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Bien mal-acquis ne profite jamais

Bien mal acquis ne profite jamais


Cela faisait quelques semaines que la Banshee était tombée entre les mains des ravengeuses, et cela faisait maintenant plusieurs jours que la bande de joyeux psychopathes avait passé Reverse Mountain. Avec peu de moyen mais beaucoup de volonté, l’équipage de Jaina avait réussi à arriver finalement sur Grand Line.  Lorsqu’il avait fallu choisir quelle voie emprunter, Valkia avait souhaité suivre la troisième. C’était en effet celle qui menait à l’île maléfique et elle espérait arriver avant que le gouvernement n’attaque les dernières poches de résistance des indigènes. Désormais sobre de toute substance, la démoniaque n’attendait plus qu’une chose : Rejoindre les siens pour protéger tout le monde. Si par la même occasion elle pouvait massacrer du monde, c’était double bénéfice à ses yeux. C’est ainsi que l’équipage dû faire une halte sur Union John, la première île de la troisième voie de Grand Line.

Alors que le majestueux bateau s’approchait de l’île en forme de crâne, la cornue remarqua une embarcation qu’elle connaissait bien. Il s’agissait du bateau qui l’avait amené à Hat Island. Ce dernier semblait être dans un piteux état mais était toujours fièrement posée sur l’eau.  Cela remémora à la cornue de nombreux souvenirs. Profitant de l’occasion pour revoir des membres de sa famille d’adoption, la vigie interpella Jessica qui était à la barre de la Banshee. Tout en lui indiquant qu’il s’agissait d’un navire alliée, la démoniaque venait se mettre debout sur la rambarde du bateau. Ce dernier était vide, mais il témoignait cependant de la présence de son peuple sur cette île. C’était une chance incroyable pour elle. Il fût décidé que Jessica resterait surveiller le bateau tandis que Jaina et Valkia irait trouver les indigènes.

Progressant sur l’île à la manière d’aventurières, les deux pirates ne tardèrent pas à retrouver la trace du groupe d’indigènes. Quelques centaines de mètres plus loin déjà, Jaina apercevait la fumée d’un feu de camps tandis que Valkia entendait des discussions de voix familières. S’approchant tranquillement, ne se sentant pas en danger, la cornue aperçu alors des formes autour du feu. Il y avait Silms, le héraut du Dieu sombre et une demi douzaine de guerriers. Parmi eux, une silhouette se distinguait parmi les autres. Une silhouette que la démoniaque aurait reconnu parmi toutes les autres.

Kaam - « VALKIA ! TU ES EN VIE ! JE SUIS SI HEUREUUUUUUSE ! »

L’indigène se jeta au cou de son amie et s’agrippa à elle à la manière d’un koala pour la serrer fort contre elle. La présence de la diablesse semblait redonner le sourire à cette triste assemblée. La bretteuse était également très heureuse de retrouver les siens mais s’étonner de les voir avec une si grise mine. De plus quelque chose clochait et cela arriva très vite au cerveau de la championne du dieu sombre. Il n’y avait que sept personnes sur un bateau complet d’indigène. Egalement, que faisais Silms ici. Il ne faisait pas partie de l’expédition originelle. Et à dire vrai, si un jour quelqu’un lui avait dit que ce dernier prendrait la mer, Valkia ne l’aurait pas cru. Il avait dû se passer quelque chose de grave. Le vieux guerrier se leva péniblement, il avait l’air d’avoir quelques os cassés avant d’ajouter de sa voix calme et hypnotique.

Silms - « Grâce au Dieu sombre vous êtes là Valkia ! C’est encore un signe de votre père nous honore de sa bénédiction. Au moment où nous commencions à perdre espoir, te voilà devant nous ! »

Valkia - « J’avoue ne pas comprendre ce que vous faites ici. L’île maléfique est bien plus loin sur la troisième voie de Grand Line. »

Silms - « Il s’est passé de nombreuses choses durant votre absence, fille du Dieu sombre. Nous en reparlerons plus tard. Qui est cette personne ? »

Le vieil homme posa ses yeux clairs, presque aveugle, sur l’albinos qui accompagnait sa protégée. Jaina pouvait voir un homme qui portait sur lui son fanatisme : Maigreur laissant présagé un jeûne exigeant, peinture mystique sur tout le corps, et surtout une aura des plus étranges l’entouré. Ce n’est pas pour rien que Silms avait été désigné pour devenir la voix du Dieu sombre, son caractère et sa prestance lui donnait quelque chose de divin. Pourtant en réalité, il n’était plus que l’ombre du guerrier qu’il eut été par le passé. Ses yeux livides semblaient sondés le coeur de la pistolera à la recherche d’information à son sujet. C’était quelque chose de très déplaisant à dire vrai pour quelqu’un de l’extérieur, chez les indigènes c’était juste une façon de se jauger. Brisant le côté malaisant de la chose, la cornue déclara.

Valkia - « Silms, je te présente Jaina. C’est une alliée à la détermination incroyable. Elle m’a promis de m’aider dans ma quête pour l’île maléfique. Je souhaiterais que vous lui présentiez le même accueil que si je vous présentais une de mes sœurs. Je l’estime beaucoup et elle a d’ores et déjà toute ma confiance. Jaina voici Silms, mon mentor et le seul homme que j'estime en ce monde.»

Le vieil homme inclina légèrement la tête pour saluer la cowgirl avant de les inviter à se joindre à eux au coin du feu. Le soleil était en train de se coucher et l’ambiance devenait de plus en plus mystique autour des deux ravengeuses. Le vieux chef de tribu leur raconta ce qu’il était advenu depuis le départ de la bretteuse. Tout d’abord, des pirates venues de la mer ont tué bon nombre des leurs, pillant et mettant à sac l’île maléfique. De peur que ces derniers ne mettent la main sur leur trésor, un groupe d’indigène menait par Silms a pris la mer dans l’espoir de rejoindre Hat Island et d’aller chercher leur championne. Cependant en chemin, alors qu’ils avaient amarré à Union John, deux personnes sont venus les attaquer pour récupérer le précieux butin. Ils n’ont laissé que les quelques personnes encore autour de ce feu de camp comme uniques survivants.  

Valkia - « Attend, tu es en train de dire que vous vous êtes fait battre à cinquante contre deux ? Comment est ce possible ? »

Silms - « Les personnes qui nous ont attaqué n’étaient pas des combattants habituels. Ils sont arrivés en volant, ont tuer bon nombre de nos frères avec une efficacité incroyable. L’un d’entre eux avait un de ces fusils de malheur, je n’ai jamais vu pareil tireur. Même le colonel Tavernier de notre île ne saurait faire le poids face à pareil tireur. L’autre était plus dans la force brute, une vrai bête qui a tuer nos meilleurs guerriers à mains nues. Et suite à cela, ils ont emporté le trésor que l’on s’était juré de protéger au péril de nos vies. Valkia … tu dois le retrouver et le récupérer. Il est à toi, et tu te dois de réaliser la Kanoun. »

Anticipant l'incompréhension de sa capitaine, la démoniaque lui expliqua.

Valkia - « La Kanoun, c’est la loi sainte des indigènes. C’est un peu comme la loi du talion en gros, vu qu’ils ont tué les nôtres, on tuera les leurs. Ces gens là ont massacré mon peuple et m’ont volé mon dû. Rien ne t’oblige à me suivre sur ce coup là Jaina mais c’est une question d’honneur pour moi. Ces gens m’ont accueilli quand je n’avais plus personne pour le faire. Je leur dois beaucoup ... »

Elle aimerait tellement lui demander de l’aide, mais elle ne s’en sentait pas le courage. En effet, la démoniaque avait toujours agit seule jusqu’à maintenant. Seulement, si ces types étaient capable de défaire cinquante indigènes à eux seuls, Valkia ne savait pas si elle tiendrait le coup face aux deux ennemis en même temps. L’aide de sa capitaine serait plus que la bienvenue, mais l’orgueil de la bretteuse lui imposait de ne rien dire. Ce n’était pas son combat après tout, même s’il y avait un tireur en face, rien ne la poussait à la suivre et à mettre sa vie en jeu. La diablesse ne voulait pas risquer la vie de celle qu’elle appréciait tant.



