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Rendre ce monde un peu meilleur, partie 2

==> Rendre ce monde un peu meilleur, partie 1 / Demande de quête. Les Flécha Jéfatura

2ème étape:

Année 1625,
Île d'Orange.

Après quelques jours en mer, nous voici enfin sur Orange. L'île si ... particulière, m'a t-on dit. Je ne sais pas, c'est la première fois que j'y pose les pieds. Mais puisque les marines habitués à la zone le disent, je les crois sur parole. Je suis armé comme il faut, avec mon sabre, mon fusil, mes pistolets, mon poignard ... Bref, je suis prêt. Visiblement, tout à l'air calme. Les maisons sont normales, pas d'extravagances, pas de pavillon pirate en vue dans le port. Bien, génial. Pourtant, le navire nous a averti qu'il avait vu des pirates avec le pavillon correspondant aux les flech jefatura près de l'île. Vous savez, le drapeau à tête de mort entouré par le symbole des dragons célestes. Ça prouve au moins à quel point ils sont stupides et ont envie de mourir. Utiliser le symboles des personnes les plus puissantes du monde, les plus influentes, les plus capricieuses ... faut pas en avoir beaucoup dans le ciboulot. Mais mon travail ne consiste pas à savoir s'ils sont intelligents ou non, je dois juste les attraper. Avec mes hommes, on a cherché partout sur l'île, toute la sainte journée, mais on a rien trouvé, rien du tout. Il est tard désormais, environ 22h. Je envoie les hommes dans la base, et moi je vais aller boire un coup pour me détendre.
Je repère un petit bar, pas trop loin. Je m'y rends sans tarder. C'est pas mon habitude, mais ça permet de décompresser une fois de temps en temps. Sachant que la population n'aime pas trop la marine, je change de tenue pour prendre l'aspect d'un simple civil. Je rentre donc dans le bar. L'heure déjà bien avancée me permet de ne pas trop me faire remarquer. Je vais m'asseoir au bar, commande mon whisky sec, donc sans glace. Voilà une boisson qu'elle est bonne. Ça me détend aussitôt. Je vois un groupe de plusieurs personnes dans le fond du bar. Ils sont séparés de nous par un rideau noir, mais transparent à la fois. On ne peut distinguer que les formes. L'ambiance est bonne. L'alcool coule à flot, les rires emplissent l'établissement, pas de bagarre à l'horizon. Juste une pure soirée de détente.

Je jette un coup d’œil au bar en général. Boarf c'est pas le must mais c'est mieux que rien. Pas d'alcool trop fort, pas de décor, c'est … rustique, brut de décoffrage. Après tout, on ne vient pas dans un endroit comme celui-ci, sur une petite île comme celle-là, pour admirer des œuvres d'art. Je vois trois personnes en train de jouer aux fléchettes. Le ton commence à monter entre eux. Le barman le voit aussi, mais est trop occupé à servir ses clients. Il pousse un juron, je lui dit que je vais m'en occuper. On s'est croisé ce matin, quand on cherchait l'équipage pirate. Il me dit okay. Je me dirige donc vers l'endroit. Avant même que j'arrive, un des types s'effondre au sol, le nez en sang, inconscient.


Bordel. Qui a fait ça ?
On l'avait prévenu de ne pas attaquer. Il n'a fait que se défendre.
Qui a fait ça ?
Moi.

Un mec aux cheveux rouges s'avance. Il a trois fléchettes en main. Il me regarde de haut en bas.

Pourquoi tu l'as frappé ?
Il m'a attaqué, j'ai fais que me défendre.
Pourquoi il t'a attaqué ?
Parce que je l'ai battu aux fléchettes. Il ne supporte pas qu'on soit meilleur que lui visiblement. Il disait être le meilleur, jusqu'à ce qu'il tombe sur le meilleur.
C'est plutôt toi qui est tombé sur le meilleur.

Il rigole, me dit que je suis comique. Je lui réponds alors qu'il n'a qu'à tenter. On mise une tournée générale. Il est partant. Puisque je n'ai que 23 ans, il est vrai qu'on peut croire que je bluffe. Mais il va vite s'apercevoir que ce n'est pas le cas. Quand je dis quelque chose, c'est que je peux vraiment le faire. Je ne laisse aucune place au hasard ou à la chance. Peut-être car je ne crois pas à ça d'ailleurs. On prend le même nombre de fléchette chacun. Je le laisse commencer. Il lance, sans tarder. Paf, en plein milieu, dans la zone rouge.

Essaie de faire mieux, gamin. Hey patron, ça sera sa tournée.


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Dernière édition par Clotho le Mer 8 Jan 2014 - 14:04, édité 5 fois
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Légendes:

Il me prend de haut, car techniquement, on ne peut pas faire mieux. Mais grâce aux techniquement, on atteint les vices juridiques. Il rigole gras, puis me cède la place. Les gens autour de nous sont en train de se moquer de moi. Mais ils ne savent pas qui je suis. Ils ne savent pas d'où je viens. Ils ne savent pas ce que j'ai traversé jusque là. Je vais lui montrer moi. Je me mets en position, je prends mon temps, je regarde, je prévois. J'essaie d'anticiper autant que possible. Je me remémore les paroles de mon père lors de la chasse. ''Calmes toi, détends toi, laisses les venir à toi. C'est toi le chasseur, elle la proie. Anticipes ses actions avant qu'elle n'y pense. Détends ton bras, prends une position dans laquelle tu te sens bien. Lèves le coude à 45°. Inspires profondément, et laisses toi faire.'' J'applique donc ses conseils. Je prends tout le temps dont j'ai besoin. En fait, je n'ai as besoin spécialement de prendre mon temps, je pourrai la lancer aussi vite que lui, mais alors je révélerai mon jeu. Je préfère prendre mon temps, jouer avec ses nerfs.

Je lance enfin la fléchette. Tout le monde pousse un cri quand ils voient le résultat. Jamais ils n'auraient pensé que c'était faisable. Et oui les gars, je cache bien mon jeu. Très bien même. Le projectile s'est planté en plein dans le sien, au milieu de la bulle donc. Comme elle ne tombe pas, mon tir compte. Le type me regarde. Son air ressemble à un mélange de colère, surprise et peur. Qu'un gamin comme moi soit capable d'une telle chose, c'est impensable pour lui. On recommence. Cette fois, il rate légèrement, et touche la bulle intérieure. En soi, ce n'est pas si mal, puisque c'est le second meilleur mouvement. Quand vient mon tour, je ne réfléchis pas, je ne pense pas, j'agis. Aussi simplement que devrait l'être un jeu. Là encore, mon dart fait mouche. Avec une légère inclinaison du poignet, je suis parvenu à ce que la fléchette contourne légèrement les deux plantées dans la bulle intérieure. Résultat, la pointe vient se loger dans le petit rond rouge. Une exclamation générale envahit tout le bar. Tout le monde rapplique pour voir le combat.


