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[FB 1623] Acheter un navire ou berner un espion?

Rappel du premier message :

Le temps était au beau fixe et les conditions pour arriver avaient été favorable pour tous. Tous les scientifiques qui avaient accepté de partir vers Grand Line avaient déjà contacté Hiroko pour lui signaler qu'ils étaient arrivés sur l'Archipel. Ne restait plus que le groupe qui venait de la base sur un petit bateau de pêche. Ils avaient été quelque peu retardé par la chasse de la chef qui avait duré un peu plus longtemps que prévu. Elle n'avait rien précisé à ce sujet, mais son air satisfait à son retour signifiait clairement qu'elle s'était amusée. La quantité de sang d'animaux sur sa robe aussi d'ailleurs...

Lorsque Kyoshi Okabe lui avait transmis les doutes des gars des renseignements au sujet du Choucas, elle n'avait pas semblé plus perturbée que cela. Ou du moins, elle n'avait pas semblé plus perturbée qu'à l'ordinaire. Certes la nouvelle n'était pas des plus rassurante, mais cela donnait une chance au scénario d'évoluer de manière un peu plus animée que ce que le plan original laissait paraître. Il fallait espérer que les hommes demandés à Minos pour assurer la protection du navire jusque la réunion qu'ils avaient prévue seraient suffisant pour aider si grabuge il y avait.

Le petit navire de pêche était maintenant en vue de la destination du groupe de révolutionnaires. La chef était déjà sur la proue, le regard pensif. Le manchot vint se placer à ses côtés. Il ajusta son chapeau de manière à être moins gêné par le soleil. La vue était plutôt macabre. En effet, çà et là, tout autour de l'île étaient disposés des tas d'ossements, sorte de signal comme quoi tout n'était pas aussi rose qu'il n'y paraissait à première vue sur cette île.

- Vous... Vous êtes très en beau... Mmh pardon. Vous pensez que ce type est fiable?

- Je n'en sais rien, mon bon Kyky... Je n'en sais rien. Ce que je sais, c'est ce que je ne vous mettrai pas en danger dans cette histoire.


Elle avait parlé de sa voix douce et fluette, faisant preuve de calme. L'homme, lui, était aux anges comme chaque fois qu'elle l'appelait par ce petit diminutif. Il aimait tant sa supérieure lorsqu'elle était dans ses phases calmes. Le seul soucis était que plus sa phase calme durait longtemps, plus sa phase violente allait partir en live. Un peu comme un enchainement entre le troisième et le quatrième mouvement de la pastorale... Ça promettait déjà un brin de folie lorsqu'ils seraient sur l'île.


***


Tout le monde emportait ses énormes sacs remplis de matériel hors du bateau, pendant que Hiroko remerciait encore une fois les pêcheurs. Ils avaient été d'une précieuse aide tout au long de ces années passées sur Karuga. Maintenant, ils allaient enfin avoir de quoi se déplacer à leur guise. En tout cas, c'était le plan.

Dès lors qu'ils étaient à terre, il fallait retrouver les autres disséminés dans les auberges du coin. Treize scientifiques paumés au beau milieu d'un paradis réputé pour ses pirates, ça devait pouvoir se remarquer. Ils étaient cinq sans compter Hiroko. Celle-ci envoya Kyoshi chercher après Mark Étète Duff. Il était le seul à avoir vu le Choucas. Il valait mieux qu'il soit au courant du plan au cas où... Les ordres était de ne rien révéler aux scientifiques hors des six comparses venus de la base et de Mark, afin d'éviter toute fuite qui aurait mis le plan à mal. La folle partit quant à elle chercher après les hommes que Minos avait laissé à sa disposition.

Le manchot trouva finalement sa cible dans l'une des quelques auberges du village. Il était perdu dans ses pensées, le regard vide, assis à une table avec un café froid devant lui. Il fallut cinq baffes pour qu'il reprenne ses esprits. Après de brêves retrouvailles, ils convinrent de monter dans la chambre du chimiste pour être à l'aise. Alors que Mark montait déjà les escaliers, le chapeauté s'adressa discrètement au barman en lui glissant une bourse de mille berrys pour qu'il empêche quiconque de monter. Le bougre devait avoir l'habitude de messes basses avec tous les pirates qui rôdaient dans le coin et il acquiesça imperceptiblement.

