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Touché ? Pas coulé. Touché ? Ok, coulé.

Résumé de la quête en cours:



* Quelques jours plus tard, au large de Drum *

Drum … Nous y voilà enfin. Après tout ce qui s'est passé … On y étaient la dernière fois. Malheureusement, on est pas resté plus de quelques minutes, puisqu'on a pris la Translinéenne directement pour Reverse Mountain. Cette fois, on y est. L'île est plus loin. On la voit quand même. Les températures diminuent malgré la distance.

« Rappelle moi pourquoi on va se geler les miches là bas ?
Parce qu'on peut aider la révolution. Parce que c'est un peu obligé pour passer à l'île suivante. Parce qu'il y a la marine.
Tu crois qu'on va rencontrer le contre amiral qui a tué Sergueï ?
J'espère bien. J'ai quelques petites choses pour lui en réserve.
T'es de taille tu penses ?
La dernière fois, je venais juste de manger mon logia. Là, j'ai plus d'expérience, plus de maîtrise, moins d'appréhension. Mais surtout, j'ai la meilleure arme du monde.
C'est quoi ?
Ma volonté de vous protéger. Je ne laisserai rien ni personne vous blesser toi et les autres. J'en ai fait la promesse en t'épousant. Je la respecterai.
Mais le contre amiral …
Il est puissant, c'est clair. Il a l'expérience, les hommes, les navires, la force, le haki, et dieu seul sait quoi d'autre. Pourtant, rien n'est dit qu'il va gagner.
Comment ça ? T'as un plan ?
Ca se pourrait bien. Mais souvient toi des temps passés. Quand Chapeau de paille a affronté MarineFord pour sauver son frère. Personne n'aurait misé sur lui. Mais il a réussit. Il a affronté les amiraux et a survécu. Il a battu DonFlatrucchcouette, un corsaire et a gagné alors qu'il partait grand perdant. Personne n'aurait jamais dit qu'il allait battre Ener avant qu'il le fasse non plus. Ne sous-estime pas une personne parce que les chances sont contre elles. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Regarde, malgré tout ce que je peux faire, malgré ma puissance, il suffit que je tombe dans l'eau pour mourir comme un bébé. Il suffit d'une variable pour tout changer, pour passer de vivant à mort. Ne l'oublie jamais. »

Franck reste perplexe. Moi aussi à vrai dire. Je n'ai aucune idée de comment battre un contre amiral aussi puissant. Le retarder, l'emmerder, je peux facilement. Mais le défaire, c'est une toute autre histoire. J'enfile plusieurs couches de vêtements histoire de ne pas avoir trop froid. J'suis pas habitué à l'hiver. A Troop erdu, c'est pas grand chose. Là, c'est non stop ce climat de taré. Quelques minutes plus tard, l'alerte est donnée quand on nous canonne.

« Il se passe quoi ?
Navire pirate droit devant. Il nous fonce dessus !
Et pourquoi tu nous l'a pas dit plutôt ?
J'dormais.
Et merde. J'espère qu'ils sont pas trop forts, qu'il n'ont ni haki ni granit marin. »

Comme d'habitude, je déploie ma terre pour protéger le navire. Ca serait quand même bien qu'on ait un bateau capable de résister à quelques coups quand même … J'commence à en avoir marre de jouer les boucliers. Voyant que leurs attaques ne nous atteignent plus, ils arrêtent de canonner. Mauvaise idée. Parce que ça veut dire que je suis libre d'agir maintenant. Et j'suis pas content. Personne ne touche à mon navire. Personne ne bombarde mon navire. Je laisse tomber ma terre dans l'eau, puis avance sur le pont. Le navire ennemi nous rattrape. Chose pourtant presque impossible. Je sais que la marine à des vaisseaux sur Drum. Aussi, pour ne pas les attirer ici,  mieux vaut éviter d’être trop voyant. Donc on agit discrètement. L'autre navire est aussi de petite taille. Le découper ne devrait pas être un soucis pour moi. Ceci dit, je préfère la diplomatie avant tout. Une fois qu'on est à portée, je hurle.

« Arrêter de nous attaquer ou on sera forcé de vous affronter.
T'as peur ou quoi ? Trouillard ! J'suis Mark Pop'Kinz, primé à 60 000 000. Tremblez devant moi. Je vais … tous vous massacrer. »

Encore un vantard. J'y crois pas. Combien il y en a sur cette mer ? 60 000 00 de berrys ? Ca en fait du fric ça. Sauf que j'peux plus rien toucher. Merde. J'suis plus marin. Pas grave. Vu ses paroles, il a pas l'air bien net dans sa tête. J'vais l'mettre à l'amende rapidement. « Mani. Approche nous d'eux. Il est temps que je m'échauffe avant Drum. » Sauf que leur navire ait des manœuvres bizarre que je e comprends pas de trop. Droite, gauche, droite, devant … Faudrait choisir au bout d'un moment. Et c'est bien trop tard que je saisis la portée de son action. Les courants. Le vent. Il le fait ses alliés. Il recommence à nous canonner. Je sors mon sabre, tranchant dans le vif du sujet. Pratique ces lames d'air. Pas besoin de sauter, il me suffit simplement de fendre l'air de mon sabre en visant les boulets. Ces armes sont sans aucun doute l'avantage de son bateau. S'ils étaient automatique, nul doute qu'il gagnerait rien qu'avec eux. Malheureusement, derrière chaque canon il y a des hommes. Et les hommes sont faillibles. Les hommes sont lents. Les hommes mettent du temps avant de placer un autre boulet dans le canon, allumer la mèche puis viser.

Ce qui fait que le rythme de tir est saccadé. Pour faire simple, j'ai le temps de trancher avant que les attaques ne nous touchent. Sauf que le vent de proue pour nous me souffle dans le yeux, m'obligeant à les réduire, voire les fermer parfois. Pour eux, il augmente la portée de leurs attaques qui se dirigent de plus en plus vers mon navire. Il augmente leur vitesse, se rapprochant de nous. Le courant nous empêche de bouger. Saloperie. Il nous a piégé. Ce qui ne signifie qu'une seule chose. Il a l'avantage et devrait logiquement baisser sa défense pour se concentrer sur l'attaque. Leur navire fonce droit sur nous. Il ricane. Même à cette distance, on peut lire la folie dans ses yeux.


« Paré à se faire aborder ?
Tu peux pas l'en empêcher ?
Si.
Pourquoi tu le fais pas alors ?
Parce qu'on a besoin de son navire proche pour repartir d'ici.
Hein ?
T'inquiète chéri, je gère.
Les fonds marins sont rempli de personnes gérants … »

Mark et ses hommes posent les planches de bois entre nos rafiots. Ils courent droit sur nous. Je laisse les premiers avancer jusqu'à moi, qui suis en première ligne. Lorsque les seconds arrivent, je lance de la terre sur le sol, puis la fait rouler en arrière. Les pirates tombent comme des mouches. Ils ne peuvent tenir debout. On me traite de sorcier. La deuxième vague arrive. Puis trébuche, comme la première. Moi ? J'avance tranquillement vers le capitaine, allant sur son navire. Il déploie ses sabres. Pendant ce temps, sa femme atterrit sur le mien. Tous les non combattants se sont réfugiés à l'abri dans le bateau. Ne reste que Franck, Stanislas et Ragnar sur le pont du Révacier. Mark sort ses six sabres et se prépare au combat. Il jubile à l'idée de me trancher. Je laisse le navire au soin de mes hommes. Les siens finissent par se relever. Faut croire que lorsque je coupe tout lien entre ma terre et mes techniques, ces dernières s'arretent. Le trio se retrouve donc en face d'une ancienne capitaine pirate et d'une trentaine de matelots. Comment vont-ils gérer ça ?

Spoiler:

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Dernière édition par Clotho le Sam 29 Aoû 2015 - 16:28, édité 1 fois
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    Putain ce froid ! La dernière fois que j’ai vécu ça, c’était en 1625, au Royaume de Sanderr, une île qui ressemble étrangement à Drum, enfin d’après ce qu’on m’en dit. J’suis pas vraiment un type qui survit dans ces endroits glacials, j’ai faillis y passer la dernière fois, j’suis un mec du sud. Veste en cuir, jean en cuir, bottes en cuirs, j’ai presque un look de rockeur, mais ça tient chaud. Je m’entraîne dans un coin reculé du navire, quelques exercices physiques avec des charges plus ou moins importantes, puis je termine par le maniement de ma lame. Stanislas, quant à lui, ne fait que me regarder et nettoyer soigneusement son fusil.

    Proche de la fin de ce voyage, un navire vient interrompre notre joie, on se fait bombarder sans la moindre raison, c’est peut-être notre injuste attaque sur Malchance que nous payons. Tout se passe très vite, on est rapidement prit à l’abordage, donc plus trop le choix de se battre maintenant. Encore une fois, le capitaine de ce navire s’en va dans celui d’en face, tandis que nous sommes acculés par l’équipage ennemi sur le notre. Le borgne se met à compter à voix basse.

    « Hm… 31. Ça nous fait 10 types chacun, l’aveugle en prendra 11 pour finir son entraînement à l’épée. »

    Tss. Toujours là pour envoyer un pique ce chien. J’esquisse un sourire, j’ai même pas envie de leur laisser un type, je m’en charge. J’ai ma lame à la main, je n’ai plus qu’à m’élancer dans une course extrêmement rapide où je découpe tout ce qu’il y a devant moi. C’est dingue l’aisance que j’ai à utiliser cette épée, elle me paraît si légère, si maniable, et à la fois si dure, allez comprendre, je pense que c’est le rêve de tout bretteur d’avoir une lame pareille. J’ai l’impression que les mouvements de mes opposants sont assez lents, je les élimine assez rapidement, mais je n’aurais pas été aussi efficace avec une autre arme, puis je sens que mes sens sont davantage exacerbés, le travail paye de nouveau. 10, 20, 30… Il ne m’en manque plus qu’un, je m’empresse d’y aller, mais c’est sans compter cet enfoiré de borgne qui lui tire dessus, sauf que le type pare la balle avec facilité, ça suscite mon attention. Ne pouvant plus freiner ma course, la confrontation aura lieu, et comme je le pensais, c’est pas n’importe qui ce type… Quelle est cette odeur ? On dirait un parfum de femme. Nos deux épées sont bloquées, j’pense pas pouvoir tenir longtemps, il m’enfonce peu à peu.

    « - Stanis’, j’ai quoi en face de moi ?
    - Une femme. »


    Ah, merde. Je perd dans une épreuve de force contre une gonzesse, franchement c’est la honte, je tombe sur mes genoux, complètement désespéré, qu’on me tue ou pas, ça ne change pas grand chose. Quelque chose est en train de s’abattre sur moi, certainement le katana de cette dame, j’ai même pas envie d’esquiver, c’est la fin.

    Clintch !

    Le son de deux lames qui s’entrechoquent, il s’agit de Franck dont la puissance est nettement supérieure à la mienne. Le borgne me chope et nous éloigne du champ de bataille.

    « Ragnar, tu n’es qu’un pauvre enfoiré, macho, égoïste et égocentrique. Une femme joue égale à égale avec toi et tu te mets à abandonner ? Je ne te comprends plus depuis Whisky Peak. De plus, par ta faute, nous sommes contrains de laisser Franck se battre seul, au risque de se faire tuer, t’as vraiment envie que Clotho nous bute ? Qui plus est, ça me fait chier de l’admettre, mais je suis complètement inutile dans ce combat. »

    Il me gifle.

    « Merci Stanislas, merci mille fois. »

    J’me relève et rejoins le mari du capitaine, il semble plutôt bien s’en sortir sans mon aide, j’ai presque l’impression de gêner. Je donne un simple coup à la verticale, la femme esquive d’un bond vers l’arrière, je jette Divinité vers l’arrière, Franck l’attrape, me file son katana et balance une lame d’air, que la femme esquive, mais je me trouve maintenant au niveau de son flanc droit, que j’entaille avant de m’éloigner de quelques mètres. Pas mal, pas mal comme improvisation.
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D'un seul coup, il jubile moins. Il a pas le plaisir d'un adversaire qui esquive, qui se bat pour sa vie. J'le laisse me trancher. C'est moins excitant pour lui. Moi ? C'est voir la frustration sur son visage qui me fait jouir. Il essaie. Tant bien que mal. Mais il n'y arrive pas. Il ne parvient pas à me faire mal. Quel dommage.

