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Les Frelonnes et la Dryarachnide - Partie 2 (fin)

Une femme habillé d’un costume noir imitant les attributs arachéens est installé dans une position peut conventionnel sur son siège. Sa tête blonde pendant vers le bas, ses jambes croisées pointant vers le plafond de son habitat. De son nom Tarentule, cette etrange femme scrute un papier l’esprit pensive. Toutes sortes de documents sont étalés sur le sol en vrac. Si bien que lorsqu’une autre femme-araignée, infirme, entre, elle peine à s’approcher pour la saluer. Tarentule décale les notes devant ses yeux pour vérifier qui a pénétré dans sa demeure. Son expression s’illumine mais elle ne change pas de posture pour autant.

Ah ! Moraea ! Tu es, enfin là, ma chérie. Alors, comment vont nos belles plantations? J’espère que je pourrais goûter des fruits juteux cette saison. Le goût du sucre me manque.
-Cela demandera encore un peu d’attente, mais c’est sur la bonne voie.
-Hum. Dommage, ce sera pour une autre fois.


Tarentule se redresse après une acrobatie de gymnaste. Elle s’approche de cette femme manchot avec un sourir inquiétant.

Tu n’es pas sans savoir que les Frelonnes ont des ambitions bien plus grandes qu’un simple nid de frelons géants. Nous avons toujours eu pour objectif d'annihiler les nuisances de la Ruche. J'ai retourné les possibilités dans tous les sens, et notre meilleure chance dans l'état actuel de nos éléments est d'ajouter à une force de frappe. La guérilla sera notre stratégie et le feu notre plus grand alliée. Je te mets dans la confidence car je veux que tu crée des herbes ou du fumier parfait pour un début d'incendie.
-Vous n'en prévenez pas Heliamphora ?
-Hihi ! Je ne lui fait pas confiance. Son amour pour les plantes et trop grand pour qu'un feu trouve grâce aux yeux de la Dryarachnide. Nous l'avons utilisé. Je ne cherche qu'une candidate pour la remplacer, au cas où elle nous trahis, bien entendu. Hihihi !


Moraea semble pensive à cet instant. La peur de Tarentule est que certaines considèrent la Dryarachnide plus que sa personne. Un écart qu'elle se tient prête à chasser, voir exécuter.  Des fils commencent à se dresser dans les coins sombres de la pièce grâce au Rope Action. Le sourire de la blonde reste le même, en inclinant légèrement la tête.

Qui y a t'il ? Tu hésites ? Dis-moi donc ce qui te tracasse, ma chérie.
-Je réfléchissais aux possibles mélanges à réaliser. Je vais vous faire cela.
-Parfait. Hihi ! Pas de temps à perdre dans ce cas. N'oublie pas cela doit rester entre nous. Hihi!


Tarentule s'est inquiété pour rien. Ses fils se détendent dans les ombres. L'usage du feu a été révélé qu'aux principaux lieutenants du Nid. À savoir, Lycosa, Dard des Frelonnes et experte dans l'élevage de frelons géants, Ursula, chef des éclaireuses, Diego Grand intendant. Moraea est la seule parmi les Frelonnes sans titre à être mise au courant. D'ailleurs, elle prépare une jolie mascarade pour berner Heliamphora dans son plan machiavélique. Congédiant la disciple de la dryade, Tarentule commence à ranger tous les documents étaler sur le sol. Triant les notes utiles, elle demande à installer une table dans son habitat. En quelques temps, elle envoie un messager pour réunir tous les lieutenants des Frelonnes. Il est temps de concrétiser les choses.

Une fois en présence de Lycosa, Ursula, Diego et Héliamphora, Tarentule ne perd pas de temps pour déballer son plan. Tous autour d'une table, il y a des schémas dont la blonde s'appuie pour expliquer cette planification de façade.

Mes chéries, nos manœuvres seront simples mais nous aurons besoin de toutes les forces disponibles et un matériel de choix. Nous allons offrir un message que la Reine Maya ne pourra pas ignorer.

Notre cible sera le port, notamment le chantier navale où nos bois sont sciés en planche et où des bateaux toujours plus utilisés pour ramener des étrangers sont construits. Nous avons simplement besoin de geler l'activité pour que nos voix soient entendus.

Bien sur, la garde ne nous laissera pas faire. Il faudra donc faire diversion et se défendre. Diego, Lycosa et moi, Nous entrerons avec d'autres dans la Ruche avec des uniformes que j'ai tissé. Nous serons de simples esclavagistes. Une fois entré, nous mettrons un masque pour dissimuler nos identités. Vous propagerez du gaz soporifique dans des endroits clés de la défense de la Ruche. Il faudra, donc, que les faiseuses de potions s'y attellent à en produire. Ensuite, nous attaquerons le port pour saboter des navires et le chantier naval. Heliamphora, il faut rendre peu aisée la circulation et incapacité les amarrages. Des ronces ou autres feront l'affaire si tu en es capable.

C'est ici, qu'Ursula interviendra pour perturber les forces de la Ruche avec un escadron de frelons. La distraction nous permettra de livrer notre avertissement et de fuir, ensuite, pendant que les hommes-abeilles tentent de désherber et réparé les dégâts. Il faudra aller vite pour qu'Ursula qui prend tous les risques se désengagent et nous récupère en chemin.

Si nos vies sont menacées dans le processus, n'hésitez pas à tuer pour vous défendre. Je tiens trop aux Frelonnes pour en voir mourir.

Qu'en pensez vous ? Hihi!


Le véritable plan n'est pas révélé malgré que la plupart hausse la tête sans broncher.

Myriadocombi:


Dernière édition par Agent Tarentule le Mer 28 Fév 2024 - 0:44, édité 5 fois
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Lorsqu'Heliamphora entend la proposition de Tarentule, une tension perceptible s'installe dans l'air. Son regard vert pâle scrute attentivement les expressions des autres femmes-araignées présentes. Phora conserve un silence stratégique pendant que Tarentule dévoile le plan. Son regard attentif suggère une analyse profonde des détails, tout en évitant de révéler ses propres pensées. Bien que son visage ne laisse rien transparaître, les yeux attentifs d'Heliamphora dénotent une dissimulation d'émotions. Elle maintient une façade calme malgré l'intensité des discussions et murmures autour d’elle. Tarentule avait un don pour enflammer des frères et sœurs et ce discours en était une preuve. Tout en glissant les yeux sur la foule d’araignées, elle souligne leur enthousiasme dans le plan, encore plus face à l’acceptation facile du plan offert. Aucune ne semble offrir une alternative, elles acceptent tous comme si la voix de Tarentule était la voix divine.

Son regard glisse vers Moraea qui semble accepter le plan sans objections apparentes. Elle acquiesce comme les autres lieutenants, et il est difficile pour Heliam de discerner si son accord est authentique ou simplement une façade. En même temps, même si la femme-araignée avait une grande passion avec Heliam, la femme ne lui devait plus rien maintenant qu’elle lui avait offert une manière de se défendre. N’était-ce pas ce que désirait Moraea depuis le début ? Peut-être qu’une partie de la Dryarachnide était simplement déçue d’avoir perdu aussi rapidement la personne en qui elle se sentait le plus à l’aise.

Les phrases de Tarentule concernant la possibilité de tuer pour se défendre ne suscitent aucune réaction visible d’Heliam, le fait une pensée complètement logique, c’était la loi du plus fort et dans le clan des araignées ceci était une nécessité. Il n’y avait que les plus fortes qui survivaient la vie sauvage et maintenant que les sans-clan avait migré ailleurs, elles devaient tout faire pour montrer leur force. Heliamphora, en tant que membre du groupe même temporaire, peut montrer que Tarentule attend un certain engagement d’elle envers la mission commune malgré ses réserves. Sinon, elle ne l’aurait pas fait venir ici. Ainsi, sa présence à la réunion suggère une volonté de coopérer, même si ses motivations personnelles restaient toujours voilées.

La partie du plan qui est demandé à Heliamphora, de rendre difficile la circulation et d'entraver les amarrages des bateaux est en soit simple et loin d’être complexe. Elle hoche la tête positivement, démontrant qu’elle était prête à donner un coup de main, comme il lui avait été promis, on ne lui demandait pas d’aller contre sa nature et elle pouvait accomplir cela sans causer de dommages à la nature. Toutefois, l’acceptation beaucoup trop rapide des lieutenants et du regard en coin de Moraea à son encontre lui que quelque chose de plus subtile ce construit sans qu’elle ne soit au courant. Elle plisse légèrement les sourcils, portant son pouce à ses dents pour mordiller distraitement la chair. Venait-elle de découvrir une quelconque réserve que Tarentule aurait envers elle ? Peut-être avait-elle été trop directe avec ses propres réserves quant à la mission. Son attitude observatrice semblait lui infuser cette étrange prudence. Malgré ses réserves et préoccupations, elle les masque derrière une façade de coopération apparente en hochant la tête.

