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Le diable s’habille en santiag [PV Jaina ]

Le diable s’habille en santiag  [PV Jaina ]
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Exact town, Hat Island, North Blue

Le soleil s’apprêtait à se coucher sur Exact Town, la fête battait son plein dans le saloon. Plusieurs tables étaient prises d’assaut par des joueurs de cartes qui riaient tout en consommant énormement de boissons alcoolisés. Même les têtes les plus patibulaires étaient en train de s’adonner à de francs fou-rires qui dénotaient un peu avec leur condition de dur à cuire. Les musiciens s’adonnaient à une musique des plus country devant quelques groupies et quelques danseurs un peu éméchés qui reprenaient la musique en tapant des mains. Une soirée normale sur Exact Town. Normale ? Non pas tout à fait à dire vrai.

L’instant d’après une silhouette encapuchonnée vint entrer dans l’établissement, visiblement d’un pas pressée. Venant tout juste d’arrivée en ville, Valkia voulait faire durer un minimum de temps sa quête. Surtout que le dénommé Jesse devait s’être rendu compte de son exaction depuis le temps. N’ayant pas envie de recroisé son chemin, préférant le voir en vie et ne pas le condamner à une mort certaine, la démone s’approcha du patron. Le vieil homme un peu bourru dévisagea la cornue avant de marmonner un début de bonjour.

La crasse des lieux, le côté bruyant du saloon et le manque de manière du tenancier énervait déjà la démoniaque qui pris sur elle pour ne pas reprendre l’ancien. Inutile de créer une tension maintenant, elle était venue avoir des réponses et elle fit contre fortune bon coeur.

Valkia - « Bonsoir, je cherche un homme dans votre ville, il s’agit du …. »

Proprio - « Qu’est ce que tu bois ? »

Valkia - « Rien, je suis venu pour une informa... »

Proprio - « Si tu veux pas boire dégage, je donne pas d’info gratuitement. »

La démone bouillonnait intérieurement. Ce propriétaire n’allait pas tarder à traverser le saloon de part et d’autres s’il continuait de jouer l’insolent devant Valkia. Se mordant la lèvre, elle prit son air le plus aimable et fini par demander une bière.  Le patron la dévisagea et fini par lui servir une mousse. C’était agréable de siroter cette boisson après une journée passée dans le désert. Puis le tenancier fini par ajouter d’une voix calme mais suffisamment audible.

Proprio - « Qui cherches tu ? »

Valkia - « Un médecin, le Docteur Philippe Lecate. On m’a dit qu’il était dans cette ville. »

Propio - « D’accord, mais pourquoi cherches tu Phil ? On se méfie un peu des étrangers par chez nous. »

Le ton du tenancier laissait supposer qu’il en savait plus sur la localisation de sa cible, ce qui fit sourire Valkia. Sa revanche était proche, mais il fallait maintenant convaincre le vieil homme que la diablesse n’était pas venue ici avec de mauvaise intention.  Tout du moins, pas encore …

Valkia - « C’est un vieil ami à moi, il est partie quand j’étais encore toute jeune et je suis sûre qu’il meurt d’envie de me revoir. »

Proprio - « Je vois, on peut lui rendre visite à son cabinet, il est à deux maisons d’ici, mais il faudra attendre demain matin. Je ne sais pas exactement où se situe son adresse véritable. »

Parfait, un très bon embryon de piste qui fit jubiler la démone. Sa vengeance et ses réponses se rapprochaient petit à petit. Bientôt, il n’y aurait plus aucun doute sur elle même, et peut être même plus aucun témoin. Magnifique, les choses ne pouvaient pas mieux se passer. Cependant, une main indésirable se posa sur l’épaule de la démoniaque et un homme corpulent avec un fort appétit pour l’alcool visiblement vint conter fleurette à la Valkia débitée.

Ivrogne - « Hé c’est que t’es mignonne  toi. Je te paie un verre ? »

Faisant volte face, la démone planta son regard dans celui de son agresseur. Elle n’était clairement pas d’humeur à minauder et c’est pour cela que ses yeux intensifièrent leurs rouges. Valkia avait visiblement effrayée l’homme qui recula d’un mètre ou deux. Suffisamment pour lui faire comprendre que la cornue n’était pas disposée à se faire amadouer par le premier ivrogne venu. Elle n'aimait vraiment pas le ton employé par cet homme et elle s'avança vers lui et le plaqua au mur en le tenant par la gorge.

Valkia - «Tu n’es pas digne de m’adresser la parole sale pourceau ! »

Jetant ce dernier à même le sol sans douceur, ce dernier reparti la queue entre les jambes. Elle s'attira les regards de tout le saloon. Pourquoi ? Parce qu'elle avait osé s'en prendre à quelqu'un ? Non bien sûr que non. Sa capuche était retombée dans l'énervement et tout le monde pouvait distingué désormais ses magnifiques cornes. Il y eut des chuchotements entre les gens et finalement la démoniaque décida de les ignorer, remettant sa capuche et retournant boire sa bière le temps de réfléchir à un plan.


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Dernière édition par Valkia Bloodfallen le Mar 15 Aoû 2023 - 9:03, édité 2 fois
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Le diable s'habille en santiag

With Valkia Bloodfallen


Ô lumière désagréable qui brûle la peau de la jeune femme. Pourquoi est-elle si agressive en fin de journée ? Jaina jure dans sa barbe invisible et crache un mollard sur le sable du désert. Maudit est le jour où cette maladie décida de semer la zizanie dans le corps de la jeune femme. La chance lui sourit pour le moment, car sa vue n'est pas encore touchée par son albinisme.

Peut-être qu'un jour, la malchance interviendra pour dérégler la vision de celle qui peut être considérée comme une vampire. Machinalement, Jaina retire ses lunettes de soleil pour se frotter les yeux. La fatigue tiraille son corps. Après tout, hier soir elle avait détruit l'intégralité du ranch de sa famille.

En parlant de destruction, l'albinos sent la poudre et le sang. Un bon bain pourrait être la bienvenu. C'était néanmoins une denrée rare à Hat Island. Tout le monde n'a pas le luxe de se laver chaque jour. Heureusement, le parfum nauséabond de l'oignon ne l'accompagne pas.

Subitement, le gémissement d'Orphée prévient la cavalière que sa jument désire se reposer. Elle a effectué trop d'efforts. Jaina caresse l'encolure de son amie.

« Patience, nous sommes bientôt arrivées. Tu pourras te reposer dans les enclos. Mais évite de draguer les mâles, je n'ai pas envie d'avoir ton marmot dans les basques. »

Orphée effectue un bruit par la bouche en faisant vibrer ses lèvres tout en secouant sa tête de gauche à droite. Visiblement, elle n'est pas enjouée à chercher un étalon.

