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Sur les traces d'une Traitresse - Partie 3

T. Harpan a écrit:
"Sur les traces d’une traitresse – Partie 3"



Les choses s’étaient passées très vite, et je n’avais pas vraiment eu le temps de comprendre la nature de ma libération. La puissance de cette jeune fille aux cheveux rouges était telle qu’elle avait réglé les problématiques  du champs de bataille en quelques minutes, ne me laissant pas le temps de comprendre où je me situais dans cette histoire. Capturé par des marchands d’esclaves, puis sauvé in extremis par le hasard d’un geyser, fugitif depuis, abordant la forêt de cette île dont je ne connaissais pas, alors, le nom. J’avais trouvé à manger, au centre d’un village d’hommes en armures, alors qu’une bataille avait lieu. C’était à peu près tout ce que je savais des choses qui se tramaient.

J’avais ensuite suivi cette rousse pendant un temps, sentant bien que le vent pouvait tourner à n’importe quel moment, il fallait, pour ma survie et celle des autres, suivre le plus puissant, et, bien que ma conscience soit plus éveillée depuis que j’avais bu le contenu de ce chaudron, il restait encore beaucoup de points à éclaircir. J’avais à peine eu le temps de me sustenter que j’étais jeté dans la bataille au côté de celle qui portait le nom de Farore. Sous son commandement, les tristes rescapés réussirent à défaire les hommes de Minos et à s’emparer de la couronne à corne, objet de toutes les convoitises.

Delà, les négociations avec les animaux, une fois la couronne en notre possession, permirent à Farore d’établir une sorte d’alliance, après avoir vaincu leur roi. Je n’étais qu’ un point sur ce tableau étrange de collusion  d’influences. Il y a peu de choses dont je me souviennes réellement après cela, sur cette île maudite gouvernée par la seule violence de ses habitants. Peu de chose qui est de l’importance. Une fois les conflits résolus , l’assise de Farore sur l’île provoqua une sorte de paix, qui dura peu de temps. Les fugitifs qui avaient suivi la dame aux cheveux rouges décidèrent de rester sur l’île, leur ancienne vie d’esclave terminée, ils avaient l’espoir de vivre une vie plus paisible au service de ceux qui perdureraient au pouvoir. Mais c’était sans compter la violence des animaux que je sentais prêts à revenir à l’assaut à n’importe quel moment de faiblesse. Lorsque la dame aux cheveux rouge, Farore, décida de partir, je n’étais pas grand-chose dans tout ce fatras d’humains et d’animaux ennemis. Dès que j’en eus l’occasion, je pris le rapidement la tangente. Grâce aux humains qui vivaient sur l’île avant notre arrivée, j’appris que les geysers qui l’entouraient étaient certes aléatoires dans leur puissance et leur activité, mais qu’il y avait des périodes où nous pouvions traverser le récif de geyser naturel.

Je ne désirais absolument pas ma situation. Dans ma tête, j’étais toujours le plus grand pécheur de Logue Town, et malgré les déconvenues de mon aventure, je désirais toujours rallier le nouveau monde. Cette fois-ci, attendant que la lune soit haut comme nous l’avait indiqué les humains de l’île, 4 fugitifs désirant retrouver leur ancienne vie, s’emparèrent d’une embarcation de petite taille, suffisamment pourvue en provision pour rallier une autre île, ou du moins, c’est ce que la précipitation nous engagea à accomplir. Cette misère humaine, cette urgence insatiable dans laquelle nous nous trouvions de retrouver une forme de civilisation, nous amena à partir avec un log pose ancien et défectueux. Nous prîmes la mer le plus vite possible, dans la discrétion la plus raisonnable qui puisse être en cette situation, peut-être un jour ou deux jours  après Farore.

Ce compagnonnage fortuit de 4 fugitifs fut de courte durée. En effet, à peine nous pûmes voir l’île maudite des animaux s’éloigner à l’horizon, une fois les geysers dépassés, qu’une tempête s’abattit sur nous. L’embarcation plutôt menue, nous n’avions peut-être que deux semaines de vivres, fut rapidement ballottée par les eaux, et les vents, impitoyables nous menaçaient à tout instant de chavirer. Les jours et les nuits se succédèrent rapidement. La tempête nous fit perdre un homme à la main, tout autant que le cap que nous nous étions fixé au départ, sans connaître la destination que nous indiquait le Log Pose. Visiblement, les anciens esclaves qui étaient avec moi sur le navire n’étaient pas des marins expérimentés, et, seul l’espoir les muait à ce périlleux voyage.

