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HMS Paquebot

>> H.M.S. Paquebot


HMS Paquebot Revo_imagesia-com_hlfx
Pseudonyme : Mr.P
Age: 35
Sexe : Homme
Race : Humain

Métier : Officier de la Marine marchande
Groupe : Révolution
But : Lutter pour l'écologie et l'abolition de la ségrégation envers les hommes-poissons.

Fruit du démon ou Aptitude que vous désirez posséder après votre validation : Pop Green et Karaté HP.

Équipement : Un flingue, une barre à mine, des clopes.

Codes du règlement :

Ce compte est-il un DC ? : Oui, de Rastignac
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Red
>> Physique

Humf.. C'est difficile de se décrire. On ne sait pas trop par quoi commencer. J'imagine qu'on ne peut jamais être totalement objectif dès lors que tout le monde va lire ce que vous écrivez. Il y a certains facettes qu'on aimerait garder pour soi, à jamais. Comme par exemple dire que jusqu'à ma puberté, j'étais rondouillard. Mon surnom était bouboule dans ma bande de pote, je m'y étais fait. Faut dire que comparé à mes copains rachitiques, je paraissais presque obèse. J'ai toujours adoré manger, de tout temps. Déjà à la naissance, ma mère n'en pouvait plus de m’allaiter. J'ai toujours mangé de tout sans rechigner, j'sais pas pourquoi, c'est comme ça. Et puis la puberté est arrivé et surtout le commencement du travail. Hormones et sueurs font en général place nette. Mon gras a fondu et j'ai poussé. Plutôt bien d'ailleurs.

Aujourd'hui, sans mentir, j'suis une armoire à glace. Le genre de type qu'on évite d'aller enquiquiner.  Les femmes disent que j'ai un dos de nageur. J'sais pas ce que ça veut dire. Les gars de l'équipage ils n'aiment pas trop me saluer la main, paraît que je serre un peu fort. Vous garderez ça pour vous mais j'abuse un peu. Histoire qu'ils oublient pas qui est le patron à bord, des fois que certains se mettraient à avoir des idées de grandeur.. Mes mains, c'est des pattes d'ours. C'est mon neveu qui me l'a dit. J'ai ris sur le coup mais en fait, l'a pas tord le môme. Quand je cogne, ça claque. Une belle mandale qui passe pas inaperçu. Quand je vois ma mère, elle n'arrête pas de me répéter que j'ai un physique de déménageur. J'ai peut être raté ma vocation...

En tout cas, une chose est sur, si j'suis bâti comme un colosse, il n'empêche que j'ai un gros problème d'audition. Et ça ne date pas d'hier, déjà petit, j'faisais otites sur otites. J'ai même l'esgourde gauche quasiment hors service. Non pas la faute à un boulet explosif ou aux cris de mon père. Non, non, rien de tout ça. Juste une otite un peu plus vilaine que les autres. C'est assez gênant mais avec le temps on s'y fait, on compense en déchiffrant ce que disent les gens sur les lèvres. Mais gare à vous, j'entends quand même alors n'allez pas jaser dans mon dos. De cette oreille en moins, c'est mon père le plus gêné. Lui qui voulait faire de moi un bel officier de la  Marine militaire. Loupé.


>> Psychologie

Pfiouu.. Bha là encore, c'est complexe de se définir. Je vois ce que vous attendez de moi mais je n'y prends aucun plaisir. C'est pas trop mon truc l'introspection. Mais bon, je vais essayer et je m'excuse d'avance si c'est décousu. Si vous aviez une sorte de liste pour m'aider, ce serait quand même plus simple. Alors..

On peut commencer par dire que je suis quelqu'un de bien. Bon, ok, ça fait pas très humble comme introduction mais faut dire ce qui est. Appelons un chat; un chat. J'ai reçu une bonne éducation par des parents attentionnés. Mon père c'était le mauvais flic et ma mère l'inverse, si vous voyez ce que je veux dire. Au final, les deux se conjuguaient plutôt pas mal. J'ai tendance à ne pas relativiser, j'laisse rien passer, j'suis assez impulsif. Mais attention, c'pas parce que je n'hésiterai pas à foutre un gars à l'eau que j'y aurai pas réfléchis un peu avant. Certes, j'suis pas une flèche à l'école, mais bon, emmagasiner des trucs qui servent jamais, c'pas pour moi. J'suis comme tout le monde, petit, j'avais des rêves d'aventure alors quand j'ai eu l'occasion, j'ai profité pour couper le cordon et prendre mon indépendance.