Jaina descend de sa monture fatiguée puis tire les rênes pour conduire sa belle à Exact Town. La ville est visible au loin, à seulement quinze minutes de marche. La cow-girl soupire après avoir enfilé un long manteau pour se protéger du soleil. Cette couche de vêtement supplémentaire est la bienvenue pour sa peau qui était presque en train de cramer.

Enfin aux portes du village détenant un nombre astronomique de bars dont beaucoup ne tiennent pas un mois, la demoiselle s'arrêta au saloon "La Dernière Chance". Est-ce un crime de s'y rendre vu que son père a tué l'ancien propriétaire ? Et que Jaina vient d'exterminer le fils hier ?

Penser à James Dalton fait bouillir le sang de la Desperado. C'est à cause de cette raclure que son paternel était décédé. Même si cela pourrait être traduit par le retour à l'envoyeur, Jaina ne digère toujours pas l'histoire entre James et Lawrence.

Proche des portes battantes, elle jette une pièce de Berrys à un gamin qui cire les chaussures d'un cow-boy assit et lisant le journal.

« Mon cheval a besoin d'eau et de nourriture. Tu gagneras ta semaine si tu as le temps de la brosser. » dit-elle en désignant sa jument derrière elle.

Les yeux du petiot s'illuminent en voyant la pièce de monnaie. Il reçoit ensuite une petite bourse de pièces lorsque Jaina vient d'inspecter les vêtements crasseux que le gamin porte. Sans parler de son état misérable.

« Merci m'dame. Vous désirez autre chose pour votre cheval ? »

Jaina le regarde un instant, pose le canon de son revolver sur le nez de l'homme se faisant cirer les pompes. Monsieur n'est pas content que le petit se soit arrêté en plein travail. Bizarrement, il se calme avec l'arme à feu sur le pif.

« Prend le reste de l'argent pour te lancer dans une meilleure voie. C'est pas en cirant les santiags des feignants que tu réussiras dans la vie. » Elle recoiffe correctement le gamin et tire doucement sur la joue de ce dernier. « Je compte sur toi pour Orphée. À plus gamin. »

Lorsqu’elle s’apprête à passer les portes battantes, un poivrot à l’allure corpulente sort très vite du bâtiment et pousse l’albinos sur son chemin. La force de l’effrayé fait chuter Jaina sur son derrière. Un peu prise au dépourvue, elle ressent très vite le regard moqueur de l’homme se faisant cirer les pompes. Il échappe un léger rire dans sa barbiche puis reprend la lecture de son fabuleux journal.

Énervée, la cow-girl dégaine son fusil à canon-scié de l’étui de son ceinturon. Elle attrape le col du gamin pour le dégager de la zone et actionne l’une des détentes de son jouet pour exploser le visage du moqueur. L’éclaboussure de sang ainsi que de restes de cervelle s’écrasent puis dégoulinent sur le visage et la tenue de Jaina.

Elle lâche son emprise sur le petiot qui se précipite avec frayeur pour récupérer les rênes d’Orphée et la conduire dans un enclos vide.

Jaina craque sa nuque, retire un bout de cerveau collé sur ses lèvres et finit par rentrer dans le saloon.

La cow-girl ne prête aucune attention aux clients. Elle trace sa route jusqu’au bar pour y déposer ses lunettes de soleil ensanglantés.

« Ton whisky le plus fort. » commande la jeune femme qui prend place sur un haut tabouret après avoir craché un mollard dans un des crachoirs du saloon. « Et sert moi un repas chaud. Je meurs de faim. » Elle glisse des billets ayant appartenu à ses victimes sur le bar puis attend sagement sa boisson et son repas.



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Le diable s’habille en santiag


Perdue dans ses pensées, la démone fixait son verre avec détachement. Demain était un grand jour pour elle, il lui faudra faire preuve de discernement. Elle voulait entendre la vérité de la part du Doc avant de décider de son sort. Le dernier homme à pouvoir témoigner de son ascendance humaine était là, quelque part dans cette ville. Et demain, elle savait où le trouver grâce à ce brave tenancier. Que pouvait il bien arriver de plus merveilleux durant cette soirée ? Parfois, le destin se permet de répondre à notre place pour notre plus grand bonheur.

Il y eut une détonation importante suivi de l’entrée d’une belle femme aux cheveux immaculés. Le fait qu’elle soit couverte de sang provoqua le sourire de la cornue. Elle avait une fascination un peu morbide pour tout ce qui tournait autour de la couleur rouge. Son père adoptif lui disait même que c’était dû au fait que le sang avait la même couleur que ses yeux. Tiens d’ailleurs, maintenant que l’inconnue à retirer ses lunettes de soleil, la démone peut admirer les yeux pourpres de la belle. Posant ses lunettes de soleil sur le bar sans décrocher le moindre regard autour. Son attitude lui plaisait beaucoup.

Valkia avait pris le pli de regarder tout le monde en entrant dans un lieu inconnu pour déceler les personnes fortes dont il valait mieux se tenir loin. La cow girl n’avait même pas pris la peine de faire cette inspection, suffisamment sûre de sa force pour tenir éloigner les autres prédateurs. Elle dégageait quelque chose de puissant et la démoncornue voulu engagé la conversation. Mais comment faire quand on est une démone qui n’a pas observer la civilisation depuis des lustres ?

Elle se rappela de Jesse, la seule figure amicale qu’elle avait croisée depuis son arrivée ici. Bon certes, elle avait tué son frère par un concours de circonstances, mais il s’était présenté comme quelqu’un de très amicale et attentionné. C’était peut être comme ça qu’il fallait faire pour paraître aimable et courtois ? Donc, ne pas mettre d’insultes dans ses phrases, et avoir l’air naturelle. Facile à dire quand on ne sait pas ce que cela veut dire.

La démoniaque hésita un instant, mais se dit qu’après tout elle n’avait rien à perdre. Elle se saisit d’une serviette se trouvant à côté d’elle et tendit le linge de maison en direction de la cowgirl. Joignant l’explication au geste, elle énonça d’une voix calme.

Valkia - « Pour tes lunettes, le sang séché dessus c’est une horreur. »

En réalité, elle n’en avait aucune idée, n’étant pas une grande partisane des lunettes de soleil, préférant voir la lumière directement dans son visage. En plus, ce n’était pas vraiment un accessoire qu’elle a eu coutume de mettre lors de son enfance sur l’île maléfique. Prenant une gorgée de sa bière, elle se permit d’ajouter en direction de la cowgirl.