Une semaine passa ; les vivres s’amenuisaient – mais, lorsque la mer fut calme, que le ciel fut à nouveau bleu de paix, je me mis à pécher plus souvent, plongeant dans les mers de Grand Line, ou simplement à la canne. L’espoir de survivre et d’atteindre notre cap se révéla, contre toutes attentes, une autre source de misère. La promiscuité et la chaleur auxquelles la tempête laissait place se transforma rapidement en un vaste désert d’eau presque calme. Plus faibles que nous autres, un autre homme succomba à force de soleil, et nous dûmes, partager, à tour de rôle, la seule place ombragée qu’il y avait sur le navire. Les insolations laissèrent ensuite place à la folie de mon dernier compagnon d’infortune.

Je ne savais pas trop ce qui lui était arrivé et qui il était, jusqu’à ce qu’il cède à la folie. C’était un vieillard rachitique dont on ne pouvait naturellement comprendre comment il avait pu survivre jusqu’ici. Sa longue barbe émaillée autant que son sourire était une véritable faune à poux. Ses yeux devenus creux par l’insistance des rayons du soleil me lorgnaient souvent lorsque je péchais. Ce n’était pas le calme plat – nous devions, je le crains, peut-être être proches de notre destination finale.
Un soir, ce vieux fou se livra à moi ; il m’expliqua comment lors d’un simple voyage de plaisance, le navire de noble avait été pris en chasse et comment delà, il avait perdu toute dignité. Sa vie rude au possible avait été auparavant d’une douceur de satin. Mais l’injustice qui règne dans ce monde faisait feu de tout bois. Il me raconta les longues années qu’il avait passé en tant qu’esclave, tatoué par les marchands et torturait pendant de longs mois. L’homme fou, auparavant si taciturne, toujours le regard porté vers le passé, était devenu extrêmement volubile sur les détails de ses malheurs auxquels je n’avais pas le luxe de compatir.

Un matin. Aujourd’hui, je regrette un peu mon acte, mais, l’extrême étendue de sa logorrhée finit par me faire céder à mes plus instincts. Je l’assommais alors qu’il me racontait la richesse qui avait été la sienne, à quel point il avait été important dans ce monde, et je le fis passer par dessus bord.

J’étais à nouveau seul. Comme au sortir de Logue Town, à nouveau, je pouvais observer la mer dont l’insondable étendue m’avait toujours réjoui, pousser à mes limites, forcer d’évoluer. Je regardais l’horizon – enfin de compte l’île des animaux, les esclaves n’avaient été qu’une brêve étape ? Me mis-je à penser.
Au bout de quelques jours de solitude, tranquillement à l’ombre sous un soleil de plomb, sirotant avec avidité le sang d’un poisson , alors que je sentais habituellement l’astre lumineux darder ses rayons sur mes jambes que parcouraient à présent des plaques de « pelaison », je sentis l’ombre grandir. La fraicheur de l’ombre me fit ouvrir les yeux, relever le corps et la tête, surpris par ce nouvel état de fait, moi qui ne m’attendait plus qu’à vivre éternellement sur ce rafiot malfamé, j’aperçus, un navire de commerce…
Harpan
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Alors que le navire faisait route vers la prochaine destination, à savoir Clock Work Island, l'agent Al Sah-Him continuait de jouer sa couverture, Sinbad, sous les ordres de Dame Eris, une excentrique marchande des mers, sous les traits de l'excentrique agent Tarentule. Suivant le log pose, Sinbad menait la barre comme il le pouvait. N'ayant pas vraiment de notion ou d'expérience de navigation, l'agent du CP5 faisait ce qu'il pouvait, tout en se prenant les remarques de Tarentule, qui ne faisait rien pour aider à part se laisser vivre et critiquer à tout bout de champ ce que faisait Sinbad. Ce dernier s'occupait d'à peu près tout : cuisine, ménage, navigation, répondre aux caprices. Il était devenu un homme de main et un major d'homme accompli. Ces seuls moments de repos étaient la nuit, lorsqu'il pouvait dormir. Mais, de par sa formation au Cipher Pol, son sommeil n'était que léger. Il fallait dire que le risque de se faire tuer, pendant son sommeil était assez fort dans le métier. Entre les ennemis du Gouvernement Mondial, qui provenaient aussi bien de l'extérieur, comme de l'intérieur, il fallait faire attention à tout.

