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Rendre ce monde un peu meilleur, partie 3

==>Rendre ce monde un peu meilleur, partie 2? Demande de quête, Flécha Jéfatura

3ème étape:

Année 1625,
Logue Town.

On ne sait pas où ils vont frapper. On ne peut pas arriver avant eux. Peut-être que le QG aura découvert leur but. Il va y avoir du grabuge sur l'île, c'est certain. Je réfléchis à un plan d'action pendant qu'on navigue sur les flots. C'est à moi de les arrêter, si je veux pouvoir encaisser la prime, avoir le meitou et augmenter ma popularité. J'ai cinquante hommes avec moi. Logue Town est prévenu que les pirates vont arriver.Le contre amiral, le sous lieutenant et toute la clique ont du prendre les dispositions. S'ils ont fait ce que j'ai demandé, ils ne pourront pas arriver par le port. Maintenant que l'île est en état d'alerte, elle est surveillée attentivement. Il leur sera bien plus dur de débarquer. Logue Town en vue. On laisse le bateau au port, comme convenu. On pose le pied au sol. Une garnison de marine se dirige vers nous. Après avoir rapidement vérifié que nous sommes bien qui nous prétendons être, on discute de la situation tout en se mettant en marche. Mais ... vers où au fait ? Vers la base, c'est déjà mieux que rien. Puisque l'île grouille de garnisons de marines, que les postes sont partout, les pirates ne peuvent pas risquer de se faire repérer. Ils vont donc essayer de passer incognito. Changer leur apparence, appareiller là où personne ne les attend, passer dans les coins et recoins, les lieux sombres, attendre que tout ça se tasse ... Il y a tellement de choses qu'il leur ai possible de faire ... Je préfère arrêter d'y penser sinon je vais me faire mal à la tête. Ce qui est sûr, c'est que je ne dois pas les combattre près des maisons. Ou alors, je dois les neutraliser rapidement. pour ça, il me faut un plan. Car si j'abîme les maisons, ça ne va pas le faire. Je n'ai pas envie de me faire tirer les oreilles pour des dégâts matériels. Tout en marchant, je cherche donc une solution aux combats. Ils ne se rendront pas, c'est certain. Ils combattront jusqu'au bout.

Bon, on arrête de tergiverser, et on réfléchit calmement. Étape une, les localiser eux ou leur cible. Étape deux, établir un plan en fonction de la situation. Étape trois, appliquer le plan. Étape quatre, ramener les prisonniers à la prison. Le marine me parle, mais je suis tellement concentré que je ne vois que ses lèvres qui bougent, je n'entends rien. Aussi j'esquive de justesse le lampadaire. Je me rouvre alors au monde extérieur.


Dernière édition par Clotho le Mer 15 Oct 2014 - 0:53, édité 1 fois
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Lorsque tu parviens enfin à te concentrer sur ce que te dit le soldat, tu comprends que tu ne te diriges pas seulement vers l'une des bases locales de la Marine : tu es conduit droit dans le bureau de Léonce Akbar, le contre Amiral à la tête des forces du gouvernement sur l'île. Est-ce vraiment une bonne nouvelle qu'un si haut gradé souhaite te rencontrer directement, surtout après le mécontentement de Maalem envers toi à Orange ? Te préparant à tout, tu redresses les épaules et marche d'un pas sûr à la suite de la garnison te guidant. Tu as déjà décidé de t'améliorer et d'assumer tes fautes, tu ne reviendras pas sur ta décision !

Pendant votre marche dans les rue de Logue Town, tu remarques une certaine effervescence parmi les soldats locaux. De nombreuses patrouilles parcourent les rues, armées jusqu'aux dents et contrôlant régulièrement l'identité des passants : la ville semble prête à accueillir les Flécha.

Les marches de l'imposant QG de la Marine sont franchies au pas de course et, tandis que tes hommes sont sommés d'attendre dans les salles de repos, un soldat te guide dans les larges couloirs et les différents étages jusqu'à une dernière porte que tu t'empresses de passer.

" Bonjour, Lieutenant Clotho. Maalem m'a dit que vous ne vous embarrassiez pas des formalités d'usage, je me suis donc permis de vous faire venir directement dans mon bureau dès votre arrivée ici. "

Avec un ton pareil et une entrée en matière aussi incisive, tu ne peux rater les reproches sous jacents du Contre-Amiral Léonce Akbar. Ce dernier te domine de toute sa stature et plonge dans tes yeux un regard pratiquement aussi fulminant que la pipe qu'il tient serré entre ses dents.

