de réfléchir qu’un Pacifista s’élance vers moi pour m’écraser, d’un bond, je saute en arrière et dégaine mes deux poignards. J’en lance un dans l’œil du robot qui se met à frétiller légèrement. Je saute à nouveau pour arriver sur ses épaules, lui retirer le poignard et finalement lui planter les deux, de part et d’autre de la gorge, les tournant de moitié pour finalement dévisser sa tête et le laisser tomber en avant. En voilà un de moins. Je profite de sa chute, pour récupérer mon épée et la tenir fermement devant moi, la lame pointée vers le bas.

      « C’est Lise que tu veux ? Eh bah va falloir plus que ça, miss poiscaille. »

      Mon épaule me fait mal, le coup doit venir d’elle … elle est rapide. Le corps à corps risque d’être tendu. Je comprends alors que je vais devoir garder de la distance avec elle.

      « De la chaleur ? … »

      En observant le ciel, j’aperçois des mini bulles rouges filer vers moi et s’agripper à mon corps. Lise ? Ce sont ses heat ball, elle est parvenue à les rétrécir afin de nous en faire profiter, et le vent qui les accompagne sert à les guider jusqu’à ses alliés. Mon dieu … cette observation dont elle doit faire preuve. Une fois les bulles posées sur mon corps, je peux voir dans les yeux de mon adversaire qu’elle ne comprend pas totalement ce qui se passe. Normal … les heat ball sont des bulles d’effets chaudes, cumulées avec le climat et la densité atmosphérique qui nous entoure qui a rendu l’île très humide, cela a pour effet de créer des mini mirages temporaires. Tous nos alliés proches me regardent alors disparaître devant leurs yeux ébahis, comprenant, qu’eux aussi ils sont entourés de ces bulles chaudes et peuvent surprendre leurs opposants. C’est le moment de mettre en œuvre l’une de mes techniques Ninja. Sans un bruit, je gagne le dos de mon adversaire, et rapidement, l’action se fait, j’ai volontairement jeté mes poignards à mon lieu de départ, et n’étant pas encore retombés alors que je suis déjà dans le dos de la femme poisson, je tire sur des fils transparents reliant mes doigts et mes poignards, les faisant fuser dans ma direction, prêts à planter violemment les flancs de la commandante de Lust. Ai-je réussi à la frapper ? Je ne saurais le dire … car au moment de l’impact de mes poignards, une nouvelle pluie de foudre se mit à s’abattre sur nous.

      « Putain Lise ! »

      Si je peux prendre appui sur mes poignards, je réussirai à tirer miss poiscaille en arrière et me servir de son corps comme paratonnerre ... allez ... viens en arrière !

      Résumé:
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      海 賊

      ∆ Feat. Everybody ∆


      Foncer tête baissée, une tactique peu réfléchir, peu maligne et souvent peu concluante. Tout à fait le genre de choses que Méria aimait. En cela, la jeune cyborg avait de quoi plaisir à la corsaire. Ceci dit, le fait qu'elle essaye de la tuer tendait inexorablement les relations entre elles. Levant les yeux, la rouquine observa le corps de la femme machine se faire propulser à grande vitesse dans les airs. Une telle fulgurance était stupéfiante et avait des airs de rokushiki. Voyant la menace fondre vers elle, Greed plissa les yeux. Sans qu'elle ne bouge, ses cheveux s'allongèrent pour attraper la séraphin qui se trouvait derrière elle. Sa présence était assez incompréhensible et elle n'avait pas du tout l'air des autres pacifistas, mais au moins elle était docile et écoutait les ordres. Malgré tout, la flibustière décida de ne pas attendre paisiblement qu'elle vienne à son secours. Certaines personnes étaient du genre à se jeter devant une balle pour protéger les gens, mais pour d'autres, il suffisait seulement d'un petit coup de pouce. Ligotant partiellement un pacifista proche, elle le fit passer au dessus de son crâne et vint le positionner devant elle. Démontrant une fois encore qu'elle n'avait pas de scrupules ni le moindre honneur, Méria venait purement et simplement de se servir d'un allié comme bouclier humain. Se moquant bien des dommages éventuels causés à son allié, elle l'envoya ensuite contre le corps d'Hayase pour la faire tomber.


      « Louve, pas chienne. »


      Affichant un sourire amusé, la corsaire toisait la cyborg. Cependant, avant qu'elle n'ait le temps d’enchaîner, elle vit que d'étranges boules faisaient disparaître des révolutionnaires, les aidant dans leur combat contre les monstres de Lust. S'il était difficile de dire exactement d'où elles venaient, il ne faisait pas le moindre doute qu'elles arrivaient bien de l'intérieur de la cité. En prenant en compte les informations glanées grâce à Lust et la séraphin, la reine de Boréa fit la supposition que Lise, la fameuse reine climatique autoproclamée devait être en train de se cacher. Il allait donc falloir rapidement la débusquer pour en finir avec cette étrange météo changeante. Résolue à éliminer Hayase au plus vite, Méria était sur le point de s'en charger quand elle vit le danger poindre. Levant les yeux au ciel, elle vit un éclair d'une puissance folle venir s’abattre droit sur elle. Foudroyée sur place, Greed cessa de bouger quelques secondes, puis elle vacilla et s'écroula dos contre terre. Quand le nuage de fumée qui l’entourait se dissipa, les rares curieux qui l'observaient purent voir que sa peau était étrangement craquelée. De nombreux petits morceaux de glace se mirent alors à tomber, faisant apparaître le véritable corps de la pirate. Noirci, il s'avéra entièrement recouvert par la haki de l'armement. Sauve et en apparence intacte, Méria n'en demeurait pas moins sonnée et affaiblie pour autant. Sans sa double armure, elle osait à peine imaginer ce qui serait arrivé.


      « D'accord. »


      Sans prendre le temps de se relever dans un premier temps, la rouquine laissa son corps changer pour prendre sa forme hybride. Mi-femme, mi-louve, la maudite entourée de flammes froides se redressa alors. Son sourire effacé, elle n'avait plus l'air très conciliante, si tant est qu'elle l'ait été auparavant.


      « Maintenant ça va chier... »


      Serrant ses poings avec hargne, la corsaire inspira longuement avant de garder son souffle une seconde. Quand vint la suivante, elle mit toute ses forces dans un souffle givrant qui visait Hayase, mais en réalité, la pauvre cyborg n'était la cible. Faisant d'une pierre deux coups, Méria voulait d'abord se débarrasser d'elle avant de laisser son attaque ravager la cité. N'ayant pas spécialement d'idée d'où frapper pour déloger Lise, la Louve décida de viser les bâtiments les plus hauts, parmi lesquels figurait évidemment la mairie. Avec un peu de chance, peut-être qu'en attaquant au hasard, elle toucherait également l'étrange archer tanuki qui avait prit ses jambes à son cou.



      © ciitroon



      Liberté, Liberté Chérie !
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      S- Poison Dragon était extatique, l'heure était enfin venue pour elle de montrer ses capacités. Accompagnée du corsaire, elle pourrait enfin démontrer sa supériorité aux Px. Elle adorait ses cousins, ce n'était pas le problème, mais elle était dotée d'un fort esprit de compétition et d'une tendance à ne jamais se laisser influencer par une situation désastreuse. Même lorsqu'elle se sentit attrapée de toute part par la corsaire jamais une seconde, elle ne remit pas son jugement en question lorsqu'elle se fit mettre en opposition à la version adulte de ce qu'une humaine sans le concours de son papa pouvait devenir.
      Un humain portant sa propre prison avec elle, Poison se sentait supérieure à elle sur tous les points. Étais t'elle jalouse ? Que nenni, une machine ne pouvait ressentir des émotions si grossières.
      Mais quand elle vit le tank arriver à pleine vitesse sur elle alors qu'elle était tenue fermement par la chevelure du corsaire elle se rendis compte du monde cruel qui l'entourait. La corsaire la mettait à l’épreuve et bien soit ! La petite, enroulée dans les cheveux, inspira et inspira et inspira avant de relâcher un :

      - Boro Buresu!

