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Mariage d'union, famille désunie

Droite comme un piquet, une jeune femme, fraichement arrivé à sa majorité, est habillée avec une grande élégance. Plusieurs serviteurs font des allers et venus pour la pomponner, la coiffer et la maquiller. Une petite blonde affalée sur un fauteuil au coin de la pièce se demande ce qu’elle fiche, ici. La jeune Capulina s’ennuie comme un rat mort, mais elle n’a pas eu le choix. C’est soit cela ou être cloîtré avec les petits enfants. Une autre voie d’une adolescente s’émerveille devant cette femme centre de toutes les attentions.

Amandine est si belle. Cette robe vous va à merveille ! Vous brillerez de mille feux lors de la cérémonie de mariage.
-Oh merci, Alice. Tante Oriane l’a choisi.
-Ma mère a toujours des choix éclairés.


Capulina roule des yeux en face de cette conversation entre sa cousine à peine adulte et sa sœur qui lèche toujours autant les pompes de leur mère. En jetant un œil sur la robe d’Amandine, l'œil fin de Capulina remarque une étrangeté dans le tissu. La génèse de son intérêt pour le vêtement lui octroie un œil sensible pour ce genre de chose. Le regard curieux, elle se lève pour s’approcher de la mariée. Les trois jeunes contemplent l’apparence de cette robe face au miroir. Le sourire aux lèvres, Capulina remarque un défaut de fabrication. Certaines mauvaises coutures fragilisent un pan du jupon. Elle pince le tissu pour voir ce qu'il se passe. Sans aucun effort, cette robe luxueuse se déchire. Alice en panique prend la main de sa petite sœur pour l’éloigner.

Oups. Hihi !
-Capulina ! Qu’as-tu fais ? Mère vous avait pourtant prévenu de ne rien toucher.
-Ce n’est pas de ma faute si la qualité des coutures est aussi nul qu'Alexandre en dessin.
-Comment pouvez-vous être aussi désinvolte ? Je…je…
-Ce n’est pas si grave, Alice. Calmez-vous. Il y a une autre tenue que j’ai mise de côté.


Amandine regarde celle qui a détruit sa robe avec un sourire soulagé. On dirait bien que cette robe ne plaisait pas tant que cela. La tyrannie d’Oriane touche même les membres de la famille éloignée. Néanmoins, tous les témoins pensent que la profonde douceur d’Amandine est encore à l'œuvre. La grande méchante sera toujours Capulina, peu importe les circonstances. Un fait qu’elle commence petit à petit à accepter au point de n’offrir aucune résistance lorsque sa grande sœur la tire par le bras hors de la chambre.

Jamais, vous n’apprendrez, Capulina. Jamais. Est ce si difficile de rester tranquille dans une chambre?
-Je pense que vous devriez visiter une prison pour avoir la réponse, ma très chère sœur.
-Vous êtes catastrophiques. Mère m’a prévenu, mais j'ai eu l'audace de vous pensez bien plus mature. Je vous amène avec les autres enfants dans ce cas, si vous n'êtes pas capables d’agir comme une véritable Dubal.


Ces derniers mots ébranlent le calme de Capulina. Toujours distante, sa sœur n’avait jamais osé dire ce genre de réprimande. Même si elle agit sous la colère, ses mots résument parfaitement la manière dont sa propre mère la traite. Ruminant le couteau dans la plaie, Alice parvient, pour la première fois, à mettre la petite adolescente au bord des larmes.

Ah, cela vous fait tant plaisir d'être la chouchoute de la famille. Si vous saviez ce que dis Mère pense de vous, vous feriez moins la fière. Et vous me parlez d'être une vraie Dubal? Qu'est-ce que cela veut dire ?! Je ne mérite pas d'être votre sœur, c’est cela ?! Ne vous fatiguez pas, je vais de moi-même me mettre à l’écart comme une étrangère.

La grande sœur est prise d’un peu de remords. Ce n’est pas dans sa nature de blesser autrui malgré tout le mal qui peut faire. Le stress de l'événement lui a fait perdre le contrôle de sa parole. Le rare lien qu’elle entretenait avec Capulina vient d'être brisé. Celle-ci tourne les talons en séchant ses yeux.

Entrant dans les espaces publics pour les invités, la jeune fille traverse le grand hall animé par de nombreuses personnes venues honorer la célébration de cette alliance entre les Nelseen et les Dubal. Deux familles de la haute à Saint-Uréa, la première possède la qualité de la basse noblesse et la seconde appartient à la grande bourgeoisie ne désirant que s'anoblir. Un mariage d'intérêt surtout possible grâce aux deux femmes portant une puissante influence dans leur famille respective, Dominique Nelseen et Oriane Dubal. Toutes deux entretiennent une amitié et ont convaincu leurs beaux frères de marier leurs enfants. Traversant ce hall agité de conversations mondaines en tout genre, la petite Capulina arrive vers l’espace où les enfants de tous âges font connaissance. Sans un mot, elle s’assoit sur la position la plus à l’écart d’une table destinée au repas et commence à faire tournoyer une fourchette sur son assiette vide.