" C'est quoi ça , T'es quoi toi ?
Moi ? J'suis plus vraiment humain, si c'est ta question. J'suis divin ou démoniaque, ça dépend de qui le demande. "

Il sait bien se servir de son épée, j'le reconnais. Il a attaqué. A mon tour. Voyons comment il s'en sort en défense. Je m'assois sur le sol, tranquillement. Il me regarde avec une tête de surprise. C'est pas tous les jours qu'il voit ça. " Tu te rends enfin ? C'est pas pour ça qu'on va vous épargner. On va vous massacrer tous, jusqu'au dernier ! " J'suis pas inquiet pour l'équipage. Ils sont aptes à se défendre. J'suis inquiet pour moi. Comment battre un type de ce genre, sans le tuer, sans le condamner à mort et en étant sûr qu'il ne fera plus de mal ? Il doit aller en prison. Mais je ne peux pas l'y emmener moi même. J'reconnais sa ténacité. Parce que même s'il ne parvient pas à me blesser, il essaie quand même. encore et encore. Moi je me concentre. Sur moi. Sur ma respiration. Je calme mon pouls pour qu'il redescende. Je n'ai pas d'inquiétude. Je suis calme comme la mer, comme le ciel. Je suis au dessus des soucis matériels. Je parvins à capter les ondes qui parcourent mon corps. Leur puissance est incroyable. Je les contrôle petit à petit. Je les dirige dans mon poing droit. Toute ma puissance est désormais concentré en un point. Un seul, unique, minuscule petit point. Un atome en somme.

Je me relève, un sourire en coin. Je suis prêt. Je peux enfin utiliser cette technique. Pour l'instant, c'est un one shot. La réponse à ma question. Je ne peux ni le tuer, ni l'abîmer. Mais un accident, ça arrive souvent. Avec ce genre de raclure, personne ne m'en voudra. J'avance vers lui, poing droit serré. Il comprend qu'un truc va arriver.
" Trop tard. " Ma terre capture ses jambes, l’empêchant de partir. Moi, j'arrive. J'arme. Je frappe. Un seul coup. Mais ça suffit. Au moment du choc, il contre avec ses lames. Mais ça ne change rien. Au contraire, ça me permet d'intensifier mon attaque. Des ondes s'échappe de mon poing. J'y suis. J'Y SUIS PUTAIN ! le Hasshoken est à moi ! Ses sabres se brisent en morceaux. Mon poing continue sa course jusqu'à rencontrer sa tête hébétée. Là, l'impact dure moins d'une seconde.

" Atchoum ! " J'éternue au même moment. Perdant ma concentration, la puissance de mon attaque diminue de plus de la moitié. Mais ça fait quand même mal. Il explose la rambarde en volant, puis termine sa course dans un plouf. Merde, j'y étais ! Ce stupide éternuement m'a fait foiré mon coup. C'est sans doute un reste des patates. Mark remonte à la surface comme un poisson mort. Il agonise. Sa face est reconnaissable. J'ai raté on dirait ...

" Mark ! "

La gonzesse se battant contre Franck hurle en voyant son mari inconscient. Puis elle fonce comme une furie sur moi. Elle tranche, encore, et encore, et encore. Les autres sont en plan sur le Révacier. A un moment, je l’attrape par la tête violemment. Le ciel se couvre de nuages, masquant le soleil dans mon dos. Ma voix tonne comme le tonnerre. Yeux dans les yeux, j'lui explique la situation. " C'est pas moi ton adversaire. C'est eux. Mais si tu veux, j's'rais ravi d'le devenir. Maintenant, fais ton choix. " Un visage sadique remplace le d'habitude si plein de bonté qu'est le mien. Là, on peut sans aucun doute dire que je suis démoniaque. Sans même m'en rendre compte, mon pouvoir parcourt mon corps. Je suis en train d'aspirer l'eau de son corps. M'en rendant compte, je la balance plus loin, comme une chaussette, alors qu'elle crie. Puis j'ouvre un flacon et avale une pilule. Puis j'tombe sur le sol. A genoux. Des flash dans ma tête. Une ruelle sombre. La même que j'ai vu à Little Garden. C'est pas un rêve. Une prémonition ? Non. J'y crois pas. j'ai pas ce pouvoir là. Un souvenir ? J'ai aucun souvenir d'avoir été dans une ruelle aussi sombre. Puis une ombre me passe devant. C'est la fin. Je reviens à la réalité comme ça. Je reste à genou pendant un moment, cherchant ma respiration.


Finalement, on va ptet pouvoir faire un truc ensemble. Un plan à trois ça me tente bien. Mais on va ptet déjà commencé par un trio. Durant un combat je parle. Genre maintenant. Maria a foncé vers Clotho, malgré sa blessure. Il l'a mise à l'amende facilement. Ca en dit long sur la différence de puissance entre nous. Il la lance plus loin. Puis il tombe sur le sol, à genoux. Il se passe quoi à la fin avec lui ? L'espace de quelques secondes, c'est pas mon mari qui est là bas. On dirait un ersatz de Thunder Fish. Voyant qu'il ne bouge toujours pas, je décide d'aller le voir. Maria crie de plus belle. On dirait qu'elle est terrorisé. J'comprends pas pourquoi. Jusqu'à ce que je vois son bras. Il a ... rétrécit. Dans le style amaigris, souffrant de malnutrition depuis des mois. Il a perdu du volume. Comment c'est possible ? Clotho ? J'vois pas trop comment. Maria tremble de la tête aux pieds. Ca n'a pas été une défaite contre Clotho. Mais une mise à mort. Une fourmi affrontant une météorite. Avant même de commencer, elle avait perdu. elle le savait désormais. Il aurait pu la tuer comme elle écrase un insecte. elle était à sa merci complète. Jamais elle n'avait perdu aussi rapidement. Pas même contre Mark. Les révolutionnaires sortent. Un se jette à l'eau pour aller chercher le pirate primé à soixante millions de berrys. J'regarde Clotho dans les yeux. Je l'appelle par son prénom. Il ne répond pas. Il ne réagit pas.

Du sang. J'ai vu du sang. Dans cette ruelle. Il s'est passé quelque chose. J'en suis sûr. Mais quoi ? Je l'ai tué ? Non, j'frais pas ça. Alors pourquoi ma poitrine se sert en y pensant ? Plus j'essaie de débloquer ça et plus j'ai mal. Une angoisse profonde. Comme si mon corps ne voulait pas que je m'en souvienne. Comme le stupide humain que je suis, ça ne fait que renforcer ma conviction qu'un truc s'est passé, et que je dois découvrir quoi. Je reviens à moi petit à petit. Ce n'est pas la voix de Franck qui me réveille ceci dit. C'est autre chose. Un vent froid. Un ciel devenant menaçant.

" Il s'est passé quoi ?
J'en sais rien. Maria est venu vers toi, tu l'as attrapé, puis vous êtes tombé à genoux. Tu vas bien ?
Oui. Je crois. et vous ?
Ca va.
Pas de blessé ?
On survivra.
Bien.
On en fait quoi maintenant ?
... J'en sais rien. On ne peut pas les garder. On ne peut pas les donner à la marine. On ne peut pas les abandonner. Quelqu'un a une idée ? "


Dernière édition par Clotho le Sam 29 Aoû 2015 - 16:32, édité 1 fois
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    Euh ? J’sais pas trop quoi dire. J’sens que j’vais m’le faire ce Clotho, ça m’agace de le voir défoncer tout le monde chaque fois, je me sens comme inutile à chaque fois, c’est lourd à force, j’serais pas à l’aise dans le couple à la place de son mec. Bref, en plus d’avoir détruit son adversaire, il a terrorisé le notre, donc plus de combat… C’est naze. Stanislas me tapote l’épaule, il a bien compris que je suis assez déçu de n’avoir pu finir cet affrontement.

    « On est sur Grand Line, tu peux en avoir tous les jours des combats contre plus forts que toi, je sais que t’aimes ça. »

    Encore une fois, il m’a bien cerné, à croire qu’on a toujours vécu ensemble. Franck s’empresse de rejoindre son homme, tandis que je m’approche de la femme qui ne fait qu’hurler, tout en pointant ma lame proche de sa gorge.

    « Estime-toi heureuse d’être en vie, puis j’entends encore le sang qui circule dans ton bras, hydrate-toi et ça ira mieux. »

    Pour une fois qu’une phrase intelligente sort de ma bouche, c’est assez rare ces derniers, ça mérite presque d’être fêté. En tout cas, tout l’équipage se dépêche de capturer les pirates, alors que Clotho se demande quoi faire d’eux. Il est évident qu’on ne peut les garder, et encore plus qu’on ne peut le rendre à la Marine, alors que faire ? J’suis pas une lumière, donc la solution ne viendra pas de moi, puis mes connaissances ne sont pas très approfondies. Puis, soudainement, Stanislas se place au milieu de tous, déterminé à nous donner une réponse.

    « - Hum…
    - Quoi ? Accouche !
    - Il se pourrait que j’ai une idée…
    - Te fais pas prier, connard !
    - Rien de sûr, mais j’ai entendu certains ragots concernant des chasseurs de prime, qui selon les mêmes ragots, travailleraient pour la révolution en déversant l’intégralité de la somme aux révolutionnaires. »


    Comment ce fumier sait ça ? Enfin bon, j’suis pas sûr que ce soit vrai, ça vient des cachots dans lesquels il était enfermé. Perso, j’ai pas envie d’y croire, mais il faut dire que les moyens de la révolution ne cesse de m’impressionner, je ne les pensais pas aussi puissants. À commencer par ma rencontre organisée avec Guillaume, qui comme par hasard, a une femme aveugle, puis Clotho, qui ne cesse les allers et retours entre Reverse et Grand Line, et maintenant cette histoire de chasseurs travaillant secrètement pour la révolution… Jusqu’où s’étend leur pouvoir ? Et comment prouver l’existence de ces présumés serviteurs de la révolution ?
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Pas besoin d’être observateur pour voir que Ragnar a un truc qui cloche. Stanislas me plait bien par contre. Toujours une bonne idée. Maintenant qu'il en parle, Sil m'a parlé d'un truc dans le genre. Il a rapidement capté que j'étais pas du genre à me débarrasser de mes ennemis. Il m'a donc parlé d'un groupe secret de chasseurs de prime, bossant pour la révolution. Je crois même qu'il m'a donné leur numéro. Je dois l'avoir quelque part. Je cherche dans mon sac à dos, et j'en sors une trentaine de papiers. Facture, facture, bon de transport, validation ... Ah, numéro de den den ! J'compose le numéro. Pu*/ Gotcha.

" Ouais ?
Rapide. On m'a dit de vous appeler.
Désolé, faux numéro.
Att*/ "

Rude. Impoli. Je rappelle. Il décroche aussitôt. Une voix jeune, masculine. " La politesse vous connaissez ?
Je travail moi, monsieur. Je suis occupé. J'ai pas le temps pour les démarchages.
Mais j'sui*/ " Il commence à me gonfler. Par deux fois il m'a raccroché au nez. J'me le fais au suivant, promis.

" P'ti merdeux, j'ai un colis pour toi !
Pourquoi vous ne l'avez pas dit avant ?
Non mais il se fou de moi ou quoi ? T'as m'a pas laissé parler.
Où ?
Drum. Juste avant.
Ca m'arrange pas ça.
Pourquoi ? Il y a la marine juste sur l'île, vous allez pouvoir faire votre boulot.
J'me déplace pour combien ?
J'en sais rien. J'ai quatre colis en fait.
Quatre ?
Ils étaient sur ma route. Yen a un qui vaut soixante millions qu'il dit.
60 ? Pas des pt'ites pointures visiblement. Dangereux ?
Le plus dangereux a été mis hors service. Au fait, ya deux petits navires à remorquer.
Ok, tu veux que j'en fasses quoi ?
Tu les revends, tu les donnes à la révo, tu les découpe, tu prends ce qu'il y a dedans ...
Z'avez de la chance, j'suis dans l'coin. J'arrive quand j'peux, patienter en attendant. "

Il raccroche sans plus de cérémonie. J'avais jamais réfléchit à ça, mais c'est vrai que maintenant, avec mon logia, j'peux taper facile dans le milieu du panier. Pas le haut encore, j'suis pas assez fort. enfin, j'pense ne pas l’être. Dans ce monde, mieux vaut être prudent. Si on se précipite, on meurt. Or, comme on ne veut qu'une fois, c'est emmerdant. J'suis gentil. J'pourrais fouiller l'intérieur des navires, prendre ce qu'il y a et ne rien leur laisser. J'pourrais, oui, sans soucis. Mais c'est pas mon genre. La révo m'a aidé avec un bateau et des infos. Là, j'sais pas pour combien il y en a, mais ça doit largement rembourser le tout. Il ne reste plus qu'à attendre qu'ils arrivent. Mais personne ne sait combien de temps ça va prendre. Alors autant s'occuper comme on peut.