Valkia – « Les fusillades ont l’air ...»

Cowboy- « Oh c’est toi qui a flingué mon frère ? »

Alors qu’elle était en pleine discussion avec la cowgirl, un homme se mit à hurler derrière elles. Visiblement, le sang présent sur les lunettes de la belle albinos devait appartenir à un membre de sa fratrie. Remonté comme une pendule, ce dernier s’approcha du bar et débarassa tout son contenu d’un geste d’humeur. Le belligérant avait visiblement envie d’en découdre avec la nouvelle source d’intérêt de Valkia. C’était tout à fait hors de question. La démone leva l’index pour demander à la tueuse d’attendre, signe de courtoisie pour signier qu’elle n’en aurait pas pour longtemps.

Alors qu’il mettait la main sur la crosse de son revolver, la démoniaque pris les devant et d’un mouvement de sabre agile, elle lui trancha la gorge en un éclair. Regardant le malheureux s’écrouler fendu de part en part. La diablesse eut un regard des plus expressifs, un mélange entre énervement et fascination pour toute cette hémoglobine.  Elle fini par ajouter à l’attention du cadavre encore froid.

Valkia - « On ne coupe pas la parole aux gens, c’est impoli. Misérable. »

Puis finalement, elle shoota dans la tête de l’homme pour l’expédier au loin. Zieutant la taverne qui avait visiblement les yeux braqués sur elle, cette dernière ne put s’empêcher de jouer la provocation. Baissant sa capuche de sorte à ce que chacun voit qu’elle n’avait aucun couvre chef. C’était un affront ici, mais elle n’en avait cure. L’objectif était de voir si quelqu’un allait réagir et l’attaquer. Il n’y eut visiblement pas de volontaire pour s’acquitter de cette tâche.

Retournant s’asseoir sur son siège, son regard se plongea dans celui de la belle albinos. Il y avait quelque chose en elle qui l’intriguait c’est certain. Ne sachant pas quoi dire pour briser la glace des plus simplement, la cornue ajouta d’une voix redevenue calme et apaisée après la tension de tout à l’heure.

Valkia - « C’est important de toujours réunir les familles, la famille c’est sacré. Et puis, je m’en voulais de ne pas être assorti. » Désignant le sang qui avait coulé sur la cape qui lui faisait office de manteau de soirée.

Il y eut un petit moment de silence, reprenant une gorgée de son breuvage, la démone analysa la femme qui se tenait à côté d’elle. Valkia avait vu énormément de personne en ce bas monde, mais aucune n’avait su capté son attention comme ça sans lui avoir adresser la parole. Il y a des signes qui ne trompent pas pour la cornue. Serait ce un cadeau des enfers ? Une rencontre fortuite ? Ou bien une personne avec qui faire un bout de chemin ? La démone elle-même n’en était pas sûre. Ce qu’elle espérait cependant, c’était avoir la chance d’en savoir plus sur cette personne énigmatique.
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Dernière édition par Valkia Bloodfallen le Ven 11 Aoû 2023 - 17:11, édité 1 fois
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Le diable s'habille en santiag

With Valkia Bloodfallen


Elle croise les bras sur le buffet en bois du bar et ne prononce aucun son, aucun murmure, aucun mot. Jaina se contente d'attendre sa commande. Sa soif d'alcool est intenable. Sa faim tiraille son estomac. Lorsque ces deux choses s'unissent pour emmerder Jaina, la colère monte au crescendo. La Desperado est à deux doigts de craquer.

Fort heureusement, le barman qui est extrêmement rapide vient de verser du whisky dans un verre et glisse le récipient de sa position à celle de la cow-girl. Sans mal, Jaina réceptionne le bien et boit cul sec le contenu. L'albinos grimace à cause du goût et de l'effet que lui donne le whisky. Il est fort comme Jaina l'avait demandé. Son goût est amer mais appréciable pour les babines gustatives de l'amoureuse du whisky.

« Ta bouteille. » quémande d'un ton sec la Desperado. Elle jette quelques billets au tenancier pour le convaincre de céder son petit trésor.

Obtenant ce qu'elle souhaite, Jaina arrache violemment le bouchon avec ses dents puis le recrache sur le buffet. Elle souhaite prendre une gorgée, mais une inconnue stop son action. La demoiselle capuchonnée lui tendait un chiffon. Sûrement celui qui sert à laver les verres consommés des clients. D'après la gringo, le sang séché sur les lunettes est une plaie à enlever. C'est pas totalement faux.

« Merci. » murmure Jaina qui pose la bouteille et nettoie à l'aide du chiffon ses verres de lunettes.

Jaina Rosenberg remet ses lorgnons pour cacher ses rubis et reprend la dégustation de son alcool favoris. Une gorgée descend dans l'œsophage. La deuxième arrive très vite pour retrouver sa grande sœur. Puis la troisième ne vient pas, car la demoiselle gentille souhaite la déranger en tapant la causette. Elle ne finit pas sa phrase que déjà une grande gueule interrompt l'inconnue.

Est-ce que Jaina est responsable du meurtre du frère du gueulard ? Possible.

« Aucune idée. Si tu veux le même sort, fait la queue comme tout le monde. » râle l'albinos qui entame sa troisième gorgée de whisky.

Le barman qui avait confectionné avec amour et surtout professionnalisme le plat de Jaina, le dépose à sa cliente. Il faut dire que depuis qu'elle est arrivée, la cow-girl donnait toujours une somme bien plus grosse que le prix demandé. Le propriétaire du saloon appuie ensuite ses grosses mains sur son bar et s'apprête à demander ce que le râleur souhaite commander.

La réponse ne l'enchante pas quand le nouveau client débarrasse violemment la table de Jaina. La nourriture  et la bouteille de whisky chutent sur le sol...

S'en est trop. La cow-girl s'apprête à faire parler la poudre, sauf que la gentille inconnue s'interpose. Elle se dévoue pour répondre à la place de Jaina. Ça l'irrite un tantinet. Ayant été une solitaire, devoir compter sur l'aide d'un étranger dégrade sa réputation.

Jaina aperçoit ensuite son nouvel ennemi qui sort son révolver de son holster. Par réflexe et en ayant aucune confiance en la demoiselle sur ces capacités d’auto-défense, l'albinos sort plus rapidement son pistolet. Elle arme le jouet, mais écarquille ses mirettes sanguines en découvrant la vitesse prodigieuse de l'étrangère. En effet, à son tour la femme avait sorti son jouet, un sabre, pour trancher la gorge de l'ennemi.

La phrase de la dame adressé au cadavre provoque un sourire amusé à Jaina.