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Bien mal-acquis ne profite jamais

Valkia Bloodfallen



"Les voyageurs racontent que le périple pour atteindre Grand Line est extrêmement difficile. Certains ont la chance d’en ressortir vivant, d’autres non. Lorsque la terrifiante Banshee venait de passer Reverse Mountain, je n’étais pas surprise. Ce galion en a dans le ventre, c’est pour cela que ma mère avait choisit cette dernière comme nouvelle monture. Je revois encore son sourire en coin, sa satisfaction d’être dans cette nouvelle étape d’aventure. Pas une seule fois ma mère a éprouvé de la peur de passer le cap de North Blue à Grand Line. Je rêve d’être un jour comme elle, une femme forte et sans peur.

Plusieurs jours viennent de s’écouler, une île nommée Union John s’offre à nous. Un nouveau chapitre des Ravengeuses se dévoile, offrant à ma merveilleuse maman une occasion de se rapprocher de son trône de Reine des tireurs." —Wanda



Sur le pont, sur le plancher en bois propre et rebattit depuis la fameuse bataille contre les anciens propriétaires de la Banshee, Jaina Rosenberg venait de démonter Lilith pour nettoyer toutes les pièces de son arme légendaire. D’une baguette munie d’un chiffon, la tireuse effectue des mouvements de va-et-vient à l’intérieur du canon. D’innombrables moisissures sont délogés, comme des résidus de poudres et de la poussière. Fort heureusement, aucun reste de douille se retrouve coincé à l’intérieur. La rouille, la pire ennemie des parties métalliques du revolver ne répond pas présent aujourd’hui. Sûrement parce que Jaina est devenue très attentionnée dans l’entretien de Lilith.

Terminant les préparatifs pour améliorer l’espérance de vie de ce pétard maudit, Jaina lève ses mirettes sanguines en attendant sa douce fille démarrer un entraînement plutôt intensif avec Sherry Whitemane. La renarde s’était portée volontaire pour transmettre quelques techniques de combat à mains nues au louveteau de la Louve Blanche. Ce que la cow-girl apprécie, c’était la façon dont enseignait la Mink. Froide, ne donnant aucun cadeau ni répit, Wanda suait à grosses gouttes pour ses toutes premières leçons. Mangeant plusieurs fois le tapis, se plaignant des douleurs à son bassin et à ses bras, Jaina sent que sa fille est en train de maudire la Semi-Humaine.

Rengainant Lilith dans son lit, dans son holster, dans son étui, la desperada s’approche des deux femmes et stoppe de ses mains la patte poilue de Sherry et le coup de pied de sa gamine. D’un léger rictus, l’albinos relâche son emprise, plie ses genoux et allonge l’une de ses jambes tout en tournant sur elle-même. D’un violent croche-patte, Sherry et Wanda embrassent les planches mouillées du pont.

« Tu n’étais pas obligé d’intervenir m’man. » rouspète l’adolescente qui se frotte le postérieur. « Tu m’as donné la permission que je pouvais m’entraîner avec Sherry ! » dit-elle en se relevant et croisant ses bras sous sa poitrine qui commence à se former. Le louveteau n’est guère amusé de l’intrusion de sa daronne. À croire que Jaina n’a pas confiance ou est trop protectrice pour laisser Wanda a apprendre à se battre.

« Je suis désolé mon bourgeon, l’habitude de toujours venir à ton secours. » répond simplement Jaina qui dépose un doux baiser sur le front de son enfant. « Et tu m’avais l’air en mauvaise posture, toi la petite princesse en détresse. » se moque ouvertement la pirate qui rigole encore plus lorsque sa petiote lui gueule dessus, les joues complètement rouge d’embarras, de honte. Finalement, la louve décide de se retirer en effectuant un petit clin d’œil à la Mink. « Je compte sur toi pour bien l’éduquer Kitsune. »

« Ne te fais pas de bile capitaine. » répond la renarde qui redresse ses oreilles pointues et révèle une parfaite dentition de prédatrice en retroussant ses babines. « Je ferai en sorte qu’elle puisse se défendre sans que tu sois à ses basques. »

Soudainement, Valkia sort de son poste de vigie en gueulant haut et fort qu’un navire flottant près d’Union John ne représente aucune menace. Il semblerait que le minable vaisseau soit un allié aux yeux de la démoniaque. Nom d’un cheval, l’albinos aperçoit seulement maintenant l’île où une immense montagne en forme de crâne surplomb presque le territoire entier. Cela dit, l’endroit était bien accueillant pour des pirates. Empruntant la cage d’escalier pour rejoindre sa timonière, Jaina se perd un court instant en regardant Jessica Hellhound. Cette blonde dégage toujours une beauté bien particulière. Cela dit, elle se rappelle que cette muse dispose d’un caractère bien trempé. Son œil droit en avait payé les frais en recevant un beau cocard après la bataille pour récupérer la Banshee.

« Je vais suivre Valkia et voir qui sont ces fameux alliés. Je te charge de surveiller le navire Jessica. »

Bizarrement, la blonde acquiesce au lieu d’être en désaccord. Prétendant vouloir effectuer des expériences sur le morceau de plante qu’elle a récupéré sur les Ilots Flottants et sans être dérangé. À croire que la solitude est son meilleur allié. Difficile pour Jaina de tenter de se rapprocher, d’apprendre à mieux la connaître. Toutefois, la Ravengeuse n’oublie pas ce qu’elle a fait pour Wanda durant leur emprisonnement dans la Banshee. Jaina espère avoir l’occasion de mieux la remercier.

Marchant enfin sur la terre ferme, ses éperons chantant pour camoufler le bruit du vent, la cow-girl a une maigre pensée pour sa jument Orphée restée sur Hat Island. Actuellement, Jaina se sent incomplète, non digne d’être une Chapeauté de son île. Malheureusement, naviguer en pleine mer n’est pas chose aisée pour un canasson, surtout lorsque l’endroit est nettement plus dangereux que la mer des Blues. Grillant une clope, sa drogue maudite, devenu son addiction préférée qui n’est plus de passer du bon temps dans le lit en compagnie d’une femme, Jaina ferme un instant ses paupières tout en aspirant le plus possible de nicotine. L’esprit à présent clair, en ayant plus aucune pensée gênante, la Rose Blanche ouvre la couverture de ses rubis et observe les alentours du rafiot abandonné.

Ce qu’elle cherche, c’est une piste, un quelconque indice pour débuter sa traque. Passer maîtresse pour pister les traces des bandits désireux de s’en prendre au bétail bovin que possédait sa famille, la cow-girl découvre en très peu de temps des traces de pas. Les empruntes s’éloignent de la plage et les espacements des pas émettent l’idée que les alliés de Valkia fuyaient quelque chose ou bien se précipitaient pour une autre raison. Prenant la tête de la marche, la prédatrice sort machinalement Lilith du holster. D’innombrables minutes passent et la fumée d’un feu de camp interpelle la desperada. Parfait, les gibiers sont tous proches…

Par la marche relaxée, non méfiante de Valkia Bloodfallen, Jaina émet l’hypothèse que les personnes autour du feu doit être ces fameux alliés. D’un moulinet théâtral pour ranger Lilith dans son étui, la Louve Blanche abaisse ses babines et se montre désormais moins agressive. Gardant tout de même ses distances, observant la scène pouvant être touchante, comme une réunion de famille entre les indigènes et la démone, Rosenberg préfère ne pas intervenir, profitant de cet instant présent pour poursuivre la dégustation de sa troisième cibiche. Car oui, entretemps, sa première clope venait de rendre l’âme et son esclavage à cette saloperie lui ordonna d’en griller une deuxième puis cette dernière.

Parlons à présent de cette troupe mystérieuse, de ces indigènes ressemblant à des Drognars. C’est bien la première fois que l’albinos ne tire pas une balle sur des sauvages. D’habite ces autochtones attaquent principalement pour des raisons farfelues. Par exemple, les zouaves d’Hat Island prétendent que son île natale leur appartiennent, que les cow-boy sont les envahisseurs alors que c’est totalement faux…

Dans tous les cas, une chose essentielle fait plaisir à la capitaine des Ravengeuses. Valkia vient de retrouver le sourire, elle n’affiche plus cette mine désespérée depuis sa rencontre sur son île. À croire que cette petite assemblée vient de redonner une flamme de vie pour la Cornue. Quand elle aura l’occasion, Jaina compte remercier cette troupe de personnes pour ce bien-fait qu’ils apportent involontairement à sa chère et tendre princesse.