" Ragnar ? J'ai besoin d'un entraînement spécial, tu peux m'aider ? " Ma demande fou tout le monde sur le cul. J'vois pas pourquoi. J'ai pas honte de demander de l'aide. J'suis orgueilleux, mais j'peux pas me permettre de trop l’être. J'ai leur vie entre mes mains. " J'ai besoin de perdre ma vue. De combattre avec mes autres sens. De ressentir ma force intérieure. J'veux pouvoir utiliser mes techniques n'importe quand. On dit que les aveugles ont un sixième sens. Je veux développer le mien. Apprends moi. Aide moi. Si tu veux, on fait un combat. J'attaque pas, j'essaierai juste d'esquiver, sans mes yeux. Ca m'apprendra ce dont j'ai besoin, ça t'entrainera à la maîtrise de ton sabre. Gagnant-gagnant. Alors partant ? "

J'ai pas l'habitude de faire ce genre de proposition. Mais on a tous besoin de s'entraîner. On doit tous progresser, pour devenir encore plus fort. Dans un coin, je regarde Mark, Maria, Ted et l'autre pirate. Tous inconscient, ou hors d'état de nuire. J'peux donc me concentrer sur le combat. Si Ragnar accepte. Je déchire une partie de mes habits pour me faire un bandeau. Même s'il refuse, je vais m'entraîner. J'en ai besoin. J'suis proche d'avoir le Hasshoken. J'dois continuer. Plus fort, plus dur, plus haut, plus risqué, plus dangereux. Je dois y arriver !


Dernière édition par Clotho le Sam 29 Aoû 2015 - 16:34, édité 1 fois
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    Putain, ça alors, cet enfoiré de borgne a bien raison, il existe des chasseurs de prime travaillant pour le compte de la révolution. Un simple appel, estimation du colis, lieu de réception et c’est bouclé. Impressionnant. Je tâcherais de m’en rappeler la prochaine fois. Pour l’heure, ce n’est pas le plus troublant, car en effet, Clotho m’adresse plus ou moins la parole pour la première fois, mais si encore c’était pour quelque d’anodin, ok, sauf que ce n’est pas le cas.

    « Sans vouloir te paraître grossier, puisque je pense que tu le sais, mais on né aveugle ou on ne l’est pas. »

    Ceci étant dit - juste histoire de me foutre de sa gueule -, j’ai compris sa requête, mais ça ne s’apprend pas en une journée, même si c’est un génie ou je ne sais quoi, mais bon, pourquoi pas.

    « T’as un logia, donc j’peux t’attaquer sans te blesser, c’est bien ça ? Ensuite, il faut savoir que ta marge de progression est très limitée, t’es condamné à vivre en étant dépendant de ta vue, ce qui veut qu’à la moindre difficulté, inconsciemment, tu ouvriras tes yeux. L’avantage que je détiens - si l’on peut parler d’un avantage - est que j’ai plus ou moins grandis avec cet handicap, du coup, j’ai toujours plus ou moins vécu avec mes autres sens. Je pourrais m’amuser à me déplacer de manière peu perceptible, mais ça n’aura aucun intérêt pour toi, ça ne te fera pas progresser, alors je vais volontairement faire du bruit. T’es prêt ? »

    Avant de parler de combat, il faut d’abord qu’il perçoive les sons des bons côtés, car selon les vents, le son se déplace et on peut tout confondre. Je claque des doigts à gauche et à droite, Stan me signale qu’il réagit correctement, donc il n’a pas de soucis d’audition. Ensuite, continuant de claquer des doigts vers sa gauche, je fais glisser ma jambe gauche - donc vers sa droite, puisque nous sommes face à face - et j’insiste sur le frottement pour qu’il ait des chances de percevoir le son. Comme tout être humain quand tu lui retire un sens, il est perdu, un son, puis un deuxième, on se demande même de quel côté ils viennent, du coup, mon attaque ne rate pas et il se ramasse par terre. J'aurais pu prendre un air hautain, moqueur, mais c'est un sujet qui me tient à coeur, j'ai pas envie de m'amuser avec ça, même si l'envie de me moquer du capitaine de ce navire ne manque pas.

    « Tu comprends la difficulté ? Tu as pourtant une bonne audition, mais sans ta vue t’es perdu et pour te repérer dans l’espace, c’est très compliqué. Rassure-toi, je parle en connaissance de cause. Reprenons depuis le début. »

    Je fais exactement la même chose, en inversant cette fois le sens des mouvements, on va voir s’il y arrive. Le coup de pied n’est pas très rapide, ni très puissant, c’est vraiment pour lui enseigner les bases, bien que ce ne soit pas un art et qu’il n’y a pas vraiment de méthode d’apprentissage. Comment va-t-il s’en sortir cette fois ?
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J'ai dit que j'attaquais pas. Pas que j'allais rester sans rien faire. J'peux pas utiliser toutes mes techniques, bien entendu, sinon j'vais détruire le bateau. Ne pouvant pas nager, j'préfère éviter. Mais je reste un logia avec des capacités, quand même. Pour moi, ce n'est pas une question de réussite ou d'échec. Je sais très bien que je n'arriverai jamais à un niveau comme le sien. J'veux juste sentir ma puissance plus facilement, c'est tout. Avoir un sens en moins, ça force les autres à compenser. Donc mon toucher devrait être améliorer. Donc ma capacité à ressentir mon corps également. Celle à cerner ma puissance aussi j'espère. Son coup me touche et détruit une partie de mon corps. Je ne cherche pas vraiment à esquiver. Je dois déjà capter son corps, ses mouvements, les frottements de l'air, pour y parvenir. Mais en étant honnête, les chances que j'y parviennent sont proche de zéro. Par contre, si je peux entendre le déplacement des corps proches de moi, je peux tenter d'esquiver. Je frappe dans le vide.

On pourrait penser que j'essaie de toucher Ragnar. On pourrait, oui. Mais c'est pas le cas. Ce que je veux, c'est parvenir à différencier les mouvements produits par mon corps de ceux produits par le sien. Voyant que son attaque n'arrive pas, je corse les choses. Je crée un paquet de terre qui tombe sur le sol. Puis il s'étale, formant un cercle d'une dizaine de mètres de large qui recouvre le sol. La terre devient dure, comme le sol. Ca va corser les choses pour lui parce qu'il va falloir qu'il me toucher alors que le sol bouge tout seul. Mais ça les corse aussi pour moi parce que désormais, je dois me concentrer sur ses mouvements, ceux de ma terre, ressentir ma terre et tout ce qui la touche, faire bouger ma terre pour l'éloigner de moi tout en faisant attention à ce qu'elle ne l'amène pas vers moi. Ouais, même si ça à l'air simple vu de l'extérieur, ça n'en a que l'air. Les gars nous regardent, se demandant si on est pas malades.


" Ma terre me permet de localiser tout ce qui entre en contact avec elle. Dès que tu la touches, elle me fournit des informations, comme ton poids, ta taille, ta localisation, ta vitesse. C'est comme ça que je l'utilise en combat ou durant une traque. Même si je ne vois pas, je dois être capable d'esquiver. C'est ça que je veux développer. Ma capacité à ressentir toute chose via ma terre. Franck, montre lui. " Le pauvre soupire et se demande ce qu'il a fait pour être punit. Il entre dans le cercle. Aussitôt, je reçois les infos. " Chéri. Je crois que tu as pris du poids ... "

Il me fonce dessus. Pas difficile à deviner vu comment je le connais. Je tourne à droite, et allonge mon pied. Il tombe sur le sol. Face à Franck, c'est plus de l'anticipation du à une habitude qu'à l'utilisation de mes pouvoirs. On est habitué à faire ça. Donc on se connait, on connait la façon de se battre de l'autre. Stanislas décrit la scène à Ragnar. Je me prends quelques coups quand même. Là, tout change. Ma terre se met à bouger vers l'arrière, sans prévenir, à la manière d'un tapis roulant. Franck tombe sur le sol et sort du cercle.

" Ragnar ? Voici un moyen pour tester ton équilibre, ton toucher et tes réflexes. Si d'autres veulent participer, c'est portes ouverte à l'entraînement aujourd'hui. Vous allez devoir affronter des pouvoirs tordus, puissants qui vous dépasseront. J'veux vous préparer à ça. Je peux vous préparer à ça, avec mon logia. " J'suis tellement concentré sur mes paroles que j'sens pas Franck s'approchant derrière moi et me poussant. Je tombe à la renverse. D'un seul coup, plus un bruit. Tout le monde se demande comment je vais réagir. Je me relève, essuie la poussière, puis je rigole. Si l'entraînement sert à s'améliorer, c'est aussi un moyen de développer des liens, de combattre en équipe, d'augmenter nos chances de survie. J'me souviens avoir utilisé Alrahyr comme projectile contre un monstre, ou un dino, sans sa permission. C'était pas prévu, mais ça a fait un super combo. J'pourrais lancer Ragnar, sabre droit devant, tournoyant droit sur sa cible. Ca augmenterai sa capacité de perforation. J'pourrais, ouais.

Franck reprend sa place, puis attaque. Dur de tenir debout quand la terre bouge à deux fois la vitesse de ses mouvements. Il saute en l'air, je suppose, puisque je perds toute trace de sa présence. Sans doute dans l'espoir de m'approcher. Mais dès qu'il retouche le sol, il tombe et se fait propulser plus loin. Sans prévenir, je sens un truc foncer sur moi. C'est gros, rapide. Un boulet de canon ? J'me baisse juste à temps. Un truc entre dans ma zone. Ca touche ma terre. Ca va vite. Quatre mètres avant que ça me touche. Trois mètres. c'est quoi ? Quelqu'un ?! Possible. Ca continue sa course. Définitivement un humain. Je rends mon corps solide et dur. Ca se fracasse contre moi. Puis je sens un truc sur mes épaules.


" Bon, j'ai gagné quoi ? " Franck se tient sur mes épaules. J'enlève le bandeau. Il a balancé un soldat pour détourner mon attention. Puis un canon, tout en étant dessus afin que je me focalise sur le morceau de métal, oubliant sa présence. Il a marqué un point. Dès que ça ne touche pas ma terre, je perds toute trace de l'objet. Je dois apprendre à faire gaffe à ça. Tu vois Ragnar, j'aurais appris un truc quand même aujourd'hui. Je remets mon bandeau. Franck se pose à côté de lui. Un "simple" soldat a réussit à m'avoir. Preuve que j'suis pas assez puissant.



Dernière édition par Clotho le Sam 29 Aoû 2015 - 16:37, édité 1 fois
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    Pour être franc, un aveugle reste un aveugle, j’ai beau avoir des sens développé, ça ne me rendra pas plus fort que les autres. Je suis extrêmement limité dans mes manoeuvres, je manque de précision, à moins de bien me concentrer, mais nous savons que c’est quasi impossible en combat. Je me rassure, je bombe le torse, je crie, je tape sur tout ce qui bouge, mais tout c’est du vent, ça ne fait que cacher ma faiblesse : celle de ne rien voir. Je suis constamment obligé de compter sur Stanislas pour décrire ce qu’il voit, c’est certainement usant à force, mais il ne se plaint jamais. Un brave ami, un vrai, un dur. De mon côté, je me prend pour ce que je ne suis pas, foutant égoïstement en l’air la vie de ceux qui m’accompagnent. Et oui, pour être tout à fait honnête, je repense encore à Guillaume que j’ai abandonné, mais s’il n’y avait que ça. En bref, je suis si faible, je me le cache depuis des années en jouant les brutes, sauf que la vérité nous finit toujours en pleine gueule, qu’elle soit bonne ou mauvaise, ça ne lui importe peu.

    Pendant mes brèves réflexions, Clotho, son mari, le reste de l’équipage qui observent, tous semblent bien s’amuser, tout en s’entrainant, je l’entend aux rires assez fréquents, aux bruits de chutes, aux palpitations cardiaques qui augmentent à des moments clefs… Le sol bouge, je tens du mieux que je peux, mais je finis aussi par tomber, jusqu’à être éjecté du cercle. Franck ne semble apparemment pas manquer d’idée, je ne vois pas ce qu’il fait, mais je sais que Clotho est en difficulté. Ah ! Je crois même qu’il a « perdu ». Il m’explique son pouvoir, sa manière de l’utiliser et de le percevoir, puis je réalise finalement sa puissance. Mais ce n’est pas vraiment d’être dont il a besoin, c’est de quelque chose de bien plus important.

    « Je ne suis pas sûr d’être à la hauteur pour t’enseigner quoique ce soit, car en réalité… Disons qu’on a pas besoin d’être aveugle pour se sentir de l’intérieur, je sais pourquoi tu penses avoir besoin d’exacerber tes sens, mais tout se passe finalement entre ton coeur et ta tête, ce que tu ressens et ce que tu veux faire, c’est tout. Fais-toi confiance avant tout. »

    Je m’arrête un court instant, juste le temps de lever la tête et de me demander le temps qu’il fait, mais je devine aux chants des mouettes que le soleil est présent, puis je le sens également sur ma peau.

