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[Event Terminus Jaya] Haro sur la Sainte

Terminus Jaya

Ou l'avènement de Sainte Adela

[Contexte RP] Terminus Jaya

Au large de Jaya et du Cuisino.

Alors que sur Jaya, toute une légion de révolutionnaires serraient les fesses et les crosses de leurs armes en attendant un déferlement de violence qui, étrangement, tardait vachement à venir, au large de l'ile, hors de portée de vue même de l'excellente vigie du Cuisino, une immense flotte de navires pirates était en train de converger vers le même objectif. Venus de toutes les mers du globe, attirés par le défi lancé quelques mois plus tôt par Sainte Adela, l'horrible dragonne celeste qui avait décidé de piétiner avec ses bottes le rêve de tous les vrais flibustiers, des dizaines de navires se retrouvaient à naviguer dans la même direction, empruntant les mêmes sillages en mettant pour un temps à l'écart les querelles habituelles entre frères de la cote pour s'unir contre une ennemi commune.

Et alors que chaque capitaine hisse son pavillon noir, qu'on s'interpelle ou qu'on s'encourage d'un navire à l'autre et qu'on fait hâtivement des plans de bataille en cherchant un allié pour se couvrir ou s'épauler, le gros des navires se range peu à peu derrière les pavillons les plus célèbres et les plus gros navires.

Le resplendissant vaisseau de l'impératrice Kiyori, dont chaque voile est ornée du visage de la déesse enfant, tantôt regardant fièrement ses suivants et tantôt lançant des regards lourd de colère sur ses ennemis. .

Le noir et massif navire du tristement célèbre Malvoulant, à l'infame réputation, et qui arbore maintenant les pavillons jumeaux de l'empereur Frost et de Jeska Kamalhson

La flotte des neuf Flibustiers encadrant les lourds cuirassés du Capitaine Red, et ouvrant la route aux plus grands libres capitaines d'Armada

Tous tendus vers un unique but. Envoyer le Cuisino et sa fausse impératrice par le fond.

HRP

Joueurs présents au début :


  • Red
  • Clotho
  • Jeska
  • Reyson
  • Olek


Les règles du RP :


  • A chaque post, le joueur suivant s'annonce
  • Délai max de 72H pour poster

Merci à tous, et que les jeux vous soient favorables Panda3  

    Loin devant nous, la silhouette massive du Cuisino occulte presque l'ile de Jaya derrière. Une vision qui souligne assez l'importance de l'ile pour la piraterie, n'en déplaise à la révo nous ne sommes pas vraiment la pour eux, mais plutôt pour répondre au grand que la demoiselle qui se prend pour une pirate nous a jeté à la face. Se battre pour un défi et l'honneur des pirates, bientôt nous serons encore plus romantique que la révolution...

    Dans ma longue vue je délaisse le Cuisino pour regarder plutôt la mer autour de lui. une mer ou toute une flottille de bâtiments d'escorte est en train de se mettre en ordre de bataille à toute vitesse, et, de façon moins paniquée et précipitée que ce que j'escomptais. Il y a un commandant la bas qui sait ce qu'il fait et qui a prévu de longue date ce genre d'assaut, faut croire que devenir cuistot n'a pas fait perdre la main au stratège qu'était Kenpachi. Alors que le doctrine par défaut de la marine dans ce genre de cas consiste en une charge frontale et disparate de chacun des bâtiments, suicidaire certes, mais destiné a maximiser aussi les pertes chez l'ennemi, les navires qui entourent le Cuisino sont en train de se regrouper en escadres opérationnelles, formant trois files de bâtiment alignés derrière des cuirassés, et qui entreprennent de filer droit sur la flottille pirate.

    L'intention est limpide, la formation en colonne derrière les plus puissants des bâtiments de ligne doit permettre d'arriver au contact avec un minimum de pertes, puis de traverser la formation éparpillée de la flotte pirate comme autant de flèches traversant un pauvre type, en maximisant la puissance de feu de la colonne avant de nous rabattre sur le Cuisino. Une tactique évidente mais que nous sommes obligés d'affronter pour atteindre notre objectif.



    - Si on ne fait rien ils vont souffrir, mais moins que nous.
    - C'était plus simple quand on avait qu'un seul bâtiment hein ?

    Quand j'ai rencontré Marvin j'étais encore dans la marine, et Toji avait conçu la même tactique face à la flotte de Drake Perce Cœur dont Marvin était le second. Mais nous n'avions qu'un seul bâtiment, et si dans le fond nous avions gagnés, il ne restait plus assez de gens vivant chez les Sea Wolfs pour fêter quoi que ce soit...

    - Baker ?
    - Patron ?
    - Fais signe aux autres navires. Dis leur de nous laisser prendre la tête, que nous allons nous occuper de l'escorte et qu'ils pourront filer sur le Cuisino.  
    - C'est parti.

    Baker s'empare du jeu de drapeau et commence à échanger avec les navires d'autres flottes pendant que de mon coté je décroche le den den pour m'adresser a mes cuirassés et aux Neufs.

    - Changement de plan, nous allons nous occuper des navires d'escorte plutôt que de les laisser nous traverser en échangeant des tirs. Je veux deux cuirassés sur chacune des colonnes qui nous arrivent dessus, concentrez le tir sur les étraves des navires de têtes, je veux des brèches d'étraves assez grande pour les obliger à ralentir pour ne pas aller par le fond.  

    - Soit ils s'écartent pour laisser la place et nous pourrons ouvrir le feu sur le navire suivant, soit ils ralentissent toute la ligne pour continuer à la couvrir...
    - On leur à donné l'ordre d'ouvrir la voie, ils ne s'écarteront pas et préféreront continuer à encaisser les tirs le plus longtemps possible pour protéger les autres. Et c'est une erreur.  En diminuant leurs vitesses ils ne nous croiseront plus assez vite pour nous traverser.
    - Et dés qu'ils croiseront notre route, nous les engagerons à l'abordage. Les navires des neuf sont bien plus rompus que les leurs à ce genre d'exercice. Nous les fixons avec les cuirassés, et les neuf leur sauteront à la gorge au corps à corps.  
    - Et la flotte passera.
    - Et la flotte passera.  

    - Kiyori est d'accord avec le plan patron !
    - Les autres suivront. Wilson, lance la manœuvre.  

    Et c'est au tour de la flotte pirate de manœuvrer en réponse à celle de la marine, autour de mes cuirassés dont le sillage s'éloigne en éventail pour faire face aux trois colonnes de la marine, on cargue les voiles pour ralentir et rester en retrait. Pendant que derrière moi les tourelles pivotent à l'unisson pour faire le point sur le navire ennemi qui a pris la tête de la colonne centrale.

    - A toutes les tourelles, ouvrez le feu !


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    Un briefing inexistant plus tard, on est près de Jaya. Enfin j'y suis. Ça ne m'aura pris que 3 ans pour enfin espérer charger mon log pose. Imaginez le temps que ça va me prendre pour terminer Grand Line. Mais pour terminer, encore faut-il pouvoir le faire. Et pour ça, il faut vaincre cette stupide pétasse à bulle. Mais d'abord, on doit passer par son armée de commandants, les corsaires, les chefs d'équipe du Cipher Pol, les contre-amiraux et tout le tralala. Il y a tellement de navire que j'ai la flemme de les compter. Mais mon empathie ne se trompe pas. Elle analyse tout ce qui se passe, aussi bien du côté ennemi qu'allié. Beaucoup sont nerveux, n'ayant jamais connu de guerre à cette échelle. Enfin, guerre, moi j'appelle ça un massacre, parce qu'un côté va se faire exterminer. On a plusieurs empereurs, plusieurs grosses supernovas dont je fais parti, des supernovas classiques et tout un tralala aussi. La situation semble équilibrée. Sur le papier du moins. La marine ne devrait pas compter sur le nombre quand ça lui donne un désavantage. Pas face à moi. J'ai longuement hésité quant à qui amener comme compagnons et quels navires prendre. Finalement, j'ai opté pour tout mon équipage.

    Je suis donc venu avec 13 navires de taille moyenne et 15 de grande taille. Sans compter les six à sept milles hommes sous mes ordres. Autant dire que je prends de la place. Quant à ma position, je suis un poil derrière Red. Forcément. Et j'avoue que ça me fait chier, parce que si on m'avait mis devant, je n'aurais pas besoin de manœuvrer. Monsieur le grand empereur aurait-il oublié ? Ou bien personne ne lui aurait rapporté les facultés de mes navires ? Je les ai payé la peau du cul, mais quand il s'agit d'ouvrir une voie, il n'y a guère mieux dans le monde. D'ailleurs, en parlant de lui, Baker agite les drapeaux. J'ai beau avoir été dans la marine, les drapeaux et moi, c'est comme l'eau et l'huile, ça ne se mélange pas. Par chance, j'ai des personnes compétentes qui travaillent pour moi et qui me traduisent les signes. Rester en arrière pour l'instant ? MAIS IL EST SÉRIEUX ?! Je suis un sanguin, j'avoue, même si je me calme avec le temps. Mais là, sans compter l'envie de foncer dans le tas, c'est la stratégie que je ne comprends pas. Pourquoi ne pas me laisser ouvrir la voie ? J'ai 4 lasers à ma disposition, chacun capable d'envoyer par le fond plusieurs cuirassés en quelques secondes. Selon mes connaissances, il n'y a que Sloth et Sentomaru Kenpachi qui peuvent renvoyer les lasers. Mais ils sont censés être sur le Cuisino en train de protéger la pétasse et coordonner les troupes.

    Je bouille, mais soit, j'accepte. Il doit y avoir un truc dont je n'ai pas connaissance et qui fait que cette méthode est la meilleure. Le temps le dira. Et même sans compter ça, je dispose d'un des très rares fruits du démon capable créer des surfaces sur l'eau. Je peux faire débarquer nos troupes, je peux nous faire aborder les cuirassés, je peux emprisonner et bloquer les navires dans mon bonbon. Quand il s'agit de dégrossir les rangs, si je ne suis pas le premier, je n'en suis pas loin. Je pèche en un contre un, alors il faut bien se rattraper autre part. Et j'ai aussi Ben, mon bras-droit homme poisson, capable de maîtriser et utiliser les courants marins, d'attaquer par en-dessous. Mais aussi frustré que je sois, j'accepte et je patiente. Parce que si je m'écoute, je saute sur le dos de Ben et fonce droit sur les navires ennemis pendant que mes bâtiments utilisent leur laser pour réduire drastiquement le nombre d'ennemis en face pendant que les autres prennent les restant en tenaille. Oui, évidemment que la marine a pensé à combler une faiblesse aussi évidente. Mais ça n'empêche que prendre l'initiative de la première touche et des premières victimes boosterait le moral de nos troupes.