" Le QG m'a informé de votre mission. Après votre coup d'éclat à Orange, il m'a également donné tout pouvoir pour décider si vous deviez la continuer ou non. "

Le tuyau de sa pipe se fait menaçant lorsqu'il le pointe vers toi.

" Alors dîtes-moi, lieutenant. Pour quelles raisons devrais-je vous laisser continuer votre traque ? Serez-vous réellement meilleur que tous les hommes déjà sous mes ordres ? Allez-vous de nouveau semer le désordre ? "
    Sans tarder, un marine me conduit vers la base. Je me demande pourquoi, puis il m'avoue que le contre amiral souhaite me voir. Je déglutis un peu, me doutant de la raison. Tout en marchant, assez vite je le reconnais, je vois par-ci, par là, des marines en train de vérifier les rues, les passants ... Au moins, la sécurité est assurée. Si les pirates arrivent ... non, lorsqu'ils arriveront, si ce n'est pas déjà fait, ils seront bien accueillis ... Le soldat me conduit donc jusque dans le bureau du plus haut gardé de l'île, Léonce Akbar. J'entre sans tarder. Je me mets au garde à vous, comme le veut le protocole. Il explique la raison de ma venue. Ainsi, c'est lui qu'il va falloir que je convaincs pour continuer à pourchasser les pirates ? C'est logique, et j'aurais du m'en douter. Il veut me tester, que je lui prouve que je suis bien un marine, et les valeurs. Ce type à de la bouteille, ça se sent. Il domine la situation entièrement. Il est chez lui. Et moi, je ne suis qu'un intrus qui risque de faire du grabuge. Mais malgré tout, je suis content d'être là. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un d'aussi important. Akbar est un peu un héros de guerre, il a fait son temps. Ce poste lui sert à arriver à la retraite sans encombre. Mais il reste un vétéran, et son aide m'est indispensable.

    Contre amiral Akbar ... Il est vrai que j'ai agit stupidement sur l'île d'Orange. Le lieutenant colonel sur place me l'a bien fait comprendre. Je ne pensais qu'à attraper les pirates, sans trop penser aux conséquences. J'ai dégradé le terrain, combattu en pleine ville alors que des civils pouvaient sortir à n'importe quel moment. Nous n'avons eut aucune perte à déplorer, heureusement. Si c'était à refaire, j'agirai autrement. Cependant, ce n'est pas en mon pouvoir de remonter le temps. Je ne peux qu'apprendre de mes erreurs et les réparer au fur et à mesure. J'ai offert de réparer les dégâts, minimes, que la ville a subit par ma faute, à hauteur d'un million de berrys. Je me suis excusé auprès des citoyens de la ville en précisant que tout ce qui s'est passé était ma faute, et que le lieutenant colonel Maalem n'y était pour rien.

    Je baisse les yeux et prend une teinte rouge, signe de honte chez moi. S'il est vrai que je ne peux changer le passé, le futur, lui, ne demande qu'à être écrit. Il ne tient qu'à moi de faire en sorte que tout se passe bien.

    Je ne prétends pas être meilleur que vos hommes, contre amiral. Loin de moi cette idée. Par contre, j'apprends de mes erreurs. Comme je l'ai dit sur Orange, je préfère arrêter une traque que de voir une personne perdre la vie par ma faute. Nous sommes ici pour protéger et servir, pas pour tuer et détruire. Lorsque je commets des fautes, j'essaie de les réparer au mieux. Je suis jeune, et j'ai encore tout à apprendre, j'en suis bien conscient. Je ne vous demande pas de me laisser continuer pour faire mes preuves, j'ai toute ma vie pour cela. Je vous demande de me laisser continuer, contre amiral, parce que je sais que je peux y arriver. Je sais que je peux arrêter les Flécha Jéfatura sans causer de dommage à votre ville. L'orgueil n'entre pas en ligne de compte tandis que je dis ces mots. J'ai la conviction qu'il s'agit de quelque que je dois faire si je veux devenir meilleur. Une bifurcation sur le chemin de la vie. Si je réussis à arrêter ces pirates, j'aurais le sentiment de pouvoir tout faire, d'être réellement utile au gouvernement mondial. Mais par dessus tout, j'aurais rempli la mission la plus importante que je me suis fixé : protéger. Qu'ils soient civils, marines, scientifiques, chasseurs de prime ... Je veux protéger le plus de personnes possible. Peut-être pensez-vous que je suis un utopiste, et sans doute avez-vous raison. Mais si vous me donner l'opportunité d'accomplir mon devoir, je ne vous décevrai pas.

