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le paradis des bretteurs

-C'est donc ici que le légendaire Roronoa Zoro a fait ses premiers pas ...

Bous l'aurez peut-être deviné, l'endroit que je suis sur le point de fouler était l'île de Shimotsuki ! Cette île renfermait un profond passé du maniement de l'épée au fil du temps. De nombreuses écoles étaient présentes ici et je comptais bien en choisir une afin de m'entraîner au maniement de mes sabres ! Mais il allait d'abord falloir que je me situe, d'après les panneaux qu'il y avait ici, j'étais à Kawai. Et d'après ce que mes yeux m'indiquaient, c'était le paradis, ici, pour moi ! Car en plus d'y avoir une école de sabre, il y avait pas mal de plante médicinales d'implantées dans le coin ! C'est le rêve pour un bretteur médecin !

J'avançais donc, jusqu'à cette ville, jusqu'à ce que deux personnes m'interpellent, essayant de se faire passer pour gentil, mais en ayant quand même la main sur leur katana :


-Bonjour monsieur, qu'est-ce qui vous amène de par chez nous ? Fit le premier.

-Euh ... Je suis ici pour améliorer ma technique du sabre et pour acheter des herbes médicinales.

-Pouvez-vous nous montrer vos sabres ? Fit le deuxième.

- Euh ... Bien sûr !

Je sorti les fourreaux de leurs attaches et leur montra, ils voulurent les prendre, mais je les rattachai à ma ceinture avant qu'ils ne puissent les prendre.


-*éclaircissement de gorge* Veuillez les sortir de leurs fourreaux, s'il vous plait !


Je les sortis tout en gardant bien les deux hommes à distance avec mon regard.

-Bien, vous pouvez y aller, nous vérifions juste que les étrangers n'apportent pas d'arme à feu sur notre belle île ... Maintenant, CIRCULEZ !

-... Bonne journée ... Disais-je sur un ton grave.


Ils ont de drôles de manières ici ! Heureusement qu'ils n'ont pas insisté à toucher à mes sabres, sinon, ça se serait encore fini en bain de sang ! Ce que je ne voulais pas, bien évidemment, car je voulais avant tout passer inaperçu, ici. Du moins, jusqu'à ce que j'ai fait tout ce que je voulais ! Je continuais donc mon chemin dans le petit village paisible avant de chercher pour de bon le dojo.
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Pour ceux qui auraient lu l’épisode précédent, le paragraphe qui va suivre ne vous sera pas d’un grand intérêt.

Il y avait maintenant trois jours qu’Ange avait subi un contrôle similaire à celui de Zarechi, à la différence près que, du fait qu’il n’avait pas le standing du brave épéiste qui vient se perfectionner dans son art, le sien avait été un peu plus compliqué.

Cette étape terminée, le sauvage avait essayé, une fois la nuit venue, de cambrioler l’une des maisons de Kawai. La malchance et les heureux hasards scénaristiques avaient voulus qu’il tombe sur celle de la trop gentille mamie Gato, où le petit Uriko passait la nuit. Pris en flagrant délit par l’enfant, Ange était tombé sous le charme de la bonté de Mme Gato. Tiraillé alors entre son bon sens qui lui criait de s’échapper de l’île, non sans avoir au préalable effectué un bon coup, et une autre part de lui-même qui lui faisait entendre que c’était sans doute la meilleure opportunité qu’il avait jamais eu de devenir quelqu’un de bien, il n’avait pas réussi à mener à terme son cambriolage, et s’en était tiré avec la promesse de rester à faire le ménage chez la femme.

Profitant d’un moment ou il était libéré de l’influence de mamie Gato, le cambrioleur avait tenté, mais sans grand succès, de soutirer des informations à Uriko sur un éventuel bon coup à réaliser. Puis, alors qu’ils visitaient le dojo, Ange avait prétexté un entrainement pour passer à tabac le garçon, afin de se venger de tout ce qu’il lui faisait –inconsciemment ou non- subir depuis le début ! Mais encore une fois, son plan s’était retourné contre lui puisque les élèves du dojo étaient intervenus. A en croire tous les témoins, Uriko avait simplement étalé Ange, avec aisance et maîtrise, tandis qu’eux étaient restés en simples spectateurs. Mais lui savait très bien que ce n’était pas seulement à cause du petit garçon qu’il était couvert de blessures, et qu’il avait du rester deux jours au lit sans bouger !

***

Sur le perron devant l’entrée de la boulangerie de mamie Gato –fermée pour le moment-, Ange passait le balai. Mais doucement, pace que son épaule le faisait encore souffrir et qu’en plus il était douillet ! Contrairement à ce que l’on pourrait penser en se fiant aux apparences –mais bien sûr, en tant que personne bien élevée, personne ne fait ça !-, Ange est plutôt bon pour cette activité. Et pour cause ! Pendant presque dix ans, il avait travaillé comme homme à tout faire, et les corvées ménagères, le maniement des balais, brosses, planches à lessive, et autres ustensiles de nettoyage et de ménage, ainsi que la cuisson des pâtes, n’avaient plus de secrets pour lui !

Bien qu’il ait eu plusieurs jours pour se remettre de son combat contre les élèves du dojo, le sauvage portait encore un bandage qui lui enserrait la tête, du bas de la mâchoire au haut du crâne, ainsi que d’autres autour du poignet et du coude droit. Un peu partout sur son corps, il y avait des traces d’hématomes qui détonnaient sur sa peau claire. En le regardant se déplacer, on pouvait remarquer qu’il boitait.

En dépit de ses malheurs, Ange n’avait pas abandonné l’idée de tenter un cambriolage avant de mettre les voiles. En tout cas, tant qu’il n’était pas à proximité de mamie Gato. Pendant sa convalescence, il avait renoncé à essayer de soutirer des informations Uriko, principalement parce que l’état de sa mâchoire ne le lui permettait pas. Et puis inutile de préciser que le fait d’avoir été mis dans cet état par une bande de gamins, qui avait ensuite clamé dans le village que c’était l’œuvre courageuse du petit garçon aux allures de poupon, l’avait rendu assez grognon.

***

Soudain, le voleur émergea de ses pensées. Depuis cinq bonnes minutes, il s’était arrêté de balayer, et restait appuyé sur son balai à rêvasser. Il regrettait sérieusement de s’être proposé pour travailler chez la vielle femme ; encore un de ses plans idiots ! Il faut dire que sur le coup, il n’avait pas beaucoup réfléchi,… et la gentillesse à outrance de mamie Gato y était pour quelque chose.

Devant lui, un groupe de gamins passa en braillant. Ange les connaissait : quand Uriko les lui avait présentés, il n’avait eu d’autre choix que de les écouter puisqu’il était cloué au lit. En revanche, il s’était fait une opinion assez tranchée d’eux, assez influencée par son état d’esprit du moment : une bande de nabots complètements stupides et juste bons à piailler, à jouer, et à vivre sur le dos de leurs parents, l’image même de la civilisation qu’il détestait !
A l’inverse, depuis son combat au dojo, il était passé pour le reste du village du stade de l’individu inquiétant et potentiellement dangereux à celui d’un bonhomme un peu naïf, plus bête que méchant et surtout pas très doué. Et pour les parents, il était aussi un grand bêta qui avait été mal influencé quand il était jeune, et qui servait de camarade de jeux et de clown à leurs enfants, quand il ne travaillait pas chez Mme Gato. C’était plutôt utile en fait, compte tenu de ses intentions, mais ce n’était pas un statut très gratifiant !
En passant à son niveau, l’un des enfants s’écria :

- Hé, Phalange ! Y’a un étranger qui arrive au village ! Et même qu’y parait qu’il a des sabres !

Ange le saisit en pleine course, et le souleva par le col pour l’amener au niveau de son visage. Une vive douleur au niveau du poignet le fît grimacer lui rappelant qu’il n’était toujours pas en état de faire ce genre de choses, et il reposa le petit à terre.

Moi c’est Ange, pas Phalange, je leur ai déjà dit !
C’est sûr, ça te va bien de leur reprocher ce genre de détails. Hum !
Je fais quoi, je lui file une taloche et je continue de balayer ?
Non, surement pas ! Un étranger au village, ce sera surement l’évènement de la journée… il s’agit sans doute d’un bête épéiste qui vient de faire ridiculiser par le maître du dojo, mais peut-être pas. Peut-être pas seulement…
Ah, super ! … Et donc …?
Et donc tu vas le suivre, et voir de quel genre d’étranger il s’agit. Avec un peu de chance, ça pourrait être quelqu’un de pas très honnête…
Hein, je vais protéger les gamins si c’est un méchant ?!
Mais non abruti ! Si c’est un bandit, il pourrait très bien devenir ton complice !


- Ok, euh… Tommy c’est ça ? Je vais venir avec toi, pour –hum- voir l’étranger.
- Non, c’est Kôsuke mon nom ! Mais ok, Phalange, t’as qu’à me suivre ! Tu devrais aller appeler Uriko aussi, c’est lui qu’on est venus chercher.
- Ce sale mio… ? Ahem, euh oui, bien sûûûr…
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Voilà déjà quelques jours depuis l’arrivée d’Ange à Kawai. Il fallait dire que malgré un accueil peu chaleureux au sein du village, grâce à Uriko et les enfants du village, celui-ci avait réussi à mieux s’intégrer à la civilisation. Malgré ses airs louches, sa bêtise et son air niais avaient contribués à ne pas le considérer comme dangereux pour les habitants. De toute manière, si Uriko avait réussi à le battre dixit la rumeur, tout le monde pouvait le faire. Inutile de dire que les disciples du dojo avaient propagés l’information rapidement à leur entourage. Aussi bien que même Uriko avait complètement oublié le contexte du combat, se persuadant qu’il avait vaincu son opposant haut la main, ayant complètement effacé de sa mémoire sa chute maladroite.

Les enfants changent vite d’attitude, après plusieurs jours, Uriko avait laissé tomber son plan de conversion d’Ange en gentil bonhomme… C’est que mine de rien, à lui rendre visite tous les jours pour voir s’il se portait bien et à visiter Mamie Gato par la même occasion, Ange était devenu comme un ami pour le jeune garçon. Bien qu’hélas, cela ne soit pas réellement réciproque… Malheureusement, Ange ne semblait pas tomber sous le charme de l’enfant… En fait il était plutôt attiré par les vieilles personnes, comme Mamie Gato… Cela expliquait tout...