      La séraphin déployant son armement incendiaire cracha des gerbes de flammes en face d'elle visant la révolutionnaire cependant au vu de sa position les cheveux de la corsaire non protégés par son haki prirent feu. Et en quelques secondes, les liens qui la maintenaient en bouclier humain cédèrent. Au vu de son agilité, elle se réceptionna et se décala sur le côté pour éviter un quelconque impact. Végapunk avait raison, elle ferait une excellente équipe avec n'importe qui, et même si Poison, c'était libéré cela devait affecter son ennemi. Toute bataille doit se gagner déjà mentalement ! Et attaquer un cyborg conçu pour être adorable ne devait pas être facile. Au vu de ses capacités bridées, elle vit qu'elle ne pourrait pas passer le blindage de la jeune femme par elle-même. Alors elle fit la chose la plus logique, elle tira visant les chevilles de la cyborg révolutionnaire. Si elle pouvait causer le moindre dommage à ses chevilles, cela mettrait Greed en situation de force. Cependant, les tirs manquèrent leur cible, visiblement quelque chose agissait su l'aspect visuel de la femme rendant son aspect flou. Le séraphin le savait, elle ne pouvait pas manquer sa cible autrement.

      Puis la Séraphin fit quelques bonds en arrière pour ne pas gêner le corsaire. Mais désormais, il fallait avancer et s’occuper de celle qui provoquait ses orages ! Elle regarde dans la direction de ses cousins et leur transmit l'ordre de l'accompagner, elle en choisit quatre. Ils étaient si gentils de l'aider.
      Elle n'eus que le temps que de rejoindre son escorte avant qu'un éclair colossal ne s'abatte non loin d'eux. Poison ne ressentait pas la peur, mais cet éclair était contraire à son ordre de maintenir son intégrité physique. Ses "grands frères" du moment la protégèrent des débris et autre collatéraux qui émanaient de là où se trouvait Méria.

      - Merci


      C'est tout ce qu'elle exprima aux Px qui l'avaient entourés. Bien sûr, ils ne répondraient pas. Bien sûr, c'était leur travail. Mais ses ordres étaient importants, très. Une humaine aurait pu assimiler, ça a de la peur, mais elle assimilait ça au concept du perfectionnisme. Lorsque les Px se redressèrent un autre Px non loin était lui complètement calciné. Il avait été touché de plein fouet. Il pourrait sûrement être réparé, mais elle resta fixer le robot quelques secondes avant d'être interrompu par le son d'une tempête de glace gelant tout sur son passage. Elle regarda ses chaperons en leur transmettant leur ordres, il fallait trouver un moyen d'avancer !
      Le pacifista attrapa la jeune fille et la mit sur son épaule et son groupe de 4 avança en direction de la mairie là où la tempête de glace était survenue.C'était le lieu le plus probable pour arrêter les révolutionnaires affaiblis par l'attaque. De son perchoir, elle ordonnait silencieusement à ses protecteurs l'ordre de tirer sur les cibles qu'elle désignait. Elle remarqua une poche de résistance d’où les criminels aidaient ceux qui étaient en première ligne.
      Bientôt, un déluge de balles arrosaient le torse des robots qui escortait la gamine. Leur peau en un alliage blindé repoussait la plupart des projectiles évidemment et Poison se félicita intérieurement pour utiliser les forces de ses cousins à bon escient.

      C'est là qu'elle remarqua une autre tête primée, un archer sur les toits lui offrant un parfait point de vue pour tirer sur les forces alliées.

      - Feu !

      Elle leva sa main et les 4 pacifistas qui l'accompagnaient tirèrent en même temps. Les tirs des Px devaient faire s'effondrer le toit sur lequel il se tenait. Tandis que le mien devait l’empêcher de changer de toit.

      - Kant ! Primé à 35 M de berry. Mon nom est S- Poison dragon, vous êtes en état d'arrestation pour aide au mouvement révolutionnaire et les dommages estimés a 400 M de berry que vous venez de faire subir au gouvernement pour la mise en panne de quatre PX-1."

      Accompagnée de sa garde rapprochée, elle fonça vers le lieu où il se trouvait et sorti une toute petite capsule qui gonfla pour lui donner son arme en main.Un marteau semblable a un marteau jouet qu'on donnait aux enfants pour s'amuser, elle lança son marteau de toutes ses forces.

      " Boomhammer !"

      La jeune fille déploya sa force pour lancer son arme avec un effet tel qu'il fonçait là où se trouvait le tanuki et qu’il l’ait touché ou pas, le marteau, tel un boomerang revenait à toute vitesse vers Poison Dragon.

      "Rendez-vous !"

      Résumé::
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          Tandis qu’il esquivait les coups que lui portait cette mystérieuse Mink Chèvre sortie de nulle part, Kant tentait vainement de la raisonner. Il n’avait aucune envie de lever la main sur elle, et il décelait dans son regard une certaine résignation… est-ce qu’elle aussi agissait sous la contrainte de Lust ?

      « S’il te plaît ! Écoute-moi, tu … »

      Kant n’eut pas le temps de terminer sa phrase qu’un éclair foudroyant descendu des cieux vint frapper la Mink de plein fouet, avec une précision telle que l’on aurait dit un paratonnerre… Quelle poisse ! pensa le révolutionnaire tout en s’abritant pour ne pas recevoir un coup de jus à son tour.  

      Lorsque déluge prit fin, Kant bondit sur le toit où se trouvait la Mink afin de lui venir en aide. Celle-ci se relevait péniblement… Son regard était si doux, ses traits si angéliques, qu’il semblait à peine croyable qu’elle soit l’alliée de toutes les créatures nauséabondes qui accompagnaient Lady Humpf.

      « Ça... ça va ? » demanda Kant, sincèrement concerné.

      Elle demeura silencieuse… Et contre toute attente, la Mink profita de cet instant pour repartir à l’assaut et lancer une nouvelle offensive. À nouveau, son corps entier fut parcouru d’électricité, mais qui semblait cette fois émaner d’elle ; bondissant dans les airs, elle s’apprêtait à abattre son poing chargé d’Electro sur Kant… Quand survint une vague de glace -ou plus précisément, un souffle de flammes bleues glacées-, qui figèrent instantanément la Mink dans son mouvement, l’emprisonnant à mi-hauteur dans carcan gelée. Décidemment, la malchance semblait s’acharner sur cette pauvre créature…

      « Oh non ! Oh non ! dit Kant, affolé, avant s’élever sur la glace figée pour s’approcher de son "ennemie". Attends, ne bouge pas, je vais t’aider ! »

      C’est alors que ses élans chevaleresques furent stoppés par une énième salve de tir venue d’une rue adjacente. De nouveaux Pacifistas s’étaient avancés plus profondément dans la cité et étaient accompagnés… d’une enfant. Kant esquiva les tirs sans trop de difficulté et s’éloigna de quelques mètres, de peur que la Mink n’en devienne la victime collatérale…

      Aux injonctions incongrues de la jeune fille, le révolutionnaire répondit poliment : « Non merci. » Puis son attention fut captivée par l’arme, ou plutôt l’outil, qu’elle tenait à la main. Il s’agissait d’un beau marteau aux teintes dorées, à l’esthétique enfantine. Lorsqu’elle le projeta sur lui, sa riposte fut instantanée. S’élevant dans les airs, il se métamorphosa et prit l’exacte apparence du marteau fondant sur lui, mais dans des dimensions nettement plus imposantes. Les deux objets se heurtèrent avec fracas, et Kant espérait bien renvoyer le marteau en direction de son assaillante…. Mais c’était sans compter la poisse chronique qui affligeait la pauvre chèvre : le marteau de la mystérieuse jeune fille adopta une trajectoire tout à fait inattendue et percuta violemment la subordonnée de Lust, toujours prisonnière de la glace.

      « Désolé !!! » s’écria Kant en reprenant forme humaine, empourpré par la honte.

      Face à des fanatiques drogués, des Pacifistas impassibles, une enfant et la pauvre poisseuse, la bataille prenait une tournure inattendue. Kant ne pouvait se résoudre à se battre contre une enfant, ni contre la douce Mink à qui la vie ne faisait manifestement aucune faveur. Résigné, il se laissa tomber dans la ruelle en se métamorphosant à nouveau. Il prit la forme d’une large de foreuse, esquivant un énième assaut des sbires de Lust en s’enfonçant dans le sol meuble.

          Le cœur de la bataille ne se trouvait qu’à une trentaine de mètres vers l’Est. Kant prévoyait de parcourir cette distance à l’aveugle, en creusant sa propre galerie sous les fondations de la Cité Caravelle, dans l’espoir de surgir inopinément aux pieds de Lady Humpf. S’il ne s’égarait pas en chemin, il parviendrait peut-être à jaillir dans le dos de la Capitaine Corsaire pour l’attaquer avec ses ciseaux à bois…


      Techniques utilisées:
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      Entre le déferlement cataclysmique due au dérèglement climatique, la moiteur tropicale qui se change en une terrible et soudaine vague de froid qui vient nimber de givre les toits de la ville et transformer en grêle les torrents de pluie, le combat, comme le décor, change d'apparence. Révolutionnaires comme monstres abandonnent les rues aux intempéries destructrices qui ravagent le décor, aux pacifistas qui ne sont pas programmés pour les éviter, et aux cadavres qui n'en ont plus rien à foutre, pour se battre à l'abri dans les maisons les plus solides. On se bat aux fenêtres, aux encoignures de portes, et, pour les défenseurs on se replie progressivement dans les souterrains menant à la cité creusée dans les grottes sous la ville, ne laissant dehors que les plus fous, les plus braves, ou les plus malchanceux des belligérants des deux camps.