« En plus d'être gentille, tu es humoriste ? » questionne l'albinos qui appuie son coude contre le buffet et écrase son oreille gauche sur sa main. « Couper la parole, trancher la gorge. Tu saisies chérie ? »

Jaina hausse les épaules et rencontre le regard du gérant. Elle ajoute deux billets supplémentaires à l'homme.

« Pour le ménage. » dit-elle en pointant du doigt le cadavre qui a recouvert la zone de sang.

« C'est possible de ne plus avoir de mort dans mon établissement ? » ronchonne le tenancier. « Vous faites fuir la clientèle. »

En effet, une petite tripotée de clients s'échappe de l'établissement. Boire, manger et s'amuser au milieu de l'odeur d'un cadavre n'est pas très réjouissant. Jaina hausse l’un de ses sourcils lorsque l’inconnue retire sa capuche pour y dévoiler des cornes sur son crâne…

Plissant ses cristaux rubis, Jaina se demande si la dame est vraiment humaine. Entre jouer au foot avec la tête de sa victime et avoir des cornes sur la tête, la Desperado pense que le diable se dévoile en début de soirée avec l’apparence d’une femme affreusement magnifique.

« Tu penses que nous sommes de la même famille ? » demande Jaina qui montre une attitude confuse aux déclarations de la démone. « Mais je suis d’accord avec toi chérie, la famille c’est sacré. » Elle se penche pour observer l’arrière du bar et attrape un autre chiffon appartenant au barman. Délicatement, Jaina le tend à la demoiselle. « Le sang séché sur les vêtements, c’est pas très conseillé. »

Un comble de dire cela, alors que Jaina était également recouverte du sang de sa victime d’aujourd’hui.

« Je m’appelle Jaina Rosenberg et toi mon cœur ? » Elle pivote pour être face à la démone et se permet de remettre la capuche sur la tête de la demoiselle. « Pour le respect du propriétaire du saloon, couvre ta tête de ta capuche. Tu m’as l’air d’être une étrangère. C’est rare de voir une Cornue à Hat Island. On raconte qu’elles peuvent égaler la beauté d’une sirène. En te voyant, les dictons se confirment. »

Jaina reprend son attention sur le tenancier qui cherche depuis tout à l’heure un balai et une serpillère pour éponger le plancher ensanglanté.

« Patron, tu as une chambre de disponible ? Je dois m’entretenir avec madame pour lui expliquer les règles de cet endroit. Du moins, si la concernée est d’accord… »

Le propriétaire jette doucement une clé près de la main de Rosenberg et cette dernière attrape le bien en souriant malicieusement à la démone…



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Le diable s’habille en santiag


Le geste de Valkia pour ôter la vie de l’indésirable cowboy avait été plus rapide que le geste réflexe de la cowgirl. Cependant, la démone ne put s’empêcher de remarquer la vitesse prodigieuse de cette dernière qui avait largement dépassé celle de l’indésirable. Elle n’avait pas seulement une apparence de tueuse, elle avait aussi un instinct meurtrier des plus avancés. La bretteuse se reconnaissait tout à fait là dedans. Elle se reconnaissait très bien dans cette dernière, un peu comme si elle avait rencontré une femme comme elle, bénie par la mort.

Suite à ce meurtre de sang froid, elle s’attendait à choquer un peu la cowgirl, mais cela n’en fût rien. Bien au contraire, cette dernière semblait amusée par cette situation, n’hésitant pas à rire de la mort de l’homme. Cela mis Valkia vraiment à l’aise, de voir qu’il existait des personnes aussi tourmentait qu’elle dans ce bas monde. Elle se prit à sourire à la blague de la belle fusilière. C’était assez rare pour être souligné, mais elle se sentait particulièrement à l’aise dans cette conversation.

Après s’être faite engueuler par le propriétaire des lieux, la mystérieuse jeune femme donna une serviette à la démone avant de lui poser la question sur la famille. C’était une question assez complexe, car sa famille à elle était morte. Tuée de sa main, ou tué par des pirates. La seule famille qui lui restait c’était le Doc en soit. Et il est possible que dès demain elle n’ait plus vraiment de famille. Mais aux yeux de Valkia, seul l’enfer était sa véritable famille. Elle préférait croire pour le moment qu’elle était véritablement issue de la fosse, et que sa parenté ne pouvait être que des gens aussi torturés qu’elle.

S’essuyant sans dire un mot avec la serviette que lui a tendu la cowgirl, la démoniaque se sentait enfin comprise. Il y avait un échange, une réciprocité dans leur discussion. Pas de jugement, ni de demande d’assistance. Il n’y avait que deux femmes qui reconnaissaient leur valeur. Quand la jeune femme se présenta en l’appelant mon coeur, Valkia cru son coeur s’arrêter. Elle n’était clairement pas habitué à ce genre de sobriquet et l’espace d’un instant, une rougeur au niveau du visage apparu ainsi qu’un frisson qui lui parcouru le corps. Elle ne savait plus vraiment où donner de la tête, elle capta l’intégralité de ses forces pour offrir une réponse digne de ce nom à la prénommée Jaina.

Valkia - « Valkia … Valkia Bloodfallen. Enchantée Jaina. »

Suite à ces mots, la jeune femme remet en place la capuche de la démone par dessus sa tête d’un geste si attentionné. Littéralement dans le corps de la belle diablesse, il y avait un énorme cataclysme d’émotions. La fusilière avait littéralement touché son coeur par ses mots et par sa gestuelle. Conservant un visage impassible, les plus perspicaces ont remarqué une légère morsure au niveau des lèvres.

Puis, Jaina compara la beauté des cornus avec celle des sirènes et là ce fût trop pour sa carapace. Cette émotion nouvelle qui vint s’ancrer en elle, c’était incroyable. Un sentiment de bien-être absolu, une chaleur intense, et une impression qu’on venait de lui offrir le plus beau présent du monde. Les gens avaient davantage l’habitude de l’insulter ou de la craindre suite à la découverte de ses cornes. Certains l’adoraient mais ça n’était pas de l’amour, c’était différent. Là, ces quelques mots, de la part d’une si jolie femme laissèrent Valkia pantoise. Elle ne put qu’articuler.

Valkia - « Tu m’honores par tant de compliment. Je n’ai pas eu le loisir de rencontrer de sirènes, mais je suis certaine que tu es bien plus jolie qu’elles. »

La démoniaque perdait un peu contenance. Si on l’avait déjà flatté par le passé, ce n’était pas aussi bien fait que là par la cowgirl. Cela rendit la demoiselle dans un état second, beaucoup plus apte à recevoir les compliments tandis qu’elle regardait affectueusement la prénommée Jaina. Cette dernière demanda au patron les clés d’une chambre et fini par les obtenir. Ne comprenant pas au départ le manège de la fusilière, Valkia ne prêta pas attention à la remarque anodine avant de comprendre le sens caché de sa question.