    Cette fois, je regarde droit devant moi, sans baisser les yeux. Il est vieux, il a l'expérience. Il sait juger les gens sans trop de tromper. Aussi, il sait que je ne mens pas lorsque je dis ne pas être guidé par l'orgueil. Tout ce que j'ai dit est vrai. Je veux protéger, tout le monde. Les pirates doivent être arrêté, ils sont une plaie constante. Si j'arrive à avoir ceux-ci, je prendrais confiance en moi. J'aurais réellement fait quelque chose d'utile.

    Les mots sont des outils puissants. Vous avez le pouvoir de changer des vies de par les vôtres. Vous avez juré de protéger votre ville, vos hommes, votre île et toute personne en son sein. Je l'ai fait aussi. Je vous demande de me laisser respecter ce même serment, contre amiral Akbar. Un homme grandit en réparant ses erreurs. J'ai la chance de vous avoir, vous, qui avez l'expérience. Quelqu'un de votre calibre a tellement de choses à apprendre à un nouveau lieutenant tel que moi. Je serais honoré d'apprendre à éviter de faire des erreurs à votre côté. Si vous ne souhaitez pas que je poursuive les pirates, soit. Mais j'aimerais quand même, monsieur, que vous me prodiguiez des conseils, afin que cette situation ne se reproduise plus jamais. Je veux devenir meilleur. Pour mes hommes. Pour tous les marins. Pour les civils que j'ai juré de protéger. Pour le Monde.

    Je fixe toujours le mur en face de moi, tandis qu'il fume sa pipe. Je suis crédule, je le sais. Mais je parle avec mon cœur, et je ne mâche pas mes mots. Je suis franc, véridique. Je n'ai rien à cacher. Qu'il accepte ou non va changer ma vie et aura des conséquences quant à mon futur, c'est sûr. Mais quoi qu'il en soit, s'il daigne me prodiguer des conseils, j'en sortirai plus grand qu'avant. Je veux éviter de faire des erreurs. Mais l'erreur est humaine, donc j'en ferais d'autres. Il faut que j'apprenne à les réparer, ou mieux, à les anticiper, de manière à les éviter. Qui de mieux qu'un vieux de la vieille pour m'aider ?


    Rendre ce monde un peu meilleur, partie 3 Drapea11
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    Je le vois qui me regarde fixement. Il me jauge. Il me juge. Il m'examine aussi profondément que son egard le lui permet. Il sonde mon âme, je le sens. Et je ne fais rien pour l'en empêcher. Il est ici chez lui, il a tout les droits, je n'en ai aucun.

    "Vous savez sortir des discours au moins lieutenant. Vous en avez pour chaque situation ?
    Oui contre amiral.
    C'est pratique. Mais ça ne fonctionne pas avec moi." Je déglutis. Il va refuser ... Et merde ! " Les mots ne signifient rien. Ils peuvent être dit sans être pensé. Je vais autorisER votre mission sous plusieurs conditions. La première, je veux votre promesse que la ville ne subira aucun dégât. La seconde, comme vous le dîtes si bien, vous assumerez les conséquences de vos actes et vos choix. Si vous faîtes exploser une maison, vous en subirez les conséquences. Si vous manquez à l'une de ces règles, vous serez muté ici même, pour servir de matelot jusqu'à la fin de votre vie. Est-ce clair ?
    Oui monsieur.
    Les sections 5 et 6 de la 14ème division sont libres. Prenez les avec vous. Et, lieutenant, ai-je besoin de préciser que je veux revoir tous ces hommes vivants à la fin de la journée ?
    Non contre amiral.
    Rompez."

    Je me retiens de sauter sur place. Je sors de son bureau après l'avoir salué. Je marche sans regarder devant moi. Puis une fois dans la cours, je lâche un cri. Je saute. Jehurle de joie. J'ai réussis. J'ai ma mission. Le contre amiral a accepté. Sous certaines conditions, et avec des menaces non voilées, mais au moins, il a accepté. Je vais enfin pouvoir faire mes preuves ! Youpi ! Je demande la division numéro 14. Le type à qui je demande en fais, justement, parti. Ca tombe bien. Les sections 5 et 6 sont pas trop loin. Je me dirige vers elles. Les deux sergents me voient arriver et e mettent au garde à vous.

