Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

[FB] Opium, poison de rêve

Opium, poison de rêve


Marine - « Oh non, elle est trop puissante, fuyez tous ! »

Valkia - « VOUS N’ECHAPPEREZ PAS A LA PRINCESSE DES ENFERS ! »

Volant au dessus de la bataille grâce à ses ailes démoniaques, la démoniaque toisait du regard les petits gars de la marine qui s’enfuyait sous sa puissance. Recouverte d’hémoglobine et de reste de viscères, la démone était au paradis. La voila face à ses derniers opposants, deux marines qui tentaient désespérément de fuir. Mais, la bretteuse ne l’entendait pas de cette oreille. Elle attrapa les deux derniers par la gorge et vint éclater leur crâne l’un contre l’autre provoquant une marre de sang qui ravivait la cornue. Tout ce sang, c’était un délice pour elle. Et la pile de marine massacrée qui gisait à ses pieds alors qu’elle décapitait le dernier marine, qui, fort heureusement, avait déjà rendu l’âme. Une pile de corps pour son père : le roi des enfers.

D’ailleurs, elle n’était plus toute seule. Jaina était là, le coude posée sur son fusil, posée comme sur une béquille qui affichait un large sourire à la démoniaque. A ses côtés, Jessica, l’ange de la mort qui avait fière allure avec sa faux très largement repeinte du sang de ses ennemies. Encore à côté, il y avait l’idole de Valkia : Kiyori-sama en personne. Celle ci fit une moue approbative tout en applaudissant les exploits martiaux de la ravengeuse. Elles avaient récupéré l’île à elles-seules.  C’était une prouesse inimaginable et sans doute que leur récit serait compté jusqu’à Marie Joa. Imaginez les étoiles commencaient à trembler sous la puissance des ravengeuses, voilà qui donnait encore plus de plaisir à la démone assoiffée de sang.

Tenant fièrement le crâne du dernier marine, la cornue le leva dans les airs en signe de victoire. Si on remplaçait ce qui reste du malheureux avec une coupe, nous aurions pu croire que les ravengeuses avaient gagné un championnat sportif. Non, c’était juste le plaisir d’être recouverte de sang et d’avoir massacré les autres. Quelle joie ! Un plaisir innommable, une sensation indescriptible, juste le pure bonheur. Et que ce bonheur soit partagé par les plus grandes sauvageonnes que North Blue ait connue, cela réchauffait le coeur de la native de l’île maléfique. Alors qu’elle s’apprêtait à célébrer sa victoire, ses camarades vinrent s’exclamer tour à tour.

Jaina - « A Valkia, la démone la plus mignonne que je n’ai jamais rencontré ! »

Jessica - «  A Valkia, la digne fille des enfers ! »

Kiyori - « A Valkia, la meilleure bretteuse, à qui je remet mon titre d’Impératrice au passage. »

Valkia - « Merci mes amies ! Aujourd’hui, nous récupérons l’île maudite, et demain je l’espère, nous ferons couler le sang de nos ennemies partout sur les blues, sur Grand Line et même dans le nouveau monde ! Cette victoire, je vous la dédie père ! »

Une fissure apparut dans le sol, et un démon de sang et de magma apparut. Ce dernier était tellement immense que la jeune femme devait à peine faire la taille de l’épaisseur d’un doigt. Apparaissant sous des traits très proches de Valkia, ce dernier le regardait avec un air fier et admiratif. C’était le diable lui-même, et il était venu regarder le travail formidable que sa fille à réaliser en son nom. Attrapant la pile de tête de marines, ce dernier s’en substanta avant de recracher les crânes libérés de toute chair, de sorte à en faire une pile. Prenant son temps, il parla de sa voix caverneuse :

Diable - « Ma fille ! Que d’exploits as tu réalisé ici bas, que de sang as tu versé en mon nom. Sache que ton père est fier de toi. Libère ta rage sur ce monde, c’est mon cadeau. Et quand tu auras fini ton travail ici, tu reviendras prendre la place qui te revient de droit avec moi dans les enfers ! »

Valkia - « OUI PERE ! JE LE VEUX ! »

Toute souriante, la cornue affichait pour la première fois un regard heureux et une reconnaissance sincère envers quelqu’un. Elle avait trouvé sa voie, très clairement ! Et il était désormais temps que le monde entier apprenne à craindre son nom. Avec Jaina, Jessica et Kiyori dans l’équipage, elle était certaine de conquérir le monde entier. Qui pouvait donc résister à ce quatuor démoniaque ? C’était tout bonnement inespérée. Essuyant Asmodée de son sang, la démone se tourna vers ses compagnons. S’apprêtant à énoncer un discours de motivation, elle s’arrêta nette en voyant le décor changé. Jaina venait de disparaître devant ses yeux, Jessica s’évapora comme un nuage de fumée tandis que Kiyori se déforma petit à petit pour prendre la place d’un homme bedonnant au regard apeuré.

Son opium ne faisait plus effet, et elle se réveillait de sa rêverie pour se retrouver face à un membre d’équipage. Cela faisait quelques jours que le nouvel équipage avait pris la mer. La démone voyageait léger : Un sac avec ses affaires de rechange, Asmodée et son baril qui contenait une mystérieuse matière noire. Au départ, ce n’était qu’un médicament. D’ailleurs, elle a expliqué à ses deux alliées qu’il s’agissait d’une solution contre la douleur et pour apaiser l’esprit.  Ce n’était pas un mensonge en soit, elle y croyait vraiment. Quand on a un esprit troublé et des douleurs dans tout le corps, pouvoir baisser un temps soit peu la douleur est un luxe inestimable. Se massant les tempes comme pour se reconnecter à la vie réelle, douloureuse et sans le moindre sens, la diablesse regarda avec lassitude le membre d’équipage.

Valkia - « Qu’est ce que tu me veux ? »

Membre d’équipage - « Euh rien, c’est juste que … euh la femme au fusil m’a demandé de … enfin, elle s’inquiète quoi. Juste voir si tout va bien tout ça ... »

Valkia - « Putain, on peut même plus planer tranquille ici. Surveille le tonneau, si quelque chose à bouger d’ici mon retour, je te tranche la tête. Pigé ? »

Membre d’équipage - « A vos ordres … »

Attrapant Asmodée, la cornue se dirigeait vers la sortie. Le trajet était long et sans aucune menace pour le moment. Un ennui mortel que la démoniaque tentait de meubler avec son produit miracle. C’était bien entendu purement médical aux yeux de Valkia, mais la réalité était tout autre. Comme toute personne ayant une addiction, l’étape la plus longue, c’est le déni. Une fois que l’on a conscience de l’addiction, il est possible de l’affronter. Elle pense encore pouvoir cesser quand elle veut pour pouvoir s’en sortir.  Quand elle arriva sur le pont, le soleil lui donnait mal au crâne. Tout lui semblait hostile, tout le monde semblait lui vouloir du mal ici. Il n’y avait de refuge que son paradis artificiel fait de fumée et de substance noire.