Aujourd’hui était un nouveau jour, et la présence d’Ange à Shimotsuki ne faisait plus parti des nouveautés dans le village. Le centre d’intérêt se portait désormais sur une nouvelle personne, encore un étranger. Cependant, contrairement à son prédécesseur, il n’avait pas fait courir autant de bruits auprès de la population… En même temps, plutôt difficile de faire moins discret qu’Ange… Mais l’information n’échappa tout de même pas aux enfants du village. La jeunesse est souvent porteuse de ragots. Uriko avait eu bien vite vent de cette nouvelle. Et la première chose à laquelle il pensa était :

« Faut absolument que j’ailles le dire à Phalange ! »

Uriko abandonna son petit groupe d’amis pour aller voir son nouvel ami Phalange. A cette heure là, il devrait encore être en train de passer le balai pour Mamie Gato. Et c’est en courant qu’il se dirigea vers la boulangerie.
Une fois proche de la boutique, Uriko ne manqua pas de voir la silhouette imposante de Phalange accompagné d’un des enfants du village…Proie détectée, prêt a lancer une attaque surprise dans 1… 2… 3…

« PHALAAAAAAAAAAAANGE !!!!! »

Ni une ni deux, le petit garçon sauta sur le dos du grand gaillard, lui faisant un gros calin affectueux ! N’est-ce pas adorable ? Ils ne s’étaient rencontrés que depuis quelques jours mais ils étaient déjà si proche ! C’était comme un gentil toutou… Oui c’est ça ! Cela devait sans doute être moins mignon pour le cambrioleur qui souffrait encore de ses blessures de guerre. Si l’enfant avait su qu’Ange était aussi fragile, il n y serait pas allé aussi fort… Hé hé, c’est qu’il contrôle pas sa force le petiot !

Donc, après la salutation adorable de l’enfant, il était temps de bouger ! Ils ont un étranger à voir !
Les enfants avaient un système d’information et de communication de qualité, en un rien de temps ils avaient déjà localisé l’emplacement précis du nouvel arrivant. Encore plus doué que des chasseurs de primes. Ainsi, le groupe composé d’Ange, Uriko et de trois enfants étaient désormais en train d’observer l’inconnu de loin…

« Un visiteur… »
« Venu d’ailleurs... »
« Oooooooooh. »
« Dis Phalange, comme toi aussi t’es un étranger, tu le connais peut-être ? »
« Il a des sabres… Il doit être venu pour affronter un maître… »
« Il va perdreuh ♪ »
« Allez Phalange ! Va lui parler ! »

Ange était envoyé en sacrifice pour accoster l’inconnu et récolter des informations sur… sur… Sur on ne sait quoi… Juste qu’il fallait absolument aborder ce nouvel arrivant parce que… Bah c’est drôle… Allez savoir pourquoi. Heureusement, Uriko allait accompagner son ami… Ce qui n’était pas vraiment meilleur en soi.

« Haluuuuut !!! Moi c’est Uriko ! J’ai 12 ans ! Je suis un disciple de maître Chun ! J’ai un grand-frère, j’aime les gâteaux, les bonbons, les peluches. Ma couleur préférée c’est le orange. Quand je serais grand je voudrais parcourir les mers et vivre touuuut plein d’aventures ! Et pis lui c’est Phalange ! C’est un voleur mais chuuuuut  faut pas le dire ! Il a…. 46 ans ? Dis dis Phalange ! T’as quel âge ? C’est quoi ta couleur préférée au fait ? Et pis t’aime quoi ? Ah si ! Il aime beauuuucoup Mamie Gato et ses pâtisseries ! Il a miamé tout plein de ses gâteaux à la fraise même ! Et toiii ? C’quoi ton nom ? Est-ce que tu as des histoires à nous raconter ? Tu viens affronter un des maîtres ? Tu sais ! Chuis très fort aussi parce que j’ai même battu Phalange ! Mais c’parce qu’il est un peu nul en fait donc c’est normal ! Maiiis il a tout plein de qualité Phalange quand même, il fait suuuper bien le balai et la vaisselle même ! »

Conclusion ? On peut constater qu’à 12 ans, Uriko est encore pire que lorsqu’il a 13 ans… Ses présentations ont toujours le mérite d’être trop longues et trop détaillées… Voir inintéressante… Mais on lui pardonne parce qu’il est chou.


Dernière édition par Uriko le Dim 29 Juin 2014 - 0:39, édité 1 fois
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Et bien, les gens de ce village ne cesseront de m'étonner ! À peine eu-je fini ce « contrôle de routine » un gamin est venu me voir en déblatérant un flot de parole hallucinant ! Il balançait 5 mots en une seconde, le bougre ! Ce jeune gamin devait avoir une bonne grosse dizaine d'année, vu sa taille, et avait de grands yeux rouges pouvant rendre fou de jalousie le plus terrible démon. Ce qui était contradictoire, car ce jeune bambin était tout ce qu'il y avait de plus mignon et de choupi dans ce monde ! Mais bon, il me fallut quand même un petit temps de réflexion avant de répondre à cette petite boule rose.

-Wow ... Euh, doucement gamin ! Uriko, c'est ça ? T'es plutôt bavard dans le genre, non ? Lui répondis-je les mains dans les poches. Moi, c'est Zarechi, Zarechi Ozuka ! Bretteur et médecin sous les ordres de ...

*Merde, je dois pas dire que je suis pirate, j'suis là incognito !*
-Euhm ... Sous les ordres de moi-même ! Je suis indépendant, eheh ! Rectifiais-je en me frottant le derrière de la tête avec un sourire niais.

*Pff ... J'suis vraiment nul en impro !*

Il y eut un beau blanc. Puis je me tournai vers l'homme qui, apparemment, se dénommait Phalange. Drôle d'homme ...


-Et toi ... Tu es Phalange à ce que j'ai compris ... Drôle de nom, mais j'adore ta coupe de cheveux !

Bien sûr, cette phrase était ironique ! Cet homme avait des cheveux en ... Chaînes métalliques ? Bref ... En plus de ça, il avait un sourire qui ferait frémir de peur la plus terrible chimère sorti tout droit des enfers ! Il avait aussi un regard de sadique, autant dire que cet homme n'inspirait confiance à personne, mais dans ce cas ... Pourquoi traine-t-il avec des enfants ?! Je crois que je préfère ne pas connaître la réponse ...

-Mais ... Attends une seconde, gamin ! Tu as bien dit que tu étais disciple ?

Il acquiesça.

-Dis-moi, est-ce que ton maître apprend les techniques à deux sabres ?


J'espérais de tout mon cœur qu'il allait me donner une réponse positive !
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Mené par la bande d'enfants survoltés, Ange avait été envoyé au devant du nouveau venu. Mais à l'inverse de ses jeunes compagnons, le voleur n'avait pas la parole facile.

Vu sa tête, il n'a pas l'air bien méchant. Tu crois vraiment que ce gusse sera intéressé par un mauvais coup ?
Mh, à voir. C'est vrai qu'il ressemble plus à un jeune minet en vadrouille, mais tu peux toujours le tester…


- Hey, mon gars…

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase, que déjà Uriko s'était précipité au devant de lui, et déversa un flot de paroles que le pauvre cerveau d'Ange ne réussit pas à suivre. Pour éviter la surchauffe, il se mît de lui-même hors service, et pensa à autre chose. Il lui manquerait sans doutes quelques informations importantes, mais tant pis !

***

Le sauvage émergera de ses pensées, quittant son air hagard, quand ce fut à l'étranger de prendre la parole. Plus concis qu'Uriko, il paraissait en revanche à peine meilleur menteur qu'Ange,… et celui-ci s'y connaissait en la matière ! Il y avait des signes qui ne trompaient pas…

Super, c'est un médecin ! Tu crois qu'il pourrait me remettre sur pied ?
Tu confonds: ce sont les magiciens qui font ça aussi vite.
Oh. Zut.
D'ailleurs, c'est plus que louche ! Depuis quand les médecins partent-ils à l'aventure, et se battent-ils ? A ma connaissance, il n'y a que deux types de personnes qui font ça: les pirates, et les marines !
Ah !... Tu crois que c'est un marine ?
Mais non, il n'a pas d'uniforme, banane ! Et un marine qui se respecte, ça met toujours un uniforme !
Donc…c'est un méchant ?
Comme toi, oui. Enfin sans doute. Espérons-le. Mais on va vite le savoir !
Bien sur ! Je vais lui demander s'il est un pirate ou un voleur, comme moi ! Et…
Crétin ! Tu dois y aller en douceur, par étapes: mets-le au courant de la situation, et vois s'il est intéressé.


Le nouveau venu avait eu le malheur d'engager la conversation avec Uriko. Un peu plus, et il finirait au dojo, tout comme lui il y a quelques jours à peine ! Ange, reconnaissant la situation dans laquelle il n'était trouvé il y a peu, se demanda s'il allait sauver l'homme aux cheveux noirs. Finalement, s'il se décida, c'était surtout pour empêcher l'enfant –ou même l'un de ses camarades, qui pour l'instant les observaient à une distance respectable-, de se lancer dans leurs interminables discussions à rendre folle une personne non avertie !

Ecartant négligemment Uriko en posant sa main sur son épaule, le sauvage s'approcha du médecin-bretteur, et dit à voix haute:

- Bonjour, euh… Zazechi, c'est ça ?

Puis, d'un geste vif, il se rapprocha de l'homme au point que leurs nez se touchaient presque. Pour essayer de se donner un air effrayé, qui collait à ce qu'il s'apprêtait à dire, il écarquilla les yeux et grimaça ; puis, il chuchota rapidement:

- Écoutes, si jamais les gosses derrière moi décident que tu es leur copain, tu es fini ! Et s'ils devinent que tu es un méchant, tu es mort !! Crois-moi, je sais de quoi je parle ! Fais ce que je te dis, et tu devrais t'en sortir…

Ange insista bien sur le "devinent", au lieu de "découvrent", ou "croient". Ainsi, si jamais il se trompait, l'homme ne manquerait pas de protester. Mh... enfin sans doute. Avant que les enfants ne trouvent étrange que les deux hommes soient en train de chuchoter, Ange éclata d'un rire forcé pour meubler le silence, comme si Zarechi venait de lui répondre avec humour, il jeta un rapide coup d'œil dans leur direction, puis reprit sa messe basse.

- Bon, tu dois à tout prix éviter de rencontrer le maître aujourd'hui: même si tu gagnais, les autres ne te laisseraient pas sortir indemne du dojo ! Alors, euh,… remets la confrontation à demain, si tu peux. Ça fait plusieurs jours que je suis coincé ici, mais je suis sûr qu'entre gens biens, il y a moyen de s'entendre…

Il ne put en dire plus. Les camarades d'Uriko ne semblaient pas aimer rester en reste. Estimant que si l'étranger n'avait pas encore dégainé ses sabres pour découper "Phalange", c'est que c'était quelqu'un de bien, ils se précipitèrent à sa rencontre, et l'assaillirent de questions !