Se mordant la lèvre inférieure tout en plantant son regard rubis sur la belle desperada, Que devait elle faire ? Monter et découvrir ce que la cowgirl peut lui enseigner ? Ou bien rester en bas et se concentrer sur sa mission et son abime de noirceur ? Et si c’était un piège ? Ou bien une bénédiction de l’enfer ? Oui, plein de scénarii étaient possibles. Mais si la démone avait pris la mer, c’était avant tout pour multiplier les expériences. Et si Valkia pouvait se targuer d’être une excellente bretteuse, elle était clairement inexpérimenté dans le milieu des relations. La diablesse n’avait jamais connu personne qu’elle jugeait digne de cueillir sa fleur.

Un peu déboussolée par tout cela la cornue afficha un sourire d’apparence naturelle, inclina légèrement la tête et fini par ajouter d’une voix calme et tentant de se montrer tranquille.

Valkia - « Je te suis »

Suivant de près Jaina, la cornue ne put s’empêcher de la regarder de haut en bas. Etait ce le sang ou était ce l’allure générale de la demoiselle qui la rendait si plaisante aux yeux de Valkia ? Qui sait, le fait est que quelques secondes plus tard, elles se trouvaient devant la porte d’une chambre d’apparence miteuse mais qui convenait tout à fait à Valkia. Peu importe que tout soit fait de bois sans la moindre décoration, ce qui l’importait se trouvait à l’intérieur. Une fois la porte fermée,  Valkia se sentait stressée. Première fois pour elle qu’elle se trouvait dans cette situation. Comme par habitude, elle mis la main sur la garde de son sabre.

S’asseyant sur le lit, démontrant maintenant clairement son état de stress, n’arrivant plus à le dissimuler, la démone planta son regard dans celui de sa partenaire d’un soir.

Valkia - «  Maintenant que nous sommes seules Jaina, dis moi à quoi cela rime tout ça ? Es tu ici pour me piéger ? Me veux tu un quelconque mal ? »

C’était bien évidemment le stress qui parlait pour elle, ce qu’elle ressentait n’était clairement pas naturelle pour la belle cornue. Rejetant sa capuche sur l’arrière, elle se sentait un peu stressée par la situation. C’était aller si vite, et autant elle priaient tous les dieux et déesses que celle-ci ait de bonnes intentions à son égard. Mais d’un autre côté, toute sa vie n’a été que rejet, insultes ou idolâtrie. Valkia ne savait plus sur quel pied danser avec la fusilière. Ces mots doux, son regard sans faille, et son sourire sincère. Tout ceci, elle n’avait pas connu jusque là. Encore moins quelqu’un qui prenait autant les devant avec elle.

Valkia - « Quoi qu’il arrive ne me mens pas, je déteste le mensonge. A un point que tu n’oses même pas imaginer. »

Toujours la main sur sa garde, la démone était sur la défensive. Exposer son corps elle l’avait fait des centaines de fois durant des batailles, exposer son coeur c’était une autre paire de manche. Comment Jaina allait elle réagir face au volte face de la cornue ? Très bonne question. Mais cette dernière voulait plus.

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Le diable s'habille en santiag

With Valkia Bloodfallen


Est-ce trop rapide de prendre une chambre avec une belle inconnue ? Possible pour les personnes qui aiment prendre leur temps. Jaina n’est pas dans le même délire que les autres. Quand elle a une idée derrière la tête, la Desperado l’exécute rapidement.

Elle fait tourner la clé autour de son index, tout en fixant malicieusement la démone qui semble être en réalité une âme toute timide. Ce n’est pas comme-ci cette Valkia Bloodfallen avait eu du mal à se présenter. Elle ne doit pas avoir l’habitude de petits mots doux. Jaina sait donc sur quel terrain travailler.

Lorsque Valkia accepte l’offre de s’isoler des regards des clients, Jaina monte les escaliers poussiéreux la première, suivi de près par la Cornue. À chaque marche franchise, la cow-girl examine l’attitude des personnes se trouvant dans le bar. Avoir tué un civil devant l’entrée du saloon "La Dernière Chance" va lui attirer les foudres des autorités. C’est aussi la même chose pour Valkia. Mais peu importe, car l’albinos est déjà passée du mauvais côté de la loi. Elle s’en fiche que sa tronche soit postée sur une affiche de recherche.

Au moment de passer la clé dans la serrure, l’objet se bloque avant de déverrouiller la porte. Jaina tente de forcer un peu, mais le mécanisme est bloqué. Le fait de ne pas réussir cette simple petite broutille fait bouillonner le sang de l’albinos. Esclave de sa colère, Jaina force l’ouverture à l’aide d’un violent coup de pied. La porte s’ouvre en fracas et la poussière de l’accès à la piaule s’envole dans un grand nuage. Le ménage dans ce saloon laisse vraiment à désirer.

Balayant avec des mouvements de sa main les particules irritantes pour le nez et les yeux de l’albinos, Jaina entre dans la chambre. Elle se réjouit qu’une salle de bain offre une petite baignoire. Par curiosité, la hors-la-loi inspecte la cuve fabriquée en cuivre étamé. Un robinet offre le luxe de remplir le bain. C’est fou comme la technologie est surprenante. Elle arrive même aux portes d’Hat Island. Dans sa jeunesse, Jaina se souvenait que pour avoir un bain, il fallait remplir la baignoire avec des seaux. Et lorsqu’elle désirait de l’eau chaude, il fallait chauffer cette dernière… Donc, ça prenait un temps fou.

Tournant la poignée du robinet pour faire couler l’eau, Jaina Rosenberg ressent un malaise dans la piaule. Sa charmante amie commence à stresser. C’est du moins ce qu’elle laisse apercevoir par le ton de sa voix et de son geste à poser sa main sur la garde son sabre.

« Si je te voulais du mal trésor, j’aurai déjà tenté de te liquider lorsque tu as décapité l’homme dans le bar. » avoue l’albinos en posant son derrière sur le rebord de la baignoire. Jaina plongea les doigts de sa main gauche dans l’eau chaude tout en fixant ses rubis sur ce de Valkia. « Tu es très rapide pour dégainer ton arme ma chérie, mais concentrée sur ton homme j’aurai eu le temps d’attenter à ta vie en te tirant dans le dos. »

Jaina sort de son blouson en cuir un paquet de cigarettes pour en récupérer une. Avec un briquet en or -dont les décorations représentent une rose- elle allume la tête de sa cibiche. Jaina ferme un instant ses paupières pour profiter de sa drogue. Elle recrache la fumée prisonnière de ses poumons par la bouche puis reprend la parole.