    Mais non, ça ne se passe pas ainsi. Alors je reste avachis dans ma chaise longue à surveiller ce qu'il se passe. Empathie et Divination au maximum de leur capacités, bien entendu. Je me suis entraîné pendant des mois à les garder pendant des jours. Donc aujourd'hui, on reste ouvert à tout. On sent tout. On voit tout. On devine tout. On regarde Red s'éloigner avec sa formation. Je pensais quand même que les trois colonnes ennemies seraient chacune la proie d'un empereur, pour équilibrer les choses. Encore une fois, j'ai tord. Est-ce que ça importe ? non. Si mes hommes restent passifs, il n'empêche que tout est prêt. Les canons sont chargés, les lasers sont parés, les voiles ne demanderont que quelques secondes pour être aptes à naviguer, les armes sont équipées. Chacun sait ce qu'il a à faire dans les différentes situations que nous avons évoquées en amont durant le trajet. Reste à voir ce qui va se passer par la suite.

    Ah ah ! Vous y avez cru, avouez ! Un peu d'anarchie dans la vie, ça fait du bien de temps en temps. Un coup de den den lié à ma flotte et les ordres sont donnés. Mes 3 Demonio font une manœuvre pour aller sur le côté du reste de la flotte. Si les navires de Red font un arc de cercle de la taille d'une noisette, les miens font un arc de cercle de la taille d'une orange. Ils sont donc plus lents, et tant mieux. Les matelots s'activent, tout se charge. Ils ont assez pris le large pour se diriger vers les navires de la marine désormais. Ce qui nous laisse tranquillement le temps d'appeler et de prévenir les Rediens de ne surtout pas changer de cap faute d'être vaporisés. Ils rigolent en raccrochant. Une fois confirmé que les bâtiments des flibustiers ne seront pas touchés, l'ordre est donné. La proue du navire laisse alors jaillir un magnifique canon du quel, quelques secondes plus tard, s'échappe un laser fonçant droit sur les mouettes. Sauf qu'il y en a trois. Et qu'ils visent tous à peu près la même zone, le navire de tête de la marine le plus proche de nous et les suivants. Trois explosions ont lieu simultanément, vaporisant des centaines de navires d'un seul coup. La victoire est à nous, fin de la guerre.

    Voilà ce que j'aimerais qu'il se passe. Il y a bien l'explosion, mais impossible de savoir combien de navires ont été touchés. Pour cause, les vagues énormes qui masquent la vue, combiné à l'eau qui retombe en trombes diluviennes, les morceaux de bateaux qui souffrent de la gravité, les gravats dans la mer et bien entendu la fumée/condensation qui envahit rapidement la zone touchée. Curieusement, ceux n'ayant pas pris au sérieux mon avertissement font une tronche de six pieds de long. La prochaine fois, ça ne se reproduira pas. Normalement, j'ai bien ouvert la voie à Red et sa flotte tout en endommageant ceux de la marine. Après, est-ce que c'est vraiment ce qu'il se passe ?
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    C’est comment déjà ? Celui qui s’achète un gros navire a quelque chose à compenser ? N’en déplaisent certains, la réputation ne se mesure pas qu’au nombre de bâtiments que compose sa flotte. En tout cas je l’espère : je n’ai pas le moindre bateau, pour autant vous me connaissez n’est-ce pas ?

    Pendant que les grands garçons s’amusent à la bataille navale, le vacarme étouffé des hostilités résonne comme un murmure dans les tréfonds de l’océan. Là, à l’intérieur de l’estomac aménagé d’un monstre marin d’une soixantaine de mètres, on ressent les remous de la surface qui perturbent le rythme de natation de notre moyen de locomotion et qui se reflète dans les vibrations du liquide dans nos verres.

    Ah oui, parce que nous sommes en train de boire, mes plus fidèles alliés et moi, assis sur des chaises tout autour d'un miroir central qui recouvre le sol, tandis que mon armée s'affaire dans ce monde au-delà du miroir auquel nous avons accès grâce à mon bras droit Alice et son fruit du démon.


    « La bataille a démarré au-dessus. Savourez vos verres, on entrera en scène dès que l’un de mes hommes aura repérer le meilleur miroir pour atteindre nos cibles. Je rappelle nos trois cibles dans l’ordre d’importance : la dragon céleste, Jack, et la dragon céleste. »

    « Je croyais qu’il n’y avait qu’un seul dragon céleste » demande Val, notre expert en déguisement et notre cuistot qui nous a préparé l’apéritif.

    « C’est le cas, mais elle est plus importante que Jack sans pour autant valoir deux Jack. Plus un Jack et demi, c’est pour ça que je l’ai mis entre. C’était pas clair ? »

    « Très clair. » se dépêche de confirmer Alice qui ne doit sa compréhension qu’au fait qu’elle m’ait espionné toute ma vie.

    « Je préfère me tourner vers l’avenir que le passé. »

    En effet, Jack Sans Honneur était initialement le second de l’équipage des Saigneurs auquel je faisais partie, mais il ne leva pas le petit doigt lorsque son capitaine et moi-même fûmes fit prisonniers à Impel Down. Une vengeance du passé en somme. Néanmoins Val se retint de faire une remarque : si Adela m’intéresse c’est pour la prendre en otage et faire chanter le gouvernement dans l’espoir qu’ils abolissent le Buster Call. Là encore, parce que j’en ai subi un dans un passé encore plus lointain : il s’agit donc de deux histoires de revanche.
    « Les rats sont prêts au besoin. » intervient Marin avec une lueur malsaine dans le regard.

    « Je te l’ai déjà dit, il faut d’abord attendre de voir comment nos alliés vont se déployer. Ici, contrairement à ChâteauGéant, je ne serais pas seul sur le terrain, et mes hormones ne font pas de distinction entre amis et ennemis. Je ne voudrais pas que ce soit le dernier verre d’Olek. »


    Ah oui, parce qu’Olek est assis là, avec nous à attendre le top départ. Sauf qu’il s’est resservi comme s’il célébrait déjà la victoire alors qu’on n’a pas encore démarré. Quant à Marin, il a vécu mon fléau hormonal aux premières loges à ChâteauGéant : j’avais contaminé plusieurs habitants pour qu’ils diffusent des hormones mortelles. Depuis lors il s’est mis à dresser des rats dans l’espoir de reproduire le fléau en plus facilement. Je dois bien avouer que l’idée était tentante : faire passer un millier de rats contaminés à travers les miroirs du Cuisino et simplement rester ici à profiter du spectacle, à l’abri de tout conflit. Seulement je ne pourrais être partout et empêcher les rats de s’approcher des alliés qui débarqueront à leur tour. C’est dommage.

    « Lorsqu’ils verront le pavillon de Red, ils se douteront que je ne suis pas loin, et donc Alice aussi. Peut-être que l’ennemi est en train de se ruer vers tous les miroirs en leur possession pour les jeter à la mer. Heureusement pour nous : il doit y en avoir un paquet dans un navire de luxe, et j’ose espérer qu’une personne qui se prend pour un dieu aime se regarder dans la glace. »

    Et même si ce n’est pas le cas, j’ai bien d’autres cordes à mon arc. Oh, voilà justement que la silhouette d’un de mes sbires se forme sur le miroir à nos pieds. Reçoit-on déjà le rapport des possibilités d’entrées sur le Cuisino ?
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    • https://www.onepiece-requiem.net/t862-reysondanstis-le-pirate-assoiffe-du-sang-de-la-marine
    Olek se trouvait à l'intérieur de l'estomac d'un autre monstre marin que le sien, une situation inhabituelle. Son fidèle crapaud poisson-chat, Esto Mac, aurait sûrement été mort de jalousie s'il avait su, mais ce benêt, aussi gros qu'une île avec la taille du cerveau inversée proportionnellement, était introuvable. Cette bestiole têtue ne répondait à aucun de ses sifflets depuis qu'ils avaient mis pied sur Jaya. Peut-être débarquerait-il au milieu de la bataille pour écraser de sa masse gargantuesque la flotte ennemie, ou peut-être resterait-il au fin fond des mers à s'empiffrer de boue et de carcasses décomposées comme à son habitude.

    En attendant, Olek profitait de la générosité de Reyson pour voyager avec son équipage tout en se murgeant la tronche sous le regard déconcerté de ses membres. Depuis qu'il avait mangé ce maudit fruit, le colosse de feu ressentait une aversion profonde pour tout ce qui touchait de près ou de loin à la mer ; le fait qu'il soit aussi vulnérable qu'une larve face à elle en était sûrement la raison. Il détestait ce sentiment d'impuissance. La seule chose qu'il avait trouvée pour calmer son angoisse était de la noyer dans un alcool d'absinthe de qualité déniché dans un des coffres de son ami métamorphe.

    À la surface, Red et ses alliés faisaient pleuvoir la mort sur la flotte ennemie sans aucun doute, un spectacle qu'Olek se maudissait de rater. Une telle bataille navale n'avait pas eu lieu depuis Marine Ford ; toutes les grosses têtes de la piraterie présentes commençaient à écrire leurs légendes dans le feu et le sang, pendant que lui attendait un signal qui ne semblait jamais vouloir se manifester. Reyson lui avait promis de l'action, une opportunité d'être à l'épicentre du carnage, la chance de débarquer au plus près de l'ennemi sans avoir à lever un sourcil. La patience n'étant pas l'une de ses qualités, Olek commençait à douter de ses paroles. Peut-être le tenait-on délibérément à distance pour éviter tout débordement et feu ami. Il fallait avouer que son caractère imprévisible et sa prédisposition à brûler tout ce qu'il touchait ne faisaient pas de lui le meilleur des alliés.

    Le logia du feu était-il considéré comme une arme à double tranchant qu'il fallait manier avec précaution ? Une bombe à retardement ? La possibilité d'être manipulé comme un vulgaire pion l'exaspérait. Cette idée aussi ridicule que fallacieuse, germant de sa cervelle imbibée d'alcool, fit bouillir son sang. Ses cheveux prirent feu et la température dans l'estomac du monstre grimpa dangereusement. Au même moment, une voix résonna dans la cabine organique sous-marine, offrant un exutoire à sa frénésie grandissante.

    "C'est l'heure !"




    Dernière édition par Olek le Lun 18 Mar 2024 - 20:53, édité 1 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t13347-olek-le-pirate
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    "Je m’ennuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiie." Couiné-je sur le pont de la Lépreuse.