Tu triches!
Comment peux-t-on tricher aux fléchettes ?!
Je … Je ne sais pas, mais tu triches, c'est obligé !
Qui refuses de croire qu'il se fait battre à présent ? La roue tourne mon gars. Mais t'as encre une chance pour me battre.
Je … heu …

Il se ressaisit. Dans l'espoir de changer les choses, il me laisse tirer en premier. C'est contre les règles, mais bon. Je m'en fiche. Et je sais qu'il va tenter de me déconcentrer. Je me focalise donc deux fois plus et redouble d'efforts, ce qui n'est pas vraiment difficile. Je visualise la cible, je visualise la tête de Mogaba. Je fais un premier mouvement avec mon avant bras, quand le gars éternue violemment. Pas de bol, c'était juste pour m'échauffer. Je voulais te tester mec, et t'as prouvé ce que tu valais. J'esquisse un second mouvement, je ramène aussi rapidement que possible mon bras en position, il éternue. Timing parfait. Je déplie mon bras, lance la fléchette. Sauf que je dois être trop enthousiaste. Le dart se plante dans la cible, mais ne s'arrête pas là. Il la traverse, de même que le mur. Il disparaît ensuite dans le noir, derrière le mur.

La cible tombe sur le sol. Plus un bruit. Plus un son. Tout le monde est stupéfait. Oui, je crois que je me suis laissé emporté par mon enthousiasme et ma volonté de le ridiculiser. Orgueil Clotho, premier pêché … Sans que tout le monde ne comprenne, des hommes se ruent sur la porte pour aller dehors. Quelques secondes plus tard, le bar est quasiment vide, et des cris se font entendre. Des exclamations. Je regarde le barman, toujours derrière son bar, et lui dit désolé. Il hausse les épaules. Mon petit duel a attiré des gens, qui sont venus consommer, ceux ayant déjà à boire en ont redemandé. Donc au final, le petit trou dans le mur, d'après deux centimètres de large, est vite rentabilisé. Mon rival ne revenant pas, je décide d'aller dehors. En passant, je remarque que les types dans l'ombre du rideau y sont toujours, mais que les yeux sont à présent rivés sur moi. Peu importe, je sors rejoindre tout le monde. Je vois les types qui sont tous agglutinés derrière le bar. Je vais donc voir. Ils sont tous absorbés par le projectile ayant traversé le mur et s'étant enfoncé dans celui de derrière. Des cris s'élèvent.


Il l'a battu ! Il a battu Daniel Montbars !

Aussitôt, celui ayant prononcé le nom se vois frappé par le dénommé Daniel. Je tilte. Daniel Montbars ! C'est le nom d'un des types de l'équipage des Les Flécha Jéfatura. Il fait parti des pirates que je recherche. Nom d'un moi ! Je force le cercle pour arriver au pirate. On se regarde dans les yeux.

Tu as triché ! Personne ne peut avoir une telle force. Qui es-tu ?
J'ai bien des noms, mais tu n'es digne de prononcer aucun d'entre eux.
Tu te prends pour un grand, gamin ? Simplement parce que tu as réussi à me battre aux fléchettes ? Tu crois que tu es un caïd ?
Je crois surtout que je vais t'arrêter et te livrer à la marine, Daniel.
Tu penses pouvoir m'arrêter ?
J'en étais pas sur jusqu'à ce que je vois la goutte de sueur sur ton visage. Ça m'indique que tu ne sais pas si tu va pouvoir m'échapper ou pas. Tu ne sais pas si tu es de taille face  moi. Ce qui veut dire que j'ai un avantage sur toi.
Lequel ?
Tu le sauras bien assez tôt.

Je ne sais pas trop ce qu'il se passe par la suite, car tout le monde semble s'évanouir. Les gens tombent sur le sol, comme des mouches. Je ne sais pas encore ce que c'est à cette époque, mais c'est comme si quelqu'un avait utilisé le haki des conquérants, celui des rois. En regardant plus près, je vois trois hommes, dont un est entièrement masqué par l'ombre du bar. Ce doit être eux qui ont assommé tout le monde. Mais comment … ? Une voix provient de la personne dans l'ombre.

Daniel. Que va-t-on faire de toi … ?
C'est pas de ma faute capitaine. L'autre abruti à dit mon nom à voix haute.
C'est donc si compliqué que ça de rester dans l'ombre ? Suis-je un surhomme pour y parvenir depuis autant d'années ?
Non. Heu je veux, dire, vous êtes un surhomme.
Je te donnes une minute pour te débarrasser de ce type. Mais méfies toi, il a l'air fort.


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Dernière édition par Clotho le Mer 8 Jan 2014 - 14:08, édité 1 fois
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Ok, il y aura bien un combat. Et vu le délai imparti, ça risque d'être, très court. Je ne connais pas sa force réelle, je ne peux donc pas prendre le risque de me prendre de coup. Mon seul avantage réside dans le doute que j'ai créé dans son esprit. Je dois en tirer profit.

Alors, tu va faire quoi ? Me sauter dessus comme un tigre ? Charger poings en avant ?

Il ne répond pas, mais s'avance de deux pas. Je recule d'autant. Je ne sais pas s'il peut me battre en moins de … cinquante secondes. Mais une chose est sure. Si je gagne assez de temps, genre, quarante huit secondes encore, il va se passer un truc mauvais pour lui. Et il le sait aussi. Voilà pourquoi il charge tel un taureau en furie. Malheureusement, tel un toréador, il me suffit de tourner sur moi même d'un quart de tour et d'avancer d'un pas pour esquiver son attaque. Quarante secondes restantes le temps qu'il se relève. Le délai est au quart écoulé. Il me regarde, avance e courant, essaie de me faucher les jambes. Je saute pour esquiver, il m'attend avec son son poing. Il me touche au niveau du torse. Ça fait mal, mais c'est supportable comme douleur. Il est donc moins fort que moi, largement même.

Chouette. Maintenant que je suis rassuré, je me sens plus léger. Lui, par contre … Il tire une tête d'enterrement. Son enterrement. C'est un adepte du combat à distance visiblement, donc tant que je le garde près de moi, je ne risque pas grand chose. Le temps a passé depuis Las Camp. Presque deux semaines se sont écoulée. J'ai eut le temps de récupérer. Mes jambes sont opérationnelles à cent pour cent. Quant à mon poing … Bah, il me fait toujours un peu souffrir quand je frappe avec, mais bon. Je ne le fais que lorsque je n'ai pas le choix, donc pas souvent en somme. Mon épaule s'est très bien remise des attaques de l'homme poisson. Je suis dans un état plus que convenable pour me battre. Il tente de fuir, de se replier, d'attraper une arme. Mais je suis déjà sur lui. Je lui ai foncé dessus comme un roi des mers sur un bateau à voile immobilisé dans Calm Belt.