« Je n’ai aucune intention hostile trésor. Seulement une simple envie de t’emmener dans une chambre pour apprendre à mieux te connaître. » dit-elle en se mordillant la lèvre inférieure.

Après s’être assurée de bloquer la porte avec une chaise, la Desperado retire ses couches de vêtements sans aucune gêne afin de plonger son corps fatigué dans l’eau bouillante. Gémissant de plaisir par ce petit instant de bonheur, elle poursuit la consommation de sa clope.

« Suis-je toujours aussi jolie qu’une sirène ? » demande la curieuse qui accoude son bras sur le rebord du bain et pose sa tête contre le ventre de sa main. « Tu dois savoir deux choses trésor. Dans l’île où je suis né, tu dois respecter deux règles. Tu dois recouvrir tes cheveux de quelque chose, comme ta capuche ou bien un chapeau. Puis ton arme est ta meilleure amie sur Hat Island. C’est à elle que tu dois faire confiance. »

Ces deux règles ont permis à Jaina Rosenberg de survivre seul sur Hat Island. Même sur les autres îles des Blues, la Desperado respectait encore ces deux lois. Donc, dans ses propos, Jaina ne fait pas confiance à Valkia. C’est pour cela que sa majestueuse carabine est calée près de la baignoire. Néanmoins, son appétit de la chair torture l’albinos.

« Donc, pour répondre à ton autre question. Je ne désire pas te faire du mal. J’aspire à vouloir t’offrir une charmante nuit. » ronronne-t-elle en pliant ses majestueuses jambes pour laisser de la place à la démone. Va-t-elle surmonter sa timidité ou bien s’enfuir ? Seul Valkia détient la réponse.



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Le diable s’habille en Santiag


Pourquoi la diablesse agissait elle ainsi ? Très bonne question. D’habitude, c’était plutôt son genre de se méfier des situations de faiblesses ou d’inconnus. Il n’y avait pas pire situation à ses yeux. Elle qui était habituée aux tourments et aux mensonges, pourquoi avoir suivi l’albinos jusqu’ici?Cela échappait à son raisonnement mais le fait qu’elle était là, la main sur son sabre. Elle ne se sentait pas menacée par l’arme de la fusilière mais davantage par sa potentielle manipulation. La cornue le savait mieux que quiconque, les mots peuvent être plus dévastateurs que le meilleur des fusils ou la plus fine des lames.

La démone écouta religieusement les paroles de la desperada. Il est vrai qu’elle avait pu voir la dextérité de la femme aux cheveux blancs. Elle avait dégainée à une vitesse incroyable, nulle doute que de dos, Valkia n’aurait pas pu esquiver. Mais cela ne voulait pas dire grand-chose à ses yeux, elle attendait peut être quelque chose d’elle ou autre. Là dessus la pistolero n’avait pas tord. Elle mentionna également le fait qu’elle voulait apprendre à la connaître. Soupirant, la démone ajouta.

Valkia - « Apprendre à me connaître, je vois pas en quoi …. Mais attend qu’est ce que tu ... »

La bretteuse eut le souffle coupé l’espace d’un instant, la personne en face d’elle n’était plus une cowgirl mais une succube dans un corps d’humaine. La prénommée Jaina était dans son plus simple habit et la vision de ce corps bénie par mère nature sur les proportions provoqua un violent désir chez la démone. Elle n’avait jamais ressentie ça auparavant, mais elle voulait posséder ce corps. Elle voulait se retrouver coller à ce dernier, ressentir chaque partie de son épiderme tout contre elle. Comme capturer, ses yeux n’arrivaient plus à se décoller du magnifique spectacle que lui offrait la desparada.

Bien que cette dernière continuait à parler en expliquant les différentes règles auxquelles elle se pliait, il n’y avait déjà plus grand monde là haut pour répondre à quoi que ce soit. C’était décidé, la démone s’autorisait pour une fois à poser son cerveau. L’humaine lui avait montré patte blanche, et de toute façon, elle avait beaucoup trop envie de passer la nuit avec l’albinos. S’approchant de cette dernière jusqu’à être à portée de main, la cornue demeura interdit quelque instant, ne sachant pas trop comment réagir. Puis finalement, elle pris son courage à deux mains et fini par déclarer.

Valkia - « Jaina ... Il faut que je te dise ...»

Elle avait envie de prononcer tellement d’autres mots derrière ceux là mais aucun d’eux ne daigna sortir de sa bouche à ce moment précis. Tant pis, parfois des gestes valent mieux que mille mots. Jetant son sabre à côté du lit, elle défait sa tenue pour se retrouver elle aussi dans son plus simple habit. Posant un pied dans la baignoire, elle entra doucement, profitant de la chaleur de cette dernière avant de s’approcher de Jaina. Son visage n’était plus qu’à une dizaine de centimètre. De l’hésitation ? Non, Valkia vivait ce moment pour la première fois mais cela lui semblait tellement naturelle. Les lèvres des deux protagonistes vinrent se lier et ce qui se passa ensuite, nulle n’en sera témoin appart nos deux protagonistes.

______________________
Dix heures plus tard,:

La nuit a été bien éprouvante pour les deux hors la loi. Une nuit qui restera à jamais gravé dans la mémoire de la cornue. Elle s’était totalement abandonnée et ne regrettait absolument pas. Leur nuit a été magique. C’est non sans un sourire que la démone ouvrit de nouveau les yeux. Le lit du saloon n’était pas aussi inconfortable qu’il paraissait bien au contraire même. Après, la demoiselle des enfers n’a pas eu le temps de beaucoup profiter de son confort. La femme aux cheveux blancs dormait encore ou bien avait encore les yeux fermés qui sait. Regardant le plafond, la jeune démone vivait sa meilleure vie encore sur un petit nuage de ce qu’elle avait vécu la veille. C’était sa première fois, et c’était aussi magique qu’elle espérait. Il n’y avait décidément pas d’ombre au tableau et pour une fois, Valkia se sentait bien au côté de quelqu’un.