Kyoshi demanda à son collègue s'il avait vu le Choucas dans l'auberge depuis le début de la journée, mais, bien sûr, le chimiste n'étaient pas une vigie très attentive et il était peu probable qu'il ait pu remarquer un éléphant rose se balader en bâtant des oreilles pour livrer du Jameson au tenancier de l'auberge. Il certifia ne pas l'avoir vu depuis leur contact, et le physicien, méfiant, redoubla de prudence en vérifiant que les fenêtres étaient bien fermées. Il commença à expliquer la situation, le plan et ses différentes étapes au chimiste. Le tout en ne donnant que les grandes lignes, et en parlant tout bas. Il lui fallut environ quinze minutes au bout desquelles Duff certifiait avoir tout compris. Kyoshi n'en crut pas un mot et décida de rester au plus près de lui pour le surveiller lorsqu'il aurait fait son rapport à Hiroko.


Dernière édition par Kyoshi Okabe le Lun 26 Mar 2012 - 23:49, édité 1 fois
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  • https://www.onepiece-requiem.net/t3786-kyoshi-okabe-test-rp-termine
Après l’explosion qui mit hors-jeu Yukikurai, il régna un certain calme sur le pont du bateau. Les derniers marines du bateau qui avaient tendu l’embuscade se faisaient mettre hors d’état de nuire. Bientôt commença le nettoyage du navire. On jetait par-dessus bord sans ménagement tous les marins vaincus. Le pont s’anima de nouveau pour une série de lancer de marine. C’est bien connu les brutes, elles s’amusent avec un rien et la corvée se transforma rapidement en un concours de celui qui lancerait le plus loin. C’est comme le lancer de nain, sauf que ce n’est pas des nains qu’on lance. Personne ne semblait faire attention à Yukikurai qui gisait sur le plancher, à croire qu’il ne faisait qu’un avec celui-ci. Il y en avait même qui l’enjambait sans s’en rendre compte. Il fallut qu’un des nettoyeurs trébuche sur son corps pour qu’ils le remarquent.

« Putain, qu’est-ce qu’il fou là ce type. Il vient de me faire tomber le con. Il est là depuis quand aussi ? Qui est-ce qui a perdu son paquet ? Hein ?!?»
« Aucune idée. Je ne sais même pas si c’est un marine ou pas. Quelqu’un a déjà vu ce type ?
Bien sûr que personne n’avait vu notre gaillard avant, il était nouveau et passait plutôt inaperçu la plupart du temps. Il n’y avait que Kyoshi qui l’avait déjà rencontré avant et qui savait que c’était un révolutionnaire. Cependant, le problème était qu’il se trouvait dans un état pas meilleur que celui de Yukikurai. Comme personne ne le reconnaissait en tant que révolutionnaire, ce qui devait arriver, arriva.
« Ok. Personne ne le connait, on peut le balancer par-dessus bord alors. »

Ils l’empoignèrent sans ménagement ce qui eut pour effet de raviver encore plus la douleur des brûlures. Cette pointe de douleur lui fit reprendre conscience quelques instants, alors qu’on le soulevait du sol et l’entrainait vers la mer.
« Hé, mais qu’est-ce que vous faites ? Le café de dame Lifzitch est là-bas. »

Le fait de s’être cramponné avec ses dernières forces à son chapeau en pensant à sa mission fit que quand il reprit conscience il parla de sa livraison. Il avait pointé du doigt l’empilement de sac qu’il avait quitté avant l’embuscade. Puis il avait de nouveau perdu connaissance. Sa phrase, bien que courte, avait réussi à attirer l’attention des hommes de ménages. Ils commencèrent à en discuter.

« Il connait le nom de chef Lifchitz, c’est bizarre. C’est peut-être bien un des nôtres finalement. »
« Oui, possible en plus il a parlé de café. On n’attendait pas une livraison de café d’une autre section de la révo ? »
« Si, si c’est juste. Si ça tombe c’est le livreur et il s’est retrouver au milieu de la baston, le con. Pendant que j’essaye de le réveiller. Vous trois allez vérifier le contenu des sacs qu’il a montrés. Si c’est du café ramenez-le à bord. »

Yukikurai se prit des claques et se fit secouer pour qu’il revienne à lui, mais rien n’y faisait. Les hommes revinrent avec les sacs de cafés avant qu’il n’ait reprit connaissance. Vu que la marchandise était la bonne, ils décidèrent de soigner Bakasaru pour avoir confirmation de son identité à son réveille ou quand quelqu’un le reconnaissant le verrait.