Se positionnant contre la rembarde, la bretteuse posa son regard sur l’océan. Pour beaucoup, cela était un symbole de rêve et d’évasion. Pour elle, il ne s’agissait que d’une preuve de plus qu’il n’y aurait pas d’action aujourd’hui non plus. Il n’y avait rien à faire sur ce rafiot tout pourri à part mettre des coups de pression aux membre d’équipage pour s’amuser. C’était un peu sa seule occupation, et sa seule envie du moment. S’entrainer sans partenaire digne de ce nom était ennuyeux. Si on retirait Jessica, aucun des matelots n’était de taille contre elle. Mais l’ange était trop occupée avec ses recherches pour jouter contre la cornue. En plus, tout comme Valkia, cette dernière ne voyait pas d’intérêt de se battre sans mise à mort. Soupirant face à l’ennuie, la demoiselle posa son regard sur l’océan d’un air las. Il ne se passe jamais rien ici, se prit elle à penser.




Codage par Libella sur Graphiorum
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26567-les-ecrits-demoniaques-d
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26539-par-le-sang-verse-la-demone-est-nee-presentation-de-valkia-bloodfallen
             





Opium, poison de rêve

Valkia Bloodfallen



"Les gens racontent que l'endroit où nous avons grandi finit constamment par nous manquer. Depuis mon départ au côté de ma mère, je ne cesse de repenser aux vastes prairies d'herbes de Tanuki. Je revois encore les moutons brouter l'herbe verdoyante et les oiseaux chantonner entre eux. Je me souviens du chien de mes parents adoptifs qui aboyait et courrait autour du troupeau afin de bien les regrouper.

Je pense que mon cœur est triste de ne plus revoir cet endroit paisible. Quand j'ai demandé à ma mère si Hat Island lui manquait, cette dernière m'a répondu que non. J'ignore si elle disait la vérité ou si elle mentait. En revanche, je peux encore visualiser l'expression de ses rubis. Ils brillaient d'une lueur malheureuse. Étais-ce lié à son île ? À notre deuil commun pour ma tante Pearl ? Ou bien s'agissait-il de son inquiétude pour Valkia Blooodfallen ?" —Wanda



La cuisine du bateau marchand n'était pas très accueillante. Elle demeurait pittoresque. Les toiles d'araignées sur les recoins des murs et la poussière contre les surfaces plates faisaient office de décoration. La viande à l'intérieur des tonneaux allait être moisie si personne se désignait pour manger cette chair presque sèche. L'odeur n'était pas désagréable et ouvrait presque l'appétit de l'albinos.

Plus loin, des caisses gavées de fruits offraient la nourriture de luxe pour éviter d'attraper le scorbut. Jaina en fit l'inventaire à propos de la variété des agrumes. Elle trouva des bananes, des pommes, des poires, également des pastèques. L'équipage ne manqua pas de vivres. En ce qui concerna l'eau potable, les nombreux barils remplis rassurèrent la capitaine des Ravengeuses.

N'ayant plus de cuisinier depuis hier après la fuite de ce dernier, Jaina devait trouver un plan de secours. Peut-être n'aurait-elle pas dû liquider le faible au foie blanc lorsqu'il nageait dans la mer. Comme d'habitude, Jaina agissait trop vite sans jamais vraiment réfléchir aux conséquences de ses actes. Heureusement que sa mère et quelques connaissances eurent donnés des cours de cuisine à l'albinos. Daisy, sa mère, lui avait enseigné des bases pour que son ange puisse cuisiner de bons petits plats pour son futur époux. La bonne blague... Son ex-petit ami c'était fait la malle, fuyant ses responsabilités de père. Cela dit, Jaina pouvait concocter des plats pour sa fille ou pour ses deux coéquipières.

En parlant des Ravengeuses, le matelot ne fut toujours pas revenu après avoir reçu un ordre de Jaina. Son obligation ? Prendre des nouvelles de la démoniaque. Sa fille lui aurait soufflé que l'adoratrice de Kiyori câlinait un peu trop un tonneau truffé d'opium. Jaina ne se doutait pas que la jolie femme aimait se droguer de la sorte. Elle remémora cette beauté qui prétendait être une divinité des enfers. Ses ravissantes courbes, son visage adorable et sa voix merveilleuse donnèrent presque de la couleur aux joues pâles de l'albinos. Jaina secoua sa tête pour chasser sa chaude nuit à Hat Island en compagnie de Bloodfallen. Ce n'était que pour satisfaire ses hormones et non combler son envie de trouver la perle rare. Elle ne ressentait pas la même pulsion qu'Éléonore...

Soupirant, jetant sa déprime à la poubelle en sentant que son âme souhaitait trouver son âme sœur, Jaina lava une assiette et des couverts. Elle attrapa le meilleur morceau de viande pour le déposer dans la platée. Découpant en plusieurs morceaux des légumes en guise d'assortiments la louve espéra faire au mieux.

Soudainement, Wanda arriva dans la cuisine. Essoufflée, en sueur, elle devait avoir cherché Jaina dans tout le bateau sans avoir eu l'idée d'enquêter dans la cuisine. Sa petiote désigna la sortie qui menait au pont.

« Le gars que tu as envoyé pour Valkia n'est pas revenu. C'est ton amie qui est remontée toute seule de la cale, elle est sur le pont du navire. » informa Wanda qui pensait fortement que le matelot avait péri dans cette mission.

« Merci pour l'info. » répondit sa mère qui lui lanca une pomme bien rouge. « Elle n'est pas empoisonnée. Si tu as vraiment faim je te préparerais quelque chose tout à l'heure. » Emportant le plat, l'albinos passa à côté de sa fille sans lui donner une simple cajolerie. Depuis la mort de Pearl, Jaina était devenu partiellement distante et froide envers son enfant.

Montant les marches qui gémissaient sous le poids de la cow-girl, Rosenberg déambula sur le pont pour s'approcher de la désespérée. Son arrivée ne fut pas discrète à cause des éperons à ses bottes. Accessoires qui ne lui servaient plus à grand chose depuis sa séparation avec Orphée. La jument était restée à Hat Island, tirant le chariot de ses marchandes d'armes.

Poussant un tonneau par la force de son pied, elle le positionna à côté de la Cornue. Il servit de support, de table pour déposer l'assiette de nourritures.