J'suis assez ouvert d'esprit, ça me dérange pas l'inconnu, j'ai pas peur. J'crie pas avant d'avoir mal. J'imagine que ce qui va avec impulsif c'est la rancune. Fin, j'espère que ça va ensemble sinon j'suis vraiment un peu étrange. J'ai une rancune tenace et j'oublie jamais le visage ou le nom d'un type qui m'fait une crasse. Pour gagner ma confiance, faut y aller et pas avec le dos de la cuillère. En général, je me fais pas arnaquer, sauf quand l'arnaqueur est une arnaqueuse. Là par contre, j'avoue que j'suis un peu un pigeon. Mais que voulez-vous, je suis un marin, j'aime les femmes qu'on ne revoit jamais. J'suis un cœur d’artichaut, j'respecte les gens, tant qu'ils me respectent. Je ne suis pas vraiment belliqueux, sauf peut être quand j'ai un coup dans le nez. L'alcool rend con, j'vous apprends rien, c'est pas nouveau.

Que dire d'autres... J'ai plus d'idée, ça vous ira ?


>> Biographie

Là c'est déjà plus facile. C'est un truc que j'peux raconter sans me triturer l'esprit ou tenter de décortiquer mon anatomie. C'est comme un mode d'emploi, on commence par le début et on déroule jusqu'à la fin. Bon, pour l'instant il n'y a pas de fin mais vous allez déjà avoir le début.

J'suis né à Water Seven, pas besoin de vous faire un dessin, vous la connaissez bien j'imagine. Pour les gros nuls en géographie, c'est sur Grand Line, voie 1. Mon père est un sous-officier de la Marine, pas souvent là mais un chic type quand même. Ma mère elle bosse sur les docks, elle s'occupe de tresser les cordages pour les chantiers navals. Jusque là rien de bien trépidant alors j'avance un peu dans l'histoire. Enfance classique, les copains, les bagarres, les filles, les embrouilles, les bonbons, les pleurs, les copains, les filles. Ensuite vient la puberté et son lot de bonnes idées. Tout d'abord, j'avais décidé d'aller voir du pays en m'engageant comme matelot dans une compagnie marchande qui venait d'acquérir un navire à Water Seven et qui cherchait des mousses. Ma mère n'était pas d'accord, mon père n'était pas là, j'ai écouté mon cœur. Elle m'a longuement disputé mais depuis ça va mieux, on s'entend très bien avec ma mère. Mon père lui est trop fier pour dire qu'il est fier de ce que je fais. Il s'était mis en pétard quand on m'avait refusé dans la Marine. Bref, j'vous perds là, je le sens alors on s'bouge.

Sur le navire, c'était l'éclate totale. On bossait tellement qu'on avait pas le temps de penser à s'ennuyer. Il y avait toujours un truc à faire. Réparer ceci, briquer cela, etc. Le capitaine et les officiers étaient autoritaires mais sympa quand même. Tant qu'on faisait du bon boulot, on n'avait rien à craindre. J'ai jamais été punis ni mis aux fers. Notre navire transportait des marchandises ici et là pour diverses sociétés. C'est d'ailleurs à ce moment là que j'ai croisé les pirates pour la première fois de ma vie. Ils sont plutôt impressionnant au début avec leur grand navire, leurs armes et leurs tenues absurdes. On s'est jamais fait avoir, la Marine intervenait toujours ou le capitaine arrivait à les semer. En parlant de lui, c'était un sacré gaillard cet homme. Il m'a beaucoup appris et je lui dois la vie mais ça c'est pour plus tard.