Une fois la fin du discours fait, elle approche Moraea, lui demandant la possibilité d’avoir de sa toile pour la confection d’un costume qui pourrait cacher son apparence générale. N’étant pas une citoyenne de l’île et ne comptant pas y rester pour la vie, elle ne voulait pas que son visage soit reconnaissable de tous, du moins pas immédiatement. Toutefois, Moraea la guida vers Tarentule, dévoilant que la femme détient de bien meilleur don qu’elle dans l’utilisation de sa soie, ainsi la verte va trouver la matrone du clan, lui demandant la possibilité d’un habit qui cacherait son corps et son visage.
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Surprise de voir la Dryarachnide débarquer dans son habitat déjà parsemé de tissus en tout genre, Tarentule écoute avec attention son plaidoyer.

Un costume ? Hihi ! Il est vrai que j'ai évoqué des uniformes et des masqués pour l'infiltration. Je n'ai pas terminé la totalité des déguisements mais je m'y attèle tous les jours depuis l'inauguration du Nid. Alors, alors. Voici le modèle que j'ai adopté.

Elle traverse la pièce de part et d’autre, ramenant sur son bras le vêtement confectionné. Les couleurs du tissu imitent ceux du frelon mais peuvent aussi bien être pris pour une tenue stylisée de la Ruche s’accordant aux Abeilles. Tout est dans le motif irrégulier qui ne suit pas des rayures droites comme l'uniforme des gardiennes royales. Dans son rendu, il prend l’allure d’un drapé léger s'apparentant au tenu des voyageurs dans le désert. C'est pour rendre confortable la marche mais l'habit est aussi moins désagréable lors de forte chaleur. La blonde le tend avec enthousiasme à la femme-plante. La couture et les costumes sont son péché mignon après tout.

Voyons. Essayes-le, ma chère.

Lorsqu'Heliamphora enfile le drapé, le regard de la chef des Frelonnes s'aiguise. Le haut est trop tombant pour ne pas déranger et le bas comprime trop le fessier pour être confortable. La différence de tour de taille, de hanches et d'épaule dénote avec le reste du peuple Araignée. En effet, ce peuple a naturellement les épaules plus larges, une taille peu marquée, peu de poitrine et des hanches moins charnues. Tarentule, elle-même, a les épaules fines mais elle a bien sûr adapté son costume sans évoquer ce qui pourrait la démarqué du peuple qu’elle intègre. Elle s’approche ainsi, sentant l’odeur carctéristique que cette femme dégage. La blonde n’en fait aucun commentaire trop absorbé par son activité.

Hum. Les coutures ne semblent pas sied à tes formes. Je me suis basé sur la morphologie de la majorité des Frelonnes. Pas besoin d'essayer la version pour mâle, ce sera pire. Voudrais-tu quelque chose de plus couvrant? Tu semble insister sur le camouflage. Une capuche, une robe intégrale, un grand voile ou les trois à la fois? Hihi!

Sautillant en frappant ses mains, la tisseuse témoigne plus d’une excitation que de moquerie ou de menace pour une fois. Mais cet instant candide se clôt rapidement lorsqu’elle pointe les masques imitant le haut du faciès d’un frelon. Son sourire à pleine dent devient plus inquiétant.

Oh et pour les masques, les voici. Si tu veux essayer, ils sont en cire. Ils fondent donc sous une forte chaleur. Il ne faudra pas trop lézarder au soleil. Hihi !
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Heliam observe avec attention les tissus et les formes, clairement pas adapté à sa silhouette plus humanoïde. Tout en essayant le costume de Tarentule, tous deux en viennent à la même conclusion, ceci ne fera pas l’affaire, elle risque de se mélanger les mains dans les longueurs étranges et de plus, elle sort beaucoup trop du lot face à aux autres. Elle secoue la tête un peu, avant qu’une idée lui vienne en tête. Tout en retirant doucement le costume, elle pose ces billes sur la blonde.

‘’Je crois qu’une cape serait mieux, tu sais le genre de modèle qui recouvre tout jusqu’à la mi-cuisse, mais qui a des fentes sur le devant pour sortir les bras. Avec un capuchon pour cacher mes cheveux et je prendrais un masque. Je pourrais toujours le placer sous le capuchon. J’ai un pantalon de cuir que je pourrais utiliser, si tu peux l’ajuster à ma taille, la couleur sera parfaite pour continuer l’imitation. Avec l’espace sous la cape, je pourrais cacher mes armes et des greens pops. Je vous prendrais bien une large sacoche si possible ou deux petites pour les mettre autour de ma taille et placer le plus de G-pop à l’intérieur.’’

Après une acceptation nonchalante de la cheffe, elle se tourne vers Moraea puis reprend la parole.

‘’Tu as besoin d’aide pour faire les tiennes et celle des autres ? Je peux te donner un coup de main si tu veux.’’
‘’Hmm, avec ton aide, ça ira plus vite.’’ Réponds simplement la femme-araignée manchot.
‘’Parfait alors, une fois les mensurations faites, nous irons faire ceci. Oh Tarentule, une dernière chose, si c’est possible de rajouter un compartiment au masque de mon groupe au niveau du nez, je pourrais les remplir d’herbes pour éviter de leur faire sentir la mauvaise odeur de certaines de mes plantes. Ça sera grandement utile pour garder sur place les gens si tout le monde dort.’’

Les autres minutes passèrent en silence, simplement brisées par les bruits de pas de Tarentule, d’une tape à mesurer, griffonnage de papier et parfois d’un inconfortables ‘’hihi’’. Une fois ceci passer, la Dryarachnide quitte le lieu pour aller aide Moraea dans la fabrication de green pop. Elle en profite pour en faire un nombre démesuré pour elle-même, remplissant les sacs qu’on lui avait donné. Ainsi installer à ses hanches, elle pourrait avoir plus facilement accès. Une fois les préparations faites, elles s’habillèrent de leurs costumes, prépare les montures et les matériaux nécessaires à l’attaque. De grands sacs avaient été ajoutés à certains des Frelons, signe qu’elles allaient récupérer du matériau dans les bateaux. Ensuite, elles attendirent que le soleil se décline à l’horizon pour partir. Elles voulaient utiliser le couvert des ténèbres pour agir par surprise.

Dans un accord commun, les vibrations puissantes d'ailes des insectes s’élevant, les groupes se divisèrent en deux, l’un quittant vers le port et l’autre vers la ruche. Une certaine fébrilité était tangible dans l’air, remplit d’un début d’accomplissement chez les hommes et femmes sans clan. Elles allaient enfin faire parler d’eux et avec de la chance, le plan allait fonctionner et le cours de l’histoire allait changer sur l’île de Myriapolis. Quelques minutes, plus tard, les groupes d’Helia arrive en vue du port et les Frelonnes ralentirent pour laisser Helia et sa conductrice passer première. La Dryarachnide tire des G-pop de sous sa cape de fausse abeille et elle laisse tomber les sphères végétales à un intervalle régulier le long du cheminement du port. Dans une explosion croissante, des fleurs géantes aux pétales d’un blanc-rosé laiteux. Elles laissent immédiatement échapper à tour de rôle un nuage de pollen soporifique, enveloppant d’une aura laiteuse le deck en bois et une partie des vaisseaux. Helia saute de sa monture, laissant la gravité la faire tomber vers la dernière plante qui venait d’exploser. Cette dernière s’étire paresseusement vers le haut pour l’accueillir.

Sous l’atterrissage, un autre nuage de pollen explose, recouvrant la verte. Toutefois, avec les derniers ajouts faits aux masques, avec la protection herbacée qui filtre l’air pour empêcher les femmes de tombées endormies à leur tour. Lentement, mais sûrement, les Frelonnes la rejoignirent se laissant tomber tête première attachée par un fils de soie transparent qui les retenait de s’écraser au sol, offrant une pluie d’abeilles sur cette peinture étoilée silencieuse. Rapidement, comme elles en avaient déjà parler, les femmes se mirent en action, appelant grâce à leur G-pop les plantes grimpantes ou les lianes qui serviraient à retenir en place les bateaux. Déjà en quelques minutes d’arrivage, les femmes avaient emprisonné la moitié des bateaux présent, offrant une avance considérable à celles qui devaient décharger leurs gargo de commence pour les envoyés vers la ruche. Heliamphora en profite pour faire le guet à la bordure du nuage, surveillant la venue prochaine, aussi silencieuse ai été leur attaque, elle savait qu’il y avait un roulement de garde où ils finiraient bien par être alertés par autre chose. Une malchance arrivait toujours si vite.
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Les Frelonnes ainsi en uniformes ont laissé un petit contingent, regroupant Heliamphora et quelques chevaucheuses à ses côtés, contournant la Ruche pour prendre position sur le port. Une tactique qui assure toute la latitude pour le reste d'agir sur le véritable projet.

