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Son odeur quand le soleil brille dans le ciel

Royaume de Luvneel début 1624,

America courrait dans les rues du port de Norland. Derrière lui, Tom le suivait à vive allure. Le chien ralentissait parfois le pas pour renifler le sol avant de redresser la tête en aboyant et en partant à nouveau en courant. Le spectacle qu'offrait les deux révolutionnaires semblait troubler les passants qui les dévisageaient avec incompréhension. Pourtant, le duo ne se préoccupait pas des regards indiscrets les observant. L'un derrière l'autre, ils se suivaient au travers du port jusqu'à qu'America tourne brusquement dans une rue. En entrant à l'ombre des hauts murs des hangars l'entourant, le chien ralentit à nouveau le pas. Dans des mouvement si lent qu'il semblait presque statique, il amenait sa tête au sol pour renifler la roche. Ses inspirations étaient fortes et bruyantes. Les traits de son visage se tirait à chaque fois qu'il humait une odeur. Puis ses pas s'accéléraient sans qu'il ne décolle la truffe de la pierre. Il allait à droite, puis à gauche. Ses pas étaient incertains et il ne regardait pas où il allait. Il n'avait pas besoin, il avait son odorat pour le guider. Derrière lui, Tom avançait doucement. Il regardait avec attention le chien faire sa recherche jusqu'à que ce dernier ne s'arrête au fond de la ruelle, derrière un immense tas de bois. Avec joie, America se mit à aboyer. Aussitôt avait-il commencé que Cassandre sortait de sa cachette. elle se releva péniblement, époussetant ses vêtements.

- "Tu vois, je te l'avais dis qu'il te trouverait." Dit Tom en rejoignant le duo.
- "D'accord, je veux bien reconnaitre qu'il est impressionnant."

Cassandre s'abaissa au niveau du chien battant de la queue devant sa réussite. Elle lui caressa l'encolure et si le canidé était plus qu'heureux de recevoir des caresse, son regard se tourna d'abord vers Tom. C'était chez lui qu'il cherchait l'approbation et la félicitation avant tout. Le sourire sur le visage de son maitre suffit à lui faire comprendre qu'il avait réussi.

- "Bon, je t'ai pas fais venir ici pour que tu me fasses une démonstration des progrès d'America. Je veux que tu viennes avec moi au Cimetière d'épaves."
- "Pourquoi ça ?"
- "Ca va faire treize ans que tu es parti. Il serait temps d'y remettre les pieds."
- "Il n'y a plus rien pour moi depuis que la marine a détruit le chantier naval."
- "Il a été reconstruis."
- "Je m'en moque. Viens America."


Tom tournait le dos à Cassandre avant de se diriger vers le bout de la ruelle. Il semblait déterminer. Le chien hésita un instant, adressant un regard interrogatif à Cassandre avant de finir par suivre son maitre au bout du chemin.

- "Isabella a besoin d'aide."

Tom s'arrêta brusquement. America vint percuter les jambes de son maitre. Redressant la tête, il le vit serrer des poings. Mais ce n'était pas de la colère que le canidé sentait émaner de lui. C'était simplement de la peur. Pourtant, comme un mot magique résolvant tous les problèmes, le nom d'Isabella sembla contraindre Tom à accepter.

- "D'accord, mais je reste maximum une semaine."
- "Ca sera largement suffisant."

Un sourire satisfait se dessiner sur les lèvres de Cassandre alors que son comparse se tournait vers elle. America ne comprenait pas bien ce qu'il venait de se passer, mais devant se demi-tour, il se contenta de secouer la queue en haletant. Si Tom était satisfait, alors lui aussi.