- Hé, le nouveau ! Tu t'appelles comment ?
- Ils sont à toi ces sabres ? Ils sont magiques ?
- Tu es venu combattre le maître ?
- Dis, tu sais balayer, toi ?


Pour Ange, il n'y a pas de couleurs pour différencier les voix des enfants. Car de son point de vue, ils ont tous la même.
S'il n'appréciait pas d'être coupé par cette bande de piailleurs, leur intervention ne rendait que plus crédible la mise en garde qu'il venait de faire à Zarechi. Ces petits étaient vraiment terribles ! Satisfait malgré tout, il fit à l'étranger un sourire contrit, comme s'il compatissait à son sort.

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Hmm… Quelque chose dans la réponse de ce nouvel arrivant clochait… Il y avait une anguille sous une botte de foin comme le disait le proverbe… Hein nan c’pas ça ? Quoi qu’il en soit, surtout pour des enfants comme eux qui s y connaissent en mensonges, ils avaient flairés l’arnaque… Il cachait quelque chose… Un peu comme Phalange, mais lui il est un peu bêta donc c’pas pareil… A moins que ce Zarechi soit un peu bêta aussi, dans ce cas ça change tout.

L’intérêt de l’étranger était tout de suite piqué à vif lorsqu’Uriko lui avait dit qu’il était un disciple d’une des écoles de Shimotsuki. L’enfant avait encore visé juste, un étranger qui vient pour affronter un des maîtres… Il y a de moins en moins de gens qui s’arrêtent pour faire du tourisme ou simplement profiter du paisible village… Pourtant y a pleiiiins de trucs super intéressant à faire ici ! Quand il sera grand, Uriko bah il rendra Kawai populaire ! D’abord ! Mais revenons-en à nos moutons !

« Hmm… Nan… Maître Chun il se bat qu’avec un seul sabre ! Mais c’est un suuuuper maître ! D’abord ! »

Tiens ? S’il posait cette question, peut-être était-ce parce qu’en fait il cherchait à devenir un disciple d’une école plutôt que d’en défier un maître… Dans ce cas il se pourrait qu’ils deviennent collègues, mais c’est génial ça ! Ca veut dire qu’ils pourraient devenir amis ! D’ailleurs, Phalange avait pris l’initiative de faire le premier pas. Ils font déjà des messes basses alors qu’ils viennent à peine de se rencontrer ! En cette occasion, il faut lui trouver un surnom ! C’est que Zarechi c’était pas super à dire… Le genre de nom qu’on pourrait pas crier joyeusement… Comment qu’il s’appelle ? Hmm.. Zarechi Ozuka… Hmm… Zazechi ? Nan c’pas assez bien Phalange. Hmm… Za…rechi… Ozuka ? Ozu…Ka… Zuka ?! Trouvé !

« Je sais ! Zouzouka ! ♪ »

C’est à ce moment que les amis d’Uriko firent irruption, mince, sur le coup, l’enfant aurait presque oublié ses compagnons de jeux, il fallait leurs faire un bref topo de la situation ! Uriko est le leader du groupe pour aujourd’hui !

« Lui c’est Zouzouka ! Et en fait il va devenir un disciple d’une école et il a même ramené ses propres sabres ! Donc faut bien l’accueillir ! »

Euphorie chez les enfants, s’il venait étudier ici c’est qu’il allait rester un moment et qu’ils auraient du temps pour faire connaissance ! Les enfants sautaient parfois vite aux conclusions. Et voilà que les petits diablotins se mettaient à tourner autour du rebaptisé Zouzouka lui posant maintes autres questions… Uriko avait lui aussi une forte envie de faire comme ses camarades. Cependant quelque chose le retenait, à partir de maintenant, sachant que Zouzouka allait étudier ici, il y avait une possibilité qu’il rejoigne la classe de Maître Chun. Ainsi, le futur chasseur de primes pouvait être considéré comme un genre de « sempai », de mentor par ancienneté, bref, il avait désormais un devoir d’aîné et se montrer exemplaire !

« Comme je suis ton nouveau responsable Zouzouka, je vais te faire le tour du village et te montrer le dojo si tu veux ! Donc vous voulez bien le laisser pour l’instant ? Il nous racontera pleiiiins d’histoires après de toute manière vu qu’il reste ! »
« D’accoooord ! »
« Des que vous avez fini le tour tu reviendras jouer avec nous Zouzouka ? »
« Et toi aussi Phalange ! Il nous faut quelqu’un pour un colamaillard ! »

Enfin un peu de répit pour les deux grands gaillards, enfin il restait quand même Uriko… Il était d’ailleurs étonnant de voir à quel point ses camarades d’âges étaient compréhensifs et sages lorsque c’était Uriko qui en faisait la demande. Ce dernier s’était d’ailleurs improvisé chef de groupe et maître de Zouzouka par une étrange logique… Qu’importe !

« Suivez le guiiideuh ! Ah, mais on va d’abord s’acheter des bonbons… D’accord ? »

Ce n’était pas une question, Uriko prit dans son élan avait agrippé son nouveau meilleur ami Zouzouka pour l’entraîner avec lui. Désolé Phalange, mais t’es rétrogradé pour le moment, Uriko a trouvé son nouveau compagnon de jeu.
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-Zou ... Zouzouka ?

Et ben ... Comme surnom ridicule, je crois bien que celui-là est le pire ... Et c'est à moi de le porter, il semblerait ! Quant à l'autre homme, il semblerait qu'il ne soit pas là de son plein grès ! Mais à peine m'avait-il recommandé de ne pas aller avec les gamins ... Ba que les gamins étaient en train de me tirer de partout en me balançant des « Zouzouka » de toutes parts !

-Euhm, dit euh ...


Un surnom débile, un surnom débile, un surnom débile, un surnom débile, ...

-Dit-moi, Enrico, tu pourrais pas m'emmener au dojo, plutôt ? Non ? Bon ...

Et bien il semblerait que je sois condamné à suivre ses gosses surexcité ... En me retournant, je vis l'homme bizarre me faire des signes de mains avec un grand sourire genre
« Salut ! Et bonne chance ! ». Mon dieu ... Qu'allait-il m'arriver ?

Voilà qu'ils commençaient à me trainer dans une drôle de petite boutique, remplie de bonbons à en craquer ! Ba ... Allez, pourquoi pas après tout ! J'avais quelques berrys en poche, alors pourquoi ne pas me faire plaisir ! J'allais donc vers la marchande et lui demandais quelques bonbons. Je payai et me retournai pour voir des têtes de bambins, les yeux humides et les mains jointes près de la bouche.


-Quoi ? Z'allez pas me dire que vous vouliez des bonbons sans prendre d'argent, quand même ?

L'un d'eux me fit un signe de tête positif.

-Halala ... Les gamins ...

Je redoutais le pire ... Et il arriva ! Dès que je fus sorti de la boutique j'entendis les enfants pleurer toutes les larmes de leur corps. Dès que je me retournai je vis la caissière, les sourcils froncé me disant :

-Vous n'allez quand même pas laisser ces enfants pleurer ?

-... Bordel ...

Je fis marche arrière et retourna dans la boutique afin d'acheter des sucreries aux gamins.


-Bon ... Vous voulez quoi, qu'on en finisse ...

Tout d'un coup, comme par hasard, plus un enfant ne pleurait ! Au contraire, ils se mirent tous à sauter dans tous les sens en balançant des
« Ça » et des « Ceux-là ! » de partout.

-Eh, doucement les gamins, j'vais pas pouvoir tout prendre, j'suis pas la banque des blues, moi !


Mais les voilà qui arrêtèrent et qui reposèrent leurs mains jointes devant leur bouche, leurs yeux recommençant à briller et la caissière recommençant à mes faire les gros yeux.

-Ah ! Non, c'est bon, pas encore ! J'vais vous les acheter, vos bonbons ...

C'est donc les mains pleines de sacs de bonbons et les poches totalement vide que je ressortis de la boutique. La caissière me faisait un large signe de main et un large sourire en me disant :

-Au plaisir de vous revoir, monsieur !

-Ouais ... C'est ça, ouais ... Bon, tenez, les gosses, vos bonbons. On peut aller au dojo maintenant ?
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L'étranger ne répondit pas aux allusions du cambrioleur. Il se contenta de se laisser emmener par la bande d'Uriko et ses copains, avec l'expression de celui qui se retrouve soudain pris dans un raz-de-marée sans comprendre ce qui lui arrive.

Finalement, c'est un gentil, ou un méchant .
Ça dépend... tu te considères comme un gentil, ou un méchant ?
Bah un gentil bien sûr ! Un gentil méchant !
Pour tout de dire, il n'a pas l'air d'avoir intégré tout ce que tu lui as dit ; autant de sous-entendus, c'est peut-être trop d'un coup. Ou pas assez... Il aura peut-être un déclic plus tard.
Moi-même, je ne suis pas sûr d'avoir tout compris. Mais ce bonhomme, il m'a l'air de ne penser qu'aux sabres ! Je ne sais pas si je pourrai en tirer quelque chose !
Mh, surement que si. Qui qu'il soit, tu vas l'intégrer à ton plan. S'il est coopératif, tout ira bien. Et sinon, il pourra toujours servir de bouc émissaire !


Libéré d'Uriko, Ange avait du temps libre devant lui. Il aurait pu, et même dû, retourner travailler chez Mamie Gato, mais étrangement, maintenant qu'il se trouvait loin d'elle, il ne se sentait plus du tout l'envie d'être gentil ! Il se mit à ricaner tout haut, en imaginant son plan machiavélique.

Le sauvage quitta le village, en suivant le chemin qui menait en bas de la montagne. La marche fut assez longue, d'autant qu'il était à pied, et convalescent, mais elle lui permit de mettre au point tous les détails. Arrivé en bas, il se rendit au petit village en bord de mer ou son bateau l'avait déposé, quand il était arrivé à Shimotuki. Là, il se promena le long du quai, jusqu'à croiser un vieux pêcheur qui amarrait sa barque. C'était une petite coque de noix, mais elle ferait l'affaire.

- Hé, vieil homme !
- Oh, qui tu traites de vieille, le clodo ?!
- Je...euh... c'est un beau --hm- bateau, ce que vous avez la...
- Tu te fiches de moi c'est ça .! Ce vieux rafiot est complètement naze ! Usé ! Pourri !
- Hum. Je voudrais le louer. Pour...euh... faire faire un tour demain matin au petit garçon dont je m'occupe, et euh... l'emmener pêcher...
L'idée même révulsait Ange, mais si tout allait bien il n'aurait jamais à le faire.
- Quoi ?! Tu veux payer pour monter dans ce machin !
- Eh bien... oui. C... ça ne vous dérange pas ?
- Aucun problème, clodo. Par contre, pas question que tu t'en sers sans moi. Et il faudra y mettre le prix. Pour un tour dans une belle bête comme ça, il faudra au moins compter cinquante mille berrys !
Ange faillit s'étrangler. Il faillit aussi étrangler le marin.
- C...cinquante...?! Mais, vous veniez de dire que c'était un bateau pourri...
- Attention clodo, je ne te permets pas d'insulter mon outil de travail !