      Alors que les toits se couvrent d'une couverture de glace qui file façon avalanche, droit vers la position surélevée de Lise, c'est Othar qui joue soudain les chevaliers servants, surgissant à coté de l'ex pirate pour l'empoigner à bras le corps et bondir avec elle a l'écart du péril, quittant le beffroi de la mairie une seconde avant que toute la partie haute du bâtiment ne se retrouve congelé et pris dans les glaces.

      Le révolutionnaire est déjà couvert de sang et de blessures diverses récoltés ailleurs, mais semble toujours déterminé et on ne peut plus prêt à combattre.

      - Ils t'ont repérés ! Il faut que tu changes de position plus souvent, moi je vais aller m'occuper de cette louve ! pendant ce temps la, essaye de cibler Lust ! Si les corsaires font demi tour toute leur attaque s'effondre !


      Et sur ces bonnes paroles et une pression fraternellement révolutionnaire sur l'épaule, Othar empoigne a nouveau sa hache et file vers le cauchemar de tout guerrier viking, une louve géante annonciatrice de Ragnarok...


      Du coté de Kant, qui découvre un sous sol bien plus chargé que prévu et se fraye un chemin sous la ville en esquivant péniblement égouts, crocodiles, révolutionnaires en repli et ossement antudéluvien, c'est la sortie sur les arrières de Lust qui reste néanmoins le plus étrange. Les quais ou il vient de surgir discrètement du sol, et qui doivent se trouver juste derrière le bâtiment d'ou la corsaire haranguait ses troupes et les envoyait à la mort, est entièrement nappée d'une odeur extrêmement alléchante, une odeur évocatrice de tartines de marmelade, d'œufs au plat, et de petits déjeuners gras et croustillants arrosés de jus d'orange et de thé à la menthe.

      Une odeur de ...

      ♥ BACON !♥

      S'extirpant du monceau de cadavres calcinés par la foudre des braves qui se sont jetés sur elle pour lui faire barrière de leurs corps, Lust n'a clairement d'attention que pour la silhouette monstrueuse que Kant remarque soudain, en train de flotte au milieu des navires à quais. La silhouette d'un pachydermique cochon flottant, probablement gros comme trois éléphants, entourés d'un troupeau de ses semblables, ayant visiblement servis de navires, et qui, l'épiderme cuit à point par la pluie d'éclair, est en train de grésiller doucement en répandant cette entêtante odeur de délicieuse viande de porc grillé a point.

      - ils vont bien madame ! Ils ont la couenne bien trop épaisse pour encaisser de grosses blessures ! Souvenez vous qu'ils ont appris à repousser des dinosaures !

      ♥ BACON ! Mon pauvre petit chou ! t'es tout cuit ! Rah ! Cette fois c'est assez ! Il faut tout faire soi même, d'accord je vais tout faire moi même ! A moi les cochons ! ♥

      Dans un concert de grouic frénétiques qui passent du gémissement outré au beuglement féroce et guerrier, une cinquantaine de cochons géants entreprennent de se hisser péniblement sur les quais. Lust bondit sur la tête du plus gros d'entre eux, et sonne la charge ! Il est clair qu'elle a avec elle un argument assez lourd et massif pour niveler tout ce qu'il reste de la ville, et qu'elle compte piétiner tout ce qui bouge encore dans le coin, et particulièrement un tanuki planqué sous un étal, et un peu plus, une sorcière climatique enfin descendue de son perchoir.


      [...]



      Indifférente à tout ça, Poison Dragon est en train de procéder à une fouille en règles des décombres ou devrait se trouver Kant, ou plutôt, de surveiller sa paire de pacifistas en train de passer méthodiquement les ruines au laser, quand soudain, c'est le trou noir !

      Ou plutôt le tonneau, comme ses capteurs le lui signalent très vite en analysant le bois qui se trouve a quelques centimètres de son visage. Personne n'a coupé la lumière, mais on vient de lui faire tomber un tonneau de bière sur la gueule ! Un tonneau probablement relié à un dispositif de cordes et de capture, car il entraine la cyborg a toute vitesse vers une destination inconnue, ne s'immobilisant qu'une poignée de secondes plus tard, dans une cave, au centre d'une bande de types a l'air de brigands pathibulaires, mené par un autre type qui apparait tout de suite dans la base de données des primées locaux. Rasputin le rénégat !

      - Et voila le travail ! Je vous dis les gars, ce robot va nous rapporter un paquet de berrys ! Neutralisez le !  



      [...]


      Pour Meira, la situation se corse. La fille poisson qui vient de l'assaillir, en plus d'avoir une vitesse de ballerine et une souplesse de contorsionniste, semble dotée d'un véritable sixième sens pour ce qui est des pièges et des dangers ! Au point que sans l'arrivée de l'éclair, elle aurait certainement réussi à éviter les couteaux ! Mais décidant visiblement que le danger vient plutôt du ciel, la corsaire se saisit de l'eau inondant le sol et tombant du ciel, la jetant et la façonnant en plein vol pour en faire une boule protectrice que la foudre vient frapper; l'éclair se dispersant sans toucher les deux combattantes...

      Premier sang pour Méira qui se jette maintenant sur un adversaire privé de ses dagues, mais loin d'être désarmée, au corps à corps Afaitu déploie de ses bras et de ses jambes de longues nageoires diaphanes hérissés de piquants, des piquants qu'elle découvre empoisonnés dés que la première pique trace un sillon brulant sur un de ses bras, et qu'un engourdissement progressif commence a remonter le long de ses membres.

      - HARO !

      Surgissant d'une ruelle, un viking torse nu vient percuter la fille poisson façon bélier, et disparait avec elle dans une maison mitoyenne qui en profite immédiatement pour s'effondrer. Laissant s'extriper une minute plsu tard du tas de décombres un Othar encore un peu plus cabossé mais toujours debout.

      - Avec moi ! On va s'occuper de Greed !
        Hasta la Victoria Siempre
        Le froid. Ce fut la seule chose dont se souvint l'ex agente du Cipher Pol avant de rouvrir les yeux après avoir perdu connaissance pendant un bref instant. Une perte de conscience qui fut provoquée par l'attaque dévastatrice de la Corsaire à laquelle elle avait eu l'audace de s'attaquer. Une bien malheureuse initiative quand on voyait dans quel état se retrouvait la jeune femme. Un état qui aurait pu se trouver bien plus critique si la révolutionnaire n'avait pas eu le réflexe de se protéger.

        Durcissant tout son corps à l'aide de son Tekkai tout en plaçant ses bras recouverts de Haki devant son visage, le plus gros de l'impact fut amorti. Malheureusement, pas assez pour que l'empêcher de se voir souffler à l'autre bout de la place avant de finir sa course dans le mur d'une maison. Encastrée dans ce dernier, Hayase avait du mal à reprendre ses esprits. Les yeux encore embués, elle battait plusieurs fois de ses cils légèrement gelés afin d'aider sa vue à revenir à la normale. Mais alors qu'elle rassemblait doucement ses idées, une douleur vive à la tête la rappela soudainement à la réalité.

        Coulant de son cuir chevelu châtain, du sang se mit à couler le long de son visage sur une peau recouverte d'une fine pellicule de glace. Un givre que l'on pouvait voir partout sur son corps. Allant de la pointe de ses cheveux jusqu'à bout de ses bottes noires.

        - " Arg... " Fut le premier son qu'elle poussa au moment d'essayer de se dégager des briques qui la retenaient prisonnière de leur étreinte. Une complainte accompagnée d'un petit nuage de vapeur qui sortit d'entre ses lèvres à cause du froid dont elle souffrait. " Ça fait super mal... J'ai bien failli y passer cette fois-ci. "

        Reprenant tranquillement son souffle, la jolie brune observa les alentours. Partout où elle posa ses yeux, cette dernière découvrit que le pan de mur contre lequel elle avait fini était l'un des rares encore en un seul morceau. Voyant la chance qu'elle avait eu de survivre à l'assaut de le Shichibukai, la Cocoyashoise comprit l'erreur qu'elle avait faite de croire que sa nouvelle force pouvait lui permettre de rivaliser avec une telle adversaire. Une vérité qui ne la laissa pas sans séquelle.