    « J’aimerais seulement tenter une attaque, ça sera ma seule chance. »

    Je ne compte révolutionner les techniques de combat, puis j’sais bien que sans haki, Clotho ne ressentira rien, mais j’estimerais la réussite de mon coup autrement. Je file mon meitou à Franck, qui enchaine lames d’air sur lames d’air, j’pense pas que son mec puisse toutes les esquiver, encore faut-il qu’il puisse en esquiver une. Pendant ce temps, je chope un katana lambda, je me concentre sur les battements de coeur de notre ami, puis en prenant un certain élan, je balance le katana comme un javelot, qui s’enfonce verticalement sur le sol. Apriori, il a dû sentir quelque chose pénétrer sa zone de terre, mais difficile avec toutes les lames d’air qui lui arrivent dessus, alors j’en profite pour sauter sur le manche de la lame, qui me sert d’appuis pour y prendre une impulsion, afin d’y envoyer un coup de pied aérien sur Clotho, que je repère grâce à son coeur et à son odeur. Étant dans les airs, il ne peut me repérer, sans compter les attaques de Franck et la lame sur son terrain de jeu, qui servent finalement de diversion, me facilitant pleinement les choses. Prenant compte de tout cela, j’suis pas certain qu’il puisse esquiver une telle combinaison, déjà complexe à suivre avec des yeux, je suppose.
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Ils semblent enfin agir en équipe. Je ne vois rien. Je ne sens rien. Par contre, j'entends. Un truc qui fonce vers moi C'est pas vite. Ca touche pas le sol. Des lames d'air ? Non. Personne ne peut en faire, à part moi. Franck ? Il en a jamais fait avant. S'il a réussit, ça doit pas être bien puissant, ni même efficace. Le sabre est lourd. Même pour lui. Il n'est pas habitué. Le fusil qu'il porte est moins lourd. Il le manie avec bien plus de facilité. Ses lames me touchent. Mais elles ne sont pas bien faites. C'est du rapide, pas de l'efficace. C'est finalement ptet pas la première fois qu'il le fait. Mais autant, si. Ayant évalué la puissance, ne craignant rien, j'me décide à esquiver. Sans oublier de contrer bien sûr. Un mur de terre devant moi se dresse, des pics sortent, essayant d'intercepter les lames ayant qu'elles ne le touche. Chose quasiment impossible, puisque je n'ai pas un pouvoir de détection de cette qualité. Pourtant, j'essaie quand même. Les scientifiques disent que reproduire la même expérience encore et encore tout en s'attendant à des résultats différents que c'est la définition de la folie. Moi je dis que c'est la définition de la persévérance. J'ai peut-être qu'une chance sur deux millions de réussir. Mais qui vous dit que je ne vais pas y arriver ? Qui vous dit que ma chance n'est pas plus élevée que celle de ceux ayant déjà essayé ? Une chance. C'est tout ce dont on a besoin parfois. Un essai, ça peut redéfinir le monde.

J'fais pas attention lorsqu'un truc se plante dans le sol. J'suis trop concentré par les petites lames d'air. J'estime leur taille à quelques centimètres tout au plus. Leur dangerosité à un niveau potentiellement risqué pour un arbre. Franck n'ayant pas l'habitude, il n'y a que peu de lames parvenant vers moi. certains vont en arrière je pense, quand j'entends les autres crier. D'un seul coup,
shplok. Une partie de mon corps est arrachée. Ca, je le sens. Je ne sais pas pourquoi. Il me faut une seconde pour que les informations arrivent à mon cerveau. Une seconde pour comprendre qu'un corps étranger vient de me frapper. Les ondes parcourent mon corps, le scannant. A l'instant où Ragnar va séparer son corps du mien, j'active ma technique Earth's Age. Le corps entier de Ragnar se recouvre de terre. Avec les infos déjà en ma possession, je suis désormais sûr qu'il s'agit de lui. Je le libère aussitôt, faisant retomber ma terre en poussière, le laissant atterrir plus loin. Puis j'absorbe toute celle que j'ai crée. Je retire mon bandeau.

" Ce n'est peut-être rien pour toi, mais pour moi, ça signifie beaucoup. Je vous ai dit que je vous protègerai. Je le ferai. Si un équipage ne vaut pas grand chose sans son capitaine, un capitaine ne vaut rien sans son équipage. Les empereurs l'ont bien compris. Ma tête n'est pas spécialement concentrée des derniers temps. Quant à mon cœur ... " Je baisse la tête. Franck remarque mon regard qui change. Il devient lourd, triste, peiné. Mais ça ne dure qu'une seconde. J'suis capitaine. Je dois donner l'exemple. Alors je me ressaisis pour quelques instants, devant faire bonne figure. " Merci Ragnar. C'était ... instructif. Ton handicap te force à travailler en équipe. Tu es habitué à Stanislas. Mais comment tu fais si tu es séparé de lui ? Votre relation est un atout pour l'équipage. Ceci dit, je dois savoir si tu es capable de travailler avec d'autres personnes. Pour la prochaine épreuve, j'aimerais que tu travailles avec quelqu'un d'autre que Stanislas. Qui tu veux. Chacun doit être habitué à travailler avec les autres. Je ne veux pas que parce qu'un membre est malade, fatigué, ou incapable de bouger, un groupe entier soit paralysé. Chacun doit apprendre à se débrouiller seul. C'est pas un ordre, rien ne te force à le faire. Mais je pense que ça renforcera l'équipage. Alors je te le demande. "

Regarde moi. J'ai toujours été seul. J'ai toujours travaillé seul. Puis je suis entré dans la marine. J'ai eu des amis, des camarades avec qui combattre. Rapidement, j'ai eu des hommes sous mon commandement. je n'étais plus seul. J'ai eu plus de responsabilités. Plus d'hommes. Désormais, j'ai un navire et un équipage. J'ai appris à me battre seul. J'ai du apprendre à me battre avec d'autres personnes. J'ai du apprendre à me battre en protégeant. Ca n'a pas été facile, j'avoue. Mais j'suis désormais aussi efficace en solo qu'en groupe. Bon, ok. J'suis toujours plus efficace en solo, car j'ai pas besoin de faire gaffe à ne pas toucher mes alliés. Le fait est que j'ai évolué. J'en suis content. J'les laisse réfléchir. J'ai besoin de m'aérer. Je m'enferme donc dans ma cabine. J'attrape une pilule et la gobe. J'me pose sur une chaise. Un escargophone dans ma main, une paire d'écouteurs dans mes oreilles, j'attrape un autre den den. Je me coupe du monde.

Spoiler:

J'suis affalé sur ma chaise. La musique commence. Mon cœur se serre.La porte de ma cabine est fermée. " J'ai envie d'arracher la table à son support, de l'envoyer contre le mur, de l'exploser, de crier, de hurler. Mais ça ne changerai rien. Alors je ne le fais pas. A quoi bon ? Ca ne fera pas partir la douleur. Ca fait quelques jours que son anniversaire est passé. Quelques jours que je ne suis plus le même. Je me referme sur moi même. Franck l'a remarqué. Mais il ne sait pas pourquoi. Il ne connait pas toute mon histoire. Je ne veux pas la lui faire subir. Je ne veux pas qu'il me voit autrement. Je ne veux pas qu'on ai pitié de moi. Alors je garde tout pour moi. Toute cette souffrance. Cette rage. Cette colère. Contre la vie, contre le monde, contre moi. Je l'avais. Je l'ai perdu. Si j'avais été là, j'aurais pu ... peut-être ... "

Spoiler:

" J'ai été incapable de le sauver. De l'aider. Ca reste mon plus grand échec. Ma honte. La chose dont j'ai le plus honte dans toute ma vie. Incapable d'aider mes parents à sortir de la maison après le séisme. Incapable d'aider Jack. Incapable d'aider qui que ce soit. J'ai été trop faible. Je me suis juré que plus jamais je ne perdrai quelqu'un. Que plus jamais je serais trop faible pour sauver des gens. Mais j'ai faillit. Sur Whiskey Peak, Sergueï a été tué par la marine. Par ma faute. Parce que je me suis déclaré révolutionnaire. Malgré mon logia, je suis encore trop faible. Alors si je veux progresser, si je m'impose un entraînement plus difficile chaque fois, si je repousse mes limites, c'est pour ça. Mon cœur a déjà trop souffert. Je ne suis pas sûr qu'il supportera une nouvelle blessure. Appelez moi égocentrique si vous voulez, ça m'est égal. Je veux juste protéger tout le monde. Tous ceux qui n'ont pas la force. Tous ceux qui ont renoncé à leur liberté. Tout ceux qui n'ont personne pour se battre pour eux. Voilà mon souhait le plus cher. Voilà ma volonté. Si aujourd'hui j'suis dans cet état, c'est pour tout ça.

Mon cœur saigne. Jour après jour. Rien de ce que je fais n'atténue cette peine. J'ai envie de me jeter à l'eau juste pour que tout se termine. Mais je ne peux pas. Parce que des gens comptent sur moi. Parce qu'on a besoin de moi. Mais suis-je digne de cette confiance ? J'ai même pas été foutu de convaincre guillaume de rester. J'ai pas été capable de le faire changer d'avis. Il a quitté l'équipage à cause de moi. Qu'il n'apprécie pas mes méthodes, qu'il ne m'apprécie pas moi, je peux accepter et encaisser. Mais qu'il n'accepte pas qui je suis, que des gens trouvent que c'est anormal, qu'on me traite de malade, qu'on essaie de me soigner ... ça ... ça ça fait mal. Ca, j'encaisse pas. Comment peut-on refuser le bonheur à quelqu'un ? Comment peut-on être aussi hypocrite ? Il a trouvé l'amour avec sa femme. Je suis heureux pour lui. Vraiment. Mais j'ai juste envie de lui foutre mon poing dans la tronche. Comment peut-il qualifier mon amour d'amour en carton ?

Je sais qui je suis. Je sais ce que j'aime. Si ça plait pas, tant pis. Je m'en fou. C'est ce que je dis, du moins. Stupide mensonge. Au fond, ça me blesse. Mais j'peux laisser personne voir cette faille en moi. Si j'me montre émotif, des personnes peuvent mourir. Alors j'dois pas. Donc j'garde tout ça pour moi. Parce que c'est le mieux à faire. Pour le monde. Tant pis si ça fait mal. Tant pis si je saigne. Tant pis si je veux mourir chaque jour. Je me dois de penser plus grand que moi. Je peux aider les autres à accomplir leur rêve. Je ne serais jamais amiral en chef de la marine désormais. C'est foutu pour moi. Mais je peux libérer des esclaves. Je peux aider à renverser les dragons célestes. Je peux aider à faire changer le monde, aussi insignifiant que je sois. C'est ça qui me fait rester, qui me permet d’être debout, malgré tout ce que j'ai perdu. Ca et Franck. J'aime Franck, de tout mon cœur. C'est un vrai plaisir d’être avec lui. Quand on est ensemble, j'oublie ma tristesse, j'oublie ma peine. Je suis même heureux parfois. Mais lui mentir, ça me tue. J'dois lui dire la vérité. Mais comment il va réagir ? J'peux le perdre lui aussi. Ca me détruirai. Alors j'fais comme si de rien n'était, en attendant d'avoir les couilles de lui dire. Mais c'est pas demain la veille.

Donc en attendant, je suis la révolution. Je fais ce que je peux pour la remercier. Parce que sans elle, je serais en prison. Ou en cavale. et ça me convient. Je rencontre des gens formidables. J'aide ceux que je peux. Je sauve des vies. Bientôt, j'irai affronter dragons célestes et amiraux. J'ai pas peur de mourir à cause de mes croyances. Parce que je sais qu'elles sont justes. L'esclavage doit être aboli. Les privilèges doivent être retirés. Une justice égalitaire doit être mise en place. Je ferais ce qu'il faut pour ça. Tout en restant fidèles à mes principes. J'en ai marre de n’être qu'une pierre parmi d'autres. Si j'suis plus destiné à briller dans la marine, alors j'vais briller dans la révolution. Je vais devenir un soleil qui brillera tellement fort qu'il attirera d'autres personnes. J'en inspirerai d'autres, je serais un symbole. J'suis pas imbu de moi même. J'veux juste rendre le monde meilleur. Voilà ce en quoi je crois.
"

Ouah. Ca fait du bien de lâcher tout ça. Une chance que ça reste dans mon den den perso et qu personne ne le verra jamais. Je sèche mes larmes d'un revers de main. Puis je remarque un détail. L'escargophone est rouge. Ô putain. Ô merde. Je regarde de plus près. Un fil le relie jusqu'à la console, qui est reliée aux haut parleurs. Mon den den est à droite. J'ai pris celui à gauche. Celui pour parler à l'équipage. Ô putain. Ca veut dire ... qu'ils ont tout entendu. Je coupe la musique. Grand silence dans tout le bateau. Ô putain. j'veux mourir. Franck ! Il a tout entendu ! Ô mon dieu. J'ai parlé de tout. Tous mes secrets, mes peurs, mes envies. Mais comment j'ai pu être aussi con ?! Comment j'ai pu ne pas voir la différence de den den ?!

