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[RP Équipage] Nuit rouge

Rappel du premier message :



INFORMATIONS HORS RPS


Rappel des couleurs des dialogues

Côté journalistes:
Tintin, le reporter. Goldenrod
Carole, la camerawoman. Lightcoral

Côté chasseurs de primes:
Kuro Tekana, le responsable sécurité de la B.N.A. Black
Johnny, chasseur de primes 01. Darkolivegreen
Willy, chasseur de primes 02. Olive
Michelle-Angela Di Buonarroti, chasseur de primes 03. Darkseagreen
Maria "Sœur Carnage", des Black Templars. Olive
Klife "Jet", des Black Templars. Cyan
Julia Himlong "L’ensorceleuse", des Black Templars. Navy
Sbire de Kuro 01. Indigo
Personnes lambda. Rien

Côté Ombres du Chaos:
Aoi D. Nakajima, Capitaine. Darkred
Natacha O. Boréas, navigatrice. Palevioletred
Marianne D. Méria, cuisinière. Deeppink
Kusanagi, sabreur. Red
Shiro, compagnon de Kusanagi. Crimson
Porco, Maître-charpentier. Brown
Ulcky Yuan, charpentier. Blue
Léténa D. Vilkas, naturaliste. Royalblue
Léténa D. Vilkas possédée par la Malédiction Kitetsu. Royalblue
Zarechi Ozuka, médecin. Darkgreen

Côté civils:
Musashi, Maître sabreur. Orange

Côté pirates solitaires:
Galowyr Dyrian, loup solitaire. Red

Côté Écumeurs des Mers:
Marshall John, Capitaine. Saddlebrown
Ariel, seconde. Chocolate

Carte de Whiskey Peak


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Sam 22 Fév 2014 - 12:57, édité 35 fois
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Bon sang qu’est-ce que ce loup-garou à la graisse de renoncule foutait sur une île aussi éloigné de son île natale ? Et qu’en était-il de ses responsabilités ? Son école et ses disciples, je voulais dire ? Avait-il mit tout en parenthèse afin de venir venger son défunt frère ? Hmmm… En tout cas une chose était sûre, le guss n’était pas là pour une visite de courtoisie.

Je remarquai par la suite que mon meïtou qui m’avait échappé des mains lors de ce p’tit tour à travers le mur, se trouvait par terre, près de ce grand trou en question à travers le mur. Merde, il me fallait coûte que coûte le récupérer.

-Kusanagi. Souviens toi ! Et repens toi !


Aussitôt avait-il dit ses propos intimidants que l’adversaire du jour passa subitement à l’offensif, prêt à me faire décoller la tête des épaules. Vite ! Je fis une roulade vers le côté qui me permit d’éviter le courroux de Musashi avant que je ne puisse me jeter sur mon meïtou pour le prendre. Mais, à peine m’étais-je retourné pour lui faire face que ce dernier, décidé à ne pas me laisser de répit, se trouvait déjà sous mon nez.

*Vite !... Il va viser mon épaule ! *


Pensais-je en positionnant le tranchant de ma lame au-dessus de mon épaule droite afin de contrer le sabre du maitre quand soudain l’impensable se produisit. Heiin ? Qu’est-ce que ?... Bordel de merde, c’était un foutu leurre. Musashi était trop rapide et c’était un peu trop tard pour parer ce sabre qui menaçait de me rendre borgne dans les secondes à suivre. C’était chaud.
Automatiquement le réflexe que j’eus fut de pencher la tête vers le côté en reculant. Et heureusement grâce à ma bonne étoile, le sabre de Musashi survola ma joue gauche en y laissant une coupure. Je chutai sur le sol avant de me relever aussi vite que possible et de prolonger vers le trou à travers le mur.

-Oouaw !! C'est très intense comme retrouvailles.


Dis-je en jouant sur l'ironie de la situation avant de regagner l’extérieur et en mettant un peu de distance entre le maître et moi. Un coup d’œil à droite me permit de remarquer qu’apparemment je n’étais point le seul à avoir de la compagnie. En effet, Ulcky aussi semblait se faire de nouveaux amis. Je l’aurais aidé volontiers, mais bon j’ai moi-même mes propres soucis.

Musashi s’avançait lentement vers moi, le regard froid braqué sur ma personne sans laisser un son sortir de sa bouche. J’arrêtai de m’éloigner de lui avant de lui faire face. La grande inspiration que je pris par la suite, montrait que j’étais désormais prêt à me battre sérieusement.

-Un sabre, hein ? Bien, parce qu’en attendant que je fasse qu'une bouchée de ta gueule, crois moi tu vas utiliser les trois… Mu-sushi. Héhé !.... IKUSOOOOOOOOOO !!!


A peine avais-je terminé ma phrase que je fonçais sur l’adversaire qui fit un pas en arrière afin de mieux pouvoir contrer ma lame. « Claang ! » Nos deux lames s’entrechoquèrent dans un puissant fracas métallique, si puissant qu’à la seconde où elles s’étaient rencontrées, une puissante vague d’énergie balaya la zone. « Vrroum ! » Musashi contre attaqua aussitôt en essayant de m’avoir avec un coup de lame oblique. Je pu l’éviter de justesse en décalant vers la gauche avant de taillader mon adversaire sur le flanc gauche, lui laissant ainsi une blessure un peu profonde. Musashi répliqua en m’assénant un coup de coude sur la gueule qui me fit reculer puis il donna un coup de lame du bas vers le haut qui m’atteignit sur la poitrine. Il enchaina par la suite en essayant de me fendre le crane avec son sabre, mais heureusement je pu parer à temps l’attaque juste au-dessus de ma tête. L’instant d’après, je lui administrais avec ma main, un coup avec la paume sur la poitrine dont le but était de déstabiliser sa respiration. Cependant une chose étonnante se produisit.

En effet, après avoir atteint Musashi sur la poitrine avec la paume de ma main, ce dernier fut violemment propulsé à l’arrière en crachant du sang avant de passer à travers le mur de la maison qui se trouvait sur cette direction.

*Bougre de faux crétins des Alpes, qu’est-ce que c’était que ça ?*
Pensais-je en regardant d’un air surpris et confus ma main. J’ai eu ce drôle de sensation…comme une sorte d’énergie qui avait traversé ma main avant que mon adversaire ne puisse aller s’écraser contre le mur de la maison en face. Punaise, était-ce donc cela le pouvoir de mon fruit du démon ? BORDEL DE MERDE, C’ETAIT TROP DE LA BALLE.

*Comment ça marche ce truc déjà ? *

Pensais-je en donnant comme un abruti, des coups de paumes dans le vide afin de recréer le même effet. Mais rien ne marcha. Ooh ? Peut être que je l’avais mal fait et si je devais en faite accompagné le coup avec un mot ou un cri en particulier.

-YAAAAH !... YIIIIIIIIIIH !... GAAAAAAAHHHH !... KAMEHAMEHAAAAAAA !.... PUTAIIIIIIIIIIIN !!!!


J’avais tout tenté, mais encore une fois, toutes les tentatives avaient échoués. Punaise, et moi qui était aux anges après avoir eu un aperçu de ce qui semblait être un pouvoir de mon FDD, voilà que je me décourageais maintenant parce que je ne savais guère comment l’utiliser. Grrrr ! Décidément, une notice ne serait pas de trop.

[RP Équipage] Nuit rouge - Page 2 Images12
-AHHHHHHHHH ! FOUTU FDD A LA COOON. CA VA ME RENDRE FOU, PUTAIIIIIIIIIN !

M’écriais-je de rage, impatient d’avoir encore une fois cette sensation d’énergie qui circulait soudainement à travers mes veines.

-KUSANAGIIII !!« koff ! koff ! »

Cria très fort, Musashi qui sortait des ruines de la maison en haletant, les habits en piteux états et la bouche en sang. On pouvait clairement lire sur l’expression de son visage qu’il souhaitait qu’une chose à cet instant précis… me découper en mille morceaux.

J’affichai un grand sourire moqueur et sournois avant de lui balancer les propos suivants :

[RP Équipage] Nuit rouge - Page 2 Th_310
- Laisse-moi deviner. Tu t’es enfin décidé à faire usage de tes 3 sabres, n’est-ce pas ? héhé ! Tu es aussi pathétique que ce ver de terre qui te servait d’unique famille. ALLEEEEZ ! BAT TOI A FOND ET MEURS DIGNEMENT, MUSASHI… DIVERTIS-MOI.

***


Pendant ce temps dans la même zone, Shiro vint à la rescousse d’Ulcky. Il surgit derrière la guerrière qui avait un léger problème de vision, fit un grand bond pour atterrir avec le genou à l’avant sur le dos de la jeune femme et posa la main sur sa nuque. Cette dernière fut forcée de rejoindre le tapis avant que son visage ne puisse s’écraser violemment contre le sol à cause de la pression que Shiro exerçait derrière sa nuque, à l’aide de sa main.

Les deux sabres dégainés, il enchaina aussitôt en faisant un sprint vers la direction de l’autre guerrière, prêt à lui faire gouter aux tranchants de ses lames.
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Mon ennemi à terre, je me retournais pour aller aider Ulcky, mais tout ce que je vis, c'était Tsukogami assis, secouant sa queue avec un large sourire, et une montagne de cadavre et d'agonisant.

-Euh ... Il est où Ulcky ?

Son sourire s'effaça et sa tête, transformée en point d'interrogation, tomba sur le côté.

-Laisse tomber, je suis sûr qu'il va bien ! Bon ... Et maintenant, on fait quoi ?

Tsuko s'allongea pour que je puisse monter sur son dos. Mais une fois là-haut, une colonne de flamme s'éleva dans les cieux. Je reconnaissais là l'un des dials d'Ulcky. Comment je le connaissais ? Il s'était cramé la tête entière en me montrant comment son coquillage marchait ... Bref ! Mon matou m'emmena là où les flammes avaient été aperçues et je vis Ulcky et Shiro aux prises avec deux femmes et un homme. Du moins, l'une d'elle ressemblait plus à un homme avec d'énormes testicules plutôt qu'à une femme dans son armure intégrale. Tsuko augmenta le pas pour faucher cette femme, justement. Pas discret un gros chat ... Elle tourna juste un peu la tête et donna un gros revers dans les pattes à mon allié, qui le fit voler et moi avec.

-COUCHÉ, LE CHAT ! Cria-t-elle.

-Bordel ... Tsuko ! Tu vas bien ?

Il se releva, mais semblait trembler de partout. Cela dit, cela se stoppa. J'étais toujours au sol, mais au moment où je voulus me relever, cette femme en armure me saisit le cou d'une seule main et me souleva.

-Bordel ! Mais c'est qu'elle a de la force, la vieille ! Repose-moi, Mamie ! Si tu veux, je connais une bonne crème antiride !

Aaah ... Les rides ... Le sujet tabou de toutes les femmes ! Faut vraiment que j'apprenne à fermer ma gueule, moi ... Elle me fit faire un joli vol plané dans un mur non-loin. Elle s'approcha et s'agenouilla devant moi et me serrant la mâchoire de la main droite.

-Dis-moi, mon grand ... Tu viens sauver ton pote ? Pas de bol, Soeur Carnage est là ! Apparemment, ta prime est supérieure à 12 000 000 de berry ? Tu parles ! Je connais toutes les trognes des pirates aux grosses primes et la tienne ne me revient pas ! T'es en dessous des 10 000 000, je suis sûr !

-Et alors ? Qu'est-ce j'en ai à foutre de ma prime ? J'me souviens plus moi-même à combien elle s'élève !

Elle me snoba, puis tourna les talons, me laissant seul, adossé au mur avec un filet de sang sur la tempe. J'avais tellement horreur lorsque l'on me snobait que j'en dégainais mes sabres à une vitesse inouïe ! Ce que je ne compris pas, c'était que deux espèces d'aura bleue furent projetées devant moi, déchirant le sol sur leur passage. Soeur carnage tourna la tête une fraction de seconde et évita de justesse les deux ... Choses ?

-... Comment j'ai fait ça, moi ? Disais-je en secouant mon sabre de haut en bas avec un air niais.

-Que ... Cette petite frappe sait faire des lames d'air ?!

-Quoi ? Des lames d'air ? Qu'est ce c'est ?

-Ok, je pense que ta prime est au-dessus de 10 000 000 finalement ... Quelqu'un qui sait manier cette technique ne peut pas être n'importe qui.

- Ba ... En fait, je sais pas comment OUAH ! Mais t'es pas bien, mamie !

Sans prévenir, elle m'avait sauté dessus en sortant une espèce de matraque d'environ 60-70 centimètres. Elle l'avait projeté tellement fort que je pus la parer, mais elle m'avait fait plier un genou. Je la renvoyait en écartant violemment mes sabres.
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Carapace qui s'éveille,
Vengeance inaccomplie,
Dans les tréfonds des abysses.

      Le combat durait depuis maintenant une vingtaine de minute et s'était éloigné de l'offensive magmatique d'Aoi. Était-ce un choix de ma part ? Cela ne faisait aucun doute. Je souhaitais dans la mesure du possible être le plus éloigné de la capitaine et de sa seconde et cela pour plusieurs raisons : un, je souhaitais un duel équitable et la présence de Natacha spécialiste des coups bas représentait un risque, deux, je désirais pouvoir me battre sans obligatoirement tuer mon adversaire, trois, si jamais je succombais une nouvelle fois à l'emprise de mon kitetsu, je minimiserais les pertes du côté des chasseurs et du côté de mon équipage. Néanmoins, ma petite escapade m'avait déjà valut quelques ecchymoses. Habile manieur de cordes, le jeune homme m'avait envoyé à plusieurs reprises contre des murs ou à même le sol. Il était maintenant temps de reprendre le dessus...

      - C'est ta dernière chance. Fuis maintenant et il ne t'arrivera rien.

      - Ton offre est intéressante, mais non. Je préfère te livrer.


      - Me livrer ? Ma tête ne vaut pas un sous.

      - Vraiment ? Cela ne change rien, tu es un pirate.


      Sur ces mots, il envoya une nouvelle corde dans ma direction. Esquivant, je m'élançais vers lui. La corde fit demi-tour et prit en chasse. De nouvelles firent leur apparition depuis les manches de mon adversaire. Usant de ma passe du loup , j’exécutais une série de cabrioles mêlant sauts, roulades et courses sur les murs. Arrivant à sa hauteur, je le touchais avec le dos de ma lame. C'était à son tour de mordre la poussière. Faisant volte-face, je le regardais se relever et essuyer la poussière sur ses vêtements. Frapper avec le dos de ma lame était douloureux, mais loin d'être suffisant. Si je souhaitais gagner ce duel, je devais utiliser le tranchant, mais je ne pouvais m'y résoudre. J'avais tranché quelques chasseurs de primes il y a peu, certes, néanmoins je préférais avoir le choix. Et puis, j'étais susceptible..

      Willy entama une nouvelle danse avec ses cordes tout en s'adressant à moi :

      -Tu es incapable de tuer ? Un pirate qui est incapable de tuer. C'est une première. Mais que fais-tu dans cet équipage et que fais-tu dans la piraterie ? Tes compagnons tuent à tour de bras, mais toi non. A quoi peut bien te servir le katana que tu portes ?

      Mon étreinte se resserra sur mon meitou alors j'esquivais une nouvelle fois et mon adversaire s'en aperçut. Il poursuivit.

      -Tu n'es pas à ta place là-bas, chez les pirates. Tu pourrais faire tellement plus chez les chasseurs de primes. Nous, nous livrons les criminels à la justice.

      - J'ai déjà du sang sur les mains. La marine me connait déjà.

      Nous continuâmes à nous affronter tout en bavassant. Une sorte de respect mutuel s'installa.