« Je t'ai préparé quelque chose, tu as besoin de manger au lieu de te gaver d'opium. » déclara la Louve Blanche qui s'accouda aux rebords de la balustrade en bois. Elle empêchait les hommes de tomber à la mer.  « Qu'est-ce qui t'arrive ? Tu m'as l'air désespérée, morte à l'intérieur. T'aurais-je blessé sans le vouloir ? » Avec tendresse, du bout de ses ongles vernis de noir, elle caressa l'épaule de Valkia. « Tu m'inquiètes princesse, l'opium détruit les personnes de l'intérieur. »



:copyright:️Codage by Mr. Chaotik from Never-Utopia


Dernière édition par Jaina Rosenberg le Mer 20 Mar 2024 - 9:21, édité 1 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26582-ft-jaina-rosenberg
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26538-je-joue-de-l-harmonica-mais-je-joue-aussi-avec-la-detente-jaina-rosenberg#275058
__________________________________________
Opium, poison de rêve


Perdue dans l'immensité infinie de l'océan, Valkia se tenait là, au milieu des murmures de l'eau et des soupirs du vent. Sur le pont désert du paquebot qui leur servait des transport, elle contemplait l'horizon lointain, où le ciel rencontrait la mer dans une étreinte mystique. Pourtant, malgré la présence omniprésente de l'océan, la cornue se sentait étrangement isolée, comme si elle était la seule âme vivante à des kilomètres à la ronde. Les bruits étouffés des vagues caressant la coque semblaient lui chuchoter des secrets, mais aucun ne pouvait combler le vide qui grandissait en elle. Dans ce monde flottant au dessus d’un océan infini, la diablesse se sentait étrangère, captive de son propre isolement et de sa propre addiction.

Chaque nuit, la démone s'évadait dans ses pensées, rêvant de terres lointaines et d'expédition sanguinaire. La fumée de son opium la transportait dans un autre univers, où la solitude était une alliée plutôt qu'une ennemie. Elle imaginait des contrées exotiques, des combats intenses et des rencontres captivantes qui semblaient si lointaines sur ce navire isolé. Son cœur aspirait à l'évasion, à s'échapper de cette cage dorée pour explorer le monde au-delà de l'horizon. Et dans chaque brise marine, la bretteuse trouvait l'espoir d'un jour trouver la liberté dans les vastes étendues de l'océan infini. Malgré tout, elle demeurait prisonnière de son quotidien, et heureusement que son opiacé lui permettait de conserver sa psyché occupée.

Toutes ses questions qui lui trottaient dans la tête, elle n’osait pas en parler à qui que ce soit. Bien que Jaina lui avait fait forte impression, elle ne voulait pas en parler pour apaiser sa conscience. Avouer une faiblesse n’est pas le fort de la princesse démoniaque. Au contraire, il était trop tôt pour se dévoiler entièrement à la cow-girl. Et tout cela, même si cette dernière en avait plus vu sur Valkia en l’espace de ses quelques semaines, que beaucoup d’indigènes en plusieurs années. Petit à petit, elle s’ouvrira un peu mais pas trop vite tout de même. Pour l’instant, la cornue préfère se confier à ses songes plutôt qu’aux vivants.

D’ailleurs, quand on parle de la cowgirl, cette dernière s’approchait. Comment pouvait elle le savoir ? Les éperons de la demoiselle ne la rendait absolument pas discrète. Drôle d’idée de les conserver sur un bateau, mais cela doit être un bon moyen de se rappeler sa terre natale. Qui plus est, la pistolera n’était pas du genre à faire des entrées discrètes. Généralement, partout où elle passait s’en suivait des explosions. Mais, outre son entrée, une odeur agréable de viande parvint aux narines de la cornue. Sa capitaine avait amenée une belle tranche avec des légumes. Grande carnivore dans l’âme, la bretteuse ne se fit pas prier pour attraper la viande et la déguster en écoutant le sermon à peine voilé de sa capitaine.

La façon très maternaliste qu’elle avait de lui faire la morale la faisait soupirer intérieurement. Valkia a tué sa propre génitrice, et elle avait un sérieux soucis avec l’autorité en générale. La diablesse avait accepté de suivre l’humaine uniquement parce qu’elle lui a promis du sang et de l’action. Jusqu’ici, elle s’ennuyait royalement. Détourner le paquebot était amusant, mais le reste du voyage était d’un plat affligeant. Sur son précédent bateau, il y avait pas mal d’assaut de navire pour égayer les journées, mais sur celui là, la capitaine avait préférée faire profil bas pour ne pas attirer la marine. Un choix judicieux sans doute, mais qui n’était pas au goût de la sanguinaire. Attendant la fin de ses questions, la demoiselle fini par ajouter.

Valkia - « Merci Capitaine pour la viande malheureusement je ne peux pas me soigner avec uniquement la nourriture que l’on trouve sur ce rafiot. C’est uniquement thérapeutique, j’arrête quand je veux. Dès que le tonneau sera vide, je ne compte pas me refournir. Au moins ça a le mérite de m’occuper, on se fait quand même bien chier ... »

Finissant d’engloutir le morceau de viande, la demoiselle ne porta même pas attention aux légumes à côté. La démone n’avait pas grand appétit aujourd’hui, mais elle pouvait toujours se laisser tenter par un morceau de viande, à défaut de s’être pris un refoule par la cuisinière. Se sentait elle morte de l’intérieur ? Très clairement depuis que ses convictions sur son origine se sont effondrées. Si elle l’avait blessé ? Pas spécialement, mais la cornue se demandait où allait bien mener cet interrogatoire. Lui faisait elle le reproche de passer trop de temps avec son opium ? Venant d’une personne qui a littéralement vomi sur son adversaire à Hat Island tant elle était ivre, Valkia la trouvait bien culottée de faire la morale sur les addictions.

Valkia - «  Beaucoup de choses se sont passés depuis notre rencontre, et j’ai besoin de temps pour tout assimilée. L’opium m’aide à ne pas trop pensée. Tu ne m’apprends rien en me disant que ça fait du dégat, mais pour l’instant ça m’apporte plus que ça ne me détruit. »

Soupirant très clairement pour signifier à quel point cette discussion l’ennuyait, la cornue n’avait pas l’intention de changer son comportement pour plaire à qui que ce soit. Même si Jaina était son capitaine, elle n’avait aucun pouvoir sur les actions de la diablesse en ce qui la concerne. Qu’elle choisisse où ira le bateau, qu’elle choisisse un nom d’équipage et un jolly roger, par contre qu’elle ne se mette pas entre la démone et son opium. Ajoutant à cela un simple.

Valkia - « Je tue le temps comme je peux, chacun ses vices. Jessica discute avec son amie imaginaire, toi tu es capable de t’enfiler une bouteille de whisky au réveil, moi je me détend comme je peux. Et si par la même occasion, je peux poser le cerveau, et bien ma foi. Ce n’est pas cher payé. »

Son regard oscillait entre les yeux de son capitaine et l’océan, comme si elle espérait voir une île apparaître au loin pour pouvoir enfin se dégourdir les jambes ou affronter des ennemies. L’ennuie était vraiment la bête noire de la cornue.

Codage par Libella sur Graphiorum
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26567-les-ecrits-demoniaques-d
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26539-par-le-sang-verse-la-demone-est-nee-presentation-de-valkia-bloodfallen
             





Opium, poison de rêve

Valkia Bloodfallen



Faire la morale à une personne qui se droguait alors que Jaina buvait et fumait ? Ce fut l'hôpital qui se foutait de la charité. Elle ne fut aucunement bien placée pour effectuer une remontrance à sa chère et tendre princesse des enfers. À quoi bon gaspiller sa salive sur un sujet que la cow-girl ne maîtrisait même pas ? Il aurait fallut que ce soit Jessica qui s'y colle à ce rôle ou bien sa gamine. Soupirant discrètement, roulant des yeux, Jaina décida de remettre ses lunettes de soleil et de s'accouder à la balustrade en bois.