J'ouvre la porte. Je passe doucement la tête hors de ma cabine. Personne. J'ai peur. Je redoute leur réactions. J'ai envie de rester cloitrer dans ma cabine pour le restant de mes jours. Sauf que j'peux pas. Alors je monte les marches, me retrouvant sur le pont supérieur. Pas un bruit. Tout le monde me regarde. Quarante neuf paires d'yeux sur moi. Mais il n'y en a qu'une seule que je cherche. Une seule qui signifie le monde pour moi. Une seule qui a la capacité de changer mon univers. Lorsque je la trouve, elle me fuie. Je vois Franck qui se retourne. L'attention va de ma personne à la sienne. Il s'éloigne, essuyant visiblement des larmes. Ô non. Pas ça. Je me fraie un chemin à travers la foule pour le rattraper. Le navire étant pas grand, c'est vite fait. On est tous les deux, à la poupe.


" Franck ... je ... heu ... je ... " Je ne sais même pas quoi dire. Que voulez-vous dire après ça ? C'était censé rester secret, caché aux yeux du monde. Personne d'autre que moi n'était au courant. Désormais, nous sommes cinquante. Mes hontes. Mes secrets. Mes tabous. Révélés. On ne parle pas. On ne se regarde pas. Quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe, nous sommes à un tournant dans notre relation.

Pendant ce temps, les révolutionnaires discutent. Certains sont sous le choc. D'autres sont contents. D'autres le sont moins. Mais qu'en pense Ragnar ? Franck me tourne le dos. Appuyé sur la rambarde.
" C'est vrai ? " J'entends à sa voix qu'il pleure. Il doit avoir le cœur en morceaux. Il ne doit pas savoir où il en est. J'lui ai menti pendant des mois. Ou j'lui ai pas dit la vérité, plutôt. Il doit le prendre pour lui. A sa place, je serais anéantis. " Je ... heu ... " Impossible d'articuler. Impossible de réfléchir. A ce moment, je ne suis pas Clotho, l'ancien marine. Ni même le révolutionnaire. Ni l'un des acteurs de Las camp. Je suis juste Clotho, un homme ayant exprimé ses pensées les plus intimes.

" Je suis juste un moyen de t'évader ? D'oublier le passé quelques instants ? D'oublier Jack ?!
...
Parle ! Mais réponds à la fin !
Tu veux que je te dise quoi ? Oui, j'ai été fiancé. Oui je l'ai aimé. oui, on était parfait ensemble. C'était idyllique, un rêve éveillé. Puis il est mort. J'ai été anéantis. Oui, je ressens encore des choses pour lui. J'en ressentirai probablement toujours. Il a été mon premier amour. Mon premier véritable. Oui, je l'aime encore. Oui, je suis encore triste ... non. je suis toujours effondré chaque fois que je pense à lui, à ce qu'on pourrait avoir, à ce qu'on aurait pu bâtir. Tu sais à quel point je réfléchis de trop. Je ne fais que me torturer avec des scènes qui n'ont plus lieu d’être. Mais je suis comme ça. Tu crois que ça me plait d’être encore autant rattaché dans le passé ? De ne pas pouvoir être capable de le laisser couler comme tout le monde le fait si bien , Tu crois vraiment que ça m'amuse de ne pas pouvoir contrôler ma vie comme je l'entends ? De ne pas être foutu d'avancer dans ma vie ? Tu crois que ça me plait de penser à quelqu'un d'autre quand je suis avec toi ? J'aimerais que tu sois le seul dans mon esprit, le seul capable de me hanter. J'aimerais vraiment. Il a été le premier à être gentil avec moi. Le premier à m'accepter tel que j'étais. Ce que j'avais avec lui, me manque. C'était unique. Mais ce que j'ai avec toi, ce qu'on partage, c'est unique aussi. Différent, mais unique. Je ne l'échangerai pour rien au monde.
Mais tu continues de penser à lui.
Oui. Tu préfèrerais que je te mentes ? Que je te dise que tout est finit, que tu es le seul ? J'suis pas comme ça. J'suis vraiment désolé de te faire souffrir comme ça. Mais au moins, j'suis honnête.
Tu me parle d’honnêteté ? Tu m'as caché ça depuis le jour de notre rencontre.

Comment j'étais censé te dire ça ? Tu vois comment ça nous fait du mal ?! Je voulais éviter ça. Je ne voulais pas que tu souffre à cause de moi.
C'est pas que tu sois encore amoureux de ton ex qui me gène, ni même qu'il soit mort. Ce sont les mensonges, le fait que tu ne l'ai rien dit. C'est ça qui me fait mal ! " On devrait s’arrêter là. On devrait vraiment. Si on continue, on risque d'atteindre le point de non retour. " J'ai abandonné ma vie pour toi. Ma famille, mes amis, mon métier.
Je ne t'ai rien demandé !
Je l'ai fait parce que je t'aime. Parce que je voyais la possibilité d'un futur avec toi.
On a encore un futur.
J'en suis plus certain.
Franck ! "

Il me laisse là, s'en allant. Merde ! Pourquoi a-t-il fallut que je me trompe de den den ? Pourquoi il a fallut que j'ouvre mon cœur ?! Ca pouvait pas rester fermé encore un peu, non ?! J'vois pas ce qui pourrait arriver de pire maintenant. Mon cœur est en miettes, une fois de plus. Une fois de trop. J'avance vers la rambarde. Si Franck ne veut plus de moi, s'il n'accepte pas ça, alors j'vois pas pourquoi continuer. J'ai plus aucune raison de vivre. J'enjambe et passe de l'autre côté. Je peux sentir l'appel de la mère. Un soulagement s'empare de moi. Plus de peur. Plus de crainte. Plus de vie. Je lâche prise et me laisse tomber vers l'océan. Un cœur brisé de trop. Voilà ce qu'il m'aura fallut pour mourir. Ironique, non ? Quand on pense que je refusais mon cœur de guider mes actes ... Rester et souffrir chaque jour, ou partir et être libre. Le choix le plus facile que j'ai jamais eu à faire. Tandis que je plonge dans les abîmes glaciales de Grand Line, on ne distingue plus mes larmes du reste. Comme s'il n'y avait qu'un océan empli de larmes. Les bulles d'air s'échappent de mon corps. D'ici quelques secondes, je perdrai tout oxygène dans mon corps. Mes poumons vont se remplir d'eau. Je me sens déjà plus léger. Le froid engourdis mon corps tout entier. Voici ma fin. The end of my chapter. Tout se termine ici, tandis que je ferme les yeux, une dernière fois. Juste une dernière foi..
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    Travailler avec quelqu’un d’autre que Stanislas, ouais, il y avait bien Guillaume, mais je ne sais quand est-ce que je le reverrais. Cependant, je ne suis pas à l’abri de me retrouver sans le borgne, il est vrai que je dois savoir m’adapter à toutes les situations, puis sortir de mon confort quotidien. Je sais que personne ne me comprendra aussi bien que Stan, que personne ne me supportera autant que lui, mais pour la première fois, je suis entièrement d’accord avec ce que dis Clotho, ça ne doit pas rentrer et ressortir, comme la plupart du temps.

    Je ne sais pas ce qu’il passe vraiment après son discours, mais il s’en va sans un mot, j’entends ses pas assez lents, il traine presque du pied, puis j’ai cette mauvaise impression, à l’instar du Guillaume quand il pensait perdre sa famille sur Luvneel, j’aime pas ça du tout. Du coup, vaquons tous à nos occupations, pour ma part, encore une petite séance d’entraînement. Voyez-vous, je peux m’en sortir face à des petits hommes, mais sur Grand Line, je suis impuissant avec mon handicap… Ce que j’essayais de faire comprendre au capitaine de ce navire, c’est qu’être aveugle peut servir pour repérer certaines choses, qu’elles soient intérieures ou extérieures, mais en combat, c’est quasi impossible. J’ai pu m’en sortir sur les Blues, mais les adversaires sont bien trop forts ici, je ne peux pas les suivre avec mes sens. En attendant de trouver une solution, je dois peaufiner ma maîtriser du sabre, puis réaliser un travail physique important, je dois devenir un bourreau de travail, un monstre du combat, une brute surpuissante. L’avantage du navire, c’est que je peux m’exercer sans craindre d’être attaqué, ou du moins je serais prévenu, ça m’apporte une certaine assurance.

    Tout à coup, on entend tous un grésillement, puis un discours plus que douteux. Un plaidoyer du capitaine qui ne risque pas de plaire à son second, je m’interroge même le volontarisme de ce geste, on dirait qu’il se confie à quelqu’un, plutôt qu’une annonce à destination de Franck. C'est assez long, ça prend bien quelques petites minutes, c’est détaillé, profond, triste.

    « - Ragnar, rassure-moi, tu penses aussi que ça va mal finir ?
    - Sans nul doute, à moins que Franck ait un recul hors du commun, mais je ne pense pas que ce soit le cas. Coupons le câble qui relie le den den aux hauts-parleurs !
    - Te fatigue pas… L’essentiel a déjà été dit, on ne peut plus rien faire, puis quand Clotho se rendra compte que l’intégralité du plaidoyer a été entendu… »


    Stanislas a une fois de plus raison, Franck a entendu le principal message de ce que discours, une confrontation entre les deux doit avoir lieu. D’ailleurs, le voilà qui ressort, frêle, diminué, on dirait un enfant qui apporté une mauvaise à ses parents, j’entends même son coeur battre à des kilomètres. J’entends également quelqu’un pleurer, il va sans nul doute qu’il s’agit de Franck, que Clotho rejoint rapidement. Curieux, je me permet de tendre l’oreille et d’écouter ce que les tourtereaux racontent. Quelques malins se mettent à côté de moi, pensant que je cracherais le morceau, mais je préfère garder ça pour moi. Et un plouf ! Franck est retourné dans ses appartements, mais où se trouve Clotho ?!

    « - Dans l’eau, Ragnar, dans l’eau.
    - Mais t’es con ? Dépêche-toi d’y aller, c’est un détenteur du fruit du démon, il n’est pas prêt de remonter à la surface !
    - Je le sais que trop bien, mais je m’attendais à ce que tu cours à sa rescousse, comme un crétin…
    - Mais je suis a… a… aveugle… »


    Je n’ai pas eu le temps de finir, qu’il a déjà entamé sa course pour sauter hors du navire, secourir le capitaine. Je réalise mon erreur depuis le début de l’aventure. Je n’ai pas sauté dans l’eau, certes, mais ne l’aurais-je pas fait quelques temps auparavant ? Là où veut appuyer Stanislas, c’est pile dans mon handicap, j’agis tel un homme lambda et en bonne santé, mais c’est absolument pas le cas, mettant en danger ceux qui m’accompagnent par la même occasion. Voilà pourquoi je ne me vois pas travailler avec quelqu’un d’autre que ce salopard, c’est le seul qui sait me faire comprendre ce genre de choses, personne n’aurait pu le faire aussi bien que lui.

    « Merci… Vieux salopard. », que je chuchote le temps qu’il remonte le débris à la surface.

    On aide à remonter le capitaine et le borgne, ne comprenant pas son geste, enfin j’en connais la raison, mais certains membres de l’équipage se posent des questions, doutant du leadership de ce dernier. Stanislas s’occupe de lui faire recracher l’eau qu’il a avalé, puis on le laisse se reposer quelques temps, histoire qu’il reprenne ses esprits et se rende compte de sa bêtise. C’est là que je m’approche de lui.

    « Tu t’attendais à quoi ? Que Franck te saute dessus et te dise qu’il t’aime ? Pardonne-moi, mais je te trouve bien faible comme capitaine, parce qu’abandonner un équipage qui compte sur toi, pour une querelle amoureuse, c’est moche. Et abandonner l’homme que tu aimes à le première difficulté, c’est ça ton amour pour lui ? Dis plutôt que ce n’est qu’une romance de passage… »

    Stanislas m’attrape, me fait fermer la bouche et m’éloigne le plus vite possible de Clotho.


