Un costume pour une carrière ! [PV=> Gwen]

C'était un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre ! Un temps si lointain que même moi à vrai, j'ai eu le temps depuis la dernière fois que j'en ai parlé de : devenir père, prendre vingt kilos, changer trois fois d'ordinateur, apprendre le catch, manger au vingt soixante pizza ....

Quoi ? ... Oui bon ok, je meuble hein ! Trop longtemps que j'ai pas raconté les aventures d'Edward moi ! Je suis rouillé ! Et je parle pas de mes cheveux bande de petits malins !

Donc ! C'était en plein essor du jeune Edward qui n'était alors qu'un pirate novice, un peu après avoir finalement suivi son propre chemin après s'être séparé de l'équipage de Genkishi.

Naviguant un peu au hasard sur South Blue, il avait fini par tombé un peu au hasard sur un île bien singulière, Suna Island. Cette île, bien loin des territoires qu'avait l'habitude d'écumer le futur corsaire était un lieu pour ainsi dire paradisiaque, où le luxe côtoyait le soleil à longueur d'année. Quel meilleur endroit pour s'adonner à l'une des passions méconnue du Serpent, le shopping ? Je pose la question et je donne la réponse, aucun. Car oui, vous vous en doutez, pour être toujours impeccable sur lui, et avoir un costume du meilleur goût à chaque instant, c'était en vrai une expertise qu'Edward avait du acquérir au fur et à mesure du temps.

C'est ainsi qu'il allait avec un plaisir non dissimulé commencer à arpenter les rues à la recherche du meilleur vendeur de costume de l'île. Une mission ardue, mais qui en valait la peine !

Réussira-t'il cet exploit ? Comment la sirène qu'il va rencontrer sur cette île va changer sa vision de la mode pour toujours ? Et bien je vous laisse lire cette histoire pour le savoir !

“Des bottines de cette qualité, pour ce prix ?! Uoho~ Quelle blague, allons, croyez vous que je suis aveugle ? Bonne journée Sir.”

D’un geste de la main, Gwen chassa le marchand cupide, sortant immédiatement de la boutique aux côtés de Gwyn. C’était que les gens se croyaient tout permis avec les touristes, vraiment ! N’y avait-il rien qui méritait d’être ajouté à sa garde robe ?

”On aurait peut-être mieux fait d’arrêter. Suna Land a beau être connue pour ses thérapies et cures, je pense pas qu’on trouvera des chaussures confortables à nos nageoires. Ils doivent pas avoir beaucoup de sirènes comme clientes allas.”

“Certes, mais il nous en faut bien plus que 5 paires pour chacune ! Ugh, je hais faire du shoping, c’est tellement plus facile de te laisser faire nos tenues ou trouver quelqu’un qui fasse du sûr mesure... “

Mais allas du sûr mesure pour leur souliers ? Impossible sans dévoiler leur identité… ce qui finirait surement par leur attirer des mauvaises compagnies. ugh, si frustrant.

“Oh ? C’est quoi ce boucan ?”

En effet il y avait une foule qui s’entassait presque les uns sur les autres autour de quelques boîtes… un crieur proclamant quelque chose à propos d’une promotion d’un produit venant de Grand Line ? Qu-

Puis Gwen vit l’affiche, et son visage s’illumina.

” De l’essence de mangrove de Shabondy ?! Tu te rappelles, c’était un parfait hydratant pour la peau ! Il nous faut au moins un exemplaire, attends Gwyn, je m’en occupe !”

Allas, alors que Gwen approcha la foule, le problème devint clair… il ne restait que 5 exemplaires, qui semblaient être partagés entre les mains de bien de femmes de foyer. Devait elle bosculer la foule et essayer de gagner son du ? Ugh. Voila une situation bien embêtante… 

“Hey Miss, vous voulez vous aussi l’un de nos flacons ? Approchez !” 

C’était le crieur qui avait dit ça, la regardant de haut en bas avec intérêt alors qu’elle approcha…souriant comme tout.