        - " Fais chier... Fais chier... FAIS CHIIIIIIIIIIIER !!! " S'époumona la jeune femme qui sentait son cœur se serrer de désarroi ainsi que de colère en comprenant que ce n'était pas avec ses capacités actuelles qu'elle pourrait un jour se venger du Gouvernement.

        En proie à la fureur, des larmes coulèrent de ses yeux, traçant de petits sillons sur sa peau givrée. Une colère qui se transforma rapidement en haine contre elle-même. Déboussolée par cette triste évidence, la poupée de fer se refusait d'être si faible face à cet ennemi qu'elle détestait tant.

        - " Ils vont voir... " Cracha la demoiselle entre ses dents serrées au moment où son corps fut pris de tremblement de rage et que ses yeux criaient vengeance. " Je refuse de perdre face à eux.. "

        Au fur et à mesure que sa colère grandissait en elle, un phénomène bien étrange se produisit au niveau de ses mains qui rougissaient. Insufflées par la volonté de son cœur, des flammes se mirent à les envelopper. La chaleur qui s'en dégagea réchauffa son corps d'acier ainsi que le peu qui lui restait d'humaine. Faisant fondre progressivement la glace qui recouvrait son corps et les pierres qui l'entouraient, Hayase retrouva toute sa mobilité. Libérant l'une de ses jambes, la cyborg donna un puissant coup de talon dans le mur qui s'effondra sous le choc.

        - " JE NE VOUS PARDONNERAI JAMAIS !!! " S'égosilla-t-elle au moment où ses pieds aient de nouveau touché le sol avant de fondre sur Méria en même temps qu'un étrange viking qui semblait déterminé à l'attaquer également.

        Seulement, alors qu'une bonne quinzaine de mètres l'a séparée encore de sa cible, quelque chose vint contrecarrer ses plans. Surgissant sur son flanc gauche, une horde d'énormes porcins lui foncèrent dessus à vive allure. Ne perdant pas son calme devant ces quadrupèdes, la jeune femme usa une fois de plus des bombonnes d'air se trouvant dans ses mollets pour s'élever dans le ciel. Leur échappant de justesse avant que l'un d'eux ne la transforme en carpette, la cyborg les regarda passer quand un nouvel imprévu se présenta à elle.

        L'air tout autour d'elle s'humidifia rapidement, laissant place à une énorme bulle d'eau dont la pression tenta de la broyer en plus de chercher à l'asphyxier afin de la noyer. Retenant son souffle, Hayase réfléchit à une solution de s'en sortir tout en cherchant qui pouvait bien en être la cause. Le découvrant rapidement, la jeune femme remarqua une femme poisson se trouvant au milieu de débris d'une maison qui furent la cause des nombreuses blessures de cette dernière.

        Les sourcils fronçaient, la demoiselle la fusilla du regard avant d'utiliser pour la troisième et dernière fois ses propulseurs qui se vidèrent entièrement de leur charge au moment où la jolie brune s'extirpa de sa cage aquatique. Ne perdant pas une seule minute à tergiverser, la révolutionnaire s'élança sur Afaitu Mand. Alternant le Geppou et le Soru afin qu'elle ne puisse pas la viser facilement, la demoiselle lui envoya un violent coup de pied dans les côtes. Sous le choc, le visage de la gracieuse sirène se déforma de douleur avant de se voir projeter plus loin.

        Ne s'arrêtant pas en si bon chemin, la belle brune la poursuivit et un terrible affrontement débuta entre les deux femmes. Se rendant coup pour coup avec l'envie de tuer, les deux adversaires se rapprochèrent de la mer. Une manœuvre orchestrée par la subordonnée de Lust qui cherchait à l'attirer vers son élément de prédilection et dans laquelle Hayase la suivit sans réfléchir. Une erreur que faisait régulièrement l'ex agente quand elle perdait le contrôle de ses émotions. Emporté par sa colère suite à tous les événements qui eurent lieu depuis le début de cette guerre, Hayase avait complètement baissé sa garde. Ne voyant pas le mauvais coup que lui réserver la créature aquatique.

        - " Arrête de fuir espèce de sale poiscaille de malheur !! " S'écria avec mépris et lassitude la jeune femme qui réalisa bien trop tard la bévue qu'elle avait faite en laissant Afaitu mettre les orteils dans l'eau.

        Sans tarder, la femme poisson répliqua aux attaques de la cyborg à l'aide de son karaté aquatique. Frappant de toutes ses forces la demoiselle qui ne sut pas réagir à temps face à cette contre-attaque si soudaine. Profitant de cet avantage, la camarade de la Corsaire la poussa à son tour à pénétrer dans l'eau avant de l'y plonger jusqu'au cou. S'enfonçant sous la surface devant la jolie brune qui la vit disparaître, son adversaire la saisit par l'une de ses jambes afin de l'attirer dans les profondeurs abyssales.

        Se débattant comme elle le pouvait, la poupée de fer donna des coups de pied dans le vide sans parvenir ne serait-ce une seule fois à la toucher. Commençant à sentir la pression qui l'écrasait ainsi que le manque d'oxygène, Hayase se mit à paniquer en réalisant qu'elle ne s'en sortirait pas cette fois-ci. Cependant, c'était sans compter sur la sirène qui ne comptait pas en finir ainsi avec elle. Cherchant à la faire souffrir plus qu'autre chose, cette dernière remonta brusquement vers la surface.

        D'un geste vif de la main, elle lâcha la cyborg en l'envoya devant elle. Rassemblant ses mains en coupole, elle décrivit en cercle avec ses bras avant de frapper de toute ses forces la demoiselle qui fut emportée par un courant violent. Surgissant du milieu de la mer, un puissant torrent visible de toute l'île propulsa la poupée de fer qui put emmagasiner de l'air dans ses poumons à moitié artificiel.

        Seulement, bien qu'étant enfin de nouveau à l'air libre, cette dernière souffrant de plusieurs blessures dû à ce coup ainsi qu'à son petit tour dans l'eau ne put réagir face au sort qui l'attendait. Car devant ses yeux écarquillaient de surprise, une gigantesque sphère d'eau de plusieurs centaines de mètres de diamètres éclata. Se trouvant à quelques centimètres d'elle, la Cocoyashoise se fit souffler brutalement jusqu'à la lisière de la forêt où elle disparu.


        Dernière édition par Hayase Yorha le Ven 22 Mar 2024 - 23:45, édité 1 fois
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        Othar ! Cet homme musclé m’a attrapé au moment où le froid givrant de la corsaire Greed, allait m’atteindre. Sa poigne forte me fit reprendre confiance en moi, il m’a sauvé … ça me fait une sensation bizarre dans le corps … je n’ai vraiment pas l’habitude d’être aidée et encore moins d’être sauvée. Mon allié me conseille de changer de position régulièrement, Lust doit être ma priorité, je dois faire confiance à nos alliés et ne pas vouloir jouer sur tous les fronts en risquant de les mettre plus en péril qu’autre chose.

        « Ça fait plaisir de te voir Othar … je prends Lust, courage à toi. »

        À peine ai-je le temps de lui dire ces mots, qu’Othar a déjà disparu dans la foule de nos adversaires présents quelques mètres plus bas. J’aperçois derrière moi, la mairie sur laquelle je me trouvais, recouverte de glace, je n’ose imaginer la situation à l’intérieure de celle-ci. Concentrons-nous plutôt sur notre adversaire du moment. J’observe la Corsaire faire alors appelle à un groupe de … cochons ? Ses tactiques de combat me dégoûtent au plus haut point, je dois arrêter cela. Prise d’un élan, je brandis mon arme climatique et la fait tournoyer autour de moi, créant une légère bourrasque tout autour de moi, je m’élance alors dans le vide, guidée par la force du vent, je chute en direction de la côte où se trouve Lust. Je parviens à me remettre droite, agitant mon climat-tact derrière moi pour guider le vent et me permettre de me poser en douceur. Au même moment, j’ouvre les yeux et libère une vague de Fluide Royal, à l’instant même où mon talon se pose au sol.

        « Tu me cherchais Lust ?! Je ne te laisserai pas aller plus loin, cette île est nôtre. »

        Mon Fluide inonde toute la côte, faisant craqueler les arbres et les maisons derrière moi, clouant au sol tous les monstres larbins de Lust présents encore sur toute la côte. Je profite de cet état d’incompréhension général pour réajuster ma mini-jupe de la main droite et balayer l’air devant moi avec mon climat-tact, de la main gauche. De mon arme se libère alors une vague de chaleur que j’élance vers le ciel, qui se met à nouveau à gronder. À l’image d’une majorette, je jongle avec mon arme climatique pour charger une puissante bourrasque et finalement lancer mon arme sur Lust et ses cochons.