    Je m’étire et je baille sans même mettre la main devant la bouche. Cette impolitesse est le signe évident que je me contrefiche de la situation. Red et Kiyori sont de la partie, qu’est ce que je pourrais bien apporter de plus, hein? Rien, la réponse est rien. Moi qui voulais me servir de cette bataille pour briller, me voilà éclipsée par les deux Empereurs. Je l’ai mauvaise, ça va de soi. Et je ne m’embarrasse même plus de faire bonne figure. Voguant à gauche de l’Usage modéré de la force, mon navire a fière allure. Mais c’est tout ce qu’il a. Comparé à Red qui a mobilisé presque tout Armada, et la Déesse Enfant qui a déployé les plus féroces de ses furies et dont le navire fend les flots à droite du Rossignol, la contribution de Frost semble bien anecdotique. Et moi dans tout ça, j’ai l’air bien insignifiante. Exit mon plan d’utiliser Red pour attirer la puissance de feu adverse et filer en catimini tuer la noble. Il y a trop de parties engagées et je me suis résignée à ne pas être celle qui aura l’honneur d’abattre un dragon.

    D’ailleurs en parlant de gros reptiles volants, où diable est Izya? Je me serais attendue à la voir voler dans l’azur du ciel, mais non. Il ya juste de gros nuages, comme d’immenses boules de coton flottantes. De gentils nimbus qui n’annoncent ni pluie ni vent. Bref, une belle journée pour faire chanter les derniers arguments du Red. D’ailleurs, ce n’est pas Baker qui s’agite avec des drapeaux, là bas? Façonné dans le même moule que le quartier maître, je n’ai pas besoin qu’un grouillot me fasse la traduction. Je comprends immédiatement la teneur du message et je donne de la voix.

    "Allez, les gars." Claironné-je. "Tous à vos postes de combat! Montrons aux Empereurs que ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité!"

    Avec une rigueur toute militaire, mes soldats prennent les armes, mes artilleurs se tiennent prêts à faire feu, et le personnel naviguant à manœuvrer le navire des que j’en donnerai l’ordre. C’est alors que ma seconde et ravissante conseillère s’approche de de moi.

    "Où est Diego?" Me demande-t-elle, inquiète.
    "Il est dans son élément." Rétorqué-je, sibylline.
    "Et que fait-il dans l’eau, au lieu d’être avec nous?"
    "Tu as déjà entendu parler du knock-up stream?"

    Le knock-up stream est un courant marin spécifique aux eaux de Jaya. Il jaillit des flots tel un geyser surpuissant. Selon la légende, l’équipage au Chapeau de Paille a réussi à naviguer sur ce jet à haute pression. Ils auraient même réussi à atteindre les îles célestes par ce biais! Et moi, j’ai envoyé mon homme-poisson favori, Diego Lamprey, sous les flots en lui indiquant clairement quels étaient les signes avant-coureurs. Son but, grâce à sa maîtrise exceptionnelle karaté aquatique, dévier ce phénomène naturel afin qu’on puisse s’en servir comme arme. Mais pas le temps d’expliquer mon plan génial que le préposé aux den-dents arrive.

    "Madame, on a une communication de la part de Clotho."
    "Qui dit quoi?" Réponds-je sèchement à l’officier radio.
    "De ne pas changer de cap sous peine d’être valorisés."
    "C’est absurde comme consigne." Souligne Héfy.
    "On fait quoi, alors?" Demande l’homme.
    "On garde le cap." Conclué-je.

    Grand bien m’en a pris! Car, quelques minutes plus tard, on a eu un magnifique spectacle de sons et lumières.

    "C’était vaporisés, pas valorisés." Note la blonde d’un air badin.
    "Pourquoi on a pas de lasers, nous?" L’interrogé-je, un brin jalouse.
    "Parce que ça coûte un bras et que tu es une vieille radasse."
    "Hé, je ne suis pas vieille!" Protesté-je.

    Un éclat de rire complice plus tard, on reprend vite notre sérieux quand, la mer se met à trembler. Un grondement sourd venant des fonds marins couvre le vacarme. Et puis soudain, un silence à couper au couteau. Et enfin dans un fracas de fin du monde, une grosse partie de la flotte ennemie se fait propulser dans les airs! Le jet est légèrement de biais, signe indubitable de la réussite de mon plan. Ha ha ha! Je suis trop géniale! Et encore plus drôle. Les bâtiments adverses catapultés dans les airs retombent … sur leur confrères! Je fais d’une pierre, deux coups!

    "Jes’ tu sais que tout le monde va penser qu’il s’agit d’un phénomène naturel? T’aurais dû prévenir, comme Clotho …"

    Et le pire, c’est qu’elle a raison, et ça me met de méchante humeur.


    Dernière édition par Jeska Kamahlsson le Lun 25 Mar 2024 - 18:31, édité 1 fois
    • https://www.onepiece-requiem.net/t7858-les-techniques-de-jeska
    • https://www.onepiece-requiem.net/t7775-jeska-kamahlsson
    Alors que les gerbes d'eau retombent dans un nuage de vapeur suite à l'attaque de lumière, une brise légère fini de dégager la vue entre pirates et marins. Les dégâts occasionnés par l'attaque ? Il n'y en a aucun.
    Comment est-ce possible ?




    - Bel arrêt Meister, mais je m'en serai très bien sortie toute seule.








    - Mais tu l'as pas fait.

    - Évidemment que je ne l'ai pas fait puisque t'as ramené tes grosses fesses sur mon navire et que tu as décidé de jouer les boucliers humains.
    - Ça y est, je regrette d'être intervenu.

    Et sur ces mots, le Colonel d'élite Herr Meister disparait d'un soru du pont du cuirassé conduit par la Colonelle d'élite Edwige Grimm, placée à la tête d'une des trois colonnes de navires.

    A sa droite, nul autre que les troupes d'Herr Meister, prête à en découdre comme la bande de joyeux pirates sanguinaires qu'ils ont été avant de croiser la route de leur supérieur. Et à sa gauche, c'est une figure maquillée d'un crânes qui fixe l'horizon avec ses yeux du diables. Les corbeaux qui l'entourent croasse lourdement quand le courant sous marin se déclenche à l'arrière de sa colonne. Est ce un phénomène naturel ? Le Knock-up Steam n'aurait pas du se déclencher maintenant, et pourtant c'est ce qu'il a fait. Pourquoi ? Comment ? Ces questions doivent être résolues par nul autre que le Grand Timonier Meuleur Tazzer.

    - Chef on a repéré un homme poisson à onze heures !
    - Vous l'avez identifié ?
    - Il semblerait que ce soit... Le traitre Diego Lamprey !
    - Un traitre ? J'en fais mon affaire. Et fumez moi ce monstre marin qui traine sur notre champs de bataille !
    - A vos ordres chef !

    Ni une, ni deux, Tazzer nage dans les profondeurs de la mer pour retrouver l'homme poisson qui a osé tourné le dos à la marine pour rejoindre la piraterie. Une tâche qui s'avère des plus facile pour le chef de la sous marine grâce à sa maîtrise des différents hakis et son équipement de pointe lui permettant de se déplacer dans l'eau avec autant d'aisance et de rapidité qu'une sirène. Et dès lors que le fameux Diego entre dans son champs de vision, le voilà qui déclenche ses torpilles à tête chercheuses pour liquider le pirate.

    Pendant ce temps, sa troupe d'une dizaine de sous marins de taille moyenne entreprennent de torpiller l'énorme monstre marin sans savoir que celui ci n'est autre que le fidèle Plouf, et qu'il est habité par plusieurs personne à cet instant...

    Pendant ce temps, en surface, la femme au masque macabre reste impassible malgré la perte d'un bon nombre de sa flotte qui s'est fait éjecté vers le ciel avant de retomber lourdement à la surface, bousculant les navires de la colonne centrale.



    - Nos informateurs ont vu juste... Il est venu... Et avec Elle en plus.
    - Vous êtes sûre que ça va aller cheffe ?
    - Évidemment. Sinon je n'aurai pas insisté pour venir...

    Tournant nerveusement sa faux de son seul bras encore valide, la Colonelle d'Élite Rachel Blacrow se remémore alors tout ce qu'elle sait de son ancien amant. De celui qui a disparu du jour au lendemain, laissant un trou béant dans son cœur pour finalement réapparaitre des mois plus tard au bras d'un autre. Toute cette souffrance... Tout ça pour lui ? A cause de lui ? Non. Cela doit cesser une bonne fois pour toute.

    Repérant sans mal l'homme à l'origine de ses tourments, la faucheuse décide alors de s'élever dans les airs grâce au geppou pour finalement créer une immense lame d'air qui traverse le fossé les séparant encore des pirates pour aller s'écraser en direction de l'Usage Modérée de la Force.

    Et de cette attaque s'en suit alors des dizaines de coups de canons créant une véritable pluie de boulet dans les premiers rang de la flotte pirate tandis que l'ordre est donnée de s'étendre en éventail derrière chacun des trois cuirassés de tête commandé par les Colonels d'Élites faisant le blocus pour intercepter quiconque chercherai à rejoindre le navire de la Dragon Céleste.

      Cette fois les secousses sont bien trop proches pour provenir de la surface. Les mouvements de Plouf sont plus brusques et des explosions retentissent juste à côté, rapidement suivis du cri familier de notre monstre marin. Je me lève précipitamment pour rejoindre le hublot qui permet d’observer l’extérieur. Je vois alors plusieurs sous-marins torpiller dans notre direction et Plouf répliquer avec son karaté aquatique en projetant des gouttes perforantes sur les projectiles qui explosent en chemin, mais certains parviennent à atteindre leur cible. D’où le cri de Plouf qui alerta ses enfants restaient en retrait sur qui je comptais initialement pour couvrir notre retraite, mais voilà qu’une cinquantaine de créatures aquatiques mesurant de quatre à six mètres viennent défendre Plouf contre les sous-marins.

      « Il nous ont repéré ! Va falloir accélérer le rythme. On en est où ? »
      « Encore trop loin, le cuisino est hors de portée de nos miroirs pour le moment. » répond une voix dans le miroir.
      « Prévenez Red qu’on va foncer. »

      Et que se faisant, on pourra atteindre le cuisino mais Red sera alors trop loin de nous. Je me demande comment ils ont pu nous remarquer aussi vite, et à l’intérieur d’un monstre marin en plus. Sinon pourquoi gaspiller de nombreuses ressources contre un animal non hostile alors que trois drapeaux d’Empereur leur font face ?

      « Alice, Val, opération crotte appât. » et constatant que Plouf porte davantage son attention sur ses assaillants que notre cible, je plante mes doigts dans sa chair en lui injectant des hormones pour lui rappeler ma présence tout en lui criant : « Fonce vers le plus gros navire ! »

      L’injection en question dope ses muscles et sert d’anti douleur pour les torpilles qui ont pu l’atteindre. Plouf reprend sa course de plus belle, délaissant ses petits en prise avec les sous-marins. Je vois une trainée de sang passer devant le hublot : il va falloir éviter les prochains projectiles ou on risque de devoir abandonner notre "navire".