Tarentule et ses lieutenants, en uniforme, se dirigent vers la ville. À dos de frelons, elles volent bas. Une fois assez proches sans risquer de se faire repérer, les femmes-araignées se posent. Tarentule, grand sourire dans la pénombre, fixe les lumières de la Ruche. La cargaison préparée, leur couverture de marchandes d'herbes peut commencer. La blonde en chef lance un regard vers la guerrière Ursula et à l'intendant Diego.

N'attaque que si tu aperçois une colonne de fumée partir de la cité. Vérifiez vos stocks de potions soporifiques pendant ce temps. Le plus crucial est de partir à point, mes chéries. Hihi !

La Commandante des troupes Frelonnes et le Grand Intendant du Nid hochent la tête. Tarentule part donc avec un groupe déjà sélectionné à ses côtés. Dans cet escadron de fausses commerçantes, il y a deux Frelonnes tirant une grande charrette remplie de tonneaux. Au devant, Tarentule en guide et meneuse, et, de part et d'autres comme des mercenaires, la disciple d’Héliamphora, Moraea, et la principale disciple de Tarentule, Lycosa, encadre le tout avec une petite escorte de quatre autres Frelonnes fermant la marche. Elles progressent rapidement jusqu'à l'entrée où deux gardes les interpellent.

“Halte.
-Bonsoir, messieurs. Je suis une simple marchande d'herbes et autres parfums et remèdes. Je reviens d'une expédition dans le Canyon.
-Hum. Cela ne change rien à ce que vous devez payer pour entrer.
Bien sûr ! Tenez…


Alors que Tarentule effectue la transaction, le deuxième garde un peu plus âgé regarde avec intérêt la charrette.

Attendez une minute, j'aimerais voir la marchandise.

Les Frelonnes se jettent des regards. L'atmosphère se tend en un instant. La blonde pense déjà à un plan bien plus agressif, si l'entrée leur est refusée. Le garde patiente donc qu’elle daigne lui montrer son fond de commerce.

Un problème?
-Non aucun. Hihi !


Ces herbes très inflammables ont été produites par en chaîne par Moraea. Elles n’ont qu’une vocation, brûler le plus rapidement et intensément possible. Cependant, les herbes utilisées ont un certain arôme très fort pour camoufler le fumier qui y est tassé au fond de chaque contenant. Son collègue le rejoint à l’arrière avec des yeux perplexes.

“Alors?
-C'est de la bonne. Elle brûle bien. Je prends une poignée. C'est combien?
-Content que cela vous plaise. Je vous l'offre. Hihi !


Les Frelonnes détendent d’un coup leurs armes camouflées. Leur couverture toujours intacte, elles sont invitées à entrer dans la ville. Tarentule a bien fait de parier sur la négligence des Abeilles. Ce peuple n’a jamais vécu de grand drame, ni d’attaque venant de l'intérieur. Un attentat ne leur viendrait jamais à l’esprit, encore moins venant de simples herboristes. En passant, le groupe peut entendre les gardes discuter.

“Il faut vraiment que tu fasses soigner ton addiction là.
-Ça va, j'ai rien fait d'illégal. Je voulais payer.
-Mouais, c'est limite.”

Les Frelonnes dans une Ruche endormie où seuls les fêtards et les gardes de nuit sont encore debout. La ville possède une nouvelle aura avec toutes ses lucioles l'éclairent, toutes ses filles peu effarouchés sur des affiches aux entrées des lieux de débauches - sûrement des esclaves utilisés ainsi - et tous ses gens joyeux et dansants en quête de sensation. Même pour Tarentule, cette ambiance la surprend. C’est comme si la légèreté urbaine avait touché ce peuple dont l'environnement paraît si rude. Le témoignage surprenant de la prospérité impressionnante de la Ruche. Peu importe ce que l’on pense de la Reine Maya, elle a rendu la vie plus douce à ses sujets. Et la douceur, les Frelonnes sont ici pour l’éradiquer. Tarentule met le masque de cire, filtrant les gaz soporifiques, et les autres suivent le mouvement. La meneuse chuchote ensuite à Moraea et Lycosa la suite des opérations.

La bibliothèque est un merveilleux endroit pour commencer. J’y suis déjà allé par le passé pour collecter quelques informations. La menuiserie serait un bon combustible. Mais aussi les pressoirs où l'huile est fabriquée. Trois points idéal pour un véritable feu d'artifice. Hihi !

Le groupe prend connaissance de ce plan. Tarentule ouvrant la marche guide ses disciples vers le premier lieu important. La bibliothèque et son quartier sont déserts. Elle a peu d'intérêt la nuit. Les livres restent une denrée chère, mais aucun voleur n'y voit un intérêt à l'achat et la revente de livres hors de la Ruche. Les autres peuples lisent peu, mise à part les Fourmis qui ont déjà des librairies bien remplies. Ainsi le lieu est laissé sans plus de défense que la patrouille mollassonne de la garde. Le chemin libre, les fausses herboristes se positionnent directement devant l'entrée. La blonde détruit la porte et son verrou d'un grand chassée. Le reste fait rouler quelques barilles au centre de toutes ces étagères poussiéreuses. Tarentule y tisse une mèche assez longue. D'une petite flamme d'allumettes, Moraea lance le compte à rebours. La cheffe presse les autres.

Parfait. Maintenant, le quartier des artisans avec les pressoirs et la menuiserie.

Embarquant leur charrette, elles foncent toutes dans le quartier des artisans, croisant sur le chemin des passants trop éméché et esquivant les gardes aux coins des ruelles. Le groupe parvient devant la bâtisse des pressoirs. Si le socle est en pierre dure, tout le reste est en bois. Non loin, le stockage est scellé dans une pièce à côté. Tarentule ne voit pas l'intérêt de faire plus de grabuge que nécessaire en s'infiltrant directement dans le stock d'huiles. Autant tout brûler d'un coup. Les Frelonnes prennent d'autres barils pour en placer au côté des pressoirs sans sécurité. De loin, leur manœuvre pourrait s'apparenter à une livraison de nuit. Pour la menuiserie à quelques rues, Lycosa ne s'embête même pas d'entrer dans le bâtiment. Positionnant les objets à la grande porte, elles allument les mèches. Leur temps est compté avant de rejoindre Heliamphora et démarrer le troisième et ultime incendie sur le port. Une première détonation s’entend vers le quartier de la bibliothèque. Tarentule en ricane doucement.
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Heliamphora se retrouve soudainement prise dans un tourbillon de chaos. Alors qu'elle se frayait un chemin à travers les conteneurs du port après une forte explosion qui furent suivis par des langues de flamme, des patrouilleurs ennemis avaient surgi des ruelles avoisinantes, déployant une attaque coordonnée. Des tirs fusèrent de toutes parts, crépitant comme des feux d'artifice mortels dans la nuit sombre. Sans hésitation, Heliamphora plonge dans l'action en appelant deux de ces plantes carnivores donc les tentacules immergent du nuage de pollen pour attraper les cibles les plus près et les tirer vers elle. D’autres lianes attrapent des barris proches et les lancent en direction des soldats. Une substance fonce s’en échapper, s’éparpillant sur le sol de la ville. Elle esquive habilement les tirs ennemis, sautant de couverture en couverture avec une agilité surprenante en laissant quelques G-pop sur son passage, appelant d’autres créatures végétales qui prirent immédiatement l’offensive. À chaque mouvement, elle plante avec précision une G-pop qui ralentit les patrouilleurs qui se dressaient sur le chemin, mais avec l’explosion, ces derniers font qu'augmenter en présence, alerté par les flammes involontaires.

La rue résonnait des échos du combat, mêlant le grondement des armes à feu, de choc de métal et tout au coup un fracas d’explosions. C’est à ce moment que Heliam comprend ce qui se trouve dans les barris qu’elle envoyait à la ruche, une sorte d’huile inflammable. Elle serre les dents, ainsi, on lui avait mentit. Elle observe un ainsi les corps en flammes qui se débattent contre la douleur et la peur, l’odeur de la viande brûlée s’élève dans l’air, remplissant les poumons de tous. Les habitants terrifiés de Myriapolis se barricadent chez eux, mais certains courageux sortaient pour prêter main forte à la résistance, armés de tout ce qu'ils pouvaient trouver, mais surtout de seau d’eau pour éviter que les flammes se propages. Serrant les poings, elle retient sa rage. Elle avait été contre l’idée des flammes, ceci n’apportait rien d’autre que la destruction et désespoir… Heliamphora sent l'adrénaline pulsée dans ses veines alors qu'elle doit se battre avec férocité, aidant quand même les femmes-araignées qui se trouvent encore ici avec elle.