Les mains jointes, observant l'océan calme porteur d'une couleur bleue très sombre, elle renifla l'odeur de la marée qui était également parfumée du repas préparé pour la démoniaque. Mise à part la chanson des vagues, les ordres de Jessica dictés pour les matelots, un calme régnait dans les environs. Néanmoins, l'albinos préférait marcher sur la terre ferme, observer les variétés des fleurs et surtout se prélasser dans un bar. En parlant de ce bâtiment qui servait nourriture et surtout des boissons, Jaina se demanda si elle arrêtera un jour son addiction à l'alcool. Jaina se trouvait dans le même panier que Valkia. Si la démone devait fournir des efforts, alors la renégate était obligée d'y participer également.

« Tu semblais indifférente aux drogues à notre rencontre. » reprit Jaina qui croisa ses bras sur la barrière. Le bois mouillé donna une fraîcheur appréciable contre la peau de l'albinos. « Depuis Exact Town, tu n'es plus la même. On dirait que tu as perdu ta conviction. » La louve se tourna, balaya son regard carmin des pieds à la tête de la Cornue. Son expression ne dégageait aucune indifférence, pas de dégoût, plutôt de l'admiration sur cette silhouette athlétique et très féminine. « Sais-tu pourquoi je me suis mise à boire ? »

La Louve Blanche décida de poser ses fesses sur le tonneau en bois ayant servi de table pour le dîner de la princesse. Avant elle attrapa le plat pour ne pas faire tomber les aliments sur le sol. Récupérant la fourchette, elle planta le couvert dans une pomme de terre.

« Tu peux t'en foutre, mais j'aimerais te partager quelque chose dont...j'ai honte et dont personne n'est au courant. Donc, tu vas me faire le plaisir de m'écouter princesse, car c'est dur à avouer. » annonça la louve qui ne s'était jamais vraiment confié à qui que ce soit. Jaina avait par exemple refusé de parler de son passé à ses sœurs sur Hat Island. « J'ai commencé à boire à l'âge de ma majorité après avoir été banni du ranch familial. On m'avait dit que l'alcool permettait d'oublier. » Elle haussa ses épaules. « Donc, j'ai sauté les pieds joints dedans. Parce que je ne voulais plus penser à ma famille. Tous les jours, le whisky me permettait de me faire croire que je ne ressentais aucune tristesse, pas de honte, plus de douleur et surtout zéro remord. J'ai fuit comme une lâche la réalité et mes sentiments envers ma famille. »

Reprenant une autre patate dans sa petite fourche, l'albinos l'amena directement dans son gosier. Elle fut heureuse d'avoir ses lunettes de soleil. Les verres teintés lui permettait de cacher ses billes larmoyantes. L’envie de pleurer la tiraillait intérieurement, jamais ô grand jamais la cow-girl était fière de ses actions passées. Boire pour oublier ? Se saouler pour ne plus penser à ses erreurs ? Jaina n’était pas une prédatrice, mais une simple misérable, peureuse et honteuse d’avoir merdé sur sa vie auprès de sa famille. Qu’est-ce qu’elle avait gagné en échange ? La mort de son père sans ayant eu la moindre chance de le revoir depuis son bannissement. Le décès de sa petite sœur par les mains de sa propre fille. Toutes ces accumulations sans parler d’une histoire d’amour à tomber par terre, Jaina buvait pour oublier…

« Je viens te voir, car je ne veux pas que tu finisses comme moi. » Tendrement ses phalanges osseuses et blanchâtres saisirent le menton de la ravissante démone. Elle se surpris à caresser le menton de Valkia avec son pouce. « Oui je suis sans doute chiante de m'inquiéter, de te faire une sorte de moral. Seulement, je tiens à toi Valkia. Je t'apprécie et je ne voudrais pas que cette merde d'opium dégrade ta santé. »



:copyright:️Codage by Mr. Chaotik from Never-Utopia
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26582-ft-jaina-rosenberg
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26538-je-joue-de-l-harmonica-mais-je-joue-aussi-avec-la-detente-jaina-rosenberg#275058
Opium, poison de rêve  


La démone demeura silencieuse tout le long du récit de Jaina. Son récit lui rappelait énormément son propre vécu. Toutes les deux s’étaient sentis différentes au début de leur vie, toutes les deux ont vécu un évènement traumatisant aux alentours de leur majorités. Et pour finir, elles ont dû faire le nécessaire pour survivre, peu importe la situation. La cowgirl et Valkia sont des survivantes, elles n’ont jamais demandés à devenir ce qu’elles sont devenus, ce ne sont que des pions du destin qui s’est bien amusé sur leurs sorts. Là dessus, s’il y avait quelqu’un sur le bateau qui pouvait comprendre les états d’âmes de la démoniaque, c’était bien Jaina.

Toutes les deux ont trouvé un sens à leur vie en protégeant les leurs, sans pour autant oublier leurs objectifs de grandeur. C’était tellement égoïste d’agir ainsi, de mettre en danger les gens que l’on aime pour atteindre notre idéal. C’est pour ça que la tireuse et la bretteuse s’était entrainé, pour devenir suffisamment forte pour pouvoir concilier les deux. La chapeauté se battait pour sa fille et son équipage, Valkia se battait pour son peuple et pour son équipage. Quand deux femmes de convictions se rencontrent, il ne peut y avoir qu’un lien fort qui se crée entre elles. Et cela, même s’il n’y avait pas eu cet échange charnel entre les deux.

Continuant de manger son morceau de viande, la jeune cornue marqua une pause suite aux mots de sa capitaine. Elle hésitait à son tour à se livrer, c’était difficile de tout expliquer à quelqu’un que l’on connaît à peine, mais au final leurs addictions étaient similaires. Toutes les deux trouvaient un paliatif à leurs déboires et user d’une substance pour rester forte face aux autres. Finissant le morceau de viande, la jeune cornue déposa l’assiette à côté d’elle avant d’ajouter d’une voix calme et sans animosité.

Valkia - « Puisque l’on est dans les confessions, autant y aller jusqu’au bout. Tu veux savoir ce qui me travaille dans le présent, il va falloir à ton tour que tu subisses le récit des ombres de mon passé. »

La jeune femme attrapait Asmodée et poser la pointe à ses pieds, regardant l’acier de sa lame au tranchant redoutable. Cette arme était une sorte de réconfort, elle se sentait forte à ses côtés et cela l’aida à continuer d’expliquer ce qui la tracassait tant. Prenant son courage à demain, la bretteuse se lança dans sa confession.