      « Torpilles ! » m'écriais-je, toujours face au hublot.

      Aussitôt, Val lance un tissu en forme de grande poche, merci le fruit des vêtements, dans le canal d’évacuation qui donne sur l’océan. Une poche sur laquelle il a peint le symbole rouge du color trap qui attire toutes attaques et à l'intérieur de laquelle Alice a glissé un miroir pour qu'elle ne se replie pas sur elle-même aux grés des courants. La « crotte appât » devient donc la nouvelle cible des torpilles qui nous visaient. Malheureusement ceux de mes 50 poiscailles qui étaient en train de charger font de même
      et quelques uns rencontrent les torpilles déviées en chemin... C'est pas grave, ils ne sont là que pour nous faire gagner du temps et nous permettre d'atteindre le Cuisino. J'en élèverais d'autres. Il n'y a que Plouf, qui m'accompagne depuis plus longtemps, que j'espère ne pas perdre, mais je n'aurais aucun scrupule à l'abandonner s'il prend l'eau. Enfin façon de parler.

      La poche est détruite au premier impact tandis que les missiles suivant ont vu leur trajectoire changer suffisamment pour ne plus nous menacer. Je jette un coup d'œil derrière et je vois qu'Alice et Val en sont à la confection de leur quatrième poche. Est ce que ça suffira pour nous permettre d'approcher suffisamment du Cuisino ?
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      - Je crois qu'on nous a envoyé toute la nouvelle génération de la Flèche. Autant pour la bataille navale, il va falloir vaincre à l'abordage.  
      - Et euh... Chef ? Qu'est ce qu'on fait pour... Enfin vous savez....
      - Il veut savoir ce que vous comptez faire pour Rachel.
      - Vous avez de ces questions...  Allez, Cap dessus.  

      En face de nous la marine manœuvre pour accepter le combat, dispersant les trois colonnes de pour adopter une formation en ligne face à la notre, dans l'intention manifeste d’empêcher un maximum de navires de cingler vers le Cuisino. Le choix de gens confiants dans leurs capacités, ou menottés par leurs ordres qui leur demandent de défendre à tout prix le navire de Sainte Adela. Nous serons fixés bientôt.

      - Je me demande si Dessy va nous refaire le coup de l'Aqua Laguna. J'aimerais bien être du bon coté de ce truc.
      - Il ne le fera pas, la dernière fois ça n'a pas suffit.  

      Autour de nous, la flotte pirate a tiré les mêmes conclusions des mouvements de la marine, et chacun s'empresse de se remettre à naviguer pour son compte, on s'invective, on se dispute un navire cible, on se tire la bourre pour être le premier à passer ou à aborder un navire ennemi pour se couvrir de butin et de gloire. Sorti de lasers de Clotho, les premiers échanges de tir sont à l'avantage de la marine, l'avantage des tourelles qui assurent une puissance de feu maximale dans toutes les directions quand la plupart des navires pirates portent essentiellement des pièces fixes dont le plus grand nombre est sur le bordé. La mer se couvre d'écumes et d'impacts, l'air entre les deux flottes est saturé de projectiles en tout genre pendant que chaque navire essaye de prendre l'avantage sur ceux qui lui font face, dans un désordre qui va en grandissant et une débauche de talents et de capacités en tous genre noyés malgré tout dans le volume de tir.

      Comme disait Toji, dans une bataille il n'y a que les abrutis et les malchanceux qui meurent. Et dans les deux flottes, les premières victimes commencent à se faire connaitre. Des bateaux s'embrasent ou plongent sous l'eau quand des obus vaporisent leur étrave, d'autres dérivent hors de contrôle, leurs mature pulvérisé par ds boulets ramés ou des lames d'airs. Mais il y a trop de navires, trop de gens capable de les protéger, et pas assez de différence de puissance de feu pour que l'une des deux formations puisse annihiler l'autre.

      - Je vais aborder le navire de Rachel. J'y vais seul, continuez vers le Cuisino.
      - Piou. (Je peux m'occuper de ça. Aucun navire ne viendra vous déranger, mais n'échoue pas)
      - Je veux pas dire chef, mais t'as trop de vieilles histoires de cul qui trainent. C'est compliqué pour nous...
      - Tu laisses trop de prise à ton passé et il t’empêche d'aller de l'avant.

      Piou disparait comme d'habitude, comme s'il n'avait jamais été vraiment la, et autour du navire la mer se met à changer, la coque grince et gémit quand une vague semble se saisir du cuirassé et l'entrainer vers l'avant aussi facilement qu'une planche de surf. Déployant mon pouvoir, je relâche vers l'adversaire un trou noir de la taille d'une maison, qui file sur notre trajectoire, attirant à lui tout ce qui pourrait croiser sa trajectoire, absorbants boulets, obus, attaque, et nous assurant une certaine protection.

      En face, le cuirassé de Rachel se rue à notre rencontre, mais l'abordage n'arrive jamais. Alors que sur le navire marine on prépare déjà les canons a grappins et les plate forme d'abordage, et qu'on ralentit pour se préparer à l'impact, dans l'eau, Piou fait son office, et l'océan lui obéit, les vagues deviennent courants qui séparent les deux navires pendant qu'un mur d'eau enveloppe le cuirassé de Rachel, repoussant brièvement les navires qui voudraient l'aborder.

      D'un Geppou je survole déjà l'eau entre nous, dé"ployant mon haki pour foudroyer tout les marines a la manœuvre et ne laisser d'une demoiselle manchote à la barre...

      Et évidemment, elle a fait exactement comme moi. Et je n'ai pas a retomber sur son navire que je suis déjà assailli par une nuée de corbeaux on ne peut plus voraces.


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      « Messieurs, nous sommes à l'aube d'un nouveau jour. Ce n'est pas une simple attaque à laquelle nous participons. C'est une déclaration au monde que les pirates ne sont pas à prendre à la légère. C'est la rectification d'une erreur commise par le gouvernement mondial. Chacun d'entre nous est devenu pirate par choix, parce qu'il le voulait. Chacun d'entre nous brave les mers pour des raisons qui lui sont propres. Mais vous vous êtes tous retrouvés sous ma bannière. Et ce pour une raison précise. Je n'aspire qu'à la liberté, pour moi comme pour les miens.  Après, pirate n'est-il pas le métier le plus libre au monde ? Nous allons où nous voulons, quand nous le désirons, et nous faisons ce que nous voulons. Il n'y a rien de plus précieux que la liberté.

      Et pourtant, là-haut, depuis leur manoir d'or et d'argent, ils piétinent cet idéal. Ils se moquent de nous et nous rient au nez sans aucune conséquence. Si avoir plus d'empereur ne me gêne pas, qu'ils aient instauré cette SALOPE DE PÉTASSE DE BOUFFEUSE DE MERDE est un affront qui ne saurait être toléré plus longtemps. Et pour couronner la chose, ILS ONT MÊME FOUTU UN PUTAIN DE CANARD ! UN CANARD ! Ils bafouent tout ce que signifie être un pirate. Si vous êtes ici, si vous êtes avec moi, c'est que nous partageons le même rêve. Un rêve qu'on ne les laissera pas piétiner plus longtemps. Il est temps de faire valoir nos droits, de montrer notre détermination à tout ces chieurs à bulles. En étant ici, vous affirmez vous aussi vos convictions. Regardez à droite. Regardez à gauche. Voyez vos frères et sœurs, partageant les mêmes valeurs. Voyez la détermination dans leur regard. Observez cette flamme, capturez la et faîtes la vôtre. Aujourd'hui, on écrit l'histoire.

      La marine veut faire croire à sa toute puissance. Pourtant, elle enchaîne débâcle sur erreur. Impel Down, Navarone, Thriller Bark, Jotunheim, la Fin de Toreshky et MarineFord. A part Aeden, la marine n'a rien fait. Elle a perdu de sa sublime, même si elle veut nous faire croire le contraire avec cette démonstration de puissance. Alors que nous autres, pirates, voyons notre puissance croitre, nos actes sont plus audacieux, nos actions plus engagées. Cette année est NOTRE année. Cette bataille est en notre faveur, elle nous appartient. Aujourd'hui, on coule un dragon.
      »


      Une fois mon discours passé, la poussière et l'eau retombent. Suis-je déçu que mes lasers n'aient pas eu l'effet escompté ? Oui et non. Ça aurait été trop facile si la bataille avait été terminée avant même d'avoir commencé. Une fois que tout est retombé, on peut enfin voir les visages d'en face. La marine semble avoir mieux prévu cette attaque que la défense à MarineFord. On compte trois colonels d'élite en tête des colonnes. Ouais, il va bien falloir ça. Mais n'est-ce pas trop petit malgré tout ? Même s'ils n'ont pas ramené toutes leurs troupes, les trois empereurs sont là. S'ils nous volent facilement la vedette, il n'empêche qu'on compte quand même, que la marine ne nous prenne pas pour du beurre. Et en même temps, si les amiraux décident de venir s'en prendre à nous autres, commandants d'empereur, pourrait-on les stopper ? Les retarder, oui, probablement. Mais de là à les battre … Le jet d'eau vertical n'a pas l'effet escompté sur la flotte ennemie. Pas grave, on a d'autres atouts à jouer. Commençons par le début. Ma flotte principale, composée de mon Indomptable et des deux Rock est un peu en retrait.






      « Ben, E.
      Reçu.  »

      Sur les quatre cent vingt hommes poissons placés sous son contrôle, il en prend une centaine et plonge dans l'océan. Leur mission, protéger Plouf et les deux supernovas dans son corps puisqu'ils ne peuvent pas se protéger eux-même. Mes hommes foncent vers la créature, se mettent en formation autour. L'aidant de leur karaté aquatique, ils détruisent ou repoussent les torpilles autant que possible. Quant à Ben, il utilise son karaté pour créer des courants marins. Il saisit l'eau entre ses mains, la fait tourner autour de lui pour lui faire gagner en vitesse, puis les projette sur les cuirassés en tête de file pour essayer de briser la coque juste au dessus du niveau de flottaison. Mais pas à la proue où la coque est renforcée, non. Il vise le tribord des bâtiments pour mieux les perforer. Les courants font un mètre de diamètre, de quoi compromettre l'intégrité du cercueil flottant normalement. Si les navires ne coulent pas, il doivent au moins tanguer.