Je le projette sur le sol, et lui assène de violents coups de poings. Je crois entendre quelques os craquer peu de temps après. Sont-ce les miens ou les siens ? Un seul moyen de le savoir. Je me lève, mais ne souffre pas. Ok, donc c'est lui. A moins qu'il ne s'agisse d'une chaise qu'on casse ailleurs. Les trois types restants me regardent. Et vu la gueule des deux que je peux voir, ils ne sont pas content du tout. Toute expression de joie a disparue, remplacée par ce qui ressemble à de la colère. Je me tiens sur mes gardes. L'endroit empeste l'alcool. Peut-être à cause de tous les alcoolos qui traînent par terre, qui sait ...


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Dernière édition par Clotho le Mer 8 Jan 2014 - 14:10, édité 1 fois
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Soudain, l'un des deux hommes dont tu aperçois le visage éclate d'un rire sauvage. Son œil unique te scrute pendant qu'il se marre et tu as l'impression de faire face à un animal sauvage prêt à se jeter sur toi pour te dévorer. Et effectivement, l'homme s'approche de toi, tirant de son dos une sorte de chaine reliée à une ancre.

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-Jm'occupe de lui boss. Il a l'air fort, ça m'plait !
- Je vais t'aider.

Le deuxième individu s'avance également, l'air cependant beaucoup moins excité que son pote. Il dégaine une magnifique rapière et donne quelques coups rapides dans le vide pour s'échauffer.

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-Si tu veux, mais ne me gêne pas ! Sinon, je te massacre aussi !

Ces deux hommes, que tu as reconnu, ne sont autres que les lieutenants Uno et Dos des Flécha Jéfatura. Et ils ont l'air décidé à t'expédier six pieds sous terre.
De l'ombre où se cache encore le dernier pirate émerge un soupir.

- Très bien, allez y. Mais dépêchez-vous, je commence à perdre patience.

Dans un même mouvement, le Baronnet Noir et le Renégat s'élancent sur toi, le premier tentant de te transpercer par des coups rapides de sa rapière, le second de t'écraser avec son ancre et sa force redoutable.
    [Rappel : Clotho = 1700 dorikis]

    Ok, donc ce sont bien les pirates que je recherche. Les Flécha Jéfatura. Comme les hommes de Logue Town m'ont parlé d'ennemi redoutable, je reste sur mes gardes. Je ne leur donnerai pas l'occasion de me battre. Visiblement, un deux contre un s'impose. Ce qui veut dire qu'en un contre un, ils ne sont pas sûr d'avoir le dessus. Je dois donc les séparer. Chacun d'eux sort son arme. Sympa les machins. Le premier me sort une arme à longue portée ressemblant à une ancre armée de chaîne. Le second m'oppose sa rapière. Ouais, je préfère déjà ça. Leur chef, dans l'ombre, semble exaspéré. L'arme de Juan Gartem ressemble à un trident inversé. Étrange comme arme, jamais vu de ma vie … Je reporte mon attention sur l'arme de son ami. Et là, mes yeux s'ouvrent. Ce fourreau rouge sang entièrement, la poignée de son arme … je reconnais cette arme. Phénix. Un des meitou légendaires, une des cinquante et une lames de qualité supérieure. Celle que je souhaite.

    Incroyable … Aujourd'hui, je possède une chance folle. Je vais peut-être jouer au … Hey ! Ils m'attaquent. Ok. Le meitou est l'arme la plus redoutable pour moi et son possesseur semble plus fort que le type en rose. Je vais donc m'attaquer à ce dernier en priorité. Je recule de deux pas, prépare mon coup. Quand ils sont à portée, je tends mon sabre droit devant, en plein torse du Baronnet noir. Heureusement pour lui, il s'arrête avant de s'empaler. Mais je n'attends pas pour continuer. Mon bras fait un demi cercle de façon à venir intercepter le trident. Je soutiens le choc en mettant mon autre main en haut de mon sabre. Le plat de la lame a arrêté l'attaque, mais pas la force physique qui me fait un peu reculer. J'avance mon pied droit légèrement, ce qui me fait perdre l'équilibre. Je bascule en arrière, emportant mon adversaire avec moi. Il passe par dessus mon corps, et d'un coup de pied bien placé, j'accélère son mouvement pour le faire s'écraser sur le sol un peu plus loin.

    Mais pas le temps de souffler, son petit copain est déjà là. Il tente de me percer avec son sabre. Je roule par terre, me remets debout rapidement. On échange quelques coups. Heureusement que j'ai pris des cours de combat au sabre à l'académie et sur l'île de Shimotsuki, sinon je serais taillé en pièce depuis longtemps. Mais on voit bien quand même que techniquement, il a le dessus. Le match ne va donc pas durer longtemps. Je dois prendre le dessus, et rapidement. Sinon son camarade va venir l'aider et moi je vais me retrouver dans la merde. Après tout, il est toujours possible que leur chef s'en mêle si ça ne va pas assez vite. Le temps jouant contre moi, deux adversaires contre ma personne, la situation n'est pas des plus favorables, je l'avoue. Mais j'ai connu pire. Je ramasse rapidement un des sabres qui traîne par terre. Non, inutile de demander, je ne maîtrise pas le style à deux sabres. Juste celui à un, ce qui n'est déjà pas si mal en soi. Mais avec deux armes, j'augmente mes chances de survie techniquement, et les possibilités de contre attaque. C'est dans un cas comme celui-ci qu'on voit son niveau d'escrime. Il ne cherche pas à couper, juste à perforer. Tandis que moi, c'est tout l'inverse.

    Je bats des bras plus qu'autre chose en fait afin d'essayer de le tenir à distance. Un bruit de chaîne derrière moi se fait entendre. Je baisse la tête, esquive le coup de trident. Je l'attrape et le tire vers moi aussi fort que possible. Le Baronnet continue de m'attaquer, alors je recule de plus en plus. Quand le Renégat arrive à ma hauteur, je lève un sabre vers le haut, espérant réussir à le planter, et en même temps, je tourne légèrement la chaîne de manière à me servir de lui comme d'un bouclier que je mets sur la route du colosse. Je lâche le tout qui part dans le mur. Un sabre passe tout près de mon oreille. Si près qu'il réussit à m'arracher un peu de peau. Pas grand chose, mais juste assez pour que quelques gouttes de sang trouvent le chemin de la sortie. Je saute pour reculer.