Tout d'abord faut que je vous raconte quelques trucs avant. J'ai pas mal bourlingué sur Grand Line et j'ai donc, hélas, une grande connaissance des rades et tavernes ou autres bistrots de tout ce bout d'océan. J'ai eu ici et là maintes aventures avec maintes partenaires. Mais je ne suis tombé amoureux qu'une fois. J'préfère vous prévenir, le premier qui pouffe, je lui colle un taquet. Je m'en souviens comme si c'était hier. J'étais sur un nouveau bateau et cette fois ci comme bosco. Je m'occupais de tenir l'équipage à son poste. Lors d'une tempête, le capitaine a tenté une manœuvre assez osée. C'était quitte ou double. Si il avait réussi, on se mettait à l'abri en quelques minutes. Sauf qu'une roche que personne n'avait vu en avait décidé autrement. C'était le merdier complet. Le navire prenait l'eau et la gite était vilaine. J'suis un très bon nageur mais j'aimerai vous y voir vous, à faire de la brasse avec une voile qui vous tombe dessus et vous entraîne par le fond. Je me voyais déjà tenir compagnie à Neptune avant la fin de l'heure quand Miracle est arrivée.

Hey ! J'sais encore parler, Miracle c'était le nom de ma femme-poisson qui m'a sauvé des eaux. Me demandait pas pourquoi, c'est la vie, le destin. Je n'ai su que bien plus tard que c'était ses frères qui nous avait coulé en plaçant une roche à cet endroit là. Ils vivaient de ça, la récupération d'épave. C'était plutôt astucieux. ça ne laissait pas de trace et personne ne se posait de question quand un navire ne revenait pas d'une tempête. Sauf que là, Miracle m'a sauvé. J'étais pas seul, plusieurs types de l'équipage ont réussis à rejoindre le bord par leurs propres moyens. J'en avais déjà vu des hommes-poissons. dans des livres et tout. Mais là, cette Miracle dégageait un truc, j'étais tombé amoureux.

J'vous épargne les plans dragues insolites que j'ai du monter pour faire d'elle ma femme. Ce ne fût pas évident mais j'suis parvenu à mes fins et deux années plus tard, alors que j'entamais ma vingt cinquième année, mon fils vu le jour. Bien sur, on vivait chacun à notre rythme. J'étais sur les bateaux à faire le tour du monde et elle élevait notre petit au fond de l'océan. Redfish qu'il se nommait. Oui, j'en parle au passé car à l'âge de cinq ans, une saloperie lui tomba sur le coin du nez. C'est pas une métaphore. J'étais loin, vers Jaya je crois. Un navire qui passait au dessus du petit village de ma femme déversa des produits chimiques. L'océan fut brûlé à vif par ces déchets. Mon petit cabillot fut atrocement mutilé. Comme beaucoup d'ailleurs ce jour là. Remontant à la surface, les hommes-poissons demandèrent assistance sur l'île la plus proche aux humains. Trop effrayés, ceci les reçurent à coup d'épée ou de pistolet. Mon petiot n'a pas survécu et le chagrin marqua profondément ma douce femme. Je ne me souviens pas avoir éprouvé une telle douleur en l'apprenant. C'était horrible, j'avais envie de tout casser.

C'est d'ailleurs ce qui m'a ouvert les yeux. Tant qu'on ne marche pas dans la merde, on ne se rend pas compte quelle est sous votre nez. J'ai commencé à ouvrir les yeux et voir ce que nous humains faisions à l'océan. Les poubelles, les déchets, tout y passait. Même moi, sans m'en rendre compte, je jetais des trucs par dessus bord. C'est là que j'ai découvert ma conscience d'écolo. Oui, ça peut faire sourire comme ça mais j'vous jure que si ça vous arrive, vous réagirez comme moi.

Après l'histoire devient sombre et je ne suis pas trop fier mais qu'importe. Il fallait que je gagne des ronds, j'ai du laisser ma femme seule, avec son chagrin, panser ses plaies de l'âme. Elle s'est mise à piquer des enfants. D'abord dans son village sous l'eau puis après aux humains. Au début j'ai essayé de faire quelque chose pour elle mais rien n'y faisait. On arrivait pas à avoir à nouveau un enfant et surtout, sa maladie mentale progressait. Je l'ai quitté, je n'en pouvais plus, elle me rongeait de l'intérieur. Je sais quelle continue encore aujourd'hui. Elle a été banni de son village et les humains ont mis une prime sur elle. Faut dire que les enfants humains ça ne vie pas très longtemps sous l'eau.

Un soir, pour oublier, j'étais dans un rade à picoler comme jamais quand des Marines ont commencés à faire des blagues sur les hommes poissons. J'ai demandé à ce qu'ils arrêtent. vous savez ce qu'ils m'ont répondu ces tocards ?