Dernière édition par Agent Tarentule le Mar 30 Jan 2024 - 13:30, édité 2 fois
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- “Maman ?”

Accroché à la main de Dominique Neelsen, Laurie regardait sa mère puis l’ensemble de la foule. Tous s’étaient rassemblés, de la famille proche et directe, à celle que l’on voyait qu’en de grande occasion. Car aujourd'hui, c’était une grande occasion. La famille Dubal et la famille Neelsen allaient enfin se lier. Après des mois de négociation, la mère Neelsen avait réussi à convaincre son beau-frère que son neveu, Antoine, pourrait trouver un bon parti auprès de la jeune Amandine Dubal. Tout cela ne découlait que d’un arrangement entre les mères Neesen et Dubal qui cherchaient toutes les deux à renforcer le pouvoir de leur famille au sein de Saint-Uréa. Par le rang, ou l’argent. Tout était bon pour se forger un avenir radieux dans cette ville.

- “Qu'est-ce qu’il y a Laurie ?”

La matriarche lâcha la main du jeune enfant avant de s’accroupir à son niveau. Elle réajusta la tenue de Laurie, passa sa main dans ses cheveux pour arranger cette coupe indisciplinée que portait son fils. Laurie n’avait fait qu’attendre toute la matinée. Trop petit pour aider à l’organisation bien complexe du mariage, il s’était contenté de jouer avec un nouveau joujou que sa mère venait tout juste de lui offrir. Mais depuis quelques heures, il n’avait le droit qu’au spectacle de son cousin Antoine, félicité par toute la famille, bien que la nervosité lui faisait suer des mains.

- “Je peux aller rejoindre Alexandre maintenant maman ?” Demandait le petit.
- “Oui, mais fais attention. Il ne faut pas que tu fasses des bêtises. Ton cousin compte sur toi.”

Puis elle déposa un baiser sur le front de l’enfant, alors que celui-ci acquiesça de la tête et fila au loin, disparaissant dans la foule. Zigzagant entre les adultes, Laurie traînait derrière lui une carriole en bois tirée par une ficelle qui manquait de peu de cogner quelques jambes. Il courait vite, avec empressement et excitation. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas revu son ami Alexandre et il avait terriblement hâte de lui montrer sa petite carriole. Il savait parfaitement où aller. Sa mère lui avait montré la table qu’il allait occuper le temps du repas et lui avait assuré qu’il serait auprès de son ami Alexandre. L’impatience motivait alors ses pas. Ca, et l’occasion de revoir sa cousine Eléonore. Peut-être qu' elle aussi, elle voudrait voir sa petite carriole ?

Alors qu’il voyait sa table se dessiner entre les adultes, il aperçut également la silhouette d’une jeune fille. Ralentissant l’allure, se rendant compte qu’il serait le deuxième arrivé après la jeune fille, il était tout de suite moins excité à l’idée de s'asseoir à table. Surtout qu’en se rapprochant, il reconnut la mine déçue de Capulina. Et celle-là, il ne l’aimait pas. Elle était méchante, toujours à critiquer, lui dire qu’il était nul. Elle parlait mal à Alexandre, et à tous les autres enfants. Elle était violente, moqueuse. Non, il ne l’aimait pas. L’envie de faire demi-tour doucement le prit. Il voulait retourner auprès de sa mère. Seulement, son regard croisa celui de la peste. Il était comme pris au piège dans une toile gluante d’araignée. Et il n’aimait pas les araignées. Alors, il finit de s’approcher et de s'asseoir à une chaise. Celle en face de la jeune Capulina pour se tenir le plus éloigné d’elle qu’il le pouvait. Il posa sa carriole sur la table.

- “Il est où Alexandre ?” Demanda-t’il simplement.