La bataille fit rage dans les rues étroites de Myriapolis, un ballet mortel de mouvement et de violence. Les flammes illuminaient parfois des scènes macabres, projetant des ombres dansantes sur les murs des bâtiments environnants. Malgré l'ampleur de la menace, Heliamphora refusa de fléchir, elle devait avoir un mot avec Tarentule, lui demander des explications ! Avec une détermination inébranlable, elle continue à se battre, à protéger le port et les femmes-araignées contre les assaillants qui venaient en vagues. Chaque instant est une lutte pour la survie, mais dans le cœur de la tempête, Heliamphora demeure un phare de résistance, prête à tout sacrifier pour défendre les combattantes avec elle. Elle l’avait promis, et elle espérait sincèrement que tout le clan n’était pas au courant, sinon elle aurait été bien stupide d’être la seule à ne pas savoir le plan original… Elle aurait dû s’en douter, Tarentule lui avait parue si vicieuse depuis le début et elle avait été aveuglé par son désir d’expérience… Dans tous les cas, les flammes n’avaient pas atteint le port et c’était le principal. Les plantes tenaient à distance les ennemis, permettant aux femmes de finir de pilier tout ce qu’elles voulaient. Les G-pop utilisées par les quelques utilisatrices commençaient à flétrir, mais il était immédiatement remplacé par d’autres, continuant d’emprisonner les coques de bois dans leurs étaux végétaux.

Dans l’instant, présent, malgré la colère qui coule dans ses veines, elle se bat, attendant le bon moment pour avoir une discussion avec Tarentule… Toutefois, cette colère se transforme en haine quand la deuxième explosion dans la ruche arrive, envoyant des gerbes de flammes, de miel et de la pelure extérieur de la ruche dans les airs sombres. Elle laisse un 'non' silencieux se dessiner sur sa bouche, devant le paysage détruit. Ce n’était pas ce qui était convenu. Les plantes semblent ressentir la haine de leur maîtresse, redoublant d’ardeur dans leurs attaques. Helia se retourne vers ses plantes, appelant deux nouvelles plantes carnivores qui se déplacèrent avec elle. Elle longe le port, aidant les autres femmes en les poussant à se retirer pour longer vers d’où elles arrivaient. De toute façon, Tarentule allait arriver sous peu, elle était censée les rejoindre ici… Les dents et les poings serrés, Heliam laisse des larmes de rage couler sur ses joues, elle avait été si naïve et stupide.


Dernière édition par Heliamphora le Mar 13 Fév 2024 - 22:08, édité 1 fois
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Dans ses premières flammes, la garde est mobilisée en urgence pour combattre les flammes des quartiers touchés. Cependant, les deux colonnes de fumée pointent déjà vers le ciel. Le signal pour le gros des forces Frelonnes est lancé. Ursulla tire ses rênes et sa mouture monte en altitude. Derrière elle, un essaim de frelons géants se dresse dans la pénombre. Il approche dangereusement de la Ruche. La garde Abeille centré sur les agitations intérieures ne remarque pas cette masse d’ombre bourdonnante à leur porte. Les premiers assauts des guerriers prennent de court les gardiens des portes aériennes. Les Frelonnes enfoncent les gardiennes. Les Frelons arrachent la tête des soldates, la garde se défend avec des piques et les femmes-araignées masquées lancent leurs potions soporifiques affaiblissant l'ennemi. Il ne suffit que d’une porte aérienne prise pour déferler sur la ville tel un fléau. Malgré leur percée dans la ville, une nouvelle alerte est lancée. La garde se mobilise en état d’urgence maximale.

Les Frelonnes se sont divisées en deux groupes une fois à l'intérieur. La division d'Ursula foncent dans le quartier des artisans. Sanguinaire, elle attaque, garde comme civil, tous ceux qui tentent d’aider à éteindre les flammes. Tel des chasseuses sur des toits encore épargnés, elles suivent la progression de ce feu ravageur. Surgissant de la fumée noire, elles surprennent tout groupe de sauveteurs ou de soldats. Dans le règne animal, le feu serait l'appât, et les Frelonnes d'Ursula, les prédateurs.

Diego, quant à lui, est avec d’autres mâles vers le quartier de la bibliothèque. Plus méthodique, il quadrille le lieu en y jetant des potions soporifiques. Cela a le mérite d’affaiblir les forces mobilisés pour les harceler ensuite avec des escarmouches rapides. Une nuisance paralysant les aides possibles, néanmoins l’escadron de Diego réalise moins de pertes dans l’armée Abeille. Mais cette tactique a un versant cruel. Les habitants du quartier voulant fuir les flammes se retrouvent les jambes engourdies dans leur course. La fumée finissant par les asphyxié et les épuisé, personne ne pourra les sauver du feu dévoreur.

Tarentule regarde un instant ce gigantesque chaos créé par ses soins. Un sourire satisfait sur le visage, elle suit son groupe pour rejoindre la Dryarachnide au port. Sur leur chemin, des gardes leur tournent le dos. Ils semblent en train de calmer un feu ayant pris dans la végétation caractéristique de la femme plante. La blonde effectue une acrobatie dans sa course. Une lame d’air vient séparer la garde de part et d'autre de la voie. Cette bourrasque sépare même les flammes. Mais alors que le groupe allait parvenir à entrer au port, une voix s'élève.

Protégez la Reine !

Une groupe d’Abeilles géantes s’écrase devant Tarentule et ses Frelonnes. Une femme aux grandes allures posent le pied au sol. Pointant sa lance vers les femmes masquées, son regard déterminé témoigne de sa hargne. Ce n’est pas une garde royale comme les autres. Son aura témoigne d’un statut plus important. Quelle plaie !

Qui êtes-vous, et que voulez-vous ?! Pas un pas de plus, ou nous vous massacrerons sans sommation.
-Croyez-vous vraiment avoir le temps de discutailler? Hihi !
-Dernier avertissement ! Éloignez-vous de notre Reine !


A travers son masque, Tarentule est surprise. Elle ne s’attendait pas à ce que la Reine soit ici. Maya a dû fuir l’attaque de Heliamphora par cette allée. Le hasard joue contre elle. Une des gardiennes abeilles fait rapidement monter Maya qui révèle son visage triste et paniqué devant la panique de son peuple. De nombreux gardes mobilisés arrivent au dos des Frelonnes devant l’appel de leur Générale. Tarentule coupe les mèches des barils sur les charrettes avec la tranche de sa main. Autoritaire, elle ordonne à Lycosa et les autres de pousser les barils au fond de la charrette et de s’éloigner des manches en bois.

Allumez les mèches !
-Arrêtez-les ! Pour la Reine !


La Générale comprend bien vite que ce sont elles les responsables des incendies, mais elle ne peut laisser la Reine sans protection. Alors que ses soldats chargent et qu’elle s'apprête à décoller avec sa garde, la blonde bondit puis écrase ses pieds précisément sur les barres de la charrette. Les barils sont catapultés par-dessus la Reine et ses gardes. Comme un bombardement, des explosions de flammes s’écrasent sur le quai, quelques bateaux et de la végétation d’Héliamphora. Cette mesure d’urgence permet une diversion. Soulagées de leur matériel, les six Frelonnes de Tarentule s'engouffrent dans d’autres rues pour contourner la garde qui les poursuit et rejoindre le port par une autre allée. Rien ne sert de combattre de front, le feu est leur allié. Il suffit de revenir à la charge quand ils n’auront plus choix de combattre le feu s’ils ne veulent pas que le port soit réduit en cendres.

Après tout, il suffit que l'un des trois début d'incendie devient incontrôlable pour que la Ruche s'embrase inéluctablement dans sa totalité !
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Dans un ballet infernal de chaos et de destruction, l'histoire qui se déroulait à la Ruche, s'entremêle dans un conflit explosif, entre les araignées et les abeilles. Tout ceci serait une histoire qui marquerait les esprits de tous ceux présents comme un fer chauffé à blanc sur une peau délicate. Alors qu'Helia se tient en première ligne pour défendre et aider les femme-araignées contre les soldats, Tarentule surgit tel un spectre de la nuit, prêt à compléter sa sinistre mission de sabotage. Son objectif : anéantir le chantier naval contrôlé par le groupe d'Helia. Armée de ses charges explosives, elle sème le chaos et la destruction sans la moindre merci. Les flammes dévorent tout sur leur passage. Le port, autrefois vibrant d'activité, est désormais réduit à un champ de ruines fumantes. Les bateaux, les caisses, mais surtout les précieuses plantent d'Helia, tout est consumé par l'incendie dévastateur, réduisant en cendres les espoirs et les rêves de toute une communauté. Sous les yeux injectés de sang de la verte, elle voit ce qui est sien périr. Elle qui avait offert son aide, elle qui avait aidé les femmes, tout ce qu’elle avait demandé en échange était l’absence de flammes, elles étaient beaucoup trop volatiles et dangereuses. Ce n’était pas un message que Tarentule faisait, mais plutôt une purge !