      - Si tu n'as pas de prime sur ta tête alors tu ne représente pas une menace pour elle. D'ailleurs bon nombre de chasseurs de primes ne sont pas des enfants de chœurs..

      - J'ai un rêve et un objectif que seule la piraterie peut m'apporter. J'ai un capitaine et des compagnons, aussi brutaux et cruels soient-ils. J'ai ma famille comme tu as la tienne.

      - Dans ce cas, tu sais ce qu'il te reste à faire. Tu n'as que deux options : me vaincre ou te faire capturer. Finissons-en.

      Il avait raison. Nous devions en finir. Nous avions chacun un devoir à accomplir. Je devais aider la capitaine à retrouver ses enfants et lui se devait de m'arrêter à tout prix. A contrecœur, je retournais la lame de mon meitou. Je devais le trancher pour mettre fin au combat. Nous nous élancèrent l'un vers l'autre. Ses cordes jaillirent de ses manches et vinrent essayer de m'attraper. Ma passe du loup me servit une nouvelle fois et je pus les esquiver, sauf une qui s'enroula autour de ma jambe. Afin que je ne puisse la couper, je me vis envoyer en l'air avant de me diriger rapidement vers le sol.

      - Impact du loup

      Amortissant ma chute en plantant la pointe de mon meitou dans le sol qui se fissurait, je pivotais sur moi même et tranchais la corde à l'aide de mes griffes acérées. Je décidais de ranger mon meitou et d'essayer une nouvelle technique. Dévoilant mes griffes, je rabattais ma fourrure de loup sur ma tête. La Louve allait devenir sauvage. Willy lança ses cordes et je disparus instantanément derrière un mur. Courant sans faire de bruit, mêlant sauts et glissades, j’apparaissais de temps en temps tout proche du jeune qui propulsait ses cordes dans ma direction, avant que je ne disparaisse à nouveau. Ce petit jeu continua avant que je ne trouve enfin l'occasion que j'attendais. Gravissant un mur partiellement écroulé, je me propulsais silencieusement dans les airs. Mes bras croisés devant moi, je fondais sur ma proie. Percutant Willy avec mes genoux, je le plaquais violemment au sol. Arrachant ses manches avec mes griffes, je le débarrassais de ses fameuses cordes. Ce dernier tenta de résister, avant que mes deux paires de griffes ne percutent et lacèrent son visage. Le combat était terminé...

      Transportant le jeune homme sur mon dos comme un trophée, je décidais de rejoindre la capitaine et son nouvel acolyte. Apercevant une lueur rougeâtre au loin, je me dirigeais naturellement vers elle. La capitaine devait encore faire parler d'elle. Son pouvoir était réellement terrifiant. Qui pouvait arrêter une source ininterrompue de magma ? Les armes traditionnelles fondaient. Même une lame aussi redoutable que mon Sandai Kitetsu ne pouvait rien contre un tel pouvoir. Généralement, je n'étais pas très redoutable dans cet équipage. Je n'étais parvenue qu'à vaincre la cuisinière. Contre Natacha, la navigatrice, je n'avais dû mon salut qu'à cette maudite malédiction émanant de mon meitou. Je devais devenir plus forte. Cette première tentative d'utiliser mes griffes plutôt que ma lame s'était avérée payante. Je devrais peut être creuser de ce côté-là...

      Au bout d'une dizaine de minute, j'arrivais en vu de la capitaine. Sur mon chemin, j'avais pu croiser le fruit de l'utilisation massive de son pouvoir par la capitaine. Je pouvais aisément imaginer que de nombreux chasseurs de primes avaient péri sous son fluide magmatique. Tuer ne semblait lui poser aucun problème. Pourtant, je l'avais vu à mes pieds quelques temps plus tôt, suppliant de lui laisser la vie sauve. Quel chemin parcourut depuis...

      - Alors la Louve, on ramène un trophée ?

      Tournant la tête, j'aperçus Marianne qui ressortait de derrière une maison en ruine. Lui souriant, je lui répondis :

      - Affirmatif. Je pense qu'il peut nous être utile pour la suite.

      Posant mon regard sur son corps, je remarquai quelques blessures.

      - Mais tu es blessée. Tu veux que je regarde ça ?

      - Trois fois rien. Allons rejoindre la patronne.

      Quelques minutes plus tard, je rejoins le trio que je connais déjà avec un nouveau venu. Lâchant le pauvre Willy inconscient aux pieds d'Aoi, je posais mon regard sur les alentours.

      - Regarde ce que je t'apporte capitaine. A garder vivant... si possible.

      Je m'étais rattrapée de justesse. Quel nakama pouvait ainsi exiger quelque-chose de son capitaine ? Néanmoins, j'espérais qu'Aoi ne se passe pas les nerfs sur Willy. Un respect mutuel nous liait lui et moi. J'étais d'une certaine façon responsable de lui. Sa vie m'appartenait.

      Une question m’effleura l'esprit et je ne pus m'empêcher de la poser :

      - Capitaine. Qu'est ce que l'honneur dans la piraterie ?


    Spoiler:
      Le découper. Oui. Le trancher. Et surtout, faire parler sa lame et son âme de sabreur. Une âme. Unique. Pure. Complètement plonger dans l'essence même du combat au sabre. Des années d'entrainements, voire une vie. Des ancêtres et des générations de sabreurs avant lui qui ont parcouru les chemins tortueux du destin pour apprendre et perfectionner l'un des arts les plus techniques de ce monde. L'art du sabre, c'est quelque chose dont on ne peut pas se moquer. Et c'est ce qui doit être défendu dans ce duel. Aux yeux de Musashi, ça se révèle être davantage qu'une vengeance. À regarder cette adversaire. Un adversaire qui ne peut être appelé sabreur. Juste un traine-savate qui mange à tous les râteliers pour se sentir le plus fort alors qu'au fond, il n'est rien.

      Tu te dis sabreur. Alors que tu t'abaisses à user d'un fruit du démon ? Es-tu donc aussi faible et si peu doué dans cet art ancestral que tu dois combler tes lacunes et tes faiblesses par ce genre de pouvoir ?

      Le maître rit. Froidement. Cela fait longtemps qu'il n'a pas vraiment ri. Et Kusanagi est pour beaucoup dans cela. Comment peut-on utiliser la technique des trois sabres quand son adversaire n'est pas digne d'être appelé « sabreur » ? On ne l'utilise pas alors. Et Musashi se saisit d'un deuxième sabre, laissant son meitou bien à l'abri, car une telle lame ne mérite pas d'être souillée de ceux qui souillent, justement, la voie du sabre.

      Les deux sabres sont placés la pointe vers le bas, comme s'ils étaient au fourreau, les mains croisées. Le maitre attend d'être en osmose avec son environnement. Les provocations de son adversaire le motivent davantage à faire parler sa connaissance du sabre. Son expérience en la matière. Et ressentir autrui, ce qui nous entoure, fait partie de cette expérience. Soudain, il s'élance. À mi-chemin, il relève brutalement les deux lames, découpant l'air. Le mouvement des mains continue, mais avec moins de brutalité, sans découper l'air. Pendant ce temps ,deux lames d'airs filent de part et d'autre du maitre. Les mains complètement relever, il fait tourner les manches des deux sabres entre ces doigts  et attaque Kusanagi en tranchant en croix. En même temps les deux lames d'airs l'atteignent, au niveau des chevilles.

      Technique à quatre sabres. Dont deux fantômes.

      Quatre lames ne peuvent être évitées et deux touchent leur but. Kusanagi recule et Musashi bondit en arrière, reformant une garde offensive avec ses sabres. Il ne sourit pas. Il ne fait pas de bravade. Il refait le vide en lui. Pour mieux attaquer à nouveau. Il enchaine, profitant de l'instant de faiblesse du pirate pour attaquer avec une attaque combinée faite d'une lame d'air lancé d'en haut dans sa direction après un petit saut et d'une attaque d'en bas de ses deux lames jointes parallèles.

      Et les lames s'entrechoquent.

      ***

      À côté, on semble sous-estimer les Black Templars. Eux qui ont participé à de nombreux combats, ils ont toujours survécu. L'attaque pirate de Jimmy l'embrouille. Mantle Shoma. Mizukawa Sutero et Adrienne Ramba. Et bien d'autres. Ils sont toujours là. Et ce n'est pas quelques tours de passe-passe qui suffisent à les déstabiliser. Et contre ce genre d'adversaire, il faut toujours s'assurer qu'ils sont bien hors d'état de combattre avant de leur tourner le dos. Grosse erreur de Shiro qui s'en va, laissant une Julia qui se relève sans aucun mal. Il en faut beaucoup plus pour lui faire mal. Elle a résisté à des poings tellement plus ravageurs. Ce Shiro, ce n'est qu'une piqure.

      Et en parlant de piqure, Julia dégaine ses fines lames et se déplacent vers son agresseur, le pas léger, en parfait respect des techniques d'assassins qu'elle a reçus de Yusuf Tazim, grand assassin de cette époque. Et alors que celui-ci tente d'attaquer une Maria propulsée en arrière par Zarechi, elle arrive dans le dos de Shiro, bloquant ses lames sans qu'il puisse bouger. Maria en profite et sa matraque vient s'écraser sur ses côtes exposées, lâchant au passage une décharge électrique fulgurante qui fait raidir tout de suite l'individu qui s'écroule au sol.

      De son côté, Klife semble convaincu qu'Ulcky ne sera guère un danger, maintenant. Shiro étant à terre, il reste Zarechi qui semble encore en état. Un sourire se dessine sur ses lèvres tandis qu'il croise le regard de Maria et de Julia. Cette technique. Elle fait plaisir. Alors Klife court lourdement vers elle. De part et d'autre, Julia et Maria frappent violemment les deux boucliers que Klife a mis en opposition.

      Bouclier d'or de la justice !

      L'armure semble palpiter un instant. Klife sourit.

      Ça va donner.
      On fait quoi ?
      Julia, emmène ce cadavre à Kuro. Ça lui servira d'otage.
      Il est pas primé.
      On va quand même pas donner un primé à cet enfoiré. On garde le reste pour nous.
      D'accord. Je reviens vite.
      On en aura fini.

      Julia maugrée quelque chose avant de mettre Shiro sur son dos et de bondir dans l'ombre, vers l'autre rive. Maria et Klife se mettent dos à dos. Maria face à Zarechi. Ulcky face à Klife. Maria s'élance, matraque électrique dans une main, pistolet amélioré dans l'autre main, crachant ses balles en titane capable même de briser les sabres. Alors pour les os, n'en parlons pas.

      De son côté, Kife tend les bras et l'énergie semble circuler dans son armure. Une énergie qu'il semble tirer de ses dials. Et cette énergie se centralise dans le centre de son armure.

      FUSRODAH !

      Et de ses deux mains jaillit un éclair d'énergie visant Ulcky dans le seul but de le détruire en un coup.
        Galo regardait la femme magma carboniser les chasseurs de primes d’un air faussement détaché. Il peinait à masquer le mépris qu’il éprouvait. Quel intérêt il y avait-il à massacrer ces types sans défenses ? Il n’en voyait que deux, se faire mousser ou tender d’oublier une enfance difficile. Quel plaisir pouvait-on donc éprouver en remportant un combat gagné d’avance ? Ou était le frisson du danger, le plaisir de risquer sa vie ? Ouai, tout ce qu’il avait de capacité de réflexion ne parvenait pas à comprendre le plaisir que ces types pouvaient bien éprouvé à faire cela. Ce n’était pas pas pitié pour ces pauvres victimes. Les faibles disparaissent c’est la seule véritable règle en ce monde. Non, mais écraser les faibles par pure plaisir, ce n’était pas comme ça qu’il fonctionnait. Il les écrasait quand c’était nécessaire. Pourtant les cris de douleurs des types tués par Aoi résonnaient dans sa tête. Un sordide requiem qui tournait dans sa tête sans vouloir s’arrêter. Alors qu’il était plongé dans ses réflexions, en suivant tranquillement la dame magma, ils finirent par faire une rencontre. Peu désireux de faire de nouvelles rencontres et encore moins de tailler une bavette à des inconnus, le borgne se tint en recul pendant que la dame de feu elle s’en donnait à cœur joie. Cigarette aux lèvres il écouta patiemment Aoi et le dénommé Marshall John discuter. Galo en profita pour observer le bonhomme. Il n’avait pas grand-chose de véritablement impressionnant, mais une chose attira l’attention du borgne. Le mec se promenait avec une ancre. On était tombé sur un champion.

        La bougresse voulait recruter l’homme à l’ancre pour aller savater du chasseur de primes. D’ailleurs elle le lui demande de manière pas du tout subtile. Celui-ci faisait cependant preuve d’une réticence étonnante. Pour le borgne, c’était normal. Il avait choisi de lui-même de faire équipe avec Nakajima, et il voyait difficilement comment on pouvait se priver de l’aide d’un volcan sur patte. Il marmonna de façon incompréhensible avant de répondre à Aoi avec aplomb que non il ne voulait pas faire équipe avec Aoi. Je vous laisse imaginer le baratin habituel. Pas dans son code d’honneur, pas bien de massacrer des civils, blablabla. On ne pouvait pas lui en vouloir. Encore une fois massacrer une foule de types sans défense, ça fait rarement passer pour un type ouvert et sympathique encore que ça dépend pour qui. Le borgne l’aurait bien laissé partir. L’homme à l’ancre ne lui était pas sympathique et deux logia déchainés suffisaient amplement à envoyer Kuro mordre la poussière. Mais bon, ils pourraient bien avoir besoin de ce mec à un moment où un autre. Expirant la fumée de sa clope le borgne qui était demeuré silencieux pris la parole.

        C’est tout ? Tout ce que valent pour toi tes compagnons ? Tu les laisserais aller à une mort certaine juste pour sauvegarder ta petite dignité, pour satisfaire ton besoin égoïste de respectabilité ? C’est ça pour toi être le capitaine d’un équipage ? "Tout est perdu, fors l'honneur ", c’est ça ta devise ? Je te dirais une seule chose. La dame et moi on va aller botter le cul de Kuro. On va libérer tous les types qu’il maintient en détention et je me ferais un grand plaisir de dire à tes petits camarades que a tu as préférés les laisser croupir dans des cachots pour ne pas salir ta petite vertu. J’ai hâte de voir comment ils réagiront. Comment tu leur expliqueras que non tu ne pouvais pas venir les tirer de là, que Monsieur était bien trop fière pour libérer ceux qu’il avait fait serment de guider. Mais je refuse de croire qu’un type qui se prétende capitaine puisse être aussi lâche et égoïste. Alors réfléchis bien, mais nous nous y allons.

        Mais alors que le borgne allait tourner les talons et partir trouver Kuro, vl’a que la gamine au sabre qu’il avait aperçu tout à l’heure débarque. Il la toisa d’un air dédaigneux avant de se souvenir qu’il était encore plus jeune qu’elle lorsqu’il avait pris la mer avec Dyrian. Elle transportait non pas une ancre, mais un type inconscient au visage lacéré. Chacun à ses petits dadas … Elle avait d’ailleurs un truc qui lui trainait dans la tête. Un truc de jeune naïve … L’honneur de la piraterie. Quelle blague. Qu’est-ce que l’honneur hein. Aoi avait apparemment sa réponse.

        L'honneur dans la piraterie ? Eh bien, tout dépend à qui il est dédié. Pour répondre à ta question, c'est la gloire qui revient de droit à un individu qui l'a mérité après des exploits dignes de reconnaissances, et en particulier, aux capitaines. Là, dans notre cas, notre attaque sur cette île marquera l'histoire et nos noms seront connus de tous. Ainsi, nous auront des honneurs respectables et nous seront craints.

