Fortuna
Sexe : Femme
Race : HumaineMétier : Cuisinière itinérante
Groupe : Civil
But : Goûter à tout les ingrédients du monde.
Équipement : Un couteau de cuisine. Parrain : /
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui, DC de Pandore
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Izya
Codes du règlement :
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Description physique
"On ne peut pas faire de cuisine si l'on n'aime pas les gens."
Une personne à la sympathie manifeste, à la joie débordante qui rayonne par sa simple présence. Tu es de ce genre d'individu, vivant sa vie avec la même intensité que le soleil à son zénith et cela se retranscrit par ton apparence, basique mais complexe à la fois.
Un sourire d'un blanc éclatant, une peau d'ébène qui le met en valeur, il est complexe de t'oublier, de te confondre avec quiconque. Une chevelure tantôt crépue, tantôt tressée, celle-ci se marie parfaitement avec ton visage de jeune femme, te donnant des airs d'exotismes, rappelant les paysages étranges de ta petite terre natale. Parfois cernés par une simple couronne de fleur, tu ne perds que dans très peu de fioritures comme du maquillage ou autres bijoux scintillants. Tu es naturelle et tu tends à vivre ton existence de la même manière. Comme si tu étais un ingrédient dont tu essayais de préserver toutes les saveurs.
Si on s'extirpe de ton regard pétillant et qu'on s'attarde davantage sur le reste, il n'est pas difficile de dépeindre ton corps marqué par quelques dessins, quelques peintures que tu t'es moi incrustée dans la peau lors de ta croissance débridée. Des dessins parfois enfantins, n'ayant souvent de sens que pour toi, visant à te faire te souvenir de quelques moments marquants, d'enseignements donnés par ta mère... Enfin... Bien souvent, ils trouvent la raison de leurs existences dans le simple fait que tu trouvais cela joli.
Et du fait que tu ne portes trop souvent que le minimum vestimentaire pour être présentable en société, la faute à une vie passée dans un territoire chaud et humide, on peut facilement voir l'ensemble de ces dessins sur ta peau. Des lettres, des motifs, des formes dépourvues de logique. Cela t'amuse et c'est là tout ce qui compte malgré les interrogations des autres.
La seule autre chose que tu portes constamment sur toi, autre que le tissu, la craie et ta couronne de fleurs, c'est ton collier portant le symbole d'un D. Un symbole dont tu ne connais pas le sens mais qui t'as été léguée par ta mère avant ton départ. Rien de plus, simplement un trésor que tu veux garder au plus proche de ton cœur.
Jeune, pleine de fougue et d'énergie, tu es une étincelle incapable de tenir sur place, se retranscrivant par ta démarche toujours bondissante comme si l'on avait greffé des ressorts à tes talons. D'humeur souvent joueuse et parfois un peu moqueuse, il n'est pas étonnant d'entendre raisonner non loin de toi ton rire si symptomatique de ta présence. "Nihihihi" est bien souvent le premier appel à la bêtise, un son qui ne laisse rien présager de bon pour celui te connaissant un temps soi-peu.
En conclusion, bien que tu ne compenses pas par des vêtements à la qualité remarquable, par des faux airs ou quoi que ce soit d'autres à même de te démarquer, il est difficile de t'oublier tant ton apparence reflète parfaitement ta personnalité pleine d'ardeur.
Description psychologique
"Le voyage n’est pas amusant si vous savez où vous allez."
Extravagante... Une femme qu'il est difficile de supporter mais encore plus de détester. Tu n'aimes pas faire les choses comme tout le monde, tu n'aimes pas te conformer à un comportement préconçu t'empêchant d'agir comme tu l'entends.
Tu es une amoureuse de la liberté, mais pas celle qui se prive, pas celle qui nourrit des ambitions sur autrui, tu es plutôt de celle qui se partage. Une vie de solitude est bien triste à tes yeux, et de la même manière qu'un ingrédient semble bien fade seul dans une assiette, tu veux vivre des expériences aux côtés d'autres gens afin de les sublimer. Car tu ne gâches rien et tu trouves toujours une manière ou une autre de positiver la situation. De la relativiser afin d'en faire une bonne expérience dont tu pourras agrémenter tes prochaines aventures avec.
Tu es intense, difficile à enchaîner, bien loin de cette guerre d'idéal qui te passe au-dessus.
Car pour toi les conflits géopolitiques du monde sont opaques. En plus de ne pas t'y intéresser, tu n'aurais pas la faculté nécessaire d'avoir un véritable avis dessus. Tu es bien trop occupée à profiter du présent plutôt qu'à penser à l'avenir. Dans un monde aux milles et un danger, ce genre d'attitude ne peut que te mettre en danger, surtout si tu n'as pas le chance de pouvoir bien t'entourer. Là est le soucis de cette simplicité naïve qui t'habite. Si tu profites de la vie bien plus que quiconque, celle-ci peut aussi prendre une tournure tragique sans que tu n'ai le moindre contrôle.