La Garde, pourtant garante de la sécurité, semble dépassée par l'ampleur du désastre. Son impuissance face aux flammes dévorantes laisse planer un sentiment d'abandon et de désespoir. Dans ce tourbillon de désolation chaude, même la Garde est confrontée à l'ampleur de la catastrophe, des flammes qui se repende beaucoup trop vite grâce à la solution chimique et biologique, elle se résout à abandonner le port et la ruche, laissant derrière elle un paysage ravager et englouti par les flammes dévorantes. Mais au-delà du désastre matériel, c'est la population environnante qui est désormais en danger. Face à la catastrophe imminente, les autorités se mobilisent dans l'urgence. L'évacuation de la population environnante devient une priorité absolue. Dans un ballet frénétique, les habitants sont évacués, éloignés autant que possible du brasier infernal, dans l'espoir de préserver des vies face à la furie destructrice de l'incendie.

Dans cet affrontement brutal entre deux forces opposées, les destins se jouent dans le feu et dans le sang. Heliamphora est soufflé a tel point une personne peut faire autant de mal, pourquoi être aussi tournée vers la haine et le désespoir ? Tout ce qu’ils avaient à faire était de faire passer un message, pas de servir la désolation sur un lit de flamme ! Si seulement elle avait su depuis le début que son plan était ceci… Elle aurait refusé de participer, d’aider à cette sauvagerie vulgaire à mère nature ! Ce peuple n’avait pas demandé ceci ! Est-ce que toutes les femmes-araignées étaient ainsi ? Aussi vicieuse et odieuse que Tarentule ? Où est-ce qu’elle était une exception ? En même temps, ces lieutenants la suivaient aveuglément. Il faudrait qu’elle trouve la chance de la voir seule, de lui demander des explications, de… De faire quoi ? Sa rage, l’aveuglait-elle au point de vouloir se venger ? Une partie d’elle oui, non, c’était plus qu’une simple partie. Les fibres de son corps demandaient que son sang soit coulé pour ce qu’elle avait fait, ce chaos était une chose inutile et les plantes en avaient souffert pour rien !

Serrant les poings, ses ongles percent sa peau, les perles sanguines coulent sur le sol tandis que ses yeux rageux observe la foule à travers le masque. Elle recherche avec ses pupilles l’être immonde qui vient de détruit une partie de la ville par pure cupidité, et enfin, à travers la fumée, les flammes et les gens qui court, elle la voit enfin, seule, riant à gorge déployée comme une maniaque. Heliamphora voit rouge devant l’absurdité de son geste, se précipite dans sa direction et dès que leurs pupilles se croisent, elle hurle par-dessus le chaos ambiant :

‘’POURQUOI ?? Ce n’était pas ce qui était convenu ! TANT DE PERTE INUTILE !’’
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Contemplant la réussite totale de son plan, l’agent Tarentule ne peut s'empêcher de jubiler. Les alliés de Red ont été punis avec la violence qu’ils méritaient. La chaleur intense sur sa peau, les crépitements dans l'air et les lumières rougeoyantes dansant dans l'obscurité, elle comprend un peu mieux les pyromanes. Les flammes dévorent. La grisante destruction d’une ville séculaire. La fin brutale d’un symbole pour le Royaume des Abeilles. Le chaos a quelque chose de beau. Digne d’un feu d’artifice. Heliamphora ne semble pas prendre autant de plaisir au spectacle. La blonde a parié là-dessus. Écarté les bras avec une grande théâtrale, Tarentule présente ce cruel événement comme un chef d'œuvre. La parfaite démonstration de la supériorité arachnéenne que les Frelonnes attendaient toutes.

Hihi… Inutile? Nous leur faisons payer le poids de leur crime. Ces flammes purgent les vices de ce peuple de traîtres. Qui crois-tu que nous sommes, étrangère? Nous incarnons la revanche du peuple des Araignées ! Trop longtemps ignorés, nous éradiquons la puissance des peuples inférieurs qui nous ont pris de haut ! Regarde par toi-même ! Avons nous besoin d’une armée pour raser tout ce que ces parasites ont pu construire ?! Les forces implacables de ce monde sont avec nous ! Myriapolis ne sera pas un paillasson pour l’étranger. Nous briserons les rêves abjectes ! Gnihihi.. kof… kof.

Malgré le masque, les cendres noires, le soufre et la poussière envahissent progressivement la totalité des rues de la Ruche. Il est temps pour Tarentule de laisser le mouvement qu’elle a créer derrière elle, et la femme plante vient de lui donner une parfaite ouverture.

Mes chéries, sifflons le repli. La fumée s’épaissit. Nos Frelons vont en pâtir. Partez je vous rejoindrai plus tard. Si je ne suis pas revenue à l’aube, considérez que j’ai échoué. Laissez-moi m’occuper de cette lécheuse de verdure. Elle ne nous est plus d’aucune utilité.
-Mais…
-Tarentule a donné un ordre, Moreae.


Il est difficile de savoir si la disciple d’Héliamphora s’inquiète pour le sort de son maître ou celle de la fondatrice. Par contre, il est évident que Lycosa ne s’inquiète en rien de laisser Tarentule. La blonde connaît trop bien ce regard. Le même que l’administrateur qui n’espère pas son retour à Marie-Joie. Son ambition dévorante devrait permettre à ce groupe déstabilisateur de se maintenir bien plus longtemps. Le vers est dans le fruit et y restera. Il ne lui reste plus qu’à fuir l’île en se faisant passer pour morte. Et la grande femme qui lui fait fasse sera la coupable. La femme, déguisée de son costume de félonne, s'approche fièrement de son adversaire avec un grand sourire.

Ton talent est si remarquable, mais ta cause est tellement pitoyable. En mourant ici-bas, je te rends un service. Celui de ne pas avoir l’occasion de constater la futilité de tes aspirations. Périr Dryarachnide vaut mieux que vivre dans une illusion. La Nature n’a pas besoin de tes sacrifices ! Hihihi !

D'une posture très hautaine, des fils émanent du corps de Tarentule pour agripper les membres de l’étrangère tomber en disgrâce. Les Frelonnes commencent à quitter la cité en profitant de la panique généralisée. Quelques escarmouches avec la Garde ont fait des pertes dans leur rang mais, Lycosa reprend la main sur le commandement générale du repli.
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Les yeux écarquillés par l’émotion, elle se retient d’arracher son masque pour le lancer au sol et le piétiner avec force. Tout ceci était absurde, elle n’avait jamais au grand jamais autant ressentit une forte émotion, ce maelström de négativité menaçait de l’avaler complètement, lui faisant oublier le reste, mais surtout agir comme une bête émotionnelle. L’agissement de Tarentule ne fit que jeter de l’huile sur le feu qui l’habitait en ce moment. Cette pose théâtrale, mais des plus grotesque lui arrache un rictus amer sous son masque. Puis il vient de ce long monologue qui laisse la verte perplexe. Trahison ? Crime ? Traitres ? Heliamphora, c’était fait manipuler et utiliser… Elle n’ose même pas regarder en direction de Moreae, de peu que tout ceci soit véridique et que même la seule personne qu’elle avait considérée de ‘proche’ soit aussi dans le coup.

Elle reste silencieuse le temps que les autres Frelonnes soient présentent, ne voulant pas attirer davantage les mauvaises intentions, surtout face aux réponses de Tarentule. Tout en essayant d’ignorer l’environnement qui devenait toxique avec toute cette fumée. Le retrait ? Oui, ceci serait sûrement pour le meilleur, encore plus quand elle comprend que Tarentule veut disposer d’elle maintenant qu’elle n’avait plus aucune utilité. Oh comme si la vicieuse araignée croyait qu’elle allait partie si facilement. Il était clair que Tarentule était plus forte qu’elle, mais ceci n’allait pas dire qu’Helia n’allait pas donner son maximum pour se défendre et rendre ses coups. Un peu en retrait, la verte observe les autres femmes s’éloigner et son attention se porte immédiatement sur la cheftaine. Sa colère non canalisée se transformant lentement en quelque chose d’autre maintenant que sa vie est en ligne de mire. Elle retire son masque, dévoilant une partie végétale qui camoufle le bas de son visage à partir du nez comme un deuxième masque. Elle brouit la cire dans sa paume tache de son propre sang, laissant les morceaux tombés au sol. Sous le manteau, elle attrape des sphères qu’elle cache dans ses paumes, gardant toujours l’effet de fermeture de ses poings.

La rage qui hurlait devient silencieuse. Les traits de son visage n’affichaient plus la tempête intérieure. Elle revêt maintenant un calme en apparence, mais elle n’en reste pas moins bouillonnante sous la surface. Elle avait fini par réaliser qu’aucun cri, qu’aucun hurlement ne pouvait exprimer la profondeur de son tourment. Son regard, habituellement paisible, est maintenant chargé d'une intensité froide, révélant la colère contenue qui gronde en elle. Chacun de ses gestes est empreint d'une rigidité calculée, une maîtrise qui se veut impeccable qui masques à peine la fureur qui vit en son sein. Ses lèvres, serrées témoignent de la bataille silencieuse qu'elle livre contre ses émotions déchaînées. Elle se laisse faire, observant les fils argentés qui briller sous les flammes venir l’entourer. Elle attend patiemment que toutes les Frelonnes quittent.

