Valentino De La Rose

On me surnomme Shark. Je suis un homme-poisson de type grand requin blanc (et oui la classe).

Je possède une mâchoire constituée d’une centaine de dents implantées sur plusieurs rangés avec laquelle je fais peur à tout le monde ! Wouah ah ah ! Mais pas de chance... J'ai une maladie de naissance qui me donne toujours mal aux dents... *en pleurnichant* Donc même si j'ai une machoire qui effrait tout le monde, je ne peux pas m'en servir...

Par contre, j’ai un aileron qui part de la tête pour arriver jusqu’au bas de mon dos. Ça me donne un petit look punk et parfois, je m’amuse à le teindre en rouge avec le sang de mes victimes. Wouah ha ha ! Je trouve que ça me va bien ce rouge cependant quand je retourne dans l’eau, le sang disparait. Ce qui fait que je dois tuer de nouveau, pour me refaire une coloration.

J’ai aussi une force et une rapidité hors-norme, surtout comparé à celles de ces microbes d’humains. Sans compter qu’elles sont accrues lorsque je me trouve dans mon élément naturel : l’eau. Je deviens alors un vrai monstre.

En revanche, j’ai une ouïe et une vue un peu mauvaise... C'est bon, j'avoue, j'ai un gros problème à ce niveau la ! On ne peut pas tout avoir, hein !

Cependant, mon odorat est d'une extrême finesse se qui me permet de discerner la présence même infime de sang. Et c’est une odeur que j’adore !

Ensuite niveau vêtement, je ne porte que rarement de t-shirt car il est très difficile d’en trouver à ma taille vu que je mesure environ 2 mètres. De plus, cela cacherai mes muscles seyants (ce qui ne déplait pas à la gente féminine). Donc je ne porte qu’un short. Et ne portant qu’un short je ne peux pas transporter beaucoup chose sur moi. Je choisi donc délibérément de laisser mon portefeuille chez moi et comme à chaque fois que je vais en ville j’ai envie de faire des emplettes, je dois bien me servir quelque part… Les humains doivent bien servir à quelque chose non ? Wouah ha ha !

Je suis un type assez mystérieux. Je ne parle pas beaucoup mais j’agis. Pour cela, je m’entraine durement tous les jours afin accroitre mes capacités et toujours devenir plus fort. Mais se que je préfère c’est m’attaquer à des adversaires forts qui peuvent me faire évoluer, m’améliorer. Et pour combattre sans cesse, il me faut des forces et mon carburant préféré, c’est les légumes... Et oui, en plus de mes dents qui ne peuvent rien déchicter, j'ai une allergie à la viande... C'est le comble pour un homme-requin !

Mais, on peut dire que je suis sans pitié contre les personnes qui se moque de moi (mes dents, mes légumes) ou de mes rêves et qui s’opposent à mes pensés. Mais je le suis encore plus envers ceux qui s’attaquent aux personnes qui me sont chères. Dans ces moments là, je suis méconnaissable, mes yeux s’injectent de sang et je suis emplie d’une rage folle. Et peu importe se qui se dresse devant moi, que ce soit un géant ou un enfant tout est massacré, car je ne me contrôle plus.

Cependant, même si je suis un pirate faisant couler beaucoup de sang autour de moi, quand je vois des personnes sans défense ou qui sont en détresse, je ne peux m’empêcher de leur venir en aide car sous cette carapace de muscle, il y a tout de même un cœur.

Puis, même si je déteste les humains du plus profond de moi-même, il y en a certains envers lesquelles je ne peux qu’exprimer du respect car il y a quand même de rares humains qui sont bons.

Je n’ai plus de souvenir de mes vrais parents qui étaient d’après mon « père » (adoptif) des être remarquable car ils sont morts alors que je n’avais qu’un an dans un accident durant un voyage sur la terre ferme.

J’ai étais recueilli par un humain, ami de mes parents, d’une rare intelligence et gentillesse (d’où mon respect pour certains humains) qui se nommait Tachi. Il m’éleva comme un humain mais je compris vite que je ne faisais pas parti de cette race car je voyais le regard que les gens me lançaient et ça, c’est bien plus douloureux que des blessures physiques. J’étais considéré comme une abominable créature, une monstruosité, tout juste bonne à servir comme esclave. Cependant « Père », me donnait la force d'avancer. C’est lui qui m’a appris à me défendre et à utiliser mes armes naturelles comme
ma mâchoire, mes mains ou mon aileron.