        Confondre la gloire et l’honneur. On n’avait pas seulement affaire à une femme au potentiel de destruction quasiment sans limites, elle était mégalomane par-dessus le marché. Le borgne ne put s’empêcher de prendre la parole. Balançant le mégot de sa clope dans un coin, il donna sa réponse à la question.

        L’honneur de la piraterie hein. Vous devez confondre pirates et chevaliers les princesses. Quand j’étais môme à Goa, j’en ai vu des nobliaux et des chevaliers de pacotille parler d’honneur, de fierté, de gloire et toutes ces foutaises. Des mecs qui racontaient partout qu’ils étaient le bouclier du royaume, les défenseurs des faibles et des opprimés, qui juraient sur leur honneur à la moindre occasion. Je laisse ces idioties bien volontiers à ces ordures. Nous n’avons que faire de l’honneur. C’est une notion qui n’a pas la moindre espèce d’importance. L’honneur n’a rien à voir avec la piraterie. Ces innombrables meurtres, pillages, viols et autres exactions, ces guerres entre pirates, ces combats incessants cela n’a rien à voir avec l’honneur. Quelle gloire a-t-on à attaquer une île au beau milieu de la nuit et massacrer ses habitants ? Tout ça n’est que foutaises. Etre un pirate ce n’est pas une question d’honneur ou de gloire. Être un pirate c’est faire ce que l’on désire, c’est dire merde à toutes ces règles stupides qui entravent les gens ordinaires, c’est se mettre au-dessus de tout pour faire ce que l’on désire. L’honneur y compris. Mais après tout, les pirates ont aussi le droit à l’innocence et aux idéaux …

        Je serais ravi d'avoir une discussion philosophique avec vous, je doute pas une seconde que ça serait digne d’intérêt. Mais si nous y allions ?


        Le borgne commença à quitter la pièce avant de se retourner vers le capitaine des écumeurs qui semblait pris dans un conflit interne. Le borgne aurait pu regarder ce pauvre type se morfondre pendant des heures. Pour une fois que ce n’était pas lui qui était en proie à cela, il en trouvait une petite satisfaction. Le borgne avait enfin retrouvé un but, un objectif. Il s’était tiré du néant qui l’avait englouti. Il ne tarderait pas à y replonger, mais ces instants où tout prenait sens lui réchauffer le cœur. Qu’allait-il donc décider ce capitaine pirate ? Pactiser avec le démon ou sacrifier ses camarades ?

        Il regarda le pirate qui serrait les poings un court instant, et il devina la réponse avant même qu’elle ne soit prononcée. Marshall avait mis sa fierté de côté pour son équipage, était-il un bon ou un mauvais capitaine ? La question ne serait sans doute pas aussi facilement tranchée. Et voilà que la joyeuse troupe se mit en route. Un manchot borgne rongé par la culpabilité et la haine de soi, un capitaine pirate mégalomane et un autre écartelé entre ses principes et son désir de sauver ses hommes. Sans oublier une bonne femme et une petite sabreuse qui semblait encore bercée d’idéal et son trophée inconscient sur le dos. Tu parles d’une équipe de champions … Et pourtant, on avait bâti des empires à partir de moins de ça. Le borgne se permit donc une prédiction.

        Kuro allait prendre une sacrée branlée.  


        Dernière édition par Galowyr Dyrian le Dim 26 Jan 2014 - 18:46, édité 1 fois
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        Rappel des techniques du Color Trap:
        Sur la rive droite, du côté des Ombres du Chaos

        Le plaisir de risquer sa vie, c'est pour les hommes prétentieux ou pour les fous. En quoi cela peut-il être plaisant? Parce que je suis pirate? Non. On reste humain, avant d'être forban. Et je peux te dire que je tiens absolument à la vie, tout comme ces misérables chasseurs de primes. La différence est que je me place en haut de l'échelle et que je n'ai pas peur de mes adversaires. J'inspire la crainte. La peur paralyse. La paralysie empêche de combattre ou de fuir, ce qui entraîne rapidement à une mort absurde et pathétique. C'est la loi de la jungle, encore plus sur la route de tous les périls. Au moins, pour rendre hommage à mes compagnons morts, amies et sœurs d'armes, je me dois de vivre. Juste prendre goût à la vie. Je continue là où ils ont échoué. Tout simplement. Le plus fort poursuit sa route, le faible est inutile et meurt.

        Je n'ai pas la même conception du mot "pirate". Je n'ai pas les mêmes codes de conduites et je n'aspire pas à la même réalité. Les règles sont pour les imbéciles et les soumis. Et en particulier, la Marine. Moi, je suis raisonnable, Galowyr. Du moins, au jour d'aujourd'hui. Je ne parle pas du temps où je répondais au nom d'Hathor. Va-donc te battre contre les Titans des Mers et tu comprendras. Tu comprendras que prendre plaisir à risquer sa vie est vraiment inutile et idiot. Pour ma part, durant toute mon existence, j'ai dû à plusieurs reprises risquer ma vie pour sauver des amis, des personnes chères à mes yeux ou bien même ma propre peau. Mais il n'y avait pas de joie. Il y avait surtout de la haine et de la crainte. Parfois, cela m'arrivait de manière très idiote et insensée à cause de mes erreurs, parfois parce qu'on me tendait des pièges ou parce que rien n'allait comme prévu. Sur l'île Vulcania, j'ai appris au moins une chose. On reste maître de sa vie. C'est indispensable. Je suis la tête pensante de l'équipage. N'est-ce pas vrai, John? En tout cas, on peut toujours essayer d'être maître de celles des autres, ahahah.

        Pour certain, un sordide requiem sonne dans la tête, pour moi, c'est la douce mélodie qui annonce la victoire. N'entendez-vous pas la même chose que moi? Il n'y a pas de place pour les faibles et les tire-au-flanc. Seuls les géants de ce monde subsistent. Whiskey Peak n'est que le commencement. J'entre sur Grand Line avec fracas. Même le plus misérable des vermisseaux connaîtra mon nom. Enfin. Attendez-vous à voir encore bien pire par la suite. Le G.M. se croit capable d'arrêter la machinerie infernale qui s'est mise en route depuis la mort du très célèbre Gold Roger. Comme l’hydre, dit-elle, une autre tête prendra sa place et plus vite qu’on ne le pense. Eh beh, elle se trompe. Si on ne peut couper les têtes, on peut au moins pourfendre le cœur!

        Galowyr est un type plutôt silencieux. B'abord, je l'ai cru timide, mais cette pensée est vite chassée de ma tête. Avec un tel pouvoir, c'est impossible de vouloir être discret. Visiblement, il analyse d'abord et parle quand il faut parler. Il a l'air d'un gars plus mature que la plupart de mes Ombres. Oui, les pirates ne connaissent pas l'honneur. On attaque de nuit pour prendre l'ennemi par surprise. Je trouve ce jeune de plus en plus intéressant. Dommage qu'il soit balafré et qu'il a un crochet.

        Quant à John, il préfère finalement rejoindre nos rangs. En tant normal, je me serais bien passée de lui, mais depuis ma rencontre contre les Titans des Mers, je dois changer mon fusil d'épaule en ce qui concerne les pirates. Puis, il est bien obligé de faire équipe s'il veut partir de l'île avec son équipage sain et sauf de toute façon. Moi, j'ai le navire, lui, a la destination. Le Log indiquera Little Garden une fois opérationnel. Or, il se trouve que John a une Vive Card qui permettrait de rejoindre Armada. Mon équipage pourra avoir un point d'attache et trouver des hommes pour manœuvrer l'Avernus.

        Sur la rive droite, du côté des journalistes

        Quelques pas plus loin, les journalistes se frayent un chemin pour rejoindre leur navire avant que les choses ne deviennent plus graves. Essoufflé, le jeune perchman demande un arrêt immédiat. Ayant un point de côté, il s'appuie le dos contre un mur. Le trio est au milieu des décombres. Il n'y a personne à par eux et quelques retardataires. Ces derniers, civils et Chasseurs, se hâtent d'évacuer la population jusqu'aux collines et aux extrémités de l'île. Autour des reporters, c'est la désolation. La pause est erminée. Tintin ordonne alors à son groupe de reprendre la marche.

        On n'est pas très loin. Encore un effort, les amis.

        Alors que Carole se met en route à nouveau, elle voit le groupe d'Aoi arrive sur le côté, ignorant complètement leur présence. La camerawoman observe la procession marcher avec assurance en direction de la B.N.A. Elle chuchote alors à son chef.

        Tintin, regarde. On dirait qu'ils vont droit au Q.G. de l'île. Ils cherchent à libérer les prisonniers, mais qui? Hé, mais... C'est... Encore un pirate?

        Tintin le voit aussi. Il ne comprend plus rien. Il demande à ses collègues de rallumer les appareils illico. Finalement, ils ne partiront pas de si tôt.

        Décidément, plus il se fait tard, plus il se passe des choses ici. Invraisemblablement, une nouvelle tête est apparue depuis tout à l'heure. Marshall John, capitaine des Écumeurs des Mers et primé à 80M semble avoir joint les rangs d'Aoi D. Nakajima. Aurait-il orchestré à l'avance un plan d'attaque ou est-ce une simple coïncidence? Nous allons tenter de les suivre pour en savoir plus.

        La décision est prise. Tintin désire déjà voir ce qu'il passe vraiment sur Whiskey Peak. Tout cela lui est si mystérieux. Il renonce même à fuir. Quant à Carole et leur compagnon, ils ne se réjouissent pas à l'idée de rester une minute de plus dans cet Enfer Rouge, mais Tintin tient absolument à éclaircir cela.

        Sur la rive droite, du côté des Ombres du Chaos

        On arrive aux abords de ce qui ressemble à une place. Elle est déserte. Absolument déserte. Un peu trop, d'ailleurs. Je n'aime pas cette atmosphère peu accueillante. Elle n'est pas chaleureuse. Je sens que je dois mettre un peu de chaleur ici. La nuit est froide de ce côté-là. La lune éclaire des bâtiments aux sombres apparences. En face de nous, il y a deux maisons séparé par une barricade. Une autre habitation rectangulaire sur la droite s'avance vers nous. Sur la gauche, deux autres édifices se dressent aussi dans notre direction. Ainsi, la place est parfaitement encadrée. Je sens le piège, mais il manque l'appât.

        Halte. Vous ne sentez pas qu'on va droit dans la gueule du loup? Je suis sûre qu'il nous attende comme il a prévu que nous arrivions. Il faut au contraire, le surprendre là où il ne s'attend pas nous voir.

        On établit alors un plan d'attaque. On fait alors la part des choses entre ce que nos adversaires savent et ce qu'on sait. Galowyr, John et Natacha proposent chacun leur tour leur idée. Finalement, je prends la solution suivante: Seuls les Ombres du Chaos vont faire face à l'ennemi. Les gens de la B.N.A. ne doivent pas connaître l'existence des deux autres pirates solitaires, même s'il est plus logique que ce soit John qui cherche à récupérer ses nakamas. Mais vu que ce n'est pas un violent et que je me suis déjà présentée tout à l'heure, il est plus probable que Kuro attende mes hommes et moi. C'est donc à nous de faire face. Je compte alors sur Galowyr et John pour les prendre par derrière en toute discrétion. Leur ligne de front n'assure sûrement pas leur protection de ce côté-là.

        Même si Léténa n'exprime sans doute pas les mêmes idées que moi ou Natacha, elle est bien obligée d'obéir à mes ordres. C'est moi la capitaine. Les autres semblent être d'accord avec ce plan. C'est donc parfait. Cela dit, je me demande quel genre de piège est préparé pour nous accueillir. Mais qu'importe, rien ne m'arrêtera. Kuro me facilite plus la tâche, en réalité. Je n'aurais pas à courir à droite à gauche pour arrêter tous les CdPs de l'île. De plus, j'ai de quoi mettre la pression. Le chasseur que Léténa a capturé me servira de monnaie d'échange.

        J'avance alors sur la place fièrement. Lentement. J'affiche un sourire méphistophélique. Je me retiens pour ne pas exploser de rire tellement je suis en extase. J'ai de l'assurance, on voit que je suis maître de la situation. Natacha est à droite de moi et Léténa à gauche. Marianne n'est pas très loin de cette dernière. La prise de ma naturaliste est toujours chargée sur ses épaules. Mes nakamas sont à bonne distance pour éviter mes prochaines attaques de lave.

        Sur la rive droite, du côté des journalistes

        En retrait, les journalistes se mettent en place. Carole filme les Ombres du Chaos de dos. Tintin croit qu'un événement particulier va bientôt se dérouler. Il ne veut pas manquer ça. Tout à l'heure, il croyait que c'était peine perdue, que les criminels allaient remporter la victoire facilement. Et pour lui, ça ne valait pas le coup. Mais, l'espoir d'un retournement de situation palpite dans son esprit. C'est le scoop de ce mois. Voir la B.N.A. mettre la main sur les Ombres du Chaos est un moment à ne pas rater, mais voir comment un homme tel que Kuro pourrait mettre aux fers une femme-volcan est surtout la chose à ne pas manquer. Comment peut-on maîtriser le plus terrible des Fruits du Démon du type logia sans haki? Tintin se tient devant le Den Den Vidéo.

        Aoi D. Nakajima et ses nakamas s'avancent silencieusement vers le Q.G. de la B.N.A. avec un otage. Que va-t-il se passer? On dirait qu'ils viennent pour faire des négociations... Tout est si calme. Oh, attendez. La capitaine est en train de parler.
        Kuro Tekana, montre-toi! Ou dois-je dire, le chevalier noir? Inutile de te cacher, je sais que tu es là. J'ai un chasseur de prime qui nous sert de monnaie d'échange. Laisse partir les captifs et on repart de l'île sans s'en prendre davantage à la population, ni à notre otage... J'irais même jusqu'à me suicider!
        Ça fait partie du plan, les filles!? Capitaine, arrête de déconner!! Ça ne nous affiche pas une bonne image!
        Mais qu'est-ce qu'elle raconte? Elle est dingue!
        Je veux me donner la mort. Alors, laisse-les...

        Aoi ne s'est pas rendu compte, mais elle a marché sur un symbole bleu. La lumière de la lune n'éclaire pas tout le sol. Elle est tombée dans le piège alors qu'elle n'a même pas atteint le centre de la place. Le Bleu du Désespoir du Color Trap de Michelle-Angela fonctionne à merveille. La capitaine cherche un moyen pour mettre fin à ses jours, mais rien de concret ne semble se produire. Il y a juste de la lave qui coule le long de son corps. Natacha se dirige vers Aoi pour comprendre pourquoi elle déprime, mais elle tombe dans un trou pathétiquement.

        La capitaine des Ombres du Chaos semble être très triste tout d'un coup. Que dis-je, elle est complètement suicidaire. Est-ce un leurre? Non, ça doit encore être un pouvoir mystérieux. Souvenez-vous de tout à l'heure.
        Cette Nakajima n'a méme pas de jugeote, ahahahah. Elle est tombée dans lé piège. C'est lé moment dé l'envoyer en Enfer avant qu'elle né trouve un moyen d'annuler l'effet! Feu!!

        Assitôt, sur l'ordre de Michelle-Angela, les balles et les boulets filent à toute vitesse sur le quatuor. Même le pauvre Willy est pris pour cible. Natacha reste dans sa planque en hurlant à Léténa et Marianne de faire de même.

        Attention, ils nous tirent dessus! Couchez-vous, les filles!!

        La seconde est un peu mécontente. Elle semble presque jalouse de son capitaine. Seule sa patronne peut se permettre de rester là. Natacha se retrouve bloquée dans une crevasse alors qu'elle aurait voulu que sa capitaine sorte de sa dépression mystérieuse et soudaine.