Après plusieurs jours de navigation, l'île de Clock Work Island était en vue. Cette dernière ne ressemblait pas du tout à une île, mais plutôt à différentes pointes de terre qui ressortaient de la mer, permettant au habitants de s'accrocher tant bien que mal en construisant des habitions de fortune. Seul le port avait l'air d'être un coin assez riche. Mais ça, c'était ce qu'on pouvait voir à la surface. Dans la réalité, c'était une île construite sur un immense pilier qui fut détruit par une bande de pirates du nom des Saigneurs des Mers, dont le capitaine est actuellement l'un des sept corsaires du Gouvernement Mondial, dont le nom de code était Wrath. De ce fait, l'île sombra dans la mer de Grand Line, et devint une île sous-marine.

Lorsqu'il se remémora les rapports de mission de l'ex-agent Corsandre, les détails étaient creux, voire inexistants. Trouver des indices sur son passage ou sur ce qu'elle avait fait sur l'île, allait être comme chercher une aiguille dans une meule de foin.
Alors que le navire continuait sa trajectoire vers le port de l'île, ils passèrent aux côtés d'une petite embarcation de fortune. À son bord, un homme s'y trouvait. Ses jambes avaient l'air d'avoir des brûlures dues à l'air marin et au soleil. Essayant de regarder un peu plus à quoi ressemblait l'homme, ce dernier avait l'air en très mauvais état. Il avait l'air assoiffé et affamé. C'était à croire qu'il s'était échappé d'un endroit sans savoir où aller, ou alors un navire qui venait de subir une puissante tempête.
Dans tous les cas, en tant que bon marin, Sinbad devait lui porter assistance. Il se pencha au-dessus du bastingage du navire et s'exclama, en jetant un bout sur la petite embarcation :


"Ho hé !!! Vous allez bien ? Vous avez besoin d'aides ?"
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Sinbad ! Tu vois qu’il est dans un sale état. Bien évidemment, qu’il va très mal.

Grâce au rope action, elle assiste le pauvre homme en enroulant la corde autour de son bras. Tirant avec Sinbad, l’homme à bord, l’agent Tarentule conserve son rôle de couverture.

Sinbad, de l’eau !

Son partenaire ramène avec lui une gourde d’eau potable. La blonde laisse le pauvre garçon s’appuyer sur le mat. Elle l’aide ainsi à boire le contenu. Toujours avec un ton autoritaire, l’agent Tarentule ordonne son homme de main.

Sinbad, du pain et des oranges !

Il s'exécute en silence comme l’accoutumé. La jeune femme donne le morceau de pain entre les mains du sinistré, tout en épluchant un fruit. Quartier par quartier, elle aide le malheureux à se nourrir. Une étrange nature de la jeune femme aparaît devant les yeux de son collègue. Sa cruauté ne semble pas s’exprimer devant des individus en détresse. Cependant, cela ne la rend plus agréable pour autant.

Sinbad, du savon et du linge propre !

Les vêtements sont déposés sur un tonneau à côté ainsi que le nécessaire pour que le naufragé puisse faire sa toilette plus tard. L’air narquoise, l’agent Tarentule fixe son collègue qui venait à peine de finir la tâche demandée.

Sinbad… assis, couché puis fais le beau. Hihihi !

Bien évidemment, ce genre de plaisanterie ne semble pas faire réagir l’agent. Un simple soupir fut sa réponse.

Roh, boudes pas, ce n’est qu’une petite plaisanterie.

La blonde s'accroupit devant le malheureux savourant enfin des aliments plus nutritifs. Son coude appuyé sur un genou et sa main tenant sa joue, ses yeux toisent le nouveau venu de haut en bas.