Toi, tu me fais baisser ce prix, compris !
Je... compris


- Ahem... dix mille, pas plus !
Ah non, moins !
- Pas question, je veux plus !

Après dix bonnes minutes de tractations, les deux hommes se mirent d'accord sur le prix de cinq mille berrys de l'heure, avec un minimum de deux heures, payables le jour même. C'était du vol éhonté, mais Ange comptait bien de rien payer du tout, quitte à jeter le pêcheur à la mer s'il faisait des difficultés.
Le voleur et le pêcheur voleur se serrèrent la main avec réticence, et le sauvage partit avec l'assurance que la barque serait prête aux aurores.

***

Ayant terminé cette partie des préparatifs, Ange remonta au village. Sa petite expédition lui avait pris presque deux heures, et il allait bientôt devoir donner signe de vie, que ce soit à Uriko ou à Mamie Gato, pour éviter les questions gênantes.
Il annoncerait plus tard à Uriko qu'il comptait l'emmener en barque. C'était faux, il espérait ne pas avoir à le faire, mais ça lui donnait un bon alibi.

L'Uriko en question n'était pas dur à retrouver: il suffisait de suivre la piste des papiers de bonbons, qui jonchaient la grand-rue du village. Lui et sa bande se trouvaient dans le dojo, toujours en compagnie de l'étranger. L'Uriko en question n'était pas dur à retrouver: il suffisait de suivre la piste des papiers de bonbons, qui jonchaient la grand-rue du village. Lui et sa bande se trouvaient dans le dojo, toujours en compagnie de l'étranger. Apparemment, celui-ci avait enfin eu gain de cause !
Il y avait beaucoup de bruit et d'agitation, et un certain nombre d'élèves étaient réunis en cercle: tout semblait indiquer qu'un combat était sur le point de débuter ! Ange se joignit à la foule, tout en se demandant quel malheureux allait être passé à tabac. À moins que ce genre de mésaventures n'arrive qu'à lui ?
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[Pardon du retaaaard euh >< ]

Après quelques minutes de marche à trainer le petit Zouzouka, le groupe était enfin arrivé devant la boulangerie… C’est qu’hormis ici, il n y avait pas vraiment de confiserie existante sur l’île… Mamie Gato devait sûrement être à l’arrière ou chez elle faire de bonnes pâtisseries… Bon, casse-croûte time, c’est qu’il s’est pas retenu le Zouzouka, mais c’bien, un homme qui aime les bonbons il peut être qu’un gentil bonhomme….

C’était là qu’il fallait qu’ils entrent en action. Uriko se retourna vers les plus jeunes de la bande, profitant que Zouzouka soit occupé à la caisse, faisant un hochement de tête aux autres gamins du groupe pour leur donner le signal. Et une fois les courses de l’étranger fini, il avait en face de lui une adorable petite bande de petiots tout choumignou les yeux brillants plein d’espoir, maintenant que l’Zouzouka c’est un nouvel ami, faut qu’il paye sa tournée ! Ce serait bête qu’il reparte en ayant dépensé son argent sur d’autres trucs inutiles comme des médicaments par exemple.
Et hop quelques faux pleurs et boubouille mimi et voilà un bon paquet de bonbons dans les mains de tous les enfants, et qu’est ce qu’il ne faut pas oublier de dire ?

« Merci Zouzoukaaaaaaa ! »

Maintenant on va lui faire plaisir aussi et l’amener au dojo ! Quelques uns des enfants l’entraîne de nouveau vers le chemin à suivre tandis qu’Uriko reste légèrement en retrait, restant proche de la boulangerie… Et une fois suffisamment éloigné et hors de l’attention de l’étranger, l’enfant retourna voir la caissière, et d’un regard complice, la caissière lui tapote la tête.

« Merci les enfants, c’est gentil de donner un coup de main pour les affaires ! A la prochaine fois alors ! »

Entre villageois, il est normal de se donner un petit coup de main, surtout que c’est du gagnant-gagnant ! Et pis c’pas grave pour Zouzouka non plus aussi, c’est plus drôle de manger tous ensemble de toute manière ! Brefouille, faut qu’Uriko il parte rejoindre les autres !
Avec tous les bonbons en mains, inutile de dire que certains papiers étaient tombés à terre… Pourtant les parents avaient bien dit de faire attention à pas polluer… Mais avec le vent et tout ça se peeerd… Bah c’pas grave, on demandera à Phalange de balayer ici aussi.

« Ici vous pouvez pas entrer y a que les disciples qui peuvent ! »

Disait le futur chasseur de primes à ses camarades enfants… En tant que simple habitants, leurs présences nuiraient à l’environnement calme du dojo… C’est ce que disait Maître Chun du moins… Du coup les petits camarades étaient bien obligés de laisser Uriko faire la visite seul… C’était toujours lui qu’était de mèche avec les étrangers, normal pour un « leader » après tout…

« Tu veux faire quoi ici Zouzoukaaaa ? Tu veux que j’te montre ? Dis dis ?! Chuis suuuuper fort tu sais ! J’ai battu Phalange suuuper facilement même ! Chuis un bon disciple ! »

Uriko agissait plus qu’il ne parlait puisqu’il sortait déjà les accessoires de protection ainsi que les sabres en bois, puis, celui-ci fixa un instant l’étranger…

« Hmm…. T’as pas le droit d’utiliser tes armes… Mais comme chuis gentil bah j’vais t’en prêter un ! »

N’est-il pas adorable ? Ahem… Celui-ci tendit l’épée de bois à son nouvel ami et lui indiqua la salle où aller, plusieurs élèves étaient présents, des personnes plus âgées que lorsqu’Ange était venu, de « vrais » disciple cette fois, même si ce n’était pas encore les adultes… Du coup, ptet qu’Uriko il va pas pouvoir faire la démo… En tout cas fallait demander d’abord, Uriko avança vers l’un d’eux et après cinq longues minutes (Le temps de dire bonjour et tout… Vous connaissez Uriko non ?), il revint vers son ami.

« Ouaiiis ! On va pouvoir s’entrainer ! Ils disent qu’ils sont curieux de voir un étranger combattre ! »

Quelques minutes plus tard le temps que la procédure prenne place, nous retrouvons les deux protagonistes face à face sur le tatami, sabre en main, les disciples en cercle autour d’eux… Uriko serrant son boken… Ce que Zouzouka ne sait pas… C’est que s’il y va trop fort et amoche beaucoup trop notre petit enfant… Il risquait sans doute de se prendre un beau retour de flamme de la part de certains disciples… Qui ici ne connaît pas l’emblématique Uriko après tout ? Et tandis qu’il s’apprêtait à bondir sur l’étranger… Celui-ci se stoppa net…

« Hmm… Gnioon… Mes protections sont mals fixées… »

Hmm ? Pourquoi tout le monde tombe à la renverse ? Ahem… C’pour ça qu’Uriko n’aime pas porter les protections, pourquoi les disciples un peu plus vieux sont aussi à cheval sur les règles, du coup va falloir qu’il fixe cela et… Hein ?

« Phalaaaange ! Mais où que t’étais passé ? Je saiiis viens me remplacer ! ♪ »

Et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le môme avait déjà accouru jusqu’à son ancien nouvel ami avant de le pousser jusqu’au centre du tatami… Lui il avait pas besoin d’équipement, après tout on fourni pas les protections pour les étrangers, seulement pour les disciples, Uriko lui fit juste agripper son Sabre en bois.

« T’inquiète pas Zouzouka, Phalange il est pas fort, du coup j’aurais eu le temps de fixer mes protections et pis on pourra s’entraîner ensemble ! D’abord. Merci Phalaaaange ! ♪ »

Un regard lourd se posa sur le nouvel arrivant, tu n’avais pas le choix, de toute manière il fallait bien voir si les rumeurs étaient vraies, ça pourrait être drôle qui sait !
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Enfin le dojo ! Pas trop tôt ! J'aurais réussi à venir ici dès le début, je n'aurais pas eu à me dépenser tout ce fric à cause de ces gosses ! Enfin bref ... Le passé appartient au passé ! Dorénavant, j'étais en face de ce gamin, deux bokens à la place de mes katanas. Cela dit, je les avais quand même sur le dos, je suis de mauvais poil lorsque je ne les aie pas. ON avait bien essayé de me les enlever, mais j'avais refusé catégoriquement de le décrocher de mon dos. Nous étions maintenant tous les deux l'un en face de l'autre. Pour ma part, je n'avais pas le droit aux protections, car je ne faisais pas parti du dojo et puis de toute façon, je pense que ça m'aurait gêné plus qu'autre chose ...

Puis, le gamin s'élança sur moi, boken au-dessus de sa tête avant de se stopper net et de dire :


-Hmm... Gnioon... Mes protections sont mals fixées...

J'en perdis l'équilibre, pardi ! Ce gamin recula donc et sorti du tatami afin de les resserrer. Puis, cet homme bizarre, ce Phalange, entra dans le dojo. Le gosse l'interrompit immédiatement en lui disant de prendre sa relève. DONC ! À la place de me battre contre un gamin, je me battais contre quelqu'un de ma trempe ! Mais d'après ce gosse, il était plus faible que lui. Facile, donc de l'emporter, dans ce cas ! Ce qui me déçu un peu ... Je voulais du défi, du challenge, enfin ... Vous voyez, quoi ! Là, tout ce qu'il me suffisait de faire était de le faucher au niveau des jambes et de l'enchainer en l'air et s'en était fini ! Mais bizarrement, je n'arrivais pas à m'imaginer cet homme dans un tel état !

J'avais comme l'impression d'être déjà à la portée de ses coups ! Je sentis une goutte de sueur perler le long de ma tempe, secouai la tête et parti en direction de mon ennemi. Mais à peine avais-je fait deux pas je vis son sabre de bois de très près de mon nez. J'eus à peine le temps de me baisser vers l'arrière et de tomber à la renverse pour éviter ce coup. Me voilà au sol, dans une position de difficulté, mais mon adversaire s'était tout simplement remis en garde là où je m'étais placé il y a quelques secondes. Toujours assis, je le regardai stupéfait. Je regardai ensuite le gamin, puis l'homme, puis le gosse, puis mon adversaire, ... Étais-ce seulement un coup de chance ou bien un acte totalement maîtrisé ? Si c'était un acte maîtrisé, cela voudrait dire que ce gamin serait encore plus fort que cela ? Impossible !