Il espérait au mieux une réponse rapide et froide, au pire, pas de réponse du tout.
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On avait déposé Alexandre sur cette chaise, d'abord accompagné de son grand frère, mais ce dernier partit vite rejoindre des jeunes filles de son âge, voire un peu plus âgées, leur tournant autour tel un moucheron autour d'une guirlande. Grand bien lui fasse, ce n'est pas ainsi qu'il allait marquer les esprits, s'il en était seulement capable. L'endroit semblait destiné aux jeunes enfants, à en juger par les parents qui restaient encore quelques temps avec leur progéniture avant de les laisser jouer par terre ou de les installer sur des chaises. Un peu plus à l'écart se trouvait une table vide pour l'instant. Le jeune Dubal sortit d'un sac un livre d'images, reliquat de sa dernière rencontre avec Laurie qui remontait maintenant à plusieurs semaines. Ce dernier mois semblait avoir été mouvementé pour les deux familles. Alexandre lui avait promis de le rendre en parfait état et même si Laurie semblait n'en avoir pas grand chose à faire, lui qui croulait sous les divertissements de tous types, c'était une manière personnelle pour le jeune blondinet que de lui témoigner sa gratitude. Seulement cette fois-ci, bien que ça ne soit pas la première fois que cela ne se produise, il avait abîmé ledit livre d'images. Lui ou plutôt, quelqu'un chez lui. En effet, si les premières pages étaient dans un état comme neuf, en plein milieu de l'ouvrage, une splendide illustration de lion avait été grossièrement gribouillée, l'animal noble se retrouvait désormais avec une tête de simplet qui aurait fait rire même Alexandre, à condition que le livre lui eut appartenu.

Il contenait ses larmes, mais il s'en voulait déjà de n'avoir su protéger le trésor qu'on lui avait confié et qu'il avait pourtant méticuleusement caché sous son lit. L'enfant aurait pu simplement arracher cette page, et noyer le poisson dans l'eau, après tout les chances pour que Laurie ouvre à nouveau ce livre était maigres, il n'y avait pour ainsi dire aucune chance pour que son ami s'aperçoive qu'une page manquait à la collection. Mais Alexandre se voulait droit et honnête avec Laurie. Ils étaient leurs confidents mutuels, et il devait assumer ses tords. Voilà que Capulina arrivait et s'installait à un bout de la table, les bras croisés et les yeux humides. Visiblement, Alexandre n'était pas le seul à éprouver de la frustration aujourd'hui. Cela le rendait un peu triste de savoir sa sœur dans un tel état, mais il avait appris à se méfier d'elle, un animal en détresse n'était pas dépourvu de crocs.

Quelques minutes plus tard, alors qu'Alexandre regardait le sol, une carriole en bois manqua de peu de lui passer sur les souliers. Le temps de comprendre qui tirait le jouet, ce dernier parlait déjà à sa sœur, en adoptant une distance de sécurité raisonnable. Capulina fit alors un signe de la tête dans la direction d'Alexandre, sans prononcer mot, suite à quoi Laurie se retourna, sa mine s'éclaircissant en apercevant son ami de toujours qui lui faisait déjà des signes de main.

"- Laurie ! Je t'ai ramené ton livre d'images de la dernière fois. Je suis désolé, je l'ai abîmé à une page..." commença le jeune Dubal.

"- Oh ça fait rien, j'avais oublié où je l'avais mis de toutes façons. Regarde ça plutôt, elle est trop cool !" lui répondit son ami, qui ne semblait pas affecter par la mauvaise nouvelle qu'on venait de lui annoncer. "Tout à l'heure, j'ai couru si vite qu'elle a fini par me dépasser !!" continua-t-il.

Alexandre ne savait pas si c'était physiquement possible, mais si Laurie le disait, il y croyait, tandis que son ami commençait déjà à courir et à zigzaguer entre les enfants, suivi de près par le blondinet.
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Éléonore ajuste sa robe spécialement faite pour l’occasion. Elle lève ses grands pupilles clairs sur le reflet du miroir qui affiche les traits qu’une jeune demoiselle enveloppée dans des tissus que la noblesse frivole adorait. Dans des tons de doré, de vert et de blanc, la robe mettait son corps en valeur, une vision qu’elle n’était pas habituée. Elle qui préférait de loin les vêtements plus amples et libres de mouvement, là, elle se sentait comme un poisson hors de l’eau. Sa mère s’installe derrière elle, venant s’attaquer à sa longue chevelure couleur de blé.

‘’Souviens-toi qu’ils ont une vision des choses bien différentes des nôtres. La noblesse est hautaine et disons que ma famille est très… Reste avec les enfants d’accord, ils seront sûrement les plus gentils.’’ Commence sa mère, visiblement nerveuse.
‘’Bien sûr, je ferais de mon mieux pour ne pas te faire honte.’’
‘’Ce n’est pas une question de honte, je t’aime comme tu es, mais surtout de te protéger de la malice de la noblesse.’’
‘’Je sais maman, mais je veux découvrir ces gens. Il se peut que je sois déçu de cette rencontre, mais en même temps, je dois me faire ma propre idée et qui sait, peut-être qu’il a vraiment changé comme il le souligne dans ses lettres.’’ Souligne Élé doucement.
‘’J’en doute… Je le fais simplement pour toi. Mais tu es sûr ? Aujourd’hui, c’est…’’
‘’Oui, je suis sûr, tu m’as demandé ce que je voulais comme cadeau, et c’est rencontrer ta famille, alors aussi bien profiter de cette opportunité pour le faire.’’
‘’Tu as quinze ans aujourd’hui et tu agis déjà comme une femme mature…’’
‘’J’ai le meilleur exemple maman.’’ Réplique Éléonore avec un large sourire entendu.
‘’Hmm… Allez savoir d’où tu le sors, parce que moi à ton âge, je n’étais pas intellectuellement aussi mature…’’ Marmonne la maternelle qui termine de tresser les fils dorés.