" Arrête quoi ? Arêtes de Poisson ? Bhuahahahahaha *  

J'allais casser la tronche du troisième quand mes matelots m'ont fait sortir du bar. Je me suis dégagé de leur emprise, fou de rage. Il fallait que je marche, que j'évacue ma douleur. J'en pouvais plus de ce monde qui rejette ses êtres. J'en pouvais plus du comportement abjecte des humains. Et puis c'est là qu'il s'est manifester. Il a jamais dit son nom, j'ai pris ça pour une preuve de professionnalisme. Il a marché avec moi, m'a parlé de la révolution. J'étais pas dans mon état normal, il m'a un peu filouté. Au final, j'ai marché dans sa combine. Rapidement on a commencé à militer. Moi j'voulais plus, de l'action. Les tracts c'était de la branlette intellectuelle. Il était pas très chaud mais devant mon insistance il a monté un raid. On devait libérer un homme poisson qu'il allait être vendu le lendemain.

Un échec total.. La sécurité nous a grillé et quand on s'est rendu, ils ont tirés sans raison sur nous. J'ai pris une balle dans le buffet et ils ont abattus à bout portant d'une balle dans le ciboulot mon copain le révo. J'ai fuis, fuis comme un pleutre. Je me suis caché et j'ai rejoins le port. Le navire de mon ancien capitaine était là, je me suis caché à bord. Quand il m'a découvert, il a fait preuve de compréhension. J'oublierai jamais. Il m'a fait soigner et m'a embarquer avec lui comme clandestin. On me recherchait en ville. J'ai voulu rapidement débarquer mais encore une fois, le vieux m'a conseillé de rester avec lui et d'attendre les blues pour débarquer. J'ai accepté. Me voilà donc, après quelques semaines de convalescence, près à reprendre la mer.

Fini la marine marchande. Ce que j'ai vu et ce qui me chiffonne depuis longtemps m'ont convaincu. Il y a des baffes qui se perdent dans ce bas monde. J'entends bien en distribuer quelques unes.

Pour la suite, vous n'avez qu'à m'suivre et vous verrez..



>> Test RP

En débarquant dans ce trou, j'étais sur de trouver des révolutionnaires. Non pas que j'ai un instinct ou une flaire particuliers. C'est juste qu'en voyant la misère par ici, il était évident que j'allais trouver des gars ayant quelques griefs contre le gouvernement. J'ai cherché, sans trop remuer histoire de pas me faire avoir. J'ai écumé pas mal d'endroits où l'hygiène n'était vraiment pas la priorité. Au final, j'ai réussi à entrer en contacter avec une cellule locale de la révolution. Ils sont pas très nombreux mais ils sont plutôt motivés. Bien entendu, j'ai pas gagné leur confiance comme ça en claquant des doigts. Il a fallu montrer patte blanche et faire mes preuves. C'est pas des caïds de la sécurité interne, ils sont pas assez parano, un agent infiltré y rentrerait comme une lettre à la poste. Quoi qu'il en soit, j'y suis et j'y reste. Le chef de la section a l'air bien furieux, il veut que ça bouge, j'aime d'avance.

Un soir, j'arrive à la planque après une journée à camper devant une bâtisse pour une surveillance d'une de nos cibles quand j'vois tout ce petit monde finir une réunion et s'éparpiller. Le chef donne une heure et un lieu comme rendez-vous à tout le monde. Je lui fais mon rapport qui se résume à peu de chose et je lui demande ce qu'ils manigancent. Il m'explique que c'est un de leur vieux projet qui va enfin se concrétiser. J'fais le regard soutenu du mec que ça intéresse et qui aimerait en savoir plus.

Ils vont foutre le feu à un rade de mecs néfastes à la populace. J'trouve le concept un peu violent mais pourquoi pas. Après tout, il arrive que certains ne comprennent que les manières fortes. Il me demande si je veux en être, ce à quoi j'réponds par l'affirmative. Il est heureux que ça me botte, il balance un truc qui m'interpelle. Un truc du genre: " ça va sentir le poisson au barbecue ce soir dans toute l'île, héhé". J'comprends pas trop son allusion, j'suis long à la détente. Il me conseille d'aller manger maintenant et de revenir ici vingt minutes avant le rendez-vous. Histoire qu'on aille ensemble sur l'objectif, faut dire que j'connais encore mal le coin. J'vais donc casser la graine dans un boui-boui qui a surement du être un restaurant chicos il y a quelques décennies. Les vestiges sont quand même sympa et la bouffe pas mauvaise. L'endroit attire du peuple et comme je suis seul, j'passe le temps en écoutant les conversations des autres. Que celui qui ne l'a jamais fait me jette la première fourchette.