        Ouuuiiiii! Tuez-moi!!! Allez-y, je n'attends que ça!!
        Mais arrête de délirer, bordel!! Tu sais bien que tu ne peux pas mourrir!

        La navigatrice parle plus d'une manière générale. Aoi est sa capitaine, la tête pensante du groupe. Pour elle, c'est invraisemblable que son leader termine ses jours par un suicide ridicule. Mais de toute façon, la pluie de plomb traverse le corps chaud et magmatique d'Aoi. La lave qui coule à ses pieds et les boulets effacent la trace bleue. Aoi reprend alors ses esprits pendant qu'elle se fait canarder et elle semble être en colère pour être la victime du Color Trap encore une fois. Tintin commente toujours ce qu'il voit. Il espère toujours voir le moment fatidique pour les forbans.

        Une nouvelle fois, le piège ne semble pas avoir fonctionné. Aoi D. Nakajima bouillonne littéralement, mais aussi d'indignation. La capitaine réalise une marre de lave tout autour d'elle, comme tout à l'heure. Elle projette ses mains en avant pour créer deux murs de magma qui se dirigent sur la barricade en face d'elle. Quant à ses adversaires, ils continuent de la bombarder avec leur artillerie. Peut-être qu'ils préparent un nouveau piège.
        Bande d'imbéciles!! Je suis Aoi D. Nakajima, capitaine des Ombres du Chaos! Ne compreniez-vous pas qu'il inutile de gaspiller vos munitions sur moi? Mon équipage est puissant et rien ne l'arrêtera! Votre obsession vous conduit à votre perte! Je te croyais plus intelligent, Kuro Tekana. Je suis complètement déçus de voir que j'ai affaire à un gamin dépourvu de bon sens. Tu ne me fais même pas honneur! Ainsi, en m'attaquant sans sommation, tu as décidé toi-même la destruction entière de ton île. Quelle idiotie... C'est de ta faute si les habitants de Whiskey Peak vont connaitre la tragédie! Pour un chasseur de prime, tu affiches bien une mauvaise image. Que va donc penser le Gouvernement Mondial de toi?

        Aoi "encaisse" les balles, les boulets et les filets alors que Léténa Marianne s'occupent à leur manière. Quant à Natacha, malgré qu'elle soit à l'abri dans son trou, elle tente de localiser où se trouvent les tireurs d'élite pour en aligner quelques-uns. Une balle vient tuer le pauvre Willy, confirmant ainsi la cruauté impitoyable de Kuro et de son arrogance. Tout d'un coup, alors que les deux Walls of the Damned n'ont pas terminé d'être étendus, une dernière balle vient se loger dans le corps de la capitaine. Tintin s'empresse de raconter la scène.

        Aaaaaahhhhh!!!!!
        Capitaine!! Nooooonnnn!!!
        Incroyable! Un événement inattendu survient à l'instant. Alors qu'on croyait que toute l'attaque des chasseurs de primes était vaine, la capitaine semble ressentir pour la première une douleur effroyable. Il semblerait qu'une balle ait traversé son épaule gauche. Cette femme n'est pas aussi puissante qu'elle prétende être. Finalement, elle est capable de se prendre des coups et avoir peur. Malheureusement, la blessure ne calme pas sa folie meurtrière. Au contraire, elle est complètement enragée!

        Sur la rive droite, du côté des Ombres du Chaos

        La douleur est insupportable! Je croyais qu'il n'y avait que le haki de l'armement qui était capable de me faire du mal. Visiblement, je me trompe encore. J'arrive à peine à prendre sur moi. Ai-je perdu la sensation que j'éprouvais autrefois quand je savais ce qu'une balle peut faire comme dégât? Je rage de m'être fait avoir comme une idiote. Encore. C'est donc ça leur foutu piège? Il comptait sur ma confiance trop grande pour m'avoir. Il n'est pas si con que ça, ce bougre. Les boulets, les balles et les filets fusent encore. Cette fois, plus question de me prendre un deuxième coup. J'éprouve de la crainte. J'ai peur, maintenant. Je ne montre pas ce sentiment négatif. À personne. Je repense vaguement aux Titans des Mers. Je ne peux pas mourir ici, c'est impossible! Je dois me déplacer ou forcer les gens à stopper les tires. Toujours dans son trou, Natacha cherche à me protéger.

        Capitaine, il ne faut que t'avance! Tu risques d'aller plus loin dans leur piège et tu es blessée. Laisse Léténa t'examiner, ça à l'air grave.
        Non!! Ces chiens vont le regretter!! Ils n'ont encore rien vu.

        Un filet tiré en cloche arrive au-dessus de moi pendant que des balles et des boulets fusent par devant. Je ne cherche plus à comprendre. J'agis comme si je ne suis pas un logia. Je dégaine mon sabre. Tout en m'avançant, je découpe à temps les boules d'acier et je dévie/contre le reste avec le plat de ma lame. Le filet tombe dans la flaque sans fondre. Il est intact. Je commence alors à comprendre. J'ai échappé à la mort de justesse! Je cours alors en direction de mes adversaires en me contentant d'esquiver les boulets/filets et de parer les balles, telle une sabreuse experte.

        La capitaine des Ombres du Chaos semble déterminée. Elle s'élance avec rage vers ses adversaires qui continuent d'envoyer une pluie de plomb avec acharnement. La femme est très en colère et sa folie la pousse à foncer tête baissée. Elle est tellement énervée qu'elle prend sur elle la douleur de sa blessure. Elle l'ignore complètement. Elle sait maintenant qu'elle n'est plus invincible.

        Je ne suis plus dans mon Red Hell depuis un moment. Mon magma éclaire encore mieux que la lune. Je vois aisément les vulgaires trous et ces maudits symboles de couleur. Je les évite. Maintenant, je dépasse mes deux murs de lave. Il doit me manquer un tiers de distance avant d'arriver à l'autre bout. Je peux même voir l'espèce de barricade en face de moi qui sépare une maison banale et ce qui ressemble à un Q.G. Sans faire le maximum, je balance deux techniques à la suite pour neutraliser ces enfoirés de tireurs d'élite.

        Quelle horreur! La pirate refait une lame d'air. La vague découpe ce qu'il y a devant. Ça rentre dans le retranchement improvisé et la maison de Kuro comme dans du beurre. C'est ignoble. Il serait étonnant de voir un survivant suite à cette attaque imprévisible.
        Eruption!!
        Comme si le massacre ne suffisait pas, la capitaine se donne à cœur joie pour envoyer des boules de magma sur d'autres chasseurs de primes. Elle enchaîne avec rapidité et précision. Cette femme est un monstre. Mais pourquoi Kuro n'intervient toujours pas?

        Natacha a raison. Je libère trop d'énergie dans ma rage, je m'épuise trop rapidement. Je commence à perdre un peu de force, maintenant. J'ai besoin d'un anesthésiant et que Léténa me colmate la plaie. Pourtant, j'ai déjà connu bien pire. Mais étrangement, cette blessure semble être plus mauvaise et nuisible. Je ne veux pas négliger les dégâts qu'elle m'inflige. Léténa doit absolument me secourir! J'ai vu Natacha me suivre comme elle pouvait pendant ma progression. J'espère qu'elle va me joindre. Je gueule une nouvelle fois à Kuro avant de me mettre dans un trou, histoire d'être à l'abri des survivants, ce qui est largement possible. Normalement, ma seconde termine de tuer le reste. Et encore, j'aurais pu enchaîner plus de techniques pour faire plus de dommages et éliminer un maximum de chasseurs. Mais je saigne déjà beaucoup, j'ai fait pas mal d'effort déjà. En attendant, je tente de faire un bandage moi-même.

        Tu vas payer pour cet affront, Kuro. Tu t'en prends à plus fort que toi!! Tu ne fais que retarder ton supplice!

        ~~ Page 5 ~~
        Techniques:
        D'après les testaments de la Reine des Masques, dit Hathor.
        ©odage by Hathor



        Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Mer 5 Fév 2014 - 15:50, édité 5 fois
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        Je me sentais con à me protéger pour rien ... En frappant sur les boucliers d'Eldorado en personne, je croyais qu'une gigantesque onde de choc allait surgir ! Mais non ... Donc je suis comme un bêta, tête rentrée, bras croisés en face de moi et fermant les yeux. J'ouvris un œil, puis l'autre et commença à rougir. Bref ! Il semblerait que cette vieille sorcière ait bien envie de se frotter à moi, dorénavant ! Cela dit, quelque chose s'étant passé quelques secondes plus tôt me turlupinait. Shiro avait eu une drôle de réaction, face au coup de Sœur Carnage. Son corps s'est raidi et il est tombé sec et assommé juste après. Je n'ai pas très bien pu voir, à cause des flammes créées par le dial d'Ulcky, mais il me semble que cette matraque n'est pas ordinaire. Je pencherais pour un pouvoir électrocutant. Des flammes auraient été plus visibles, donc on peut enlever ça des possibilités. De plus, cela expliquerait les tremblements de Tskugami, tout à l'heure, lorsqu'il s'était pris un coup de cette fameuse matraque ! Mais je suis peut-être un abruti fini, mais on ne me la fait pas, à moi ! Il n'y a pas 3000 possibilités : Si cette arme est électrifiée, il lui faut obligatoirement une source d'énergie. Ma première tâche était de découvrir où elle était située !

        Ce fut elle qui lança l'assaut, pistolet et matraque en main, elle donna un puissant appui qui la propulsa à une vitesse affolante à mon niveau. Je pus à peine me décaler légèrement sur le côté pour éviter sa matraque qui me fit frisé les poils des oreilles, mais je sentis immédiatement après le canon de son arme venir se coller à mon tronc. Tout ce que je pus faire était de lui donner un puissant coup de coude derrière la tête afin qu'elle décale d'elle-même la trajectoire de son projectile. Dit comme cela, ça n'a pas l'air très impressionnant, mais il faut savoir que toutes ses actions ont dû se passer dans un intervalle de temps inférieur à deux secondes ! Je me retournais et constatais que Maria s'était retrouvée la tête contre un mur et que celui-ci avait explosé ! Tout d'abord, je cru, dans un élan de vanité, que c'était mon coup qui avait détruit ce mur, mais je constatais par la suite avec horreur qu'elle s'était protégée en détruisant le mur avec sa matraque.


        -Bordel ! La force brute de cette vieille peau est vraiment impressionnante !!

        Elle me surpassait ... Pour l'instant, aucune preuve physique ne pouvait le montrer, mais ses mouvements, ses réflexes, ses attaques calculées au centimètre près, j'étais une petite frappe à côté d'elle ! Mais bordel ! C'est mon premier combat aux côtés des Ombres Du Chaos, je me devais de gagner ce combat ! Je ne voulais accepter une défaite et subir la pitié de mon nouveau capitaine. Et encore moins le regard moqueur de Kusanagi ! Maria se releva et me regarda d'un regard intense et meurtrier ! Encore un truc où je suis moins bien qu'elle ... j'ai jamais réussi à faire de regard méchant, moi ! Il leva lentement son bras gauche, armé de son pistolet et me visa entre les deux yeux. Cela dit, elle afficha un léger sourire, fit semblant de tirer en mimant les mouvements, puis le rangea.

        -Je n'ai même pas besoin de ça pour te mettre à terre, pirate. Ton visage se retrouvera marqué à vie par ma matraque.

        -Tu sais que si tu n'es pas sérieuse, tu pourrais y rester, n'est-ce pas ? Je suis un pirate, après tout !

        -Et c'est pour cela que je l'ai rangé sur moi ! Je m'attends à ce que tu me surprennes de nouveau !

        -Si tu savais tout ce que j'avais en réserve, eheh !

        Cette phrase, je la prononçai tout en me préparant pour un Tiger Assault. Genoux pliés, bassin reculé au maximum, mains posées à terre. La parfaite position d'attaque d'un de ces grands félins !

        [RP Équipage] Nuit rouge - Page 2 Tigre-2

        Ni une, ni deux, je me mis à courir faire ma proie en effectuant des zigzags afin de brouiller ma trajectoire avant de bondir férocement sur mon ennemi. Mes sabres décrivirent de larges courbes de manière répétée faisant reculer pas à pas mon adversaire. Cela dit, aucun coup ne touchait à sa cible. Si, peut-être un ou deux, mais l'armure de Soeur Carnage s'occupait de sa défense. Puis, lors d'une attaque descendante, Maria posa sur pied sur mes deux sabres afin de les bloquer et posa sa matraque sur mon Sternum. Un léger rire de sa part et un gigantesque courant électrique parcourut mon corps. Une fois celui-ci terminé, elle m'envoya, d'un grand mouvement de bras, rouler quelques mètres plus loin.

        *J'ai ... Compris !*
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        Smsh ! « Tu te dis sabreur. Alors que tu t’abaisses à utiliser un fruit du démon », il dit l’autre. Tsss… ! Il avait la chance que je ne maîtrisais pas complètement mon FDD sinon je lui aurais envoyé plein d’effets spéciaux et de pets stylés dans la gueule, ce pale copie des télétubies.

        Je lui fis lentement un doigt d’honneur en lui répondant :

        -Chui un pirate, mon vieux. Tu sais où tu peux te le foutre ton honneur à la con ? Baah… bien profond dans le cul. Ça te va ça ?


        Le fait de le voir utiliser une 2ème lame provoqua automatiquement sur mon visage, un sourire de satisfaction. Il commençait finalement à me prendre au sérieux…. biiien. Le prochain défi était à présent de le forcer à utiliser la 3ème lame, le Wado ochimonji.

        L’adversaire du jour passa encore une fois à l’attaque. Je décidai de rester en mode défensif et de l’attendre tranquillement. Cependant, une technique bien particulière vint me forcer à baisser ma garde et ce n’était rien d’autre que ses deux lames d’air. J’étais trop occupés à vouloir les éviter et résultat : je ne pus être prêt pour contrer l’attaque en croix. Les lames bousillèrent ma magnifique chemise, me laissant ainsi une belle blessure en croix sur la poitrine. Argh ! Ça faisait vraiment mal. Dieu merci, ce n’était pas profond sinon cela aurait été à coup sûr ma fin.

        Je reculai aussitôt afin de mettre de la distance entre nous tandis que Musashi s’apprêtait déjà à effectuer une autre attaque. Heureusement ce petit instant qu’il prit pour préparer son attaque, me permit de reprendre mes esprits et de bien analyser la situation. Je fis usage de ma force brute pour changer la trajectoire des lames d’air de l’adversaire dont l’un d’eux, vu qu’on n’était pas loin du groupe d’Ulcky et de Zarechi, frappa de plein fouet l’armure de Klife en envoyant le jeune homme au sol. Le choc fut si violent qu’une fissure semblait s’être formée à travers son armure. Une faiblesse que devra certainement exploité Ulcky s’il veut triompher de ce combat.

        Bref, je plantai par la suite mon katana dans le sable avant de trancher le vide devant moi en effectuant un demi-cercle. Il fallait noter qu’il y avait du sable sur le côté plat de mon meïtou et c’était ces mêmes grains de sables qui furent envoyés exprès dans les yeux de mon adversaire qui fonçait vers moi, déstabilisant ainsi sa vue et son p’tit sprint. Une stratégie bien calculée qui me permit d’avoir une ouverture contre Musashi.

        En effet, ce dernier perturbé par les grains de sables dans ses yeux, eu comme 1er réflexe de les fermer avant d’attaquer d’en bas de ses deux lames jointes parallèles, en tâtonnant. Compte tenu qu’il ne m’avait vraiment pas à l’œil, il me fut facile d’éviter l’attaque en glissant vers le côté. « Baam ! » Un violent coup de poing de ma part au niveau de la mâchoire de Musashi, fit reculer le bougre d’environ 5 pas, à un tel point qu’il faillit perdre l’équilibre et se retrouver au tapis.