      « Tor, CD.
      Haya cap'tain. »

      Camouflage et Duplication. Aussitôt, il sort son bâton magique et fait l'hélicoptère avec. Il le passe au-dessus de sa tête, le fait tourner autour de son corps tel une majorette maniant un bâton métallique lequel est manipulé en circonvolutions artistiques. Chaque mouvement s'implique dans le précédent et le suivant dans un orchestre dont le but commence à se voir après quelques minutes. Une brume légère se crée autour de nous avant de devenir de la purée de pois. Si ça ne gêne pas les gradés en face qui maîtrise tous l'empathie, ça devrait gêner les quidam pour poser les planches, échelles et autres joyeusetés. N'étant pas assez puissant pour maintenir cet état trop longtemps, le brouillard se dissipe aussi rapidement qu'il est apparut. Mais étrangement, il y a plus de navires qu'auparavant. Son art du climat a créé des mirages de mes bâtiments rendant difficile de savoir lesquels sont réels et lesquels ne le sont pas. Le tout n'a que pour but de troubler les marins, rien de plus. Mais n'aurait-il pas également caché quelques uns de mes hommes ? Ma seconde flotte, composée des 3 Roll, véritables machines de guerre, est en première ligne. Ils sont un poil moins grands que les cuirassés de la marine mais n'ont rien à leur envier en terme de puissance de feu. Chacun des 35 canons à bâbord des trois navires fait feu en même temps. Les salves de boulets cause un vacarme capable de rendre sourd.






      « Igy, point G.
      C'toi le patron. »

      Plan Gêne. Mes 3 Cuirassé, exactes répliques de ceux de la marine sont en seconde position. Les triples tourelles criblent les marins de toute leur puissance. Igy charge son lance pierre magique et commence à canarder les navires des marins avec ses graines. Ces techniques sont basées sur le légendaire Ussop qui a créé ce style qui, au fil du temps, a été perfectionné. Les graines, une fois arrivé au contact des cuirassés, viennent encombrer leur canons avec des grosses plantes ou de la sève bien collante. Quand elles tombent sur les navires, elles deviennent aussi bien des champignons explosifs que des plantes carnivores. Pourquoi affronter un ennemi en pleine forme quand on peut l'épuiser avant ? Avant de ne serait-ce que penser à m'aborder, il leur faudra se dépêtrer des plantes.




      Mes 3 Conservador sont les navires les plus proches des marins. Eux sont prêt à aborder, spécialisés dans le corps à corps une fois que leurs 30 canons respectifs auront cessés le feu. Un peu plus loin derrière, on retrouve mes 3 Fondroso, mélange entre un cuirassé de la marine et un galion puisque son aspect n'est qu'une customisation d'un classique cuirassé. Même si Ago n'est pas présent pour les diriger, moi je suis là. Et par den den je donne mes ordres qui sont relayés par les second des équipages, puis aux quartiers-maîtres et enfin aux matelots. Le tout dans une machinerie bien huilée. Viennent ensuite les Dreadnought, version plus petite mais bien supérieure aux cuirassés. Ils sont un concentré de technologies dont le modo est le même que celui du G3, le QG de West Blue où j'ai fait mes armes : "neutraliser leur adversaire le plus vite possible pour éviter que la bière ne refroidisse". Ils ne font pas de quartier quand ils entrent dans une bataille. Mais pour l'instant, ils ne font rien, ils sont en retrait et observent, se préparant en cas de coup fourré de la marine. Quant à mes 3 Demonio, ils sont en train de rattraper la flotte par l'extrême droite, soit la gauche des marins. Ils vont bientôt entamer une manœuvre pour être parallèle aux mouettes.

      Quant à mes bébés et dernière recrues, les 2Sucrerie, ils sont bien derrière. Et non sans raison. Leur taille démesurée en font une cible facile, même si leur blindage peut facilement encaisser même les coups des tourelles de la marine. C'est maintenant que je percute que Red doit être sur le navire de tête face à Rachel, son ancienne subordonné des Sew Wolf et son amante, ou un truc dans le genre. Quand je vous dit que j'ai raté quelques saisons de "Red et les flammes de la passion", vous me croyez à présent ? Et moi, je suis tranquillement installé dans ma chaise longue. La mission que je me donne est d'assez occuper ou détruire les cuirassés pour que les deux peureux dans le monstres marins puissent attaquer directement le Cuisino et l'autre PÉTASSE. Est-ce que le duo sera capable d'occuper Kenpachi ? J'en doute très fortement. Seul un empereur devrait en être capable, et encore ... Mais ce n'est qu'un homme qui ne peut être qu'à un seul endroit à la fois. Alors face à lui, le nombre devrait être un allié, non ? Comme le bon allié que je suis en train de devenir, je préviens les révos sur Jaya de la présence des colonels d'élite et de Tazzer.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t8326-fiche-de-clotho-tas-natak
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      Quelque chose n'allait pas, sans qu'Olek ne comprenne exactement quoi. Tout le petit monde s'affairait autour de lui, sans prêter la moindre attention à sa personne. Il grogna en se redressant tant bien que mal et chancela dangereusement. Honorant sa mauvaise foie légendaire, il se trouva incapable de déterminer s'il avait trop bu, ou si c'était le poiscaille qui tanguait trop. Il se mit en quête du responsable, qu'il trouva rapidement en la personne de Reyson de l'autre côté de la salle, occupé à observer par le hublot.

      "Hé mec ! Je pensais que c'était l'heure ?!"
      "De quoi tu parles ? Nous sommes attaqués ! À six heures !"
      "Hein ? Mais il est à peine midi !"
      "C'est une direction, bordel, Olek ! Comment tu as fait pour survivre aussi longtemps ?! Non, ne me réponds pas, ce n'est pas la peine..."

      Olek s'apprêtait à lui montrer ses biceps, mais Reyson détournait déjà le regard, trop occupé à diriger la contre-offensive. Le colosse de feu haussa les épaules et retourna s'asseoir. Son heure de gloire viendrait, mais en attendant, la meilleure chose qu'il pouvait faire était de rester sagement dans son coin, de décuver sans gêner personne. Ce joyeux petit équipage fonctionnait à merveille et n'avait aucunement besoin de lui, rappelant les rouages d'une horloge qu'il ne savait lire. Les hurlements et les violentes secousses lui rappelèrent les disputes de parents et sa douce enfance passée à être bercé trop près du mur. Décontracté, le visage paisible, il s'endormit dans la minute, persuadé qu'on le réveillerait lorsque ses talents seraient requis.
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      "La stratégie de l'éventail …" Soupire ma seconde. "Je me serai attendue à quelque chose de plus … original."
      "C'est une tactique qu'on a étudié en troisième année à l'Académie." Me souviens-je un brin nostalgique.
      "Et qu'on sait contrer!" Rajoute la blonde. "On n'a qu'à …"
      Je la coupe. "On lève les voiles. Et on jette l'ancre."

      Immédiatement, la noble se fait le relais de ma volonté et transmet mes ordres. Avec une efficacité militaire, mes hommes se mettent en branle et s'occupent de stopper le navire. Un multitude de navires plus petits nous dépasse et je vois bien leurs regards moqueurs. Certainement que pour eux, je me suis dégonflée devant l'adversité. Après tout, contrairement à Red et Kiyori, je ne suis pas Empereur des Mers; je ne suis que la représentante de Frost, pas le Fléau en personne. Etje trouve ça plus que louche que la Marine use d'un plan de bataille aussi basique face à tant de gens ayant déjà porté l'uniforme. Ca sent le coup de Trafalgar et je n'ai aucune obligation de me jeter tête la première dans un piège évident pour assumer un statut qui n'est pas le mien. Quelle n'est donc pas ma satisfaction de voir ces imbéciles se faire pulvériser par le tir de barrage de la Marine. Ces pirates de bas étages vont mes servir de bouclier, et moi, pendant ce temps là, je prépare la riposte.

      "Armez la tourelle avant!" Hurlé-je au dessus du tumulte. "Et pas besoin d'attendre pour faire parler la poudre!"

      Mes artilleurs ont bien compris la consigne. C'est feu à volonté! Les volées de boulets, les lames d'air et autres capacités plus ou moins orthodoxes rendent l'air en face de nous presque solide, comme figé. Et là, je la vois. Je ne l'avais jamais vue avant, et pourtant je la reconnais. C'est Rachel. Mon cœur se serre à la voir ainsi en face de moi comme une adversaire. Il y a a trois ans, ici même, on se sauvait mutuellement la vie et maintenant… maintenant… J'ai toujours pris soin d'utiliser mes poisons les moins léthaux contre la Marine. J'ai toujours essayé d'éviter de tuer d'anciens collègues. Au fond de moi, j'ai toujours le cœur bleu marine. Au fond de moi, j'espère toujours pouvoir revenir sous le drapeaux et porter l'uniforme. Au fond de moi, je ne m'assume pas encore comme une pirate. Pourtant c'est ici que mes illusions se sont brisées face à la dure réalité de ce monde. C'est ici que j'ai cessé de me rêver en vaillante soldate de la Marine. Bien avant que je ne rejoigne Shoma, bien avant ma rencontre avec Jakku Kattar, c'est ici que la Lieutenant Kamahlsson est morte. Je commence à comprendre pourquoi Frost m'a envoyée là. Il veut me faire franchir le point de non-retour. Sur Jaya, une île avec une puissante charge émotionnelle pour moi.

      Eh bien il se fiche le doigt dans l'œil jusqu'au coude! Alors que la bataille fait rage, je me contente de contrer les attaques qui visent ma Lépreuse. Et dans cette volonté de protéger plus que d'agresser, je m'inquiète surtout pour Diégo.

      "Qu'est ce qu'il fabrique?" M'interrogé-je à haute voix. "Il devrait être remonté depuis belle lurette."
      "Peut être est il retenu?" Suggère Héfy fort à propos.
      "La sous-marine serait là aussi?" Ma stratège opine du chef. "Je n'aime pas ça, ils sont bien trop préparés à nous affronter."

      J'ai combattu plus que mon lot d'adversaires qui s'étaient spécifiquement préparés à me défier et j'en ai pris plein la figure! Je ne suis pas sans ignorer qu'une bonne stratégie, rigoureusement appliquée, peut déjouer tous les pronostics.  Et là, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai un sale pressentiment. Prudence étant mère de sureté, j'ordonne à mes hommes de se tenir prêts.

      "Héfy, j'ai un plan génial pour nous sortir de ce guêpier."
      "Un plan génial, ou un plan de dingue?" S'étonne ma seconde.
      "Sans doute les deux à la fois." Annoncé-je d'une voix enjouée.
      "On n'est pas dans la merde!"
      "Laisse-moi faire, et occupe-toi du reste." Dis-je, le visage fermé.
      "Et pour Diégo?"
      "On l'attend, je crois en lui."