“Je ne peux pas vous réserver l’une des flacons pour lesquelles madame sont entrain de se battre, mais ma société recherche toujours des modèles autour de l’île pour quelques photos de promotion de nos produits. Participez, et je veux bien vous offrir un un set de 10 flacons avec un petit plus monétaire. Peut-être même l'une de nos tenues pour que vous en fassiez promotion ! Alors que dites vous ? Seriez vous pour ?”

Le jeune homme flânait donc tranquillement lorsqu'à un moment, il allait être le spectateur d'une scène peu commune. Un commerçant semblait tenter de convaincre deux jeunes filles, visiblement jumelles, de faire des photos pour lui contre de l'argent et des flacons de produits. C'était assez drôle en fait, il n'y avait pas a dire, c'était pile ce qu'il fallait à l'arnaqueur pour tenter de rouler son monde et gagner un peu d'argent au passage, en se faisant passer pour le gentil, comme à son habitude.

"- Hola ! Tu ne crois tout de même pas que des beautés pareilles ne valent qu'une dizaine de flacons ! Soyons sérieux, elles en valent bien au moins le double ! Des jumelles, une occasion unique pour votre enseigne ! Excusez-moi mais vous devriez être un peu plus généreux avec mesdames ! "

Saluant les demoiselles de son sourire le plus charmeur, le jeune homme allait reprendre, plein d'assurance.

"- Edward Minaro, Agent publicitaire. Je suis désolé mais quand je vois quelqu'un tenter de profiter d'une occasion si unique en faisant son radin, ça me rend malade, il fallait que j'intervienne. "

Tendant une de ses fameuses fausses cartes de visite tout terrain au binôme, il allait continuer son speech.

"- Avec votre éclat, votre style, et surtout votre complémentarité, vous pourriez être facilement la meilleure campagne photographique de ce commerçant. Alors respectez-vous, et permettez-vous d'être un peu exigeantes, surtout vu votre élégance respective. Avec tout mon respect bien sûr. "

Il se doutait bien qu'une approche aussi frontale était très audacieuse, mais il savait aussi bien qu'on ne faisait pas d'omelette sans casser des œufs, et si son hameçonnage ne marchait pas sur les deux jeunes filles, il pourrait proposer ses services au commerçant en dédommagement et en profiter pour retomber sur ses pattes, ça serait dans tout les cas tout bénéf' pour lui. Il ne restait plus qu'à voir quel cheminement ça prendrait.

Ah, les humains… toujours fascinés par la beauté des sirènes, à chercher de l’exploiter. Les jumelles n’ont besoin de se regarder pour partager la même pensée méfiante : là ou sa complimente beaucoup, il y a aiguille sous roche. Et le timing de 2 hommes qui se pointent avec la même requête… suspect.

Une sirène se devait après tout d’être attentive sur la surface. Les esclavagistes étaient toujours créatifs à l’heure de leurrer leur proies… quoique les sœurs étaient en besoin d’argent, et si l’opportunité était franche...

Du coin de l’oeil, Gwen regarde à nouveau sa sœur… donc le regard espiègle ne promet rien de bon, et la fait sourire. C’était donc avec du cran qu’elles allaient procéder ? Ah, pourquoi pas.

“Faire preuve d’exigence vous dites ? Ah, mais bien entendu Sir !”

”Croyez vous que des femmes de notre rang se vendraient avec tant d’aisance ? Nous ne perdons point notre temps avec des affaires qui n’en valent point la peine.”

“On vaut notre poids en grâce après tout, une qualité dont en ne manque point.”

“Notre élégance est inestimable, tout simplement hors prix.”

“Toute fois, si c’est juste quelques photos… On que diriez vous de ceci mes chers ? ”

Prenant enfin la carte de visite du jeune homme qui s’était incrusté à leur conversation, Gwen la retourne pour en voir le dos, puis sortant une plume de sa veste… Elle inscrit y rapidement et avec beauté un chiffre, qu’elle présente aux deux hommes.