Caressant le dos de son harmonica, ses billes sanguines scrutent le vieil homme du groupe qui porte soudainement une grande attention sur Jaina. Son accoutrement et ses peintures rappellent à l’albinos les terrifiants Drognars qu’elle a combattus. Serait-il un des membres d’une famille que la pirate avait décimée dans le passé ? Alors que la Louve Blanche s’apprête à lui demander ce qu’il ne va pas tout en pensant que ce vioque n’avait sûrement jamais aperçu une albinos, Valkia décide de présenter Jaina à ce dernier. Une description très flatteuse qui ajoute encore plus de sympathie pour la Cornue.

« Bien le bonjour Silms ! » répond la pistolera en inclinant respectueusement la visière de son Stetson. « Je suis heureuse de te rencontrer, Valkia m’avait parlé de toi ainsi que des autres Drog…membres de sa famille. » corrige le tir la pirate qui confondait encore ces indigènes avec ceux de son île. Elle prend place au coin du feu, pas trop près non plus pour éviter de trop chauffer sa peau bien trop fragile à cause de son albinisme. La lumière des flammes oblige Jaina à protéger ses rubis de sa paire de lunettes.

Elle écoute les explications des raisons de pourquoi les amis de Valkia ont fait escale sur Union John. Tout commence par une attaque forte agressive provenant d’un équipage de pirates. Le massacre, le chaos provoqué par ces derniers lui remémore les paroles de celle qui avaient autrefois volé son cœur : Éléonore Grey. Son village, sa famille, ses enfants furent tués par un équipage nommé les Saigneurs des Mers. Peut-être qu’il s’agissait de ces mêmes salopards. Néanmoins, éprouver de l’aigreur à l’heure d’aujourd’hui ne sert plus à rien, surtout depuis que les deux femmes ont pris un chemin totalement différent. Puis, les survivants en quête de retrouver Valkia avec un prétendu trésor ont été à nouveau attaqué par seulement deux hommes…

Lorsque Valkia lui définit la Kanoun, la Chapeauté se relève et agrippe fermement son ceinturon dont la boucle de ceinture représente l’emblème de sa famille, des Rosenberg.

« J’ai connu une femme qui a perdu ses enfants, son foyer, son bonheur et tout le reste à cause d’une putain de bande de pirates. » lâche Jaina de sa voix tremblante causée par sa grande colère. Ses billes sanguines brûlent à la manière d’un incendie inarrêtable. Pas même l’étendue de la mer est capable de noyer ce brasier. « Allons récupérer ton trésor princesse, il faut que je chasse, je dois calmer mon appétit sur quelque chose et visiblement une nouvelle proie vient de pointer le bout de son museau. » Jettant son mégot de clope dans sa boîte métallique prévue à cet effet, la cow-girl se tourne sur l’ancien qui est presque aveugle. « Où se trouve les deux voleurs ? Sur l’île ? Sur un bateau ? »

« Ils sont partis en direction de la montagne d’Union John. » répond un des indigènes du groupe.

Sans donner le moindre remerciement, la Louve Blanche part en chasse et n’attend même pas sa partenaire de crime. Sur les nerfs, souffrant d’une immense douleur au cœur, la cow-girl crache un molard dans l’herbe verte tout en dégainant son arme de prédilection qui n’attend qu’une seule chose : étendre sa malédiction en dévorant petit à petit sa maîtresse.



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Valkia ne comprit pas quelle mouche venait de piquer Jaina, depuis quand faisait elle dans le sentimental ? Peut être est ce les récents évènements à bord de la Banshee qui l’avait rendu plus émotive ? En tout cas, ce n’est pas la cornue qui allait s’en plaindre. Bien au contraire, si la cowgirl se mettait en chasse, il fallait davantage s’en faire pour le gibier que pour la chasseresse. Haussant les épaules, la bretteuse se leva à son tour en s’étirant. C’était devenue une routine de suivre la chapeauté, et de toute façon si elle le perdait de vue, elle n’aurait qu’à suivre les explosions. Ajoutant un signe de tête à sa déclaration, la cornue ajouta en direction des indigènes.

Valkia - « Ne vous en faites pas, c’est une tueuse née. Elle va retrouver la trace de vos agresseurs. Je vais aller lui prêter main forte. »

Silms - « Bien, par contre fait en sorte qu’elle ne touche pas à notre trésor sacré. Les légendes racontent que ... »

Valkia - « Je sais ce que les légendes racontent Silms. J’ai littéralement fait chacuns des rites que tu m’as invité à faire pour plaire au Dieu sombre. Mais si j’ai appris une chose lors de mon excursion en mer, c’est qu’en ce bas monde ce sont les forts qui choisissent et les faibles qui subissent. Mon père nous fait réaliser des rituels pour nous endurcir et honorer son nom sur le champs de bataille. Et pourtant, si croyant sois tu Silms, tu t’es fais défaire par deux fois : sur l’île maléfique et ici. Si on remet la main sur le trésor, évidemment qu’elle aura sa part. »

Sa phrase avait sonné comme un coup de poing dans l’ego du vieux guerrier. Lui qui ne pensait que par la tradition en oubliait même la symbolique de toutes ces cérémonies et ces duels à mort en l’honneur de leur Dieu. A suivre le règlement à la lettre, il s’est perdu dans une routine agréable et à complètement perdu son objectif de vue. C’est pour cela que le vétéran n’était plus que l’ombre du guerrier qu’il a été. Pestant contre son impuissance, Silms se mit à pester dans une langue ancienne, probablement une langue endémique de l’île maudite. Kaam mit la main sur l’épaule de ce dernier et calma aussitôt sa mauvaise humeur. La jeune indigène n’était pas une grande croyante dans les coûtumes et us de son peuple, par contre elle avait une foi absolue en Valkia. A ses yeux, elle avait démontré à maintes reprises qu’elle était la digne fille de son père et que ses enseignements étaient précieux. Affichant un sourire à l’égard de la démoniaque, cette dernière pris la parole.

Kaam - « Il semblerait que le Dieu sombre t’ai fait venir ici avec cette femme pour une raison bien précise. Tout se goupille selon son projet et peut être a t’il décidé de tester ton amie. Il n’y a que toi qui peut décider ce qu’il adviendra du trésor que tu as cherché au fin fond de K’n-yan. Quelque soit ton choix, je te suivrais et je ne suis pas la seule. »

Les autres guerriers hochèrent la tête à l’exception de Silms qui bougonnait encore un peu avant de finalement hocher la tête quand il vit tous les regards posés sur lui. Cette reconnaissance de la part de son peuple valait tout l’or du monde aux yeux de la propriétaire d’Asmodée. Faisant quelques moulinets avec cette dernière, la diablesse inclina la tête en direction de Kaam pour la remercier avant de se retourner. Avant de partir, elle se permit de faire une dernière phrase à l’attention de Silms. Elle prit une voix des plus calmes mais des plus strictes pour cela.

Valkia - « Jaina est la personne la plus apte à profiter du trésor, elle a combattu des adversaires coriaces pour en arriver là. Et je suis prête à la suivre jusqu’au fond de nouveau monde s’il le faut. A la différence de toi Silms, elle n’a jamais cessé de combattre et même encore, elle est prête à miser sa vie pour rattraper vos bêtises. Elle sera digne du trésor, et si tant est tu veux persister dans la tradition, tu n’auras qu’à la défier en duel et tu verras le fossé qui vous sépare. »

Sur ces mots la jeune femme s’enfonça plus loin dans les terres, rejoignant la chapeauté qui était déjà en train de chasser son gibier. La tireuse d’Hat Island était une grande impatiente, ce qui était à la fois une qualité et un sacré défaut par moment. Mais pour le coup, la cornue ne pouvait qu’apprécier le fait de ne pas être seule pour régler ce problème. S’il y avait un tireur en face, cela ne pouvait être que du pain béni pour celle qui voulait se mesurer aux meilleurs pistoleros du monde. Le duo s’enfonça un peu plus dans les terres, et tandis que Jaina s’occupait d’analyser les traces. La démoniaque se creusait les méninges à la recherche d’une explication. Se mordant la lèvre, elle expliqua a haute voix sa pensée à sa capitaine.