Mais comme toujours, les ennuis ne sont jamais loin. Il était tard, tellement tard qu’il était presque tôt. Il devait être aux alentours des quatre heure et demie du matin quand il y eut des pas dans le couloir accompagné de personnes qui tentaient tant bien que mal de parler à voix basse pour ne pas se faire entendre visiblement.Valkia remarqua même des traces de lumières sous sa porte, preuve que quelqu’un s’y tenait derrière avec une lumière quelconque. Il n’était donc pas difficile de cmprendre que quelque chose se tramait. Que pouvait on donc faire du monde à cette heure là devant leur porte ? Quelque chose n’allait pas. La démoniaque réveilla son acolyte ou du moins la secoua légèrement pour lui signifier que quelque chose se tramait. Elle lui murmura à l’oreille

Valkia - « Reveille toi, on est pas seule visiblement. »

Roulant dans le lit jusqu’à attraper le manche de son sabre, la demoiselle se tenait prête à agir. Qui venait on déranger les deux demoiselles à une heure aussi tardives ? Sans doute pas des bonnes nouvelles se disait la bretteuse. Quiconque entrera subira le courroux de la diablesse. Il était hors de question que quiconque touche à Jaina. Elle comptait bien en apprendre plus sur la personne qui l’avait fait se sentir aussi bien pour la première fois de son existence. Fixant la porte d’entrée sans relâche, la démoniaque était prête à faire couler le sang de nouveau.
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Le diable s'habille en santiag

With Valkia Bloodfallen


Elle lui propose de la rejoindre dans son bain, dans l’eau bouillante et Jaina n’offre pas une place de luxe à tout le monde. C’est avec douceur que son regard sanguin contemple cette cornue qui se rapproche lentement de cette baignoire. Jaina ne manque pas une seule seconde à admirer la beauté que donne cette Valkia Bloodfallen. De toutes ses aventures, l’albinos doit bien reconnaître que cette démone dépasse toutes les espérances de son appétit de chair.

Désormais proche de la cuve en cuivre, l’impatience de Jaina tiraille son esprit. Ses mains pourraient presque en trembler. La cow-girl se retient, souffre en silence pendant que Valkia reste interdite pendant un petit temps. Jaina qui peut être considéré comme une succube, pense que sa proie hésite à franchir le pas. Si tel est son comportement, alors la renégate élabore la théorie que la démone n’a aucune expérience. Cela peut expliquer la timidité de cette dernière après avoir reçu des mots doux.

Jaina hausse l’un de ses sourcils lorsque Valkia tente de lui dire quelque chose. La langue de la timide refuse de bouger et les cordes vocales de cette dernière deviennent faignantes. Finalement, sa charmante amie prend son courage à deux mains. Jetant son arme et retirant sa seconde peau, Jaina contemple la déesse des enfers.