« Merde, les gars qui m’a piqué le type que j’emmenais à l’infirmerie. Je l’avais adossé là pour vous aider avec les sacs et maintenant il a disparu. Il a pas pu se barrer tout seul quoi, merde. »
« Tu es sûre de là où tu l’avais appuyé ? »
Se retournant et pointant du doigt Yuki qui n’avait pas bougé d’un pouce depuis le début. Son pied butta sur son corps.
« Normalement, il devrait être Toc… là! Mais putain, il est revenu. C’est quoi ce truc de malade ? »


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"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2613-fiche-de-yukikurai
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2519-bakasaru-yukikurai-presentation-terminee
Le laisser se mettre à l'aise, lui donner l'impression d'un certain confort, celui du dernier voeu. C'était une manière de lui laisser l'occasion de parler sans le violenter plus qu'il n'était nécessaire. D'un geste, l'assassin rengaina sa lame secrète, toisant de toute sa morgue l'espion qui avait tenté de tous les tuer. Il se détendit légèrement, trop peu pour que ce soit perceptible, mais juste assez pour que le dénommé Red puisse le voir. Il av ait entendu son nom lorsque les soldats l'avaient invectivé, il ne le connaissait pas, et peu importait. Il garda un visage de marbre lorsque celui-ci évoqua la capture du Choucas. C'était une explication plausible, et qui pouvait signifier beaucoup de choses. Il lui faudrait se rappeler de faire passer une motion de capture à quiconque arborerait ce nom, à présent. Mais il se souvenait malheureusement bien du fait que lors de ces événements, à Saint Urea, la jeune femme avait été capturé et que le Choucas avait simplement disparu, corps et biens. Pourquoi la Marine avait-elle caché sa capture ? Pour garder une mainmise sur la Révolution ? Ingénieux, mais c'était un plan que peu auraient pu improviser. Et ce Red en savait trop. Etait-ce son idée ? Peu importait, mais un type avec autant de ressources n'était pas du genre à abdiquer aussi facilement ... et balancer des infos possédant assez de vérité pour tromper son interlocuteur, c'était une des stratégies les plus probantes dans ce genre de situation. Peut-être essayait-il d'abuser Rafael le temps de trouver un moyen de s'en tirer. C'était probable, mais futile : il n'avait rien à même de le confondre. Et c'était juste, à ceci près que l'assassin recelait bien des faiblesses, comme la plupart des idéalistes.

Sans crier gare, son interlocuteur profita d'un geste empreint de lassitude pour mettre en oeuvre son ultime plan. D'un geste, il libéra l'ancre, et la chaine s'agita dans un tintement métallique, crissant sur le bois. Interloqué, Rafael leva un sourcil, avant se sentir le souffle puissant du cabestan qui tournait à folle allure dans son dos. Il se retourna une fraction de seconde trop tard, et une barre vint le cueillir au creux des reins, le séparant de ses jambes dans une gerbe de fumée. Puis une autre barre lui entama la torse alors qu'il glissait en arrière, générant un autre nuage fumigène. Tournant la tete, il eut à peine le temps de voir l'agent Red lever le bras et lancer ce qui ressemblait trop à une bombe. Terminant à terre, Rafael se recomposa aussi tot, et comprit alors qu'il n'avait pas le choix. Il roula sur le coté et laissa le sale type passer par dessus le bastingage pour se ruer à la poursuite de l'objet qui décrivait une parabole bien spécifique. Concentrant ses ultimes forces, il décolla dans une explosion de fumée et se retrouva presque à portée de l'objet, tendant la main vers lui. Ce fut alors qu'il découvrit un type qui se tenait face à lui, maillet en main. L'assassin eut à peine le temps de hurler un "Non !" retentissant avant que la sphère métallique n'entre en contact avec l'arme. Puis tout ne fut qu'un mélange de sons et de couleurs, avant qu'il ne se retrouve dispersés aux quatre coins du navire. Il lui fallut quelques secondes pour reprendre consistance, recouvert de traces de brulure, pile au dessus de la grille d'aération. Le pont avait une allure de fin du monde, l'explosion avait marqué le bois quelques mètres avant la grille, et flottant légèrement au dessus, l'assassin pouvait à présent voir le détail du plan de Red : de nombreux barils de poudre y étaient disposés. Il soupira, et secoua la tête, alors qu'un début de migraine commençait à lui marteler les tempes. Il posa une main lasse sur son front puis posa pied à terre. Le type au maillet venait de sauver l'équipage, une bonne initiative, mais un sacrifice qui aurait pu être évité. S'avançant vers lui, l'assassin constata cependant avec un sourire qu'il respirait encore. Courageux, le gamin. Cette vue lui tira un léger soupir de soulagement, mais déjà, il se reconcentrait sur le champ de bataille.