Le vendeur aux fioles pâlit immédiatement.

”V-vous voulez ceci comme salaire ?”

”Non, non, allons ! Ceci est juste le 50/50 ! Le paiement d’avance. ”

Puis les deux jumelles, telles une machine bien huilée, sourient avec un charme tel que des étincelles se dessinent autour d’elles, le duo en parfaite synchro alors qu’elle répondent :

““En cash bien entendu.””

L'homme aux fioles rougit immédiatement malgré sa panique, prit d'admiration à cause de l'aura d'élégance qui se déprend des jumelles, puis ses yeux se portent vers... Edward ? Et son choix et fait, son regard s'enflamme, et son esprit compétitif est clairement attisé.

"Mesdames, je devrais en parler avec mon patron mais... Je suis sûr qu'on peu trouver un arrangement, je travaille pour "L'or de Suna" l'une des meilleures boutiques de luxe de l'ile après tout. " Il pointe le logo de la boutique derrière lui, et donne un regard sec pour Monsieur Minaro, puis son sourire s'élargit. " Pour des tels modèles, je peux convaincre mes supérieurs de vos exigeances, ce gars là par contre ? Je l'ai jamais vu. C'est toujours les charlatans qui font les plus grandes promesses, n'écoutez donc pas ses dires." 

Edward souriait intérieurement. L'une des deux jeunes femmes semblaient avoir un sacré tempérament, l'une des deux en particulier. Elles n'avaient pas perdu le nord et demandèrent directement bien plus que ce que le pauvre vendeur avait à offrir, c'était tordant. En plus, elles l'avaient écrit sur un papier pour éviter de le demander à haute voix. Elles devaient être experte dans leur domaine.

Ceci-dit, la méfiance du marchand à son encontre n'était pas du tout pour arranger ses affaires. Il fallait qu'il fasse taire sa méfiance au plus vite, surtout pour les demoiselles.

"- Comme c'est curieux. Comme par hasard, je suis traité de charlatan par un vendeur qui essaye d'alpager de pauvre jeunes filles dans la rue et leur proposer des broutilles pour faire un métier pourtant très bien rémunéré sur Suna. Vous m'excuserez, mais jusqu' preuve du contraire, c'est vous qui venait de tenter de rouler d'honnêtes gens, pas moi. De plus, si vous lisiez ma carte, vous auriez vu que j'ai un numéro d'agence totalement en règle, et je vous défie d'oser le remettre en doute. "

Bah oui, c'était facile de trouver un numéro après de la chambre du commerce de l'île non ? Et surtout faire en sorte de se faire passer pour un représentant quand l'agence était en congé annuel.

"- On a beau être en congé en ce moment, ce n'est pas pour autant que je vais laisser passer une tentative aussi sordide de rouler mesdames. "

Se retournant de nouveau vers les jumelles, il allait faire un petit sourire.

"- Si vous le souhaitez, je peux d'ailleurs vous trouver aisément une offre bien plus intéressante que celle de cet arnaqueur dans tout les cas. Et en gage de ma bonne foi, pour votre premier contrat, je vous l'offre. Je ne demanderais quelque chose que si vous êtes convaincues et que vous voulez travailler un peu plus avec moi. "

Souriant de nouveau en tendant la main de manière amicale, le jeune homme allait conclure.

"- Vendu ? "

Il serait très simple d'effectivement trouver un travail à ces demoiselles dans un endroit aussi corrompu par l'argent et les apparences. Il en profiterait juste un peu plus pour se faire une petite marge un peu plus tard. Après tout, tout vient à point à qui sait attendre la bonne opportunité non ?

Un troisième regard entre jumelles. Dis-donc, ça en commençait à faire beaucoup ! Puis à l’insu de tous, dans un langage coeur à coeur connu seulement des sirènes et poissons, qui échappe à toute autre ouie, une conversation :

-Je n’aime pas cette histoire, ils sont tous deux suspects.


