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Son odeur quand la brume se lève

Premier mois de l'année 1623,


Une épaisse brume se levait sur le royaume de Luvneel alors que le soleil se levait à peine. Une habitation, construite au-dessus d'un commerce de fruit et légume abritait une famille de simple commerçant. Un homme se tenait dans une ruelle attenante, une cigarette à la main. Habillé d'un long manteau noir, il était recroquevillé sur lui à cause du froid matinal. Il était venu voir les habitants de cette maison car ce matin, leur chienne venait de mettre bas. Il prit une dernière bouffé, avant de laisser son mégot tomber au sol et l'écraser avec sa chaussure. À l'intérieur, les petits chiots à peine nés été regroupé auprès de leur mère. Ils se blottissaient les un contre les autres, aveugle, cherchant avant tout à se repérer avec leur odorat. Ils humaient tous les senteurs de leur mère. Le contacte de son pelage chaud était rassurant pour les petits. Certains lâchaient des râles. Ils étaient affamés. Ils se tortillaient pour trouver la mamelle nourricière alors que la femelle, épuisée par l'effort, restait couché sur le flanc.

- "Alors ils sont nés ?"

L'homme entrait dans la pièce, les mains dans les poches, le regard baissé vers les jeunes chiots âgés de quelques heures à peine. Il les regardait avec intérêt mais pourtant son visage n'affichait aucune joie à constater le début d'une nouvelle vie.

- "Oui, on en a perdu deux malheureusement mais les autres sont là. Ils sont en bonne santé."
- "Lequel est le plus frêle."


Devant cette question étrange, les deux commerçants échangèrent des regards surpris. Puis la femme s'avança un peu, laissant ses genoux glisser sur le sol avant d'attraper un des chiots. Une main sous les pattes avant et la tête de l'animal, une autre pour porter son postérieur. La femme présenta alors le jeune chien à l'homme qui s'accroupissait pour le saisir. Sans attention, il le prit pas la peau lâche du cou. Le tournant dans tous les sens, l'homme admirait l'animal sous toutes les coutures sans faire attention à son bien-être. L'animal tendit la tête pour renifler l'homme. Son manteau sentait la cigarette, l'humidité, et le froid de la brume. Le jeune chiot émis un râle, lui qui venait être retiré de la nourriture. Son ventre gargouilla.

- "Bien."

Il reposa alors le chiot sur le tapis, le poussant du dos de sa main pour que dernier rejoigne les autres. En se redressant, il prit le temps de serrer la main de la femme, puis de l'homme qui s'occupait des chiens. Il se tourna vers la porte, attrapant la poignée avant d'ajouter :

- "Prévenez moi lorsqu'il aura 2 mois."

Puis il passa la porte pour disparaitre dans les ruelles de la ville encore calme.


Dernière édition par America le Lun 11 Déc 2023 - 12:10, édité 5 fois
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Troisième mois de l'année 1623,


Le jeune chiot tirait avec force sur la corde. De l'autre côté se tenait un de ses frères. Lui aussi tirait, ajoutant des grognements d'excitation à l'échange. Aucun des deux ne voulait lâcher. Autour d'eux se ruaient d'autres petits chiens. Certains se courraient après en aboyant, d'autres avait trouvé un jouer à mordiller dans leur coin. Ce salon si tranquille était rapidement devenu un capharnaüm des plus total. Une femme, épuisait, était avachie sur son canapé, se tenant la tête. Elle semblait au point de rupture. La pièce avait été retourné, les coins des chaises grignotées et une tache jaune sur le papier peint laisser penser qu'un petit accident venait de se produire. Pourtant, la tête dans les mains, la femme ne bougeait pas. Elle attendait le retour de son marie qui devait la libérer de ce cauchemars.

- "Vous allez voir, ils ont bien grandis et sont en pleine forme."

Le marie entrait enfin dans la pièce, ouvrant la porte à l'homme en manteau noir. Cela faisait à peine plus de deux mois que les chiots avaient pu faire sa rencontre, et le voilà de retour.

- "Lequel est-ce ?" Demanda-t'il.
- "Celui là, avec le collier rouge."

Loin d'avoir pris le temps de leur donner des noms, les commerçants s'étaient contentés de leur attribuer des colliers de couleur et de les nommer ainsi pour les différencier.

- "Mais vous êtes sur de vouloir le collier rouge, Il a une oreille de travers et il est un peu idiot. C'est toujours le moins costaud de la portée. Alors que le collier vert est robuste et bien plus attentif. Il sera surement plus simple à élever."
- "C'est lui que je veux."
Répondit l'homme en pointant le petit chiot au collier rouge du doigt.

Il s'approcha alors, tendant sa main pour laisser le chiot la sentir. Pourtant, ce dernier était bien trop occupé à garder son avantage contre son frère en tirant sur la corde. Il n'accordait pas un regard à l'homme dont l'odeur de leur première rencontre entrait à nouveau dans ses narines. Une odeur puissante mais aussi triste.