Valkia - « Vois tu, j’ai eu plusieurs vies. La première, j’ai été exposé comme étant la fille du diable, certains que mon passé se trouvait dans les enfers et que j’avais été envoyé sur terre pour une mission que j’ignore. Puis, il y a eu ce massacre, j’ai été récupéré par des indigènes qui m’ont entrainé de sorte à ce que je devienne la championne du dieu sombre. C’était ma destinée, devenir suffisamment puissante pour protéger ceux qui me sont chers. Je pense que cette notion ne t’ai pas si étrangère. »

Le sous entendu était tellement évident que la démoniaque ne prit pas la peine de l’expliquer outre mesure. Jaina avait une fille à protéger, un équipage à protéger, et pour cela il lui fallait de la puissance. C’était la condition pour être libre, d’être suffisamment puissante pour imposer soit même sa propre loi sur les mers. Là dessus, il n’y avait pas besoin de s’expliquer trop longtemps entre la capitaine et sa seconde : Le constat s’imposait de lui même. La cowgirl avait recruté la bretteuse pour sa force, et cette dernière avait accepté car elle reconnaissait celle de son allié. Qui plus est, elle avait promis de venir l’aider à remettre en ordre l’île maléfique. Elle fini par ajouter la partie moins glorieuse de son récit, tournant son regard pour le planter dans celui de son interlocutrice.

Valkia - « Pourtant tu vois, depuis mon arrivée à Hat Island, je ne suis plus sûr de rien. Le Doc m’a avoué que j’étais juste d’ascendance humaine, que mon père était un cornu tout ce qu’il y a de plus banal. Et alors que je me disais que ce n’était pas grave, j’avais encore une destinée à accomplir en tant que championne du dieu sombre, je me fais botter le cul à deux reprises en duel singulier sans que je ne puisse faire grand-chose. Tout ça à cause d’un « fluide » où je ne sais quoi que je ne maitrise pas. Comment tu veux que je puisse défendre ce qui m’est cher en sachant que le premier trou du cul venu peut défaire l’équipage entier en utilisant son truc noir là ! »

La jeune femme avait déblatéré la fin de son histoire avec une haine et un ressenti avéré. Elle se rappelait son combat contre Alastor, sans le comportement orgueilleux de ce dernier, elle serait dans une cale de bateau en direction du marché aux esclaves.  Elle avait échappé belle cette fois là, mais la cornue s’était jurée de ne jamais plus revenir dans une situation aussi critique.  Soupirant une nouvelle fois, la jeune femme fini par ajouter, regardant vers l’océan avec mélancolie.

Valkia - « Mon corps n’est pas entièrement remis de ses blessures, mon esprit n’est pas guéri de tous les affronts récents que j’ai vécu. Je sais que l’opium n’est pas une solution, mais pour l’instant ça me permet de mieux encaisser les choses. C’est une solution temporaire le temps de remettre de l’ordre dans ma tête.  Tu es passé par là avec l’alcool, tu le savais que ce n’était pas la solution à tes problèmes, que c’était qu’une poudre aux yeux qui te fait te sentir bien. Mais je pense qu’après tant d’évènement, j’ai le droit de m’accorder une pause … Tu le comprends capitaine, n’est ce pas ? »

Recherche de validation ou uniquement jauger la bonne foi de Jaina ? Allez savoir. Le fait est que la cornue attendait uniquement de la compréhension de la part de celle qu’elle avait placé au dessus de ses propres intérêts. Devenir puissante était une obsession chez Valkia, et elle allait devoir prendre du temps pour se remettre en selle.




Codage par Libella sur Graphiorum
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26567-les-ecrits-demoniaques-d
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26539-par-le-sang-verse-la-demone-est-nee-presentation-de-valkia-bloodfallen
             





Opium, poison de rêve

Valkia Bloodfallen



Ce fut douloureux de se confier, surtout pour une toute première fois. Dire que ses deux frangines dont même Pearl, sa préférée ne connaissait rien du terrible passé de la criminelle. À présent, à l'heure d'aujourd'hui, son adorable sœur ne connaîtra jamais les histoires de la Louve Blanche depuis sa mort tragique. Son visage, sa voix, sa bienveillance, sa présence, tout manquait à la Rosenberg en deuil.

Passant le plat où se trouvait le morceau de viande à la démoniaque, Jaina croisa ses bras lorsque sa seconde décida à son tour de se confesser, de révéler des secrets qui furent sûrement difficile à partager. C'est ainsi qu'elle dévoila une histoire pas si commune que d'autres. Née en tant que la fille du diable en personne ? Un comte de fée pour les enfants. Cela pouvait vendre du rêve au concerné et apporter de la frayeur à ses ennemis. Jaina préféra ne pas interrompre la Cornue dans ses explications.

Puis, son autre récit, surtout au niveau de ses défaites, tiqua la curiosité de la desperada. Fluide ? Était-ce un défaut de langage de sa part ? Ou ce mot signifiait bien une signification particulière ? Si ses expériences sur Hat Island furent si mauvaise et désespérante alors Jaina comprenait parfaitement la raison de cet amour d'opium. La buveuse préféra ne plus s’interposer, surtout qu’elle-même ne montrait pas le bon exemple. Autant parler d’autres choses, de sujets qui ne fâcheraient pas, ne terniraient pas le lien qui unissait ces deux pirates.

« Je comprends Valkia et je ne vais pas m’imposer…pas tant que je continuerais à boire comme un trou. » Elle ria doucement et pensa qu’il était bon de changer de conversation. « Tu sais, depuis pas mal de temps j’ai découvert des choses inexplicables sur Hat Island. » Elle décida de prendre son dessert, sa collation pour satisfaire son appétit. Une clope bien méritée, une nouvelle et sûrement pas la dernière. À combien était-elle aujourd’hui ? Jaina Rosenberg ne s’en souvenait plus et ne souhaitait pas vraiment connaître le résultat, par peur, par crainte d’être trop dépendante de cette saloperie. « Par exemple, après mon bannissement, un type est venu à ma rencontre pour que je bosse à ses côtés. Seulement, il n’est pas du tout convaincant. Un vieux sûrement à l’âge de la retraite et complètement aveugle. Tu veux savoir pourquoi ? Parce qu’on lui avait crevé les yeux. »

Elle inspira dans son filtre, cramant petit à petit la tête de sa cibiche. Nom d’un cheval que cette drogue fut nettement efficace pour apporter du bien-être à la dame. Moins bon qu’une partie de jambes en l’air, mais nettement efficace chaque jour à petite dose. Retirant cette immondice de ses lèvres envoutantes, elle recracha la fumée retenue trop longtemps de ses poumons. Jaina attendait le bon moment pour reprendre. Au bout d’une minute assez longue, à laisser les mouettes tourner autour du rafiot et un matelot se plaindre d’avoir reçu un excrément de ces oiseaux dans les cheveux, la Ravengeuse reprit ses explications.