      Sous l'océan. Je nage et m'apprête à retourner à la surface. Après tout, c'était le plan, dévier un knock-up stream, et remonter sur la Lépreuse. Sauf que voilà, je vois un sacré client au loin. Le hublot du scaphandre steampunk de Tazzer brille d'une lueur inquiétante. Je pourrait respecter le plan. Je devrais même. Mais, je ne peux pas laisser à un type pareil la maitrise des fonds marins. Est-ce que je peux le vaincre? Je ne pense pas. Pas sans aide en tous cas! Mais si je le laisse faire, il va causer des dégâts considérables à nos navires. Et aussi à Plouf, mon compagnon d'armes que ceux de la surface ont l'outrecuidance d'appeler un monstre marin.

      Et soudain, ça pète à la surface. Même dans le monde du silence, on se doute de ça défouraille sévère au dessus. Les flash lumineux nous éclairent de leur lueurs blafardes et je vois la boîte de conserve me balancer des torpilles. Il croit sérieusement qu'il peut m'avoir comme ça? J'utilise ma maîtrise des océans pour créer un puissant courant marin qui emporte une partie des missiles et les fait se heurter dans une explosion sans bruit. Mais quand les bulles se dissipent, deux projectiles continuent leur route vers moi. Nom d'une biscotte, dirait Jeska, c'est bien trop proche pour que je aie le temps de recréer un flux d'eau pour les neutraliser! Je dois fuir! Courageusement, je file dans l'eau, ma nature d'homme poisson me permet de nager vite, mais pas plus vite que les torpilles! Je n'ai pas le choix, je me précipite vers une des premières épaves en train de sombrer et je perds enfin mes mortelles poursuivantes dans le débris.

      Sauf que j'ai perdu de vue de scaphandrier! Mais heureusement, je vois d'autres hommes poissons protéger Plouf et même un, plus doué que les autres, qui s'attaque aux cuirassés de la Marine! L'avantage d'être un homme poisson, c'est qu'on peut parler sous l'eau, alors je l'interpelle!

      "Hé toi!" Dis-je avec mon traditionnel accent latino. "Le chef de la Sous Marine est là! J'aurais besoin de ton aide pour le tenir occupé!"

      A la surface, inconsciente du danger sous-marin, je regarde la bataille se dérouler sous mes yeux. Et je décide qu'il est temps pour moi d'y prendre part de façon plus active. Grace au Geppou, je rejoins le nid de pie de la Lépreuse et mon sniper, Wolfgang Krauser.

      "On va le faire" Annoncé-je d'une voix déterminée.
      "O... Ok" Bégaie mon maître artilleur.

      J'écarte un peu les jambes et je place mon poignet droit dans ma main gauche, paume vers le haut. Puis je retiens mon majeur avec mon pouce tout créant sur l'ongle de mon doigt du milieu une bille de poison que je renforce avec du haki de l'armement pour lui donner la solidité de la roche. Alors, le sniper se place derrière moi et me dirige comme si j'étais son fusil de précision. Moi, je me laisse faire en fermant les yeux. Une fois la position idoine trouvée, une légère pression de sa main sur mon coude m'indique que je dois faire feu. D'une super chiquenaude de la mort j'envoie mon projectile avec une force et une vitesse démentielle dans la direction choisie par le sniper. J'ouvre les yeux et je vois qu'il s'agit de la tourelle avant d'un cuirassé ennemi.


      Dernière édition par Jeska Kamahlsson le Mer 3 Avr 2024 - 16:21, édité 1 fois
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      Sous l'eau, à l'arrière de la formation de sous marins...

      - Mais c'est démentiel !
      - Il nous faut ce monstre marin qui peut en contrôler d'autres ! On a un CCP ?
      - Yep, mais comment on le place ?
      - On tente le tout pour le tout !
      - Le... tout... pour le tout ?
      - Absolument ! Ce monstre est une arme d'exception qu'il nous faut dans la sous marine !
      - Bon... euh... d'accord... J'espère que tu sais ce que tu fais....

      Sous l'eau, au niveau de Plouf...

      Votre riposte aquatique marche extrêmement bien, peut être même trop bien car très vite, voilà que Plouf entre enfin dans la "barrière" de sous marins ennemis pour la traverser et arriver vers le cuisino. D'ailleurs, de nombreux plongeurs sortent des sous marins pour déployer la puissance de leurs SAC contre l'armée de monstre marins et d'hommes poissons qui leur font face.

      Autant dire que la mer se teinte rapidement de rouge dans un capharnaüm d'explosion et autres morsures qui transforme ces eaux turquoises en soupe Terre et Mer. Et en plus de tout le reste, les sous marins à court de torpilles se retrouvent maintenant à utiliser leur technologie de pointe pour générer de véritables courants sous marin digne des plus puissants utilisateurs du karaté aquatique, propulsant dans la direction opposé au cuisino tout ce qu'ils touchent avec la pression de ces canons d'eau.

      Et alors que le chemin de Plouf est semée d'embûche, le voilà finalement qui se retrouve nez à nez avec un sous marins plus gros que les autres, et qui dispose notamment d'un prototype d'arme en court de test : un petit canon se déploie alors à l'avant du sous marin, et vise la tête de Plouf !
      PAF ! L'attaque fait mouche et l'instant d'après Plouf s'arrête en hurlant de douleur une seconde avant de finalement se reprendre.

      - On l'a ! J'ai le signal ! Je le contrôle !
      - Dit lui d'ordonner aux monstres d'attaquer les sous marins pirates !
      - C'est fait ! Et je le fais attaquer un navire à la surface !
      - Non regarde ! Fait le plutôt attaquer cet homme poisson qui maîtrise le karaté aquatique !
      - T'as raison ! Allez le monstre, à l'attaque.

      Ignorant alors l'appel du dopage hormonal, Plouf se retourne et fonce alors vers Ben, tout dents dehors, tandis que tous ces petits monstres se retournent contre les pirates aquatiques...

      Pendant ce temps, toujours sous l'eau

      Mécontent de sa propre performance, Meuler Tazzer peste contre lui même alors que le capharnaüm causé par sa division a fini par lui faire perdre la trace de Diego. Du moins, c'est ce qu'il a cru avant de sonder la surface de l'eau et de ressentir la présence de l'homme poisson qui est devenue sa proie. Réglant ses propulseurs, le Grand Timonier fonce alors à sa rencontre avant de sentir les courants marins changer. A sa droite : un pingouin tristement célèbre pour être la mascotte du traitre rouge contre lequel il a une revanche à prendre. A sa gauche, un homme poulpe a décidé d'attaquer les navires de la marine par en dessous.

      Mais finalement, l'appel de la vengeance est trop tentante. Sortant ses lames de ses bras cyborg, l'ex vice amiral fonce alors droit vers le puissant Piou, bien décidé à le découper en sashimi avant d'aller exterminé celui qui lui a valu son corps de Cyborg... Devrait il le remercier pour cela ? Il y pensera peut être, sur sa tombe... Mais pour l'instant, c'est l'heure de faire une friture de pingouin...


      Au niveau du navire des Hound Crows, pour Red

      - COMMENT OSES-TU ?! COMMENT OSES-TU TE REPRÉSENTER DEVANT MOI !

      Laissant libre court à sa colère, les yeux de la colonelle d'élite te font ressentir un grand malaise, comme si tu étais finalement qu'un moins que rien face à sa grandeur et sa puissance. Et l'instant d'après, maniant sa faux, elle t'attaque immédiatement d'une lame d'air sans te quitter de ces yeux du diables.

      - TU ES MORT ! TU MÉRITES D'ÊTRE MORT ! TU DOIS RESTER MORT ! ALORS MEURT !

      Faisant fi de la différence de puissance entre elle et toi, Rachel te fait pleuvoir dessus une pluie de lames d'air en forme de corbeaux qui évidemment viennent en soutiens des attaques de leur maîtresse, t'attaquant alors de toute part. Trop accaparé, tu loupes même le moment ou les murs d'eaux retombent autour de vous et où finalement, certains pirates commencent à débarquer sur le navire pour assister à ce duel...


      Au niveau de l'Usage Modérée de la Force...
      Alors que les pirates de têtes se fraient un chemin jusque dans les lignes ennemis, la colonelle d'élite Edwige, dite "la tueuse de D", s'invite alors à leur bord d'un coup de geppou depuis son propre navire en reconnaissant le vaisseau amiral du Capitaine Red. Tombant au milieu des pirates, la voilà qui déclenche son haki des Rois pour assommé toutes personne pas digne de lui parler avant de finalement prendre la parole en regardant les plus coriaces des pirates encore debout.

      - Alors mes mignons, lequel d'entre vous aura l'amabilité de me dire ou se trouve le Pirate Reyson D. Anstis ? Après... Si vous connaissez d'autres porteur du D, je prends aussi, hein !

      Qu'importe si les pirates répondent, Edwige ne compte pas quitté l'Usage Modérée de la Force dans l'avoir envoyé par le fond... Et elle répétera le processus jusqu'à ce qu'elle trouve une cible digne de son titre.


      Au niveau du navire de l'Impératrice Tashahari.

      Son navire amiral fonçant droit devant lui telle une torpille, le Colonel Meister décide de prendre les devants et d'aller à la rencontre de l'impératrice avant même que son navire soit à portée d'abordage. Sous la pluie de canon qui continue de tomber dans les deux camps mais surtout sur les pirates, "Burst" s'élance et atterri tel une météorite enflammée une le pont du navire de Kiyori. Et n'ayant pas peur de cette provocation, bien décidée à affirmer au monde sa supériorité de déesse, la déesse intemporelle sort son meitou et se lance dans ce combat, acclamée par son équipage.






      Au large, au niveau du Cuisino...

      - Wrath? Qu'est ce que tu fais ? On nous a dit de rester à bord.
      - S'qu'ils ont dit, j'm'en cogne. Pas question que j'reste là alors qu'y'a d'la baston tout autour de nous !
      - Comme tu veux mais Sentomaru vient de nous convoquer...
      - T'as qu'à lui dire que j'suis partie à la pêche aux primes !
      - Il va pas être content...
      - Rien à foutre.

      Et sur ces mots, le corsaire Jack se jette sur un des cochons navires qui attendent sagement accroché au cuisino et se lance en solitaire dans ce conflit qui lui donne des frissons d'excitations rien qu'en le regardant de loin.
      Ça va saigner !
        Je n’aime pas ça. Je n’ai jamais aimé être sous l’eau, la faute à ma malédiction, et je dors extrêmement mal à chaque voyage au sein de Plouf. Mais là, en voyant tous ces tricheurs d’humains ordinaires qui nagent sous l’océan et nous entourent, ça me rappelle de nombreux cauchemars de noyade. Un frisson malsain me parcourt l’échine lorsque je constate que Plouf a changé de cap de lui-même.