A 14 ans, un groupe de soldat de la marine s’est montré devant nous et a demandé à mon « père » de leur remettre l’enfant (moi). Il me demanda alors de reculer et leur demanda gentiment de rebrousser chemin avant que cela ne finisse mal. Cependant, les soldats ne voulaient pas repartir bredouille alors ils engagèrent un violent combat contre mon « père ». Je voulu venir l’aider mais il me cria dessus et me dit de rester en retrait. Il terrassa à lui tout seul, les neuf soldats venu me capturer. Mais je vis bien qu’il ne s’en tirerait pas au moment où j’ai vu les trois épées qui lui traversées le corps.

Le croyant mort je me mis à pleurer sur son corps. Il me cria une nouvelle fois dessus en me disant de ne pas pleurer les vivants. Mais il savait que sa vie était sur le point de s’éteindre. Juste avant de mourir, il se servit de ses dernières forces pour me dire de vivre ma vie la plus pleinement que je pouvais, de trouver des nakamas partageants les mêmes rêves et idées que moi. Pour mourir comme lui, en étant fier de sa vie passée.

Ce soir là, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Depuis ce jour, je me suis efforcé de toujours survivre même dans les moments de solitude les plus durs. J'ai ensuite trouvé un chien : Bingo et nous nous sommes bien amusé jusqu'à sa mort... Ce jour là, tout ce qui se trouvait sur mon chemin finissait en lambeau. Mais le monde a eu de la chance. Ce jour la, je n'ai croisait la route que que pauvre drap (et oui pas de mort pour le moment). Ensuite, j'ai arrêté de chercher des nakamas comme mon « père » me l’avais conseillé car je devais me constituer un corps robuste afin de les protéger dans le futur. Maintenant, il est temps de partir à recherche de NAKAMAS !

Comme tous les matins, je me suis levé aux aurores. C’était l’heure de partir pour mes exercices quotidiens. Après un dur entrainement qui dura toute la matinée, c’était l’heure de faire ma balade. Mais avant il fallait que je prenne ma Carottebarre (barre énergétique fait avec de la carotte) pour me redonner des forces. Car tout le monde sait que les carottes ont des facultés curatives.

Je faisais du lèche vitrine comme à mon habitude quand tout à coup, j’aperçus à 50m de moi, une énorme cage attelée à deux tigres à dents de sabre. Cela m’intrigua encore plus lorsque je vis qu’elle était escortée, par un groupe de pirate connu pour être extrêmement violent. Ils étaient environ une vingtaine et paraissaient anxieux car ils serraient tous leurs armes à la main et s’énervaient de façon excessive lorsque quelqu’un croisait leur route.

Mais que pouvait-il bien contenir ?

C’est là que j’ai vu une sorte de saucisse rouge géante passé entre les barreaux de la cage. Mais, me disant que je ne devais pas me fier à ma mauvaise vue, je me suis rapproché prudemment de ce convoi. En me cachant derrière une maison, je pouvais observer la scène de plus près. Et, de là je me suis aperçu que ce n’était pas une saucisse qui était en-dehors de la cage, mais un bras ensanglanté. N’en croyant pas mes yeux, je me suis pincé en fermant les yeux puis les ai rouverts. Pourtant, rien n’avait changé ! Ensuite, en regardant la cage de long en large, j’ai vu que plus loin dans la cage, plusieurs queues de sirène dépasser. Puis en me concentrant pour apercevoir la silhouette des individus à l’intérieur de la cage, j’ai pu constater que la cage ne contenait que des habitants de l’île des hommes-poisson.

Hébété par se que je venais de voir, je me suis mis à chercher tout autour de moi s’il n’y avait pas de soldats qui pouvaient intervenir pour sauver les victimes de ses pirates qui allaient se faire réduire à l’esclavage. Cependant, je n’ai vu aucune trace de soldats mais je m’aperçus que je n’étais pas le seul à observer ce convoi de l’enfer. Un autre homme-poisson semblait près à en découdre. Mais je savais que si l’on fonçait tête baissé face à ce groupe armée on se ferait massacrer surtout que je n’avais aucune information sur ce groupe de pirate (destination, puissance du groupe, …). Il fallait donc que j’entre en contact avec l’autre pour croiser nos informations.