« Cet homme qui était un ami de mon père, m’a apprit trois leçons. La toute première, être responsable de sa famille. Ensuite, la deuxième à évoluer en tant que tireuse ambidextre. Pour finir, son dernier enseignement m’a permis d’améliorer ma vitesse et de mieux manier Lilith. » informa la capitaine qui sortit son arme légendaire du fourreau. Un pistolet maudit, un pétard très redouté porteur du prénom d’une démone. « Je ne sais toujours pas comment il faisait, l’ancêtre arrivait toujours à me retrouver sur Hat Island. Quant à ses compétences de tir, Pierce ne ratait jamais ses cibles. »

La louve eut un petit pincement au cœur en repensant à ce bon vieux salopard. Il lui manquait et c’était grâce à cet homme mystérieux que Jaina se débrouillait extrêmement bien avec une arme à feu. Elle repensa à ses paroles, à ce qu’il lui avait avoué. Désormais, son travail était terminé et ce dernier voyageait déjà sur Grand Line pour retourner à son ancienne île natale.

« Si je veux être la Reine des Tireurs, il faut que je surpasse Pierce. » dit-elle avec une grande détermination. Sa conviction faisait brûler son cœur. Un jour où l’autre, l’albinos pourra s’asseoir sur ce trône qu’elle convoitait tant. « Il est reparti sur Grand Line, j’espère pouvoir le recroiser et lui montrer…euh je veux dire, lui faire comprendre que je ne suis plus cette fille fragile qu’il avait rencontré le premier jour. »


:copyright:️Codage by Mr. Chaotik from Never-Utopia
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26582-ft-jaina-rosenberg
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26538-je-joue-de-l-harmonica-mais-je-joue-aussi-avec-la-detente-jaina-rosenberg#275058
Opium, poison de rêve


La cornue écoutait religieusement sa capitaine lui parler de son expérience avec un homme ayant développé un sixième sens lui permettant d’outrepasser sa propre vue. Être capable d’anticiper les choses sans même avoir à les regarder, cela lui rappeler Alastor et sa capacité d’esquive qu’il avait mentionné comme étant une conséquence directe d’un fluide. Elle avait pu voir cependant que tout le monde ne le maitrisait pas. Par exemple, Aquila lui avait montré son fluide de l’armement et sa capacité à projeter sa volonté sur son adversaire. Par contre, il n’avait en aucun cas démontré une utilisation du haki de l’observation.

Jaina avait de l’ambition, et c’est ce qui plaisait énormément à Valkia. Devenir la meilleure tireuse au monde, un projet des plus ambitieux, et la diablesse fera tout pour l’aider à devenir plus puissante. Il est vrai cependant que l’utilisation de la capacité d’observation serait une des conditions d’accès à ce titre. Outre le retour à l’île maléfique, la demoiselle savait qu’elle allait devoir apprendre à maitriser cette forme de combat. Que ce soit les coups de bâton d’Alastor ou le coup de poing d’Aquila chargée de cette matière noire, tout cela était bien plus puissant qu’à l’accoutumée. Si le bretteur avait eut la même capacité d’enrobage d’arme que l’esclavagiste, peut être même que le combat aurait duré encore moins longtemps. Mais revenons en au présent, la démoniaque fit part de ses déductions.

Valkia - « Quand j’ai attaqué l’esclavagiste, je n’ai pas pu le toucher alors qu’il ne me regardait pas toujours. C’était impossible pour quiconque de normal de me situer et de situer mes attaques. Tout comme il est impossible qu’un aveugle sache où viser sans percevoir sa cible. On dirait qu’il y a une sorte d’intuition que l’on peut débloquer qui permet l’esquive ou de ressentir les gens autour de nous. Carmina appelait ça le fluide … Je pense que c’est un bon début d’embryon de piste. »

La diablesse pensait à tout cela, il y avait énormément de choses qui se bousculaient dans sa tête et l’opium lui permettait de faire le vide pour mieux refaire ses schémas mentaux. Elle avait différencié trois types de « fluide » différent grâce à ses combats sur Hat Island. Autant l’attaque de volonté d’Aquila ne lui avait pas paru très utile dans l’immédiat, autant la peau noire et la perception de l’espace lui semblait être un must have pour elle. En tant que bretteuse, enduire son arme de cette matière noire la rendrait bien plus puissante. Quant à l’autre, elle pouvait facilement esquiver l’entièreté des coups à son encontre la rendant plus apte à se concentrer sur l’attaque. La jeune cornue réfléchissait un coup et fini par ajouter.

Valkia - « J’en attendais pas moins de toi, je ne serais pas devenu la seconde d’une simple cowgirl en mal d’aventure. Ton objectif me semble ambitieux, et ça me plait. De toute façon, sur Grand Line, c’est là que l’on trouve des grosses pointures dans nos domaines respectifs. Je suis certaine qu’on trouvera de quoi devenir plus forte là bas. »

S’il y a bien une chose dont elle est sûre, c’est bien cela. Elle avait pu voir le coffre contenant le pouvoir qu’elle attendait tant. C’était un secret très ancien chez les indigènes, donc par égard pour eux, elle n’en parla pas à sa capitaine. Mais sa présence sur l’île maléfique pourrait lui apporter la puissance qui lui manque. Silms lui avait promis une puissance au-delà de tout ce qu’elle peut espérer, et jusqu’à maintenant, ce dernier ne s’était jamais trompé. Voyant sa capitaine fumer devant elle, cela lui donnait envie de reprendre une dose d’opium. Comme une prisonnière volontaire, la demoiselle avait dors et déjà envie de retrouver sa geôle si confortable. Levant la tête, la native de Grand Line aperçu Wanda qui s’activait sur le pont à courir à droite à gauche pour aider comme elle pouvait. Cela lui permit d’enchainer suite à cela.

Valkia - « Tu as une petite des plus adorables, à se demander de qui elle tient ça. » affichant un sourire taquin. « Je sais que c’est pas à moi de te donner le moindre conseil en matière de relation mère fille, ayant tué la mienne, mais … tu ne penses pas que c’est dangereux pour une enfant de son âge de prendre la mer ? »

Ce début d’équipage à trois était un conglomérat de tueuses, et partout où elles passaient, il y avait du grabuge et des morts. La présence de Wanda rendait la tâche plus ardue à sa mère qui devait veiller sur elle pendant les combat. C’était l’occasion pour Valkia de se montrer investie dans son rôle de seconde, prenant des nouvelles de l’équipage pour conserver le moral. Et cela passait avant tout par la tête pensante qu’était Jaina. Tout en attendant sa réponse, la jeune femme faisait quelques moulinets avec son épée. Le fait d’avoir parler des futures épreuves qui les attendait sur Grand Line lui avait donné des envies de combat.


Codage par Libella sur Graphiorum

  • https://www.onepiece-requiem.net/t26567-les-ecrits-demoniaques-d
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26539-par-le-sang-verse-la-demone-est-nee-presentation-de-valkia-bloodfallen
             





Opium, poison de rêve

Valkia Bloodfallen



Grand Line, une voie obligatoire pour prétendre être un grand pirate. Des têtes célèbres dont Gold Roger eut naviguer dans cette mer pleine de défies. Honnêtement, Jaina avait grand hâte de commencer ce périple. Pour prétendre à son titre, à sa conviction, la cow-girl devait voguer sur toutes les mers et étaler tous ses adversaires prétendant être meilleure que sa personne. Elle sentit, ô oui elle ressentit l'excitation chauffer l'intégralité des veines de son corps. Son hémoglobine brûlait d'une détermination impossible à éteindre. Jaina se surpris même à sourire niaisement de ses prochaines aventures.