Éléonore se retourne doucement pour faire face à sa mère et cette dernière l’observe un instant. Elle s’éloigne et va chercher un collier dans sa boite de bijoux, l’un des rares objets personnels qu’elle a gardé après son départ de la maison. Elle revient avec le fils d’or et les passe autour du cou fin de sa fille. Une délicate émeraude vient se nicher entre ses clavicules.

‘’Parfait, maintenant nous sommes prêtes à partir. Quel est le règlement à suivre ?’’
‘’Je dois rester avec les enfants et me tenir loin des adultes et surtout ne rien accepté de leur part avant de t’en parler et si tu déclares que nous quittons, je dois écouter sans rouspéter.’’
‘’Seigneur… J’ai l’impression de te micro-manéger… Mais allons-y.’’

★ ★ ★

Il serait allé mentir de dire que le décor luxueux ne l’avait pas soufflée au premier coup d’œil. Cet étalage de décorations, riches en couleurs et en accessoires était même un mot faible. C’était littéralement se vautrer dans l’argent, faire vautrer les autres dans l’or et en plus le lancer par la fenêtre. Si elle avait voulu vivre ce genre d’expérience au moins une fois dans sa vie, et bien elle était venue au bon endroit. Ensuite, elle doit au moins passer une bonne petite heure en compagnie de sa mère, rencontrant ici et là des membres matures de l’auditoire, offrant le remerciement et cadeaux aux futurs.

Leur cadeau était une peinture du couple fait de la main d’un artiste hautement reconnu, un assemblage que sa mère avait su mettre en œuvre grâce à des photos des deux jeunes gens individuellement. Le jeune duo, se tenait doucement par la main, élégamment habillée sur un fond de manoir et de verdure coloré et riche en fleurs. Elle avait demandé à récupérer des éléments favoris des deux gens pour créer quelque chose d’unique qui ressortirait du lot, autant plus que le tableau avait été signer par l’artiste en question. Elle avait dû faire jouer de ses connexions et faire payer une belle somme d’argent, mais bon.

Ensuite, sa mère l’avait guidé vers le coin des enfants pour retourner dans la mer de requin qui ne les avait pas quittés des yeux. Tournant son attention vers les différentes, elle se mets à lentement zigzaguer, cherchant une table avec son nom. Elle finit par tomber sur celle-ci, une demoiselle déjà installée. Elle s’approche, attrape son carton avec son nom et sourit à l’autre gamine.

‘’Bonjour, je suis une cousine éloignée de la famille, Éléonore et toi ?’’
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D'un simple regard froid, Capulina ne prononce aucun mot au jeune Nelseen. Elle l’ignore, mais, le petit trouve bien rapidement l’ami qu’il est venu chercher. Cela l'agace. Devoir s'installer avec les gamins comme si elle n’était qu’une attardée, la jeune fille se pince les lèvres en toisant les passants avec un regard mauvais. Si c’est cela devenir adulte, elle deviendra autre chose de plus libérateur. Une inconnue vient la tirer hors de ses pensées rebelles pleines de ressentiment. Cette jeune semble avoir à peu près l'âge de sa sœur aînée. Son allure ne dénote pas du reste mais tout dans ces gestes et sa posture témoigne d’un manque flagrant de principes courtois. Capulina laisse quelques instants pour scruter cette étrangère de haut en bas.

Tiens donc. On ne vous l’a pas dit, chère cousine éloignée. Ici, c'est la table des bannis, rejetés ou rébus sociaux. Bref, ceux que l'on ne veut pas voir se ridiculiser en société. Bienvenue à vous. Vous avez surement été chassé pour votre… aversion pour tous ces codes ridicules. En rester poli. Hihi !

La présence de cette aînée soulage quelque peu la honte qu’elle ressent à côté de tous les petits. Quitte à être ici, autant en apprendre un peu plus sur cette Eléonore. Cela lui fera peut-être oublier sa frustration.

Enchanté, Éléonore. Vous vous dites cousine éloigné. Mais éloigner par quel bout et dans quelle mesure? Je peux aussi dire que je suis la sœur éloignée de ce rejeton en train de chahuter avec son ami. Vous n'en serez pas plus avancé.