- "Allez, vient là."

L'homme saisit à nouveau le chiot par la peau de la nuque. Pourtant, si la première fois ce dernier avait émie un râle mécontentant, ici, il ne réagissait pas. Il se contentait de mordre encore plus fort dans la corde pour être sur de ne pas la perdre. Décollant du sol, l'autre chiot se décida à lâcher alors que le jouet pendait de la gueule du collier rouge. L'homme tira dessus avec force, secouant l'objet de gauche à droite. Dans un grognement mécontent, le chiot suivait le mouvement sans lâcher d'un centimètre.

- "Tu as un sacré mordant toi."

L'homme lâcha alors la corde, laissant le chiot gagner cette bataille. Il coinça l'animal entre son bras et lui, les pattes arrières pendant dans le vide. En se redressant, il prit le temps de serrer la main du commerçant, laissant dans sa paume quelques milliers de Berries.

- "Pour les dégâts qu'il a pu faire."

Puis, comme le premier jour où le jeune chiot l'avait vu, il repartie par la porte en l'emportant avec lui.
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Quatrième mois de l'année 1623,

- "Stupide collier rouge !"

Qu'il était amusant pour le jeune chiot de courir partout. Il fonçait au travers de la pièce, l'homme ne noir essayant de l'attraper. Pourtant, il n'était pas assez rapide. Le canidé aboyait de joie lorsque son camarade de jeux ralentissait. Il levait l'arrière train, étirait ses pattes avant, les oreilles dressées. Il voulait jouer. Encore jouer. Pourtant, pour l'homme, tout cela ne semblait en rien à un jeu. Des papiers griffonnés volaient dans la pièce, recouvrant le parquet tout autour d'un vieux bureau en bois. L'homme en noir se tourna pour les ramasser les un après les autres, évitant soigneusement un tas qui semblait détrempé.

-"Tom ? T'es là ?"

La voix d'une femme dans l'entrée fit relever la tête des deux occupant de la maison. Alors qu'elle les rejoignait dans le grand salon, America quitta sa position de jeu pour courir dans les jambes de la nouvelle arrivante pour réclamer des caresses. Il enfouie sa tête entre ses mollets, forçant pour passer entre ses jambes et s'arrêter au milieu de son action en attendant que la jeune femme lui gratouille le dos.

- "Tom ? Mais qu'est-ce que tu fais ?"

Elle prit un air interrogateur devant l'homme en noir, le visage agacé par la situation, ramassant ses papiers pour en faire un gros tas sur son bureau.

- "Mais c'est ce putain de chien ! Il a pissé sur mes documents !"

La jeune femme baissa la tête pour croiser le regard enjoué de l'animal, la queue battante sous les gratouilles de la révolutionnaire. Elle le regarda un instant, incapable de voir le mal derrière l'action du jeune chiot excité.

- "Mais, c'est un chiot Tom. Faut que tu le sorte pour qu'il fasse pipi dehors. Il a pas fait exprès."
- "C'est une saloperie de collier rouge oui !"


La femme ferma son visage devant le langage vulgaire de son camarade. Pourtant, rapidement elle se détendit. Comme si elle avait toujours eu l'habitude que ce dernier parle de cette façon. Elle se dégagea du chien, rejoignant le canapé pour être suivit par l'animal qui venait se coucher à côté d'elle et poser sa tête sur ses cuisses.

- "Pas de chien sur le canapé ! Collier rouge descend de là !"

L'homme s'avança d'un mouvement brusque. Le chiot prit peur et descendit rapidement du meuble pour se coucher sous la table basse. Ici, personne ne pouvait l'atteindre. C'était sa cachette secrète.

- "Tu ne veux pas lui donner un vrai nom ?"
- "Pourquoi faire Cassandre ? Il est pas là pour s'amuser et je compte pas devenir son ami. Je suis son maitre. Son nom m'importe peu."
- "Si tu ne noue pas de relation avec lui, tu n'en tireras rien. Ton but n'est pas d'en faire un parfait soldat de la révolution ?"
- "Pas besoin de nom pour ça."
Ronchonnait Tom en ramassant les derniers papiers humides avec dégout.

Cassandre se pencha en avant pour venir poser ses mains sur l'arrière train dépassant de l'animal. Le chiot tourna la tête, rampant vers elle pour avoir le droit à des caresses sur la tête ce qu'elle s'attela à faire.