    Je fais demi tour et cours pour m'éloigner d'eux. Évidemment, il vont me suivre. Mon petit gabarit, comparé à celui du Baronnet noir, me permet d'aller plus vite. Quand je le distance suffisamment, je plante un sabre dans le mur d'une maison, à hauteur de ma tête environ. Je le plante assez pour qu'il ne sorte pas. Je m'accroche à lui façon traction, monte dessus. Je fais de même avec l'autre. J'atteins ainsi le toit, retire le second sabre, le premier étant trop bas. Je sors mes pistolets, enfin chargé depuis Logue Town. Je n'entends plus rien. Plus de bruit, plus de vent, rien. Je me recule un peu au milieu du toit, sur mes gardes. Le Baronnet est tout proche, en plein milieu de la ruelle. Je le vise sans attendre, et tire dès que possible. Que les balles le touchent, ricochent sur lui ou le manque, l'effet est le même. Sur les vingt projectiles en ma possession, il m'en reste quinze. D'ici, je vois parfaitement les rues aux alentours. Mon poing droit me fait toujours un peu souffrir, mais ça va passer. C'est soutenable tant que je ne le serre pas à fond trop longtemps, et pas trop souvent. Mon sabre coincé à ma ceinture, mes pistolets en main, quelques gouttes de sueur perlent sur mon front.

    Je sais que tant que je reste loin de leur capitaine, il ne viendra pas les aider. Et qu'ainsi, le temps jouera en ma faveur. Car le bruit de combat et de coups de feu vont réveiller les habitants endormis qui vont appeler la marine car ils auront peur. Et de là, tous ensemble contre eux, ils nous sera facile de les capturer. L'autre traître que j'ai frappé ne doit pas être loin, mais je ne le vois pas. Pire, je ne l'entends pas.


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    Dernière édition par Clotho le Mer 8 Jan 2014 - 14:13, édité 1 fois
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    Malgré sa rapidité, le Baronnet ne peut éviter toutes les balles et l'une d'entre elles vient se loger dans son bras gauche. Il lâche un grognement de douleur et se recule aussitôt dans l'ombre pour se soustraire à ton regard. Une voix près de lui le fait sursauter.

    - Qu'est ce que tu fous, Bartholomew ? Ce type nous tourne en ridicule en vous résistant comme ça !
    - Pardon capitaine. Je vais y retourner et...
    - Non.

    Les deux hommes se retournent, semblent surpris de voir Daniel se relever.

    - Tu tiens encore debout toi ?
    - Bien sûr capitaine. Mes excuses pour le spectacle pitoyable que je vous ai imposé. Je vais tacher de faire mieux, maintenant.

    ~~ ~~

    Toujours perché sur ton toit, tu entends soudain un coup de feu claquer et une balle siffler à quelques centimètres de toi. Décidément, tes adversaires en veulent vraiment à tes oreilles !
    Un coup d’œil dans les rues te permet de remarquer Daniel qui, bien qu'amoché, pointe deux pistolets dans ta direction. Te souvenant que cet homme est un très bon tireur, tu décides sagement de te planquer. Du moins, tu essayes, car c'est à ce moment que le renégat apparait sur le toit et te saute dessus pour te frapper avec son ancre.

    Te voilà donc pris entre un tireur d'élite et une brute épaisse qui attendent la moindre de tes erreurs pour t'achever. Du Baronnet et de Barney, plus de traces. A croire qu'ils en ont profité pour mettre les voiles.
      [J'ai un peu de mal avec les combats contre les PNJs, savoir où m'arrêter ... donc n'hésites pas à me corriger j'suis là pour m'améliorer ^^]

      Comment ? Il est encore là lui ? Je pensais qu'avec la torgnole que j'lui avais mis il serait K.O. Et merde. Par chance, ou par habilité selon les croyances, un de mes tirs atteint le lieutenant uno, le sabreur. On dirait au bras visiblement. Il se retire dans l'ombre, et Daniel prend sa place dans le combat. Son tir frôle mon oreille. Mais ils ont quoi tous avec mes oreilles ? Je sais qu'elles sont magnifiques, mais quand même, c'est pas une raison ! Je me retrouve donc avec un tireur d'élite et un musclé contre ma petite personne. je ne vais quand même pas devoir sortir le grand jeu contre des êtres tels qu'eux. Ça serait une honte pour moi, un honneur pour  eux. Non, je vais simplement faire appel à mon cerveau. Adaptabilité, réaction, piège. Tout se met lentement en place dans mon esprit. Tandis que je recule de quelques pas pour éviter les attaques à distance du lieutenant tres, le dos apparaît juste devant moi. Il me balance son ancre en pleine poire. Je me baisse aussitôt. Mais comme son ancre est équipée d'une chaîne, il la rappelle à lui en tirant dessus d'un coup sec, lui donnant la forme d'une parabole. Il espère ainsi me prendre par surprise j'imagine. C'est vrai que son arme est classe, qu'elle peut attaquer à distance comme en combat rapproché. Ceci dit, elle comporte une faiblesse, et de taille. J'attrape la chaine et tire dessus aussi fort qu'il m'est permis de le faire, puis je saute, lâchant le tout. Le propriétaire se reçoit alors son arme en pleine face. Sa masse alliée à la vitesse de la projection, due à ma force, le fait tomber net sur le toit après avoir volé légèrement. Je me couche sur ce dernier, tire mon ennemi à moi par les pieds. Il est un peu sonné, alors j'en profite. Je me couche sur lui une fois au centre du toit, de manière à éviter les tirs de pistolets. PAN ! Un tir. Ah ouais, il est toujours là lui. Je regarde Daniel dans les yeux. Ou plutôt, dans l’œil, puisque son cache œil recouvre le second. Il essaie de se débattre, mais je le maîtrise plutôt rapidement.

      Tu bouges, et c'est la dernière chose que tu verras de toute ta vie. J'ai horreur des traîtres, tu sais. Trahir quelqu'un pour ses intérêts personnels, c'est dégueulasse. Tu mériterais que je te refasse le portrait. Mais bon, t'as de la chance, j'suis de bonne humeur. Je viens de trouver le zigoto qui a le sabre que je veux. Donc j'vais juste vous mettre hors course pour un bout de temps, vous envoyer en prison, et partir à la recherche des des gus. Mais on peut s'amuser un peu en attendant si tu veux ...

      Je passe ma main sous son dos. Et rapidement, il se retrouve ficelé comme un porc. Son arme vient de se retourner contre lui. Je lui ai donné un bon coup comme il faut sur le crâne pour qu'il arrête de bouger. Ensuite, je l'ai fait roulé sur la chaîne de son ancre. J'ai serré le tout pour éviter qu'il ne se mouve. Oui, les deux principaux défaut  de son arme étant qu'en attrapant la chaine, l'utilisateur se retrouve à la mercie de son adversaire, et qu'on peut facilement s'en servir comme d'une corde. Je me mets à croupis, prends le prisonnier dans mes mains. Je me lève sans prévenir, et le lance dans la ruelle. Le bruit de la chaine est clairement audible. Un BOUM s'en suit. Un tir parvient à mes oreilles. Il m'agace lui. Il est moins fort que moi, moins doué que moi, en position défavorable. Mais il persévère malgré tout. J'admire sa folie et son courage en même temps. Je décide de reculer, afin de prendre mon élan. Puis je saute sur le toit de l'autre maison. Et je fais ainsi de suite. Des tirs passent tout près de moi. Je me laisse glisser sur le toit afin de tomber dans une petite ruelle. Des magasins sont tout prêt. Des tonneaux sont entassés. Je range mes armes, en prend un entre mes mains et ô grand moi ! Putain, mais combien ça pèse ses bordels ? Ils sont rempli de plomb ou quoi ? J'ai l'impression de soulever une maison entière. Ou alors ptet l'aide cuistot du QG tout simplement.