Valkia - « Cette île est minière de base, cela ne colle absolument pas. Pourquoi s’en prendre à des indigènes en ne ciblant que les deux coffres. Des voleurs lambdas se seraient dissimulés pour prendre tout ça. Et des assassins auraient tués tout le monde. C’est vraiment bizarre comme mode opératoire. Bref, trouvons ces enfoirés et butons les. L’idéal serait d’interroger le premier type qu’on croisera pour en savoir plus sur ces hommes « volants ». »

Nullement convaincu qu’il existe des hommes capables de volés comme l’a signalé Silms, la jeune femme pensait que ce n’était qu’une métaphore de sa part. Pour l’heure, il leur fallait trouver la moindre personne capable de leur indiquer une route ou un embryon de piste. Deux personnes couvertes de sang avec des coffres sous le bras, ça ne doit pas être bien difficile à trouver. Peut être même que la traqueuse tenait déjà une piste, pour ce qui est de Valkia, elle se contenta de demeurer alerte, prête à intervenir pour pacifier la zone à grand coup d’Asmodée.




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Silencieuse, observant le paysage qui devient peu à peu désertique, Jaina attrape sa gourde remplit d’eau et non d’alcool. Son gosier déjà sec, ne réclamant aucune goutte de whisky, la tireuse porte ses lèvres autour du goulot pour étancher sa soif. Elle ne consomme pas trop de son breuvage, préférant économiser un maximum de flotte pour le restant de son périple. Rosenberg espère trouver un village, une ville dans les environs plutôt qu’un néant de désert qui s’étend sur tout Union John. Ce serait plus pratique pour récolter des informations et surtout remplir sa godiche.

Jaina ne prend pas le temps d’écouter lors de son éloignement les échanges entre les indigènes provenant de l’île maléfique et de leur bienfaitrice. À vrai dire, la traqueuse n’en a rien à cirer de leurs histoires qui ne la regarde aucunement. Le trésor ne l’intéresse pas du tout, ce qu’elle cherche en revanche c’est de détendre ses nerfs et de rendre justice à ce peuple opprimé. Sans oublier d’aider sa fidèle sœur d’armes. Voilà que la pirate souhaite jouer l’héroïne, la sauveuse pour des personnes qu’elle ne connait même pas. Encore une fois, les sentiments des résidus de son cœur manipule comme une marionnette les membres du corps de la cow-girl. Agit-elle vraiment pour sa propre personne ? Ou cherche-t-elle à être la femme qui aurait pu rester aux côtés d’Éléonore Grey. Sa déprime sur cet amour perdu bouillonne les innombrables veines de la Ravengeuse. Mordant sa lèvre inférieure, chassant du mieux qu’elle peut ses regrets envers celle qu’elle aime visiblement toujours, l’albinos tire de toutes ses forces sur un vulgaire cailloux en chauffant sa santiag. Sa férocité entraîne une propulsion prodigieuse du rocher misérable qui termine sa course contre le tronc creux d’un restant d’arbre. Que fait-elle ensuite ? Jaina s’arrête en cours de chemin, ferme ses poings et rugit de tout son être pour évacuer cette colère qui lui cause une grande souffrance.

Son hurlement de louve effraie le vautour perché sur l’arbre mort. Ce dernier préfère ne rien dire, volant dans les airs en quête d’un nouveau perchoir pour être tranquille. Essouflée, une goutte de sueur perlant le long de sa tempe gauche, l’albinos sort de sa poche une boussole. Malheur, depuis tout à l’heure ses pas s’aventurent au Nord et non à l’Ouest. Bifurquant sur le côté, la prédatrice reprend sa traque en jetant un rapide coup d’œil à sa seconde.

« Tu n’es pas obligée de me lécher les santiags devant tes copains. Tu es leur princesse non ? » dit-elle à la démoniaque par un ton assez agacé et surtout gêné. « Ça me touche ce que tu viens de dire sur moi à tes amis, mais je n’aime pas ça. Je préfère recevoir des insultes et des mécontentements à mon égard. C’est plus naturel… »

L’immense montagne en forme de crâne devient de plus en plus grosse à chacun des pas de la Louve Blanche. La Ravengeuse se demande si cet édifice impressionnant a été taillé par l’activité humaine ou bien les conséquences de mère nature. Plus ses rubis observèrent ce mont et plus un malaise prend naissance dans l’être de la femme. Plissant ses cristaux, la cow-girl préfère abaisser son regard pour se concentrer sur sa propre route. Par chance, elle esquive le dard d’un scorpion qu’elle allait écraser par mégarde. Contournant le minuscule habitant du désert d’Union John sans éprouver la moindre envie de mettre un terme à l’existence de cette bestiole, l’ouïe de Jaina détecte des sons reconnaissables entre mille. Des bruits de sabots et de chariots.

Sortant sa mini-longue-vue de son attirail, elle déplie l’objet et cale son œil directeur, le gauche pour être plus précis contre la lentille de son outil. C’est ainsi que la traqueuse découvre un convoi, composé d’un chariot et d’une bande de travailleurs. L’intérieur de la carriole transporte plusieurs coffres. D’innombrables personne à l’apparence de mineurs chevauchent des chevaux et d’autres se contentent d’être à pied. Pas d’armes, excepté les pioches et autres outils permettant d’extraire des minerais, la prédatrice pense alors aux explosifs.

« Si tu cherches un coffre princesse, le chariot en possède une dizaine. » informe Jaina qui replie son accessoire et le range dans l’une des sacoches accrochées à son ceinturon. Massant son menton, décalant son visage pour que la visière de son Stetson cache sa vue du soleil, l’albinos se tourne face à la démoniaque. « Peut-être que l’un des mineurs pourra nous éclairer sur les voleurs de ton trésor. En revanche, je ne compte pas leur demander gentiment. Les coffres doivent contenir des ressources précieuses, munitions, explosifs et sans doute des minerais. Par chance, nous pourrions trouver ta convoitise. Ce serait dommage de passer à côté. Qu’en penses-tu Valkia ? Autant prévenir nos ennemis que nous sommes désormais sur Grand Line. »


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Valkia trouvait de plus en plus étrange le comportement de sa capitaine. Elle qui était la tête froide du groupe, bien moins sanguinaire que la démone et bien plus modérée que Jessica. C’était une toute autre personne qu’elle suivait, on aurait dit que la demoiselle avait envie d’en découdre pour une raison obscure. La native de l’île maudite en aurait mis sa main à couper, sa capitaine avait d’autres choses à évacuer que seulement un attendrissement pour ce peuple opprimé. La cowgirl devait avoir un lourd fardeau accroché à ses santiags, contrairement à leur timonière ou à sa seconde, elle avait tout à perdre à prendre la mer. Elle s’était déjà séparé de sa famille, de sa jument qu’elle appréciait tant, et la seule personne qu’elle aurait pu mettre à l’abri, c’était Wanda. Comment diable pouvait elle être sereine pour dormir sachant que sa propre fille allait affronter un danger que ni la bretteuse ni la pistolera ne pouvait quantifier.

A mi-chemin, l’albinos fit une remarque pour reprendre le ton élogieux qu’elle avait pris pour parler d’elle. Ainsi donc, la demoiselle n’était pas très à l’aise avec les compliments ? Et bien, qu’à cela ne tienne. Cela amusait beaucoup la cornue qui se contenta de dire dans la plus grande des décontractions.

Valkia - « Ah bon ? Tu n’aimes pas les compliments ? Pourtant c’est toi la première qui est venue me faire la cours à base de belles paroles et de compliments. Mais qu’à cela ne tienne, je te présenterais désormais comme ma connasse de capitaine. »

Son regard croisa celui de sa capitaine et la diablesse éclata de rire. C’était assez étrange, mais Valkia la comprenait très bien. Elle aussi avait plus souvent été la cible des moqueries ou des insultes, et cela l’avait forgé de la sorte. Les compliments, cela ne venait que de son peuple qui louait ses performances de combat. En soit, sa seule valeur se résumait à sa force, et c’était peut être pour ça que la démoniaque s’est autant investie dans l’étude et le maniement des armes. Peut être même que Jaina est dans la même situation, c’est pour ça qu’elle a à coeur de devenir la meilleure tireuse du monde ?

Fini les suppositions, place à l’action, la chapeauté remarque un convoi de mineur qui progresse dans le coin. Y a des coffres et c’est sans doute une piste à explorer. En tout cas, c’était toujours mieux que d’avancer à l’aveuglette. Et puis, il faut avouer que la cowgirl a l’air d’avoir sacrément besoin de se défouler. Voilà qui pourrait faire l’affaire. Le convoi était en mouvement. Il y avait des mineurs qui marchaient à pied derrière la caravane et d’autres se trouvaient à chevaucher leurs monture. On pouvait clairement voir la différence de richesse entre les travailleurs ayant leur propre cheval et la plèbe qui devait se contenter de marcher. Tout cela pendant que le matériel était porté par des chevaux. C’était un défile des plus intéressants selon Valkia.