    « T’es con ou quoi ? Tu veux mourir ? »

    Je ne pense pas qu’il soit du genre à tuer ses hommes qui le remettent à sa place, surtout lorsqu’il est en tord. Je ne suis pas un sans coeur, mais je n’aime pas les faibles qui abandonnent à la première difficulté, surtout quand t’as des responsabilités aussi élevées qu’un équipage.

    RRRRRROOOOOOOAAAAAARRRR !!!

    Merde ! Qu’est-ce que c’est que ça ?! D’après les membres de l’équipage, quelque chose d’énorme aurait été aperçu à quelques centaines de mètres du navire, puis cette chose serait retournée sous l’eau. Mais étrangement, je crois entendre un son indescriptible, camouflé par l’eau, qui se rapproche à toute vitesse du bateau.

    « PRENEZ LES ARMES ET PLANQUEZ-VOUS ! »

    La voix de Stanislas est fébrile, il me souffle à l’oreille que le monstre marin est vraiment immense.

    « L’aveugle, je te demande de rester à l’écart pour une fois, vas donc secouer Clotho. »

    Je m’exécute sans broncher, ce qui est surprenant, mais étant inutile, autant servir un minimum à quelque chose. Abandonner mon ami sur un champ de bataille, ça m'attriste au plus au point, mais il m'a clairement fait comprendre que c'est mieux ainsi. Je m’approche lentement du capitaine, tandis que le navire tangue et que des cris retentissent autour de nous, mais j’hésite à lui demander de l’aide.

    « Clotho… Tu as dit que ton souhait le plus chère est de nous protéger ? Alors, sauf si je ne m’abuse, je crois que c’est le moment de nous prouver que tu n’es pas un menteur, le moment de montrer à Franck que tu l’aimes de tout ton coeur ! Lève-toi ! Bats-toi comme un affamé ! Bats-toi comme si la vie de Franck en dépendait ! Bats-toi pour ton équipage ! Bats-toi pour la révolution ! »

    Ce voyage ressemble étrangement à une remise en question de chacun d'entre nous.
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Thème:

Bien. Je suis bien. Dans cet état où la conscience n'est plus qu"un mot qui forme un tout bien plus grand. On dit qu'il suffit de quelques minutes dans l'eau glacée pour qu'un corps perde toute sensation. Je peux témoigner de ce fait. J'avais perdu toute sensation. Toue envie de me battre pour sauver ma vie. J'étais dans un endroit bien, pur, calme, tranquille. Je pourrais rester dans un tel endroit pour l'éternité. Mais un truc gène. Comme si quelqu'un me tirait de ce paradis. Comme si quelqu'un avait la stupide idée de venir me sauver de cet endroit absolument merveilleux. J'étais bien. Parce que d'un seul coup, tout change.  Je peux apercevoir mes parents plus loin, jouant près de notre maison. Je peux voir Jack, cueillant des fleurs. La vie que j'ai rêve est là, à portée de mes mains. Mais plus je cours, plus je recule. Plus je m'approche d'eux, plus je m'en éloigne. Pourquoi ? Comment ? Qui ose me refuser le bonheur qui m'est promis ? Je récupère mes sensations, petit à petit, tandis qu'on me couvre des vêtements pour me réchauffer. Fais chier. Qu'on me laisse tranquille. Pourquoi j'devrais continuer à vivre ? Je viens de tout perdre. Plus rien ne me retiens. Alors laissez moi putain ! Mes sens reviennent. Un œil s'ouvre. Puis un second. Des mots parviennent à mes oreilles, trop glacées pour comprendre les premiers. Puis Ragnar me parle. J'sais pas pourquoi, mais là, le son m'atteint. Il essaie de me toucher, de me faire réagir. Je le sais. Mais c'est peine perdue. On dit souvent que quelques peuvent changer le destin. C'est vrai. "Veux-tu m'épouser" ou bien "c'est finit" ont bien plus de pouvoir sur nos vies qu'on ne le pense. Parfois, en trouvant les bons mots, on est capable d'atténuer le chagrin, de soulager quelqu'un.

Puis un rugissement. Je dois bien être le seul qui ne bouge pas en l'entendant. Je suis recroquevillé, en position fœtale, sur le sol. Ragnar me parle encore. Mais ses mots sonnent creux. Aucun d'eux ne peut comprendre. Aucun d'eux ne peut imaginer la perte que j'ai subit. Personne ici n'a la moindre idée du mal que ça me fait. La seule chose capable de m'apporter la délivrance, c'est la mort. J'ai faillit à mon devoir de capitaine, j'admets. Mais ça pèse franchement pas lourd dans la balance. Je sens que l'aveugle essaie de me galvaniser. Un speech de motivation. Il a encore des progrès à faire. Mais je reconnais l'intention. Son intervention est inutile. Trop douce, trop soft. Quand quelqu'un est dans cet état, c'est un électrochoc qui est nécessaire. Un truc radical. Il aurait pu me dire que Franck est tombé à l'eau, qu'il a été entraîné par le machin sous l'eau et voir comment je réagis. Il aurait certainement eut plus de chance.


Thème:

" Alors ça y est. Tu abandonnes. J'te savais pas lâche. Mais après tout, les chats ne font pas des chiens. Ton père a bien abandonné la marine pour vivre une vie confortable dans le trou du cul du monde. J'vois pas pourquoi j'suis surpris que tu prenne un raccourcis pour rejoindre les nullos. " Franck me parle de l'autre bout. Il touche juste. Il le sait quand il voit mon poing se serré. Mais c'est pas assez malgré tout. Alors il continue. " Lâches. Faibles. C'est c'que vous êtes dans la famille. Pas foutu de tenir vos engagements. Tu t'es engagé dans la révo, tu as dis que tu allais à Drum remplir la mission qu'on t'a confiée. et là, sous prétexte que c'est trop dur, tu abandonnes. Tu préfères mourir que de vivre. Tu choisis la facilité.
Tu n'as aucune idée de ce que je ressens.
Forcément, tu m'en a jamais parlé ! Il a fallut attendre que monsieur Clotho fasse une bêtise pour que je l'apprenne. T'as même pas eut les couilles de me le dire en face ! " Je relève mon buste.
" Ne me fait pas la leçon.
Sinon quoi ? Tu vas te jeter à l'eau ? J'crois qu'on a dépassé ça. T'es qu'un lâche et tu refuses de l'avouer, c'est tout. J'ai tout abandonné pour toi. Tu penses pas que ça a été difficile pour moi ?
Toi tu peux les revoir ! Il suffit d'aller sur ton île. Moi, j'peux pas.
Pourquoi ?
Parce que.
Pourquoi ?
PARCE CE QU'ILS SONT MORT ! Ils sont mort ... "

Mon cri résonne. Il fait écho. Mais à l'intérieur de moi. Il résonne, ce cri. Ce crie qui change les tréfonds de mon être. Celui qui me confronte à la réalité. Ca fait des années, et j'ai toujours pas fait mon deuil. Franck l'a compris. Il me force à le faire. J'étais dans le dénie, après avoir été choqué. J'avais conscience de la perte occasionnée. Mais mon cerveau ne pouvait procéder à l'étape suivante. Ca m'aurait détruit. Il a donc pressé le bouton pause, et attendu que je sois prêt. J'étais en colère, je marchandais, j'étais triste. Là, le disant à haute voix, formulant tous les mots ensemble, je me résigne à l'avouer. Non pas au monde. Mais à moi même. La seule personne qui compte. Grâce à Franck, je viens en quelques minutes d'avancer plus qu'en quelques années. Il me prend dans ses bras.

" J'ai jamais voulu te faire de mal.
Je sais. Je sais. D'habitude, tu aurais du temps pour toi, on te laisserai en paix, te disant combien on compatis. Mais là, on a pas vraiment le temps.
C'est un peu une urgence.
On fait aussi vite qu'on peut, mais c'est pas comme s'il y avait un manuel sur comment utiliser un Clotho ! Ressens la peine. Ca te détruit, jour après, non ? Tu ne veux pas que d'autres personnes ressentent ça, n'est-ce pas ? C'est pourtant ce qui va arriver si tu restes à te morfondre comme ça. On va tous mourir. Demain, nos mères, nos frères, nos pères vont souffrir autant que toi. Si c'est ça que tu veux, alors restes là. Morfonds toi dans ta lâcheté. Mais sois sûr de perdre tout respect. "

Franck me laisse et demande à Ragnar de le suivre. Il sait que j'ai besoin de rester seul pour digérer tout ça, que le processus prend du temps. Il a su exactement sur quel bouton appuyer pour me faire réagir de la manière qu'il voulait. Sur tous les enchaînements possibles, parmi toutes les combinaisons qu'il était possible de faire, il a trouvé la bonne. L'unique permettant de me faire réagir. Ca, il n'y avait qu'une personne proche de moi le sachant. Il n'a pas besoin de bouquins pour apprendre à me manipuler visiblement. C'est déjà un pro. Je l'ai sous-estimé une fois. On a finit marié. Je l'ai sous-estimé une seconde fois. On va finir en vie. Mon regard se pose sur ma main droite. J'étais habitué à avoir quelque chose ici. Mes yeux vont sur la main gauche. C'est ici désormais qu'il faut regarder. J'suis marié. Marié. Ca sonne bizarre. Vous savez ce qui sonne bizarre aussi ? Les cris de l'équipage. Le grondement d'un monstre marin. Tout me reviens en mémoire. Mais étrangement, tout glisse sur moi. Il se peut qu'aujourd'hui, on survive un jour de plus. Je suis capitaine. Je suis humain. Je suis vivant. Je suis Clotho. J'ai besoin de rien d'autre pour justifier que je vis. C'est amplement suffisant comme raison. M'appuyant sur ce que je trouve, je me relève. Tout le monde est concentré sur la recherche du monstre de tous les côtés. Je lève la tête au ciel. Je vois des mouettes qui tournent, utilisant les courants aériens. Les matelots décrivent le monstre comme faisant au moins trois fois la taille du bateau. Autrement dit, il peut nous couler ou nous manger, à sa guise de choisir l'ordre. Monstre repéré à douze heures. je capte le regard de Franck.

" Tu viendras me chercher ? "

Il ne comprend pas. Je ne le lui en laisse pas le temps. Je suis mouillé. J'peux pas utiliser mon logia sans subir des dégâts. Par chance, ce n'est pas la seule arme dont je dispose. Un soru plus tard, je suis dans les airs. Si on l'utilise pour se déplacer horizontalement, c'est parce que les gens ne savent pas voler. Moi, je sais. Donc au lieu d'avoir utilisé un soru sur le sol, j'ai courut sur le mât, et utilisé le soru là. Voilà pourquoi je suis dans le ciel, une centaine de mètres plus haut. Ca passe et je casse, ou ça casse tout court. Je descends rapidement en piqué. Je traverse les oiseaux, chopant le courant qui m'intéresse. Il me dirige droit vers les monstre. Je tombe. Non. Je chute. Non. Je fonce. Je me dirige droit vers ma mort. Une seconde fois. Avec le sourire. Non, je ne mourrais pas. Pas aujourd'hui. Pas demain. Pas sans me battre en tout cas. Je crée un sabre de terre, puis je tends ma main vers sa cible. Shoot. Je tranche l'air comme j'ai appris à le faire il y a quelques mois de ça. La lame rebondit. J'en étais sûr. Les bestioles ici sont coriaces. Toute l'attention est sur moi. Tekkaï. Impact. Vague d'eau, boyaux, sang, tout est projeté tandis que tout autour de moi devient flou, froid et rouge. Au milieu de tout ça, un truc fonce vers moi. Mais j'suis faible. Trop faible pour faire quoi que ce soit. Franck m'agrippe et me tire jusqu'au navire.

" La prochaine fois, préviens moi avant que j'ai le temps de réfléchir.
Tu m'as sauvé.
Bien sûr que j't'ai sauvé, abrutis ! Je t'aime ! Si jamais tu me refais un truc comme ça, j'te préviens que j'viens te chercher dans l'autre monde et que j'te tue moi même !
Moi aussi je t'aime. "

Une question de réglée. Maintenant, il reste celle de l'équipage. Au même instant, le navire de Mark quitte le nôtre. Comment ? Qui ? Là, j'le vois à la barre. J'ai pas frappé assez fort visiblement. Il s'en va, étant rapidement hors de portée pour un abordage. Maria est avec lui. J'y crois pas. Ils ont compris qu'ils étaient trop faibles, alors ils ont simulé leur défaite, attendu qu'on soit occupé et fuient ensemble. C'est ... du génie leur plan.
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    Plus de peur que de mal au final, on s’en sort tous indemne, sauf Clotho qui est un peu fatigué. Alors que je pensais pouvoir reprendre mon entraînement, on s’aperçoit - malheureusement trop tard - que le navire du pirate capturé nous a échappé, avec lui et sa femme à bord, bien tranquillement. C’est absurde de se faire avoir de la sorte, on est sensé être des professionnels, merde. La difficulté qui s’ajoute est l’arrivée prochaine des chasseurs de prime, on ne peut leur annoncer que le butin s’est envolé sous nos yeux, pour quoi on passerait ? Pour ma part, je ne suis pas spécialement connu dans l’organisation, mais je ne tiens pas à l’être à cause d’une boulette pareille.