        « Le gros navire j’ai dit ! »

        Mais il m’ignore complètement. Je déploie alors mon aura royale qui lui est familière pour le rappeler à l’ordre. Plouf m’ignore et poursuit sa nouvelle route. Je jette un coup d’œil au miroir central de la pièce, est-ce l’heure d’abandonner le navire ? Non, pas encore. Je plante mes doigts dans sa chair et lui injecte une faible dose d’hormones, la drogue à laquelle on l’a élevé et dressé. S’il veut sa dose complète, qu’il obéisse ! Je ressens son hésitation l’espace d’un instant mais la bête reprend rapidement sa course vers Ben. Je me tourne un à un vers mes alliés.

        « S’il nous a trahi, peut-être que si je lui dessine le symbole noir de la trahison dessus, il reviendra vers nous ? »

        Ca peut être une idée, mais Plouf nous a-t-il réellement trahi ? J’ignore pourquoi il fonce vers cet homme poisson. J’essaie de lire ses émotions, mais elles sont incohérentes.

        « Je peux utiliser l’hypnose à travers mes miroirs, mais il faut qu’il le voie. »

        Sous l’océan c’est compliqué. Je pourrais demander à Marin, le seul non maudit de la bande, mais comme c’est un nain il ne pourrait tenir un miroir suffisamment grand pour que l’énorme Plouf le remarque. A moins que je n’augmente sa taille ? Ou que…

        Euréka !

        « Vous pensez qu’il existe une personne maudite suffisamment courageuse et forte pour braver l’océan et plonger volontairement ? »

        Alice reste interdite un instant, mais Val comprend en remarquant mon regard dirigé vers Olek.

        « Personne ici en tout cas, nous sommes tous des lâches et des pleutres qui tenons à la vie, sans exception… »

        Alice lui lance un regard courroucé par le fait qu’il m’ait insulté en même temps, mais finit par comprendre en suivant ses yeux et finalement tout le monde regarde Olek. Voici l’une des situations où les tout-en-muscle s’illustrent à merveille : les missions suicides. Il suffit de chatouiller un tout petit peu son égo et…
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        "Vous êtes sûr, boss ?" demanda Val, perplexe, en s'approchant du colosse endormi comme s'il marchait sur des charbons ardents.

        "Oui, vas-y, c'est l'un de ses fantasmes, une tradition oubliée de sa ville natale d'après ses dires. Autant mettre toutes les chances de notre côté pour ce qu'on va lui demander."

        Olek fut réveillé de la meilleure des manières possibles, avec un baril de poudre à canon mélangé dans du rhum qu'on lui renversait sur la tronche. L'alcool noirci, à l'aspect de goudron, s'engouffra en abondance dans sa bouche grande ouverte, jusque dans ses narines ronflantes et ses poumons. Il but de travers et s'étouffa dans une panique proche de celle d'un noyé. Dans sa crise d'hydrocution qui dura quelques secondes, il mit un point d'honneur à ne rien régurgiter. Une performance remarquable, si vous lui demandiez son avis.

        "Sa race ! Ça requinque mieux qu'un café ! Ça me rappelle le pays, faudra que je raconte à Red !"

        Olek, tout sourire, s'essuya le nez et la bouche d'un revers de manche qu'il essuya sur la banquette du canapé. Devant lui, Reyson et son équipe le regardaient avec insistance.

        "Quoi ? Ça va, les gars, je nettoierai plus tard, puis on ne peut pas dire que c'est le Grand Marijoa Hotel ici !"
        "Ne t'inquiète pas pour le canapé, je voulais le changer de toute façon. Non, on a besoin de toi."

        Ils lui expliquèrent le plan : s'accrocher à une corde, sortir par la gueule du poiscaille avec un miroir et faire en sorte qu'il regarde dedans pour l'hypnotiser et reprendre le contrôle. Olek avait presque l'impression d'être de retour dans sa cave d'Inari, drogué aux champignons et nageant en plein délire. Malgré l'infaisabilité d'un tel scénario, une seule question lui tiraillait l'esprit.

        "Pourquoi moi ?"

        Alice et Val échangèrent un regard entendu. Ils atteignaient le moment critique de la négociation, tout allait se jouer sur leur réponse, mais Reyson, qui commençait à connaître la bête, les prit de court en lâchant un :

        "Pourquoi pas ? T'as les chocottes ?"

        La nonchalance provocante et le dédain trompeur dans sa voix firent mouche. Olek bondit dans la seconde en arrachant ses fringues, ne gardant que son slip rouge fétiche. Pourquoi rouge, allaient-ils tous demander ? Et bien, pour que le sang de ses ennemis, dans lequel il aime se baigner, ne le tâche pas. Malheureusement, même après plusieurs longues secondes à attendre en enchaînant plusieurs poses dignes des dieux grecs, personne ne posa la question et il dut garder sa réplique pour lui.

        "Bon, donnez-moi le miroir, le plus grand que vous ayez, donnez-m'en même deux ! Et la corde de survie aussi, à quel point elle est solide ?"

        Olek venait de parler mais personne ne lui répondit, à croire qu'il venait de poser une question rhétorique ou que, affublés de la honte qu'il devrait normalement ressentir à se trimbaler de la sorte, les spectateurs restaient interdits. Reyson haussa les épaules, les autres détournèrent le regard en sifflotant tout bas. On lui tendit cependant solennellement les objets. Alors qu'il s'apprêtait à non pas se jeter dans la gueule du loup mais hors de sa gueule, Reyson l'interpella.

        "Tiens, t'as oublié ça, il te servira ! Tu pourras respirer un peu plus longtemps avec !"

        Sans lui demander son avis, d'un bond agile, il lui fourra sur la tronche le bocal à poisson qui traînait sur la table. Un bruit de succion plus tard et Olek se retrouvait avec un scaphandre de fortune qui lui compressait légèrement la gorge. À l'intérieur, lui chatouillant le cou et la nuque, un poisson rouge barbotait dans les quelques litres d'eau coincés. Le colosse nota la bienveillance de son ami, qui avait même pensé à lui laisser un casse-croûte à disposition.

        "Tu as un plan ?" s'enquit Reyson, dont les remords commençaient à poindre.

        Confiant, Olek sourit mais ne répondit pas, s'enfonçant dans la gorge du monstre marin, tête haute, poitrine fière et d'une démarche digne du héros de légende qu'il croyait incarner. Arrivé au niveau de la bouche, il posa le premier immense miroir ovale contre sa poitrine, le deuxième dans son dos, qu'il enroula autour de lui fermement. Fils de Marine, il avait appris à faire des nœuds avant de savoir marcher. Il compta rapidement sa longueur de fil, une cinquantaine de mètres, dont il attacha l'extrémité à la dent la plus grosse et la plus saine de Plouf. Bien, les préparatifs étaient terminés. Prenant soin de ne pas brûler sa corde, il se positionna sur l'avant de la langue et concentra une puissance de feu adéquate dans ses pieds. Suffisante pour deux choses : forcer le monstre-marin à ouvrir la bouche sous la chaleur et donner l'impulsion nécessaire à son corps pour pénétrer, traverser les tonnes de liquide qui le submergeraient en une fraction de seconde. Le plus délicat restait à donner une légère rotation à son bassin au moment du décollage, avant de perdre ses pouvoirs au contact de l'eau.

        Son but ? Passer d'enclume des mers à fusée torpille géante rotative à double miroir. Impossible que Plouf ne le voie pas. Et après ça ? Reyson trouvera bien une idée.
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        - Et bien, je suis empereur et toi Colonelle d'élite. Je dirais qu'on est amené à se croiser si on ne fait pas d'efforts pour l'éviter.

        Intéressant ce nouveau maquillage, j'ai l'impression que pendant que je chaussais les bottes de Drake, Rachel a choisi celle de Mona Lisa, Mona Lisa et son fruit capable de vous confronter à votre plus grande peur, aussi profondément que vous l'ayez enfui. Je ne l'ai côtoyé que brièvement mais appréciais Mona, elle avait les mêmes failles que moi. Et la seule fois ou elle a utilisé son pouvoir contre moi, c'est Rachel que j'ai vu. Rachel, morte.

        Ma plus grande peur. Celle qui m'a mené à affronter Teach parce que Rachel allait le faire, et que si je ne pouvais pas l'en empêcher je voulais au moins être la à la toute fin.

        Et puis c'est moi qui suis mort. Et ce n'est plus de la perdre que j'ai peur aujourd’hui.

        - Jusqu’à ce que la mort nous sépare et je suis déjà mort deux fois pour toi Rachel. Je crois que c'est bien suffisant non ?  

        Je me demande si c'est Gentry qui l'a envoyé ici pour me faire face. Une façon de me punir d'avoir mis la main sur sa descendance ? Peut être. C'est assez tordu pour le vieux stratégie, mais peut être trop personnel aussi. Le commandeur Suprême n'est pas du genre à jeter des officiers prometteurs dans la gueule du loup, pas sans filets en tout cas. Mais elle pourrait aussi n'étre la que pour me distraire, m'occuper le temps que d'autres puissent faire leur boulot sans que je les gènes, comme la peste en rouge qui vient de sauter sur mon bateau pour faire face au trio de commandants.

        - La destiné c'est ce qu'en font les hommes, statistiquement, le nom n'a guère d'influence la dessus, a part si on l'a choisit.
        - Reyson est au fond de l'eau, va falloir nager pour le trouver, mais on va se faire un plaisir de te jeter à l'eau.
        - Est ce qu'on lui dit que le vrai nom de Red c'est Edouard D. Rossignol ? Il parait que ça fait monter la prime...

        Les fioles que saisit Baker se brisent de concert au moment, libérant leurs rayons noirs et verts au moment le canon laser de Marvin se braque sur la colonelle d'élite et fait feu.

        Jet de chance:




        Dernière édition par Red le Lun 1 Avr 2024 - 13:42, édité 1 fois
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        #1 'dé à 6 faces' : 2, 3, 1

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        #2 'dé à 6 faces' : 3
          Comment sait-on qu'un plan est bon ? Quand il se déroule à la perfection ? Quand il est adaptable à plusieurs situations ? Quand il permet de se retourner ? Non mais sérieusement, c'est une vraie question. Les plans de Clotho ont toujours été simples, taper, infiltrer. Les batailles navales, il n'aime pas ça, c'est désordonné, différent des affrontements sur la terre ferme. On a une belle flotte, oui, mais on ne l'utilise pas. Là, on a enfin cette occasion, et il ne l'utilise pas comme il devrait. Mais bon, c'est le capitaine, c'est lui qui paiera les pots cassés.