        « Dégagez de là. Cyclone Tempo ! »

        Malgré la foudre qu’ils ont prit, ces satanés larbins animaux sont toujours debout, j’ose espérer que ma bourrasque saura les renvoyer d’où ils viennent. Mon arme fuse alors tel un boomerang dans la direction au-dessus de Lust, l’air qui s’en dégage est d’une puissance hallucinante, elle est telle, qu’un premier cochon osant s’approche de moi, est littéralement soulevé du sol et envoyé haut dans le ciel, plusieurs mètres plus loin, au-dessus de la mer. La bourrasque fuse, elle fuse si fort, qu’elle déracine plusieurs arbres sur son chemin. Et lorsque mon climat-tact s’est déchargé en air, il revient rapidement dans ma direction, me permettant d’enchaîner avec ma défense.

        « Heat Ball … »

        J’agite plusieurs bulles de chaleurs autour de moi pour combler la dépression atmosphérique que l’on vient de subir à cause de Greed et sa tempête de glace. Au même instant, des monstres encore debout, semblant revenir sur leurs pas pour venir sauver leur grande reine Lust, se mettent à me hurler dessus pour m’attaquer.

        « Je n’ai pas le temps de jouer avec des larbins. »

        Habilement, je me glisse entre les monstres, faisant tournoyer mon bâton climatique, tout en libérant des bulles foudroyantes, à chacun de mes mouvements, une bulle se libère et s’incruste dans le corps des monstres qui se raidissent tout droit et perdent connaissances. J’enchaîne une dizaine d’entre eux avant de finalement me nimber derrière mon mirage, ayant créée assez de bulles de chaleurs, je vais pouvoir me concentrer à nouveau sur Lust.

        « Mirage Tempo … Fata Morgana ! Alliés ... mettez vous en position, Lust ne doit pas avancer davantage ! »

        Sur la côte, alors que le nombre de nos adversaire a drastiquement diminué, ne se limitant bientôt plus qu’à Lust et ce qu’il reste de ces cochons, voilà que mon corps se voit dédoubler, puis tripler, l’une de mes copies est assise sur la cime d’un arbre fendu en deux, alors qu’une autre se tient debout, arme en main, et la troisième est accroupie au-dessus d’un monstre de Lust, un grand sourire aux lèvres, regardant légèrement en coin. Qui est donc la véritable Sorcière Climatique ? Le doute doit se faire sentir dans le cœur de mon ennemie, alors qu’un léger voile brumeux commence à apparaître. Mon offensive est en action, Lust va regretter de s’en être prise à nous. Puisse-t-elle observer mes copies encore un moment, c’est d’un rire machiavélique presque narquois que je toise mon adversaire depuis ma position … mais laquelle me direz-vous ?

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        Du côté de Meira, sauvée par Othar de justesse

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        Putain de merde ! Cette salope a failli m’arracher le bras, malgré la simple entaille qu’elle m’a faite, je sens le poison affluer dans mon bras et la douleur me lance, elle me paralyse par moment ! Cette douleur vive, cette même douleur que j’avais ressentie face au fils de Klank, lorsqu’il s’est amusé à me lancer des sphères de poison en plein dessus. Je pose une main sur ma gorge, l’endroit où le foutu fils de Klank m’a administré une si forte dose de poison que j’ai bien cru en perdre l’usage de ma gorge à tout jamais.

        « Salope de merde ! »

        Avant même que je ne puisse me redresser, Othar sort des décombres, je ne me fais alors pas prier pour le suivre, on va s’occuper de Greed ! Elle aussi, cette corsaire complètement givrée, elle a bien failli geler toute la côte à elle toute seule, sa puissance est aussi phénoménale que les orages de Lise, sommes-nous de taille à l’affronter ?

        « J’ai pas le temps d’aller vérifier que la foutue poiscaille soit bien morte. »

        Ma priorité, Greed ! Cette corsaire ne doit pas avancer davantage, la femme poisson n’était qu’un élément pour nous retarder. Attends, elle a bougé ? Mon regard qui s’était porté sur Greed, se concentre de nouveau sur Aifatu qui s’extirpe tant bien que mal des décombres de la maison qui s’est affaissée sur elle. Mon dieu elle tient debout ?! Non mais ces gens sont monstrueux, c’est pas humain une peau pareille ! Greed qui lance de la glace capable de geler une ville ? Lust qui transforme des pauvres hommes et des pauvres femmes en véritables monstres sans foi ni loi ? Maintenant cette femme poisson encore capable de tenir debout ? C’est donc là toute la puissance d’une commandante de corsaire ? Je suis encore bien loin de pouvoir en dire autant de moi …

        « Tiens ? »

        Continuant de courir vers Greed, je ressens alors une énergie étrange parcourir mon corps. Une sensation réconfortante, puis à la suite de cette sensation, le sol, les arbres et l’air se mirent à agir bizarrement. Le sol se fissura sur plusieurs mètres, les arbres furent soufflés l’espace d’un instant et l’air s’activa tout autour de nous, sur la côte. Lise ! C’est le fluide de Lise ! Cette sensation, je sens l’énergie remonter en moi en sentant son fluide parcourir mon corps.

        « Lise ! »

        On dirait bien que l’apparition de Lise sur la côte attire l’attention de tout le monde, je profite de ça et surtout de l’assaut d’Othar sur la corsaire pour me lancer à mon tour sur elle, je ne donne véritablement pas chère payée de ma peau avec cet élan d’héroïsme qui s’empare de moi mais, qui ne tente rien n’a rien. Je m’élance alors, sabre en avant, yeux fermés, en un bond je m’élance sur Méria pour tenter de la transpercer ou d’au moins l’entailler avec mon épée, ma douleur vive dans le bras m'empêche de garder l'équilibre ... je sens que mon coup ne sera pas à pleine puissance, mais je fonce et je tente le tout pour le tout, dans cet ultime assaut, pour Lise ... pour Othar ... pour Jaya et la Révolution. Prions pour qu’elle soit déconcentrée par Lise et Othar, se serait vraiment ma seule option de me montrer utile. Au même instant, une gigantesque bulle aquatique s’extirpe de l’océan derrière Greed et lance un objet … ou une personne non identifiée dans les bois au loin. Est-ce là encore l’œuvre de cette Aifatu ? Ils sont monstrueux nos adversaires.

        Résumé:
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        [Event Terminus Jaya] Hasta la Victoria Siempre Katarina-lol-2k-wallpaper-2560x1440

        海 賊

        ∆ Feat. Everybody ∆


        Légèrement plus apaisée après s'être déchaînée sur la cité, Méria expira longuement. Gardant sa forme hybride, la maudite vit avec étonnement la cyborg se faire emmener au loin. Levant un sourcil, elle regretta de voir la prime lui échapper. Fort heureusement, elle se consola presque aussi vite en voyant le vaillant Othar faire son apparition.


        « Ahhh, voilà qui est mieux. »


        Avec une prime montant à un peu moins de quatre cent millions de berrys, l'As qui menait les forces révolutionnaires était une proie à peu près aussi intéressante que Lise. Visiblement de bonne volonté, il avait l'obligeance de venir de lui même vers la corsaire pour se faire cueillir. Greed, qui n'en demandait pas tant, ne put s'empêcher de sourire, affichant un air carnassier tandis que ses crocs luisaient sous les rares rayons du soleil.


        « Venez me chercher bande de minables !!! »


        Fermement décidé à protéger l'île mais aussi à en finir avec la pirate, Othar se rua vers l'avant. Terriblement puissant, il était également bien plus rapide qu'il n'en avait l'air de prime abord. Surprise par son pic de vitesse, Méria se pencha légèrement sur ses appuis pour se préparer à le contrer. Armant son coup, le viking chercha à écraser sa hache à deux mains contre le buste de la corsaire. Bien que certainement puissant, son coup restait assez prévisible. Tendant les deux mains, la maudite attrapa le manche de l'arme pour bloquer son adversaire. C'est alors que la décharge du haki de royal vint la perturber. Légèrement déconcentrée, Méria ne vit pas une autre adversaire lui foncer dessus avant qu'il ne soit trop tard.