Et pourtant c'est un risque que tu prends. Inconsciemment certes, mais tu ne changerais ta manière d'agir pour rien au monde. Tans pis si celle-ci doit prendre la tournure d'une fin prématurée...
Curieuse, ouverte à chaque expérience, c'est cependant avant tout dans l'art de la gastronomie que tu as jeté ton dévolu. Voyant cela comme l'opportunité de rendre meilleur l'existence dans sa racine la plus profonde, tu apportes une énorme importance à la nourriture. Mère de toutes envies, la faim est une chose que tu ne souhaites plus jamais revivre. Tu ne veux pas simplement manger pour survivre, tu veux manger pour vivre. Faire de chacun de ces instants un moment agréable si possible que tu puisses faire vivre à autrui en retour.
Et ainsi, ton "art" est à ton image. Sauvage, sans règles, brute... Un art qui manque d'expérience, qui manque de connaissance mais qui se construit par la pratique plus que par la théorie. Un art qui se découvre et se redécouvre à chaque nouvel ingrédient, à chaque nouveau plat laissant germer une nouvelle infinité de combinaison dans ton esprit profondément créatif.
Il n'y a pas excitation plus savoureuse à tes yeux que celle de créer, que celle qui te donne envie de vivre jusqu'au prochain repas. Porteuse d'un esprit n'ayant jamais su se canaliser par lui même, il éprouve le besoin d'explorer, de ressentir, d'éprouver ce monde, et c'est avant tout par la cuisine qu'il le fait.
Mais pas uniquement. Si évidemment, tu te dévoues à une compétence en particulier, il serait ridicule de te qualifier uniquement par celle-ci. Tu aimes danser, chanter, dessiner, sculpter... Et si tu as un talent très douteux pour chacun de ces autres domaines, tu as besoin de t'amuser en tout temps, parfois aux détriments d’autrui à l'aide de quelques farces qui finissent toujours sur une bonne note malgré tout.
Un amusement communicatif qui se fiche bien des barrières dressées par les factions de ce monde. Naturellement, tu n'es pas aveugle à la violence, à la détresse de celui-ci mais tu es du genre à improviser, à faire avec tant que la situation ne se présente pas à toi.
Un vrai bout-en-train plein de joie et sans aucun préjugé.
Biographie
"Quand la vie vous donne des citrons, faites de la citronnade."
Dire que tu étais d'origine modeste serait un euphémisme... Née sur une île hostile à la vie, c'était ta mère, porteuse d'un passé dont tu n'avais jamais rien su, qui t'accoucha sur l'une des petites îles composant l'Archipel de Boyn. Voulant fuir les conséquences de ses actes, éviter d'être poursuivie sans relâche par ses ennemis désormais qu'elle était responsable d'une vie autre que la sienne, elle s'était isolée là où personne ne penserait à la chercher.
Impossible de penser qu'une vie peut naître et survivre dans ce genre de droit. C'était très simple après tout. Sur l'Archipel de Boyn il n'y avait que deux règles. Tout ce qui était en possibilité de bouger, voulait d'une manière ou d'une autre te bouffer. Et ce qui ne bougeait pas voulait faire exactement la même chose mais en encore plus pernicieux.
Si ce n'était pas grâce aux prouesses martiales de ta mère ainsi que ses connaissances en survie, forgée par un passé tourmenté, tu aurais certainement servi d’apéritif pour la première plante carnivore se trouvant un peu trop proche de toi.
Cette femme, cette mère qui avait eu l'irresponsabilité de tomber enceinte dans un monde comme celui-ci, s’appelait Silvi. Une dame qui était pour toi, du haut de ta courte existence, d'une beauté sans pareille. Intelligente, rusée et surtout le sourire gravé aux lèvres malgré les conditions de sa vie, ce fut elle qui t'empêcha de devenir une simple sauvageonne aux fils des années.
Si elle t'apprit évidement tout les rudiments de la survie, elle ne s'arrêta pas là. Elle t'enseigna une partie de l'histoire contemporaine de ce monde, la lecture, et bien d'autres choses encore. De quoi éviter de faire de toi une bête primitive incapable de pouvoir rejoindre la société lorsque le moment serait venu. Car elle n'était pas idiote. Si elle était condamnée à vivre dans cette enfer vert pour le restant de ses jours, à l'abri des regards des autorités, ce n'était pas ton cas.
Tu n'avais commit aucun crime, et ton existence ne devait pas se résumer aux erreurs de ta mère.