Dernière édition par America le Mer 10 Jan 2024 - 18:25, édité 1 fois
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Les embruns marins affluaient dans les narines du chien alors qu'il regardait la mer en aboyant sur chaque vague s'écrasant sur la coque du bateau. C'était pour America la première fois qu'il montait à bord d'un navire de la révolution, et d'un navire tout court même. Il était excité par l'exploration de cette étendue d'eau qu'il voyait vaguement de loin. Tom avait depuis longtemps commencé son entrainement. Au pistage tout d'abord, mais aussi à l'attaque. Il avait construit un mannequin de paille, habillé d'un vieil uniforme de la marine dont l'origine était inconnu d'America. Mordre, faire chuter, maintenir au sol. Le chien était entrainé à neutraliser les soldats les plus expérimentés. Portant, si quelque chose avait été oublié dans l'éducation du canidé, s'était bien le jeu. America ne jouait jamais. Tout n'était que travail, entrainement, préparation. Son cerveau était matricé, martelé des couleurs de la révolution et des marines. L'un était l'ami, l'autre ennemi. Et le chien ne savait pas pourquoi. Il se contentait d'obéir à chaque ordre, bien inconscient d'être depuis longtemps devenu une simple arme. Mais il était heureux. Les caresses étaient plus fréquentes que les coups de bâton. Et cela, parce qu'il avait rapidement compris que Tom était loin d'être patient. La douleur quand il échouait, la récompense quand il réussissait. Et America veillait toujours à réussir.

- "America ! Viens !"

C'était l'ordre d'appel. Le chien descendait du pont arrière pour courir auprès de son maitre. Il sauta sur le ponton, s'arrêtant collé à la jambe de Tom. Il avait obéis, il était récompensé. Le révolutionnaire passa sa main su le haut du crâne du chien. Une simple caresse de félicitation. Rien de plus, mais America s'était habitué à cette distance en publique. Tom ne supportait pas quand Cassandre le traitait de gaga de son chien. Alors il se faisait dur, volontairement.

America suivit les révolutionnaires au travers des rues de la ville, sans prendre le temps de s'arrêter un instant. Il voulait être discret et rapide. Ils rejoignaient alors le chantier naval révolutionnaire reconstruit. La terre était retourné par endroit, des impacts de puissantes attaques marquaient encore la terre par endroit.

Ils avaient à peine fait quelques pas qu'un homme vint à leur encontre. Pressé et angoissé, America redressait ses babines à son arrivée. Il tendit un morceau de papier à Cassandre en annonçant :

- "Enfin, vous êtes là. Des pirates nous ont agressé !"
- "Des pirates ?"
Demanda Cassandre.
- "Oui, des stupides pirates. Ils nous ont pris pour des charpentiers de la ville. Ils voulaient qu'on répare notre bateau et lorsque nous avons refusé, ils ont attaqué certains, volé du matériels et kidnappé Isabella."
- "Il y a des blessés ?"
- "Oui, on les a mis à l'abri dans le grand hangar."
Répondit l'homme en pointant un grand bâtiment de bois et d'acier.

Cassandre était soucieuse. Elle était loin d'être gradé dans l'armée révolutionnaire mais elle était suffisamment ancienne pour avoir pu dépêché quelques investis pour assister les hommes du chantier naval. Pourtant, la présence de pirates n'était ni prévu, ni souhaité. Elle se tourna alors vers Tom qui se contenta de demander.

- "Vous avez quelques chose qu'Isabella a porté récemment ?"
- "Peut-être, ses affaires sont dans le hangar avec les hommes."


Le groupe de révolutionnaire se dirigea alors à l'intérieur du hangar ou un imposant navire trônait en son centre. Autour, sur la droite, longeant le mur, plusieurs couvertures étaient installés à même le sol sur lesquels se trouvaient des hommes blessés et gémissant. Sans un regard pour eux, Tom continuait de suivre l'homme. America se contentait d'alterner des regards entre les mal au point et son maitre. L'odeur de la douleur, de la tristesse et de la peur se mélangeaient dans le hangar. Le chien allait rapidement apprendre à les côtoyer. Ils finirent par arriver à une sorte d'établie en bois ou des plans et des matériels électroniques étaient entreposés en désordre. Sur une chaise devant se trouvait un foulard aussi rouge que le bandana du canidé. L'homme le tendit à Tom, qui le tendit à son tour à America.