        Il voulut se frotter les yeux aussi vite que possible pour se débarrasser de ce handicap au niveau de la vue, mais je ne lui laissai guère le temps.

        J’effectuai ma technique permettait d’effectuer des attaques à distance à l’aide d’une petite chaine en fer, attachée à travers l’anneau sur la manche du katana et enroulé autour de ma poignée. J’envoyai ainsi donc ma lame vers mon adversaire. Celle-ci transperça le vide avant d’atteindre son épaule. Je pouvais désormais effectuer ma technique : l’appel du dragon.

        [RP Équipage] Nuit rouge - Page 2 Images10
        -COME OVER HEEERE… B*TCH !!!

        Je tirai soudainement d’un coup sec sur la chaine enroulée autour de mon poignée et reliée à mon meïtou, ce qui eu comme effet de tirer violemment Musashi vers moi, malgré sa volonté. Il n’avait aucun équilibre et je m’apprêtai à le poignarder 3 fois de suite au niveau du ventre avec le Kunaï que je venais tout juste de décrocher de ma ceinture. Allait-il s’en sortir ? C’était peu probable. Mais en tout cas une chose était sûre, le 1er coup de poignard au niveau du ventre était inévitable. Etais-ce de même pour le reste ? Nous allions très vite le savoir.

        Spoiler:
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        Torpille de fureur,
        L'acier qui hurle,
        Crève les courants vers la surface.

            La réponse d'Aoi ne m'avait pas complètement surprise. Je m'attendais de sa part à un discours comme celui-là. Celle du borgne avait été plus... disons personnelle. De la sienne je n'avais retenu que les derniers mots : "Mais après tout, si les pirates ont aussi le droit à l’innocence et aux idéaux… ". L'honneur pouvait donc bien exister chez les pirates. Agir avec honneur était à la portée de tout le monde, même à la portée des pirates. Notre duel, notre conversation... Willy et moi avions-nous agi avec honneur, nous battions-nous pour nos idéaux ? Je me plaisais à le croire. Je commençais même à m'attacher à lui d'une certaine façon...

            Je suivis la petite troupe d'un pas hésitant. Nous continuâmes à avancer pour enfin tomber sur une petite place entièrement déserte. Le calme et la disposition des bâtiments autour de cette dernière me mirent tout de suite la puce à l'oreille concernant un éventuel piège, mais la capitaine le fit remarquer afin que je ne puisse ouvrir la bouche. Aoi entreprit d'élaborer un plan afin de surprendre nos ennemis. Elle l'exposa et rencontra une légère réticence venant de Natacha et de moi-même, mais cela ne l'empêcha pas de le mettre en action.

            Aoi s'avança vers le centre de la place et nous dûmes la suivre à bonne distance. C'est à ce moment que la capitaine péta littéralement un câble en parlant de suicide et de retraite anticipée. Malgré le discours aberrant qu'elle tint, je fus tenter de la croire un instant. Aoi était à mes yeux une pirate aussi cruelle qu'inattendue après tout. Natacha disparut brusquement et des balles fusèrent dans notre direction. Je dus me mettre à couvert afin d'éviter de finir en Louve trouée. Usant de ma passe du loup, j'entrepris d'éviter les projectiles avec succès malgré le handicap que je portai toujours sur les épaules. Enfin derrière un des bâtiments de gauche, je pus déposer le pauvre Willy gémissant. M'attardant sur mon otage, je m'aperçus qu'il perdait beaucoup de sang. Les tireurs avaient fait mouche, abattant par mégarde l'un de leurs camarades...

            Sortant à la va-vite mon nécessaire de soin, je tentais désespérément de stopper l'hémorragie. Arrachant la chemise du pauvre Willy, je désinfectais les plaies et appuyais dessus de toutes mes forces. Malheureusement, les plaies étaient bien trop nombreuses pour que je puisse toutes les comprimer. Malgré les bandages de fortunes que j'avais consciencieusement serré, Willy était condamné. Néanmoins, je poursuivais ma besogne, refusant de baisser les bras...

            - Laisse tomber. J'ai mon compte dit Willy entre deux gémissement.

            - Boucle là, je suis occupée lançais-je d'un ton froid et déterminé.

            - Une pirate qui tente de sauver un chasseur de prime. Décidément, tu n'es vraiment pas banale.

            - Chacun ses idéaux.

            - Les miens ne servent plus vraiment à grand chose. C'est la fin.

            - La ferme !!!

            Je venais tout juste de fracasser le flacon d'alcool supposé désinfecter les plaies du chasseur de prime. Les éclats de verre s'étaient plantés dans la paume de ma main sans occasionner une seule réaction de ma part. J'étais énervée, frustrée et triste. Un homme d'honneur avec des valeurs mourrait sous mes yeux sans que je ne puisse rien y faire, victime de la barbarie humaine. Cela m’insupportais...

            Lorsqu'il fit mine de flancher, je le saisis avant de le gifler vigoureusement à plusieurs reprises.

            - Hey !!! Hey !!! Tu crèves pas ! On a encore un combat à terminer ! Tu dois te battre pour poursuivre tes idéaux ! Tu comptes sûrement pour quelqu'un ! Tu dois...

            Willy ne réagissait plus. Sa propre âme venait de s'envoler. Dans mes bras ne gisait plus maintenant que le dernier vestige d'un homme d'honneur : un corps sans vie, criblé de balles. Déposant lentement la dépouille contre le mur du bâtiment, je la contemplais d'un regard indéchiffrable. Une larme s'écoula lentement sur ma joue. Une autre vint la rejoindre. Pourtant, aucun sanglot ne s'échappa de mon corps. M'adossant à mon tour contre le mur, je me surpris à remettre en question la raison même de mon aventure. C'est alors qu'un cri m'interrompit :

            - Léténa, bouge tes fesses, Aoi est blessée !!!

            Sortant brusquement de mes pensées, je m'élançais à nouveau vers la place, non sans jeter un dernier regard vers Willy. Le temps viendrait où je pourrais le pleurer dignement...

            Arrivant à la hauteur d'un trou après avoir évité divers obstacles - comprenant autant les trous des chasseurs de primes que les flaques de lave d'Aoi - j'y découvris Natacha aux côtés de la capitaine. La seconde avait éliminé la quasi totalité du reste de la résistance avant de rejoindre Aoi. Cette dernière saignait abondamment, mais brayait comme à son habitude. C'était encourageant d'une certaine manière. Je descendis les rejoindre afin de procéder aux premiers soins. Natacha remarqua une larme encore présente sur mon visage et s'interrogea :

            - Léténa ? Tu chiales ?

            Je fis non de la tête en essuyant la petite goutte salée. Examinant la plaie de la capitaine, je me questionnais. Qu'est ce qui avait bien pu blesser une femme magma ? Prévenant la capitaine, je décidais d'extraire le quelque-chose avec l'un des couteaux de Natacha. Mes connaissances basiques en chirurgie suffirent pour me permettre de retirer le projectile : une balle grisâtre. La glissant dans une poche, j'appliquais ma mixture d'herbes médicinales pour apaiser la douleur et un bandage propre. Ceci fait, la capitaine se releva brusquement, prête à reprendre l'assaut. Je n'en attendais pas moins d'elle, malgré que cela signifiait encore d'autres victimes de sa colère vengeresse. D'autres victimes comme ce pauvre Willy...

            M'extirpant du trou à l'aide de mon mes griffes acérées, je fis face au spectacle de désolation engendré par la capitaine. Des chasseurs de primes gémissaient, d'autres gisaient sans vie. L'un d'eux se vidait lentement - mais sûrement - de son sang après avoir perdu un bras et une jambe. Mes herbes ne serviraient qu'à lui rendre la fin plus douce , mais je doutais qu'Aoi m'autorise à m'occuper de tous ces malheureux. Quel était l'intérêt de les blesser pour les soigner ensuite ? Ne sachant quoi faire, je décidais de m'en remettre à notre capitaine.

            - Que fait-on ? dis-je en essuyant le sang présent sur mon visage et mes mains.

            La nuit était encore loin d'être terminée...


          Spoiler:
            Bah on pouvait dire que ce coup-ci, il avait enfin tiré le bon numéro. Pendant que les psychopathes à progestérone allaient se faire canarder au centre, lui allait tranquillement contourner l’ennemi. Même pas besoin de s’emmerder avec le menu fretin. Quitte à choisir il préférait être le marteau plutôt que l’enclume. A savoir qui de lui ou John était la tête et qui était le manche … Le borgne écrasa sa cigarette sur le sol. Plus le droit de fumer avant les débuts des véritables hostilités. Ça serait con de se faire choper pour une bête lueur de clopes.

            Le borgne avançait à bon allure et John lui emboitait le pas. Taciturne comme à son habitude le borgne n’adressa pas la parole à John. A quoi bon ? A part des intérêts communs et ponctuels qu’avaient-ils donc en commun ? Rien. Voilà bien longtemps que le borgne ne faisait plus parti des idéalistes. Contrairement à tous les pirates qu’il croisait ces temps-ci. Même la vieille rombière de magma au fond était perdue dans ses rêves de gloire digne du môme de dix ans qu’il avait été. Des marionnettes du pitoyable spectacle qu’était le monde. Tout comme lui. Et comme tous les autres, il allait se faire un plaisir de tenir le rôle qu’on lui avait attribué. Sauver Drogo des griffes de la BNA. Il laissait les rêves et les idéaux aux autres.

            Les flancs des chasseurs de primes étaient couverts par trois bâtiments répartis de part et d’autres de la place. Le chevalier noir était loin d’être un idiot. Il ne faisait aucun doute qu’il aurait posté des tireurs embusqués sur ces bâtiments, Aoi et ses drôles de Dames subiraient un feu nourri de tout côté. Eh bien, c’était facile. Il suffirait d’attendre que Nakajima lance l’assaut. Face à un logia, les tireurs auraient bien d’autres choses à penser qu’a un éventuel second logia dans leur dos.

            Le borgne avait jeté son dévolu sur le flanc droit, laissant le gauche à John. Pourquoi le droit ? Un seul bâtiment bien sûr. Question logistique de base. Arriver jusqu’au pied du bâtiment fut plutôt facile. Une fois transformé en sable, il était presque impossible de le repérer. Qui se méfierait du sable soulevé par le vent ? Escalader le bâtiment fut tout aussi facile. C’est l’avantage d’avoir un grappin intégré à son crochet. Libérant la chaine, son crochet s’accrocha à l’un des rebords de fenêtres du bâtiment. Une petite grimpette plus tard il pénétrait dans le bâtiment. C’est là que la fusillade débuta. Le toit, il devait atteindre le toit.

            Sur le toit justement, Bu Let le nez dans le viseur de son fusil ciblait tranquillement Aoi. On lui avait confié l’une des précieuses balles en granit marin. Une balle capable d’abattre cette incarnation de la force de la nature. Sa respiration ralentit. Comme les meilleurs tireurs, il était capable de diminuer un court instant son rythme cardiaque et respiratoire juste avant de tirer. Soudain il sentit un léger courant d’air près de lui. Une présence presque ectoplasmique, qui se matérialisa. Une main couvrit soudainement sa bouche étouffant son cri. Il chercha des yeux ses camarades tireurs, tous inconscient sur le sol. Bordel qu’est-ce que c’était. Il avait soif tout à coup. Très soif. A boire, il lui fallait à boire … de l’eau.

            Une bonne chose de faite, les guignols sur le toit avait été éliminés. Il n’avait plus qu’à attendre son heure. Posant un genou à terre, il commença à regarder la bataille qui se déroulait sur le côté. La partie avait déjà commencée. De la façon la plus pénible qu’il soit. Kuro avait disposé ses troupes sur l’échiquier dans une formation classique. Une ligne de tireurs barricadés. Ces hommes auraient pu tenir leur position sans aucun problème face à toute une armée. Cependant ce n’était pas une armée qu’il avait à affronter c’était un volcan en éruption. Aoi contrairement au chevalier n’avait pas autant de pièces de son côté du plateau. Ses deux nakamas étaient inutiles, elle n’avait qu’une pièce, elle était la pièce. La plus puissante des pièces de la partie. La Reine. Kuro lui jouait avec brio. Sacrifiant ses pions de façon froide et calculé, il montrait minute après minute qu’il maîtrisait ce jeu à la perfection.

            Même la reine peut être vaincue par un pion.

            Une balle, elle s’était prise une balle. Bienvenue dans le monde de la douleur Nakajima. Savoure là. C’est la preuve que tu es en vie. La preuve que bien tout tes pouvoirs tu n’es toujours qu’un pitoyable mannequin de chair et d’os. Une pauvre femme comme il en existe des millions. Que tu n’es rien pas plus pas moins que tout le monde. Allais-tu avoir peur ? Plus que l’instinct de survie, ce fut l’orgueil qui l’emporta. Mais ce n’est pas l’orgueil de la reine qui la sauve. Kuro avait perdu énormément de pions, mais il lui restait suffisamment de pièces maîtresse pour remporter la partie. Le cavalier allait prendre la reine. Voilà qu’elle se réfugiait dans un trou maintenant. Suivie de près par son toubib. Hurler des menaces en se plaquant dans un trou. Décidément il ne comprenait pas grand-chose aux femmes.

            Galowyr serait bien resté à regarder cette bataille qui se déroulait devant ses yeux. Aoi était-elle véritablement capable de vaincre ? L’orgueil de la reine ou l’art de la guerre du chevalier ? Il ne savait toujours pas par quel miracle, cette balle avait pu atteindre Nakajima. Il ne savait toujours pas pourquoi Mizu l’avait touché non plus. Mais il n’avait pas peur des balles. Comparé à un coup de pied du pirate sans mains, prendre une balle c’était comme se faire embrasser par une vieille tante baveuse, c’est un mauvais moment à passer mais on finit par s’en remettre.

            L’échiquier n’avait plus rien d’un terrain de jeu. C’était un charnier de corps calciné.  Nakajima n’était pas une poète. Et quand une meurtrière mégalomane fait un tableau avec l’aide d’un chasseur de prime sans scrupule. Ça donne la gerbe. La place vue de haut prenait l’aspect d’un paysage cauchemardesque d’où émanait une lueur rougeâtre. Il émanait de cette vision une terreur fascinante dont le borgne ne pouvait décoller les yeux. Soudain la douleur et la peur de la mort assaillit son esprit. Une fulgurance de peine et d’effroi. Chaque type en bas, chaque chasseur agonissant et même Aoi, il ressentit l’espace d’un court instant leur présence, la colère et la peur qui enserrait leurs âmes. Cette sensation étrange se retira aussi vite qu’elle était venue. Tout cela n’avait duré que l’espace d’un instant. Le temps d’un battement de cil, il n’avait qu’un avec tout ce qui l’entourait. Son esprit s’était échappé de son corps pour s’installer dans toute la place. Avant de revenir dans son corps. Qu’est-ce que ça pouvait être ?
            Sa respiration s’était accélérée et de la sueur perlait sur son front. Il l’essuya d’un revers de la main et tenta de reprendre son calme. Sa main tremblait. De peur. Mais pas la sienne, celle de ceux qui étaient en bas.

            Il fit la seule chose qu’il savait faire pour se calmer. Une clope. Il tira longuement sur sa cigarette puis expira sa fumée calmement. Quoi que ce truc ait pu être, il n’avait pas le temps d’y réfléchir. Il devait sauver Drogo. Il était temps de mettre un grand coup de pied dans l’échiquier. De se jeter dans la bataille à son tour. La partie avait assez durée. Le vagabond allait prendre la tête du chevalier. Il recula de trois pas. Reculer pour mieux bondir lui avait-on un jour appris. L’heure d’entrer en jeu était arrivée. Il allait en finir maintenant. Il courut jusqu’au bord du toit avant de bondir en direction de la place.