Capulina sent soudainement un regard sur elle. Un regard aussi froid que le gèle, en sa direction. Ce n’est autre que sa mère qui entre, deux discussions mondaines, témoigne brièvement de tout son mépris envers cette fille intenable. La petite blonde connaît bien ces yeux, lui serrant le cœur à chaque fois. C’est le signe d’une nouvelle déception à son égard, doublé d’un avertissement. Serrant les mains, les sourcils froncés, la colère est devenu son mécanisme de défense. Elle en a marre d’être constamment vu comme une moins que rien. A-t-elle quelque chose à perdre maintenant qu'elle n'a fait qu'échoué ? Retenant ses émotions, un sourire triste lui tire le visage. Accompagné de pensées peu morales, sa voix plonge dans les aiguës, comme le crissement d’une craie sur un tableau.

En parlant, de cela, même à la table des parias, les adultes attendent des choses de nous, comme veiller sur les pleurnichards et les morveux. Oui, petit Alexandre. C'est toi que je parle. Viens donc voir ta grande sœur, petit chou à la crème. On va jouer à des jeux de mains. Hihi !

Elle tend les bras pour l’appeler, ce qu’elle n’a jamais fait auparavant. Capulina imite sa mère, tout en exagérant le trait.
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Éléonore observe Capulina avec curiosité, dans les paroles de la petite, elle dénote facilement un mélange de sarcasme et de désillusion. Elle comprend rapidement que cette jeune fille est plus mature que son apparence lui montre, mais aussi qu’elle a également ses propres frustrations et peines, malgré son attitude quelque peu acerbe. Cependant, elle ne peut s'empêcher de ressentir une pointe de sympathie envers elle. Il est clair qu’elle n’est pas contente de sa position.

"Capulina, c'est ça ?" Demande-t-elle avec un léger sourire. "Je comprends ce que tu veux dire. Les étiquettes de noblesse peuvent parfois être bien compliquées à démêler. Mais tu sais, je suis plutôt contente de me trouver à cette table, je suis sûre que j’aurais bien plus de plaisir et peut-être que cela pourrait être un peu plus amusant que d'endurer les adultes ennuyeux là-bas." Réplique la blonde avec un sourire taquin. ‘’Je suis la fille de ta tante Magdaleine. La sœur de ton père, si je ne dis pas de bêtise.’’ Précise-t-elle.

Elle lui adresse un clin d'œil complice, tentant d'apporter un peu de légèreté à la situation. Puis, voyant Capulina agir comme une mère pour Alexandre, Éléonore ne peut s'empêcher de sourire, même si c'est un sourire teinté de tristesse pour cette jeune fille qui semble si lasse de devoir jouer un rôle qui ne lui convient pas. Est-ce vraiment le sentiment qu’elle ressentait envers sa propre famille ? Est-ce que c’était vraiment ce qu’était la noblesse ? Plusieurs questions tournent dans son esprit face à l’écart de monde qui se trouve entre elle-même et ces gens.

"Alors, petit Alexandre, tu vas rejoindre ta grande sœur ?" Lance-t-elle avec un sourire malicieux, jouant le jeu avec elle. "Peut-être que nous pourrions trouver quelque chose à faire ensemble, quelque chose qui ne nécessite pas trop de surveillance adulte, ce serait bien, n'est-ce pas ?" Offre-t-elle au duo de gamins qui les observent.

Les yeux sur le blondinet qui s’était figé un instant, observant celle qui avait essayé de prendre le rôle de mère. Finalement, la surprise passée, il lui tire la langue, accompagner par l’autre gamin avant qu’ils ne prennent leurs jambes à leur coup en riant à gorge déployée, reprenant leur activité avec le nouveau jouet de Laurie. Éléonore pouffe un peu de rire devant la scène avant de ramener ses pupilles clairs sur Capulina.

‘’Il semblerait que nous aillions perdues face à un jouet. Je semble remarquer qu’il n’y a pas beaucoup d’enfants ici, c’est normal ? Il reste encore de la famille à arriver ?’’ Demande-t-elle ses yeux curieux scrutant la foule pendant qu’elle prend place à la table.

Elle en avait bien compté une petite dizaine, mais ceci lui semblait si peu face à toute les personnes présentes en cette journée spéciale.


Dernière édition par Éléonore Grey le Ven 22 Mar 2024 - 14:41, édité 1 fois
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Les adultes ennuyeux. En voilà des mots qui résonnent de la bonne manière dans l’esprit de la jeune adolescente. Eléonore tente même de construire une complicité en jouant le jeu. Heureusement que le jeune cadet des Dubal n’est pas tombé dans le panneau. La blonde avait bel et bien de sombres intentions. Cependant, cette nouvelle personnalité pique son intérêt. Il s’avère que cette aînée est se dit être sa cousine germaine. Il y a clairement erreur sur la personne. Capulina pouffe de rire en cessant son petit jeu. Elle se lève pour s'asseoir sur le coin de la table à proximité de la fille de Carola. Du bout de son index, elle lui tapote le nez.