Les Révolutionnaires commençaient à chasser la plupart des Marines, les exécutant sommairement et avec une efficacité rare. C'était une bonne chose. Il ramassa une épée courte sur un cadavre, puis avisa Hiroko de loin, figée près du bastingage, non loin de là où Red avait sauté. La détonation ébranla l'assassin, qui vit un léger volute de fumée s'exhaler du crane de la jeune femme. Il ne regretta pas son geste, il n'aurait pas été homme à parler si facilement, mais en un sens, elle venait de le sanctionner de sa stupidité. Il prit la leçon avec humilité : il y avait des hommes qui étaient mieux morts que sous le joug d'un interrogatoire. Il ne le savait que trop bien, il était de cette trempe. Il avança vers la jeune femme qui criait déjà ses ordres à tout va, puis ôta la veste qui trônait sur ses épaules. Elle n'avait pas souffert de la bataille, si ce n'était quelques traces noires et de brulure, tout comme lui. Il s'avança doucement vers elle et la posa sur ses épaules, en geste affectueux. A en voir ses vêtements, elle avait été touchée plus d'une fois. Il croisa son regard et y resta accroché, alors que son monocle battait follement. Le visage de l'assassin était entièrement révélé, et il se tenait droit, fier de son statut.

"Nous venons de remporter une grande victoire, très chère Hiroko." lâcha-t-il, sur un ton neutre, comme si tout ça n'était que routine.

"Mais personne ne voudrait te voir te vider de ton sang ... allons t'installer dans les quartiers du Capitaine, pendant que je me trouve de quoi panser tes blessures." lui sourit-il, avec une de ses expressions mi-figue, mi-raisin.

Répondant à ses paroles, les voiles claquèrent au dessus de leur tête, et le navire s'ébranla, tandis que quelques Révolutionnaires commençaient à remonter l'ancre. Et en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, le navire s'ébranla lentement, ridant un peu plus la surface de l'eau, où la nuit se reflétait.
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    Pour Red la lisibilité de la scène a disparu depuis longtemps. Juste après la série de flash en accélérés, le plongeon, le regard en coin qui aperçoit la menace, trop tard évidemment, le temps qui semble se ralentir comme si l'agent était soudain en train de chuter dans de l'air plus épais que de la semoule, la tentative désespéré de se tortiller en l'air pour éviter la balle, la vie qui défile en accéléré et ? Non, non pas de défilement du tout pour l'agent Red, juste cette pensée persistante qui lui traverse le crane.... Cette fois je crois que... Merde... L'eau froide qui t'engloutit d'un seul coup. Puis le néant, noir et profond comme toute bonne fin...
    C'est le problème des dernières paroles, on a rarement le temps d'y réfléchir sur le moment.

    (...)

    -Moi j'te dis qu'il est mort. J'lai bien vu, elle lui a mis une balle dans le crane...
    -Pas de corps, pas de mort. Surtout pour les agents du Cipher Pol. Alors il faut qu'on le retrouve, on n'a pas le choix. Avec la marée qu'il y a il doit pas être très loin. Et il faudrait mieux qu'il soit en vie parce que j'ai pas envie de me retrouver responsable de ce merdier à sa place.

    Sur la plage une dizaine de marines en civils arpentent le sable derrière les deux officiers survivants de l'affrontement. La plupart sont blessés et tous ont abandonnés leurs armes pour pouvoir se tirer à la nage du piège qui leur a pété à la gueule...