      Je regroupe mes forces, serre encore plus les dents. Je pose le tonneau sur le sol, couché. Posé contre le mur, il ne bouge pas. Je fais de même avec tous les autres. Je les installe rapidement pour préparer mon piège. La semi obscurité de la ruelle n'est pas forcément à mon avantage, mais pas nécessairement à lui non plus. Je lâche un tonneau sur le sol, il éclate. Du liquide rougeâtre se répand partout sur le sol, et le bruit a attiré l'attention. L'odeur du vin rempli rapidement l'air. Des bruits de pas se font entendre, alors je pousse le tonneau sur lequel j'ai posé mon pied. Il part heurter un second, qui heurte un troisième et ainsi de suite. Au final, ils roulent tous et partent pour écraser ... un vieillard. Et merde ! D'un coup de pied, servant d'impulsion, je me précipite pour éviter à l'ancêtre de se faire écraser comme une crêpe. Car être aplatis par huit tonneaux pesant près de cent kilos chacun, on trouve mieux comme mort. Et surtout, j'image mal les journaux le lendemain matin : un lieutenant tue un habitant avec du vin. Ouais, on fait mieux comme publicité pour obtenir une promotion. Je saute par dessus, j'enjambe. Le vieux est en visuel, j'accélère un coup. Je réussis à parvenir à temps, et shoote violemment dans le premier baril qui explose. Sous l'effet, le second l'imite. Des copeaux de bois volent en l'air. Des morceaux gros comme mon bras sont disséminés. Je prends appuis sur mes pieds, me penche en avant, pose les mains sur le troisième qui roule.

      En déployant une force conséquente, je parviens à l'arrêter. Le vieux me regarde surpris, puis son visage s'empourpre. Il me traite d'espèce de petit merdeux, de voleur de vin, de tueur de vieillard et bien d'autres choses encore. Je m'excuse, puis je l'assomme rapidement avec un coup net et précis derrière la nuque. Oui, si je l'avais laissé parlé, il aurait été en danger car Daniel aurait pu le prendre pour moi et lui tirer dessus. D'ailleurs, j'ai perdu sa trace ... Par contre, lui n'aura aucun mal à trouver la mienne. Je pense qu'il a du rejoindre son copain pour le libérer. Je cours donc sur place en prenant soin d'éviter de tomber dans un piège, d'être sur mes gardes pour éviter de me prendre une balle. Je n'étais qu'à trois maisons plus loin d'eux, ils ne doivent donc pas être bien loin ...


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      Dernière édition par Clotho le Mer 8 Jan 2014 - 14:16, édité 1 fois
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      A deux ruelles de là, Daniel recharge nerveusement ses pistolets en se dirigeant vers la maison où toi et Juam vous battiez il y a encore quelques minutes. Son plan est bien celui que tu as deviné : délivrer son pote pour mieux te maraver. Mais ce que le lieutenant Tres voit en sortant de la rue qu'il parcoure le pousse plutôt à se planquer rapidement dans l'ombre : devant lui se dresse tout un escadron de marines. Qui n'ont pas l'air ravis du chantier que vous avez mis. Déjà, certains fouillent les environs pendant que d'autres grimpent sur le toit.
      Prudent, Daniel préfère s'éloigner.

      ~~ ~~

      - Qu'est ce que c'est que ce bordel ?

      Dressé devant toi, son air nonchalant perturbé par une ride de contrariété, le lieutenant colonel Nerfertari te toise avec colère.

      Rendre ce monde un peu meilleur, partie 2 Omoi_i10

      - D'abord, j'apprends que les Flécha Jéfatura se trouvent dans ma ville. Puis, qu'ils ont filé en direction de Logue Town. Enfin, qu'il y a malgré tout du grabuge en ville. TROIS FOIS QU'ON ME RÉVEILLE AUJOURD’HUI !

      Non, il n'a pas l'air content le chef de la Marine locale quand il s’approche de toi pour demander des explications.

      - Qui êtes vous, et pourquoi détruisez vous ces tonneaux de bon vin ?
        Clotho en civil:

        Hop ! On freine. Aussi fort que possible, aussi rapidement qu'il m'est donné de le faire. La force centrifuge, maudite soit-elle, me fait me pencher en avant. Mais je parviens malgré tout à m'arrêter à temps. Pourquoi ? Parce qu'un homme vient de se planter devant moi. Droit comme un piquet, il n'a pas l'air vraiment content. Il est entouré de marines. Il doit en faire parti lui aussi. Et s'il ne porte pas son uniforme, c'est parce que ... on s'en fou en fait. je n'ai mais alors aucune idée de qui est ce type. Il à l'air aussi jeune que moi, en forme et porte un sabre. Le fait que les soldats s'organisent autour de lui me laisse à penser que c'est un gradé. Surtout parce qu'il dit 'dans ma ville". Il doit donc, logiquement, m'être supérieur. Mais ne connaissant ni son visage, ni son nom, ni son grade; je dois me débrouiller pour lui donner le respect qui lui est du. Mais sans qu'il ne se rende compte que je n'ai aucune idée de qui il est. Challenge accepté. Je le salue comme tout bon marin le fait.

        Bonsoir. Je suis le lieutenant Clotho, de West Blue. Je suis en mission de la part du commandant Ramsteil "Ironfist", qui s'occupe de gérer le quartier général sur East Blue. Une mission qui consiste à retrouver, traquer, combattre puis envoyer en prison les Flécha Jéfatura. Voici l'ordre de mission.

        Je lui tends la lettre pliée dans mon blouson. Je continue à lui parler en même temps, au cas où il ne prenne pas la lettre et n'aime pas attendre. Je regarde autour de moi, et l'odeur de vin m'imprègne complètement les narines.

        Je suis désolé pour le grabuge que nous avons causé. Mais ces pirates sont plus coriaces que je ne le pensais au début, je les ai sous-estimé. Mais je ne ferais pas cette erreur une seconde fois. Vous dîtes qu'ils sont allés sur Logue Town ? Pour qu'ils aillent là bas, ils doivent avoir une raison qu'ils ne peuvent reporter à plus tard. Ce qui signifie que si je parviens à y arriver avant eux, à découvrir leur motif, je peux les attirer ailleurs. Avez-vous une idée de la raison qui les pousse à aller sur cette île protégée par la marine ?