            Il n’était ni la Reine, ni le Cavalier. Pas même un Fou et encore moins un Pion. Il n’était qu’un chien errant à la recherche de celui qui l’avait un temps recueilli. Il n’avait pas l’orgueil d’Aoi, ni sa soif de gloire. Il voulait donner un sens à sa pauvre existence. En attendant cette réponse, il devait se montrer digne de la vie qu’on lui avait offerte.

            Desertio ...

            Le sable se mit à tournoyer autour de lui alors qu’il était toujours dans les airs. Puis se concentra peu à peu dans la paume de sa main d’où s’élevait un tourbillon de sables. C’était le moment où jamais d’essayer cette attaque-là.

            Huracan !

            Spoiler:

            Lorsque le tourbillon de sable heurta le sol, il provoqua une véritable onde de choc. Un véritable boulet de sable venait d’heurter le centre de la place. Balayant les tireurs encore planqué derrière leurs barricades. Pour un premier jet, ce n’était pas trop mal.

            Le borgne se réceptionna sur la place, un petit sourire satisfait et sa cigarette aux lèvres. Le plan avait fonctionné à la perfection. Maintenant que les deux logia étaient réunis ce n’était plus qu’une question de temps avant que les pirates ne remportent la partie.

            Perdu Kuro …
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            Ulcky : Mais c’est quoi ce bordel ?

            La boite de conserve était en train de me balancer un éclair… Un éclair quoi !!! C’est genre quoi ? Il est comme la patronne ? C’est encore un de ces fruits à la con qui rend les gens plus dangereux   qu’à la base ? Pas sûr…

            J’avais vu sa carcasse briller de mille feux avant son attaque, j’ai vu ses deux gonzesses frapper comme des dingues sur lui… Je savais que cela avait un rapport…

            Non, vous y croyez vraiment ? Je n’avais rien saisi de cet enchainement totalement préparé et entrainé par ce trio de combattant. La seule chose qui passait par mon cerveau c’était mon instinct de survie. Trouver une façon de me sortir de cette mort certaine. Mon reflexe ? Le premier parmi tous et  l’unique sans doute… C’était la fuite… A droite ou à gauche ? Peu importante, mon reflexe c’était partir… Non fuir… Mon pied droit commença à glisser et…

            Stop !


            J’ai arrêté mon mouvement. Je suis resté immobile regardant l’attaque de mon adversaire me venir droit dessus.  L’attaque me frôla sur la droite sans me causer le moindre dégât, si ce n’est un coup de chaud… Klife me dévisagea en voyant mon semblant de courage face à lui. Lui qui était l’élite et connaissait les proies primés bien mieux que la plupart des chasseurs de prime lambda. Lui qui avec sa troupe prenait le temps et le soin de prendre connaissance des pirates et autres forbans pour être prêt lors d’un affrontement.

            Enfin, il le croyait, car il avait estimé ma fuite et du coté qui semblait la plus propice, c’est-à-dire à droite, comme le fait un droitier… Mais, j’avais réagi autrement… Une voie dans mon esprit avait retentit. Etait-ce encore lui…

            Agacé, l’homme en armure tapa contre ses boucliers qui refirent encore cette étrange lumière vers le centre de son plastron. Pour lui le corps à corps était une de ses principales façons d’attaquer et il ne semblait pas avoir peu du contact. Fusant droit vers moi en utilisant sa force brute, il cogna aussi fort que possible. Entre esquive et retour de flamme de ma part j’ai pu remarquer deux choses. La première c’est que nous avions une force similaire malgré les apparences… Mais qu’avec son armure, son avantage était clairement établi.

            Il ne me restait qu’un coup possible sur chacun de mes dials, ce qui limitait mes possibilités. Et ne parlons pas de lui qui profitait de certain de mes coups pour recharger son « énergie » qui gravitait encore autour du noyau centrale de son armure.

            Soudain, l’un de mes coups paralysa l’un de mes poings. Sa défense résonnait comme gavé d’une énergie débordante et c’est naturellement qu’il me renvoya sa puissante attaque. A une distance aussi proche, c’était plus facile pour moi d’esquiver, mais en jetant un œil derrière moi, les dégâts sur les maisons avoisinantes étaient incroyables… Tiens plus loin Kusa était là… Zarechi aussi… Je ne les avais même pas remarqués…

            Enfin lorsque j’ai voulu répliqué, mon poing se fracassa contre l’armure comme si j’avais perdu toute énergie… Mais ce n’était que l’effet de cette étrange décharge d’avant. Mon poignet devait être foulé, mais je ne pouvais pas abandonner ainsi. Nous avons continué nos échanges, mais cette fois, je laissais place à une défense plus accru. Je ne voulais pas retenter de me prendre une décharge. Mes rares coups le faisaient grimacer et l’agaçait. C’est à ce moment qu’il a sorti son épée…

            Il dégaina rapidement pour me trancher l’épaule… J’ai esquivé et pourtant… Une Ouverture de sang sortit de cette dernière… Il commençait à sourire. Son arme braillait elle aussi et j’ai vite supposé qu’il pouvait trancher avec son énergie…

            Comment combattre un monstre de technique comme ça ? Comment ? J’avais beau changer de technique rien n’y faisait… Et lui s’empressait d’assoir sa supériorité à chaque échange.

            Tranche…


            Oui, sans doute…  
            J’ai repris mes esprits et j’ai continué à frapper de plus belle. Cette fois il encaissait avec ses boucliers  et reprenait l’énergie que je déversais. Lorsque j’ai sentis son armure saturer, je me suis éloigné pour le laisser engager son attaque dévastatrice. Le mouvement fut rapide et simple de la part de Klife. A peine ai-je eu le temps de prendre appuis sur mes jambes que l’énergie pris ma direction. J’ai envoyé le dernier coup de mon axe dial pour trancher ce « rayon » qui se sépara en deux… L’un alla dans un bâtiment, l’autre en direction de la vieille que ce tapait Zarechi. Autant de soutient de notre part était chose peu commune, mais je voyais maintenant les effets d’un travail d’équipe… Oui une jeune équipe, mais une équipe quand même.

            L’attaque avait empêché à Klife de me voir arriver face à lui. A sa hauteur, j’ai donné mon premier coup de poing sur son visage. La seule partie de son corps non protégé… et j’ai enchainé. Cette fois c’était son sang qui coulait et les bleues commençaient à grossir...

            Mais rude était la vie qu’il avait vécu, et pointant sa deuxième lame contre mon torse, j’allais me faire transpercé. Mais une lame d’air éclata contre mon adversaire qui fut projeté au sol en glissant sur plusieurs mètres derrière moi. J’ai été paralysé pendant un dixième de seconde en voyant ma mort arriver. Mais plus la mort se rapprochait de moi et plus cette dernière me faisait moins peur.
            En me retournant, j’ai pu voir sa protection s’effriter. Malgré la prestance de sa défense, l’or restait un métal moins solide que de l’acier… Mais sa colère n’en fut que plus grande lorsqu’il comprit que le pauvre petit pirate des ombres arrivait à tenir tête au légendaire Klife du trio infernale.  

            Le combat n’allait pas durer des heures, les prochaines minutes allaient décider du vainqueur…
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            Musashi encaisse dans une grimace. Ce n'est pas la première fois qu'il se fait transpercé et il compte bien que ça ne soit pas la dernière. Alors que Kusanagi tire d'un coup sec, Musashi pousse sur ses jambes. L'effet combiné lui donne une vitesse suffisamment important pour foncer en piquer sur Kusanagi. Tandis que d'une main, il maintient la lame enfoncée dans son épaule pour qu'elle ne lui échappe pas, l'autre main dressant le sabre vers l'avant. La lame arrive droit sur Kusanagi. Et le défaut des Kunai, c'est qu'ils sont sacrément moins d'allonge que le sabre. Musashi passe à côté, tranchant gravement dans la chair de la cuisse de Kusanagi tandis que les Kunai lui tailladent le torse. Soudain, la lame enfoncée dans son épaule se retire, lâchant un flot de sang. Le maitre tranche d'un coup sec la chaine de la lame, interdisant ainsi au pirate de réitérer cette technique dangereuse.

            De nouveau face à face, le maitre fait le point sur ses blessures. Sévères. Ce n'est pas simple. Le sang coule de chaque côté. Il pourrait dire un mot. Il pourrait faire parler sa colère, mais ça ne sert rien. Kusanagi est aussi sourd à ses paroles qu'il est sourd à la voix du sabre. Un mercenaire tout au plus. Ça lui fait mal d'y penser, mais il va devoir l'utiliser. Il le faut. Parce qu'il ne peut se permettre de faire une erreur.

            Un sabre dans chaque main, Musashi semble toujours délaisser le style à trois sabres. Sa main droite se lève et vient se mettre derrière sa tête, la lame prête pour un coup descendant. L'autre est sur le côté, comme pour embrocher. Puis Musashi s'avance. Il avale à nouveau la distance qui les sépare. Il saute pour arriver sur Kusanagi, mais il ne frappe pas comme on pourrait le croire. Sa main gauche s'agite et vient frapper en arrière, avec le manche. Un coup sec sur le fourreau contenant le troisième sabre. Le meitou. Un coup suffisamment fort pour faire sortir l'arme de son fourreau. Musashi abat son sabre droit, mais ce n'est qu'un leurre, ses dents agrippent en vol le manche du troisième sabre et c'est la lame du meitou qui vient pour trancher en deux Kusanagi à la réception, d'un mouvement de tête rageur.

            ***

            Dans l'ombre d'une barricade, Kuro observe ses subordonnées s'éteindre comme les bougies d'un gâteau d'anniversaire ; sous les applaudissements des amis de celui qui a son œuvre, tout sourire, fiers de son exploit. Il voit Willy, au loin qu'il a abattu lui même, pour éviter de servir d'otages. Parce que les chasseurs de primes ont déjà du mal à vivre et combattre contre l'enfer, mais si en plus ils doivent voir leurs propres frères se faire torturer...
            Le moral serait depuis longtemps dans le négatif. Or, il n'est encore qu'au niveau zéro.

            Autour de lui, les Rasoirs sont prêts. L'heure n'est plus à être la main sur l'épée. L'heure est à être la pointe de l'épée. Les dernières pièces sont mises en place. Le roi n'est pas là. Il n'a jamais eu de reine. Il n'y a qu'un cavalier qui se ferait bien fou, caché dans les barricades de sa tour à l'agonie.

            Et puis, le désert s'ajoute à l'enfer. Et on peut penser que Kuro est mat. Mais il ne sera mat que quand le roi le sera. Un geste et c'est une colonne d'individus qui sortent de la prison. Enchainés aux pieds et aux mains, tous les prisonniers de Whisky Peak font face aux deux logias. La prison est vide. Et Kuro mise beaucoup sur cette mise en scène. Mettre en avant des prisonniers qu'ils chercheraient. Mais aussi mettre des prisonniers devant ses propres hommes pour voir si la folle osera tout balayer sur son passage.

            Même Shiro, fraichement apporté par Julia, à genou, au centre.

            Un négociateur demanderait un cesser le feu dans ces conditions. Mais Hathor n'est pas le genre de personne qui semble avoir de la retenue. Alors, on passe à la deuxième phase.

            Du premier étage, deux énormes lances à eau sont sorties et crache un puissant jet vers les deux logias. Il est connu que le sable et l'eau ne fait pas bon ménage et c'est une bonne chose que l'intéressé s’est mis sur la place. Pour le magma, c'est plus compliqué. Kuro n'espère pas solidifier la pirate, au mieux lui ralentir les mouvements. Encore mieux… ce qui va suivre. Effet positif en bonus, l'eau s'évapore, recouvrant la place d'un brouillard épais. Difficile de voir dans ses conditions, mais les meilleurs yeux des chasseurs de primes traquent les ombres pirates pour continuer à arroser.

            D'un côté, l'homme sable se fait soudainement attaquer de toute part. Les rasoirs sont dans la place. L'un le sent de près, donnant les informations aux autres. Un deuxième creuse des galeries, formant un gruyère autour de Galowyr d'où les autres rasoirs mènent leurs attaques et viennent s'y protéger. Des balles sont tirées. Des griffes viennent tenter de percer la peau et la chair.

            De l'autre côté, Hathor ne voit pas le coup venir. Un sabre tranche l'air. Kuro attaque. Son sabre dans une main, une tige de métal dans l'autre, le bout étant recouvert de granit marin. Il agresse sans relâche pour trouver la faille. Il parle fort pour aider les yeux aux canons à eaux. Et ainsi, le flux d'eau entretient un peu de dureté. Suffisamment pour qu'une utilisatrice de Color Trap vienne inscrire le symbole du vert de la Détente. Il est temps d'accepter la mort avec apaisement.

            Non loin, une Julia boude. Protéger les tuyaux d'eaux, c'est pas amusant.

            ***

            Ce n'est pas non amusant du côté de ses deux associés. Si Maria n'a pas encore eu l'occasion de montrer toutes ses capacités, Klife, en revanche, commence à appréhender le moment où il devra réparer son armure pour une énième fois. Même si l'armure n'est que recouverte d'or, les dégâts occasionnés risquent de rendre instable la prochaine utilisation de son énergie. Une instabilité qu'il a toutefois appris à faire sienne. Pour ses boucliers, ils n'en ont plus pour très longtemps. Alors Klife s'en débarrasse d'un, le lançant en projectile vers Ulcky, le suivant de près pour frapper de ses poings de force brutes.

            Maria vient le rejoindre, les cheveux légèrement brulés. Lors de leurs derniers entrainements, elle a pu tester de résister aux attaques de son collègue, mais ce n'est pas encore suffisamment au point pour s'en tirer sans dégât. Mais il en faut bien davantage pour inquiéter Maria. Elle s'inquiète juste de Klife. Ce denier lui passe son deuxième bouclier. Armé de sa matraque et du cadeau de son ami, elle semble telle une gladiatrice.

            Un bref conciliabule et les deux Blacks Templars s'éloignent, dos à dos, de la zone ou Kusanagi affronte son adversaire. Mieux vaut faire en sorte qu'il ne puisse plus s'immiscer dans ce qu'il ne lui regarde pas. Puis, les deux chasseurs de primes attaquent. La cible est Zarechi. Le but est de faire très mal d'un coup. Maria applique sa matraque sur la lame de Klife à l'instant ou celui-ci exécute une lame d'air. Celle-ci devient légèrement électrique, fusant sur Zarechi et électrocutant ce qui passe non loin. Le duo en profite pour s'approcher pour frapper de quatre côtés différents. Deux lames. Une matraque. Un bouclier. L'affrontement se transforme en élimination.

                Le plan diabolique de Kuro se mettait en place. Des lances à eau pour neutraliser les deux logias, c'était une idée brillante, tout comme se servir des prisonniers comme boucliers humains. Néanmoins, comme tout plan, il devait y avoir une faille. Le brouillard émanant du corps d'Aoi offrait un camouflage à nos ennemis, mais à nous également. Kuro et ses hommes se concentraient sur Galo et Aoi, ce qui laissait le champ libre au menu fretin que nous semblions être Marianne, Natacha, John et moi. Pourtant, Kuro avait oublié une règle primordiale dans une partie d’échec : un seul pion pouvait faire la différence. Nous allions bien voir qui de nous ou Kuro était le meilleur stratège...

                Aoi et Galo subissaient toujours le jet des lances à eau. Le brouillard ne cessait de grandir autour de la capitaine. L'avenir des Ombres était cruellement compromis. Nous devions venir en aide à notre capitaine, sauver les otages sous bonne garde et neutraliser ces fameuses lances à eau. Nous étions quatre pour arriver à nos fins. La stratégie semblait déjà bien compliquée à mettre en place. C'est alors que John pris la parole :

                - Nous avons une chance de libérer nos prisonniers et de neutraliser leurs geôliers.