        « Chier ! »


        Légèrement trop tard, la reine de Boréa nimba son flanc gauche du haki noir pour se protéger. Malgré tout, la lame de l'ennemie s'enfonça légèrement dans sa chair avant d'être bloquée. Grognant de rage, la corsaire allongea ses mèches pour venir saisir les quatre membres de l'insolente qui avait osé la toucher et commença à la geler sur place. Malheureusement, avant qu'elle n'ait le temps de mener son entreprise à bien, Othar libéra sa main gauche, la renforce avec son fluide et envoya la flibustière au tapis d'un violent crochet. Perdant l'équilibre, Méria tomba au sol tandis que l'As en profita pour lever sa hache bien haut avant de l’abattre sur elle. Prise au piège, la reine s’entoura d'une armure de cheveux et commença à produire une couche de glace à l'endroit où la lame allait toucher. Malgré sa défense, la jeune femme ne put empêcher la hache de lui blesser profondément l'épaule droite. Hurlant de douleur, elle attrapa l'arme et la gela sur place avant de la briser de son autre main. En très mauvaise posture, la maudite ne perdit pas de temps pour prendre sa forme animale. Se tortillant, la louve s'échappa alors et bondit plusieurs fois pour s'écarter de ses assaillants.


        « Maintenant c'est personnel... »


        Pointant son regard furieux vers Othar, elle se concentra pour refermer ses plaies et stopper les hémorragies qui allaient autrement l'affaiblir petit à petit. Décidant de jouer le tout pour le tout, la Peste commença à grandi, devenant de plus en plus grande et imposante. En à peine une seconde, de petite louve nimbée de flammes froides, elle devint un véritable monstre de douze mètres de long pour six de haut. Hurlant vers le ciel avec rage, elle intima le respect à ses adversaires les moins puissants. Faisant ensuite claquer ses crocs, elle fonça vers Othar dans le but de le déchiqueter.


        Résumé:
        Spoiler:

        © ciitroon



        Liberté, Liberté Chérie !
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        • https://www.onepiece-requiem.net/t24209-meria-d-marianne-la-peste#254234
        L'attaque de nos lasers combinés avait fait mouche. Notre taux de précision était de 95% dans la situation où nous étions. Enfin, elle s'associait à ce tir groupé, mais tout le mérite revenaient aux Px. Le bâtiment sur lequel reposait l'archer n'était plus qu'un amas de gravats. Intérieurement, Poison exultait. Au vu de son jeune âge, ramener un prisonnier serait un parfait cadeau pour la marine démontrant ses compétences et sa retenue exemplaire.
        Mais bien entendu complètement humble Poison bomberais juste la poitrine de fierté sans demander rien en retour. C'était le but de tout pacifista, traquer les ennemis du gouvernement mondial qui finance les recherches hautement importantes de Vegapunk.
        Cependant, elle commença à inspecter les décombres avec ses "grands frères" recherchant le guerrier tanuki sans rien trouver malgré avoir demandé poliment à ce qu'il se rende plusieurs fois en scandant son nom. Je vous jure ces criminels, n'acceptant pas la pitié de la prison que les pacifista leur offrait...

        Soudain, le trou noir, quelque chose de terrible venait de se passer. Poison essaya d'analyser la situation, mais ses calculs étaient formels, elle venait de se faire capturer par un piège odieux. Un tonneau à bière ! Ses kidnappeurs avaient fait du séraphin une de leur plus grande cuvée sans vraiment le savoir. La jeune fille synthétique était coupée de ses renforts, dans un milieu inconnu entouré d'ennemis.

        - Et voilà le travail ! Je vous dis les gars, ce robot va nous rapporter un paquet de berrys ! Neutralisez-le !  

        La jeune fille tombait au milieu d'un regroupement de criminels. Elle était sans renforts et complètement dépassée par le nombre d’agresseurs. Cependant, alors qu'elle essayait de se relever elle tint la dragée haute du renégat refusant s'accepter le fait qu'elle n'ai pas vu le coup venir.

        "De Mollen « Rénégat » Rasputin, vous êtes en état d'arrestation pour vos crimes... Rendez-vous."


        Elle tendit la main vers lui prête a tirer un laser dans sa direction. Ce qui provoqua l'hilarité des bandits qui l'accompagnait, elle fit feu dans la direction de Rasputin, mais fut brutalement interrompue par un coup de genou dans la tête venant de la gauche. L'ange vola un seconde avant de rouler au sol et d'être réceptionné par un coup de pied dans le ventre.

        Intégrité corporelle : 95 %


        "Alors tu disais ? En état de quoi le robot ? La seule chose que je vois, c'est que t'es pas en état de demander quoi que ce soit."


        Poison profita de l'insulte pour disloquer son bras droit révélant un canon en face du visage du bandit qui écarquilla les yeux. Un flot de liquide violet commençant à s'agglomérer en son centre.

        "Ball !"


        Une sphère de poison se propulsa de l'arme de l'enfant aspergeant le pauvre homme. Le criminel commença à hurler de douleur alors qu'un bruit corrosif était perceptible additivement sur sa peau.

        "En état...D'arrestation."

        Elle rengaina son canon pour reprendre son marteau en main et fonçait sur un de ses agresseurs pour lui assener une frappe au niveau de la tête. Un second brigand tomba dans un craquement. Mais les autres, qui venaient de se remettre de voir une enfant déployer un canon portatif dans son bras, vinrent à la rescousse de leur compagnon. Les coups s’enchaînaient elle ne parvenait pas à tout bloquer ou a tout esquiver. Un coup fit mouche dans son dos laissant une balafre qui grésillait, un autre en pleine tête qui la fit saigner et un autre la fit se fracasser contre le mur de la caverne.

        "Sale petite..."

        Pendant un instant, la petite semblait démantibulée, un de ses bras tordu dans une façon tout sauf naturelle et son dos pareillement courbé. Puis quand elle se releva, il y eut plusieurs craquements et ses bras et son dos se remirent en place. Son squelette en wapometal était un alliage à mémoire de forme qui pouvait être reconfiguré à ses formes pré-configurées.

        Intégrité physique 50 %

        Elle continua en tirant avec son laser sur l'un d'entre eux et l'autre en lui envoyant un marteau en pleine poire.Mais l'angelot se tenait le dos un peu plus voûté alors qu'un filet de sang perlait de sa lèvre maintenant ouverte.

        "Venez me ... Chercher !"

        Son regard vide n'avait qu'une mission et elle allait la remplir. Même s'il, elle devait retourner au bateau en pièce détachée. Et dire qu'elle n'avais même pas affronté Rasputin encore. Elle pouvait tous les prendre ! Elle le savait pourquoi ils ne comprenaient pas l’écart qui les séparait ? Elle était plus forte que tout le monde ici ! Alors pourquoi elle avait si mal ? Pourquoi elle perdait ?


        Intégrité physique 49 %
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            Étourdi par la vague de Haki royal inattendue dont il n’avait pu se protéger, Kant luttait pour reprendre ses esprits et conserver son équilibre. Autour de lui, d’immenses cochons géants continuaient d’affluer sur les quais, bien qu’une dizaine d’entre eux aient été balayés par la sorcellerie d’Elisabeth L. Gray. Revenu à lui, le jeune révolutionnaire survola brièvement la scène. Les choses se corsaient. Un peu plus et je me faisais piétiner par ces monstres… Hé ! Mais où est Hayase ?

        Un couinement strident vint le tirer de ses pensées. En se hissant sur les quais, un cochon géant glissa et retomba à l’eau. Ils étaient des dizaines… des dizaines de créatures géantes capables de piétiner l’entièreté de la Cité Caravelle d’une seule charge. Kant ne pouvait le tolérer, mais pouvait-il l’empêcher ? Dans la précipitation, il encocha une flèche munie d’une pointe contenant une poudre soporifique puis, l’œil posé sur son projectile, il se résigna. C’est assez pour endormir un homme, mais ces bestiaux… Ces bêtes étaient bien trop imposantes. Kant abaissa son arc et le rangea dans son dos. Puis, plongeant les mains dans son sac, il en sortit trois bombes artisanales de sa conception.  En espérant que ça les contienne…

        Visant avec une précision certaine en trois points stratégique du troupeau, Kant lança ses grenades qui à l’impact libérèrent chacune un nuage de poudre de couleurs différente. L’une d’elle, verdâtre, visait à rendre somnolentes une dizaine de bêtes. La seconde, rosacée, devait les rendre si malades que les conséquences risquaient d’être pour le moins dégoutantes, voire embarrassantes. Enfin, en explosant, la dernière grenade libéra un nuage de poudre dorée censé paralyser les bestiaux. Avec ce qui, à première vue, ressemblait à un joli spectacle de couleurs, Kant espérait freiner le débarquement des immondices de Lust, et préserver ainsi la Cité Caravelle.