Lorsqu’elle rejoint la prétendue succube dans l’eau bouillante, les deux entités se rapprochent dans une étreinte romantique et scellèrent avec leurs lèvres ce début de soirée qui s’annonçait passionnante…

~~~~

Dix heures passent, Jaina somnole dans le lit plus que confortable qu’une selle de cheval. Son sommeil est loin d’être réparateur. Surement parce que la cow-girl se doute que les représailles ne vont pas tarder à arriver. Si la demoiselle a tout de même réussi à avoir deux heures pour dormir à tout casser, son corps est loin d’être rassasié d’une bonne nuit de repos.

Profitant de la chaleur des draps et surtout de sa compagne, son cerveau commence enfin à comprendre que Jaina souhaite dormir et non somnoler. Il est temps pour lui de se mettre en veille au lieu de rester en alerte. S’apprêtant à appuyer sur le bouton de déconnexion, le murmure de Valkia à l’oreille de Jaina donne une grosse frayeur à Rosenberg. Par un simple réflexe d’une rapidité éblouissante, elle sort un de ses colts caché sous son coussin et pose le canon de l’arme sous le menton de la demoiselle.

Ecarquillant ses cristaux rubis, elle réalise son erreur. Essoufflée, commençant à transpirer, la Desperada retire son révolver et oriente son attention sur la porte. Misère, les ennuies arrivent déjà. Ne s’occupant pas de Valkia qui bouge dans le lit pour récupérer son sabre, Jaina ne prend aucune pincette pour savoir qui est derrière la porte…

Élle vide le chargeur en moins en deux secondes en tirant sur la porte et à côté. L’albinos espère toucher les gêneurs en perforant le mur. Ça hurle dans le couloir et ça jure également. Il semble que la tireuse ne soit pas si mauvaise pour tirer à l’aveuglette.

« C’est sûrement les adjoints du juge Lee Jackson. Il faut partir de cet endroit maintenant. » gueule Jaina qui sort du lit pour rejoindre le bureau où se trouve ses munitions. Elle recharge rapidement puis s’habille à la même vitesse en regrettant amèrement de ne pas profiter un peu plus de la démone. Il faut dire que sa nuit a été inoubliable. Pour une première, sa chère et tendre diablesse se débrouillait plutôt bien.

Ouvrant la fenêtre de la chambre, Jaina siffle un bon coup à l’aide de son index et de son pouce qui sont entre ses lèvres majestueuses. Le signal avertit Orphée, la jument de l’albinos que l’heure du repos a assez duré. Elle entend au loin un puissant souffle de sa bête qui ne perd pas une seconde pour ouvrir en fracas par ses sabots arrières la porte de son box. Galopant en direction du saloon, Jaina encourage puis félicite Orphée d’être arrivée à porter de la fenêtre.

Entendant le petit monde qui se rameute de plus en plus à l’étage, l’albinos se met à sourire en ayant une merveilleuse idée derrière la tête. Prenant la démone autour de la taille, elle l’entraîne dans une chute, hors de la fenêtre pour atterrir sur la selle d’Orphée. Ordonnant à sa fidèle amie de se mettre au galop, l’albinos en profite pour sortir une dynamite de son inventaire et de la balancer dans la fenêtre, de là où elles viennent de s’enfuir.

« Cadeau de la maison ! » annonce la hors-la-loi qui met en joue l’explosif en plein vol avec sa carabine Calamity puis la fait rugir en appuyant sur la détente. La balle entre en contact avec l’explosif et l’étage du bar explose dans une note douce aux oreilles de Jaina.

Parcourant les rues du village, la renégate repère au loin l’homme qui détient une réputation totalement intéressante aux yeux de Jaina. Le juge Lee Jackson. Ce dernier s’empresse de rejoindre les lieux du drame. Une occasion en or pour lui sauter dessus et lui rafler le titre de meilleur tireuse d’Exact Town. Stoppant sa course, elle pointe une écurie à Valkia.

« Je dois m’occuper d’une affaire urgente. Si tu veux partir, prend un cheval dans cette étable. » Furtivement, Jaina embrasse les lèvres de la demoiselle après s’être assurée que cette dernière ne soit plus sur la selle. « C’était une nuit passionnante. Merci pour ce petit moment chérie. »

Elle tire son chapeau à la belle et repart retrouver le juge Jackson. Jaina ne prend pas le temps de se retourner, bien trop heureuse de pouvoir botter le cul à ce bon vieux Lee. Pensant déjà à sa victoire contre ce vieux balai de soixante ans, Jaina entre dans une rue principale et se fait surprendre par le juge en personne qui l’attend de pied ferme. Ayant déjà son arme chargée, Lee Jackson tire sur Jaina. La cow-girl tombe de son cheval et perd connaissance lorsque sa tête frappe lourdement le sol poussiéreux…

« Qu’on l’emmène en taule. Demain matin, elle aura la corde autour du cou. » exclame le juge à deux de ses adjoints qui ont assisté à l’exploit de celui qui se dit être meilleur tireur d’Exact Town…



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Le diable s’habille en Santiag


La petite parenthèse de douceur avait vite été refermée. Tout s’est succédée très vite. Alors que Valkia allait attrapé son sabre, un revolver se trouva positionnée sous sa gorge dans son incompréhension totale. Pourquoi maintenant ? La démone eut l’esprit chamboulée par ce geste. Il était trop tard désormais pour découper la pistolera. La cornue se sentait mise à nue par cette situation et cela l’énerva un peu. Elle a beaucoup de mal à lâchée prise et à se voir menacer par la femme qui lui a procuré énormément de plaisir peu avant.

Mais visiblement, Jaina n’était juste pas réveillée. Après avoir repris ses esprits, elle tira sans sommation dans la porte pour ralentir leurs agresseurs. Autant Valkia aimait beaucoup se battre, autant un réveil de la sorte aussi bruyant, elle s’en serait passée volontiers. Heureusement la diversion avait permis à la démone d’empoigner son sabre et d’enfiler rapidement sa tenue. En combat, il vaut mieux avoir une armure légère que rien du tout.

La pistolera l’informe qu’il s’agit sans aucun doute du juge qui est venu pour les arrêter. La diablesse soupira devant ces paroles, elle refusait d’être jugée par un être aussi inférieure à ses yeux. Cela aurait été la déesse intemporelle derrière, elle se serait rendue sans faire d’histoire. Mais là c’était une autre paire de manche. C’était tout de même une première fois dont la démone allait se rappeler longtemps. Dans tous les sens du terme, elle n’aura pas eu le temps de s’ennuyer.

Alors que son acolyte rechargeait, les assaillants bien remontés tentèrent une autre percée. La porte s’ouvrit et deux fusilliers vinrent épauler leur fusil à silex. Chacun visant une cible, la démone fit un bond pour se retrouver entre Jaina et les deux assaillants. Ainsi les deux adjoints du juge étaient dans l’obligation de tirer dans sa direction, et cela n’effrayait pas le moins du monde Valkia. Cette dernière n’avait pas besoin de recharger, elle avait déjà son arme bien en main. Lorsqu’il y eut détonation, la diablesse rétorqua.

Valkia - «  Trajectoire démoniaque ! »

L’instant d’après, la lame fendit l’air et percuta les projectiles tirées sur elle avant de revenir tout droit sur les fusiliers. L’un tomba mort net sa balle ayant fini entre ses deux yeux. Quant à l’autre, il eut le temps de se décaler légèrement et de se prendre la balle dans l’épaule. Il devait être un peu moins mauvais que les autres. Cependant avec pareille blessure, il est difficile de croire qu’il puisse épauler de nouveau avant quelques jours. Valkia se tenait prête à en découdre et elle vit arrivée un combattant qui semblait plus aguerri, un bretteur. Ce dernier semblait analyser la situation.

Valkia – Pense *Analyse autant que tu veux, t’es ma proie désormais*

La cornue voulait à tout prix faire couler le sang de ceux qui chassaient la cowgirl. Le combat était imminent ! Mais une main vint l’agripper par la taille et la projeta par la fenêtre. Sans rien comprendre, la cornue reconnu Jaina qui l’avait faite monter sur la selle de ce qui semblait être son cheval, ou sa jument d’ailleurs Valkia n’étant pas experte. Jetant un dernier cadeau explosif aux poursuivants, la fusilière semblait satisfaite de son trophée du moment. La cornue eut un sourire attendri par tout cela, elle comprenait mieux ce qui lui avait plu chez cette hors la loi. Elle n’hésitait pas à utiliser les grands moyens pour arriver à ses objectifs.

Filant au petit jour accroché à son dos sur une jument dans les rues désertiques d’Exact Town, la situation pourrait presque être romantique. Une situation d’autant plus corroborée par les lèvres tendres de son amante de la précédente nuit. Sans même qu’elle n’ait eu le temps de dire quoi que ce soit, cette dernière pris congé et cavala dans les rues étroites de la ville. Sacré réveil mine de rien !

Profitant d’un moment de répit, elle remis sa capuche sur sa tête, ayant compris qu’il s’agissait d’une norme dans ce pays. Puis elle entendit un coup de feu. Etait ce Jaina ? La démone ne savait pas trop sur quelle pied danser tant tout le monde ici semblait manier les armes à feu. Elle essaya de suivre l’origine des bruits mais en vain, il n’y avait plus personne le temps qu’elle arrive à pied. Retournant à l’écurie que lui avait indiquée la pistolière, la cornue se disait que c’était l’endroit où elle avait le plus de chance de retrouver la bandida après son forfait. Elle n’était pas là. Il n’y avait qu’un petit garçon aux mains encore pleine de cirage qui regardait la démoniaque d’un œil hésitant. Brisant le silence, Valkia demanda.

Valkia - « As tu vu une albinos passée près d’ici il y a quelques minutes ? Elle devrait être revenue dans le coin normalement.»

Cireur de chaussure - « Si vous parlez de Jaina, le juge Lee l’a attrapé il y a quelques instants, ils veulent la pendre au petit matin … C’est dommage, je l’aimais bien malgré qu’elle ait ses petits moments de colère. »

Valkia tombait des nues, sa coéquipière l’intrépide bandida s’était faite capturée ? Cela n’allait pas se passer comme ça ! En plus du Doc désormais, elle avait une raison supplémentaire de rester à Exact town. Demandant où se trouve les geôles au cireur de chaussure, ce dernier lui indiqua un batiment à plusieurs patées de maison. Elle n’allait pas finir pendue, c’était une certitude aux yeux de la démoniaque. Prenant la direction indiquée, Valkia hâta le pas. Le sang va devoir couler en cette ville encore une fois. Tournant dans une ruelle sombre, elle disparut également dans la pénombre encore présente de la ville.

Technique utilisée:


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