Voyons ce que l’on a là. Enchanté, mon cher naufragé. Je suis la grande et unique Dame Eris ! Une énième compétitrice à la recherche du One Piece ! Et lui c’est Sinbad, mon fier homme de main. Tu as certainement beaucoup de choses à nous raconter, n'est-ce pas?

L’agent Tarentule attrape ensuite des cordes en main. Dans un grand sourire et un ton légèrement menaçant, elle tire dessus comme pour vérifier leur solidité.

J’adore les histoires. Pendant que Sinbad tient la barre, de mon côté, j’ai tout mon temps.
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T. Harpan a écrit:
"Sur les traces d’une traitresse – Partie 3"



J’étais entrain de rêvasser, les yeux fermés, les jambes sous ce soleil de plomb, buvant du sang de poisson. Mon esprit se rappelait le vieil homme, et repensant à sa triste histoire – je me dis tout d’un coup une chose qui me redonna une énergie folle : en fait… J’aurais pu le bouffer – putain, quel con ! Pensai-je en me frappant le front avec une main.
Alors que je me faisais ce genre de remontrance, en me justifiant qu’il ne devait pas avoir bon goût, je sentis une corde s’attacher autour du bras qui soupesait mon visage. Des cris et des appels arrivèrent à mes oreilles et aussitôt j’étais tiré vers le bateau dont l’ombre ne m’avait pas fait bouger. Il est vrai que j’étais tranquille dans ma barque, paix que je n’avais pas ressentie depuis un long moment...
C’était une blonde et un homme basané qui me tiraient sur leur bateau à grand renfort de cris et avec une force que je n’aurais su imaginer. Très vite, sur le bateau, ils s’enquirent de mon état – en effet, j’étais mal en point mais parfois un homme doit avoir l’air d’un sauvageon pour payer le prix de sa liberté. Ils me donnèrent de l’eau et visiblement l’homme légèrement basané était le sous-fifre de la blonde. Cette dernière se présenta sous le nom de Dame Eris. Ballotté que j’étais d’une barque à l’autre, en quelques instants, j’étais déboussolé. Mes yeux de merlan frit, une fois l’eau ingérée, durent avoir un effet bien pathétique. L’homme basané, aux ordres de la Blonde, s’affaira à accomplir chacun de ses ordres – j’avais rarement vu quelqu’un le faire avec autant de déférence ; peut-être les sauvageons de Valkia pouvaient être dressés en comparaison. Je les regardais, l’un et l’autre, quand soudainement, la Blonde prononça des mots qui retentirent dans mon esprit à la façon du glas du église directement descendue des cieux ! Du Pain et des Oranges, avait-elle dit !
Je tentai de contenir mon appétit à ces mots, mais mes yeux, ronds tout d’abord, devinrent alors terriblement perçants et autour de moi, alors que la blonde était à quelques centimètres de mon visage, put voir une sorte de nuage sombre planait au dessus de moi, comme une vapeur noire sortirent de mon corps.
Je n’avais pas bien mangé depuis des semaines – c’est à dire le chaudron du village de l’île des animaux, mon corps donc affaibli, criait depuis longtemps pour du pain et de la viande, mais les succulentes oranges firent largement l’affaire. Je dévorais en deux ou trois secondes, les oranges avec la peau, et les morceaux de pain. Quasiment aussitôt, l’aura disparut ! Et un filet de fumée s’échappa de mes lèvres sustentées. Je n’avais alors aucunement perçu les détails qui auraient pu m’informer sur l’identité de mes sauveurs. A peine avais-je ingéré le si peu de nourriture qu’ils m’avaient pourtant généreusement offert, que je reprenais goût à la vie ainsi que des couleurs.

«Merci bien ! Fis-je, en déglutissant un morceau de pain restait à mi chemin dans ma trachée. Enchanté, également… Je suis Harpan… ! »

Mon esprit retrouvait à peine son sens des convenances, je les regardais tour à tour, les yeux imbibés d’eau, en voyant les vêtements que Sinbad apportait. Ils étaient rudement gentils ces compères ! La dame qui souriait à 14 quarts de long semblait me voir comme une aubaine – peut-être que sauver quelqu’un la réjouissait beaucoup, je ne sais.