Sa capitaine lui demanda son avis et si cela l’intéressait de voir plus en détail tout cela. Il est vrai que c’était tentant de les attaquer. Après tout, pourquoi se priver ? S’ils étaient faibles ce n’était pas de la faute de la démoniaque. S’étirant légèrement, la jeune femme pouffa de rire suite aux mots prononcés par l’albinos. Se faisant elle indiqua d’un ton incroyablement détendu au vue du massacre à venir.

Valkia - « Tu me demandes vraiment si je suis prête à fêter notre arrivée sur Grand Line ? Quelle question ! »

Posant sa main sur le manche d’Asmodée, la demoiselle infernale dégaina et dans un mouvement des plus fluides abattit son arme en direction du convoie. Une lame d’air se forma et vint trancher les liens qui retenait les chevaux au convois, non sans leur arracher quelques poils et un petit bout de chair au passage. Pris de panique, ces derniers hennirent avant de partir au grand galop pour esquiver le danger qui venait de s’abattre sur eux. Désormais sans moyen d’avancer, le transport de marchandise était immobilisé. Sautant dans la mêlée la cornue se jeta sur le premier homme qui passait par là, un mineur désarmé et le décapita net. Voyant quelques cavaliers se diriger vers elle, la démoniaque émit une autre lame d’air qui trancha les deux premiers cavaliers et stoppa le troisième dans sa course par peur.

Cette technique, elle l’avait piquée à Aquila qui lui avait montré qu’il était possible d’émettre des lames d’airs. Dans le bateau, pour éviter de trop repenser à son opium, elle avait travaillé sa technique jusqu’à arriver à maitriser parfaitement cette attaque. Peu d’hommes s’attendent à une attaque à distance de la part d’une bretteuse, et l’effet de surprise suffit à porter un coup fatal. Faisant son maximum pour attirer le maximum de personne à elle, la demoiselle utilisa son aura de violence pour dissuader ses adversaires de partir. Pendant qu’elle était le centre de l’attention, Jaina avait tout le champs libre pour user de la poudre. La démoniaque prenait un malin plaisir à faire couler le sang. C’était d’une simplicité enfantine, aucun n’était de véritable combattant. Ils étaient juste là pour se battre pour leur vie. Dansant au milieu de l’hémoglobine, la cornue était à son aise. Le champs de bataille c’est sa deuxième maison après tout.

Alors qu’elle était en train de prendre son pied dans la bagarre, elle ne pût s’empêcher de railler ses victimes pendant qu’elle nourrissait Asmodée du sang de ses victimes.

Valkia - « Allez un petit effort les gars, c’est pas possible d’être aussi minable ! Bordel, faut vraiment qu’on en laisse un en vie pour avoir des informations ici ? »

La démoniaque jubilait, c’était comme ouvrir un buffet libre devant un boulimique. Tout était si simple, et les morts ne tardaient pas à joncher le sol si sec de l’île. Pour l’instant Grand Line était une véritable partie de plaisir pour la diablesse.



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Bien mal-acquis ne profite jamais

Valkia Bloodfallen



Les nerfs de Jaina se détendent légèrement par l'humour de sa sœur d'armes à propos des compliments. C'était vrai que la cow-girl ne manquait pas de doux mots pour courtiser le cœur pur et innocent de cette Cornue sur Hat Island. Par simple envie de combler sa solitude d'une nuit, par curiosité de découvrir le magnifique corps de cette femme, par choix de vouloir faire taire ses hormones bien trop forte cette soirée là. Jaina ne rate pas de se rappeler du bain bouillant qui se terminait dans la douceur des draps. Machinalement, son corps se réchauffe et les morceaux de son palpitant vibrent, bougent pour tenter de se rassembler en une seule pièce distincte. Hélas, ce fut à l'heure d'aujourd'hui un nouvel échec.

Les hostilités du convoi commencent par des techniques jusqu'alors étrangère aux rubis de l'albinos. Par de simples mouvements de l'épée nommée Asmodée, les rênes des chevaux du chariot se détachent, comme par magie. Sa princesse des enfers regorge de surprises. L'idée de la re-découvrir trotte dans son esprit. Désormais, la bretteuse est capable d'attaquer à distance, lui ajoutant une amélioration de combat accrue.

Ne souhaitant pas se faire distancer, l'amoureuse des armes à feu sort Lilith de son holster. D'un moulinet théâtral, la capitaine des Ravengeuses vide son chargeur d'une vitesse prodigieuse, si bien que les faibles croiront que la cow-girl a tiré qu'une seule fois au lieu de six coups. Les ogives abattent les deux cochers du chariot et quatre cavaliers. L'inconvénient de Lilith comparé à Asmodée est sa capacité à rugir d'un nombre de six, face aux mouvements infinis de Valkia.

Rechargeant son pétard, la prédatrice décide de décupler son nombre de victimes par chargeur. Il lui suffit de mieux viser pour permettre à sa balle de ressortir du corps de sa cible afin d'atteindre une autre. Ou alors, briser le morceau de plomb pour que chaque éclats s'abattent sur plusieurs gibiers en même temps. Malheureusement, le désert n'apporte aucune surface solide, dure, pour permettre de réduire en morceaux sa balle.

À moins que...

Ne voulant pas se faire distancer par sa seconde, Jaina concentre son esprit sur la partie métallique d'une pioche fermement tenue par un mineur. Plissant ses orbes d'un rouge pétant, Rosenberg caresse ses lèvres du bout de sa langue. Lorsqu'elle termine de faire le contour de sa babine supérieure, son index presse délicatement la détente de Lilith...

L'ogive quitte la douille puis le canon de l'arme. De sa vitesse fulgurante en ligne droite, elle percute de plein fouet la pointe de la pioche. Par le tranchant et surtout la fermeté de l'outil, la balle se brise en plusieurs éclats. Tous se logent en pleine têtes. Au total, six autres individus s'écroulent pour une simple balle. Néanmoins, ce coup de précision bouffe une bonne dose d'énergie à l'albinos. Elle s'oblige à frotter ses yeux, victime d'une démangeaison, laissant le soin aux proies d'entamer une fuite.

Est-ce que la Louve Blanche est satisfaite ? Aucunement. Après avoir retiré sa gêne et remit ses lunettes de soleil sur son nez, Jaina abat d'autres mineurs sans le moindre état d'âme, accueillant à bras ouvert sa monstruosité pour tenter d'oublier pour de bon, son désespoir amoureux.

Après un réel carnage, Jaina vient de rejoindre le chariot transportant les dizaines de coffres. Elle donne un coup de pied à un mineur encore en vie. Ce gamin n'ayant pas encore sa majorité, rampe sur le sol à cause d'une balle dans chacune de ses cuisses. Il hurle de douleur et supplie la louve de ne pas le tuer.

« Où te rendais-tu avec tes copains ? » demande furieusement la pirate qui pose le plat de son canon contre la joue du garçon. La partie métallique encore brûlante fait gueuler le torturer. « Répond moi et peut-être que mon appétit prendra fin sur-le-champ. »

« Nous...nous allions à Bella Union. À la banque pour déposer les coffres remplies de minerai. » informe le jeune homme paniqué et chialant comme une madeleine. « Pi-pitié madame !! Je-je veux...je veux pas mourir. J'ai...j'ai ma femme qui attend un enfant... »

Les paroles du torturé provoquent tout à coup des tremblements à la main de la Ravengeuse qui tient fermement Lilith. Le visage impassible, Jaina observe longuement sa proie sans y faire travailler ses cordes vocales. Un silence malaisant règne autour de la cow-girl. Inutile pour sa tendre princesse d'intervenir, la louve alpha pourrait très bien mordre sa propre alliée, car il s'agit de sa proie et non celle de Valkia.

Le jeune homme venait de trouver les bons mots pour stopper net la férocité de la Louve Blanche. Parler de sa femme, de son amour et de l'éventuelle venue d'un futur bébé réveillait ce qu'il restait de l'humanité de Jaina. Hélas, la Ravengeuse tient une arme réputée pour créer des veuves. En tuant cette personne, Lilith frapperait à nouveau. Mordant sévèrement sa lèvre inférieure, échappant sans le vouloir une larme de son œil gauche, Jaina rattrape cette perle avec son index. Elle observe cette goutte d'eau salée qui descend le long de son doigt.

