Rappel du premier message :
戦 士
∆ feat. Rori ∆
Dire que tout ne s'était pas déroulé comme prévu aurait été un euphémisme. Tandis que le jeune Ualraig revenait de Glaschu, l'une des plus grandes villes que comptait Alba, il avait été attaqué par d'illustres inconnus. Ces hommes étaient des rustres, sales et bêtes. Le guerrier des clans n'était pas très loin de cette description, mais il était un autre genre de rustre, plus ignorant que méchant. Ces hommes là étaient des pirates, ou tout du moins ils en avaient l'air. Des étrangers sur les terres saintes albanes, ils avaient été en mesure de vaincre le colosse blond grâce à leur nombre. Ualraig s'était bien défendu, mais il n'avait pas été en mesure d'empêcher son enlèvement.
Depuis plusieurs jours qu'il était en mer, à vomir tripes et boyaux à cause du mal de mer, il avait eu le temps de penser à tout cela. Après de longues et mûres réflexions, il était arrivé à la conclusion qu'il ne comprenait rien à cette histoire. L'enlever n'avait pas grand sens, il n'était personne. Pourtant, même s'il se creusait le cerveau, il ne se souvenait pas avoir déjà entendu parler d'esclavagistes venus rapiner sur Alba. Pourtant, force était de constater que le destin d'esclave lui ouvrait grand les bras. Les ravisseurs du jeune homme lui avait expliqué, entre deux roustes, qu'ils le conduisaient sur l'Île aux esclaves. Ualraig ne connaissait rien d'un tel endroit. Il ne connaissait de toute façon presque rien en dehors de son île natale. Malgré tout, il estimait qu'avec un tel nom, il devait s'agir d'un repère d'esclaves. Avec une telle hypothèse, il pensait difficilement pouvoir se tromper.
Malgré le roulis du navire, les mauvais traitements des pirates et la nourriture infecte, le guerrier tenait bon. Il s’accrochait à l'idée de revenir chez lui. Il savait que tout cela n'était qu'une déconvenue temporaire. Jamais personne ne pourrait l'empêcher de retourner chez lui. Le teint pâle, Ualraig était assis piteusement par terre, dans sa petite cellule étroite. Les fers aux pieds, il laissait son corps aller de droite à gauche, réprimant par moments des hauts le cœur. Face à lui se trouvait un petit morceau de pain rassis.
« Mouais, bof. »
Autour de lui, des rats ne cessaient de s'affairer. Ils n'avaient visiblement pas très peur de lui. Ce n'était cependant pas le cas concernant le petit chat blanc qui rodait à bord. Ualraig aimait bien les chats, mais il leur préférait de loin les chiens. On pouvait chasser avec eux et ils ne bridaient pas leur affection. Le guerrier supposait que le félin était là pour chasser les rongeurs, mais il ne le trouvait pas très efficace dans sa tâche. Derrière les barreaux, le colosse soupira.
« T'as la belle vie toi, hein p'tit chat ? Putain, c'que je donnerai pas pour me tirer de cette cage de merde. »
Dire que tout ne s'était pas déroulé comme prévu aurait été un euphémisme. Tandis que le jeune Ualraig revenait de Glaschu, l'une des plus grandes villes que comptait Alba, il avait été attaqué par d'illustres inconnus. Ces hommes étaient des rustres, sales et bêtes. Le guerrier des clans n'était pas très loin de cette description, mais il était un autre genre de rustre, plus ignorant que méchant. Ces hommes là étaient des pirates, ou tout du moins ils en avaient l'air. Des étrangers sur les terres saintes albanes, ils avaient été en mesure de vaincre le colosse blond grâce à leur nombre. Ualraig s'était bien défendu, mais il n'avait pas été en mesure d'empêcher son enlèvement.
Depuis plusieurs jours qu'il était en mer, à vomir tripes et boyaux à cause du mal de mer, il avait eu le temps de penser à tout cela. Après de longues et mûres réflexions, il était arrivé à la conclusion qu'il ne comprenait rien à cette histoire. L'enlever n'avait pas grand sens, il n'était personne. Pourtant, même s'il se creusait le cerveau, il ne se souvenait pas avoir déjà entendu parler d'esclavagistes venus rapiner sur Alba. Pourtant, force était de constater que le destin d'esclave lui ouvrait grand les bras. Les ravisseurs du jeune homme lui avait expliqué, entre deux roustes, qu'ils le conduisaient sur l'Île aux esclaves. Ualraig ne connaissait rien d'un tel endroit. Il ne connaissait de toute façon presque rien en dehors de son île natale. Malgré tout, il estimait qu'avec un tel nom, il devait s'agir d'un repère d'esclaves. Avec une telle hypothèse, il pensait difficilement pouvoir se tromper.
Malgré le roulis du navire, les mauvais traitements des pirates et la nourriture infecte, le guerrier tenait bon. Il s’accrochait à l'idée de revenir chez lui. Il savait que tout cela n'était qu'une déconvenue temporaire. Jamais personne ne pourrait l'empêcher de retourner chez lui. Le teint pâle, Ualraig était assis piteusement par terre, dans sa petite cellule étroite. Les fers aux pieds, il laissait son corps aller de droite à gauche, réprimant par moments des hauts le cœur. Face à lui se trouvait un petit morceau de pain rassis.
« Mouais, bof. »
Autour de lui, des rats ne cessaient de s'affairer. Ils n'avaient visiblement pas très peur de lui. Ce n'était cependant pas le cas concernant le petit chat blanc qui rodait à bord. Ualraig aimait bien les chats, mais il leur préférait de loin les chiens. On pouvait chasser avec eux et ils ne bridaient pas leur affection. Le guerrier supposait que le félin était là pour chasser les rongeurs, mais il ne le trouvait pas très efficace dans sa tâche. Derrière les barreaux, le colosse soupira.
« T'as la belle vie toi, hein p'tit chat ? Putain, c'que je donnerai pas pour me tirer de cette cage de merde. »
ciitroon