« Beaucoup de choses ? Du moins quelques unes… Je suis un harponneur de Logue Town, j’en étais le meilleur et voulais des proies toujours plus féroces à mon tableau de chasse. J’ai décidé de quitter la ville, par la force des…  ‘circonstances’ dans ce but mais j’ai été capturé par un bateau d’esclavagiste à proximité de Grand line… De là, amené à l’île des animaux, nous pûmes nous échapper… J'ai dû être esclave, quoi, deux ou trois jours.... Dis-je en repensant au vieux passé par le fond... Nous avons, des esclaves et moi, vécus quelques semaines sur l’île, après avoir ‘défait’ les animaux. Et j’ai pu reprendre la mer – les autres sont morts ou devenus fous, j’ai été pris dans une tempête et j’ai dérivé… c’est à peu près tout ! Et vous ? Qu’est-ce que vous faites sur ces mers ? »

J’avais parlé vite, ayant déjà terminé mon repas, je n’avais aucune raison de parler lentement. Mon insouciance quant à eux était encore une preuve d’une certaine immaturité. J’avais lâché des choses dont je ne savais pas la teneur et peut-être qu’affirmer mon bref passé d’esclave était une mauvaise chose à faire. Dans tous les cas, je devais rapidement me refaire et peut-être, également, qu’à leurs côtés je pouvais accomplir certains de mes objectifs… notamment… la survie!
Harpan
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La capacité de Dame Eris était une précieuse pour hisser l'individu sur le pont du navire. Peu après, l'agent du CP5 sous couverture exécuta les ordres de sa soi-disant patronne et apporta tout ce qu'elle lui avait demandé. Mais lorsqu'elle lui donna des ordres comme si c'était un singe de compagnie, ou un chien, Sinbad tourna les talons en la fusillant du regard, et repartit à la barre pour que le navire rejoigne sa destination.

Pendant qu'il menait le navire à bon port, il utilisa son boost des sens pour améliorer son audition et ainsi entendre les dires du pauvre naufragé. L'homme repêché disait s'appeler Harpan et qu'il était originaire d'East Blue, de Logue Town même, et qu'il était harponneur. Un métier dangereux parmi ceux de la pêche, vu les monstres qu'ils pouvaient affronter. Le jeune homme avait voulu relever d'autres défis en se lançant sur Grand Line, mais vu l'histoire qu'il racontait, il aurait mieux fait de rester sur Logue Town et de vivre sa vie tranquillement.
D'ailleurs, son histoire était assez intéressante. Lui aussi venait de l'île aux animaux où il était esclave et il s'était échappé avec l'aide de certaines personnes. Or, sur la petite embarcation, il était seul. Qu'en avait-il fait ? Étaient-ils morts pendant la tempête, ou les avait-il tué ? Ça restait à élucider. Mais pour ça, il laissait faire Tarentule, qui était tranquillement en train de tisser sa toile autour du pauvre homme.
Pour les questions qu'il posait, Sinbad laissait Dame Eris répondre. Il n'était qu'un homme de main et savait rester à sa place. Mais surtout, tant qu'elle était occupée avec Harpan, Sinbad avait la paix ! Donc, autant en profiter...

Les minutes passèrent et le navire entra dans la crique de l'atoll principal. Vu la topologie de l'île, cet atoll devait être une montagne, autrefois. Et les habitants ont essayé de dompter et d'aménager le reste de territoire hors d'eau pour y vivre.
De temps en temps, Sinbad regarda la mer pour voir la partie engloutie de l'île. Il se remémora une partie des rapports disant que l'île avait été bâtie sur un pilier unique et que celui-ci avait été brisé, faisant de l'île une pseudo-Atlantide.
Lorsqu'ils arrivèrent au port, Sinbad fit les manœuvre nécessaire pour l'accostage au quai de l'île. Un homme se trouva sur ce dernier pour recevoir les bouts, enfin d'attacher le navire aux bittes d'amarrage. Lorsque tout fut réalisé, il se tourna vers sa "patronne" et lui dit :


"Dame Eris. Jeune homme. Nous sommes arrivés."
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