            Sans s’attarder à vérifier l’efficacité supposée de ses grenades, le jeune révolutionnaire revint à son objectif principal : Lady Humpf. Il l’aperçut alors de dos, face à… une multitude d’Elisabeth L. Gray ! La sorcière climatique portait décidement bien son nom. Kant s’approcha, encore, encore, se percha sur un toit à hauteur de la plus grosse bête sur laquelle la Capitaine Corsaire était montée, et c’est là qu’il la vit, sous toutes ses coutures…

        « Humpf !!! »

        Ce mot fut le seul que Kant put articuler. Ce qu’il vit, en baladant son regard sur la Capitaine Corsaire, le subjugua, et le déposséda de toute sa détermination. Pire, il fut littéralement envoûté par son indicible beauté. Lorsque Lady Humpf tourna son regard vers lui, il manqua de s’effondrer. Elle lui fit alors un clin d’œil, que Kant interpréta comme un cadeau des cieux…

        D’un coup, il arma son arc de multiples flèches et se mit à tirer, ciblant les innombrables mirages de la sorcière climatique, qui osait se dresser sur le chemin de celle qu’il considérait soudainement comme l’être le plus séduisant de la planète.

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        [@Kant/Lise]
        Partout on patauge dans les corps ensanglantés et les débris, le port n'est plus qu'un amas de ruines parsemés des corps des pachydermes de Lust, malades, effondrés, déjà mort ou agonisants dans d'horribles râles et couinements d'agonies plus terribles que le fracas de n'importe quel champ de bataille. Dans le carnage innommable qu'est devenu le port, que les corps des cochons géants et des troupes de Lust ont transformés en plus grande salle d’équarrissage du monde, ou l'odeur de viande cuite, de déjections et de sang rend l'air si dense qu'il en devient presque collant, le sourire de la Corsaire est le seul baume assez doux pour faire oublier le bruit et l'odeur de cette scène cauchemardesque.

        ♥ Oh mais quel adorable petit raton laveur tu fais... ♥

        D'une main douce et fraiche, Lust effleure d'une caresse le cou du jeune révolutionnaire, ébouriffant une des mèches qui lui retombent devant les yeux, tout en en profitant pour lui rajouter une nouvelle teinte, le rose bleuté de sa peau, cette couleur fétiche qui renforce sa séduction en transformant même les plus coriaces de ces ennemis en amis et alliés obéissants et amoureux. Histoire de s'assurer que son charme ne cesse pas d'opérer sur l'entreprenant Tanuki.

        ♥ Heureusement que tu es la parce qu'on ne peut vraiment compter sur personne de nos jours, je n'avais vraiment pas prévu de devoir aller jusqu’à me salir les mains... ♥

        Et pendant qu'un Kant déboussolé entreprend de cribler de flèches les multiples visages de Lise, Lust, qui reste prudemment dans le dos du Tanuki, attrape un énorme pistolet glissé dans son dos. Et, comme l'arche, elle crible les silhouettes juchées un peu partout. Mais ce ne sont pas des balles qui traversent les mirages, à la place, les projectiles s'écrasent sur leurs cibles en les recouvrant de grosses taches de peinture rouge, un rouge vif, sanguinolent, violent, brutal, un rouge si puissant qu'il suffit de le voir pour n'avoir plus qu'une envie, lui faire mal, le faire souffrir, le frapper avec tout ce qu'on a jusqu’à ce qu'il soit complétement oblitéré !

        Et si les mirages laissent passer la peinture, voire la cachent quand elle s'écrase sur l'obstacle le plus proche derrière eux, il n'en est évidemment pas de même des projectiles qui se dirigent sur la vraie sorcière climatique, et qui n'ont qu'un but, la transformer en cible pour tout ce qui a encore des yeux et une arme dans le coin.

        Comme par exemple, une lapine qui commence à en avoir assez d'avoir la poisse alors qu'elle a quatre pattes porte bonheur, et une fille poisson qui vient de se débarrasser de la cyborg qui lui collait aux nageoires.


        [...]


        [@Méria]
        Othar a beau être sacrément musclé, il est beaucoup moins impressionnant quand on doit baisser les yeux pour le regarder de haut et qu'on peut le croquer d'un coup de dent. Mais visiblement de son coté la soudaine différence de taille ne suffit pas à le faire changer d'avis, ce serait mème plutôt l'effet inverse qui se produit. C'est probablement ce qu'on appelle la ferveur révolutionnaire. Ou le courage imbécile.

        - Tu sais pourquoi j'aime les gros dans ton genre ?! Parce qu'ils font plus de bruits quand ils tombent ! Et quand ta grosse carcasse va s'effondrer ça fera un boucan qui s'entendra jusqu’à Marijoa ! Et après je me ferais des bottes avec ta peau !

        Tu fonces sur le guerrier qui plonge les deux mains dans son dos pour en sortir une nouvelle paire de haches, des haches courtes, au manches si court que la lame entoure la main de son porteur, des haches de lancer rendues noires par le haki qui couvre ses bras, et que d'un geste, il projette vers le ciel avant de faire deux mêmes avec deux autres, pendant qu'il garde les deux dernières en mains !

        - TROPIC THUNDER AXE !

        Les haches tourbillonnent au dessus de vos têtes, bouts de métal tournoyant dans le climat dégueulasse que vous a laissé Lise, immédiatement ciblés par des éclairs qui les transforment a l'apogée de leurs mouvements en boules de foudre tranchantes, avant que leur forme ne les fasse pivote façon boomerang pour revenir en crépitant vers le sol. Les deux premières reviennent sur le viking qui d'un coup de taille les dévie droit sur ta charge et ta gueule béante, pendant que les deux suivantes retombent à l'endroit ou se trouvera ton corps quand tu rencontreras ton adversaire qui charge et bondit à ta rencontre..


        [...]


        [@Poison Dragon]
        - JE FONDS JE FONDS !
        - ELLE A UN LASER !
        - ELLE M'A LASERILISÉ !

        Dans la pénombre et l’exiguïté de la cave, la bande de malfrats ne s'attendait visiblement pas à autant de résistance de la part d'un vulgaire cyborg de compagnie. Les coups de laser qui tranchent les corps en laissant des plaies cautérisés et fumantes, le type en train de hurler pendant que le poison qui lui a aspergé le visage le dissout lentement, et surtout le chef qui est en train de prendre du champ pour éviter un mauvais coup, puis qui tourne franchement les talons, sonne le glas de la combativité des survivants, qui s'empressent de suivre leur patron et se bousculent pour s'échapper par les tunnels les plus proches. T'abandonnant en quelques instants avec quelques cadavres, et un type qui ne hurle plus mais se contente de continuer de mourir en faisant des petits bruits humides.

        Handicapé par les coups et la procédure de réparation, tu n'es pas assez rapide pour leur courir après, d'autant plus quand, du den den de poche que tu portes à coté de l'oreille, une directive te provient soudain depuis le Cuisino.

        - Le corsaire Pride se dirige en renfort vers la cité Caravelle depuis la zone de débarquement de l'Ouest, portez vous toutes affaires cessantes à sa rencontre pour lui apporter les informations tactiques relative a l'engagement en ville.

        Les ordres sont les ordres, le bandit à de la chance.

        - Attention, vous risquez de rencontrer également les forces révolutionnaires en cours de repli vers la cité.
          Qu’est-ce qu’il me fait ce tanuki de malheur ? Mes mirages se font dissiper les uns après les autres, entre ses tirs et ceux de Lust, je suis presque à court. La pression atmosphérique est en train de revenir à la normale, je ne vais pas pouvoir continuer à me cacher de cette manière.

          « Aaah ! Merde ! »

          Une flèche se plante alors dans mon flanc gauche. Je m’effondre les deux genoux au sol en me tenant, perdant une quantité non négligeable de sang. Voyant cela, des alliés révolutionnaires s’élancent vers moi. Mon Climat-Tact est au sol, Lust prépare une offensive, elle arme son pistolet et ça ne me dit rien de bon.

          « Fu…fuyez ! »

          « Non mademoiselle Gray, vous devez vous relever, avec Lust sur la côte et ses deux commandantes derrière nous, on ne peut rien faire seuls. »

          Merde … c’est donc ça que de devoir protéger ses alliés ? Ils sont nombreux, nous avons subit énormément de perte. Dans notre camp mais également dans le camp adverse, rendant cette zone de bataille, méconnaissable. Je dois me relever, je ne peux pas me laisser abattre pour si peu. D’un geste franc, je retire la flèche de mon flanc, m’arrachant un cri de douleur que je ne m’étais jamais entendu lâcher. Le sang coule, et dans un effort inconscient, j’attrape sans réfléchir mon arme climatique pour apposer sans hésiter, mon bâton du chaud sur la plaie, libérant une bulle chaude qui cautérise de manière immédiate ma plaie, un nouveau râle sort de ma bouche. Je manque de m’effondrer mais je serre le poing et me relève en tremblant.