                Devant notre mine d'incompréhension, le pirate poursuivit :

                - Ma seconde est une sirène. Si je la libère, elle sera en mesure d'endormir ce petit monde avec sa voix envoutante. Ainsi, je serais en mesure de sauver mon équipage et le vôtre. Mais pour cela il me faut une ouverture.

                D'un regard entendu entre Marianne, Natacha et moi, nous décidâmes de lui offrir cette chance. Après quelques minutes, notre plan était sur pied. Je me chargeai de le résumer une dernière fois :

                -  Marianne et Natacha partent sur la droite. Natacha s'occupera de la "Picasso" en herbe, tandis que toi Marianne, tu iras filer un coup de main à Aoi. Elle ne pourra pas s'en sortir seule. Pendant ce temps, je contournerais le groupe par le flanc droit et je m'occuperais de neutraliser les lances à eau. J'y serais sûrement attendue, mais John aura son ouverture. Si je parviens a emmener du monde à ma poursuite, ça sera déjà ça de gagné. De son côté, il aura le champ libre pour contourner le groupe de prisonniers par les ruines du bâtiment de gauche et pour trouver le moment où libérer sa seconde. Si nous nous faisons repérer, les prisonniers seront exécutés. Il ne devra pas y avoir de fausses notes. Bonne chance à to... BAM !!!

                L'ancre du capitaine John venait tout juste de s'écraser sur un chasseur de prime tout proche. Notre plan avait déjà failli être découvert.

                - Faudrait penser à s'y mettre les filles. Ça commence à devenir invivable par ici.

                Nous disparûmes une seconde plus tard dans l'épais brouillard. Chacun savait ce qu'il avait à faire. Pour ma part, je m'élançais à toute vitesse rejoindre mon poste. Sautant au-dessus des trous, évitant les ombres mouvantes qui semblaient tourner autour de moi, je courais pour salut de l'équipage. Arrivée au pied du bâtiment, j'en évaluais la hauteur : trop haut. Les lances à eau étaient justes au-dessus de moi. Je ne devais pas échouer. Prenant un peu d'élan, je me lançais à l'assaut du mur. Propulsée par mes jambes de Louve, j'échouais à quelques centimètres avant de planter instinctivement mon meitou dans le mur. Je me retrouvais à présent suspendue au-dessus du vide à moins d'un mètre de mon objectif. Forçant sur mes bras et posant un pied sur le manche de Sandai, je me propulsais assez haut afin d'agripper le rebord. Manœuvrant doucement, je tentais à présent de retirer mon meitou du mur avec mes pieds. La manœuvre se révéla risquée lorsque mon katana faillit tomber avant que mon pied ne le retienne de justesse, mais finalement payante. Soufflant un coup, je me hissais sur le rebord en envoyant sandai dans les airs.

                Les chasseurs de primes contrôlant les lances à eau ne virent la Louve armée de griffes fondre sur eux. Volant au-dessus de leur tête, elle récupérera son meitou et tenta de trancher deux des tuyaux alimentant les lances à eau. La Louve n'eut pas le temps de se mettre en garde. Deux lames de saïs vinrent s'approcher dangereusement de son corps et la malheureuse ne put en dévier qu'une seule. La seconde alla se loger directement sur son flanc avant de l'amener au sol. La Louve hurla et fit face à son agresseur :

                - Tient, tient. Qu'est-ce que nous avons là ? Bien tenté pirate, mais la mort est au bout du chemin pour toi.

                Usant de ma main libre, je griffais la demoiselle qui se tenait presque allongée sur moi. Cette dernière esquiva en se jetant en arrière. Après une pirouette comprenant de multiples saltos arrière, elle se réceptionna parfaitement sur la pointe des pieds. Je me relevai rapidement avant de jeter un regard par l'ouverture et contempler l'absence du capitaine John. Notre plan courait-il à sa perte ? Mon adversaire profita de cet instant pour se propulser vers moi dans un mouvement à peine visible. Julia me percuta de plein fouet en m'envoyant valdinguer contre un mur. Reprenant mes esprits, mon regard se posa juste à côté de moi. Une lueur d'espoir jaillit au fond de mes yeux : les lances étaient alimentés par des tuyaux qui reposaient à même le sol. Si je parvenais à les couper, le combat était gagné. La ninja s'était piégée elle-même en restant sagement à son poste, car je comptais bien profiter de cet avantage.

                Plus facile à dire qu'à faire. La ninja ne me laissa même pas le temps de me relever. Je dus me jeter sur le côté pour éviter le tranchant de sa première lame. Le deuxième rencontra de justesse le tranchant de mon meitou en produisant un grincement strident.

                Appuyant avec l'une de mes jambes sur le plat de mon sandai, je repoussais la demoiselle, avant de reculer de deux bons mètres. La ninja se tenait entre moi et les tuyaux. Tentant le tout pour le tout, je m'élançais vers elle. A un mètre, je me laissais tomber en arrière en pliant les genoux, usant ainsi de ma fameuse feinte du loup. L'une des armes de la ninja se figea entre ses jambes afin que je me découpe seule avec mon élan. Je dus planter la lame de mon meitou dans le sol afin de bifurquer avant l'inévitable. Après une roulade pour me mettre hors de portée, ma tête se redressa pour faire face à la ninja qui me dominait du regard. La demoiselle gardait farouchement les tuyaux et semblait pouvoir anticiper toutes mes attaques. Elle me surpassait. Pourtant, il devait bien y avoir une solution face à cet adversaire. La duperie peut être ?

                - Essaye donc d'arrêter ça

                Faisant mine de préparer une lame d'air comme j'en avais déjà vu avec la capitaine, je prenais pour cible le tuyau le plus éloigné de la ninja. Achevant mon geste factice , je me précipitais vers le tuyau opposé dans l'espoir que mon adversaire se soit déplacée pour contrer ma lame d'air imaginaire. C'était ma chance...


              Spoiler:



              Dernière édition par Léténa D. Vilkas le Mer 5 Fév 2014 - 19:18, édité 1 fois
                Après avoir subi un coup de poing qui me laissa craché ma bile et me projeté loin de Kusa, c’est au sol que j’ai fini mon envole. Malgré la distance, le duo de mercenaire était encore présent et Zarechi aussi. Il était encore debout et affrontait nos bourreaux. Cette équipe était affreusement efficace, leurs techniques seules étaient possibles à contrer, mais ensemble, ils prenaient une envergure incroyable. Pendant que je respirais la poussière du sol, l’effroi s’engouffrait en moi en pensant que la dernière du trio n’était pas là… Qu’est-ce que cela aurait-il donné sinon ?

                Je peinais encore à respirer après ce cet assaut et je me relevais difficilement. Klife avait abandonné ses protections en donnant l’une d’elle à la gladiatrice… Ensemble ils allaient porter une attaques sans doute mortel et ce n’est pas mes cris de détresse qui les faisait chancelait, même qu’un peu afin de donner un espoir a Zarechi de survivre.

                L’impensable se produis lorsqu’au moment de l’impact, le bouclier que la boite de conserve avait lancé vint protéger mon ami ! L’impact fut néanmoins violent et fit exploser en morceau le morceau de métal. Les trois assaillants furent projetés en arrière, tous surpris.

                Je me relevais bien plus facilement d’un coup et c’est sans doute grâce à la grosse main poisseuse qui m’y aidait. J’entendais un souffle porcin  et une haleine si familière me venir aux narines que…

                Ulcky : Crétin de maitre ! Tu ne pouvais pas venir plus tôt !

                Porco : Imbécile de disciple ! Tu crois que je fais le poids face à votre remue-ménage ! Vous tous inconscient de venir mettre le souk dans cet île de mercenaire !

                … Tu n’as rien au moins…


                Ulcky : Rien de grave… Mais il va falloir en finir vite…

                Porco : Je vais vous aider…


                Je ne m’en étais pas rendu compte, mais il avait pris de ma poche mon pyro dial. Une fois tout le monde debout, il y avait nos deux chasseurs en centre, devant eux Zarechi et derrière Porco et moi.
                Il fallait profiter de notre avantage numérique et leur montrer que nous aussi nous étions soudé. Nous avons emboité le pas en courant vers eux. Porco alla naturellement vers les courbes avantageuses de la vieille oubliant presque son amour pour Aoi. Cette dernière bloqua assez facilement sont attaque, mais cela lui fit perdre de l’attention qui profita à notre médecin…

                De mon côté j’ai porté toute ma violence vers Klife échangeant multiple coup de poings de mon côté et essuyant des coupures du miens. Mais je portais aussi les stigmates de nos premiers échanges et une de ses lames se planta dans ma cuisse me bloquant totalement. L’autre genou à terre, malgré toute la volonté du monde, ma jambe ne voulait pas aller au-delà de la douleur et me relever…

                C’était pour lui la meilleur des occasions d’en finir avec moi. Son regard alla du côté de Porco et du mien, son intention était claire. Le trancher lui pendant mon immobilisation et moi ensuite, chaque chose en son temps…

                Le temps… C’est ça qui m’a paru durer une éternité… Quelques secondes en de longues minutes… A force de regarder ma jambe, j’ai vu dans la flaque de sang des morceaux de métaux précieux à nos pieds. Une projection de son bouclier qui était partit en morceau. Et dans ce miasme d’hémoglobine, un étrange objet qui ressemblait à mon dial…

                Appelez ça du reflexe ou l’instinct de survie, mais j’ai empoigné ce curieux objet, je l’ai collé contre le plastron de mon ennemis et comme une habitude, j’ai appuyé sur le mécanisme du dial…

                Son armure d’or explosa laissant son torse nu et a découvert… Et ses yeux grands ouverts de stupeur… Cela déporta aussi son poids, car il n’était pas habitué à ce sentir si léger. La lame qui devait trancher mon maitre le manqua et Porco pris cette ouverture pour utiliser mon pyro dial à bout portant vers le chasseur de prime…
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                Rappel des techniques du Color Trap:
                Sur la rive droite, du côté des Ombres du Chaos

                La situation se complique et je n'aime pas ça. Il n'y a visiblement pas de trace de mes enfants. Par contre, Shiro est là contre toutes attentes! Voir la foule de prisonniers sortir pour faire pression, m'insupporte. Et dire que je m'attendais à ce genre d'éventualité... C'était même une évidence! Deviner ce que l'adversaire compte faire est un savoir-faire que j'ai l'impression de perdre. Je me trouve complètement sotte face à ce gamin de la B.N.A... Décidément, je sous-estime trop les capacités tactiques de mes ennemis. Il sait mettre ses bonnes pièces sur l'échiquier et sacrifier ses pions quand il faut et où il faut. Et en parlant de sacrifice, on ne pourra pas récupérer tous les otages vivants. Je doute fort que John apprécierait. Ainsi, c'est Kuro qui nous domine? Pour l'instant, peut-être... Là, je suis énervée. Très énervée, même. Je ne garde pas mon sang-froid. Oh non, je suis une femme-magma. Je ne peux pas contenir ma colère. Tel un volcan crachant sa nuée ardente, je vais déferler la vague du châtiment sur ces imbéciles. La partie est terminée. Je vais mettre un grand coup de pied dans le plateau. De toute façon, je ne suis ni la Reine ou le Roi, ni le Chevalier ou le Fou, ni la Tour, ni le Pion, mais je suis celle qui pose les pièces sur la table. Oui, je dois absolument contrer les plans de Kuro et le piéger à son propre jeu. Et pour cela, je vais user de ma force brute, de ma ruse, ainsi que toutes les pièces qui me sont disponibles. Qu'il ne compte pas sur moi pour que je joue un duel chevaleresque. Je veux le voir agoniser aussi longtemps que possible, puis le tuer de mes propres mains. La nuit va être longue. Très longue. Le soleil se réveillera sur une île toute rouge. Lance à eau ou non, chasseurs de primes ou non, otages ou non, peintures ou non, de toute façon, il sera anéanti lui et ses amis.

                Les jeux sont faits.
                J'ai à nouveau une drôle de sensation. J'ai tout d'un coup envie de me relaxer tranquillement et oublier le combat. Je deviens complètement détendue. Je rentre dans mon magma tout autour de moi comme on le ferait dans un jacuzzi. Mon corps disparaît peu à peu jusqu'à laisser voir mon buste. Tant qu'on garde une bonne distance, Kuro ne peut rien me faire avec son sabre et sa tige. Sauf s'il tente à nouveau le coup de la balle à l'épaule. Mais je ne laisserai pas faire une fois de plus. Ses lames d'air ne m'affectent pas. Je réalise alors tout d'un coup que je me suis encore fait avoir par le Color Trap.

                Marianne propose son aide, mais je la renvoie. Natacha et elle seraient plus utiles pour se débarrasser de la maudite peintre. Je ne veux pas qu'on m'aide pour ce duel. Ce combat concerne uniquement Kuro et moi. Et il va voir de quel bois je me chauffe.

                C'est seulement lorsque je me lève qu'il peut espérer m'avoir. Les lances à eau sont arrêtées. C'est sûrement l'œuvre de l'un de mes nakamas. Je dois profiter de ce moment pour déstabiliser Kuro. Je m'élance alors vers lui avec rage et détermination, toujours en étant dans ma marre. On peut lire dans mes yeux la haine que j'éprouve. Je lui propulse mes poings de magma, mais il esquive facilement. Visiblement, garder une distance entre nous deux ne rime à rien. Il faut passer à une autre méthode. Je sors alors de ma flaque pour qu'il ose venir vers moi. Il n'attend que ça. Il a besoin du contact pour pourfendre avec sa tige.

                On s'éloigne de la place. Je cherche à éviter un adversaire de plus. L'Art de la peintre ça va bien cinq minutes. On rentre dans une maison en ruine. Le combat se fait de plus en plus violent au fur et à mesure qu'on est enfin seul. Kuro m'a déjà touché brièvement avec sa tige. Ce n'est rien de grave, je m'en sors bien pour le moment. J'en ai assez de voir mes attaques à distance échouées à chaque fois pendant que lui arrive à me frôler. Il faut dire qu'il sait éviter mes assauts et les dangers autour de lui qui le guettent. J'ai du mal à faire quelque-chose de concret jusqu'à ce que je m'approche suffisamment assez de lui. Assurément, j'annonce une surprise d'un sourire méphistophélique.

                Divine Wrath!!

                Vu que cracher de la lave dans tous les sens ne rime à rien avec mon adversaire, je décide de m'exploser en projetant sous forme de sphère du magma partout autour de moi. Étant tellement proche de lui, il ne peut guère esquiver. Seulement, il s'est propulsé d'un bond en arrière au dernier moment. Il évite alors de justesse.

                De justesse?
                On dirait que mon attaque a porté ses fruits. Derrière un plan de travail à moitié fondu, Kuro hurle de rage, ses avant-bras sur son visage. Sa face est entièrement brûlée, presque défigurée. Visiblement, il n'a pas pu protéger tout son corps pendant ma Colère Divine. Il est temps d'exploiter cette faille avant qu'il ne reprenne ses esprits.

                Je sens de la faiblesse, Kuro Tekana. Tu te ramollies. Prépare-toi à connaître l'Enfer!

                Je pose ma main aussitôt sur le sol. Il commence à se remettre de son mal insupportable. Il ne perd pas de temps et vient vers moi pour me tuer.

                Red Hell!!