Je me suis rapproché discrètement de lui pour ne pas me faire repérer des pirates. Il fixait toujours le convoi d’un regard haineux quand je suis arrivé derrière lui. Je dû lui toucher l’épaule pour lui faire comprendre que j’étais derrière lui. L’instant d’après, je me suis retrouvé par terre incapable de bougé. Il m’avait fait une prise croyant se faire attaquer et m’avait presque broyé le bras. Après avoir vu que j’étais un homme-poisson et su que je n’étais pas un danger, il a relâché sa prise et s’est excusé puis m’a montré le convoi. En me tenant le bras, je lui ai dit :

« Oui j’ai vu ! Il faut faire quelque chose ! »

Il m’a fixé puis m’a demandé :

« Tu sais te battre ? »

« Bien sur que je sais me battre ! »

« Tu es vraiment sur ? Car vu comment je t’ai mis au tapis tout à l’heure, j’en doute. »

« C’est juste que je ne m’attendais pas à me faire attaquer par le gars que je venais chercher ! »

« Mouais ! »

J’étais un peu vexé mais nous n’avions pas le temps à perdre pour ses pacotilles. Alors je lui ai demandé s’il avait des informations sur ce convoi. Il m’a alors dit qu’il se dirigeait vers Nomanfree et qu’à cette vitesse il l’atteindrait dans environ une heure. Cela nous laissé très peu de temps surtout que s’il se séparé en deux groupes avec un qui défend et l’autre qui continue sa marche vers Nomanfree, nous serions vite distancés. Alors il nous fallait un plan. On avait tous les deux approuvés le fait qu’une embuscade était la meilleur solution pour stopper le convoi au complet.

Nous avions décidé de les piéger à environ deux tiers de leur trajet afin de nous laisser le temps de nous préparer et pour que les renforts en provenance de Nomanfree ne puissent pas intervenir.

Nous étions à l’endroit convenus, caché derrière des rochés à l’intérieur d’une gorge étroite qui ne laissé aucune échappatoire. Prêt, nous n’attendions plus que notre cible. Cinq minutes plus tard, le convoi était en vue. Je tremblais d’impatience à l’idée de passer à l’action ! Lorsqu’ils ont atteint le milieu de la gorge, nous avons démarré l’opération sauvetage. Tout d’abord, je devais couper les cordes qui reliées la cage aux tigres, se que j’ai fait avec précision. Cette première action a créé un mouvement de panique ! Car d’une part un des deux tigres libres s’est attaqué aux pirates et l’autre, qui était terrorisé, foncé dans tous les sens sans réfléchir. Les pirates semblaient débordés. C’est à ce moment là, que mon allié qui était un homme-poulpe devait agir. Il devait donc cracher des jets d’encre. Cela nous servirait de camouflage afin de pouvoir passer à l’action plus facilement. Les gardes déjà dépassés par les évènements criaient et certains s’enfuyaient. C’était le moment de foncer !

Nous sommes sortis de notre cachette et caché par le rideau d’encre, nous avons pu avancer facilement jusqu’à la cage. Arrivé devant la porte, nous avons vu que le cadenas était en Karouseki (granite marin). Je ne pouvais donc pas le briser à la force de mes mains. Il fallait trouver la clé.

C’est alors qu’un des prisonniers nous a dit que la clé était tombée par terre après que le garde de la clé se soit fait massacré par le tigre. Nous l’avons alors ramassé et nous avons délivré tous les captifs. Cependant nous restions sur nos garde, il devait rester trois, quatre pirates. Peu à peu, le rideau d’encre s’est levé pour laisser place au massacre. Notre calcul était bon, il restait quatre pirates encore capable de se battre. Tous les autres étaient à terre ou avaient disparus, surement avec les tigres. On en prit donc deux chacun. On en a eu vite fini car il n’était pas très fort.

Ensuite, nous avons escorté les ex-prisonniers jusqu’à la ville la plus proche, excepté Nomanfree, pour qu’ils soient soignés. Les en lieu sûre, je les quitté le cœur léger. Puis, j’ai regagné mon train-train quotidien. Seulement, j’avais une folle envie de retrouvé cette excitation. Je voulais être dans le feu de l’action ! Wouah ah ah !