        Je regarde son visage qui n'a vraiment l'air apaisé par ça, et bien plus préoccupé par le vin. Serait-ce le genre de gars à préférer le vin à la vie active ? On va vite le savoir. Les lieutenant Dos et Tres, à savoir Juan Guartem et Daniel Montbars, sont dans les environs. Avec vos hommes, vous pouvez les arrêter sans problème. Quant à moi, j'aimerais, si vous le permettez monsieur, reprendre la chasse. Plus je reste ici à discuter avec vous, plus la distance qui me sépare d'eux augmente. Je dois les rattraper avant qu'ils ne causent du grabuge sur Logue Town. C'est ma mission.Oui, je parle de chasse car désormais, je me replace dans le rôle du chasseur, et eux de la proie. Pas un gibier sans défense, certes, mais une proie quand même. Et j'attrape toujours mes proies. Pour le vin, vous n'avez qu'à envoyer la note au QG de West Blue, ils sauront où me trouver.

        Mes hommes arrivent au même moment, au pas de course, chacun ayant son fusil à la main. Ils arrivent de par derrière moi. Je me retourne, pensant qu'il s'agit d'ennemis. Quand je les vois, je souris.

        Lieutenant !
        Repos les gars.
        On a entendu du grabuge, alors on est venu aussi vite que possible.
        Ouais, désolé. C'était moi. J'ai retrouvé les Flécha Jéfatura, et j'ai livré un petit combat. Ils ne sont pas spécialement fort, mais tous ensemble ils sont embêtant. Ce qui explique  les dégâts matériels liés au combat. mais tout va bien. Ils se dirigent sur Logue Town, mais je ne connais pas leur objectif par contre. Maintenant qu'on sait où aller, retournez au navire, mettez le cap sur l'île du commencement et de la fin. Prévenez également la base de l'île, qu'ils soient sur leur gardes et envoie des hommes sur les quais pour prévenir l'amarrage des pirates. Je vous rejoins rapidement. Exécution.
        A vos ordres lieutenant.

        Après avoir rangé leurs armes, ils foncent vers le bateau donner mes instructions. J'espère qu'ils ont payé l'hôtel avant de quitter ce dernier pour venir ici. Oui, je sais, j'ai de drôles de priorités. Mais s'ils n'ont pas payé, cela signifie que l'aubergiste les a accueillis gratuitement. Donc il perd des sous. Et ça, je ne le permettrai pas. Mon rôle est de réparer les injustices et d'apporter la justice. Je dois donc rester parfaitement irréprochable, sinon je trahis mes objectifs. Et ça, pas question. Je me retourne, regarde l'homme dans les yeux. Un petit air de défi passe très rapidement dans mes yeux. Si rapidement qu'il n'a pas le temps de le remarquer. J'espère. Mes cellules se dupliquent rapidement grâce à la mitose cellulaire. Mon sang bouillonne encore suite au combat qui a eut lieu. Même si le qualifier de combat ne me plais pas, car je n'ai fait qu'être sur la défensive. En un contre un, je me les fais facilement. Mais en deux contre un, c'est autre chose. Je vais surement rencontrer ce genre de combat sur Grand Line, donc autant m'y adapter de suite pour être le moment venu. J'ai envie de combat, et ça se voit. Trois gouttes perlent de mes cheveux et coulent. Excitation ? Peur ? Sueur ? Peut-être un peu des trois. Mais je VEUX combattre. A vrai dire, si cet individu était moins gradé que moi, je crois que je lui passerai un savon. Oui, je sais, je n'a aucune raison de le faire. mais je suis tout excité. La seule chose à laquelle je pense, c'est de retrouver les renégats et de les combattre. Je veux des poings, de la sueur, du sang. Je me retiens depuis tout depuis, donc quand je me lâche, je ne fais pas semblant. Et là, j'ai envie ... J'ai envie de tout lâcher, de briser les règles, repousser les limites. Le ton que j'emploie est étrange. Il n'est pas désinvolte, pas mal poli, mais ... pressé. Comme un chien fou qui attendrait que son maître lui donne l'ordre d'aller courir. Je suis impatient.

        En avons-nous terminé, monsieur ?


        Rendre ce monde un peu meilleur, partie 2 Drapea11


        Dernière édition par Clotho le Mer 8 Jan 2014 - 14:18, édité 1 fois
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        Non !

        Maalem se gratte la tête, visiblement en proie à une intense réflexion, intense réflexion qui n'est pas chose aisée quand on a qu'une seule envie en ce bas monde : retourner dormir dans un coin. Mais il ne peut se le permettre. Pas depuis que Salem est parti. Pas depuis qui lui a laissé la garde de l'ile et qu'il a mis toute sa confiance en lui. Et la fierté est suffisamment grande pour balayer au loin toute volonté de retourner flemmarder à la caserne Ketsuno. Non. Le lieutenant-colonel est sérieux. Pour une fois.

        Attendez… je vous ai mal suivi, lieutenant.
        Vous voulez… les rattraper… avant qu'il ne cause du grabuge… à Loguetown ?


        Son interlocuteur semble avoir dit ça. L'officier le regarde comme s'il venait de dire une énorme connerie. Il agite la tête et regarde ses hommes. Les plus proches savent à quoi il fait référence. Certains sourient, moqueurs.

        Vous… le lieutenant Clotho, vous prétendez être le seul capable d'arrêter ces pirates à Loguetown alors que dans cette même Loguetown, on y trouve deux divisions complètes de la marine, ce qui représente plusieurs milliers d'hommes, tous deux commandées par des Colonels compétents, mais on y trouve aussi des hommes de la marine d'élite. Et encore mieux, on y trouve, à Loguetown, l'illustre contre-amiral Akbar qui gère toutes les forces de la marine de la ville !

        Et vous me dites qu'ils ne sont pas capables d'arrêter un équipage pirate ?


        Il fait une grosse grimace.

        Vous avez pris un coup sur la tête ou quoi ?

        Maalem regarde Clotho comme s'il était un simple d'esprit. Il recrache alors sa sucette complètement consumée, au sol. Tout de suite, un homme sort de l'ombre et lui en propose une autre. L'officier l'accepte et le remercie d'un hochement de tête. Le bâton se cale à nouveau entre ses dents. Maalem se sent mieux.

        Lieutenant Clotho, avant tout chose, je voudrais qu'à l'avenir, vous m'avertissiez de votre présence et de votre mission avant le début des hostilités. On m'a rapporté que vous êtes là depuis un bon bout de temps et n'allez pas me dire que vous aviez pas le temps de faire un saut à la base. Jusqu'à preuve du contraire, je suis l'officier gérant la marine de l'ile et si vous cherchez quelque chose sur mon ile, je suis le plus apte à vous informer.

        Parce que votre petit manège a fait du dégât pas si visible que ça. La population nous accepte à peine si l'on reste discret. Et vous venez avec vos gros sabots sans même faire attention à respecter la tranquillité des gens. Vous causez du dégât et tirez en pleine rue. Vous savez ce que ça implique ? Ça va nous retomber sur la figure, vos bêtises. Et tout le temps qu'on a passé pour se faire accepter, il est perdu parce que vous avez joué au justicier sans prendre vos précautions.