                Voyant la lave au dernier moment, Kuro saute in extremis vers moi pour tenter une attaque tout en évitant une mort certaine. D'une main, sa tige vient toucher mon corps pour annuler mes pouvoirs et de son autre main, son sabre traverse mon épaule gauche. L'entaille est proche de ma nuque, laissant une plaie douloureuse. Je dois mon salut à un réflexe sûr d'un mouvement de tête. Quelques centimètres à côté et j'étais morte. Mon Enfer Rouge est solidifié tout d'un coup, complètement résorbé. Tout ceci s'est produit pendant un laps de temps très court. Ma marre de lave et mon corps bouillonnent à nouveau de magma en fusion. Je me retourne en hurlant à mon tour. Je suis enragée. Le chevalier se pose sur une table flambante. Il se dégage rapidement de la maison. Le mobilier s'enfonce dans ma marre de magma peu à peu. Je me lance alors à sa poursuite pour l'empêcher de gagner un quelconque endroit lui permettant de poser un pied sain et sauf. Ainsi, le duel se poursuit.

                ***
                Pendant ce temps, Natacha n'arrive pas à se faire Michelle-Angela. Cette dernière est tellement fourbe et ne manque pas de ressources pour piéger ses adversaires. Mais contrairement aux logias, la peinture finira bien un jour ou l'autre par s’épuiser. De son pinceau, elle sort une -couleur- pas encore vue et la propulse vers sa cible.

                Uragiri no Kuro!!

                Une marque vient d'apparaître sous les pieds de la navigatrice qui devient tout d'un coup incapable d'aider ses amis. Sans plus attendre, Michelle-Angela ordonne à des chasseurs d'utiliser une autre lance à eau.

                Vous autres, activez-moi ça et dépéchez vous! Pointez-lé là-bas.

                Du bout de son index, elle indique la direction supposée être l'endroit où se battent Kuro et Aoi. Le brouillard est épais, mais on arrive à deviner leur position par des lueurs rouges orangées. Michelle-Angela s'élance ensuite à la recherche de la capitaine des Ombres pour aider son chef dans sa lutte et mettre enfin un terme aux pirates. Elle compte bien finir une bonne fois pour toutes son travail commencé plus tôt. Seulement, Marianne débarque à son tour. La cuisinière ne perd pas de temps et tire une balle en direction d'un des hommes à l'arrière-plan qui s'occupe de la lance à eau. Ce qu'évidemment, la peintre ne laisse pas faire.

                Tu n'y arriveras pas à nous empécher d'accomplir notre dévoir, vermine dé pirate.
                Détrompe-toi! Ne sous-estime pas ma puissance, chasseresse.

                Marianne engage alors le duel. Elle évite les gicles de peinture et bouge sans cesse comme une diable. Elle cherche à épuise le stock de peinture de son adversaire. Voilà comment elle apporte son aide à l'équipage. Toutes les filles sur cette rive se battent griffes et ongles pour leur capitaine, pour équipage, leur raison d'être. Ayant rechargée entre temps son pistolet à silex, la cuisinière retente un tire et vise le dernier gus qui arrose déjà la zone où Kuro et Aoi luttent. Seulement, Michelle-Angela s'interpose en se servant de sa palette de couleur comme bouclier. La balle traverse malgré tout la plaque de métal et vient se loger dans sa chair. Elle n'a pas l'habitude de goûter au plomb. Normalement, elle trouve toujours le temps de jouer du pinceau et éviter ce genre de problème. Elle met un genou à terre. Marianne ne perd pas de temps et vient vers elle avec son sabre. Michelle-Angela fait une dernière tentative en envoyant une marque vers elle, mais la cuisinière se décale au bon moment. Elle bouscule sans le vouloir Natacha, la libérant alors de son enchantement. Bientôt, la peintre devra faire face à deux adversaires simultanément.

                Sur la rive droite, du côté des Écumeurs des Mers

                Durant ce temps, c'est la pagaille sur la place. Les tentatives de John lui ont coûté la vie de la plupart de ses nakamas. Et très peu de chasseurs sont tombés. Toutefois, malgré les pertes, le capitaine des Écumeurs est quand même parvenu à prendre sa seconde. Il l'a emmené derrière un mur. Il l'a en travers la gorge. Une bonne partie de ses compagnons sont morts pour rien. Étant une sirène, Ariel est capable d'endormir les gens de sa douce voix quand elle chante. Cela n'arrêtera pas les personnes fortes d'esprit, mais les plus faibles des chasseurs s'endormiront. Il est temps pour eux de contrecarrer le plan de Kuro avec les lances à eau...


                Ariel - 1800 Dorikis
                ~~ Page 6 ~~
                Techniques:
                D'après les testaments de la Reine des Masques, dit Hathor.
                ©odage by Hathor



                Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Ven 7 Fév 2014 - 16:04, édité 1 fois
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                Ça commençait à tourner au vinaigre ... Après le un contre un, voilà que je me retrouvais dans un deux contre un ! Ulcky n'avais pas réussi à contenir son adversaire et par conséquent, Maria se retrouvait maintenant avec un magnifique bouclier d'or ! Cela dit, Porco et Ulcky revinrent et tout alla très vite ! Il y eut un bref combat dans lequel plein d'actions se succédèrent et se termina par une explosion de l'armure de Klife, puis par une brulure à son torse, devenu nu. Le véritable El Dorado courrait dans tous les sens, se tenant son torse brûlé. Je ne pouvais laisser passer ça ! Je pinçais mon majeur et mon pouce, les porta à ma bouche et siffla un grand coup pour que Tsukogami puisse enfin passer à l'action. Celui-ci se leva et sauta droit en direction de Klife, sur lequel il atterrit lourdement avant de lui donner un puissant coup de patte qui le fit voler dans un mur. Suite à cela, je montais sur le dos de mon chat et me prépara à attaquer Maria. Cela dit, j'entendis un bruit derrière. Je me retournais et vit Klife, debout, faisant sauter une pierre sur sa main droite. Il me regardait vraiment méchamment. Puis il lança la pierre dans les airs, se saisit le poignet droit et utilisa son impact dial pour projeter la pierre plus rapidement qu'une balle de fusil. Tsuko ne pus l'esquiver de par sa grosse taille et se prit la pierre, qui explosa à l'impact, juste devant les pattes arrières. Cela le fit flancher, mais la pierre n'avait pas ouverte la dure peau de mon compagnon, qui se relevait derrière. Klife avançait en continuant de balancer les pierres de cette manière, ce tapant dans le poing pour recharger son dial entre chaque tir. Cela dit, la diversion faite par l'homme d'or servi à Maria, qui allait asséner à mon chat géant un magnifique coup de matraque électrique. Cela dit, un Ulcky sauvage apparu avec une vitesse assez impressionnante et décrocha une puissante pêche vers Maria, qui la para in extremis avec le bord de son bouclier.Ce coup la fit reculer et avait eu pour effet de fissure sur quelques centimètres le bord du bouclier.

                -Bordel ! Je savais pas que t’avais une patate aussi puissante, toi !

                Elle revint à l'assaut et se recolla à Klife. Ils avaient compris qu'à deux contre quatre, ils n'avaient des chances de gagner que s'ils coordonnent leurs attaques. Vu qu'ils étaient suffisamment loin, je pus commencer à établir une stratégie avec Ulcky et Porco. Je leur dis simplement ces mots, sans trop bouger mes lèvres pour qu'ils ne puissent pas lire sur celles-ci.

                -Éloignez Maria. Neutralisons Klife qui est le plus faible pour pouvoir se concentrer sur elle.

                Suite à cela, je donnais deux coups de paume sur la nuque de Tsuko, qui parti immédiatement en direction de Kilfe. Cela dit, Maria se mit entre les deux, leva son bouclier et posa sa matraque, qu'elle électrifia, sur son bouclier. La position prise était digne d'une combattante : prête à attaquer après avoir défendu ! Une véritable spartiate ! De plus, le fait d'avoir posé la matraque sur le bouclier d'or eu pour effet de le rendre électrique, lui aussi ! Mais, lorsque qu'elle para le coup de Tsuko qui au passage, se fit rejeter par la parade, elle fit une drôle de tête lorsqu'elle remarqua que je n'étais plus sur son dos. Tsuko se releva et sourit. Entre temps, je m'étais glissé derrière Klife. Et c'était d'un puissant coup de sabre en croix que je découpais son armure sur tout le dos.

                -TSUKO !

                Celui-ci sauta et donna un grand coup de patte dans le dos de l'homme en armure, qui parti à vitesse hallucinante en direction d'Ulcky. Le coup de patte pu fragiliser encore plus son armure.

                -ULCKY, MAINTENANT ! ACHEVE-LE !

                Il comprit bien vite ... Il écrasa son pied devant lui et balança lourdement son poing vers Klife avec un cri bestial, faisant trembler le champ de bataille et délivrant une puissante onde de choc. L'ennemi s'embrocha littéralement sur le poing de mon allié, qui continuait à crier à plein poumon. Mon allié souffrait ... De sa jambe coulait des litres de sang par l'ouverture que lui avait fait son ennemi. Cela dit, la force donnée à Klife fut telle qu'il peinait à repartir dans l'autre sens ! Le poing d'Ulcky s'enfonçait de plus en plus dans le torse de l'ennemi qui commençait à cracher du sang. Le dos de l'armure de Klife éclata en mille morceaux et il fit projeter aux pieds de Maria, grâce au coup de mon nakama. Le vainqueur était toujours en position de fin de frappe. Il était bien essoufflé et posa un genou à terre tandis qu'il reprenait son souffle. Pas étonnant ... Un coup aussi puissant nécessitait bien des ressources ... C'est d'ailleurs étonnant que celui-ci ne se soit pas fait emporter par la vitesse de sa cible ! Mais l'impossible se produisit : Klife se releva ! Il essuya la sang autour de sa bouche et leva la main droite dans laquelle se trouvait un impact dial !

                -Bien tenté, gamin ! Je n'aurais pas eu ça, j'y serais resté ! Que ?!

                L'impact Dial venait d'exploser dans sa main. L’énergie fournie par Ulcky était-elle trop forte pour que le dial ne l'absorbe ? Cette arme était-elle mal positionnée et n'a rien absorbée ? On pouvait se poser tant de questions ... N'empêche qu'il était encore debout, le bougre ! Effrayé, mais debout ! Dorénavant, ils savaient qu'il ne fallait pas nous sous-estimer ... Et à en croire leur expression faciale, ils ne referaient plus cette erreur ! À la fois effrayé et détermines, ils nous lancèrent des regards comparable aux balles que possédait "Sœur Carnage". Cela dit, ils avaient vu la puissance d'Ulcky à son apogée, mais il restait encore Porco, Tsukogami et ...

                -Il y a moi ! Vous n'êtes pas près à savoir de quoi je suis capable ! De plus, je ne peux pas me faire surpasser par Ulcky, ça donnerait un sacré coup à mon ego ! Disais-je avec un large sourire, en armant mes sabres !

                Le coup d'Ulcky avait remplis nos cœurs d'espoir. Dorénavant, l'armure de Klife étant démolie de toute part, la victoire nous était presque servie sur un plateau d'argent !


                Dernière édition par Zarechi Ozuka le Dim 9 Fév 2014 - 12:30, édité 1 fois
                • https://www.onepiece-requiem.net/t4378-fiche-de-zarechi-ozuka
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                -Argh !..... L’ENFOIRE !!


                Gémissais-je de douleur en posant un genou par terre après que mon adversaire ait à me trancher dans la chair de la cuisse tandis que je ne pu que lui taillader le torse par le biais de mon kunaï. On mit par la suite, encore une fois de plus, un peu de distance entre nous.

                Nous avions tous les deux subis d’énorme dégâts, les tranchants de nos lames commençaient à arborer une couleur rouge vif à cause du sang qui avait beaucoup coulé… beaucoup plus du côté de mon adversaire qui il fallait le noter, commençait à devenir pale. C’était évident que le combat ne pouvait guère durer encore plus longtemps dans ces conditions, nous avions chacun presque atteint nos limites, si ce n’était pas déjà le cas.
                J’aurais volontiers affiché comme à mon habitude un grand sourire de satisfaction à la vue de Musashi qui perdait tout ce sang et dont la souffrance se lisait sur son expression, mais ma récente blessure au niveau de la cuisse m’en empêcher. La douleur attira pendant une bonne fraction de seconde toute mon attention, traversant chaque parcelle de mon corps. C’était si douloureux que j’avais du mal à penser à autre chose.

                [RP Équipage] Nuit rouge - Page 2 The-ma10
                *Punaise. Argh ! Pense à autre chose Kusa, vite….. Ragout de chat avec ceux de Soren ? La mort ou tchichi avec les survivants de l’île, si jamais on venait à gagner la bataille ?....Aoi nue ?!?... OOh, merde Alors ça, ça n’aide vraiment pas. AHHHHHHHHH ! *

                Une stratégie qui visait à occuper mon esprit par autre chose, mais qui disons le, restait à désirer.
                Bref, pour le moment nous avions d’autres chats à fouetter. Et si je n’arrivais pas à faire occuper mon esprit, le fait de voir mon adversaire passer encore une fois à l’attaque, me fit oublier la douleur et me concentrer sur ce vilain monsieur.

                Vite ! Je ramassais un sabre qui se trouvait par terre près de moi, il appartenait probablement à l’un des chasseurs de primes que j’avais tué un peu plus tôt. Je me remis debout aussi vite que possible avant de faire trois pas en arrière et de me repositionner de la meilleure façon possible afin d’être paré à toute éventualité face à mon adversaire. Une tache qui s’avéra difficile, compte tenu de ma blessure au niveau de la cuisse.

                Comme à son habitude il essaya de faire un leurre, c’était bien parce que à vrai dire je m’attendais à ce qu’il fasse un truc du genre, raison pour laquelle j’étais sur la défensive, les yeux grandement ouverts et attentifs à n’importe quel détail. Cependant je ne m’attendais point à ce qu’il fasse usage du célèbre Wado ichimonji à l’aide de ses dents.

                Du coup, je ne pu que parer la lame au-dessus de mon épaule avec le sabre que je venais de ramasser. Celui-ci réussit à amortir le choc du meïtou, mais se brisa finalement avant que le tranchant de la lame de Musashi ne puisse se planter sur mon épaule.

                -AAAARGHH !


                Criais-je de douleur avant d’effectuer aussitôt la technique suivante : La toile de l’araignée

                Je parvins à me désaxer pour agripper le bras armée de mon adversaire, ce qui l’immobilisa puis d’un geste rapide et violent, je lui transperçais le ventre avec mon meïtou. Il écarquilla grandement les yeux, la bouche en sang, baissa les yeux pour voir ma lame à travers son ventre puis les releva avant que l’on ne puisse se repousser mutuellement par la suite.

                « Koff ! Koff ! » Essoufflé, j’avais posé un genou par terre, le bras gauche qui pendait lamentablement comme celui d’un marionnette à cause de la blessure au niveau de l’épaule. J’affichais un sourire pervers au coin des lèvres comme pour narguer Musashi, car la victoire était à coup sûr dans la poche, impossible qu’il puisse survivre à cela. Il ne lui restait au maximum que quelques secondes avant qu’il ne s’affale au sol compte tenu de tout le sang qu’il avait pu perdre. Son temps était compté.

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                -Je te l’avais dis que tu allais utiliser tes trois sabres avant que le combat ne puisse toucher à sa fin. Héhé !..... Argh !.. Abandonne Musashi, tu as déjà perdu. Au moins je t’aurais fait un faveur. Tu vas enfin pouvoir rejoindre ton frère adoré. N’ais-je pas raison, l’ami ?

                Dis-je en le dévisageant à travers un ton insolent et moqueur, tout en gardant ce sourire pervers au coin des lèvres.

                Spoiler:
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                • https://www.onepiece-requiem.net/t4836-kusanagi-les-tenebres-en-personne
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