Soudainement, les dernières paroles de la démoniaque firent redescendre sur terre la cow-girl. Ses rubis qui admiraient le ciel bleu parsemé de nuages, descendirent pour observer sa fille, sa gamine, son enfant détenant son propre sang. Son sourire se perdit, ses rêveries également. Un pincement à son palpitant non causé par la femme qu'elle aimait cruellement lui dicta de nouveau la souffrance d'une perte, d'un deuil. Sa mémoire, cette saloperie de boîte conservant les pensées, lui fit revoir la mort de Pearl Rosenberg. Sa fille en était le responsable. C'est sa haine et son aveuglement qui convainquirent la Louve Blanche de ne pas être la grande responsable de ce drame.

« Dangereux pour son âge ? » Elle eut un rictus par cette propre question. « Elle ne manque pas de courage pour vouloir protéger. » Ses crocs agressèrent le cul de la cigarette, si elles étaient pointues, nul doute que sa drogue fut coupé en deux. « Lorsque nous nous sommes séparés à Hat Island, je comptais revoir mes deux sœurs. Annie et Pearl. Je suis la cadette de la fratrie. Nous essayons de renouer nos liens, sauf que cette saloperie de Marine est intervenue, en quête de coffrer mon père. Dommage, il était déjà six pieds sous terre. » Ses phalanges attrapèrent l'harmonica de son père accroché par une petite corde se trouvant autour de son cou. Sa voix devint faible, tremblante, l'envie de succomber au chagrin la tiraillait. « Wanda a voulu me protéger du commandant Mclaughlin. Elle a attrapé un fusil à silex et a blessé mortellement ma petite sœur à cause du recul de l'arme. Ma...ma sœur...Pearl...est morte dans mes bras... » fit-elle se mordant la lèvre inférieure, tremblant de rage, de tristesse et presque de désespoir.

Heureusement que ses lunettes de soleil cachèrent ses rubis. Ils se noyèrent dans les larmes de la desperada. Perdre son père était déjà une douleur immense, mais sa sœur l'était encore plus. Son monde à elle tombait en ruine. Les griffes de la Liberté saignèrent le cœur en morceau de Jaina. Un amour impossible avec une femme s'engageant dans la Marine. La mort de Lawrence à cause de son salopard de grand-père, puis quelques jours plus tard son propre enfant tua Pearl Rosenberg. Était-ce le Karma qui punissait la Ravengeuse d'avoir été trop cruel ? L'idée de se noyer dans l'alcool titillait grandement ses pensées. Fuir la réalité, pour trouver la paix. Comme le faisait sa chère amie Valkia.

Finissant son mégot et le plaçant dans sa boîte métallique servant de poubelle, la Louve Blanche observa la démoniaque. Ressentant en elle une animosité de se défouler, Jaina partageait également ce sentiment.

« Tu veux te défouler un peu ? Toi contre moi ? » Elle sourit malicieusement pour rectifier son tir, son approche. « Je ne parle pas d'une partie de jambes en l'air, je parle d'un combat à mains nues. Je préfère éviter d'utiliser Lilith, l’affrontement serait gagné d'avance. » Se vanta par plaisanterie la cow-girl qui pensait tout de même avoir le dessus si elle utilisait son arme maudite. Depuis sa troisième leçon par son mentor Pierce, Jaina se sentait beaucoup plus rapide, quant à Lilith elle devint plus docile envers sa nouvelle maîtresse.


:copyright:️Codage by Mr. Chaotik from Never-Utopia
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26582-ft-jaina-rosenberg
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26538-je-joue-de-l-harmonica-mais-je-joue-aussi-avec-la-detente-jaina-rosenberg#275058
Opium, poison de rêve


La démone écoutait attentivement les propos de la cowgirl. Sa fille avait déjà vécu un trauma en tuant sa tante sans le faire exprès, et l’as de la gâchette avait désormais une certaine rancoeur contre elle. C’était une situation des plus compliqués, mais ce n’était pas les affaire de la cornue. La diablesse serait d’ailleurs mal placé pour parler famille, elle qui a vu mourir son père adoptif, et qui a tué sa génitrice sans le moindre remord. Pour elle, sa véritable famille, c’est les indigènes qui l’ont élevé. Quant à Jaina et Jessica, et bien, à voir ce que l’avenir lui dira. Mais elle part d’un bon pressentiment. Ces deux âmes égarés ont l’esprit aussi tourmenté, si ce n’est plus que Valkia. Ensemble, ils forment déjà une famille très dysfonctionnelle mais qui pour le coup suffit à la cornue.

Cependant, la jeune femme fut prise d’un coup de blues. Sa capitaine se plaignait de sa fille, et racontait à quel point elle aimait sa famille. C’était un sujet très sensible pour la propriétaire d’Asmodée. L’albinos avait la chance de connaître sa famille, d’avoir pu être soutenu, d’avoir quelqu’un qui compte sur nous. Sans les indigènes, la bretteuse était bien seule. Elle n’avait aucun lien de sang à qui se raccrocher. D’ailleurs, l’opium avait bien continué à l’embrouiller correctement sur le sujet. Elle qui était persuadé que son père se trouvait être un démon, la substance noire était son moment pour communier avec lui et attendre ses instructions. Pensant à tout cela, la jeune femme paraissait bien peu réceptive à la proposition de sa capitaine.

Valkia - « Je suis une bretteuse Jaina, je ne me bat jamais sans mon épée. Et à dire vrai, je n’ai pas le coeur de t’affronter. Je me bats pour tuer et faire couler le sang, et je ne souhaite pas te faire de mal. »

Soupirant, la jeune femme avait la main qui tremblait. Elle avait les premiers signes de manque. Sa substance l’appelait et elle voulait la rejoindre au plus vite. Cependant, ne voulant pas subir les reproches de sa capitaine, elle tenta de botter en touche de façon très maladroite. Voyant un membre d’équipage passant près d’elle, la jeune femme abattit sa lame sans crier gare au niveau de la gorge de cet homme. Au départ, elle voulait juste s’arrêter à quelques centimètres de sa gorge, mais prise par son élan et exaltée par son manque, la lame vint désolidarisé la tête du malheureux. La tête tomba à même le sol et la démoniaque maintient la position, toujours aussi fascinée par cette scène sanglante. L’équipage complet s’était arrêté pour assisté à la scène. Comment allait elle pouvoir justifier cela ? Tentant de garder consistance, elle s’écria vers l’équipage.