A ma droite, il y a deux gars qui raconte une bagarre du weekend suite à quelques pintes de trop. Dans la conversation, l'un des deux compère cite le nom de l'établissement que l'on doit cramer ce soir. J'arrête la fourchette et son contenu à deux centimètres de la bouche pour me concentrer sur leur conversation. J'essaye d'entendre mais il y a du bordel. Heureusement que j'arrive plus ou moins à lire sur les lèvres. J'lâche brusquement ma fourchette, attirant au passage l'attention des gens autour de moi dont les deux gus qui discutaient de mon bar. C'pas une maladresse de ma part, c'est juste le fait de me sentir con. C'est un bar tenu par des hommes-poissons. Le bar qu'on doit incendier ce soir c'est à des congénères de ma femme. Enfin, mon ex-femme. J'finis même pas mon assiette, j'lâche un bifton sur la table et j'retourne discuter avec le chef de la révolution locale.

J'débarque dans l'QG façon peu subtile en faisant voler la porte. Le type, il prépare tranquille des cocktails molotov. J'lui demande sans sommation de s'expliquer. Il comprend pas, faut dire que j'manque un peu de finesse dans l'affaire. J'lui gueule dessus en lui demandant pourquoi il veut rôtir des hommes-poissons. Et là j'tombe sur le cul, presque littéralement. J'pose mon derche dans un fauteuil et j'y crois pas mes esgourdes. Le mec il jacte et tout ce qui sort de sa bouche n'est que haine et rancœur. On sent aussi la peur dans ses yeux. Bordel de chiure, c'pas possible d'être aussi taré. Quand il a fini d'vider son sac, je me pince le nez. Sincèrement, si j'avais pas vu ses autres plans, je l'aurai pris pour un enfoiré de raciste et je l'aurai collé contre le mur. Mais non, ce mec a des supers idées et initiatives, il a juste un gros défaut, il peut pas blairer mes copains.

J'serre mes pinces sur le fauteuil, j'explose un peu les accoudoirs mais c'est un moindre mal, vaut mieux eux que sa petite tête. Je lui pose des questions, ses réponses ne me conviennent pas. Le pire, c'est que les autres n'ont pas l'air de broncher, fin d'après ce que j'ai vu en arrivant tout à l'heure, pas un ne tirait la tronche. Fait chier.. Le temps joue contre moi, si j'avais la journée, on aurait prit le temps de se poser façon hippie sur des coussins en fumant un truc cool mais là, j'ai même pas dix minutes avant l'heure fatidique du rendez-vous. J'dois trouver un truc puissant à lui dire ou alors neutraliser leur attaque mais là encore, c'peu probable que j'y arrive. J'aurai du demander une formation diplomatie express, tain... J'pense aux hommes-poissons qui sirotent dans leur rade des bières sans se soucier qu'une dizaine de gus vont venir pour les cramer vivant.

Si j'ai bien compris, c'est la peur qui le fait bouger. Pourquoi les HPs ne ce sont pas montré belliqueux. Il fait de la prévention par le feu. Bigrement efficace le type. J'dois le retourner et surtout pas le prendre pour un con. De une ça se fait pas, de deux, dès que j'aurai le dos tourné, je sais ce qu'il se passera. Le type me rend un sac de cocktails et me demande si je viens. Je me lève et je le surplombe d'une bonne tête. Je prends ma voie pleine de compassion et j'essaye de sourire.