Je me relevai et me replaçai sur mes appuis. Je ne savais quoi faire : allais-je à l'encontre de mon ennemi et risquer de subir une nouvelle attaque ou devais-je attendre que mon ennemi bouge afin de savoir comment contre-attaquer ? Aller, il faut savoir vivre dangereusement ! J'allais donc à l'encontre de mon adversaire qui ne bougea pas cette fois-ci ! Une fois à proximité de lui, je retournai mes sabres afin qu'ils pointent vers le bas, je levai ensuite les bras, provocant une taillade provenant du bas. Il la para, puis une fois mes mains à l'apogée de leur montée, je retournai une nouvelle fois mes sabres pour provoquer une attaque du haut vers le bas en visant sa tête. Il eu un bon réflexe en positionnant son sabre à la verticale du côté que je voulais frapper, mais, malgré ses gros bras, il ne pus arrêter totalement cette attaque. Il se prit donc mon coup dans sa joue gauche. Coup qui le fit se déplacer de deux pas sur sa droite. Tout heureux de l'avoir touché, je n'avais pas fait attention à sa contre-attaque. Il me frappa donc un grand coup entre les côtes et le bassin, en plein foie.

Sous le coup, je me baissai et mis ma main sur mon organe endoloris tout en le regardant. Lui, se tenait la joue devenue bien rouge. Un filet de sang coulait de ses lèvres.


-Eh ... Eheh ... Comment un gosse à pus venir à bout d'un gars comme toi ?
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Coup d’œil à gauche, coup d’œil à droite… pas de mamie Gato en vue !

Hein ?! De quoi ?! Je suis sensé combattre ?! Ce gosse… un jour, je lui ferai payer !
Oui, oui, bonne idée, mais pour l’instant, concentres-toi sur ton adversaire !
Non mais sérieusement, Haricot, il ne sait pas vraiment se battre en fait, si ?


Zarechi était un sabreur avec une certaine expérience dans le maniement de ce genre d’arme ; Ange non. Mais le voleur avait une habitude des combats désordonnés ou il fallait bouger vite, esquiver, et frapper aussi fort et aussi rapidement que possible. Il avait été opposé à de nombreuses reprises à d’autres bandits, ou contre ceux qui voulaient l’empêcher de commettre ses méfaits. Ou d’autres combats encore, comme celui qui l’avait opposé à la quasi-totalité des plus jeunes élèves du dojo, combat au cours du quel il avait bien dû apprendre à se servir d’un… "broken" ? "Bon ken" ?... Ainsi, même contre un véritable épéiste, il n’était pas désavantagé.
Tandis que son adversaire s’obstinait à faire comme si le bout de bois qu’on lui avait donné était un sabre, le sauvage l’utilisait à la manière d’une matraque, un gourdin, un pic à brochettes, ou tout simplement comme ce qu’il était, un bâton, selon les opportunités qu’il avait !

Après quelques échanges, sentant qu’il avait un semblant d’avantage, Ange se laissa emporter par l’excitation du combat : sa bouche s’étira en un grand sourire, et il poussa un rire sauvage. C’est à ce moment qu’il se prit le bôken de Zarechi dans la joue ! Bien qu’amorti par ses cheveux, le choc réveilla toutes les anciennes douleurs dues à son passage à tabac d’il y a trois jours. Furieux, enragé, il renvoya un grand coup dans le ventre de son adversaire ! Il recula ensuite d’un bond, et s’arrêta pour se masser la mâchoire tandis que l’autre en faisait autant avec son ventre.
En recevant le coup à la tête, Ange, qui ricanait bêtement, s’était mordu la lèvre ; constatant qu’il saignait, il eut un fort élan d’animosité envers l’étranger. Il n’eut cependant pas le temps de lancer de contre-attaque, car Zarechi prît la parole, manifestant son étonnement.

***

Hé, ce gusse, il croit qu’on peut s’arrêter comme ça dans un combat, pour discuter ?! Et il a vraiment cru à l’histoire d’Haricot, qui m’aurait soi-disant battu ?!
Tu sais ce que les gens pensent : que les enfants disent toujours la vérité… et tout le village le soutient.
C’est bien encore une fantasquerie des "civilisés" : il n’y a pas pire menteur qu’un gosse !
Tu en sais quelque chose, hein ! Et tu ne t’es pas arrangé en grandissant, d’ailleurs.
Et à ce type, Zouzoumachin, je lui réponds quoi ?
Héhé, ça pourrait être amusant d’enfoncer le clou !
Oh, bonne idée ! En plus ça m’a donné envie de mentir toute cette histoire ! Et de toute façon, il n’avait qu’à pas être si crédule !


- Mgnmgh… Tu parles d’Haricot, c’est ça ? Comparé à un simple épéiste, c’est un tueur ! Et encore, il fait partie des plus jeunes du dojo !

Et je pourrais aussi dire un peu de mal d’Haricot, non ? Avec tout ce qu’il me fait subir !
Non, pas maintenant. Pas encore ! Tu as besoin de garder ses faveurs.
Rien qu’un petit peu ! Je pourrais dire qu’il est loin d’être le plus courageux, ou que comparé aux autres il est l’un des moins bons !
J’ai dit non ! Et tu vas éviter de gaffer, si tu tiens à éviter un second tabassage en règle !


Tandis qu’il parlait à son interlocuteur, son sourire s’élargissait. Voyant la mine de plus en plus défaite de Zarechi, Ange ne put s’empêcher d’en rajouter une couche.

- Ah bon, tu ne le savais pas ? Il faut au moins avoir le niveau de, euh… (le sauvage puisa dans ce qu’il connaissait ou imaginait en matière de rangs)… de "sabreur confirmé", si on veut avoir sa place ici.

Le sourire du cambrioleur était maintenant tel qu’il joignait presque ses deux oreilles.

- Mh, tu vois, par exemple, le jeune homme derrière toi,…

Il désigna un des jeunes disciples au hasard dans l’assemblée, faisant signe à son adversaire de se retourner pour le regarder.

- Et ÇA, c’est pour t’apprendre qu’on ne s’arrête pas pour discuter en plein combat !!! Nyahaha !!!

Et il flanqua à Zarechi un grand coup de bôken !
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Uriko était assez content de voir la tournure que prenait les choses. Tandis que les autres disciples regardaient le match avec attention. Ils n’étaient pas trop mauvais, voilà qui était assez intéressant à regarder. Mais pour Uriko, ce qui lui plaisait c’était le fait d’être complimenté, ils étaient drôlement gentil de dire ça, et pis, c’vrai en plus, il est tout fort Uriko. Mais aux yeux des autres disciples, ce que racontait Ange était tout de même un peu… « trop », même s’ils étaient du côté d’Uriko, ils savaient bien de toute manière que le gamin ne pouvait tout de même pas faire d’aussi grande prouesse au combat à l’épée…

« Hé hé ! Merci Phalaaange ! Allez gooo ! »

Et le combat continuait de plus belle… Enfin, façon de parler, car visiblement, le combat semblait peu à peu tourner de manière… Malsaine… Mais Uriko a tout vu, c’est Phalange qu’a commencer, utilisant une technique vraiiiment bas de gamme… Et super démodé en plus. Il n’arrivait pas à croire que Zouzouka était tombé dans le panneau. C’qu’il est bête lui aussi celui-là hé hé. Mais faut bien lui rendre la pareille à Phalange, car en tant qu’ami de Zouzouka, il se doit aussi de l’aider !

« Ah Phalange ! Y a Mamie Gato là ! »

Et bien entendu le cambrioleur mordu à l’hameçon, celui-ci détournant le regard de son adversaire qui en profita également pour lui donner un bon coup. Retour de bâton ! Uriko pointa du doigt le voleur en rigolant gaiement.

« Hé hé hé ! Z’êtes quitte euh ! »

Le sérieux duel de tout à l’heure laissait peu à peu place à un genre de bagarre de bar. Sous le regard béat des autres disciples, une goutte d’eau derrière la tête… Quant à notre petit garçon celui-ci était tout euphorique, agitant les bras tout en encourageant les combattants.

« Allez Phalange ! Venge-toiiii ! Attention Zouzouka ! A ta droite ! Phalange ! Vite agis ! Zouzouka vas-y attaque ! Attention Phalange baisse-toiii ! »
« Euh mais Uriko… Qui tu encourages ? »
« Bah… C’est mes n’amis tout les deux… Et on doit toujours encourager ses amis… C’est ma maman qui me l’a dit. Donc faut que je fasse pour les deux ! »
« … D’accord… »

Ca donnait drôlement faim d’encourager quelqu’un... Alors imaginez pour deux personnes ! Mais Uriko ne pouvait pas s’absenter, pas maintenant… Et puis, lui aussi devrait sans doute monter sur le tatami. Il prendrait la suite du perdant… Qui sera sans doute déjà affaibli un peu… Donc l’enfant avait toutes ses chances de gagner et de prouver qu’il était le plus fort… Quelle belle stratégie…. Et cela sans même s’en rendre compte et de manière tout à fait naturelle et spontanée.

« Ah ? C’bientôt l’heure du goûteeer ! Grouillez-vouuus euuh ! Et pis z’inquiétez pas ! Y a tout plein d’alcool désinfectant pour vous soigneeezz ! Ca pique, mais après z’êtes tout guéri tout bien ! J’aurais pas le temps de combattre en fait alors… Baaah c’pas grave on pourra toujours jouer plus tard ! »

Oui, car le goûter, c’est sacré… Et ça passe avant le dojo, d’abord !


Dernière édition par Uriko le Ven 4 Juil 2014 - 19:52, édité 1 fois
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-Hein ? Qui ?

Classique comme piège ... Et je suis tombé dedans ! En me retournant pour regarder de quel gamin il parlait, je me pris un énorme de boken derrière la tête

-AAAAÏEEEEUH ! Mais ça piqueuh ! Tu vas voir !

-Ah Phalange ! Y a Mamie Gato là !

-BIM ! Vengeance ! Merci gamin !


Eheh, retour de kick ! Non mais, il me prend pour qui lui ! Je lui avais mis un coup au même endroit pour qu'il sache ce que cela fait ! Visiblement pas très content, il se retourna et le combat repris de plus belle. Pour commencer, il rappliqua avec un coup en cercle. Il donna un coup à la tête qui, dans un même mouvement arriva aux jambes. Avec mon boken droit, je parais le coup à la tête, je retournais dans ma main l'autre sabre de bois et parais le coup aux jambes. J'affichais un petit sourire, mais direct derrière, le drôle d'homme m'envoya en plein torse une attaque piquée que je ne pus parer. Si cela avait été un véritable combat, j'aurais été mort, transpercé entre les poumons. Mais là c'était différent. Je pris me recule et toussa quelque peu avant de pouvoir reprendre mon souffle, qui fut violemment coupé ! Puis, je revins à la charge avec ce que j'appelle un « coup humiliant » ! J'attaquais de manière horizontale du côté droit afin que l'ennemi se déporte sur la gauche et se prenne un coup de sabre que je lançais en sa direction. Et cela marcha ! Mon adversaire se décala et se mangea en pleine face mon boken !