Se rendant compte de sa faiblesse, le monstre tire pour abréger les souffrances du mineur... Revenir en arrière est désormais impossible.

« Ramenons les chevaux pour qu'ils puissent tirer la carriole. Si ton trésor ne se trouve pas dans les coffres, nous irons à Bella Union pour déposer la marchandise à la banque. » explique d'un ton calme Jaina qui ne ressent pour le moment aucune envie de meurtre. « Peut-être que les voleurs ont déposé ta convoitise là-bas. Tâchons de jouer le rôle de transporteur, car il paraît que nous sommes en territoire révolutionnaire d'après les plaintes de plusieurs de nos victimes. Pour le moment, je n'ai pas envie de les avoir sur le dos. »


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Dernière édition par Jaina Rosenberg le Sam 6 Avr 2024 - 20:32, édité 1 fois
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Bien mal acquis ne profite jamais


La bataille était terminée, ou plutôt, le massacre était terminé. Pas de veine de résistance, pas le moindre adverse digne de ce nom. C’était une bonne trentaine de mort autour du duo malfaisant, les rares qui respiraient encore n’allait sans doute pas survivre jusqu’à l’arrivée des secours. Souriant face à ce petit défouloir, la cornue venait de passer ses nerfs sur une équipe de bras cassés. Des pioches détruites, une marre de sang, des membres déchiquetés éparpillés partout autour d’eux, le carnage était à son comble. Après avoir affronté autant de jour en mer sans réel intérêt et affronter reverse mountain, elle avait bien le droit de prendre un peu de plaisir non ? Surtout que quand on lui sert des proies aussi faciles, il est difficile d’y résister.

Regardant autour d’elle, en quête d’une âme à tourmenter , la démoniaque aperçu sa capitaine se mettre à interroger quelqu’un. Se disant qu’elle ferait bien de l’imiter, la démone aperçu une personne se déplaçait doucement comme pour ne pas être vu, se rapprochant du chariot. Poussant légèrement ce dernier pour lui bloquer la main, le vieil homme poussa un cri de douleur, sa main étant littéralement bloqué sous la roue du transport. Tentant de la retirer à grande douleur, la cornue posa son pied sur l’épaule du vieux mineur qui se mit à supplier la championne des indigènes.

Vieil homme - « S’il vous plait ! Je veux pas mourir ! C’est mon dernier jour avant la retraite, j’ai bossé toute ma vie et ... »

Valkia - « Ferme ta gueule, j’en ai rien à foutre de ton histoire. Je veux juste savoir si t’as vu deux gars passés avec un coffre. Tu as intérêt à te rappeler de quelque chose si tu veux pouvoir rentrer chez toi»

Vieil homme - « J’en sais rien moi ! J’ai passé ma journée à miner ! Vous devriez continuer au nord vers Bella Union, vous y trouverez vos hommes s’ils sont du coin … Je vous ai dis tous ce que je sais, je veux juste rentrer chez moi. »

La cornue afficha un large sourire, pas le genre à être très bienveillant, plutôt celui que ferait un tortionnaire qui vient d’avoir une idée formidable. Se dirigeant vers un canasson encore présent, la bretteuse attacha la corde à la selle puis attacha l’autre extrêmité à la cheville du vieil homme. Il voulait rentrer chez lui ? Elle allait lui accorder son dernier vœux. Il n’a jamais précisé après tout qu’il voudrait rentrer chez lui vivant. Mettant une tape sur la croupe du cheval, ce dernier s’emballa et se mit à courir droit devant lui. Le vieil homme se retrouva pris entre sa main bloqué sous la diligence et le cheval qui le tirait dans le sens opposé. Dans un bruit horrible d’os cassé et de sang, l’homme se fit trainer sur le sol rocailleux d’Union John. Avec des blessures comme celle là, il y a de fortes chances qu’il soit déjà mort au bout d’une dizaine de mètres. Regardant son œuvre, la cornue jubilait.

Elle fût tirait de sa rêverie par sa capitaine, visiblement elle avait réussi à obtenir les informations venant d’un des leurs. Un coffre dans une banque ? C’était une piste à explorer. Après tout, les hommes qui viennent de la mer ont cette facheuse tendance à mettre leurs trésors en banque. Les indigènes quant à eux préfèrent les cacher dans les grottes piégés ou enterrer à un endroit précis. Haussant les épaules et n’ayant rien d’autres à proposer, Valkia acquiesça. Mettant la main à la patte pour mettre des chevaux des mineurs à l’avant du convoi pour le faire bouger, les deux comparses montèrent dans le convoi.

Valkia - « Je te laisse les rênes capitaine, tu as plus l’habitude que moi avec ces bestioles. Perso, révolutionnaire ou pas, j’en ai rien à cirer. »

Il est vrai qu’avant son arrivée sur Hat Island, l’expérience de la démoniaque avec ces quadrupèdes était proche du néant. A l’inverse, la chapeauté avait littéralement une jument et à vécu sur une île où ce genre de moyen de locomotion était monnaie courante. Chacun sa spécialité. Se positionnant à côté de la cochère auto-désignée, la bretteuse essuya le sang sur Asmodée avant de la repositionner dans son dos. Cette lame était une bénédiction du ciel à ses yeux, un tranchant inégalé et une grande portée apportée par sa taille. D’autant plus que désormais, elle savait faire des lames d’airs avec, ce qui comblait le principal défaut des bretteurs : le manque d’efficacité à distance. Profitant du trajet pour gamberger, elle fini par ajouter à l’intention de sa capitaine.

Valkia - « Tu sais, à propos de ces fameux trésors que l’on cherche. Cela peut te paraître bizarre, mais je n’ai aucune idée de ce qu’il se trouve à l’intérieur. Je sais juste que le coffre est verrouillé et est fait dans un bois spécifique et endémique de l’île maléfique. Je sais juste qu’il est dit que chacun d’entre eux renferme un pouvoir permettant de se rapprocher des dieux. J’en ai bavé pour les obtenir ceci dit donc j’espère bien qu’on va les retrouver. Cependant, je suis certain que ce n’est pas de l’or à l’intérieur, les coffres étaient beaucoup trop léger. »

Il est vrai que la championne des indigènes n’avait à aucun moment informé sa capitaine de ce qu’il pouvait se trouver dans ces coffres. En réalité, s’ils avaient été ouvert, il aurait été compliqué de savoir ce qui se trouvait à l’intérieur. Une arme légendaire ? Une médecine miracle capable de booster les capacités ? Un Fruit du démon ? Une carte menant à un autre endroit ? Beaucoup de questions trottaient dans sa tête. Le fait est que pour éviter de s’attarder davantage de temps, la vigie des ravengeuses fini par désigner devant eux le contour de ce qui semblait être une ville.

Valkia - « Est ce que ça serait ça Bella Union ? »

Le contour d’une ville se dessinait devant les yeux des deux comparses. Une ville qui semblait être bien active au vue des va et viens. Il serait difficile de trouver deux voleurs dans une ville aussi dynamique. Soupirant, le convoi se dirigeait inexorablement vers sa destination. Elle qui n’aimait pas les lieux trop peuplés, la voila servit.




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Valkia Bloodfallen



Bien assise sur la carriole, attrapant les rênes en cuir, Jaina fouette le dos des chevaux pour démarrer le chariot. La sensation de conduire le véhicule lui rappelle de doux souvenirs de son passé. Les bons moments où son père lui apprenait à diriger ce transport pour l'emmener près du bétail bovins. Ce moment de nostalgie calme considérablement la colère bouillante de Jaina. Lorsque les roues de la carriole bougent enfin, les deux Ravengeuses prennent la route en direction de Bella Union. Silencieuse, observant droit devant elle, la cochère écoute attentivement les explications, révélations de sa chère sœur d'armes. Un trésor qui ne referme pas d'or ? Pas de pierres précieuses ? Sûrement un pouvoir se rapprochant des Dieux ? Jaina a un léger rictus de moquerie.