- "Allez, cherche mon grand !"
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Les odeurs n'étaient jamais un grand mystère pour America. Il pouvait décortiquer les émotions qui y étaient rattachés, les effluves de transpiration, les senteurs des parfums utilisés et même donner les différents ingrédients les composants. C'était pour lui, plus efficace que la parole, ou que les gestes. Les odeurs ne mentaient jamais. Les odeurs permettaient de tout trouver.

America courrait le long de la plage. Derrière lui, Tom le suivait de près. Il était attentif à tous les mouvements de l'animal, ce dernier s'arrêtant régulièrement pour renifler l'air marin et le sable froid. Cela faisait près d'une heure qu'America le guidait dans différente direction et le révolutionnaire commençait à se demander si son chien suivait bien la bonne piste.

- "Tu trouves America ?"

Le regard de l'animal était braqué vers l'horizon. La langue pendante, il s'était arrêté un instant. Réfléchissait-il ? Si oui à quoi ? Il était toujours compliqué de lire un animal. Surtout un chien.

- "America ?" Demandait à nouveau Tom.

Les oreilles de l'animal pivotaient dans différentes directions. Son museau vibrait. Il humait l'air tout en écoutant son maitre. Il posa le nez au sol, puis continua d'avancer. Ce qui troublait l'animal était imperceptible pour l'homme. Pourtant, lui il l'avait sentit l'odeur de la peur et les paroles inconnues portées par le vent. Isabella était non loin.

Bifurquant, America entra dans la forêt qui bordait la plage. Il n'attendait pas son maitre, il savait que ce dernier le suivait. Tom restait perplexe. Il affichait un regard interrogatif devant le comportement étrange de l'animal. Pourtant, il ne disait rien de plus. Il laissait son chien agir. Il avait confiance.

Traversant les branchages, l'odeur du feu arrivait enfin à Tom. Sa tête se relevait, son regard quittait l'animal pour se porter sur quelques tentes rougeâtres dressaient entre les arbres. Ils devaient être à quelques mètres de la plage à peine et l'humain ne pouvait s'empêcher de se demander comment il avait pu les rater. Il posa une main sur le dos d'America, ce qui signa la fin de la recherche. Des voix s'élever du camp, celle d'Isabella en faisait partie. L'animal se coucha au sol attendant la suite des directives de son maitre.

Si le chemin avait semblé étrange, America conduisait toujours son maitre à bon port.
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Trois tentes rouges, aux toiles salis de boue, formaient un cercle. Au centre, des pierres et du bois finissant de brûler. La fumée s'élevait dans le ciel discrètement. Une homme était assis sur un tabouret de bois alors qu'un autre faisait les cents pas autour des restes du feu.

- "Quels crétins ces charpentiers ! S'ils avaient accepté, on aurait déjà repris la mer."

La voix rauque du pirate se faisait entendre. Ses pas étaient lourd et il tapait du poing contre sa cuisse. Il semblait agacé par la situation. Pourtant, son camarade taillait un bout de bois dans le calme, sans lui adresser un regard.

- "Calme toi, ils vont bien finir par craquer. On a une des leurs."
- "Et s'ils envoient la marine ?"
- "Ils enverront pas la marine."
- "Et qu'est-ce que t'en sais toi ?"


L'homme arrêtait de tailler son bout de bois pour se lever et venir faire face à son camarade qui arrêta ses allers retours nerveux.

- "J'en sais que c'est un chantier révolutionnaire." Répondit l'homme d'un ton ferme avant de pointer la prisonnière assise plus loin derrière lui comme s'il s'attendait à une réplique de sa part.
- "Ouai ! Un chantier révolutionnaire ! Et on a pas besoin de la marine pour vous botter les fesses."