Et malgré la dureté de cette vie, des menaces hostiles qui pesaient constamment sur vos vies, elle ne te reprocha jamais tout ça. Tout ce qu'elle t'offrit, c'était l'amour, la connaissance et la joie, toutes ces choses qui t'imprégnèrent au fil des ages et qui resteraient collé à ta peau qu'importe les épreuves. Car tu étais née dans l'enfer le plus abyssale de ce monde, dans une geôle verdoyante à même de faire trembler le plus grand des explorateurs.
Et pourtant tu n'étais pas malheureuse. Tu devais bien évidemment cela à ta mère, mais qu'importe... Chaque problème avait sa solution et il n'y avait aucun intérêt pour toi de te tourmenter sur des erreurs du passés ou des possibilités du futur. Dans cette jungle que tu avais apprit à connaître sur le bout des doigts, il te fallait vivre le moment présent.
Et si ta mère était bien des choses, elle n'était clairement pas une bonne cuisinière. N'ayant pas la créativité ou la volonté de se dépasser dans le domaine, elle s'était toujours contentée de sélectionner les plantes les plus nourrissantes pour toi.
Dans cette île il n'y avait rien de bon. Une végétation infecte, des insectes à la chair répugnante et des animaux aux goûts beaucoup trop prononcés allant jusqu'à l’écœurement.
Ce ne fut que bien plus tard, lorsque tu fus en âge de pouvoir te déplacer plus librement sur ton île que tu eus la curiosité d'essayer de composer les goûts entre eux, de cuisinier par toi même... Et à force d'efforts, de tentatives ratées et de sacrées emmerdes à fuir les animaux les plus affamés de l'île, tu avais enfin réussi à faire un plat acceptable.
Un plat qui ne te donnait pas l'envie de tout vomir, mieux... Un plat que tu avais envie de manger à nouveau, de partager avec la seule autre personne qui constituait ta vie.
Cette passion pour la cuisine, tu l'avais développé de là. D'autant que plus tu grandissais, plus ta mère se faisait malade. La vie était hostile sur l'Archipel de Boyn, et à la vue son écosystème fermé, il n'était pas étonnant que des maladies exclusives puissent se développer là-bas. Si tu étais née là-bas et avait grandit et développé ton système immunitaire sur Boyn, ce n'était pas le cas de ta mère qui venait à faiblir avec les années.
Un état qui aurait pu être soigné avec des personnes compétentes, mais qui ne marcheraient jamais dans ce genre d'endroit. Elle était condamnée et elle se refusait à faire de toi la prisonnière de son existence.
Malgré tout, tu vis en son état une fatalité que tu parvins néanmoins à repousser au grès de tes tentatives culinaires. A chaque nouveau plat, à chaque nouvelle saveur, cette femme que tu aimais tant retrouvait un peu de sa vitalité d'antan. Et ce fut donc là une course entre toi et la maladie. A celle qui arriverait à prendre le dessus sur l'autre, un bras de fer qui t'était donné perdant et pourtant...
A l'âge de ta majorité, ta mère rayonnait à nouveau. Difficile à savoir si c'était dû à la vue de tes efforts pour elle, aux goûts de tes petits plats préparés pour elle ou simplement par simple érosion de la maladie, mais elle avait survécu à cette affaiblissement lui ayant rongé le corps pendant de longues années. Mais son avis à ton sujet lui n'avait pas changé. Elle voulait que tu partes, que tu explores ce monde.
Mais désormais c'était avec un tout autre objectif que tu partirais. Non pas pour quitter définitivement celle que tu aimais tant, mais pour un jour pouvoir lui revenir et lui faire partager tes aventures et tes nouvelles connaissances. Pouvoir t'accomplir dans ta propre vie et lui permettre d'exister à travers la tienne comme tu avais existé à travers la sienne pendant toute ta croissance.
Une promesse d'une fille à sa mère.
Celle-ci ayant préservé le bateau qui l'avait emmené jusqu'ici presque vingts ans auparavant, elle te le confia, sans destination en tête, sachant pertinemment qu'avec ce que tu avais vécu ici, tu n'avais rien à craindre du monde. Pour s'imposer, il fallait une force titanesque et siéger au sommet du monde. Mais pour profiter, il suffisait simplement d'un sourire et d'une ouverture d'esprit.
Une vie qui n'attendait que d'être explorée.
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : Pandore
- Êtes-vous majeur ? oui
- Vous aimez / n'aimez pas : /
- Votre personnage préféré (de One Piece) : /
- Vous vous définiriez comme : /
- Vous faites du RP depuis : /
- Vos disponibilités (approximatives) : /
- Comment avez-vous connu le forum ? /
One Piece Requiem 
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Dernière édition par Fortuna le Mar 17 Oct 2023 - 20:07, édité 7 fois