Mec, ils sont comme nous. Ce sont nos frères dans la lutte contre le gouvernement. Tu ne t'es jamais demandé pourquoi ils sont tant haï ? As-tu pris le temps de discuter avec eux ? Le gouvernement a réussi à nous faire croire depuis des lustres qu'ils sont inférieurs à nous. Je comprends ta peur quand tu te rends compte qu'en fait, ils peuvent facilement te massacrer. Ça ne fait pas pour autant d'eux des ennemis. Les ennemis de nos ennemis sont nos amis. Je sais qu'ils sont effrayants mais ça fait aussi parti de leur mécanisme de défense. Plus ils se montrent associables, moins on viendra les embêter. En usant de la violence comme tu comptes le faire, tu vas déclencher un conflit dont les civils seront les grands perdants. Il y aura des représailles et tout ça ne fera que renforcer le pouvoir du gouvernement qui profitera de l'occasion pour nous dire "je vous l'avais bien dit".

Si j'ai un conseil à te donner. Il vaut ce qu'il vaut mais prends au moins le temps de l'écouter. J'poserai mon sac de bombe incendiaire et j'irai boire un verre dans ce bar. J'irai essayer de sympathiser avec eux. J'irai essayer de comprendre ce qu'ils endurent au jour le jour. Les regards qu'ils doivent supporter inlassablement. Les plaisanteries ou méchancetés qu'ils tolèrent chaque jour. Tu n'imagines pas ce que ça fait d'avoir envie de réduire quelques en miettes et de se retenir. Ça demande un self control puissant. Si tu veux discuter en toute sincérité avec eux, que tu leur exposes tes craintes, ils prendront surement le temps de te convaincre du contraire. Le fait d'avoir installer un bar sur cette île est déjà en soit une preuve d'insertion que tu ne devrais pas négliger. Avec le temps, nous pourrions nous en faire des alliés précieux.

Alors mec, tu veux vraiment cramer ce bar et déclencher un conflit qui ne fera que servir le gouvernement ?  
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Informations

Voilà, juste un petit mot pour dire que c'est le DC de Rastignac. Ankou étant sur le point de mourir, je me suis permis de prendre les devants en postant cette présentation. Merci d'avance pour votre lecture et à tantôt

Kenavo


Dernière édition par Mr Paquebot le Mer 26 Mar 2014 - 21:05, édité 5 fois
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Re-bienvenue à toi ! o/

Tu connais la maison, donc je te file direct ton test RP.

Dans la Révolution, on cherche à défendre le peuple. Belle idéologie, grandes intentions, mais tout n'est pas parfait. Même chez les révolutionnaires, un certain racisme existe. Alors que tu te rends sur une île de ton choix, tu prends contact avec la cellule révolutionnaire locale. Tu pensais pouvoir te faire de nouveaux alliés. Seulement, lorsque tu arrives, on t'apprend qu'une action est prévue pour protéger le peuple : une action contre un bar tenu et fréquenté par des Hommes Poissons. Pourquoi ? Le leader de la cellule t'explique que les HP sont bien plus puissants que les hommes, trop différents, bestiaux... ils sont donc dangereux et il faut protéger la population contre eux. Alors, t'en es ?

Voilà, si le test ne te convient pas, n'hésite pas à le dire, on changera ! Sinon, j'aime beaucoup l'image de ta signature *_*

Bon courage !
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Test RP terminé, merci d'avance pour vos lectures.

Bisous !

=)
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Et me voici pour ton premier avis ! Comme pour les autres, tu vas avoir le droit à la formule "point forme/point fond". Prêt ? Let's go o/

De manière générale, y'a pas de problème d'écriture. T'as un style fluide et propre qui passe bien. Pourtant, au milieu de tout ça, y'a quand même des petits problèmes de syntaxe qui ternissent le tout. Rien de bien méchant, mais faudra y faire attention par la suite !

=> Dans un premier lieu, c'quoi cette manie des points de suspension avec seulement 2 points ? è.é Points de suspension = 3 petits points. On change pas la ponctuation à sa guise, non mais !
Dans le même registre, petit point de détail : l'expression "appeler un chat un chat" ne prend pas de signe de ponctuation. Tu as fichu un point-virgule au milieu (d'ailleurs, y'a un espace avant et après le ;) qui n'a pas lieu d'être. Tu m'as fichu le doute, donc j'ai été vérifier dans le dico.
Attention aussi aux majuscules après un point, t'en as oublié quelques unes.

=> Autre petite faute qui revient chez beaucoup de monde : la confusion tord/tort. Attention, tord est la troisième personne du verbe tordre ! Dans l'expression "il a eu tort de faire ça", il faut donc employer tort.