-Peut-être, mais qui risque rien gagne rien. On a besoin d’argent souviens toi ?


-Je n’irais nulle part de suspect Gwen, je pense qu’on peut être d’accord sur ça.


-Sur ce point on pense pareil, alors que dis-tu de-

En à peine quelques secondes de silence aux oreilles humaines, un nouveau plan se dessine pour tester les deux hommes, puis à la une, les deux sœurs s’assoient sur la caisse la plus proche, croisent les jambes avec grâce, se font à l’aises.

Puis Gwen lâche les termes.

” Oui jeune homme, vendu ! Mais au plus rapide. “

“A-au plus rapide ?”

La sirène fait semblant de s’examiner regarder les ongles… alors que comme à son habitude, elle porte des gants. Gwyn en rit discrètement alors qu’elle couvre sa bouche d’une main, son aînée reprenant alors parole. 

“Oui, au plus rapide qui nous apporte le 50/50 sur la carte, ici même, avec un contrat digne de ce nom bien entendu. Il sera celui qu’on accepte. Oh, et la séance photo se passera ici en plein air sâchez-le ! Il fait si beau en ce jour, et cette petite plaza et si charmante, ne serais-ce point dommage de profiter du paysage qui s’ouvre à nous ?”

Jouer les pourries gâtés. Ce n’était pas la chose la plus élégante d’imposer ainsi leurs désirs, mais les deux jumelles ne voyaient point d’autre façon de garder une position de force, de se protéger. C’étaient elles qu’ils voulaient ? alors les 2 hommes allaient devoir trimer ! S’ils étaient sincères, ils le montreraient bien par leurs actes.

"Allez, hop hop ! On attends nos chers, et on sera pas là toute la journée~~"

Et bien .. Elles étaient dures en affaire les demoiselles ... Un concours de vitesse pour leur ramener un contrat avec une marge de 50/50, rien que ça ... La plupart des modèles photos se contentaient d'un maigre 20/80 au maximum, elles ne se voyaient vraiment pas comme des paysannes les deux ... M'enfin bref, c'était le jeu, challenge accepté. Il ne fallait pas oublier qu'en ce temps-là, les mers du sud était son terrain de jeu, et l'arnaque était son quotidien, il serait donc facile pour lui de trouver un contrat, surtout que rien n'exigeait la manière de trouver le-dit contrat, ou si ce fameux contrat n'avait pas été déjà préalablement arrangé avec le patron en question ...

C'est donc après un léger acquiescement qu'Edward allait se mettre en quête du graal, ou plutôt faire semblant de le faire. Car il avait en réalité un atout dans sa manche. Carlos Varagas, un riche propriétaire de magasin de vêtements du coin avec qui Edward avait prit l'habitude de collaborer pour ce qui était de créer des faux documents de comptabilité pour l'arranger. Carlos accepterait donc forcément de participer à cette petite magouille, en créant juste une faille dans le système. Une petite clause qui garantissait d'avoir cinquante pourcent des bénéfices de vente de la collection concerné, mais qui ne disait certainement pas si les chiffres de ventes seraient vrais, ou trafiqués à son avantage ... spoiler, ça serait le cas.

Enfin bref, avec le joli contrat en poche, décrétant que les deux modèles gagneraient pas moins de la moitié des bénéfices de la collection dont elles seraient les égéries exclusives, Edward allait donc retrouver les demoiselles, tout sourire.

"- Et voilà. Un contrat avec le magasin de vêtement Varagas, une très belle enseigne, qui a facilement accepté vos conditions. Comme convenus mesdames. "

Un coup de maître qui serait enfin suffisant ? Surtout que le vendeur sans nom n'avait réussit qu'à négocier de son côté que quarante pourcent ? Ou auraient-elle encore à redire ? Si c'était le cas, ça serait de nouveau moins drôle, mais bon, le jeune homme espérait que ça ne serait pas le cas.