Le regard s'élevant au ciel, le pirate le plus calme se tourna vers la jeune fille. Il semblait avoir parfaitement compris comment elle réagissait à ses paroles. Après tout, c'était elle qui lui avait dit la nature du chantier.

- "Je n'ai aucun doute que la marine ne viendra pas autant que je sais que les révolutionnaires se soutiennent entre eux. Ils chercheront à la récupérer."
- "Mais, et s'ils nous attaquent ?"
- "Ah ah ah, la révolution est faible. Ils sont presque inexistants. Ils vont préférer passer un accord que de se battre les pleutres."


America sentait le poing de Tom se refermer sur son pelage. Il était vrai que la révolution n'était pas la plus proactive en ce moment, mais elle avait des partisan qui agissait de part le monde. Les remarques puériles de ce pirate le touchait et l'énervait au plus haut point. Cependant, si les pirates ne s'attendaient pas à une attaque, c'était l'occasion de les prendre par surprise.

- "America, Rampe-Civil."

Les oreilles du chiens tournaient d'un côté puis de l'autre pour accueillir les ordres de son maitre. Le Rampe-Civil était toujours compliqué, surtout quand le chien n'arrivait pas à discerner le civil dans le groupe. Lui, on lui avait appris que l'ennemi était habillé de blanc et de bleu, ou qu'il s'appelait Cipher Pol. En dehors de ça, tous les autres ressemblaient à des civils pour lui. Des civils avec des gouts étranges et qui puait, mais des civils tout de même. Devant l'hésitation de l'animal, Tom répéta l'ordre en lui pointant la jeune fille du doigt. Là, il avait compris.

Passant derrière les tentes en rampant au travers de l'herbe verte, le chien progressait pour n'être plus qu'à quelques mètres de la révolutionnaire à sauver. Plus loin, il vit Tom, la main ouverte et droite, lui ordonner de s'arrêter et de ne plus bouger. America ralentit, puis s'arrêta. Il regardait son maitre avec attention se glisser derrière les tentes sans bouger. Il s'avait que le Rampe-Civil était bien souvent suivis de l'ordre Attaque, mais il ne savait jamais quand, ni sur qui.

- "America !"

Les oreilles du chien se dressaient, attentif à la suite. Il restait caché dans les herbes, les pirates discutant ne semblaient pas l'avoir encore vu. Pourtant, le nom prononcé par son maitre les interloquaient également.

- "America ?"
- "Quoi America ?"
- "Attaque !"


Tom sortit de derrière une tente, un pistolet en main pointé sur le crâne du nerveux pirate. Sans attendre l'action du chien, il tira une balle dans la tête de son adversaire. America se redressa alors, sautant sur l'autre pirate. Ses crocs se plantèrent dans la gorge de l'homme alors qu'il l'amenait au sol. Malgré les gestes de l'homme, le chien ne bougeait pas. Il essayait de repousser l'animal alors que le sang de sa jugulaire se déversait sur le sol. Puis, dans une ultime tentative de faire lâcher America, la pirate vint planter le morceau de bout taillé en dessous de la clavicule gauche de l'animal. Un gémissement de douleur transit America, mais sa mâchoire ne relâchait aucune pression jusqu'à que Tom lui dise de lâcher.

- "Bravo mon grand."

Une caresse sur la tête était le signal qu'il avait bien travaillé. Mais la douleur continuait de le traverser, son sang coulait de sa blessure, le pieu toujours planté à même sa chaire. Il commençait à être fatigué, très fatigué. Se coucha au pied de son maitre, lui cachant sa blessure. Il avait bien travaillé, il était un bon chien et montrer sa faiblesse ne lui était pas intuitif. Il ne voulait pas que Tom s'inquiète. Il voulait juste rentrer à la maison. Mais le bruit d'un fusil qui se chargeait aller les en empêcher.

- "Saloperie, t'es avec les gars du chantier ?"