Valkia - « Je crois qu’on ne s’est pas compris vous et moi. Vous allez vous bouger le cul pour qu’on arrive à destination, si j’en vois encore un se la couler douce, je lui réserve le même traitement et peut être même quelques séances de tortures pour me divertir. Alors magnez vous le cul ! »

Sa voix de faisait clairement menaçante, et son aura violente ne faisait que renforcer ses dires. Elle était dangereuse et sa démonstration ne laissa personne indifférent. Très vite, le rythme de travail augmenta. De ses billes rouges furetant l’équipage, la jeune femme espérait être convaincante dans sa démonstration. Une fois sortie de son exaltation, son regard se posa sur Wanda qui la regardait sans rien dire. Pauvre petite fille innocente dans un bateau rempli de monstre. Elle faisait vraiment office de petit agneau dans une cage remplie de loup. L’innocence, la première chose que l’on a tendance à perdre dans ce genre de situation.

Reportant son regard sur sa capitaine, la demoiselle redescendit en pression avant d’ajouter d’une voix plus calme mais témoignant encore du manque de la diablesse.

Valkia - « Plus vite on sera arrivée, plus vite je vais pouvoir passer mes nerfs sur autre chose que les membres d’équipage. Je vais retourner me calmer dans la cale. J’espère juste que le gars que tu as envoyé me prévenir n’a pas touché à ma médecine, sinon il subira le même sort que son confrère. »

La démoniaque n’était plus tout à fait elle même. Elle avait besoin de sa substance pour aller mieux, et à l’heure actuelle toute chose se positionnant face à elle n’était qu’ennemi. Se dirigeant vers la cale du bateau, la diablesse rangea Asmodée dans son fourreau dans son dos. S’étirant légèrement, elle prit cependant le temps d’adresser ses adieux à sa capitaine. La native de l’ile maléfique voulait se diriger vers des coussins profonds. Il était temps pour elle de tirer sa révérence. Elle savait que dans son état, elle pouvait être un danger pour elle même et pour les membres de son équipage, elle se l’interdisait. Il faudra qu’elle trouve une solution pour se passer de tout cela, mais pas maintenant, elle en avait encore besoin.

Valkia - « Ce fût une discussion des plus sympathiques capitaine. »

Sur ces mots, la demoiselle se dirigea vers la calle sans même la regarder dans les yeux. Son regard ne saurait que trahir son impuissance face à son addiction, et il lui était toujours aussi difficile d’avouer sa faiblesse. Jaina faisait partie des personnes qu’elle voulait protéger d’elle même. Difficile de se battre contre quelqu’un et contre soi même à la fois, vivement que ses blessures physiques et psychologiques se referment qu’elle puisse redevenir la démone d’antan. Mais pour l’heure, il était plutôt temps d’enfermer le monstre et de le calmer.


Codage par Libella sur Graphiorum

  • https://www.onepiece-requiem.net/t26567-les-ecrits-demoniaques-d
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26539-par-le-sang-verse-la-demone-est-nee-presentation-de-valkia-bloodfallen
             





Opium, poison de rêve

Valkia Bloodfallen



Ce serait mentir que de dire que Jaina n’était pas déçue du refus de sa seconde. Pas d’affrontement entre les deux, pas de première confrontation pour savoir qui des deux étaient la plus forte. D’une petite moue sur son visage, l’albinos finit par hausser ses épaules. La démoniaque avait déjà perdu un combat contre un ennemi redoutable, l’opium. Son manque provoquait des tremblements et surtout de ça non maîtrise de ses actes. Car oui, un matelot qui n’avait rien demandé à personne perdit malencontreusement sa petite tête de ses épaules. Une victime de plus dans cet équipage d’otage. Le plus énervant pour Jaina, fut de recevoir des éclaboussures d’hémoglobines sur son visage, mais surtout sur ses vêtements. Déjà que ce fut une grosse plaie de nettoyer les fringues recouverts de sang. Roulant des yeux et soupirant tout en enlevant en même temps ses lunettes pour nettoyer les verres tâchés, la louve décida de répondre à sa camarade.

« Tu ferais mieux de bien t’entraîner avec ton jouet, car j’ai eu l’étrange impression que tu ne voulais pas commettre de meurtre à l’instant. » Croisant ses bras sous sa poitrine généreuse, observant le cadavre gisant à ses pieds, Jaina ne ressentit aucun dégoût de ce spectacle morbide. À dire vrai, depuis que son cœur fut représenté par plusieurs morceaux à cause de son deuil et d’un amour impossible avec Éléonore Grey, la Ravengeuse se moqua à présent de conserver une part d’humanité dans son âme. « Qu’on me débarrasse sur-le-champ de cette merde sur mon pont ! Vous avez intérêt à être rapide et à nettoyer le sang sur le plancher ! Pour chaque goutte d’hémoglobine encore présente signifiera un cadavre de plus ! Avons-nous un accord messieurs ?! » gueula la maîtresse des lieux qui se fit bien entendre par l’équipage entier. Son aura de meute, de capitaine, de Louve Alpha galvanisait la troupe entière. Un don, un caractère, venant de son propre père désormais six pieds sous terre.

Ramassant l’assiette de Valkia contenant des restes de nourritures, la cow-girl quitta à son aise, sans empressement le pont du navire. Sa fille la rejoignit aussitôt, muette comme une carpe tout en ressentant un léger dégoût sur la tenue tâchée de sang de sa mère. En accédant à la cuisine, à son nouveau plan de travail, là où elle pouvait évacuer ses pensées inconvénantes et fortes déplaisantes, l’albinos posa la platée sur le comptoir en bois et prépara un nouveau plat. Il fut temps pour la mère de se concocter à manger. Machinalement, elle façonna un peu trop de nourritures pour une simple personne, la faute à la présence de son bourgeon de rose qui tentait de camoufler les bruits de plaintes de son estomac…

« Tiens et ne gâche pas la nourriture Wanda. » préviens sa mère qui lui tend un menu plutôt appétissant. Il fut confectionné avec amour, bien que la louve éprouvait de la colère à l’égard de son louveteau pour avoir tué sans le vouloir Pearl Rosenberg. « Tu ne dois pas avoir honte de me dire que tu as faim. »

« Mais je… »

« Pearl est morte, on ne peut pas revenir en arrière, ce qui est fait, est fait. » gronda Jaina qui planta son couteau dans le buffet. « Tu sais ce que ta tante m’a dit avant de mourir ?! Que ce n’était pas de ta faute. Alors laisse-moi juste du temps pour digérer la chose…maintenant mange et si tu as encore faim je te ferais une autre platée… »

Sans rechigner, sans y émettre le moindre désaccord, Wanda commença à dévorer les aliments dans son auge. Jaina fit de même, jetant par moment son attention sur sa petiote en espérant intérieurement que sa préparation plaise à son enfant.



:copyright:️Codage by Mr. Chaotik from Never-Utopia
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26582-ft-jaina-rosenberg
  • https://www.onepiece-requiem.net/t26538-je-joue-de-l-harmonica-mais-je-joue-aussi-avec-la-detente-jaina-rosenberg#275058