- "Alors moi je vais lui donner un nom. Tu t'appelleras America !"
- "C'est débile."
- "C'est pas le nom de ton projet ?"
- "Comment tu sais ça toi ?"
- "C'est écrit en gros sur tes papiers."
Répondit-elle en pointant les documents mouillés dans les mains de Tom. "Qu'est-ce que ça veut dire ?"
- "Dans notre monde rien, mais dans un autre c'est la liberté ..."
- "Hein ?"
- "Rien, laisse tomber. T'es venu pour me confier une mission de l'AR ?"
- "Non je passais voir comme tu t'en sortais avec le chien."
- "Tant pis."


Tom prit un air triste, caché sous les traits durs et fermés qu'il essayait de garder en permanence. Le nouvellement nommé le sentait bien. Il sortit de sous sa table pour le rejoindre, et s'assoir à ses côtés en attendant des caresses de son maitre. Seulement, ce dernier se contenta de le pousser du bout du pied, faisant tomber le jeune chiot vers l'arrière.

- "Bouge de là ... America."

La route serait longue et dur avant que Tom accepte la présence du chiot mais les rires étouffés de Cassandre devant la scène laissait penser que le duo était sur le bonne voie.
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Sixième mois de l'année 1623,

Des hurlements, des râles, des pleures du chiot retentissaient dans l'appartement de l'homme alors que la lune était encore brillante dans le ciel. Dehors, un orage bruyant n'arrivait pas à couvrir les chants de complainte du jeune chiot. Assis devant la porte de la chambre de Tom, America alternait entre les grattements du bois déjà abimé par les nombreux passages de ses griffes, et les pleures suivis parfois d'aboiement. Cela devait faire bien deux, trois ou dix fois que Tom se relevait pour dire au chiot de la fermer avant de le remettre sur le tapis froids de l'entrée qui lui servait de panier. Cette fois ci, l'humain prenait plus de temps à se lever, mais America ne perdait pas patience. Il avait froid, il voulait aller avec Tom. Ce soir, il arriverait à atteindre son objectif : le lit !

- "Mais putain America, ferme-là !"

Les complaintes de Tom s'étendaient avant même qu'il ait ouvert la porte pour une nouvelle fois. Lorsqu'il fit fasse au chiot couinant de plus belle, il était fatigué de cette nuit interminable. Les éclairs claquaient dehors, rythmant une ambiance encore plus sombre et angoissante pour le jeune chiot.

- "Qu'est-ce que tu veux à la fin ? Tu veux quoi ? Tu veux dormir avec moi ?"

Si les mots n'avaient que peu de sens pour America, le ton interrogatif de Tom le fit arrêter de couiner. Il regarda son maitre, inclinant sa tête sur le côté. Tom soupira en se frottant les yeux. Puis il attrapa la poignet de la porte avant de la claquer violemment.

- "C'est non !"

Il n'eut pas le temps de rejoindre sa couche, que les pleures du chiot reprenait de plus belle. Des pleures plus forts que précédemment, suivit de hurlement déchirant. Tom serra les poings. La fatigue et l'agacement commençaient à se faire sentir. Il rouvrit la porte avec force et dressa une main. Le chiot se tut sur le coup. Son regard croisa celui de Tom et sa queue se mit à se secouer de droite à gauche. À fois que leur yeux se croisaient, c'était un grand bol de joie et d'excitation pour le chiot. Le visage de Tom se calmait alors avant de se pousser du passage, de baisser la main pour indiquer au chien de rentrer.

- "C'est que pour cette nuit ok !"

Le chiot s'était empressé de courir dans la chambre, une pièce où d'habitude Tom ne le laissait jamais aller. Il découvrait les odeurs et le désordre la pièce, reniflant les nombreux vêtements trainant au sol. Puis le révolutionnaire se recoucha dans son lit alors que le chien attendait devant le bord. il se dressa sur ses pattes arrières, posa celle avant sur le martelât avant d'essayer de se hisser sans succès. Il était encore trop petit pour monter seul sur ce meuble. Sa première réaction fut alors de couiner à nouveau, faisant ouvrir les yeux de Tom.

- "Quoi encore ?!"

Lorsqu'il vit le chien en difficulté pour monter le rejoindre, il soupira longuement. Il l'attrapa sous les pattes avant pour le soulever et le poser sur la couverture. Le jeune chiot avait le regard pétillant et la queue battante. Pourtant, sa joie n'était pas contagieuse. Tom se contenta de se recoucher, lui tournant le dos sans un regard en arrière. Il dormait sur le bord droit, laissant tout un pan du lit inoccupé. L'odeur du révolutionnaire était partout dans la pièce, mais une autre odeur, plus discrète, se profilait également. Une odeur de femelle. Un humaine qui ne devait pas être venu depuis très longtemps. Surement trop. Est-ce la raison de la colère et de la tristesse permanente de Tom ?

Déçu par le comportement de l'humain, l'animal n'était pas près à abandonner aussi près du but. Il fit alors le tour de son maitre et vint se glisser sous son bras pour se coucher sur le flanc, les pattes vers l'extérieur du lit.