Vous venez de dire une bêtise. Hihi ! Mon père n’a pas de soeur.

Après cette petite taquinerie, elle prend appui sur ses bras. Balançant ses jambes l’une après l’autre, son regard se porte sur la foule patientant tranquillement le temps de la cérémonie. Tant de personnalités, tant d’étiquettes et tant d'hypocrisie concentré dans une grande salle.

Il n’y a pas grand monde à cette table car la cérémonie n’a pas commencé. La haute bourgeoisie présente ses fils et ses filles à la basse noblesse. Enfin, Dorothéa, notre gouvernante m’en a prévenu. Peut-être que tout le monde me déteste, tout simplement. Hihi !

La petite fille rit jaune malgré qu’elle incline la tête d’un coté à l’autre en ricanant.

Je suis bel et bien Capulina Dubal. 8 ans et trois quarts ! C’est important car tout le monde dit que je fais plus grande. Hihi !

La fillette aime se dire plus âgée qu’elle ne l’est. On a remarqué très tôt sa précocité et, jusqu’à ce moment, elle était le prodige au centre de toutes les attentions. Cependant, à l’aube de sa huitième année, son comportement et son absence de retenue attirent bien plus de mépris et de déception dans son entourage. Sa propre mère, son plus grand modèle, lui brise le cœur à chaque réprimande. Capulina les encaisse en silence, pour le moment, même si la tentation de la défiance grandit en elle.

Ma mère nous a forcé à étudier comme les nobles. En fait, elle a forcé ma sœur ainé, et je me suis ajouté à son plus grand déplaisir. Alice n’aime pas quand je lui montre que je suis meilleure qu’elle. Gnihihi !

La petite décide de donner un cours d’histoire familiale à la plus grande. Enfin, cela s’apparente parfois à du racolage, plus qu’à un récit.

Oriane Dubal, ma mère, celle que l’on voit la plus entourée. En même temps, personne ne lui tient tête, ce ne sont que des moucherons autour d’une intense lumière…

Son sourire s’affaisse un instant. Son regard est encore teinté d’une profonde admiration pour cette Dame, plus imposante qu’une Matriarche dynastique, plus digne que la noblesse qui l’entoure. Secouant la tête, elle reprend son discours.

Bref, Mère est l’héritière la plus rentables mine de pierres précieuses de Saint-Uréa. Sa famille tenait cette exploitation mais Grand-père n’a eu que des filles pour la reprendre. Toutes médiocres, notre mère a repris pleinement le flambeau. Ces tantes, on les voit jamais.

Elle hausse les épaules pour appuyer son indifférence devant cet état de fait. De toute évidence, Oriane cherche à tout prix à s’entourer avec la haute. Ses sœurs ayant eu des mariages moins intéressants, elle les invite rarement et ne mélange pas ses enfants à ses cousins de basse extraction. Ce que ne sait pas la petite blonde est que sa mère n’a jamais été en bon terme avec ses sœurs, et beaucoup de mystère entourent le passé de sa mère.

Père est celui qui discute dans un coin avec d’autres monsieurs. Son nom est Pierre-Emmanuelle Dubal. Il tient la plus grande bijouterie de Saint-Uréa. Il a bien un frère. C’est l’oncle Alfred, il est drôle, mais tout le monde a peur de lui. Sauf moi, il me dit toujours que je suis sa préférée. Hihi ! Il ne vient pas souvent. De ce qu’on m’a dit, il fait du mal aux gens. C’est pour cela qu’il a été déshérité et que mon père possède la totalité du patrimoine Dubal.

Son ton fière montre à quel point elle s'enorgueillit de transcrire aussi bien les informations qu’elle a pu apprendre de sa mère et de sa gouvernante.

A côté, le père d’Amandine, c’est l’Oncle Gauvin. L’avocat qui a tout le temps l’air grognon comme le dit souvent Père. Il travaille pour devenir Juge du Gouvernement mondial à Saint-Uréa, mais cela fait plusieurs décennies qu’il n’arrive même pas à devenir Procureur. Mère nous dit qu’après cet événement, il sera moins bougon.

Elle pointe ensuite du doigt sans gêne, toujours assise sur la table.

Il discute avec Philippe Nelseen, officier sans prétention de la Marine de Saint-Uréa, mais surtout le premier fils de la famille de basse noblesse. Il était vu comme un espoir pour que élève sa famille dans la haute grâce à un haut grade. Malheureusement, après le départ de sa sœur cadette dans une colonie, ses ambitions se sont totalement affaissées. Mère nous dit que la dispute entre la cadette et l'aîné Nelseen a été un drame pour la fratrie. Plus personne ne coopère.

