Suite des événements joués ici.
- Ah putain elle est belle notre équipe de gardes !
S'étant éclipsé sur Strong World la journée entière en compagnie de son second, le cafard avait donné quartier libre à ses hommes, exigeant néanmoins qu'ils se relaient par équipe de cinq chaque jour pour surveiller le bateau. De retour à quais, ils trouvèrent effectivement cinq membres d'équipage, mais tous lourdement avinés.
- Zujo ! Balance-moi ces cons par dessus bord qu'ils déssaoulent en vitesse !
Ce n'était pas par fénéantise qu'il déléguait une tâche aussi jouissive, mais, blessé par un violent coup de tentacule géant sur l'une des îles flottantes, le cafard avait trop mal aux côtes pour s'adonner à de pareilles joyeusetés. Son second, aussi contrarié que lui par le manque de sérieux des hommes à bord les jeta à la mer sans hésiter. Ceux-ci, dans un état second, n'opposèrent guère de résistance.
- Euh... Tous vos hommes sont aussi fiables ?
L'un des trois gardes de l'île qui les avait accompagné avait osé poser une telle question. Sa seule réponse fut un regard noir que lui adressa le forban. Il s'en contenta.
Alors que les cinq hommes en charge de surveiller le navire commençaient à émerger des eaux froides, Joe vînt se pencher par dessus la rambarde les regardant de haut.
- L'un de vous, pauvres branleurs, a t-il des compétences de médecine ?
Commençant seulement à saisir ce qu'il venait de leur arriver, les cinq hommes se regardèrent les uns les autres ahuris.
- Inutile capitaine, je connais chacun de nos hommes à bord. Pas un n'a la moindre idée de comment guérir quoi que ce soit.
Il allait sans dire qu'il faudrait remédier à cette carence sous peu et recruter un médecin digne de ce nom. Joe avait la fâcheuse tendance de ne pas s'entendre avec les autorités, et il lui arrivait assez souvent d'avoir besoin des services d'un chirurgien.
- Peut-être que....
À bout de nerf, le regard du cafard se porta sur le frêle individu aux cheveux blancs qui venait de prendre la parole. Il était le garde qui, mort de trouille tout à l'heure avait vu ses cheveux se dépigmenter tant il fut effrayé par l'immonde pieuvre géante qui les avaient poursuivi.
- Eh bien ! Parle !
Gêné, le garde chercha le soutien de ses deux camarades du regard.
- On connait une sorte de médecin qui devrait accepter de soigner un pirate sans appeler les autorités.
Zujo tilta en entendant "une sorte". Mais puisque Joe semblait ne se soucier que de sa petite santé, malgré des blessures somme toute superficielles, le plus tôt il serait guérit, le plus tôt tous pourraient repasser aux choses sérieuses et chercher l'origine de ce qui avait pu générer le monstre cadavérique qui les avait attaqué plus tôt.
- Allons-y dans ce cas.
Sortis de l'eau et retournés à quai, grelottant, les cinq hommes d'équipage jetés par dessus bord attendaient qu'on leur donne l'ordre de monter à bord. Ils avaient commis un grave manque de respect envers ls consignes de bord en étant incapable d'assurer la garde du vaisseau durant l'absence du capitaine. Ce genre d'insubordination ne pouvait rester impunie. Heureusement, le cafard connaissait le moyen parfait pour corriger ce problème et s'assurer qu'il ne se reproduise plus jamais à l'avenir.
- Messieurs, je vais penser à un chiffre entre un et cinq, à vous de le deviner.
Bien qu'il s'efforçait de cacher sa rage par un sourire angoissant, tout en se tenant son poignet droit endolori, il les toisa gravement du regard un à un pour leur faire comprendre que sa question n'était pas une plaisanterie.
- Un !
- Cinq !
- Trois !
Pointant du doigt le dernier à s'être exclamé, jovial, le capitaine annonça :
- Trois ! Je pensais au chiffre trois ! Tu as gagné !
Encore légèrement saoul, le vainqueur rigola niaisement.
- Eh capitaine ! J'gagné quoi dites ?!
Le sourire vicieux du forban fit place à une moue grave et hargneuse. De sa main gauche, il dégaina à toute vitesse son mousquet à triple canon et perfora le crâne du gagnant d'une balle sans aucune autre forme de procès devant le regard affolé des quatre saoulards restants.
- Allez attacher son cadavre au mât. Je veux que tout le monde à bord sache ce qu'il arrive quand on n'obéit pas à mes ordres...
Et soudain, sur une intonation plus légère, le cafard reprit s'adressant à Juzo et aux trois gardes qui les avaient suivi.
- Bon ! Montrez moi le chemin à suivre pour que je sois soigné, je souffre le martyr moi !