-Ah ? C'bientôt l'heure du goûteeer ! Grouillez-vouuus euuh ! Et pis z'inquiétez pas ! Y a tout plein d'alcool désinfectant pour vous soigneeezz ! Ca pique, mais après z'êtes tout guéri tout bien ! J'aurais pas le temps de combattre en fait alors... Baaah c'pas grave on pourra toujours jouer plus tard !

-Hein ? Il est sérieux ce gamin ? WHO !

Ouf, l'est pas passé loin ce coup ! Mais quel fourbe cet homme ! Il attaque lorsque l'ennemi ne le regarde plus ! Si dans le combat, notre vie est en jeu, je dis pas, mais là c'était juste un entrainement ! J'en avais marre, tant pis pour la finesse, je filais droit vers mon adversaire, sautais une fois à proximité et lui donnais un grand coup de sabre sur le haut du crâne. Le temps fut suspendu pendant quelques secondes et il renchaîna sur un grand coup dans l'estomac. Je reculais et posais un genou à terre, main sur l'estomac. Je levais la tête et vis mon adversaire se tenant la tête, genou à terre lui-aussi.

-*soupir* À quoi bon continuer ? Le gamin à la dalle et moi aussi. En plus, j'en ai marre que l'on se mette des coups fourbes à chaque seconde !
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Ange était très content de lui. Et pourtant, il n’avait pas gagné. Et même, on pouvait dire que c’était son adversaire qui avait remporté la victoire morale, en se battant de manière beaucoup plus loyale. D’ailleurs, au final, le sauvage n’avait gagné dans ce combat que quelques bleus en plus –comme s’il n’en avait déjà pas assez-, et une baisse de considération de la part de tous les spectateurs. Pourtant, il s’agissait là pour lui de la manière, normale de se battre, quand on veut gagner vite fait et bien fait ! Les combats, ce n’étaient pas des spectacles !! Et puis sans ça, il aurait sans doute pris une nouvelle raclée.
Bah, il n’était plus à ça près…

Suivant Uriko, les deux adversaires se trainèrent jusque chez Mamie Gato, pour y recevoir leur goûter et de l’alcool désinfectant. Et tandis que l’enfant, visiblement satisfait de lui, s’attablait devant une assiettée de succulentes pâtisseries faites maison, Zarechi et Ange durent se soumettre à la difficile et masochiste épreuve de la désinfection par l’alcool à 90°.

Aaargh ! C’est horrible ce truc ! Et s’est sensé être de la médecine ?! Je préfère encore attendre que ça guérisse tout seul !
Arrête de gémir, et réfléchis un peu ! Tu tiens une occasion dont tu devrais profiter : pour la première fois depuis que tu as cette petite peste d’Haricot sur le dos, tu as un moyen d’avoir une conversation avec l’autre gusse. C’est le moment de voir ce que tu peux tirer de lui.
Je… je ne suis pas si sûr que ce soit une bonne idée de faire ça…
Tu ne vas pas recommencer ?! Tu ne vas tout de même pas moisir ici toute ta vie ! Tu es venu pour t’enrichir, non ?!
Mais… Ça ne marchera jamais, il est bien trop honnête !
Ce n’est pas dit : après tout, il ne s’est pas tenu en reste quand tu as commencé les coups bas.
Bon, et s’il refuse ?
Eh bien quoi croira-t-on, d’après toi : l’étranger sorti de nulle part, ou le gars qui passe pour un crétin innocent depuis trois jours ?!
Comment ça, crétin innocent ?! Et à mon avis, depuis notre combat, c’est lui qu’ils croiront !
Allez, lances-toi !!


Ange grimaça, comme s’il s’apprêtait à faire quelque chose de désagréable, puis prit la parole.

- Hum, Zouzouka, c’est ça ? Bravo pour ton combat : contrairement à ce que je t’ai dit tout à l’heure, tu es doué !

Le cambrioleur fit mine de vouloir reprendre un peu d’alcool à 90° pour se rapprocher du médecin-bretteur. Tout en parlant, pour se donner un air nonchalant, il déversa un peu de désinfectant sur la gosse bosse qui ornait sa tête. Par maladresse, il renversa une bonne partie du contenu de la bouteille sur son crâne ! Le contact de l’alcool lui arracha un hurlement, et il dut prendre le temps de se calmer, de s’essuyer le visage et d’essorer ses cheveux, avant de continuer.

- Ah, c’est Zarechi ? Pas Zouzouka ? J’essaierai de m’en souvenir… dit-il en sachant pertinemment qu’il en serait incapable. Bah tu vas rire : je ne m’appelle pas Phalange !
…Enfin, tu comprends, dit-il en baissant d’un ton, j’avais besoin de savoir ce que tu valais vraiment.


Ange jeta un autre coup d’œil à Uriko, sans réussir à savoir si celui-ci était toujours occupé par l’engloutissement de son goûter, ou s’il les entendait. En baissant d’un ton, il poursuivit :

- Tu sais, je sens que tu as du talent. On aurait moyen de… hum… faire des "affaires", ici, tous les deux en… mettant de côté notre –hum- sens de la justice et de l’honnêteté. Je crois bien avoir repéré un coup intéressant, dans le dojo. Un coup qui pourrait rapporter de l’argent, pour lequel il me faudrait un… complice ? Un associé ?

Voilà, c’est lancé. Il devrait comprendre la proposition.
Hum, j’espère juste qu’il ne va pas s’écrier tout haut que je suis un voleur, avant de rameuter tout le village.
On verra bien. J’espère qu’il comprendra l’intérêt de travailler avec toi, plutôt que de rester le jouet du gamin.
En parlant d’Haricot, je le vois mal me laisser discuter tranquillement avec Za…Zourachi… Ze…. Zouzouka. Il est du genre à aimer que la conversation tourne autour de lui.
Eh bien s’il fait le malin, trouve à l’occuper ! Rappelle-lui qu’il doit faire une démonstration de ses talents au combat, ça le calmera ! Ou propose-lui une partie de cache-cache, ou je-ne-sais-quoi !
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Ah bah enfin ! C’était pas trop tôt ! Uriko ainsi que l’ensemble des spectateurs se mirent à applaudir le specta...Euh combat. Et finalement, Zouzouka en aurait presque oublié le pourquoi il voulait se rendre au Dojo à la base. Ils n’avaient pas attendus une défaite de l’un d’entre eux, du coup, on allait appeler cela une égalité. Uriko s’empressa de rejoindre ses deux nouveaux amis, les attrapant par le bras et les trainants en dehors du dojo. Faisant au passage un petit au revoir général à ses collègues d’entrainement.

Une fois de retour à la boulangerie de Mamie Gato, Uriko prit la liberté de se servir comme à son habitude, la boulangère en question étant occupée à servir les clients. Uriko était un privilégié, ses parents réglant à chaque fois le montant de toute manière. Zouzouka et Phalange eux, de toute manière devaient d’abord se remettre de leurs bobos mutuels. Uriko ne pouvant laisser échapper un :

« Oouuh… J’aimerais pas être à votre place… »

Parce que d’expérience, il sait que l’alcool désinfectant ça fait suuuuper mal… Brrr…. Quoi qu’il en soit, en bon garçon qu’il était, il allait faire un bon petit thé au lait pour ses camarades blessés ainsi qu’une petite assiette de viennoiseries, car c’plus drôle et sympathique de manger tous ensemble, et pis, ils le méritent quand même, ils devaient avoir suuuuper faim. Ceci de fait, il approcha les préparations devant les deux hommes.

« Voilaa ! Allez faut manger ! C’est encore touuuut chaud ! Et c’meilleur quand c’est comme ça ! C’est Mamie Gato qui les a faites ! Phalange il adore ses pâtisseries ! Chuis sûr que Zouzouka va aimer ! C’est les meilleures de touuuut Shimotsuki ! »

Ah ? Eh bien… Ils s’entendent vraiment très bien ces deux-là… On a le dos tourné deux secondes et ils font encore des messes basses et une tête louche suspicieux….. Uriko attrapa un pain au lait et le grignota doucement, s’asseyant près du Zouzouka amoché, agitant joyeusement les jambes. Profitant joyeusement de son goûter… Il fallait qu’il profite d’eux, après tout, ils allaient sûrement repartir bien assez tôt…

« Hmm… Dites ! Vous allez faire quoi ensuiiite ? Vous partez bientôt ? Vous voulez pas jouer après ? Hmm… C’trop bon, z’en voulez encore ? Ah, mais après faut payer d’accord ? Ah, tu passeras encore le balai après Phalange ? Et toi Zouzouka ? Toi aussi tu vas aider ? Chuis sur que Mamie Gato et Phalange serait heureux que tu aides à la vaisselle ! »

Bah oui, depuis quelques temps, c'est Phalange qui aide à la boutique comme homme de ménage, en plus, contrairement à ce que l'on pourrait croire, il fait un assez bon travail en tant que tel... Bon c'est pas comme si faire quelques corvées étaient difficiles non plus maiis... Au moins Ange avait un toit où dormir et des viennoiseries offertes avec ! C'était une très bonne offre il fallait l'avouer ! En tout cas, il excelle beaucoup plus dans ces tâches qu'en combat. Comme quoi, même des gens comme lui étaient capable de faire du bon travail dans d'autres domaines.

"Ah... Tiens Zouzouka, j'te donne mon pain au chocolat !"

Ou chocolatine si ça vous plaît pas. Bref, Zouzouka c'était quelqu'un de bien, et quoi que prépare Phalange, Zouzouka pourrait pas trahir quelqu'un d'aussi gentil et mignon qu'Uriko si ? Parce que précédemment, Uriko avait bien essayé de convertir Phalange, étant persuadé qu'il était un méchant... Parce que, bizarrement, le voleur en question était quelque peu immunisé au kawaïsme du petiot... En fait, c'était plutôt Mamie Gato qui réussissait mieux à amadouer le simple d'esprit... Qu'en est-il du bretteur ?
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Suite à ce pathétique combat, nous étions rentrés dans une boulangerie afin de soigner nos blessures ... Quoi ! Vous trouvez ça illogique ? Hein ! J'vois pas en quoi ! Nous sommes donc rentrés et avons commencé à nous soigner. On m'avait offert un flacon d'alcool et ne voulant pas vider le mien, je fis mine de rien. Mais en me versant quelques gouttes sur des plaies bénignes que je vis l'homme contre qui je venais de me battre s'approcher de moi.