          Voilà qu'on m'appelle sous l'eau tiens. Allez-y les gars, j'ai pas assez de travail comme ça, rajoutez moi en ! Je dois protéger le serpent géant, gêner l'abordage des marins, détruire des cuirassés, créer des courants marins. Et en plus de ça il faudrait que j'aide un autre homme-poisson que je ne connais pas. Et que j'affronte le chef de la sous-marine. Quelqu'un a besoin que j'aille faire ses courses ? Garer son navire en double file dans le port ? Faire une tartiflette montagnarde ? Non, personne ? Zut alors, quel dommage. Ah, j'ai faillit oublier, je dois également esquiver le dit Plouf qui semble me trouver appétissant. Une veine pop sur mon front. Ok, calme. Prenons les problèmes un par un tandis que le temps autour de moi se ralenti durant ma réflexion. La mission principale est de tuer Adela. Pour ça, il faut s'infiltrer. Donc Reyson est la clé de ce plan. Et vu qu'il est à l'intérieur de son animal de compagnie, il faut s'occuper de lui en priorité. J'espère qu'au moins Reyson essaie de récupérer le contrôle de son monstre. Sinon sa prime à 1,7milliards, il va aller se la mettre bien profond non di diou !

          … Voilà qu'Olek sort de la bouche de Plouf en se propulsant … Quelqu'un a-t-il pensé à lui dire qu'ayant mangé un fruit du démon, il va couler comme une enclume ? Et devinez qui va devoir aller le chercher ? Point positif, il fonce vers moi puisque visiblement il est attaché à l'intérieur de la gueule de Plouf. Bien évidemment, en voyant Plouf changer de camp et ses bébés devenir agressifs, mes hommes ont tout de suite fait demi-tour, même s'il était trop tard pour certains. Bon, je prends sur moi. « Désolé, je suis un peu occupé là ! » Voilà ce que je crie à Diego. On a tous nos problèmes. Je me mets à tourner sur moi même, créant de nouveaux courants, Gyojin Karate, Mizugokoro. La bestiole fonce toujours vers moi. Alors qu'elle va me gober, un courant vient la happer. Il la fait passer juste au-dessus de moi, la déviant d'un mètre. Avec l'accélération, Olek se retrouve collé contre les écailles du museau et se vide très rapidement de ses forces à cause de son immersion. J'attrape sa main et fonce vers l'avant, utilisant mon propre courant pendant que l'ovipare en sort.

          Je plaque le pirate devant un œil gigantesque de Plouf avec ma main droite et enfonce ma pince de la main gauche dans le serpent pour bien m'y accrocher. Il se secoue comme un chien s'ébroue quand il est mouillé. Il veut me faire lâcher prise, mais je tiens bon. REYSON, FAIS TON TRUC BORDEL DE COUILLES DE MAMOUTH ! Olek ne perd pas connaissance grâce au bocal à poisson rouge, mais l'air va se raréfier tandis qu'il va se remplir de dioxyde de carbone, et donc asphyxier l'unijambiste. Unijambiste qui, justement, a perdu sa jambe en flammes pour ne laisser qu'un moignon. J'éclate son bocal d'un coup de tête et lui fourre un sub dial dans la bouche, de force. Il peut désormais respirer pendant une demie-heure. Mais il n'empêche qu'il pèse son poids le bonhomme. On reste plusieurs minutes accrochés au serpent même s'il se débat comme un diable. Il tourne violemment la tête en haut, en bas, à gauche, puis à droite et il recommence. Sa queue vient nous percuter plusieurs fois, me fait cracher du sang à cause de la violence de l'impact, et on manque de lui crever un œil avec les miroir. Celui du dos est d'ailleurs brisé.

          Changement de tactique, j'espère que ce qu'on fait les gens à l'intérieur de la créature a fonctionné. Je lâche Olek, coupe la corde qui le retient, retire ma pince de Plouf. Et profitant du corps de l'ovipare qui avance, je balance le pirate à la surface avec un petit courant jusqu'à le faire jaillir. Voici la Olek Airline, première compagnie de transport sous-marine et aérienne. «  Occupe toi de la surface, » ai-je le temps de lui dire avant qu'il ne soit trop loin. Il se fait éjecter hors de l'eau aussi violemment que s'il avait dit à Kenora qu'elle sentait mauvais après avoir fouillé dans le tiroir de ses sous-vêtements. Ou qu'on lui avait refusé l'accès à une soirée privée pour enterrement de vie de jeune fille après l'avoir surpris à mater dans le vestiaire ds femmes .Mais au moins, il est dans les airs et devrait pouvoir se démerder. Ce boulet n'est plus mon problème. Affaire suivante, les courants marins générés par les sous-marins. Comment se débarrasser d'eux ?





          Psssssh. Puis plus un bruit. Puis plouf. Au moment où Ben se pose la question, voilà les bruits qu'on peut entendre. Je viens d'ouvrir une fiole de Fers à Cheval pour augmenter la probabilité de la réussite de l'action que j'entreprends. Bonjour, je m'appelle Clotho, j'ai mangé un fruit du démon, mais je saute quand même à l'eau. Parce que parfois, on doit faire les choses soi-même. Me voilà donc à l'eau. Et je profite de la seconde où mon entrée dans le liquide cause un petit trou pour utiliser ma technique. Je crée du bonbon de mes mains, sous la forme de lances, et je les envoie aussi fort et vite que possible sur les sous-marins qui forment les courants marins nous repoussant. Mon Empathie m'aide à viser à la perfection, et ma Chance fait en sorte que les projectiles évitent les animaux ou les courants qui pourraient les gêner. Ils devraient atteindre leurs cibles dans les plus brefs délais. Et, grâce à mon audace légendaire, ou stupidité, les récits des générations à venir en décideront, on devrait gagner du terrain sur la marine.

          L'eau commence à reprendre sa place, et c'est là que mon armure en bonbon, qui me couvre toujours par mesure de sécurité, s'étire et monte à la surface pour former une bulle autour de moi me protégeant, comme si j'étais dans une ampoule. La surface au niveau de la mer augmente et mon bonbon glisse pour me faire remonter à l'air libre. Rapidement, me voilà en sécurité sur mon bonbon. Vérification empathique. Une intruse se trouve sur le navire de Red. Ses hommes devraient pouvoir s'en charger. Je me relève. Je ne peux plus aider dans l'océan, je ne peux pas aider Red, Jeska ou Kiyori, mes possibilités sont limitées. Donc je vais faire ce que je fais de mieux. Cette fois, je rejoins la mêlée. Façon de parler, hein. Je crée un mur de bonbon vertical, ayant une surface bien plus grosse qu'un cuirassé, entre les deux flottes. Je pose ma main dessus, et fait jaillir des lances en bonbon, chacune faisant un mètre de diamètre pour trois de long. Et les voilà projetées sur les pauvres cuirassés qui suivent celui de la colonelle d'élite.

          Pendant ce temps, Igy gêne, voire empêche l'abordage des marins sur mes navires et ceux de Red avec ses plantes malades. Tor fait pleuvoir des éclairs après avoir créé ses nuages noirs. Le reste de mes hommes est en support. Que faire de plus ?


          Spoiler:


          Dernière édition par Clotho le Lun 1 Avr 2024 - 15:28, édité 1 fois
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          'dé à 6 faces' : 4
            Sur le pont de la Lépreuse, alors que les artilleurs s'occupent de faire parler la poudre des tourelles avant, Héfy et Gaston discutent on ne peut plus tranquillement du déroulement de la bataille. Il faut dire qu'avec sa position en retrait, mon navire est dans une position idéale pour observer ce qu'il se passe sans coup férir. Après tout, personne ne s'intéresse vraiment à nos malgré nos tirs d'artillerie et mes techniques. Mais je ne vais pas m'en plaindre! Grâce à ma compétence démomètre je comprends que le moment opportun arrive bientôt. Alors, je laisse le nid de pie à Wolfgang et je me laisse tomber sur le pont.

            "C'est le moment?" Questionne ma seconde. "Diego n'est toutjours pas revenu."
            "Je sais, mais il est sous l'eau." Rappelé-je abruptement. "Aucun d'entre nous ne peut l'y rejoindre pour l'aider."
            "Levez l'ancre et sortez les voiles!" Commande la blonde à l'équipage.

            Je regarde la scène de dévastation, sous mes yeux, et je me doute que ça doit être au moins aussi terrible là dessous. Bien que j'en ignore la raison, je sais que mon ami est retenu par delà les flots. Mais comme j'ai statué plus tôt, on ne peut pas vraiment l'aider pour le moment. Cependant, je redoute l'intervention de la sous-Marine, et l'inquiétude se lit sur mon visage.

            "Ce n'est pas facile de commander, hein?" Tente de me réconforter mon amie.
            "Oui." Dis-je, le regard dans le vague. "Que l'équipage se tienne prêt, ça arrive."

            L'ancienne soldate aboie des ordres brefs et comme un seul homme l'équipage se met en position. Et soudain, comme par magie, le vent se lève. Soufflant dans notre dos, il nous pousse droit vers la bataille, mais ça, c'est sans compter sur mes talents de navigatrice! Tenant ferme la barre, je fais virer la Lépreuse à bâbord dans une manœuvre de contournement audacieuse. Comprenant que leur formation va se faire déborder par la droite, les bâtiments de la Marine font parler la poudre pour tenter de stopper notre avancée. Mais mon ange gardien, dans son nid de pie, écarte les menaces les plus dangereuses grâce à ses tirs précis enduits de haki. Mais ce n'est pas suffisant, et la salve suivante risque de nous envoyer par le fond! J'hésite entre lâcher la barre pour aller stopper l'offensive ennemie, au risque de perdre définitivement le cap, ou alors de continuer vent debout, en allant au devant de la possibilité de rencontrer prématurément Davy Jones.

            L'indécision me paralyse un instant, et lorsque je prend enfin ma décision de sauver l'équipage, un puissant jet d'eau engloutit la volée de boulet! Le soulagement fait vite place à un grand sourire lorsque je reconnais la silhouette élancée de Diego Lamprey. L'homme poisson a profité que le Grand Timonier soit occupé et que que l'attention des forces de la sous-Marine soient accaparées par Plouf pour leur fausser compagnie et revenir vers nous. Et il n'en reste pas là!  Utilisant sa maîtrise des océans, il crée un courant marin qui corrige notre trajectoire en nous rabattant à tribord. Enfin, il bondit hors des flots pour revenir sur le pont.

            "Diego!" M'exclamé-je, le visage rayonnant. "Ravie de te revoir parmi nous!"
            "Elle a toujours cru en toi." Rajoute Héfy pour me sauver la mise.
            "Mais tu as quand même donné l'ordre de partir." Note l'homme-poisson.
            "Je suis désolée." Dis-je, la tête basse.
            "Tu as fait le bon choix." Me réconforte-t-il de son accent hispanique.

            En effet, grâce à cette manœuvre, nous sommes à présent derrière les navires de la Marine qui auront toutes les peines du monde à nous rejoindre vu qu'ils ont le vent de face et surtout qu'ils sont aux prises avec la flotte de Red et de Kiyori. Et la silhouette massive du Cuisino nous fait face.
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