=> On continue avec les petites fautes. Cette fois-ci, ça concerne les accents circonflexes sur les u. Quand sûr[i] veut dire [i]certain, il prend un accent sur le u. Il garde cet accent aussi sous la forme féminine et sous sa forme d'adverbe : sûre et sûrement.
Pour , il ne prend un accent que lorsqu'il s'agit du participe de devoir. Et seulement lorsqu'il s'écrit au masculin. C'est simplement pour le distinguer de l'article du. Du coup, dans "elle lui est due", pas d'accent !
Enfin, attention à ne pas non plus mettre d'accent sur le u de fut, sinon ça veut dire que tu emploies l'imparfait du subjonctif (qui est un temps plutôt marrant) et non le passé simple de l'indicatif.

=> Ceci m'entrainant donc vers un autre souci récurant chez toi : la conjugaison. Tu maîtrises les temps et les formes simples, mais attention aux temps composés. Tu rajoutes tout le temps des s à la fin de tes participes des deuxièmes et troisième groupe alors qu'il n'y a pas lieu d'en avoir. Par exemple, tu écris "j'ai ris" ou "j'ai jamais été punis". Dans ces deux exemples, il n'y a pas de s. Tu fais cette faute assez régulièrement, donc pense à y être attentif.
Côté conjugaison, tu confonds aussi le futur et le conditionnel : attention, il n'y a pas de s dans les terminaisons du futur alors qu'il y en a dans celles du conditionnel. Si t'as du mal à t'en souvenir, petite technique : dans conditionnel, tu as le son "ssss" (non, ceci n'est pas un serpent), donc tu mets un s !
Attention à l'impératif aussi, m'semble avoir repéré un ou deux s qui n'auraient pas dû y être.

=> Côté terminaisons, attention aux é/-er, t'as fait la faute une ou deux fois, mais vu que c'était rare, j'imagine que c'était de l'inattention. Et pour la forme, vu que je les ai notés, deux ou trois petits exemples de faute de terminaison/conjugaison :
- "Me demandait pas pourquoi" Demandez*
- "mon fils vu le jour" vit*
- "les enfants humains ça ne vie pas très longtemps sous l'eau" vit*

=> Et pour finir, d'autres petits trucs en vrac que j'ai noté. Déjà "si il" s'écrit "s'il".
Attention à la confusion "ceci/ceux-ci" que tu as fait dans cette phrase : "Trop effrayés, ceci les reçurent à coup d'épée ou de pistolet."
"On devait libérer un homme poisson qu'il allait être vendu le lendemain." J'imagine qu'il s'agit d'une erreur d'inattention, mais cette phrase m'a amusée !
"ils n'aiment pas trop me saluer la main". Petit souci de vocabulaire : tu salues quelqu'un et tu serres une main.

Voilà, c'est à peu près tout. Ce sont des petites choses qui entachent un peu la lecture, c'est dommage, donc soit attentif, relis-toi et ça devrait disparaitre !

Passons donc au fond ! Sur ce plan, j'ai pas grand chose à dire, tu nous présentes un personnage bien construit avec un background cohérent, donc c'est plutôt cool. Mais comme on peut toujours s'améliorer, y'a quand même des p'tits trucs sur lesquels je vais râler !

D'abord, concernant les descriptions physiques et psycho, j'ai comme l'impression que ça ne t'intéressait pas plus que ton personnage. C'est un peu rapide et ça manque d'éléments. Rien que dans le physique, j'avais plus l'impression de lire un mix psycho/bio qu'une description physique. On a des détails sympa mais il nous manque tout de même l'essentiel : comment est le visage, comment ton perso s'habille, ces petites choses... On ne sait même pas s'il est brun, blond, gris sous le chapeau de l'avatar. Je suis d'ailleurs un peu sceptique sur la surdité d'une oreille comme cause de refus d'engagement. On est dans le monde de One Piece et dans les derniers scans, on a un amiral aveugle, donc bon... ton oreille, hein, t'es un peu un p'tit joueur !

Pour la psycho, c'était mieux, mais la phrase de conclusion était un peu frustrante. T'avais plus d'idée, mais nous on aurait voulu en savoir un peu plus sur ce bonhomme bourru. Après, on a quand même les éléments essentiels et c'est bien écrit. Mais justement ! Mieux c'est écrit, plus on en veut.