L’atmosphère autour d’elle semble s'alourdir, comme si le poids de sa rage muette écrase tout sur son passage. Les mots qu'elle ne prononce pas résonnent plus fort que n'importe quelle diatribe, leur absence criant la vérité de sa détresse. Cette rage silencieuse est une force sourde et implacable, qui lui donne de la force. Elle n’en reste pas moins prête à exploser à tout moment, mais elle la retient par une volonté de fer. Car au fond de son silence, se cache sa détermination inébranlable, une résolution de surmonter tous les obstacles, même ceux qui semblaient insurmontables ; parce qu’elle ne sait que quoi qu’il arrive, même la plus faible des mauvaises herbes, va se relever, parce qu’ainsi ai la nature. Toutefois, après ceci, Tarentule venait d’apprendre une leçon de vie à Heliam qu’elle n’allait certainement pas oublier de sitôt. Une leçon qui sera gravée au fer chaud dans l’esprit de la verte.

Si vous vouliez sauver toute la nature... Regardez au-delà de chaque vie. Que ceux qui doivent tomber tombent. Pleurez le visage de chaque feuille-morte. Mais ne vous immobilisez pas pour arrêter ce fait. Au lieu de cela, vous créez à nouveau. Créer à partir de cendres et de mort. Créez à partir des ténèbres et du chaos. C'est ainsi que l'existence s'est battue pour la vie. Refaites-toi et lève-toi pour agir. Ainsi, Helia allait être régie par trois lois principales ; faire plus de disciples, détruire les ennemis et défendre les terres brisées.

‘’Tu n’es pas celle qui peut régir ma fin Tarentule. Tu me traites d’inutile et pourtant, tu as eu besoin de mon aide pour faire ton nid possible. J’ai la vague impression que tout ceci n’est que le début de ton plan. Maintenant, que nous sommes seules et loin d’oreilles indiscrètes pourquoi ne pas dire la vérité. Tu as parlé de crime et de traître, qu’elles sont vraiment tes raisons ? Tu n’as pas fait ceci que pour les Frelonnes, tu es trop gourmande pour seulement un gain ‘personnel’. Tu peux bien offrir un dernier souhait à une future morte non ?’’ Souffle la verte, les yeux dans ceux de Tarentule, attendant le bon moment.
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Hum? Tu vas finir par me faire croire que je fais mal mon travail. Suis-je si transparente? Hihi !

Prenant un air étourdi, son attitude contraste avec la gravité de l'atmosphère. L’agent Tarentule apprécie se jouer de ses adversaires ainsi. Elle reprend bien vite son sourire mesquin, tout en serrant les liens qui entravent la verte.

En effet, tu as été du pain béni pour mes schémas. Néanmoins, ce qu’il m’a été louable, n’en est pas indispensable. J’ai bien compris tes obsessions. Ton but s’incarne en toi par tes artifices. C’est en le lisant que je me suis joué de toi, ma chère.

Son regard se détache des yeux d’Héliamphora pour regarder l’horizon. Des navires coulent encore, elle devrait penser à ce qu’elle pourrait récupérer là-dedans nécessaire à sa survie sur Grandline.

Cette tâche était d’une facilité remarquable. Tu as été si naïve. Tout le mal de ce monde vient de ce qu'on n'est pas assez bon ou pas assez pervers.

Son attention se concentre à nouveau sur sa proie. Lui tournant autour avec quelques pas dansant, l'agent Tarentule jubile pleinement sa victoire alors que les flammes deviennent toujours de plus en plus menaçante.

N’est ce pas une formidable leçon de vie? Gnihihi ! Tu semble alerte, alors je vais te donner ce que tu désire. Oui, je fais partie d’un tout bien plus puissant que ta misérable existence ! Je suis du côté de celui qui punit, qui malmène et qui écrase ses ennemis. Le Gouvernement mondial rétablit aujourd’hui la balance. L’empereur Red ose nous attaquer. Nous raserons tout ce que ses alliés peuvent posséder !

Déchirant son uniforme de Frelonne, elle révele sa combinaison de femme araignée. L’agent jette son masque comme un simple déchet au sol. Une expression joviale et satisfaite apparaît devant la Dryarachnide.

Mes ambitions s’arrêtent là où les missions du Sérénissime Gouvernement m'emportent. Je n'agis ni pour le bien, ni pour le mal. Je me fiche de l’avenir de cette île. Seulement persévérer dans mon être me suffit. Et mon employeur m’en permet toute la largesse. Hihi ! Si seulement, la Reine avait conscience qu’en choisissant l'appui de notre puissance, elle n’aurait pas eu à faire face à cette catastrophe. La pauvre petite doit être en proie à une grande tristesse en voyant ses rêves de prospérité partir en fumée !

Inclinant légèrement la tête vers sa victime, elle est reconnaissante d’avoir pu révéler la beauté de ses manœuvres à quelqu’un. Les yeux plissés, les dents apparentes, sa voix s'adoucit un instant.

Comme il est doux de parler de ses plus grandes réussites. Hihi !

Ses paupières s'entrouvrent lorsque sa tonalité baisse de façon inquiétante. Ses mains empoignent férocement les fils.

Mais toute bonne chose a une fin.
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‘’Non, je suis simplement observatrice…’’ Marmonne Helia.

Elle avait eu énormément de temps pour étudier et observer les femmes-araignées dans le dernier mois… Même si elle avait foncièrement travaillé sur les plantes et l’environnement du nid, elle n’était pas aveugle et ni sourde. Tarentule avait rapidement sorti du lot, non pas en tant que cheffe, mais plus en tant que créature vicieuse, l’air lui avait semblé vicié autour de la femme, un mystère toxique cacher derrière ses sourires. C’était à cause de ce sentiment que la femme verte, c’était tenue loin et qu’elle avait fait le minimaux d’interaction avec elle. Maintenant, elle comprenait pourquoi cette femme était l’incarnation parfaite des multifacettes. On ne pouvait jamais réellement savoir si elle jouait un jeu ou si elle était elle-même.

Elle pince simplement les lèvres, se retenait de souffler le moindre poison à cette femme, ceci ne lui donnerait que raison. Elle serre davantage les mains sous la douleur faite par les contractions des fils étranges qui l’entouraient par endroit, se réconfortant avec ce qui se trouve entre ses mains. Il semblerait que la vilaine araignée n’eût toujours pas remarqué ce qui se trouvait caché au fond. Tout en laissant parler Tarentule, elle se demande où elle veut en venir avec ces paroles. Venant elle-même de la nature, elle ne comprenait pas cette facette de bien et de mal, et ceux qui avaient essayé de lui expliquer n’avait fait que montrer une pensée purement de civilisation ancienne ou encore d’une philosophie complètement personnelle à soi, parce qu’au final, la question restait toujours la même, qu’elle était le bien ? Quel était le mal ? Qu’est-ce qui définissait de manière universelle ce fait ? Rien d’autre que des pensées ou des choix personnelles différent d’une personne à une autre. Dans la nature, le choix était plutôt simple, c’était la loi du plus fort, de l’entraide entre certaines espèces, tout était une question d’équilibre et de survie. La nature en était le parfait exemple de ceci.

Il est vrai qu’elle avait été naïve, mais si elle survivait cette rencontre, elle se fit la promesse que plus jamais elle ne se laisserait utiliser de la sorte. Elle ferme un instant les yeux, ignorant les serpents qui rampe sur sa peau, qui serrent et qui tourne autour d’elle telles des entités vicieuses. Ainsi, donc, le gouvernement avait planifié cette attaque… Ce n’était pas une prise des femmes-araignées pour faire passer un message ou même gagner en puissance, mais la main d’un gouvernement greedy qui n’était pas capable de s’attaquer directement la personne cible, non au lieu de ceci, il s’attaquait à la populace. Elle mord si fort sa mâchoire de dégoût que le goût métallique du sang remplit ses papilles. Ses pupilles vertes sont fixées sur la blonde devant elle, gravant dans son esprit les traits délicats, le sourire moqueur et ce regard immoral. Elle ne réagit même pas devant le costume jeté au sol, les fils finissant de lui arracher son manteau, dévoilant le haut du corps recouvert de mousse, de bulbes végétaux et de plantes. Le tout disparaissant sous le pantalon trop grand. Le sourire satisfait de cette vilainesse donne la nausée à Helia et face au dernier propos Helia agit enfin.

‘’Effectivement…’’ Marmonne-t-elle en profitant de la surprise pour venir frapper ses deux mains l’une contre l’autre.

Dans une explosion de verdure et d’expansion, deux plantes carnivores remplissent la place entre les deux femmes. Les repoussant l’une et l’autre pendant que des tentacules s’élancent dans tous les sens un instant avant de se concentrer dans une seule et unique position, vers Tarentule. Ressentant la haine de leur maîtresse, les plantes tournèrent leurs mâchoires affamées vers leur nouvelle cible ; Tarentule. Les Carnivorus lancent leurs lianes dans sa direction, essayant d’attraper la vermine, offrant une distraction assez longue à Helia pour répliquer un peu. Elle utilise ses propres fouets pour attaquer à son tour, tirant les armes de cuir végétal qui était camouflé sur elle et attaque à son tour la femme. Cependant La verte reste réaliste, devant la destruction rapide de l’une de ses plantes et le rapprochement de Tarentule sur elle qui l’envoi balader un peu plus loin d’un simple revers de main accompagné d’une attaque multiple de ses fils aux points vitaux, dévoile que la scientifique n’est pas en mesure de la combattre.