        Alors, non. Je ne vous permets pas de quitter cette ile avant d'avoir réparé vos dégâts. Je n'ai absolument pas envie de passer voir chaque habitant pour lui dire qu'un lieutenant complètement étrangé à l'ile a mis en danger les populations locales et causer du grabuge. Ça s'est peut-être bien passé, mais les balles perdues, elles auraient pu toucher des civils. Vous en êtes conscient ? Allez dire ça aux mères de cette ile. Allez vous justifier d'avoir mis en danger leurs enfants.

        Dans le genre têtu, Maalem est un prince. Et il est clairement visible qu'il a pris en grippe Clotho. Aucune chance qui le laisse partir comme ça.

        J'en aviserais le commandant Ramsteil et je remonterais jusqu'au Sous-Amiral Bii s'il le faut. Et je contacterais aussi le contre-amiral Akbar pour lui signaler l'arrivée probable d'un équipage pirate sur son ile. Il fera certainement le nécessaire.

        Maintenant, rompez. Et réparez-moi tout ça. Je m'occupe personnellement de traquer les pirates restant sur mon ile.
          Ouch. Mauvais choix de mots mon petit. Physiquement, je reste égal à moi même. Mais intérieurement, je cherche à me tirer de cette situation.

          Loin de moi cette idée, lieutenant colonel. Il y a des gens bien plus qualifiés que moi pour attraper ces pirates, j'en suis conscient. Ceci dit, c'est à moi que la mission a été confiée. Non seulement car il n'est pas nécessaire d'envoyer un contre amiral  alors qu'un lieutenant peut s'en charger, mais aussi parce que cela me servira. Je suis jeune, j'ai encore tellement de choses à apprendre. Et cette mission me donne l'occasion d'apprendre de mes erreurs afin de ne plus les faire et de les réparer. Je peux tirer les leçons de mes fautes, comprendre et éviter que cela se reproduise. Je laisse un petit temps pour bien choisir mes mots. Mais quel que soit mon choix, il ne sera jamais assez. Alors, autant y aller franco. Un voix emplie de regrets prend possession des lieux. Je suis vraiment désolé pour la gêne occasionnée et tout ce qui en suit. Je ne pensais pas ... Je ne voulais ... ni abîmer cette île, ni les relations avec les civils.

          J'incline mon buste en avant en demandant pardon au lieutenant colonel. Je reconnais mes erreurs dans l'histoire. Et une telle chose n'arrivera plus jamais. Ceci me servira de leçon. Et je m'en souviendrai. Je n'ai rien à rajouter suite à ses paroles. Il a raison, j'ai eu tord. Il est chez lui. Il est dans son droit. Je n'ai rien à faire ici. Je n'ai absolument pas pensé aux civils qui vivaient sur l'île, je le reconnais. Ils auraient pu servir de cible aussi bien aux pirates qu'à moi. J'aurais du envoyer un mousse prévenir le gradé. J'aurais du. J'aurais pu. J'ai honte, et ça se voit. Je baisse les yeux au sol tandis que je me relève. Je pourrais appeler mes hommes pour qu'ils m'aident. Mais à quoi bon. On terminerai plus vite, mais ma réputation en prendrai un autre coup. Et puis je n'ai pas besoin d'eux. Je peux le faire par moi même. Ce n'est rien que des tuiles arrachées et brisées, des trous dans les murs, des tonneaux de vin brisés. Comment réparer tout ça ? Ça va prendre du temps. Il faut acheter de nouveaux matériaux. Un déclic se fait. Je crois avoir compris. Le lieutenant colonel semble plus se soucier de ce que pense les gens d'ici que du grabuge en lui même. Si je parviens à les convaincre qu'il n'y est pour rien, que tout est ma faute, que c'est terminé, peut-être arrangera-t-il les choses ? Je peux tenter le coup. Quelques portes s'ouvrent pour voir le mouvement de troupes. Ils sont surpris de voir autant de marines réunis en un seul endroit. Les soldats commencent à leur dire de rentrer chez eux. Mais je décide de la jouer autrement. Je vais vers eux. Une fois arrivé à leur niveau, je m'incline, comme précédemment. Des soldats me disent que ce n'est pas à nous de nous incliner. Je réponds, tout en enjolivant un peu les choses pour être convainquant.

          Non. J'ai fais des erreurs, je dois les réparer. Nous sommes dans la marine pour réparer des crimes et délits, pas en commettre nous même. Alors je vais assumer mes fautes. Madame, je suis désolé pour le bruit plus tôt dans la soirée. De même pour les combats, si votre maison a reçu des dommages. Voyez-vous, je ne suis pas d'ici, comme vous l'avez remarqué. On m'a averti que de dangereux pirates se trouvaient dans les environs. On avait raison. Il y avait un groupe extrêmement dangereux. La marine a réussi à les faire fuir, grâce à l'aide du lieutenant colonel et de ses hommes. Malheureusement, nous avons du les combattre. Quelques bâtiments en ont fait les frais. La marine d'ici n'est en rien responsable. C'est moi et moi seul qui les ai combattu. C'est donc à moi de réparer mes fautes. Malheureusement, je n'ai pas le temps de rester ici. Les pirates se sont échappés. Je dois les retrouver avant qu'ils ne tuent des innocents et mettent le feu aux églises au petit matin, comme ils en ont l'habitude. Je dois les rattraper. Mais comme je l'ai dit plus tôt, j'assume mes actes, aussi stupides soient-ils. Afin de réparer les dégâts de la ville, acheter de nouvelles tuiles, combler les trous dans les murs, je vais vous dédommager. Les réparations seront pour moi. C'est normal après tout. j'abîme, je répare. Je pense qu'un million de berrys suffira pour tout réparer. Vous devriez même avoir assez d'argent pour remercier le lieutenant colonel qui veille au grain et vous protège jour et nuit. C'est un homme bien. Ne lui tenez pas rigueur des erreurs d'un jeune lieutenant au comportement stupide. Il vaut bien plus que cela. Il se préoccupe de vos vies comme de la sienne. maintenant, si vous voulez m'excuser, j'ai d'autres personnes à aller voir. Bonne nuit madame.

          Je vais à toutes les portes des maisons qui s'ouvrent, expliquant la même choses aux habitants. A savoir que je suis le seul responsable, que de terribles pirates étaient sur l'île et auraient attaquer le village à l'aube. Que je les ai combattu, endommager certaines choses du village, qu'ils se sont enfuis. Je leur dit également que je dois les poursuivre afin de les arrêter, que je prends en charge les réparations. Une fois toutes les personnes rentrées chez eux, et rassurées comme j'ai pu, je retourne voir le gradé. Peut-être une heure vient de s'écouler.