***
- Ah putain elle est belle notre équipe de gardes !
S'étant éclipsé sur Strong World la journée entière en compagnie de son second, le cafard avait donné quartier libre à ses hommes, exigeant néanmoins qu'ils se relaient par équipe de cinq chaque jour pour surveiller le bateau. De retour à quais, ils trouvèrent effectivement cinq membres d'équipage, mais tous lourdement avinés.
- Zujo ! Balance-moi ces cons par dessus bord qu'ils déssaoulent en vitesse !
Ce n'était pas par fénéantise qu'il déléguait une tâche aussi jouissive, mais, blessé par un violent coup de tentacule géant sur l'une des îles flottantes, le cafard avait trop mal aux côtes pour s'adonner à de pareilles joyeusetés. Son second, aussi contrarié que lui par le manque de sérieux des hommes à bord les jeta à la mer sans hésiter. Ceux-ci, dans un état second, n'opposèrent guère de résistance.
- Euh... Tous vos hommes sont aussi fiables ?
L'un des trois gardes de l'île qui les avait accompagné avait osé poser une telle question. Sa seule réponse fut un regard noir que lui adressa le forban. Il s'en contenta.
Alors que les cinq hommes en charge de surveiller le navire commençaient à émerger des eaux froides, Joe vînt se pencher par dessus la rambarde les regardant de haut.
- L'un de vous, pauvres branleurs, a t-il des compétences de médecine ?
Commençant seulement à saisir ce qu'il venait de leur arriver, les cinq hommes se regardèrent les uns les autres ahuris.
- Inutile capitaine, je connais chacun de nos hommes à bord. Pas un n'a la moindre idée de comment guérir quoi que ce soit.
Il allait sans dire qu'il faudrait remédier à cette carence sous peu et recruter un médecin digne de ce nom. Joe avait la fâcheuse tendance de ne pas s'entendre avec les autorités, et il lui arrivait assez souvent d'avoir besoin des services d'un chirurgien.
- Peut-être que....
À bout de nerf, le regard du cafard se porta sur le frêle individu aux cheveux blancs qui venait de prendre la parole. Il était le garde qui, mort de trouille tout à l'heure avait vu ses cheveux se dépigmenter tant il fut effrayé par l'immonde pieuvre géante qui les avaient poursuivi.
- Eh bien ! Parle !
Gêné, le garde chercha le soutien de ses deux camarades du regard.
- On connait une sorte de médecin qui devrait accepter de soigner un pirate sans appeler les autorités.
Zujo tilta en entendant "une sorte". Mais puisque Joe semblait ne se soucier que de sa petite santé, malgré des blessures somme toute superficielles, le plus tôt il serait guérit, le plus tôt tous pourraient repasser aux choses sérieuses et chercher l'origine de ce qui avait pu générer le monstre cadavérique qui les avait attaqué plus tôt.
- Allons-y dans ce cas.
Sortis de l'eau et retournés à quai, grelottant, les cinq hommes d'équipage jetés par dessus bord attendaient qu'on leur donne l'ordre de monter à bord. Ils avaient commis un grave manque de respect envers ls consignes de bord en étant incapable d'assurer la garde du vaisseau durant l'absence du capitaine. Ce genre d'insubordination ne pouvait rester impunie. Heureusement, le cafard connaissait le moyen parfait pour corriger ce problème et s'assurer qu'il ne se reproduise plus jamais à l'avenir.
- Messieurs, je vais penser à un chiffre entre un et cinq, à vous de le deviner.
Bien qu'il s'efforçait de cacher sa rage par un sourire angoissant, tout en se tenant son poignet droit endolori, il les toisa gravement du regard un à un pour leur faire comprendre que sa question n'était pas une plaisanterie.
- Un !
- Cinq !
- Trois !
Pointant du doigt le dernier à s'être exclamé, jovial, le capitaine annonça :
- Trois ! Je pensais au chiffre trois ! Tu as gagné !
Encore légèrement saoul, le vainqueur rigola niaisement.
- Eh capitaine ! J'gagné quoi dites ?!
Le sourire vicieux du forban fit place à une moue grave et hargneuse. De sa main gauche, il dégaina à toute vitesse son mousquet à triple canon et perfora le crâne du gagnant d'une balle sans aucune autre forme de procès devant le regard affolé des quatre saoulards restants.
- Allez attacher son cadavre au mât. Je veux que tout le monde à bord sache ce qu'il arrive quand on n'obéit pas à mes ordres...
Et soudain, sur une intonation plus légère, le cafard reprit s'adressant à Juzo et aux trois gardes qui les avaient suivi.
- Bon ! Montrez moi le chemin à suivre pour que je sois soigné, je souffre le martyr moi !