- "Tu me soules." Murmura Tom alors que sa tête se posait contre celle du chien.

Pourtant, il ne bougea pas. Il ne retira pas ses bras. Il ne se tourna pas. Il ne le chassa pas du lit. Plus jamais.
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Dixième mois de l'année 1623,

America dormait calmement, allongé sur le lit. Tom ne s'était pas encore levé, il serrait le chien contre lui pour lui tenir chaud en cet hiver froid. Il dormait comme ça maintenant, l'un contre l'autre. Principalement en hiver car en été, America préférait le parquet froid. Un bruit fit lever une oreille à l'animal. Les rayons du soleil perçaient à travers les vitres couverte de buée. Cependant, sans le voir, America l'entendait. Devant la vitre du petit appartement de Tom, il y avait un arbre. Un vieux chêne dont une graine avait du tomber de la bouche d'un oiseau et qui avait trouvé dans un simple carré d'herbe la force de pousser. Cet arbre, assez rare dans les rues denses et urbaines de Luvneel, abritait un satané écureuil. C'était lui que le chien entendait gratouiller le bois.

- "Grrrr."
- "America, tais-toi."


Sur les mots de Tom, America stoppa ses grognements. Pourtant, les bruits de l'écureuil continuant, il avait du mal à se contenir.

- "Grrrr."
- "Si tu continues, tu sors."


La menace de Tom, il ne la connaissait que trop bien maintenant. Il avait bien grandis. Il avait presque atteint sa taille adulte et sa musculature s'était bien développé. Pourtant, il y avait des choses qu'il refusait toujours de défier et Tom en faisait partie. Alors il descendit du lit pour disparaitre dans le grand salon. Sur le bureau, au milieu des papiers de la révolution, sa laisse était posée. Il se dressa sur ses pattes arrières pour la saisir et la rapporter à Tom. Il vint la poser près des mains de son maitre avant de pousser de son museau le bras de Tom. Ce dernier grogna plusieurs fois avant de finalement ouvrir les yeux pour voir son animal, assit devant lui, la queue battante et la laisse qu'il avait rapporté.

- "C'est pas ce que je voulais dire" Annonça Tom avant de se retourner vers l'intérieur du lit.

Non, il n'avait aucune envie de se lever. Pas maintenant. Pourtant le chien le voyait autrement. Il escalada le lit en saisissant sa laisse dans la gueule pour la laisser pendre devant son maitre. Le métal froid du bout vint lui tomber sur le visage, lui faisant ouvrir les yeux avec hâte. America s'était mis au dessus de lui, ses yeux fixant ceux de son maitre. Et comme à chaque fois qu'ils échangeaient un regard, la queue du canidé se mettait à battre de joie.

- "Tu me fatigue. Pousse-toi."

Tom repoussa l'animal en attrapant la laisse. Il se leva du lit, saisit un long manteau, mit ses chaussures et attacha la laisse du chien au collier rouge qu'il portait toujours. Il el guida dehors et pourtant, il n'alla pas bien loin. Au pied de l'arbre se tenait un banc. Tom vint s'assoir alors que la brume baignait la rue. Comme le première jour où ils s'étaient vus. Le chien fonça à l'arbre, vint y déposer son odeur avant de rejoindre Tom. Ce dernier avait allumé une cigarette pour se réchauffer. La jambe se secouant nerveusement, il gardait ses bras contre son corps pour se tenir chaud.

- "La révolution ne m'a toujours pas recontacté."

Les paroles de Tom ne s'adressaient à personne. C'était des mots lancés dans le vide, comme une sorte d'appel à qui voudrait l'entendre. Pourtant, ici, il n'y avait que lui et son chien. America se rapprocha de son maitre et vint s'assoir à ses côtés. Il avait le regard, comme Tom, fixait vers la rue que personne n'empruntait. Il était trop tôt, il faisait trop froid.

- "Toi tu ne m'abandonneras jamais, hein, America ?"

Une nouvelle question qui ne pouvait que demeurer sans réponse. Pourtant, l'animal vint déposer sa tête sur la cuisse battante de son maitre. Ce dernier stoppa son mouvement pour verni caresser le haut du crane de l'animal. Un frisson parcouru alors America.

- "Tu as froid ? Tiens."

Tom détachait de son poignée un bandana rouge. Un bandana qu'il avait toujours eu, cachant les marques d'une blessure à l'arme blanche. Il vint l'attacher à la place du collier rouge.

- "Merci d'être là."

America secouait la queue. Il pouvait perdre son regard dans celui de son maitre pendant des heures. Pourtant, au bout d'une vingtaine de musique, le froid les contraint à rentrer. Mais America n'oublia pas. Pas ce geste. Pas ces mots. Ni même son odeur quand la brume se lève.

Le mois suivant, la révolution avait finis pas les appeler. Et les missions commencèrent.
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