    Stanislas se rend prêt du navigateur pour élaborer un plan d’approche, que je prend soin d’écouter, c’est tout ce que je peux faire. Le borgne émet d’ailleurs quelques infos intéressantes, notamment que leur équipage a été décimé par nos mains, puis que le capitaine n’est certainement en pleine possession de ses moyens après le coup reçu, rendant logiquement la navigation délicate. Dans notre cas, nous disposons d’un navire peu résistant, certes, mais il est capable de développer une vitesse intéressante, d’autant plus que notre équipage est totalement apte à naviguer. Quant au vent, si je ne m’abuse, il nous est plutôt favorable pour une, sauf qu’à eux aussi du coup…

    « - Ragnar, j’aimerais te parler rapidement, c’est important.
    - Je n’apprécie pas tellement ton air sérieux, connard !
    - Tu pourrais au moins faire semblant de l’être, saleté de pourriture aveugle !
    - Bref, dépêche-toi, j’ai pas trop l’temps d’écouter tes conneries…
    - En fait, j’aimerais que t’arrêtes de combattre quelques temps, mais que t’intensifie tes entraînements.
    - Qu’est-ce que tu me racontes là…?
    - À la limite, autant continuer d’attaquer les hommes de mains, comme tout à l’heure, ils sont à ta portée, mais par pitié, cesse de t’attaquer à plus fort que toi. C’était peut-être possible sur les Blues, mais plus maintenant, laisse-moi faire un peu. Entraîne-toi, deviens le plus fort, je te promet que l’on trouvera une solution pour tes yeux.
    - D’acc.
    - Hein ?! C’est quoi cette réponse ? Je n’arrive vraiment plus à ta suivre… »


    Ouais, j’sais, mais bon. Honnêtement, ça fait quelques temps que je réalise ses propos, plus besoin de m’expliquer ça, j’ai compris. Du moment que nous sommes avec Clotho, je peux me permettre de rester en retrait, il est suffisamment fort pour tous nous protéger, puis Franck est pas mal aussi, sans compter l’intelligence de Stanislas qui peut faire la différence. Je décide donc de me retirer de la scène principale, pour rester dans les coulisses, le temps de me refaire une santé. Puis, sincèrement, je sais que le borgne a une idée derrière la tête, il n'aurait jamais perdu tant de temps pour me faire comprendre ça.

    « On approche. », dit le borgne.

    Il arme son fusil, il prend le temps de viser, il attend que le vent cesse juste un instant - qu’il ne dévie pas la trajectoire de la balle -, puis il tire. Ils ne savaient peut-être pas qu’on les suivait, mais maintenant c’est le cas, pas question de passer à côté. La balle semble avoir été aisément parée par la femme du pirate. Stanislas doit se sentir tellement inefficace, mais lui aussi veut devenir quelqu’un d’autre, je crois qu’il m’a parlé d’une arme qu’il aimerait acquérir, même d’un style de combat assez loufoque, genre dieu Ussop, mais on doit déjà se sortir de se pétrin. Pour l’heure, je ne peux pas faire grand chose, je sers les poings en attendant que les choses fassent.
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Attendre. Oui, c'est tout ce qu'on peut faire quand on est faible. Trop faible. J'ai connu ça. J'ai vécu ça, contre Mogaba, sur Las Camp. Moi, jeune matelot tout juste sorti de l'académie, défiant un monstre maîtrisant haki et zoan du tatoo, avec un géant et un ange handicapé à mes côtés. Je me souviens des camarades qu'on a perdu ce jour là. Je me souviens de cette frustration ressentie comme si c'était hier. De cette rage de ne pas être à la hauteur, de ne pas pouvoir faire ce qu'on attend de moi. J'ai juré que plus jamais je ne ressentirai ça. Mais je l'ai fait. Quand le contre amiral est venu m'affronter. Maîtrisant son tout flambant haki du renforcement, quand il m'a collé une raclée. Quoi qu'il arrive, quoi qu'il se passe, je ne suis toujours pas assez puissant. Avec mon logia, ça ne change pas forcément. Ca augmente grandement le champ d'actions que je peux faire, mais ça n'augmente en rien ma force. Avoir un tel pouvoir donne quelques idées par contre. Le navire de Mark avance pour s'éloigner de nous. malheureusement pour eux, notre navire a été conçu dans un seul but, la vitesse. On a quasiment pas d'arme, aucune résistance. Mais niveau mobilité et rapidité, on assure. Peut-être est-il temps de le montrer. Je me relève.

" Une bataille navale, ça tente quelqu'un ?
Mais ... heu. Le bateau est pas résistant.
Ils sont deux en face. Ils ont déjà bien du mal à manœuvrer, tu penses qu'en plus ils sont capables de lancer des canons ? Rattraper les. Vitesse maximale. Vent arrière. Affaler toutes les voiles, utiliser les bras pour orienter les voiles. J'veux une brasse carrée. On doit les atteindre avant que la marine puisse nous voir !!! "

Aussitôt, exécution sur le bateau. Rapidement, une fois les voiles déployées, une fois le navire orienté comme je le souhaite, on fait notre la force du vent. On gagne du terrain. On ne grignote pas, non. On avale la distance. " Amenez une chaise sur le pont supérieur, exécution ! " Malgré la surprise générale, ils s'exécutent. On les rattrape. La table est amenée et positionnée à bâbord. Je m'approche d'elle. Puis je la brise en morceau, pièce après pièce. ne fois obtenu des morceaux de même longueur et de même largeur, j'en prends un dans ma main. Puis je le lance comme un javelot. Il file à travers l'air, fonçant sur sa cible. Le vent aidant, il continue sa course jusqu'à faire mouche. Il explose en morceaux tout près de la barre de navigation. Mark se retourne. Bien, j'ai enfin son attention. Il se retourne et continue d'essayer de nous échapper. Bon, j'aurais préféré qu'il en soit autrement. Mais visiblement, j'ai pas le choix. J'avance jusqu'à être sur la figure de proue. On me donne un sabre. Je le lève à l'horizontal.

" Brasse en pointe, une fois la vitesse suffisamment diminuée, carguer toutes les voiles. " Une fois la vitesse réduite et que le navire ennemi nous distance, je décide que c'est bon. " Ittôryû, Whistling of the beast " Une technique que jusque là, personne n'a encore vu sur le navire. Je me mets à tourner sur moi même, de plus en plus rapidement. Un sifflement se fait entendre. Je me concentre sur mon sabre. Puis j’arrête lorsque je suis en position optimale. D'un dernier mouvement de bras, je fais passer mon sabre de gauche à droite violemment. S'en suit une lame d'air horizontale fonçant droit sur le navire ennemi. Ils ne font pas attention à ce qui se passe, trop content de nous larguer. Ils n'ont même pas compris que c'est fait exprès. La lame touche le navire. Normalement, elle devrait le trancher sans aucun soucis. Mais puisque j'ai utilisé le plat de ma lame, elle n'a aucune capacité de séparer les atomes. Par contre, ça crée une petite explosion qui fait trembler le navire violemment. Ca le pousse même on dirait. Sous le choc, Mark et Maria tombent au sol, se cognent la tête et tombent inconscients. L'équipage est surpris. On reprend notre avancée. On aborde sans aucune difficulté. Mark se relève. Il est costaud mine de rien. Il prend ses six sabres et tranche tout jusqu'à arriver à moi.

Les éclats de bois qui volent me touchent. Je comprends pas. J'suis un logia, j'suis pas censé pouvoir être touché ?! C'est parce que je suis mouillé ? Par prudence, j'esquive ses attaques. Mais il parvient à me toucher quand même. Pas grand chose, juste au niveau du bras, une petite entaille de rien du tout. Mais malgré sa taille, du sang s'échappe. Alors là, j'suis scié. Il maîtrise le haki ou quoi ? Voyant mon hésitation, ma tête qui change, il attaque sans hésiter. Une chance que j'compte pas que sur mon logia pour m'en sortir. Tekkaï. Lorsque ses sabres me touchent, ils se brisent à l'impact. Là, c'est lui qui change de tête. Oui, j'ai des ressources mon petit. Toi, t'as qu'un style de combat. Si on te brise tes sabres ou te les prends, t'es inutile. Certes, t'es meilleur que moi dans ce domaine. Mais moi, même sans mon logia, j'peux attaquer, défendre et protéger. Je serre mon poing, rassemble ma puissance et le frappe en pleine tête. Mais cette fois, pas d'éternuement, et je tiens sa caboche de l'autre côté pour qu'il ne soit pas éjecté. Là encore, les ondes du Hasshoken apparaissent, fonçant droit sur son cerveau. Il tombe, inerte. Cette fois, c'est pas de la comédie. Maria fonce vers Ragnar. Franck s'interpose avec son sabre.


" Un coup de main ? " Au loin, on peut apercevoir un navire fonçant droit sur nous. Mon den den sonne. C'est Lambda.
" C'est vous qu'on voit ? Avec le drapeau au poing rouge levé ?
Ouais.
On arrive. "

* Quelques dizaines de minutes plus tard *

Ils sont à bord. Tous les pirates rencontrés jusque ici sont attachés au mât, inconscient. " Ils savent qui vous êtes ?
Oui.
Dans ce cas, on peut pas les amener.
Parce que sinon, ils diront que c'est des révos qui les ont attrapé et vous finiriez en prison.
Ouais. J'suis pas fan de la prison.
Les deux premiers sont gentils, juste bourrés et perdu. Les deux autres ...
Pourquoi elle a son bras atrophié ?
... Je ... heu ...
J'veux pas savoir, oubliez. Moins j'en sais, mieux c'est pour tout le monde. Bon, vu les avis, ça fait cent quarante millions de berrys.
140 ? Ouais, pas mal.
Pas mal ? Ca vous arrive souvent ou quoi ?
J'ai été dans la marine, donc oui. 140 c'est dans le bas de la norme pour quelqu'un comme moi. J'devrais normalement taper dans les 100 par tête, au moins.
Ouais, si vous l'dîtes. Bon, c'est pas tout ça, mais moi j'bosse. Merci pour la livraison, la révolution vous remercie d'utiliser nos services. Maintenant, va falloir qu'on s'occupe d'eux.
Tadam ! J'veux pas savoir. "

Ils s'en vont, prenant les deux bateaux plus les prisonniers. Mark a été bien sonné par mon coup, même imparfait. Avec un peu de chance, il aura perdu la mémoire. Sinon, la révolution a toujours besoin de cobayes pour tester ses drogues. Ce que je ne sais pas, c'est qu'il y a quelqu'un à bord qui va mettre un terme à leur vie. Tous autant qu'ils sont. Pourquoi ? Les cadavres, ça ne discute pas. Ca n'apporte pas d'ennuis. C'est aussi plus simple pour nous. Mais ça, je ne le sais pas. Ce que je sais, par contre, c'est qu'il s'en vont avec les trois navires. On reste donc seul, près de Drum.
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    Touché ? Pas coulé. Touché ? Ok, coulé. 13555710

    On les rattrape. Clotho nous fait un beau show, c’est beau, ça tape, ça explose. Légèrement sonnés, ils cessent la navigation, nous facilitant grandement la tâche. On se rapproche, ils se réveillent finalement, ils nous attaquent, ça devient intéressant. Quelque chose cloche tout de même avec le capitaine, on dirait que son logia bug un peu, mais il a la chance d’avoir des tas d’autres ressources, pas comme moi. Quoiqu’il en soit, cette femme, Maria, s’apprête à attaquer Ragnar qui ne bouge pas d’un poils, ce qui suscite naturellement une certaine inquiétude, m’amenant donc à charger mon vieux fusil. Je met bien trop de temps à m’exécuter et l’aveugle va se faire, je ne comprend pas pourquoi est-ce qu’il ne bouge pas d’un pouce, à quoi joue-t-il ?!

    « Rag… »

    Franck s’interpose in extremis. Merci à lui, on a évité la catastrophe de peu. Ragnar sourit et n’a sourcillé un seul instant, toujours ses bras croisés, comme s’il avait tout « vu », c’est effrayant d’être comme ça. Je suis bien content qu’il respecte notre pacte, certes, mais je me demande maintenant si ce n’est pas trop dangereux. Bref, il n’a qu’à pas être aveugle, quelle idée de se lancer à l’aventure dans ces conditions !