Capulina se fait ensuite plus discrète, en s’inclinant vers Eléonore.

Enfin, c’est sans compter sa femme, Dominique Nelseen. Celle qui tient le bras de Mère. Elles sont très amies. Alexandre est en train de jouer avec le fils Nelseen, d’ailleurs. Père m’a dit que c’est elle qui a réussi à réunir les Nelseen pour la première fois depuis longtemps.

Ses connaissances sur les Nelseens reflètent l'intérêt que porte sa mère autour de cette famille. Oriane y voit un formidable outil pour s’élever dans la société. Se parant de toutes les noblesses, sa stratégie est de tellement se confondre dans celles-ci, que l’on en oublie qu’elle n’est qu’une grande bourgeoise.

Là-bas, vous pouvez apercevoir le père du fiancé. Le patriarche des Nelseens, Baron Guillaume, quatrième du nom. Je me demande où peut bien être sa sœur cadette. J’ai oublié son prénom… hum, on ne me l’a pas dit, plutôt. Mais, une bonne dispute ferait une formidable animation. Hihi !


Dernière édition par Agent Tarentule le Mar 9 Avr 2024 - 0:43, édité 1 fois
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Éléonore écoute précieusement les paroles de Capulina, observant chaque détail de la scène avec un mélange d'amusement et d'intérêt. Les mots de la jeune fille blonde résonnaient dans l'esprit de l'adolescente, qui voyait là une occasion de nouer une complicité avec cette nouvelle connaissance. Elle joue le jeu avec enthousiasme, se laissant emporter par le récit de Capulina sur les intrigues familiales qui animaient la haute bourgeoisie de Saint-Uréa. Lorsque Capulina affirme être sa cousine germaine, Éléonore ne put retenir un léger sourire amusé. Elle se rend compte qu’elle avait visiblement commis une erreur sur la personne. Cependant, lorsqu'elle entendit Capulina rectifier ses dires en taquinant son nez, Éléonore ne put s'empêcher de rire doucement. Elle appréciait l'espièglerie de la jeune fille, se sentant un peu plus à l'aise en sa compagnie.

Elle écoute avec curiosité les explications de Capulina sur la famille Dubal et Nelseen, hochant parfois la tête pour montrer qu'elle suit le récit. L'adolescente se laisse emporter par les descriptions colorées et les anecdotes piquantes, appréciant la franchise et l'humour de sa nouvelle amie. Lorsque Capulina évoque sa propre famille, Éléonore est touchée par la manière dont elle partageait ses souvenirs et ses impressions, lui offrant ainsi un peu de ses souvenirs. Elle sent une certaine admiration pour la façon dont la jeune fille décrivait sa mère, même si elle perçoit également une pointe de tristesse dans ses mots. C’est un sentiment étrange, surtout venant de la relation mère-fille. En même temps, la blonde avait compris que ce n’était pas tout le monde qui avait le même genre de relation qu’elle avait elle-même avec sa maternelle.

Elle continue d’écouter attentivement les détails sur la famille Dubal, trouvant fascinante la complexité des relations familiales et des ambitions qui les animaient. Elle note mentalement les informations fournies par Capulina, se promettant de s'y intéresser davantage à l'avenir. Lorsqu’elle mentionne la famille Nelseen, Éléonore se sent immédiatement intriguée par les révélations sur les tensions au sein de cette famille qui est la sienne et les ambitions déçues de certains de ses membres. Elle se demanda ce qui avait pu causer ces conflits et comment ils influenceraient le déroulement de la cérémonie. Sa mère lui avait bien expliquer qu’elle avait quitter la maison familiale à la suite d’un conflit interne, mais elle n’était jamais rentrée dans les détails de celui-ci. Enfin, lorsque Capulina évoque le patriarche des Nelseen, Éléonore se tourne vers lui avec un regard intéressé, se demandant quelle serait sa réaction face aux événements qui allaient bientôt se dérouler. Après les commentaire de sa compagnie, elle se sent plus éveillée à l'atmosphère électrique qui régnait dans la salle, comme une boule d’émotion prête à exploser. Elle se permets donc d’observer un peu plus son environnement.