Ce relevant avec difficulté, elle observe sa dernière plante se déchaîner, envoyant de manière aléatoire ses lianes dans tous les sens pour distraire et retenir la femme qui ne fait que jouer avec sa nourriture. Un coup de vent frappe le visage de la rousse, relevant un instant sa chevelure vers l’arrière. De ce fait, elle n’avait pas remarqué la petite silhouette qui s’était cachée derrière elle, loin des yeux de Tarentule.

‘’Fuck…’’
‘’Qu’est-ce que t’as foutu ?!’’
‘’Brick ?’’
‘’Moais… On ne peut pas rester ici… Et merde, Red sera pas content…’’
‘’Je sais… Si je survis, faudra communiquer avec lui et lui annoncer que c’est le travail du gouvernement…’’
‘’Ouin… Faut commencer à survivre, mais j’crois avoir une idée. J’suis pas sûr que tu vas aimer en revanche. Tu peux servir d’appât et attirer la femme vers ce mur là-bas ? Je pourrais le faire effondrer sur elle, la structure est assez faible.’’
‘’D’accord, reste caché, je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose.’’
‘’J’peux rien garantir.’’ Marmonne le Tontatta qui disparaît aussi rapidement qu’il était apparu.

Se redressant, elle crache le sang qui lui remplit la bouche. Puis, elle profite du fait pour attaquer à nouveau Tarentule, cette fois-ci elle touche sa cible au visage, laissant une fine ligne écarlate traverser la peau de porcelaine de l’agente du gouvernement qui tenait maintenant en main ladite arme qui l’avait touché. Sans attendre, Heliam relâche sa prise sur de deuxième fois, le voyant être facilement déchiqueter par rapidité par la blonde qui termine quelques secondes plus tard sa deuxième créature. Elle ne perd pas de temps pour s’élancer vers la direction du bâtiment, se précipitant vers l’emplacement qu’il lui avait été montrer. Dans le précipitamment, son corps frappe le mur qui vacille faiblement, et elle se retourne pour faire face à une Tarentule à l’expression satisfaite qui croyait tenir sa proie. Si tout allait bien, Brick allait faire tomber une partie du mur sur Tarentule, leur permettant de prendre la fuite. Brick pourrait la guider à travers la ville, sa capacité d’echo sonar très utile… Dans tous les cas, la première étape était de tendre le piège… Attraper l’araignée et prendre la fuite…Espérant seulement que sa tapette géante fonctionne, même temporairement.
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Un faible craquement se fait entendre dans les crépitements des flammes alentour. Des bâtiments commencent déjà à s'effondrer dans la ville en proie au feu, la folle n’y fait pas attention. Alors que l’Agent Tarentule touche son égratignure au visage, elle n’a pas l’intention de laisser la provocation impunie. S'apprêtant à jubiler une énième fois, elle sent une autre présence dans les environs. N’ayant pas l'occasion de s’attarder dessus, le grand pan de mur penche subitement vers elle. Trop tard pour l’esquiver, la maniaque cesse de sourire, immobile. Le poids d’une gigantesque plaque de béton s’abat sur la blonde. Une nuage de poussière se soulève, des flammes prennent le souffle, le structure se brise dans la chute.

Heliamphora se redresse en se faufilant dessous les débris. Le gros de la catastrophe l’a épargné, comme si le coup était parfaitement bien calculé. La femme verte fixe la position de l’agent gouvernementale, le temps que le nuage gris s’affaisse. Prudente, elle conserve ses armes biologiques en main. Doucement, la surface craquelée des débris se révèle à la lumière rouge du feu des environs. Seule la tête baissée de la Tarentule surplombe cet amas. Inerte, sa chevelure est souillée de cendres et sa coiffure totalement délabrée. Sa mèche est retombée sur son front. Quelques secondes passent pendant que la Dryarachnique jauge si le mal a été vaincu. Aucun mouvement. D’un soupir de relâchement, ses épaules retombent, sa posture se détend. Capulina redresse brutalement la tête avec une grande frénésie.

Trouvé !

Sa main droite sort avec force des débris qui la contenaient. Tirant sur de longs fils de pêche, elle déloge violemment le responsable de sa cachette. Les pieds liés grâce au Rope Action, il s’envole avant de tomber avec fracas sur les pans de béton brisé à proximité de la blonde. En riant, elle libère son bras gauche et se sort de son entrave de pierre. Le Tekkai lui a fait encaisser et percer ce grand mur. Dire que l’on tente ce genre de piège à un agent de se trempe, mais les déboires de la pauvre fleuriste commencent à bien trop l'amuser.

Gnihihihi ! Je vois que la mauvaise herbe appelle un autre genre de vermine en renfort. Alors, quel est ce petit rat qui vient pointer le bout de son nez?

L’agent Tarentule tend la main pour le ligoter avec les fils qui lui restent. Serrant les liens, elle écrase de son pied sauvagement le tontatta. Des plantes carnivores jaillissent soudainement pour le sauver.

Savez-vous ce que j’aime chez les petites fées? Je trouve qu’au bout d’un fil, ils font toujours de parfaites armes de fortune. Hihi !

Jouant à faire tournoyer sa victime comme un yoyo, elle se protège des lianes venant l’attaquer. L'agent Tarentule jette ensuite le tontatta une masse pour écraser les plantes, une à une jusqu’au la dernière. Mal en point, le pauvre Brick est traîné jusqu’aux pieds de sa tortionnaire. Heliamphora semble à court de solution, plus de plantes risquent d’achever son pauvre acolyte. Regardant la femme verte de haut, la blonde semble faire la mou.

Tu n’as pas d'autres choses? Le jeu commence à être répétitif. Que vous avez l’air épuisé. Quel dommage. Hihi ! Il est temps de conclure.

Le sourire au visage, la blonde commence à tourner sur elle-même pour prendre de l’élan. Bien tendue, elle lâche les fils en l’air. Le tontatta est envoyé valdinguer à travers la ville, la fumée cachant sa funeste trajectoire. Une main à la taille, une autre sur le front, les pieds joints, l’agent Tarentule prend un air moqueur.

Oh oh ! J’ai quand même un petit niveau en lancer de nain, tu ne trouves pas? Hihi !

Sans laisser le temps à son ennemi d’exprimer sa colère, elle disparaît grâce au Soru pour apparaître sous les yeux de la dame plante. Sa paume écrase le visage d’Heliamphora pour encastrer son crâne au sol. Une fois son adversaire étendue au sol, sonnée par le coup, l’agent du Cipher Pol soulève un lourd pan du mur brisé au-dessus de sa tête. Ses pupilles bleus et ses dents blanches brillent dans l’ombre portée du roc. Ses pas lourds s’approchent dramatiquement de sa victime. D’une force insoupçonnée comme celle d’un insecte pouvant soulever 100 fois leur poids, elle se sert du gravas pour écrabouiller l’un des bras de la Dryarachnide déchu. L’intensité de la douleur fait de nouveau émerger la pauvre femme verte. Celle-ci tente de se débattre, mais Tarentule lui brise le second bras avec son pied avec la même violence. Elle s’incline vers sa proie, le coude sur le genou, puis elle ricane en se dépoussiérant les mains avant d’arranger rapidement ses cheveux.

Oeil pour oeil, ma chère. Hihi ! Alors, maintenant qu’est ce que je vais faire de toi, sans trop me salir? Hum…Je crois que j’ai ma petite idée.

Son regard se porte vers la mer ou les navires se consument par le feu. L’agent Tarentule dégage la pierre et traîne sa victime par les cheveux. L’état déplorable de la femme plante lui donne des bonnes raisons qu’elle est au bord de l’évanouissement. Traînant donc une loque au bout du bras, Capulina se fraye un chemin là où le quai est encore peu entamé par les flammes. Elle attrape de nombreux cordages avec elle, se servant allègrement dans les barils et les coffres laissés à l’abandon. La blonde réalise même des emplettes au milieu du chaos, tout en maltraitant la femme verte de coups pour vérifier si elle est vivante.

Ho ho, des oranges, parfait. Tiens, du tissu ! Hum, tu ne trouves pas que ce veston me grossit? Hé ! Oups, mes excuses. Pourquoi je demande à une nudiste des conseils de mode? Hihi !