-Hum, Zouzouka, c'est ça ? Bravo pour ton combat : contrairement à ce que je t'ai dit tout à l'heure, tu es doué ! Disait-il en se versant la moitié du flacon d'alcool sur la tête.

-Hein ? Ah ! Euh, merci. Toi aussi !

- Ah, c'est Zarechi ? Pas Zouzouka ? J'essaierai de m'en souvenir... Bah tu vas rire : je ne m'appelle pas Phalange ! Enfin, tu comprends, dit-il en baissant d'un ton, j'avais besoin de savoir ce que tu valais vraiment.

-Comment ça ?

-Tu sais, je sens que tu as du talent. On aurait moyen de... hum... faire des "affaires", ici, tous les deux en... mettant de côté notre -hum- sens de la justice et de l'honnêteté. Je crois bien avoir repéré un coup intéressant, dans le dojo. Un coup qui pourrait rapporter de l'argent, pour lequel il me faudrait un... complice ? Un associé ?

-Pourquoi pas ... Faut dire, la personnalité des gens d'ici m'agace. Et en particulier ce

-Hmm... Dites! Dit le gamin en me coupant la parole. Vous allez faire quoi ensuiiite ? Vous partez bientôt ? Vous voulez pas jouer après ? Hmm... C'trop bon, z'en voulez encore ? Ah, mais après faut payer d'accord ? Ah, tu passeras encore le balai après Phalange ? Et toi Zouzouka ? Toi aussi tu vas aider ? Chuis sûr que Mamie Gato et Phalange serait heureux que tu aides à la vaisselle !

-Hein ? Euh, attends, j't'ai déjà payé une boutique entière de bonbon, tu voudrais quand même pas, en plus, me faire faire la vaisselle ? Ce serait plutôt à toi de me payer un truc, tient.

Je me tournais vers Ange et lui dit, d'un air désespéré avec l'énorme envie de partir d'ici :

-Ok, c'est bon ! Je ferais ce que tu veux, si tu m'aides à faire une chose.

De manière discrète, tandis que le gosse croquait dans sa pâtisserie de manière vraiment craquante, je faisais un signe de main qui signifiait que je voulais qu'Ange m'aide à partir d'ici à tout prix ! L'avait-il remarqué ?

-Ah... Tiens Zouzouka, j'te donne mon pain au chocolat !

-Hein ? Ah ... Euh, merci !

Bon, ce gamin ne devait pas avoir la gale, après tout ... Je pris donc la pâtisserie du p'tit et croqua dedans à mon tour.

-Bon, gamin, faut qu'on parle de truc de grands, dehors, OK ? Donc reste ici et soit sage, d'acc' ? Si tu m'obéis, j'te montrerais quelque chose de cool, pigé ? Ça risque de prendre un bon bout de temps, donc aide cette dame ou joue, mais surtout, ne nous suit pas, si tu veux ta surprise !

Je fis donc signe à Ange de sortir de la boutique et il me suivit. Une fois dehors, nous nous éloignâmes de la boutique et je rengageai la discussion.

-Bon, en quoi je peux t'aider. Si c'est pour des thunes, j'suis partant. Et puis ... Je pensais que cette ville recèlerait bien de bretteurs prêts à tout pour ne pas gâcher leur honneur, mais il n'y a que des gamins !
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Uriko allait piquer une crise, en voyant que ses deux jouets… enfin non, ses deux esclaves, essayaient de se débarrasser de lui ! Ange n’était pas sûr qu’à la naissance, le petit garçon ait reçu la fonction "grosse colère", mais si c’était le cas elle risquait d’être terrible ! Ils jouaient un jeu dangereux, à moins qu’il ne tienne vraiment à la "surprise". Ou que le gamin, avec la bonne humeur exubérante qui le caractérisait, ne trouve encore un moyen innocent de retourner la situation à son avantage… sur le dos des deux hommes !

Trouves-toi quelque chose à faire, pendant que vous discutez.
Hein …? Bah, pour quoi faire ?
Parce que autrement, vous avez l’air de deux conspirateurs ! Et que même si Haricot a l’air plutôt naïf, ou en tout cas très optimiste, ce n’est pas un crétin. Pas comme toi… Et c’est sans parler des passants qui pourraient vous voir.


Alors qu’ils marchaient côte à côte, Ange, entraina Zarechi vers un petit cabanon de jardin. Il l’ouvrit, et en tira deux balais.

- Pour donner le change. Expliqua-t-il en en tendant un à son complice. Et il ajouta d’une voix forte, pour être sur d’être bien entendu :

- Tiens, Za…chi, ton balai ! On va nettoyer la cour derrière la maison !

Le balai, ça n’intéresse pas grand monde. Enfin pas longtemps. Un gamin, même très patient, et même si ce gamin est équipé d’un bon goûter, allait trouver mille choses plus passionnantes à faire que regarder deux hommes couverts de bleus balayer la cour. Euh… enfin… n’est-ce pas ?

- Moi, je ne suis pas venu pour l’honneur, mais pour l’argent. Hm… je suis un cambrioleur. Le problème, c’est qu’ici il n’y a pas que les épéistes qui ne valent pas le déplacement : les maisons non plus ne cachent pas grand-chose d’intéressant. J’ai déjà regardé à mon arrivée, et j’en paie le prix fort !

Le sauvage appuya cette dernière phrase d’une grimace éloquente. Tout en continuant à passer méthodiquement le balai, et sans vraiment se soucier de savoir si l’autre l’imitait, il ajouta :

- Mais, à force de trainer ici, j’ai trouvé un endroit intéressant : le dojo ! En fait, ils y stockent un certain nombre de sabres. On ne dirait pas, mais a environ –euh- cent mille berrys le sabre, il y a de quoi se faire un joli pactole !

Le voleur laissa le temps à son complice d’apprécier l’idée et d’additionner les centaines de milliers de berrys dans sa tête, avant de continuer :

- Si on agit avant demain, j’ai même un possible itinéraire de fuite pour quitter l’île. Le seul gros problème, dans tout ça, c’est Haricot. Et Mamie Gato, peut-être aussi…

Il est hors de question de prendre le risque de se faire surprendre par lui une seconde fois. Forcément, ce serait plus simple si tu pouvais le ligoter et l’enfermer dans un placard… ou le tuer…
Mais…mais c’est horrible, comme idée ! Même la pire des ordures ne ferait pas ça !
Tu as une meilleure idée, peut-être ?!
Euh… on pourrait jouer avec lui, et tellement le fatiguer cet après-midi qu’ensuite il ne serait plus bon à rien ?
Les jeux, on a déjà vu ce que ça donne.
Bah… sinon, on le force à continuer de goûter, jusqu’à ce qu’il fasse une indigestion !
Pour ensuite être nommé garde-malade ?!
Ah… non ! Par pitié, surtout pas !
A choisir, l’idée la moins stupide serait effectivement de passer la fin de la journée à fatiguer Haricot.
Ce sera toujours mieux que la vaisselle ! Par contre… ça joue à quoi, un enfant civilisé, quand ça ne mange pas, ne crie pas, et ne court pas dans tous les sens ?
Et quand ça ne roue pas ses camarades de jeux de coups de bâton ? Bah, tu n’as qu’à demander à l’intéressé.
Tu crois qu’il aurait envie de jouer au cambrioleur ?


- Haricoooot ?!
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Et bah voilà ! Il suffisait de demander. Le brave Phalange partit donc dans le jardin accompagné de Zouzouka pour passer le balai. C’qu’ils sont gentils, Uriko est fier d’eux, ils auront droit à un bonbon plus tard. Mais pour l’instant mieux valait ne pas les déranger dans leur travail. Et vu que personne ne faisait la vaisselle, c’était à Uriko de se proposer, contrairement à ce qu’on pourrait penser de lui, l’enfant n’est pas si fainéant que cela, il participe même aux tâches ménagères à la maison ! Et après ce délicieux goûter, la moindre des choses qu’il pouvait faire était de donner un petit coup de main.
La corvée fut d’ailleurs vite fait, avec ça, le petiot pouvait sûrement demander un rab de viennoiserie ! Mais nan cela allait attendre, Phalange l’avait appelé. Faut vraiiiment qu’il lui trouve un autre surnom qu’Haricot, ça sonne mal… M’enfin bref !

« Qu’est qui y aaaa ? T’as déjà oublié ? Faut juste bouger le balai de gauche à droite, de Gaaauche à Droiiite. Ah c’pas ça ? Tu veux jouer ? Tuut tuut ! On joue pas avant d’avoir fini le balai ! Alors faut vite que vous finissiez vite si vous voulez avoir encore le temps de jouer ! »

Ah ! Quelle grande joie de pouvoir jouer au grand, Uriko suivait l’exemple de sa maman, les enfants aiment prendre modèle sur leurs aînés. Bon, il était temps d’aller chercher son goûter bonus !
Quelques minutes plus tard, Uriko, brioche en bouche repassa dans le jardin. Oh, ils avaient vraiment fait vite. Uriko couru vers eux tout content, donc il était temps de jouer ! Pour une fois que c’est Phalange qui lui propose ! …. Hein ? Voilà qui était bien étrange en effet. Habituellement, le voleur n’aurait jamais proposé de jouer de sa propre initiative… A moins qu’il ne se soit finalement reconverti en gentil et fini par apprécier le gamin et le village !

Hé ho ptit gars, te laisse pas embobiner… Moi j’dis, y a un truc qui cloche !
Ah m’sieur Diaboriko ! Z’êtes revenuuu !
Ouaip. Alors ptit gars, écoute moi, ça sens l’entourloupe… Ce zouzouka aussi l’est louche, très louche. Alors deux louches ensemble, c’jamais beau a voir ptit gars.
C’vrai que Phalange est pas très beau mais j’pense que t’exagère pour Zouzouka.
Ecoute ptit gars, quoi qu’ils préparent, tu vas les en empêcher… Joue leurs jeu, tu vas jouer avec eux jusqu’à ce qu’ils soient trop fatigués pour faire quoi que ce soit d’autre après ok ?


« Ouaiiis on va joueeer ! Une minute je revieeeens ! »

Suite à ce petit passage de la voix intérieure d'Uriko (cf. La première partie du Rp), le jeunot repartit dans la boutique et s’approcha du Den Den Mushi du magasin, vite fait il passa plusieurs appel avant de finalement revenir auprès de ses deux camarades de jeu. Le gamin leur fit un sourire joyeux, s’agitant légèrement, leur faisant un débrief de ce qu’ils allaient faire.