          Mon lieutenant colonel. J'ai été voir chaque personne qui s'inquiétait. Je leur ai expliqué que tout ceci était ma faute, que vous n'étiez en rien responsable dans ce qui s'est passé. Je leur ai dit que j'avais des tords, et que je financerai la reconstruction à hauteur d'un million de berrys. Avec ceci, je pense que votre réputation ne sera pas entachée. J'ai agis bêtement, je le reconnais. Pourtant, je pensais avoir agis au meilleur. J'ai fais attention à ce qu'il n'y ai aucun civil de blessé. J'ai beau vouloir attraper ces pirates, la vie d'un seul innocent vaut bien plus que toutes les captures du monde, à mes yeux. Je préfèrerai les laisser filer que de risquer des vies inutilement. Après tout, on finira bien par les retrouver. Mais en les laissant en liberté, ils peuvent blesser d'autres personnes. Et cela n'est pas acceptable. S'ils parviennent à faire du mal à des innocents alors que j'ai la mission de les arrêter, je ne me le pardonnerai pas. Voilà pourquoi, monsieur, je vous demande de me laisser retourner à leur poursuite immédiatement. Pour éviter qu'ils ne blessent d'autres personnes. Et je promet de faire attention à la ville cette fois.

          Je souris un peu. Car même s'il refuse, je sortirai grandis de cette expérience. Il est vrai que je ne me suis toujours soucié que des vies humaines, au détriment des choses matérielles. Mais d'un point de vue d'un citoyen lambda, arrêter des pirates c'est bien. Mais si sa maison est détruite durant la bataille, il ne sera pas content. Parfois, mieux vaut être intelligent et les laisser filer en discrétion, les amener dans un piège que de les affronter sur place. J'aurais au moins appris ça. Je ne ferais pas deux fois cette erreur. Je continue à réfléchir aux pirates. Ils veulent aller à Logue Town. Mais rien ne nous dit qu'ils vont y aller maintenant. Cela serait stupide. La logique serait d'attendre que les choses se tassent, et ensuit de surgir. La seule chose qui leur ferait attaquer maintenant, c'est l'impatience, la rage, la colère, la rancune.


          Rendre ce monde un peu meilleur, partie 2 Drapea11


          Dernière édition par Clotho le Mer 8 Jan 2014 - 14:22, édité 1 fois
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          « Zzzzzzzzzzzzzz » fait le lieutenant-colonel. Adossé à un mur, les bras derrière la tête, il semble plutôt paisible malgré sa bouche faisant une grimace comme si quelque chose l'avait gêné dernièrement. Et pour sauver le lieutenant Clotho de la gêne de la situation, un subordonné à Maalem s'approche.

          Ça ira pour cette fois, lieutenant. On prend la relève. Le lieutenant-colonel est … satisfait de tout ça. On a prévenu le contre-amiral Akbar de la venue de ces pirates. La vigilance sera renforcée et on l'a prévenu de votre arrivée.

          Bon courage.


          Et l'homme s'empresse de prendre Maalem dans ses bras pour l'éloigner de la scène et le mettre à un endroit un peu moins voyant. Et c'est seulement quand il ne sera plus à porter de voix de Clotho qu'il ouvrira un œil pour murmurer :

          C'est bon ? Il est parti ?
            Ah ouais ... OK ... sympa ... Classe. Si si, vraiment, merci. J'ai pas l'impression de passer pour un troufion moi dans un cas comme ça ... Que dire de plus ? Je deviens aussi rouge que l'hémoglobine, regarde le soldat qui me parle, le remercie, et le regarde ramener le lieutenant colonel à la base. Je reste comme un con, planté là pendant quelques minutes.

            Note à moi même : penser à moins parler, faire des monologues plus courts, éviter de déblatérer pour ne rien dire, et surtout, essayer de ne faire endormir les gens auxquels on parle.

            Je me tourne en direction du port et fait un petit footing jusqu'au bateau prêt à lever l'ancre. On zigzag entre les maisons, les constructions, et on arrive à destination. Je monte sur le pont rapidement et reprend ma place, comme si je n'étais jamais parti. On quitte cette île presque aussitôt, direction Logue Town. En espérant que les pirates n'aient pas trop d'avance sur nous. Puis je repense à la leçon qu'on m'a infligé sur Orange. Plus jamais ça. Je dois être capable de penser plus loin, d'imaginer les répercutions de mes actes et des personnes qui m'entourent. Pour prendre du galon, il faut le mériter, prouver qu'on peut évoluer. Je vais donc devenir plus responsable. A partir d'aujourd'hui, c'est un nouveau Clotho qui vit ! Ouais, foi de morue ! Heu, pardon, huile de foie de morue. Si si, c'est ce qu'un matelot est en train de boire. L'odeur ... Ô mon dieu, l'odeur ! On dirait qu'un troupeau d'éléphants de mers vient de se soulager sur le bateau. Ça empeste comme jamais. Je regarde le premier mousse qui croise mon regard. Balancez le par dessus bord ! Vite ! Il va tous nous forcer à en boire !!! Il appelle deux copains, commence à se diriger vers le type, et lui prennent les jambes. Le pauvre type lâche le sirop qui se répand sur le pont. Je lâche un cri. Mais qu'est-ce que vous faîtes ! Le sirop, pas le type !!!!! C'est le sirop qu'il faut balancer par dessus bord ... Bande de bons à rien ... Ils allaient vraiment balancer un des leurs à la mer ... Ça réfléchit de nos jours un mousse ou alors ce modèle est en rupture de stock ?

            C'était évident que je n'allais pas demander qu'on balance un pauvre petit mou ... quoi que ... Ça fait réfléchir quand même. Il a osé ouvrir une bouteille d'huile de foie de morue. Et le pire, c'est que ce truc a été renversé partout sur le bateau. L'équipe de nettoyage intervient rapidement. Pour le coup, chacun porte un petit masque, comme en cas de crise virale. Des serpillères, des éponges, des sceaux d'eau avec du savon. Ils y mettent tout leur cœur pendant qu'on essaie de garder le nôtre bien attaché. L'écume alliée à cette odeur, le vent amplifiant le tout et remplissant nos poumons avec, c'est juste ... juste ... écœurant. Il faut vraiment avoir le cœur et les tripes bien accrochées pour ne pas vomir. Ou alors, avoir le nez bouché, ça fonctionne aussi. Regardez, l'autre là ! Il est content et profite de la vue, avec son rhume qui l'empêche de respirer la bonne fragrance ... Grrr. Pendant le reste du voyage, chacun essaie de faire partir l'odeur comme il le peut. Mais rien n'y fait. C'est tenace ces machins là. Bon, bah tant pis. On va rendre un navire empestant l'huile de foie de morue ... Là, je n'ai qu'une envie, pendre le type qui a fait ça ... Mais en tant que bon petit marin, on refrène nos ardeurs. Le voyage se passe sans accroc. Le vent est au rendez-vous, ce qui nous permet de rattraper un peu le retard qu'on a. Mais ça ne sera pas assez. Les pirates doivent déjà être arrivé. Tant pis, il faudra les traquer.


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