Le canon pointé sur la tête de Tom, le métal froid lui rappela que c'était à lui qu'on s'adressait. Le révolutionnaire leva les, laissa tomber son arme et se tourna doucement vers le nouvel adversaire. Trois tentes, trois hommes ... au minimum. Tom se maudissait de ne pas y avoir plus réfléchit. Pourtant, il était loin d'être désespéré, parce qu'à y bien regarder, ce fusil était estampillé Marine sur le côté. Et si pour la majorité, cela n'était qu'un détail, pour le chien couché au pied du révolutionnaire, ce genre d'arme était à arracher des mains qui la tenait. Alors après un simple regard vers son animal, Tom savait la suite.

Lorsqu'America se redressa rapidement pour sauter au bras du pirate, Tom se jeta sur sa fille à terre pour la protéger. Les crocs du chien et la force de l'attaque repoussa l'arme dont le tir de surprise alla se loger dans un arbre derrière les révolutionnaires. Le pirate lâcha son fusil tant la force de la mâchoire d'America lui tordait les muscles du bras. Le chien serrait comme un fou, brisant alors les os en deux dans un hurlement de douleur de sa victime. Tom se dépêcha de ramasser son arme avant de venir coller une balle de plus dans la tête du pirate.

- "Saloperie de pirates. Ils ont vraiment aucun honneur."

America relâcha le bras pour venir au pied de son maitre, comme à chaque fois. Mais cette fois-ci, avant même qu'il ne puisse se coucher sur le sol, Tom remarqua le pieu. S'abaissant au niveau de son animal, regardant la blessure avec attention, les yeux d'America se refermaient sur les appels de son maitre et les complaintes de la jeune fille qui était au près de lui.
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Il faisait chaud, et sec. Très sec. La gorge d'America était comme le désert d'Alabasta. Mâchouillant le vide, faisant tourner sa salive avant de l'avaler, le chien peinait à sortir de sa torpeur. Il était où ? Regardant autour de lui avec difficulté, il ne reconnaissait que des formes flous s'activant devant lui. Son museau prit la relève. Le métal, la transpiration, la terre et la poussière. Puis le sang. Beaucoup de sang tachant ses poiles. Il fronçait les babines en continuant sa gymnastique labiale.

- "Regarde Papa, il est réveillé !"

America redressait sa tête alors que apparu d'un coup une forme sombre et abstraite. Ses yeux n'arrivaient décidément pas à se faire à la nouvelle luminosité, mais l'odeur ne le trompait pas. C'était comme celle de Tom ... en plus ... en plus femelle. Un coup de langue vers l'avant pour saluer la femelle Tom.

- "Ah ! C'est dégoutant !"
- "Donne lui de l'eau Isabella, il doit avoir soif."


Tom était assis non loin, au poste de travail où ils avaient trouvé l'écharpe qui avait permis au chien de remonter la piste. Il était concentré et tendu, très tendu. America le sentait bien. Il aurait voulu rejoindre son maitre pour poser sa tête sur la cuisse de l'humain et attendre les caresses qui avait de don de détendre. Mais pas ici, pas maintenant. Pas devant tant de gens. Et puis, le chien n'arrivait pas à se lever. Il avait soif, il était fatigué. Il voulait boire et se rendormir.

- "Tiens le chien."

La jeune fille posa un bol d'eau devant le chien. Ce dernier bu par lampé, expulsant des gouttes tout autour du récipient.

- "Il s'appelle America."
- "Ameriquoi ?"
- "America !"


Le ton de Tom se faisait plus dur. Il était agacé, que l'on respecte pas le nom donné ou que les gens ne le comprennent pas. Ou simplement, il n'aimait pas se répéter.

- "Qu'est-ce que ça veut dire ?" Demanda Isabella.
- "Ici ça ne veut rien dire, mais ailleurs ça veut dire quelque chose."
- "C'est débile !"
- "Non c'est ... C'est pas débile !"


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