    -Z'avez compris les gars ? On n'a eu aucun ordre écrit, alors si on le retrouve pas on va devoir expliquer pourquoi on a perdu le bateau et la cargaison en s’arrêtant sur une ile qui n'était pas sur notre parcours...Et en civils.... Vous voyez le malaise ?

    Et en marines avertis, les hommes voient le malaise. Vite remontés à l'idée de finir en taule pour manquement au devoir, trahison et plus si affinités, les soldats se dispersent sur la gréve couverte de bois flottés à la recherche d'un corps...

    -Chef ! Le v'la ! On l'a trouvé !
    -Et l'est mort ?
    -C'est tout comme chef. L'a pris une balle dans le crane tout comme vous avez dit.. Pis l'est tout noyé aussi...
    -...
    -Mais l'est pas tout fait mort chef. Olaf lui a marché su'l bide et y crache de l'eau !
    -Alors surtotu faut le garder en vie. Faites moi un brancard qu'on le ramène au village, et vous, prenez de l'avance et trouvez moi un rebouteux ou un véto qui soit pas trop manchot. De toute façon on trouvera pas de médecins dans ce trou...


    (...)

    Après le néant noir et profond c'est un flou douloureux et rougeâtre qui ranime l'agent Red un moment indéfini plus tard. Ou plutôt qui le sort de son coma le temps d'un dialogue lointain et ouaté...

    -Monsieur Red? je vais devoir extraire la balle, ça risque de faire un peu mal....
    -...
    -Vous le tenez bien hein ? J'y vais maintenant.

    Sensation de se faire ouvrir le crane et d'y introduire une horde de rongeurs affamés. L'inconscient de Red reprend le dessus et renvoie immédiatement le conscient dans les limbes. Retour au néant.

    (...)

    -Vous savez, ça aurait pu être pire...
    -...
    -D'accord il est un peu alcoolique, mais il vous a quand même sauvé la vie. Vous l'auriez vu sortir la balle de votre crane, c'était vachement impressionnant. Vous pourriez être un peu reconnaissant quand même...
    -...
    -Et puis franchement, vous vous habituerez à la plaque. De toute façon avec votre chapeau on la voit même pas. Et on n'avait pas le choix, il fallait bien boucher le trou que vous aviez dans le crane sinon vous auriez vidé votre cervelle sur les draps.
    -...
    -Ouais c'est ça...C'est facile de jouer les taiseux sous prétexte de convalescence. En attendant vous ne vous débarrasser pas de nous comme ça. vous nous avez mis salement dans la merde, on vous lâche plus...

    (...)

    QG du Cypher Pol, bureau du chef.

    -Donc après avoir décidé de votre propre chef et en outrepassant totalement vos ordres de piéger cette cellule révolutionnaire en solo vous avez réquisitionné un bâtiment de la marine en mission ainsi que son personnel. Vous avez tellement bien loupé votre évaluation des forces que votre piège s'est refermé sur bien trop gros pour vous et que vous avez perdu le bateau, plusieurs valeureux soldat et officiers de notre marine et les révos que vous étiez censé repérer...
    -Oui mais...
    -Mais rien du tout agent Red, quand j'aurais besoin de votre version, ce qui n'arrivera pas, je vous ferai signe...Pour l'instant vous conviendrez que j'ai parfaitement résumé le bilan de cette opération n'est ce pas ?
    -Euh...en fait je...
    -Et si vous ne répondez pas oui je vous fais envoyer immédiatement devant le conseil Cp pour trahison...
    -Alors oui, tout s'est passé a peu prés comme vous venez de le dire...
    -Bien... Agent Red, saviez vous ce que transportait le navire courrier que vous avez utilisé pour vos manoeuvres ?
    -Des soldats ?
    -Il transportait un fruit du démon à destination express du QG...
    -Ah oui mais...
    -Pas de mais... Vous vous êtes couverts de merde une fois de plus. Et cette fois ci c'est une fois de trop pour mes propres états de service. Inutile de me ressortir vos excuses bidons. Vous êtes virés ! Je vous laisse deux jours pour vous trouver un autre service loin de l'action ou du Cipher Pol... Démerdez vous, moi je veux plus vous voir...
    -Mais ?
    -Adieu Red... Sécurité ? Virez moi ça de mon bureau...
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