Concernant la bio, c'était cool, bonne longueur, bien relaté, on s'ennuie pas et tout s'enchaîne bien. Peut-être petit bémol sur la partie sur la mort de Redfish et la folie de la femme de Paquebot. J'ai trouvé ça un poil flou et sur le coup, j'étais pas bien sûre d'avoir cerné la situation.

Finalement, sur le test RP, j'ai bien aimé. J'ai apprécié la manière dont t'as enlevé le côté manichéen du révo raciste qui tape sur les HP paske c'des HP. T'as poussé la réflexion un peu plus loin et c'était bien vu. Par contre, l'absence de dialogue et les mini-ellipses pour les discussion, j'ai trouvé que ça rendait l'action un peu précipitée. Ajouter un peu plus de dialogue permet de rajouter des émotions au texte et là, en l'occurrence, j'ai trouvé que ça en manquait par moment. La scène de la colère, je l'ai trouvée fausse. C'était pas mal écrit, mais il manquait quelque chose.
La fin était sympa, mais personnellement, la longue tirade ne m'a pas vraiment convaincue. Elle était dans un ton tellement différent de celui de la narration que j'avais l'impression de voir apparaître un nouveau personnage et non Paquebot. Les phrases étaient trop formelles, pas assez naturelles. Elles manquaient de "sincérité" si j'ose dire. Du coup, l'impact que t'as voulu donner à la fin n'a pas vraiment fonctionné pour moi et j'ai trouvé ça dommage. Essaye de donner plus de naturel à tes textes et tu véhiculeras mieux les émotions de ton personnage.

Malgré tout, comme je te l'ai dit, c'était quand même une bonne fiche, agréable à lire et j'aime bien le personnage.

C'est pourquoi je vais partir sur du 750 dorikis.

Voilà, si tu as des remarques ou des questions par rapport à ce que je t'ai dit, tu sais où me trouver ! =)
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Salut Paquebot, je suis là pour le deuxième avis
 
Le point forme
Il y a certainEs facettes
ma bande de poteS
la puberté est arrivéE
J'ai ris=> ri
Une belle mandale qui passe pas inaperçuE
une chose est sûre
J'ai jamais été punis => puni
Ils sont plutôt impressionnantS
Si il => s’il
une roche que personne n'avait vuE
ses frères qui nous avait couléS
plusieurs types de l'équipage ont réussis => réussi
j'ai du monter => dû
ma vingt cinquième annéeS
Trop effrayés, ceci les reçurent => ceux-ci
on ne se rend pas compte quelle est sous votre nez => qu’elle
Elle a été banniE
quand des Marines ont commencés=> commencé
du comportement abjecte => abject
c'est là qu'il s'est manifester => manifesté
J'ai fuis => fui
j'ai rejoins => rejoint
ou une flaire => un
ils sont pas assez paranoS
deux gars qui raconteNT
l'un des deux compèreS
si j'avais pas vu ses autres plans, je l'auraiS pris
on aurait prit => pris
Pourquoi les HPs ne ce sont pas montréS belliqueux => se
ça fait aussi partiE
mon sac de bombeS incendiaireS
Le fait d'avoir installer => installé
est déjà en soit une preuve => soi
 
De vilaines petites fautes, tout de même.
 
Sur le fond, j’ai assez peu de reproches à formuler. Perso plutôt bon, le style de l’écriture donne le ton malgré quelques égarements et peut-être un poil léger sur des détails niveaux descriptions. Biographie complète et cohérente, triste, et qui amène bien le côté révolutionnaire en offrant des perspectives intéressantes au niveau de l’exploitation du Background.

Niveau test, c’est bien jusqu’à la fin. Et malheureusement, il y a ta fin alors que j'aurais aimé en voir plus. Tu laisses le choix de la réaction, tu n’en décides pas alors que pour moi, lecteur, je peux pas en rester là. C’est dommage. Choix difficile ? J’pense que justement, le test était là pour voir ce choix. Entre des révolutionnaires qui ne veulent rien entendre et qui veulent agir ? Ou qui trouve un sens dans tes propos, c’est que ça passe trop facilement ? à voir.
 
Bonne prez, je serai aussi sur un 750D.
 
 
Bon rp ! Pluche !
 
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