‘’Marcellia, une écrivaine de renom… L’une des rares qui a continué de soutenir ma mère dans son entreprise. Elle vient parfois nous rendre visite sur la colonie. Elle est avec ma mère. Je suppose qu’elles discutent ensembles loin des regards curieux…’’

La salle est imprégnée d'une atmosphère électrique, chargée de tension nerveuse, mais aussi d'anticipation pour le mariage. Les invités, vêtus de leurs plus beaux atours, se tenaient debout ou assis, discutant à voix basse entre eux dans un bourdonnement constant. Les regards sont vifs, scrutant les moindres mouvements et échanges, tandis que des sourires polis masquent parfois des sentiments plus sombres. Les couleurs chatoyantes des robes et des costumes contrastaient avec les murs de pierre sombre de la salle, créant un tableau visuel saisissant. Des guirlandes de fleurs et de rubans étaient suspendues au plafond, ajoutant une touche de couleur et de festivité à l'ensemble. Des servants s'affairaient silencieusement, apportant des plateaux de rafraîchissements et veillant à ce que chaque détail soit parfaitement orchestré. Le cliquetis des couverts et des verres se mêlait au murmure des conversations, créant une ambiance animée mais feutrée.

À certains endroits de la salle, des groupes d'invités semblaient se regrouper, échangeant des regards complices ou chuchotant des ragots à voix basse. Des alliances se formaient, des paris sont pris dans l'instant, tandis que des sourires forcés dissimulaient des rivalités ancestrales. Malgré l'apparence de calme et de dignité qui règne en surface, elle peut maintenant mieux sentir les sous-jacente une tension palpable, prête à exploser à tout moment. Chacun est conscient de l'importance de cet événement et des enjeux qui y étaient liés, et cette conscience se reflétait dans chaque geste et chaque regard échangé.

‘’Hmm, maintenant que tu le dis, c’est vrai que l’atmosphère est lourde… Mais c’est plutôt impressionnant que tu connaisses autant ! Dis-moi tu n’aurais pas d’autre détails croustillant ? Je suis bien curieuse de découvrir encore plus de cette famille qui mets si étrangère.’’

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Pensive, elle réfléchit à ce qu’il serait le plus adéquat de révéler à cette fausse cousine. Des informations, elle en a, mais sa mère lui a toujours dit de rester discrète. Capulina n’a pas complètement perdu son obéissance. Se balançant légèrement de droite à gauche, elle décide de ne rien révéler en ce qui concerne les histoires d’adulte, comme le dit si bien son père.

J’ai bien des ragots, mais cela m’étonnerait qu’il t'intéresse plus que cela.

Cependant, en ce qui concerne les enfants, la petite chipie n’a aucune bride. Surtout ses aînés qu’elle a toujours trouvé méprisant. Voyant passé son grand frère Bastien d’une démarche maladroite, un sourire moqueur apparaît sur le visage de l’enfant.

Mon idiot de grand frère fricote avec l’une des filles du tisserand en cachette. Je l’ai vu lui faire des bisous derrière la boutique. Il a toujours été nul à cache-cache. Hihi ! Je me demande comment mère le découvrira.

Elle se tourne vers Eléonore, l’index collé à sa bouche.

Cela reste entre nous, sinon je pourrais plus le forcer à faire ce que je veux.

Un escarghaut-parleur surplombe subitement le brouhaha ambiant. Sur une estrade, Oriane Dubal prend les devants aux côtés de Dominique Nelseen. Une scène des plus équivoques sur la relation des deux familles.

Nobles gens, gentils hommes et leurs demoiselles, nous sommes ravis de vous voir aussi nombreux pour ce jour de bonheur et d’allégresse. En ce jour béni de lumière et de Miséricorde, nous assistons au mariage d’Amandine, ma nièce brillante comme l’a encouragé la formidable éducation de mon beau-frère Gauvin, ici présent, et du jeune Antoine, fougueux jeune homme, tel le fier fils de son père.

Des rires pudibonds des nobliaux se font entendre. Même le principal intéressé, le père d’Antoine s’en amuse. Sa réputation de coureur de jupons dans sa jeunesse n’est plus à faire. Encore aujourd’hui, son caractère peut paraître déplacé, mais, au sein de la haute société, cela reste des non-dits.

Allons, allons, excusez mon trait d’humour. Ce merveilleux jour me rend d’humeur joviale. Cette alliance offrira assurément prospérité et abondance aux deux parties. Il n’y a qu’à contempler l’harmonie régnant dans ce grand hall de réception pour en repérer les signes. Cette union sera louée pour sa parfaite compatibilité. Là où l’or et l’ivoire font les plus grandes merveilles chryséléphantines, l’héritage ancien et les richesses nouvelles sublimeront ce qu’il y a de plus nobles dans notre belle Cité. Je vous souhaite à tous d’en être témoin, aujourd'hui. Je vous enjoint, d'ores et déjà, à rejoindre la salle de cérémonie. Les préparatifs viennent d’être finalisés.

A ces mots, la foule s'agglutine vers une autre pièce guidée par du personnel domestique. Capulina saute de la table, l’air désabusé.

Le moment le plus barbant de la journée arrive enfin.
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