La costumière se pare d’un nouveau style au-dessus de sa combinaison, celui d’un marin typique qu’il soit pirate ou civil. Sélectionnant une banque encore intacte auquelle elle y place tous ses stocks et s’y attache avec une corde à la taille. Capulina tient par la chevelure Heliamphora dont les chevilles ont été ligotées à une dalle de pierre. Elle pose finalement le pied sur l’eau pour s’éloigner de quelques mètres du port enflammé. Un pouvoir encore insoupçonné de l'araignée. Les bras ensanglantés, Héliamphora est maintenu à la surface par la poigne de la Tarentule alors que la dalle la tire vers le fond. Elle laisse une trainé rouge teinté la surface l’eau sur laquelle la barque les suit. Contemplant le spectacle avec un regard presque nostalgique, la blonde se retourne un instant.

Ooh. Mes chéries vont plus me manquer que je ne le pensais. Qu’il est difficile de laisser ses pouliches derrière soi.

Elle prend sa victime par le cou pour approcher son visage du sien.

Et, oui même toi ! On a partagé de bon ensemble, et on a même fini par une superbe danse, même si ton petit rat à faiilli gâcher le moment. Hihi ! Malheureusement, tu en sais bien trop pour te laisser caresser des épines et des bourgeons comme tu fais si bien. J’espère t’avoir satisfaite. Meurs avec le poid de la vérité, à présent. Gnihihihi !

L’agent Tarentule lâche sa prise, laissant cette femme couler. Lentement trainer dans le fond, la chevelure rousse s’enfonce comme une méduse nageant vers les profondeurs. L’espionne du Cipher Pol affiche une grande fierté. Elle jette un œil à son log pose en commençant sa marche. Ça y est. Le Cipher Pol s’est vengé d’un ancien affront. Sa punition personnalisé contre les alliés de Red est appliquée. Un peuple de profiteurs a été condamné. L’enivrante sensation de victoire lui donne une nouvelle énergie. Son pas sur la surface de l’eau se fait de plus en plus rapide jusqu’à la course. Il lui faut quitter les alentours rapidement pour éviter qu’un nouveau témoin ne l'aperçoive. Nouvel objectif : rejoindre la base marine de Gueule de Requin.
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Silencieuse, Heliam retient presque sa respiration, essayant d’écouter les sons ambiants en faisant fi du crépitement des flammes. Avaient-ils réussi à mettre à mal Tarentule ? Elle ne prend même pas la peine de s’épousseter, trop alerte et anxieuse, presque figé sur place en attente que la poussière retombe pour dévoiler la scène. Le corps inerte de la blonde tire un soulagement à la rousse qui se détend un peu, jusqu’à ce que son ennemi rugisse moqueusement et lui arrache des battements du palpitant de peur. La sauvageonne hisse d’inconfort et de mécontentement, face à la situation. Les choses qui suivent réagissent trop vite. Elle se fige quand elle voit Tarentule tirer sur elle Brick grâce à des fils fins, l’assommant au passage. Helia ne retient pas la colère qui souffle et elle lance immédiatement des plantes carnivores pour sortir son ami.

Cependant, la manière qu’utilise l’agente son ami, le fait hésité, changeant les ordres pour essayer d’épargner son compagnon de fortune, mais rien à faire, la femme semble avoir un avantage certain sur Helia qui commence à désespérer au point qu’elle arrête d’envoyer des plantes, de peur d’elle-même tuer Brick. Elle serre les dents, réalisant la différence de combat entre elle et Tarentule, cette dernière n’avait rien à perdre alors elle se battait de plein fouet, pas comme Helia qui cherchait à récupérer Brick. Face au jet de Tontatta, Heliam laisse un cri de rage commencer à moduler sa gorge et elle se jette sur son ennemie dent et griffe sortie, mais cette dernière est plus rapide, attrapant la tête de la verte pour la fracasser. Perdu dans la voûte des étoiles, la verte ne peut que rester inerte face à son sort funèbre, immergeant sous la vague de douleur quand Tarentule lui déboîte le bras droit, l’angle de la pierre du sol, de sa position et autre une petite chance qui lui permet d’éviter la cassure de ce bras-ci. Cependant, son autre bras n’a pas cette chance, brisé par le poids du monstre à huit pattes.

Malgré la douleur, Helia reste consciente, tout ceci n’étant rien à côté de ce que lui avait fait vivre Reyson quand il avait utilisé ses hormones sur elle et lui avait découvrir la dure réalité des os de verre. Malgré tout, des gargouilles d’incommodité s’échappent de sa gorge. La suite des événements sont flous, les paroles à moitié s'absentent dans son cerveau qui essaye de gérer les récepteurs neuroniques de son cerveau. Ainsi, le cheminement jusqu’au port se fait en un clignement d’œil. Ce n’est que quand son corps touche l’eau glacée de la mer qu’elle semble retrouver un semblant de lucidité sur son environnement. Les bras ballants le long du corps et la taille attachée à un poids, elle hisse une nouvelle fois, réalisant sa situation. Son regard se tourne sur les traits satisfaits de sa tortionnaire, la haine dans le fond des pupilles, elle ne la quitte pas des yeux, même quand celle-ci relâche sa prise et la laisse couler.

Tandis que le poids de la vérité la fait couler, dans son malheur, elle semble atterrir sur une coque d’un ancien vaisseau coulé. Elle est suffisamment sous la surface de l’eau pour disparaître sous le couvert des profondeurs, mais pas assez pour que celle-ci ne voit plus le ciel remplit de fumée qui se trouve à la surface de l’eau. Elle ferme les yeux un instant, essayant de garder son calme face à la situation, il fallait qu’elle pense avant que son cerveau ne soit complètement privé d’air. Tout en laissant échapper parfois des petites bulles, elle se met à gigoter, la haine lui faisant oublier temporairement la douleur et avec de la chance et de la détermination, elle réussit à décrocher un green pop qui file lentement vers la coque du bateau et sa dalle. Sous le contact, elle explose lentement et prend racine. Trois têtes carnivores s’élèvent, se secouant un peu avant de porter à secouer à leur maîtresse, en mordant les cordages. Une fois libéré leurs tentacules l’agrippèrent et la remontée à distance de liane, lui donnant un dernier poussé vers le haut avant de périr sous l’absence d’air.

Avec une lenteur, presque apeurant, Helia finit par immerger, remplissant ses poumons d’air frais dès que son visage sent l’air. Elle se glisse lentement sur le dos, respirant et essayant de rester calme pour ne pas couler à nouveau. Une barque finit par arriver à l’horizon, et le petit visage de Brick dans les ténèbres. Sans un mot, il attache et tire Helia vers la côte, utilisant sa grande vitesse pour se dépêcher et permettre à la femme de mettre pied à terre.

‘’Heureuse que tu sois en vie…’’
‘’Il faut bien plus qu’un jeu de ping-pong pour se débarrasser de moi… Mais prochaine fois évite de travailler avec une cinglée.’’
‘’Je ne pensais pas…’’
‘’Bah, tout monde fait des erreurs, mais faut apprendre de celle-ci.’’
‘’Il faut avertir Red…’’
‘’Oui, t’inquiètes pas, j’ai récupéré un den-den, je vais passer un appel et lui expliquer.’’
‘’Merci…’’
‘’Et toi, comment ça va ?’’
‘’Je me sens merdique… À la couleur de mon bras, mon droit est clairement brisé et l’autre simplement disloqué… Tu crois que tu pourrais…’’
‘’Et comment je peux faire ça ? Je n’ai pas ta grandeur.’’
‘’Je vais m’installer contre la barque, tu vas placer mon bras sur celle-ci de cette façon et avec ta grande vitesse…’’
‘’Ouin… J’vois la suite. Ça va faire mal…’’
‘’Pas plus que je le suis en ce moment…’’

Ils se mirent en action, arrachant un cri de surprise et de douleur à la scientifique et reprend son souffle un instant. Elle bouge ensuite lentement son bras, faisant des moulinets lents pour tester la forme de son bras. Elle se soulève ensuite, observant la barque de Brick qui avait subi quelques modifications pour être adapté à la grande vitesse de celui-ci. Des sacs sont installés au fond de la barque. Elle étire lentement son bras valide le temps que Brick termine de s’installer et son attention est captée par un log pose humide.

‘’Tu as trouvé ça où ?’’ Demande-t-elle en attrapant la chose.
‘’Il flottait sur l’eau quand je m’en venais dans ta position… Je l’ai récupéré.’’
‘’Bonne idée, tu es prèt ?’’
‘’Oui, quittons avant qu’on ne se fasse attraper par les gardes locaux.’’
‘’Bonne idée.’’ Annonce Helia qui pousse la barque à l’eau et l’enjambe.
‘’Quelle direction ?’’
‘’Prochaine île, je suppose… Suivons le Log pose. Tu sembles avoir beaucoup de provisions.’’
‘’Espérons ne rien rencontrer de dangereux. Pour le moment repose toi…’’ Marmonne Brick qui s’installe à l’arrière de leur barque où ils avaient ajouté un support pour lui et une fois les pieds dans l’eau, il active sa vitesse et ils filent sur l’eau dans la direction opposée de Tarentule.
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