« Imagine que ton trésor renferme le One Piece. » suppose la Ravengeuse qui tourne son visage pour re-découvrir celui de Valkia. « Après tout, il n'a encore jamais été trouvé. » Elle racle sa gorge, prend une bonne respiration pour avoir une voix beaucoup plus grave. « Mon trésor ? Je vous le laisse si vous voulez. Trouvez-le ! Je l'ai laissé quelque part dans ce monde ! » D'un sourire moqueur, la louve effectue un clin d'œil à la démoniaque. « L'intérieur de ton coffre ne m'intéresse pas vraiment. Sauf, s'il renferme une arme à feu capable de rivaliser avec Lilith. »

Soudainement, au bout d'une heure de trajet, Jaina plisse ses iris d'un rouge vif en apercevant au loin un cheval qui broute de l'herbe sèche. Une ressource, une denrée bien rare sur un sol rocailleux, désertique. Par compassion pour l'animal, la cow-girl descend du chariot pour récupérer l'animal. C'est à ce moment qu'elle découvre le cadavre de l'ancienne victime de la Cornue. Méconnaissable, dans un état déplorable, Jaina détache le mort du canasson. D'une cajolerie sur le chanfrein de l'équidé, la louve conduit la bête au cul de son transport à quatre roues. Elle reprend juste après sa place de conducteur, provoque un bruit avec sa langue qui frappe son palais afin d'ordonner aux chevaux d'avancer.

« Il me faudrait une bonne bouteille de whisky, là, actuellement. » révèle l'albinos qui pose ses coudes contre ses genoux tout en soupirant de désespoir. « Pour oublier, sauf que je tente de ne plus boire pour être une mère exemplaire aux yeux de Wanda. Et puis, Jessica Hellhound n'apprécie pas l'alcool. »

Elle se souvient que la blonde n'arrêtait pas de la regarder froidement ou bien de lui lancer des pics lorsque Jaina s'abandonnait au luxueux plaisir de boire son whisky. Normalement, la Louve Blanche devrait n'en avoir rien à faire. Cependant, si elle est encore en vie, c'est grâce à Jessica. Autant faire des efforts pour cette demoiselle pour contribuer à rembourser ses nombreux soins à son égard.

En pensant à faire des efforts, l'albinos se remémore le mauvais moment lorsque Valkia est venue la sauver de la Banshee. Est-ce que la démoniaque avait reçu un remerciement ? Des mots doux ? Non, juste une remontrance et une gifle sur la joue...

C'est aux portes de la ville qu'elles recherchaient que la Louve Blanche décide d'ouvrir à nouveau sa gueule pour aboyer, japper.

« Valkia, je suis désolée pour l'autre fois. Lorsque tu m'as libéré de la Banshee. » s'excuse d'une voix faible, lamentable la capitaine des Ravengeuses. « Merci d'avoir été là, tu nous as tous sauvé. Je te dois beaucoup, surtout pour Wanda... Je ferais tout mon possible pour t'aider dans tes objectifs, tu es devenue extrêmement importante à mes yeux. Je ne pourrais pas dire que je te vois comme une sœur, surtout après notre première nuit dans une chambre de saloon, tu es au-delà de l'amour et de l'amitié. »

Deux cow-boy dans un look quasi-identique aux Chapeautés d'Hat Island viennent à la rencontre des deux Ravengeuses. Les mains tenant leur ceinturon, l'un du duo avec une brindille à la bouche décide d'engager la discussion.

« Howdy mesdames, légionnaire Smith. » se présente ce dernier en inclinant respectueusement son chapeau. Jaina fait de même. « C'est la première fois que je vois vos ravissants visages, vous transportez quoi ? »

« Nous conduisons de la marchandise pour la banque. Des minerais extrais des mines. »

« Et où sont les mineurs ? Vous n'avez pas l'air des leurs. » déclare l'autre cow-boy qui rapproche sa grosse paluche de la crosse de son révolver. Soudainement, Jaina indique à l'homme de se rapprocher par des mouvements de son index. Ce dernier s'exécute et la louve lui susurre des mots à l'oreille. Le malaise s'installe, se dessine sur le visage du cow-boy. Il hoche frénétiquement sa tête et se décale de l'albinos. « Okay vous pouvez passer. »

Remerciant le duo d'hommes par un charmant clin d'œil, Jaina ordonne à ses bêtes d'avancer jusqu'à la banque. Le bâtiment n'est pas difficile à trouver. Surtout quand la ville représente une grande rue, sans intersection, sans carrefour. La banque s'offre désormais aux deux Ravengeuses...

« Vendons les coffres, j’ai besoin d’argent. On posera les questions après. »


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La pistolera profitait du voyage pour faire son mea culpa par rapport au traitement infâme qu’elle avait réservée à sa démone préférée. Cette dernière se contenta de sourire à cet aveux tardif certes, mais agréable à entendre. La chapeauté lui avait reproché de lui avoir passé la pommade près des siens, mais l’albinos venait de dépeindre un portrait bien glorieux de la cornue. N’osant pas la couper dans son élan, la démoniaque n’osa pas lui expliquer qu’elle la pensait morte et qu’elle avait juste tuée pour satisfaire son besoin propre. Bon, il y avait Wanda aussi dans l’équation qu’elle voulait quand même sauver, mais ce n’était pas son but premier au moment où elle s’était libérée et avait explosé le gardien. Quant à ce qu’elle a fait pour la petite Rosenberg, et bien, cela lui paraissait juste logique de faire en sorte de préserver la dernière âme innocente du navire.

Quand les deux cowboy se mirent à interroger le duo. Valkia demeurait avec la main posée sur la garde d’Asmodée. Mais visiblement sa capitaine savait être convaincante. Sans doute que la cornue n’osera jamais lui demander ce qu’elle avait dit pour convaincre les deux tireurs de les laisser passer. Connaissant sa capacité à improviser des plans saugrenues, la démoniaque n’insista pas plus préférant se concentrer sur la bâtisse. Une fois arrivée devant le grand bâtiment, la cornue descendit et regardait le grand édifice. C’était sans doute l’un des plus grands de la ville et il y avait assez de place pour entreposer tout ce que l’on voulait. Comprenant le désir de faire profil bas de sa supérieure. La diablesse attrapa un coffre rempli de minerais et l’apporta avec elle. Il convenait d’être discrète dans ce genre de situation.

Entrant dans l’édifice, les deux comparses se retrouvèrent accueilli par un vieil homme de petite taille qui avait besoin d’un escabeau pour voir au dessus de son comptoir. Les voyant arriver en remarquant les pierres de bonnes qualités, ce dernier fit signe à la démone d’un geste des plus désinvolte et presque impoli.

Banquier - « Me laissez pas ça sur le comptoir, mettez les là bas par ordre alphabétique, j’y jetterais un coup d’oeil quand j’en aurais le temps. Revenez demain je vous dirais combien je peux vous donner pour tout cela. »

Souriant face au côté cocasse de la situation, la démoniaque se dirigea vers l’entreposage des coffres sous l’oeil vigilant d’un colosse qui l’accompagnait pour être sûr que Valkia ne veuille pas les détrousser. Comme si la diablesse pouvait avoir une quelque pulsion cleptomane. Surtout pour de l’or ou de l’argent. Cherchant à déposer ce coffret à Rosenberg en hommage à sa capitaine, cette dernière fût surprise de voir un autre coffre avec le même patronyme dessus. Amusée par sa découverte, la jeune femme le récupéra et l’amena près de sa capitaine. Le colosse tenta de l’en empêcher mais Asmodée avait tôt fait de lui trancher la tête. C’était une découverte trop drôle pour que l’albinos ne soit pas au courant.

Faisant trainer le coffre au sol, l’originaire de l’île maléfique interpella sa comparse du jour.

Valkia - « Hé Jaina, tu devrais lire ça ! »Positionnant le coffre de sorte à ce qu’elle puisse lire le nom. « Quinn Rosenberg, c’est un cousin à toi ? »

Banquier - « Mais veuillez remettre ce coffre à sa place ! Et qu’est ce que vous avez fait de Steven ? »

Valkia - «La même chose qui t’attends si tu recommences à me donner des ordres ... »

Banquier - « Oh mon dieu, c’est un hold up ! »

Valkia - « Hein ? Mais on en a rien à foutre de tes coffres en fer, on en cherche un en bois ancien, un bois originaire de l’île maléfique. »

Banquier - « Ah bon ? heureusement que je ne l’ai pas accepté alors. Je n’ai rien qui correspond à cela dans mon stock, vous pouvez vérifier. Mais je vais vous demander de sortir, vous n’avez pas le droit de m’agresser. »

Valkia s’énerva légèrement et attrapa le banquier par le poignet avant de lui sectionner un doigt avec Asmodée. C’était cruelle et gratuit, mais cela permettait de remettre les choses au clair. Il avait l’air beaucoup trop sûr de lui et il était du devoir de la bretteuse de lui remettre les pieds sur terres. Le regardant se tortillait au sol en appuyant sur la plaie pour éviter de se vider de son sang, le vieux banquier couina légèrement. Ce n’était pas assez fort pour qu’on l’entende de l’extérieur, mais ça ne saurait tarder. Surtout quand la demoiselle l’attrapa et le fit couiner de douleur méthodiquement. Lui mettant la tête sur le comptoir, tout en l’étranglant légèrement avec son avant bras, la cornue commençait à perdre patience. L’homme n’était plus aussi assuré, comprenant bien que sa vie ne dépendait que du bon vouloir des deux furies qui venait d’entrer dans son établissement.