    " Repos sergents.
    Que peut-on faire pour vous lieutenant ?
    Le contre amiral Ackbar m'a donné l'autorisation de mener une traque sur Logue Town pour découvrir et arrêter des pirates recherchés. Il vous a placé sous mes ordres le temps de la mission.
    Des pirates à Logue Town ? Ils sont mal barrés ces types. En temps normal la situation est déjà assez risquée, mais avec les patrouilles renforcées, ils n'ont aucune chance d'accoster.
    Pourtant, c'est déjà fait.
    Hein ?
    Je les suivais en bateau, ils ont pris de l'avance sur moi. Mais si je suis arrivé, eux aussi. Ils cherchaient un certain Darp.
    Darp ? Genre ... Darp le bibliothécaire ?
    J'connais pas son métier. Je sais juste qu'il est sur l'île, qu'il était un ancien pirate, qu'il s'est reconverti. Il peut aussi bien être libraire que forgeron, matelot ...
    J'connais qu'un Darp à Logue Town. Il travaille dans la bibliothèque de l'île.
    A la bibliothèque de l'île.
    C'est pareil. Ca veut dire la même chose.
    Non. Bref. Vous savez où c'est ? Vous pouvez nous y emmener ?
    Bien sûr lieutenant.
    Ok, prévenez vos hommes, faîtes vos réserves, tout le monde en tenue dans vingt minutes !

    Vingt minutes plus tard, comme demandé, tout le monde est en bas, dans la cour. Je fais un petit topo sur la situation, nos ennemis leur puissance ... Je précise qu'ils sont puissants, et que leur capitaine est rusé. J'explique rapidement ce qui risque de se passer. Puis on part, les sergents me guidant jusqu'à l'endroit.


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    Récap des paroles:

    Durant le trajet, on me fait examiner la configuration des lieux via un plan. Afin de faire les choses comme il faut, comme je l'ai promis au contre amiral, je décide de faire évacuer les alentours immédiats de la bibliothèque. Le premier sergent me regarde incrédule.

    "Mieux vaut évacuer et qu'il n'y en ai pas besoin plutôt que de ne rien faire et de le regretter plus tard. J'ai promis au contre amiral de faire attention et de ne perdre aucune vie. Et je ne brise jamais une promesse."

    On arrive rapidement sur place. Sur la centaine d'homme, j'en envoie une dizaine demander aux gens d'évacuer les alentours, par question de sécurité afin que personne ne soit blessé. Je ne ferais pas comme sur Orange. Cette fois, je réfléchis avant d'agir. On encercle rapidement le bâtiment concerné. Dix soldats à droite et à gauche, trente cinq devant et derrière, près des portes. On ne sait pas combien ils sont exactement. Je sais qu'il reste le capitaine, le lieutenant uno qui a mon futur meitou, et le lieutenant tres, Daniel que j'ai déjà affronté et vaincu. Lui n'est franchement pas une menace. Je sais qu'il est droitier, qu'il utilise des armes à distance, des projectiles. Le premier lieutenant est un escrimeur reconnu. Il possède une arme étonnante. On a sensiblement le même niveau, d'après l'affrontement rapide qu'on a fait sur Orange. Quant au capitaine, c'est une énigme. Je ne sais ni à quoi il ressemble, ni sa force. Je suppose qu'il est plus puissant que son second, et c'est logique de le supposer. Aurais-je la force nécessaire pour le battre ceci dit, là est la question. Par chance, la force n'est pas la seule façon d'arrêter quelqu'un. Et tandis que j'observe le bâtiment, une idée germe dans mon esprit. Peut-être n'aurais pas besoin de combattre finalement. Si je me débrouille bien ... Les gars repèrent une fenêtre ouverte, en haut. Avec une pyramide humaine digne d'un concours de pom pom boys, je parviens à atteindre la fenêtre. Je monte ma tête discrètement pour voir ce qui s'y passe. Personne près du rayon où je suis. D'ailleurs, je ne vois personne encore. Je prends un escargophone, et ordonne un silence radio. Je contacterai les sergents quand je le voudrais. Je respire un bon coup, puis je me hisse par la fenêtre pour atterrir sur une étagère. Je fais le moins de bruit possible. D'un seul coup, des cris, des gens qui fuient. J'appelle les soldats pour leur dire de faire attention, des civils vont sortir. Mais qu'ils ne laissent passer personne sans mon accord express. Ils devront surveiller et avoir les identité de chaque personne, aucune exception. Je dépêche dix types pour cette tâche. Les dix qui venaient juste de revenir après avoir fait évacuer les quelques maisons aux alentours. J'entends des cris de rage, des voix rauques. Le bruit du métal contre frappe sur du métal. Le choc des lames qui s'entrecroisent. Je reste sur les étagères, mais avance à présent presque en courant. Heureusement, le bruit des lames et des voix couvrent amplement le son que je fais en me déplaçant. Je me rapproche de la zone. Je ralentis. J'observe. J'écoute.