          « C’est fini Lust, tes manières de faire me répugne. T’es rien de plus qu’une sale chienne du Gouvernement, tout chez toi me dégoûte. Comment oses-tu te montrer ainsi ? »

          « Aaargh ! Aaah ! Elisabeth ! »

          Devant moi, la Corsaire s’était lancée dans son offensive, elle tirait sur mes alliés, des billes de consistance inconnue. Ces dernières explosèrent sur eux et les recouvrait d’une marque rouge … une marque qui les rendait violent. Mais pas violent envers nos adversaires non … violents envers moi. Je dû assommer pas moins de dix de mes acolytes pour comprendre d’où vient le problème.

          « Cette marque … c’est ça qui les affecte. »

          Je dois les faire disparaître, à défaut de pouvoir empêcher Lust de tirer, dans l’immédiat du moins. Je dois empêcher ses effets d’apparaître. Entre deux coups de Climat-Tact, je fais tournoyer mon bâton du froid afin de libérer assez de bulles climatiques pour que le ciel se charge en densité froide. De là, il ne faut que quelques secondes pour qu’une pluie diluvienne se mette à tomber, faisant disparaître la peinture sur tous les corps de mes alliés. J’ai tant changé le climat ambiant, que le ciel se met de nouveau à gronder, je n’ai plus qu’à lancer quelques bulles foudroyantes pour qu’un nouvel orage fasse rage.

          « Toiii ! »

          Un bêlement attire mon attention, alors que mes compagnons encore debout se remettent de leurs émotions, une femme chèvre s’approche de moi, sautillant et semblant s’entourer d’arcs électriques. Une mink. Avant même que je ne puisse me préparer à me défendre, un éclair pourfend le ciel et vient s’écraser sur la mink, la foudroyant cinq bonnes secondes. Une seconde silhouette, semblant s’être cachée derrière elle, fut foudroyée également.

          « C’est ça tes commandantes, Lust ? Laisse-moi rire. Tu ne m’amuses plus, je vais te buter, maintenant. »

          La foudre se dissipe finalement, m’ayant laissé le temps de créer quelques nuages foudroyants que je me laisse en réserve. Je fais tournoyer mon arme au-dessus de moi, repoussant les nuages de quelques mètres, les laissant à hauteur de terre, m’octroyant une défense dans mon dos. Je m’élance finalement sur celle que je considère comme étant la plus dangereuse du duo, la dénommée Aifatu, sa tête me dit quelques chose, j’ai vu son avis de recherche.

          « C’est toi … qui a fait du mal à Meira ! ICE AGE … TEMPO ! Écartez-vous, révolutionnaires ! »

          Dans mon élan, je crache un peu de sang, mais je ne me laisse pas abattre ! J’appose mon Climat-Tact sur la poitrine de mon adversaire et de là, une bourrasque surpuissante gelée l’emporte au loin, la pluie qui tombait se transforme en grêlons acérés qui la transperce de toute part, alors qu’elle se fait emporter en arrière. La portée de mon attaque est incontrôlable, j’ai donc préféré prévenir mes alliés de s’éloigner. Puis sans perdre un instant, la chèvre profite de notre proximité pour m’attraper le bras gauche et me projeter au sol.

          « Tsss … encore en vie toi ? T’es une poisseuse avec une certaine résistance ! »

          « Je ne veux pas te faire de maaaaal. »

          « Cela m’importe peu. Rejoint ta chienne de maîtresse ! »

          Concentrée sur moi, la chèvre en oublie de regarder ce qui l’entoure. J’ai agité mon arme climatique de manière à rassembler tous mes nuages de foudre autour de nous.

          « Toi comme moi, la foudre ne nous fait pas grand-chose. Mais jusqu’à combien de volt peux-tu supporter ? »

          Le ciel se met à gronder au même instant, plusieurs éclairs commencent à tomber partout sur la côte, puis sur la cité caravelle et même en mer, jusqu’à la forêt de l’autre côté de l’île. Mon orage commence à s’allonger à toute l’île. Décidant d’user cette fois de ma force physique, je balaie les pieds de la mink pour me retrouver au-dessus d’elle, ce que je m’apprête à faire est totalement inédit et je ne suis même pas sûre d’y arriver. Mon adversaire veut se relever, mais d’un regard froid je la toise avant de la frapper au visage de mon pied gauche, puis je vient lui planter mon arme climatique dans le bras, toujours allongée au sol, elle hurle de douleur et me supplie de l’épargner.

          « Vous avez fait souffrir mes alliés et pensez pouvoir vous en sortir indemne ?! C’est mal me connaître. Thunder Lance TEMPO ! »

          Tout se passe à la vitesse de l’éclair, mes nuages foudroyants rappliquent en un éclair jusqu’à mon arme planté dans l’épaule de la chèvre. Usant alors du bout de mon arme climatique, j’attends qu’un premier nuage foudroie la chèvre, pour ensuite me tourner et lancer la foudre vers le ciel. Le bout de mon arme servant de paratonerre, lorsque je me tourne pour lancer la foudre, l’extrémité de mon arme climatique se disloque et est éjectée vers le ciel. J’ai pris soin de mettre mon bâton foudroyant au bout afin que se soit lui qui s’envole. Il emporte dans son sillage, tous mes nuages climatiques, en prenant soin d’emporter la chèvre avec. Et en un coup, la chèvre est propulsée dans le ciel. En entrant dans le nuage de foudre, ce dernier semble rugir, un puissant grondement fait même trembler la terre, je sens qu’il se galvanise en énergie. Au sein de ce nuage, la chèvre doit subir tant de volts que même son aptitude de mink ne doit pas suffire à la maintenir consciente. Je comptais bien me servir de son aptitude pour charger encore plus les cieux.

          « Maintenant tu vas goûter à la foudre de la Reine ! Je ne suis pas qu’une simple sorcière ! Je suis celle qui domine le climat ! Je suis la REINE CLIMATIQUE ! »

          Et d’un ultime bond, j’abat mon arme devant moi. Et en un coup un seul, un éclair d’une envergure astronomique s’extirpe des cieux, allant même jusqu’à pousser les nuages entre eux, venant s’écraser sur Lust et ses derniers cochons démoniaques. L’air semble empli d’électricité, certains de mes cheveux se mettent à friser, cette puissance phénoménale me vient de la décharge que la mink a pu relâcher dans le ciel grâce à son aptitude. J’observe alors la scène devant moi, alors que l’éclair disparaît petit à petit, que va-t-il rester de mes opposants ? Et du pauvre Tanuki qui n’était là que pour servir Lust ?

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          Du côté de Meira

          ------------------

          Le froid me prend aux tripes, j’ai pu voir que mon arme l’a transpercé. J’ai transpercé la défense d’une capitaine corsaire putain ! Mais à présent, je sens ses mains froides qui m’ont attrapé et mon corps se recouvrant d’une légère couche de givre, mes sens sont en alerte, je suis observatrice et je peux comprendre qu’à la vue de ma peau, ce n’est pas bon … pas bon du tout.

          Mon cerveau n’est plus aussi concentré, je sens mes blessures me faire plus mal que d’habitude, et soudain, cette pression se relâche. Othar le sauveur. Il m’a encore sauvé d’une énième situation où je pensais pouvoir m’en sortir … ce que je peux être inconsciente ! Pour qui est-ce que je me suis prise à penser que je pourrais être d’une quelconque utilité face à une capitaine corsaire ?

          Mon corps retombe lourdement contre le sol, je sens quelques côtes se fracturer, une douleur vive me lance dans le dos, tout mon corps est endolori, quelques larmes coulent sans que je ne puisse sangloter, je me sens partir. C’est alors qu’une couverture chaude vient me recouvrir alors que mon corps se fait transporter, j’entends des cris, se sont les miens. J’ai mal, j’ai froid, mais je ressens encore la douleur, donc je vis. Mes yeux parviennent à apercevoir des révolutionnaires envoyés à mon secours, ils prennent soin de moi. Je n’entends plus leur voix, je me sens bien au chaud. De la chaleur ? J’ai envie de dormir.


          « Son pouls est filant, amenez là dans notre infirmerie de repli, la mairie est gelée et notre matériel avec, rentrez dans la cité. Faites confiance à la Reine Climatique et notre Sauveur Othar, ils vont nous débarrasser de ces deux corsaires ! »

          « Elisabeth … Othar. Je suis désolée, mais je n’en peux plus. »

          Sont les derniers mots que j’ai pu prononcer avant de m’évanouir de nouveau.

          Résumé:


          Dernière édition par Elisabeth L. Gray le Dim 31 Mar 2024 - 19:41, édité 1 fois
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