    Je cours rejoindre le second de l’équipage - tirant l’aveugle avec moi -, qui tient aisément tête à son adversaire, j’ai à la limite rien à faire. J’ai cependant une envie de tester une combinaison avec Ragnar, dont je juge les risques limités, bien sûr. J’entame une course en contournant le combat, effectuant des pas lourds pour facilité l’aveugle et attirer l’attention de Maria, puis je bondis vers son flanc droit, chargeant mon arme, un « tchik-tchik » retentit, déportant l’attention de celle-ci vers moi. Elle me voit sur son champ de vision, mais ne jauge pas suffisamment la distance qui nous sépare, puisqu’elle tente de m’atteindre d’un revers de lame, mais elle ne fait que frôler mon nez.

    « Tout droit. Fonce ! »

    J’abaisse mon centre de gravité, proposant mon dos à Ragnar, qui s’en sert pour prendre une impulsion et charger de manière surpuissant son adversaire, d’un coup de lame vertical, de haut en bas, mais c’est sans compte sur la vitesse de Maria qui bloque le coup. L’aveugle reste tout de même véloce mine de rien, étant donné que Maria s’enfonce légèrement sur le plancher du navire, suite à la force du coup porté par l’aveugle, mais faut pas trop rêver, il est rapidement renvoyé dans les airs, se réceptionnant tranquillement. Je profitais de l’attaque de Ragnar pour tirer sur sa jambe droite, puis une fois que ce dernier ait été envoyé dans les airs, Franck enchaîne sur un coup de pied retourné, envoyant la pauvre femme contre le mât principal.

    Trois contre un, contre une femme déjà affaiblie, c’est lâche, mais je suis borgne et l’autre est aveugle, alors je n’ai aucun état d’âme à avoir. La femme se relève, fébrile, mais prête à en découvre. Pour cette fois, je reste à l’arrière, je ne suis pas encore devenu un barbare sanguinaire, puis Franck s’en charge de toute manière. Maria tente un coup vertical, mais l’ami de Clotho la désarme d’un simple revers, l’assommant d’un coup avec le manche de sa lame. C’en est fini de cette histoire.

    Le groupe de chasseurs de prime, au compte de la révolution, arrive finalement au bon moment. Une brève discussion s’en suit, quelques formalités, puis ils embarquent tout ce qui est à prendre et s’en vont. Du coup, on est comme des cons, au milieu de la mer et proche de Drum. L’idéal serait qu’on y aille sans encombre, mais vue notre chance du moment, permettez-moi d’en douter.
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Chance:

« Navires marines en vue. Trois cuirassés et eux croiseurs. Ils nous ont repéré on dirait.
Merci la couleur bleue du navire censée nous faire passer inaperçu.
On fait quoi ?
… On fonce dans le tas.
T'es pas sérieux ?
Ca fait des jours qu'on aurait du arriver. Je ne pense pas que le contre amiral soit sur un bateau. Il doit être sur terre.
Tu bases nos vies sur une supposition ?
J'peux lancer les dés si tu préfères chéri.
… Non, c'est bon.
Alors on fonce dans l'tas les gars. Rapprochez nous assez des cuirassés à bâbord. Ils sont plus fragile au milieu qu'à l'avant ou l'arrière. Va falloir manœuvrer serrés les gars et me faire confiance.
Parce qu'on a le choix ?
Vous pouvez sauter dans l'eau.
Dictateur va !
On en reparlera après que j'ai sauvé vos fesses. Mani,tu te débrouilles solo et esquive les projectiles.
Tu vas faire quoi toi ?
Créer des emmerdes. J'suis doué pour ça il paraît, alors bon. »

J'lui balance une fiole. Il la reconnaît. J'en ai bu une similaire après tout sur Whiskey Peak lors de l'affrontement contre le contre amiral. Mais cette fois, les destin de notre groupe se joue dessus. Je croise les doigts pour que ça fonctionne le mieux possible. C'est tout ce que je peux faire. J'explique rapidement mon plan à Franck qui sera chargé de le faire appliquer. Il me regarde, me traite de fou. Puis de génie. La suite se passe très vite. Le navire vire presque de bord. Tout le monde dessus s'accroche et s'affaire à son post. Mes consignes sont très précises, pas le droit à l'erreur. Ils doivent jouer leur rôle, la marine doit jouer le sien, moi aussi. Dès que le Révacier est en vue, la marine bouge. Un cuirassé et un croiseur. Le reste ne bouge pas. Ils pensent sans doute que ça sera assez. S'ils savaient ce que je leur réserve, ils enverraient l'armada.

Spoiler:

Le petit bateau ne paie pas de mine face au géant cuirassé qui s'approche au loin, ni même face au croiseur. Comme je dis souvent, même si la taille ça aide, ça ne fait pas tout. La preuve à venir. On part à bâbord. Les deux navires nous prennent en chasse, nous fonçant dessus. Le cuirassé semble vouloir nous prendre par derrière. Pas de soucis. Le croiseur le contourne tout en restant près de l'île. Ils veulent nous prendre des deux côtés.

Spoiler:

Bien. Ma connaissance des tactiques de la marine paie finalement. Les deux vaisseaux suffiraient a arrêter pas mal de criminels. Notre drapeau n'étant pas connu, ils doivent nous prendre pour de jeunes pirates. Ou même de simples voyageurs, qui sait ? Pourtant le fond noir indique clairement nos intentions. Vu la taille, le cuirassé seul suffirait à nous couler. Mais ils semblent prudent. Pas assez contre moi ceci dit. Comme demandé à Franck, il laisse le navire se faire prendre en étau. Ca y est, le croiseur est derrière nous, le cuirassé l'est presque.

Spoiler:

Le moment d'activer mon plan totalement fou. Mani esquive les projectiles lancés contre le bateau, coup de semonce. On ne répond pas. Le vent se lève un peu. Chose étrange, il semble tourner. Il pousse le Révacier en avant, nous aidant, mais pousse les navires de la marine nous chassant en arrière. Le croiseur a du mal à avancer. Le cuirassé, avec ses roues à aube ne perd que quelques minutes. Mais tout ça, c'est suffisant pour moi. Le gros bateau tire, visant le mien. Ne s'étant pas identifié, n'ayant pas laissé l'abordage de faire, notre navire est considéré comme hostile. Les membres du gouvernement ont donc pour ordres de le couler à vue. Troisième partie du plan enclenchée. Le Révacier poursuit sa course droit vers les cuirassés n'ayant pas encore bougé, droit vers le centre, comme s'il voulait s'écraser contre.

Spoiler:

Le cuirassé bombarde. Mais chaque coup manque sa cible. Les canons s'enrayent les uns après les autres. Des vagues mouillent la poudre. Des canons mal attachés roulent sur les ponts, blessant des soldats, endommageant d'autres canons. Les tourelles souffrent d'un problème mécanique et ne peuvent plus bouger. Les artilleurs sont pris d'intoxication alimentaire soudaine. Manque de chance, le cuirassé heurte un fond marin. Un grand pic dépassant à peine de l'eau qui n'avait pourtant jamais touché aucun navire. Jusqu'à présent. Tout semble se liguer contre la marine. J'en déduis que mon plan fonctionne, et que Mani est bourré de chance. Autant en profiter, je ne sais pas combien de temps ça va durer. Concentré sur leurs problèmes, aucun marin ne repère ce qui se passe. Aucun d'eux ne repère le petit vaisseau qui avance droit sur eux. Personne n'a remarqué que le capitaine du navire qu'ils pourchassent n'est pas dessus. Mais sur sa Terreur. Aujourd'hui, ils vont comprendre pourquoi j'ai choisis ce nom.

Arrivant par derrière, je crée un sabre avec ma terre. Jamais essayé, mais ça devrait fonctionner. Je lance une lame d'air droit sur le navire, en plein dans la quille. Puis j'en lance d'autres, tout en continuant d'avancer sur l'eau. Le bruit alerte les marins qui foncent pour m'apercevoir. Mais il est trop tard. D'un coup sec, je tranche le bateau. C'est pas forcément très net. Il est pas proprement coupé en deux. Mais le trou dans la coque est assez grand pour qu'il ne puisse être réparé. Assez grand pour devoir forcer l'équipage à abandonner le navire avant qu'il ne coule. Le capitaine passe un coup de den den. Manque de chance, avec mon pirato den den sur moi, les communications sont coupées dans un rayon de trente mètre. Impossible donc de joindre les autres navires. Le croiseur sombre petit à petit tandis qu'il est abandonné et que je me dirige vers le méchant cuirassé.


Spoiler:

Là encore, les hommes à bord sont bien occupés avec tous leurs problèmes. Maniant la barre aussi bien qu'un dieu de la navigation, Mani esquive les quelques boulets parvenant à être lancés. Mais aucun ne s'approche assez pour faire mouche. Le vent aidant, le Révacier s'éloigne et se met bientôt hors de portée des canons. Il se rapproche par contre des deux autres navires. Il est temps. Étant assez prêt, je saute sur le gros navire. Les soldats me reconnaissent aussitôt.

« C'est le traître en terre ! Attrapez le.
Aucune chance les gars. »

Je saute sur le pont. Là, des dizaines de soldats me sautent dessus. Bon, pas de temps à perdre. Parce que si la première partir du plan s'est déroulé sans accroc, la seconde est moins sûre. J'immobilise tout le monde avec ma terre, attrapant leurs pieds. Sans remord, je tranche leur barre pour naviguer. Puis les mâts. Sans oublier d'injecter de la terre dans le truc qui sert de moteur, faisant tourner les roues. Après quelques minutes, on entend un bruit que les mécanos n'aiment pas du tout. Vous savez, le bruit qui indique que si vous continuer, un truc va casser. Rapidement, de la fumée sort des conduits de ventilation. De la fumée noire.

Des hommes parviennent à se libérer. Alors je fonce. Soru et Tekkaï, le combo habituel, me permet de démolir pas mal de choses sur mon passage. Jusqu'à arriver à la salle des machines. Là, je tranche des trucs. Je ne sais pas ce que c'est, ni à quoi ça sert. Mais un truc est sûr, ça ne servira plus. Je tranche des cuves, des tuyaux, des pompes. Rapidement, tout le système hydraulique est foutu en l'air, inutilisable. C'est là que débarquent les marins libérés. J'suis pas assez fort pour tous les retenir avec ma terre. Il y en a de trop. Quoi qu'il en soit, le navire ne pourra pas bouger avant longtemps. Alors je me dépêche de trouver la sortie. Puis je saute par dessus bord, retombant sur ma Terreur.


« Désolé les gars, mais ma Terreur et moi, on a encore du boulot.
Quelle erreur ?
Pas erreur, Terreur.
Il a fait une erreur ? Vite, trouvons la !
C'est p*/ pfff. Stupides pantins du GM qui les prive de toute liberté. »

Sans attendre, je fonce vers le Révacier. Et à ma grande surprise, Je constate que les deux cuirassés restants ont leur voiles emmêles. Ils sont donc incapable de bouger pour l'instant. Ca va bien prendre plusieurs heures à démêler. Le croiseur semble coincé entre les deux, incapable de se déplacer aussi. Si ça c'est pas de la chance, je sais pas c'que c'est. On semble tranquille pour l'instant, autant en profiter. Par contre, ils vont avoir identifié le drapeau désormais. Le prochain navire nous croisant saura qu'on est pas ami. Va falloir faire gaffe. On va passer au niveau supérieur. Je m'en réjouis d'avance. Je trouvais ça trop facile. Je me félicite de mon plan en attendant. Que faire ? On accoste ? On attend ? Mais avant que j'ai pu donner l'ordre, un bateau arrive en vue. Ils ont quoi à tous venir ? On reçoit un appel par den den du dit bateau. Il s'identifie en me donnant un code que Sil m'a donné, pour identifier les révos. Ils disent que Drum doit attendre, qu'ils ont une mission prioritaire pour nous. J'en sais pas plus. Il nous dit simplement qu'on doit aller sur Armada. Après avoir posé la question de comment, et avoir appris qu'il possède une vive card, on prend la direction. J'trouve ça bizarre de nous faire changer, comme ça, mais bon. On ne discute pas les ordres. Surtout que j'suis content d'y aller. J'vais enfin pouvoir frapper l'ex-sous amiral. J'peux plus le frapper pour sa trahison, ça serait hypocrite de ma part. Mais j'peux le frapper pour la PPPK. Je sais que les chances de l'atteindre sont de ... piouf. Une sur six cent soixante six millions. Quand même, ça m’empêchera pas de tenter ma chance. Son fruit des ténèbres peut absorber les pouvoirs des fruits du démon, il parait. A vérifier. Parce que les rumeurs, franchement ...
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