Banquier - « D’accord, ARGH, attendez … Je vais vous dire… aie, arrêtez. »

Valkia - « Où sont ces deux coffres ! »

Banquier - « C’était deux types qui les avaient avec eux. Ils voulaient les déposer là et que quelqu’un d’autre vienne les prendre. J’ai pas voulu hein, je veux pas d’ennui avec ça. Mais j’ai bien fait visiblement. Par contre, j’ai bien accepté son coffre rempli de joyaux. Je lui en ai tiré un bon prix. Il était beaucoup plus cordial que son ami. D’ailleurs, c’est bien son coffre que vous avez ramené... »

Valkia relâcha la pression sur le banquier qui vint se rouler par terre en se tenant le doigt. C’était un embryon de piste à creuser. Cependant, si un des membres de la famille de Jaina se retrouvait lié à cette histoire, la diabolique préféra la laisser poser la question qui fâche. Retrouver ces deux énergumènes étaient leur priorité du moment. Guettant la réaction de sa capitaine, la cornue préféra la laisser régler ses soucis familiaux toute seule.




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Valkia Bloodfallen



Arrivée aux portes de la banque, un bâtiment fort impressionnant pour le reste des édifices de Bella Union, la louve descend de sa voiturette et ne perd pas de temps pour effectuer des allers retours afin de déposer les nombreux coffres. Quand il s'agissait d'argent, Jaina répond toujours présente. Les temps sont durs, avoir de l'oseille lui permettrait d'améliorer plus tard son entreprise sur Hat Island. De plus, un bon compte en banque pourrait donner l'occasion à l'albinos d'acheter de nouveaux fringues pour sa chipie.

Tout comme Valkia, Jaina Rosenberg reçoit les instructions de placer les coffres à un endroit spécifique, par ordre alphabétique. Oui, car la louve se rend compte que ses malles appartiennent visiblement à des gens. Sortant un canif de sa botte, celui qui appartenait à son père, Jaina retire discrètement les plaques porteuses d'identité afin d'accaparer les biens. La dernière boîte était plus légère que ses copines, par curiosité, Jaina ouvre légèrement le couvercle puis le referme aussitôt. Des explosifs... La louve avait raison de croire que le chariot possédait au moins ces munitions très utiles pour péter la roche dans les mines. Une idée germe tout à coup dans son esprit lorsque ses billes sanguines lorgnent sur la décapitation discrète du vigil par Valkia Bloodfallen. D'ailleurs, en parlant de la ravissante Cornue, elle interpelle la cow-girl d'un air amusé.

Plissant ses cristaux à cause du bruit strident causé par le coffre qui traînait contre le sol, Jaina ressent une bonne dose de surprise en découvrant le nom du propriétaire : Quinn Rosenberg. Était-ce un cousin comme supposait Valkia ? Un membre de sa famille ? Ou bien une personne lambda ? C'est à cet instant que la Louve Blanche se souvient de révélations de son mentor Pierce. Si son grand-père avait renié son gentil papa de la famille car il ne descendait pas de sa propre femme, mais de sa "maîtresse", alors Conor Rosenberg pouvait avoir d’autres enfants et de petits-enfants. L'idée d'oncles, de tantes, de cousins et cousines est envisageable.

Attendant son tour, pour interroger le banquier, Jaina sort du bâtiment pour récupérer une corde, celle qui avait servi à traîner le cadavre amputé d'une main. Revenant auprès de l'homme qui se plaignait discrètement de son doigt manquant, la cow-girl l'attache solidement sur une chaise tout en ordonnant à Bloodfallen de verrouiller les portes d'entrée de la banque. Mieux vaut qu'aucun nouveau client entre pour y déposer son argent. Pour le moment, Jaina ne désire aucun témoin.

« Tu vas répondre correctement à mes questions, le simple "mais" de ta part te sera fatale. » gronde la prédatrice qui tourne la dague de son père entre ses doigts.

« Mais je... » Le pauvre banquier n'a pas le temps de finir sa phrase. La louve retire d'un coup sec une griffe de la pâte de la bête blessée. Le nain hurle, pleure et agite ses petites jambes sous l'effet de cette douleur. Le restant de son hurlement est étouffé par un bâillon.

« Je t'avais prévenu. Première question, je te suggère d'y répondre correctement. Donne-moi les instructions correctes pour ouvrir la porte en fer qui renferme le fric. Oui, c'est un hold-up. »

Retirant délicatement le morceau de tissu, le banquier donne avec difficulté acompagnés par des plaintes de douleurs les directives pour ouvrir le coffre. Sans perdre une seconde, l'albinos effectue les démarches et se réjouit que l'accès soit déverrouillé. Entrant dans la pièce forte, elle découvre une monticule de coffres renfermant des minerais. Mais, ce qui l'intéresse ce sont les liasses de berrys. Ayant récupéré une sacoche accrochée à la selle du cheval de tout à l'heure, Jaina remplit minutieusement son sac. Cela lui redonne une nostalgie, lorsqu'elle pillait les banques avec des gangs de desperados sur Hat Island.

Revenant à l'endroit central, la Louve Blanche jette le sac à sa coéquipière et décide d'interroger à nouveau le nain de jardin. Sa deuxième question est une description complète des deux individus. L'homme prétent ne pas se souvenir, alors, la prédatrice retire une autre griffe pour lui remettre les idées en place.

« Ils étaient bien habillés, appartenant sans doute à une organisation. Le dénommé Quinn Rosenberg se déplaçait avec une canne bizarre, l'autre était musclé !! Ils..ils sont partis aux galeries minières !! » dit-il avec beaucoup de difficultés. Les larmes aux yeux, s'urinant dessus, son visage au bord de l'évanouissement, Jaina gifle les deux joues du torturé pour le rendre encore conscient.

« Si tu as accepté son coffre remplit de joyeux, tu as forcément dû connaître ce que renfermait les autres que nous cherchions. » Silencieux, avalant difficilement sa salive, le nain refuse de répondre. Visiblement, il craint de donner la vérité, par crainte d'en subir les lourdes conséquences. Le petit bonhomme doit certainement savoir deux trois choses sur les convoitises des Ravengeuses, c'est une évidence à la logique de l'albinos. Perdant patience, Jaina retire une dent avec la lame du couteau. La torture reprend de plus belle...

« C..ch'est...bon...che n'était ni de l'or, ni de l'archent...des vulchaires fruits...ché tout !! Moi jchuis banchier...les fruits m'intéreche pas... !! »

Levant son visage, plissant ses cristaux de sang, Jaina se demande si les fruits ne seraient pas maudits pour les enfermer dans des coffres. Surtout s'ils appartiennent au trésor des indigènes. Enfilant de nouveau le bâillon au banquier, la pirate demande à sa seconde de l'aider à installer les explosifs. Son rôle est simple si cette dernière n'y connaît rien en dynamite. Valkia doit juste porter la caisse de bombes pendant que la Louve Blanche récupère les jouets. Après plusieurs minutes, les préparatifs sont terminés. Allumant la mèche, les Ravengeuses sortent de l'établissement.

À une distance sécuritaire, Jaina fait face à la banque, enfile ses lunettes de soleil et se grille une cigarette. Ensuite, elles posent ses mains sur ses hanches et profite de la détonation qui survient comme un merveilleux feu d'artifice. Le banquier meurt à l'intérieur ainsi que les richesses à l'exception de la sacoche pleine de Berrys que Jaina vient de reprendre...

La panique s'installe à Bella Union et les Ravengeuses prennent la poudre d'escampette sur le cheval que Jaina avait récupéré tantôt... Les forces de l’ordre n’ont malheureusement pas le temps de découvrir qui est l’auteur des faits… Disons que Jaina avait l’habitude d’échapper à la loi après avoir provoqué la zizanie. Elle n’était pas à son coup d’essai.


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