« Ils devraient plus tarder maintenant. »

Et en moins de temps qu’il n’en faut pour leurs dire qu’une armée de gamins, les mêmes que précédemment se mirent à envahir le jardin de la boutique. Pas de problème, Mamie Gato c’est une amie, on avait le droit de jouer dehors et faire des fêtes improvisées. Maintenant était le temps de s’amuser. L’un des gamins se mit alors à sortir un petit foulard rouge, et tous en chœur, les enfants s’écrièrent :

« Colamaillaaaard ! »

Ils allaient chacun y passer… Et ce n’était que le premier jeu d’une longue série…. Ah mais faut faire attention, ils sont encore blessés…

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

3 h de jeu intensif plus tard ~

Le soleil commençait à se coucher, tandis qu’Uriko était désormais le seul enfant avec Zouzouka et Phalange. C’est qu’ils sont endurant ces deux-là. C’était vraiment très drôle, après plusieurs parties de cache-cache, trappe-trappe, saute-mouton, collamaillard, jacques à dit, courses, chasse au trésor, imitations, cheval et cola pinata improvisé, les autres enfants fatigués et satisfait, étaient rentrés chez eux. Uriko aussi commençait à fatigué… Assis sur une chaise, l’enfant applaudit.

« Hé hé, c’était trooooop bian aujourd’hui ! Mais suis tout fatigué maintenant moi, pas vous ? Et pis il commence à se faire tout tard. Faut que j’rentre pour le diner moi. Du coup j’vous dis à demain ? ….. Ah je sais ! Et si j’vous invitais à miamer chez moi ce soiiir ? Mes parents ils ont fait un suuuuuper dîner ! Et pis mon frère il vous racontera tout plein d’histoire ! Il est Marine ! Vous v’nez hein ? Hein ? Comme ça, on pourra jouer encoooore plus ! Toute la nuiiit ! Ah ? Et on refera vos bandages aussi. Vous voulez pas ? »

Quelle proposition alléchante n’est-ce pas ? En tout cas, ils devaient se décider maintenant, faut qu’il rentre le petit.
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- Moi, je ne suis pas venu pour l'honneur, mais pour l'argent. Hm... je suis un cambrioleur. Le problème, c'est qu'ici il n'y a pas que les épéistes qui ne valent pas le déplacement : les maisons non plus ne cachent pas grand-chose d'intéressant. J'ai déjà regardé à mon arrivée, et j'en paie le prix fort !

-Ah ok ! J'me disais aussi, que t'avais pas une tête de bon samaritain !

- Mais, à force de trainer ici, j'ai trouvé un endroit intéressant : le dojo ! En fait, ils y stockent un certain nombre de sabres. On ne dirait pas, mais a environ -euh- cent mille berrys le sabre, il y a de quoi se faire un joli pactole !

-100 000, le sabre ? Oh, y'a de quoi rendre un homme heureux !

-Si on agit avant demain, j'ai même un possible itinéraire de fuite pour quitter l'île. Le seul gros problème, dans tout ça, c'est Haricot. Et Mamie Gato, peut-être aussi...

-Comment ça ?

- Haricoooot ?!

*Qu'est-ce qu'il fait ?*

-Qu'est qui y aaaa ? T'as déjà oublié ? Faut juste bouger le balai de gauche à droite, de Gaaauche à Droiiite. Ah c'pas ça ? Tu veux jouer ? Tuut tuut ! On joue pas avant d'avoir fini le balai ! Alors faut vite que vous finissiez vite si vous voulez avoir encore le temps de jouer !

- ... Comment on peut être aussi hyperactif ... Ça me donne envie de pioncer des gamins comme ça ...

-Ouaiiis on va joueeer ! Une minute je revieeeens

-Euh ... il vient pas de dire l'inverse il y a quelques secondes ? Demandais-je à Ange.

Il me répondit avec un haussement d'épaule, puis il tourna la tête et sembla horrifié.

-Quoi ? Qu'est -ce qui se pa... Bordel ...

-Colamaillaaaard !

-Whaaaat ?! Comment on peut rameuter autant de gamins en si peu de temps ! Hein ? Comment ça c'est moi qui commence ?

Et ce n'était que le début d'une très longue après-midi ... Nous enchaînâmes les colin-maillard, les viva piñata, les cache-cache, les courses d'orientations et tout ça ... En seulement trois heures !

--------------------------------------------------Ellipse--------------------------------------------------
-… Pourquoi c’était à moi de faire la piñata … Disais-je, le corps recouvert de bleues.

-Hé hé, c’était trooooop bian aujourd’hui ! Mais suis tout fatigué maintenant moi, pas vous ? Et pis il commence à se faire tout tard. Faut que j’rentre pour le diner moi. Du coup j’vous dis à demain ? ….. Ah je sais ! Et si j’vous invitais à miamer chez moi ce soiiir ? Mes parents ils ont fait un suuuuuper dîner ! Et pis mon frère il vous racontera tout plein d’histoire ! Il est Marine ! Vous v’nez hein ? Hein ? Comme ça, on pourra jouer encoooore plus ! Toute la nuiiit ! Ah ? Et on refera vos bandages aussi. Vous voulez pas ?

Le mot marine retentit dans mes oreilles. C’était une very mauvaise idée, ça ! Et je ne parlais pas que pour moi ! Il semblerait qu’Anga ne soit pas tout blanc non plus !

-Euh … Non, désolé ! J’aime bien dormir à la belle étoile ! Je fais ça depuis que je suis tout petit et depuis, je n’arrive plus à dormir à l’intérieur ! Ahah, ahahah !

*Ne tient pas l’affaire ! Ne tient pas l’affaire ! Ne tient pas l’affaire ! Ne tient pas l’affaire !*
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Haricot nous invite à manger ? Hum… un repas gratuit, ça ne se refuse pas !
Surement pas, pauvre fou ! Tu n’as pas écouté jusqu’au bout ?
Eh bien ? Il nous à dit de venir manger chez ses parents, et puis…
Et puis ?
Euh… et puis… je ne sais plus.
Parce que tu n’as pas écouté, comme d’habitude ! Tu n’écoutes jamais jusqu’au bout ! C’est pour ça que tu t’attires autant d’ennuis !!
Ah… euh… peut-être, mais...
Il veut te faire rencontrer son frère, qui est de la marine. La marine n’est pas sensée en avoir spécialement après toi, mais il vaudrait mieux éviter de manger à la même table qu’un gars dont le boulot et de traquer les types dans ton genre.
Mais alors… je ne vais pas pouvoir manger ?
Tss. T’es un vrai génie. Tu mériterais la palme d’or de la réflexion la plus rapide de la semaine. Sauf que tu ne serais pas quoi en faire.
Euh ?
Non, tu dois refuser bien sûr ! Et te débrouiller autrement. En plus, ça risquerait de te mettre en retard pour le coup de ce soir.


De son côté, tout comme lui mais plus rapidement, Zarechi avait pressenti le danger et refusa assez nerveusement la proposition du garçon. La mine contrite, le sauvage l'imita.

- Ahem… c’est gentil Haricot, vraiment mais… mais mamie Gato doit déjà avoir prévu à manger pour moi. C’est bête hein ? Mais ça tombe bien, parce que j’ai pris du retard dans mes corvées ménagères, comme on a beaucoup joué !
Et comme ça, tu ne me colleras pas ce soir, sale gamin !
C’est méchant de penser ça de lui ! C’est vrai qu’il est collant, mais c’est un mignon petit…
Ah non ! Tu ne va pas te mettre à penser comme ça ! Ou alors bientôt, tu te mettras à vouloir l’appeler choupinou, à aimer être bien habillé, et à trouver qu’avoir sa pelouse tondue fait très chic ! Et après, ce sera le début de la fin !


Devant la mine déconfite de l’enfant, les deux bandits assurèrent qu’ils viendraient manger avec lui le lendemain midi, ou soir –ou n’importe quand, ils s’en fichaient, puisque de toute façon le moment venu ils auraient mis les voiles-. Finalement, le trio se sépara. Ange retourna chez la baby-sitteuse d’Uriko, ou il eu droit à un très bon dîner. Il n’avait eu aucun scrupule à ne pas inviter Zarechi, sous le couvert de la bonne excuse que le petit garçon aurait peut-être voulu venir avec eux, et aussi qu’il ne fallait pas abuser de la gentillesse de mamie Gato. Après, il fallait l’avouer, c’était beaucoup parce qu’Ange trouvait amusant de laisser son partenaire de dépêtrer dans son mensonge puisqu’il s’était lui-même condamné à dormir dehors et à se débrouiller pour manger !

Après le repas, ce fut à Ange de payer ses mensonges puisqu’il eut droit à une longue soirée de lavage et essuyage de vaisselle, puis de récurage de la boulangerie de la vieille femme. Son travail terminé, le sauvage alla s’allonger, tout habillé, sur le canapé qui lui servait de lit, et attendit son heure en guettant la respiration de sa logeuse, pour savoir si elle dormait.

***

Ange se réveilla en sursaut. Aussitôt, un sentiment de panique l'envahit: il s'était endormi ! Épuisé comme il était, il n'avait pas pu résister au sommeil. Mais alors... il avait du manquer le rendez-vous !

D'un bond, le cambrioleur se jeta hors du canapé, et regarda la pendule du salon ou il était installé. Dans la pénombre, il réussit à distinguer les aiguilles... onze heures du soir.
Fausse alerte ! Il n'avait pas du s'assoupir plus de quelques minutes. Rassuré, quoique encore mal remis de sa frayeur, Ange retourna s'installer dans le canapé pour passer l'heure qu'il lui restait attendre ; mais assis, cette fois, pour ne pas prendre ne nouveaux risques !

***

Minuit, l’indémodable heure du crime. C’était cliché, vu et revu, mais il ne serait pas venu à l’idée des deux malfaiteurs –en tout cas pas à Ange- de choisir un autre moment pour se retrouver ; parce qu’après tout un vol ça devait se faire dans les règles ! ‘Pis ou irait le monde si on ne respectait plus les traditions ?!

Ange avait ouvert la fenêtre, et s’était glissé dehors. Il avait pris avec lui deux grands sacs à pain vides volés dans la réserve de mamie Gato, et qui serviraient à transporter le butin. Il avait aussi couteau de cuisine et une fourchette qui serviraient à crocheter une porte si besoin. A force, le cambrioleur avait l’habitude de travailler avec du mauvais matériel trouvé un peu n’ importe où. Zarechi était dehors, à l’attendre. Les deux hommes se saluèrent silencieusement d’un signe de tête, Ange donna l’un des sacs à son complice, puis ils se mirent en route.
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