    "Espèce de traître ! Tu nous as trahis ! Nous, tes compagnons !
    ...
    Tu ne dis rien en plus. Espèce de sale raclure de bas étage !
    Il n'y a rien à dire. Vous n'en valez pas la peine.
    Pas la ... Pas la ... Pas la peine ?!
    Je suis passé à autre chose. J'ai obtenu de pouvoir travailler ici.
    On est presque morts dans cette attaque de la marine. Tu nous as laissé pour morts. On a vécu un enfer par ta faute.
    Rah ... Mon petit Daniel. Tu es toujours le plus jeune et le moins expérimenté. Ca n'a pas changé.
    Je ne suis pas petit !"

    Le bruit des lames se fait de nouveau entendre. Daniel est impulsif, ça, je l'ai vu rapidement quand je l'ai affronté. Je me rapproche en rampant sur les étagères. Je vois désormais la scène. Darp, d'après le descriptif qu'on m'en a fait, affronte Daniel. Bartholomew est assis et semble profiter du spectacle. Un homme est dans l'ombre, près de lui, et regarde également le combat. Daniel se fait dominer facilement. Barney ordonne à son second de participer au combat. Là, je ne suis pas sûr que le combat soit équitable. Je décide alors d'utiliser les avantages que j'ai sur eux. Ils en veulent énormément à Darp et ne le laisseront pas en paix jusqu'à ce qu'ils l'aient tué de leurs mains. Ils ne savent pas que la marine est déjà là. Ils ne savent pas que je suis déjà là. J'arme mon fusil. Je vise Daniel. J'attends d'avoir une vue bien dégagée. Bartholomew s'approche dangereusement de Darp qui essaie de se débarrasser de son adversaire avant qu'un second n'arrive. Mais il n'y parviendra pas. Encore deux mètres et le type en froufrous sera assez près pour attaque. Pas le choix, j'interviens. Je tir en plein dans le genou de Daniel. Je fais, bien entendu, mouche. A cette distance, même s'il bouge légèrement les jambes, impossible de le rater. J'ai été entraîné à viser à plusieurs centaines de mètres de distance. Alors trois mètres, ce n'est rien pour moi. D'un seul coup, tout le monde se fiche. Sauf Daniel qui tombe sur le sol et hurle comme un loup un soir de pleine lune. Chacun cherche d'où provient le tir. Je n'ai pas attendu et me suis baissé assez pour qu'on ne puisse pas me voir. Je veux garder l'élément de surprise. Désormais, ils savent qu'ils ne sont plus seuls. Mais combien sont là ? Qui sont-ils ? Que veulent-ils, là se trouve la question. Ils se doutent bien que les gens qui sont sortit en hurlant vont aller prévenir la marine. Ils sont donc pressés. Les combats reprennent. Sauf que cette fois, le rythme est bien plus soutenu, plus intense. Au moins une fois par seconde on entend les lames s'affronter.

    "Tu n'a jamais réussis à me battre. Tu penses vraiment pouvoir réussir aujourd'hui, alors que la haine que je te voue me rend plus fort que jamais ?
    Tu es peut-être un champion d'escrime. Et tu as raison, surement que je ne te battrai pas. Mais dis moi, qu'allez-vous faire ? Vous allez me tuer rapidement, sans profiter de votre victoire. Pourquoi ? Parce que la marine sera là d'ici quelques minutes. Il va vous falloir faire un choix. Soit vous m'affronter et vous vous faîtes prendre, soit vous me laissez en vie, vous filer et vous restez libre.
    Jamais. Jamais nous ne te laisserons.
    Vous allez donc finir en prison.
    Non plus. Penses-tu qu'on soit venu ici sans aucun moyen de sortir ?"

    Je vois Darp réfléchir tandis que Bartholomew attaque encore. Plus vite, plus fort. Darp ne pourra pas résister plus longtemps.


    Rendre ce monde un peu meilleur, partie 3 Drapea11


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    Daniel crie encore et toujours. Je vois que l'ombre le regarde. Il supplie. Un tir, tout est réglé. Le corps inerte de l'ancien lieutenant tres tombe sur le sol. Il ne bougera plus jamais de lui même. Je bouge la tête, dégouté. Le duel entre les deux hommes s'interrompt.

    "Pourquoi avoir fait ça ?
    Il ne pouvait plus avancer. Il n'aurait fait que nous gêner. Tu veux vraiment aller en prison par sa faute ? Parce qu'il aura dit aux marines notre plan pour sortir d'ici entier et en vie ?
    ...
    C'est bien ce que je pensais. Maintenant, je vais achever ce traître moi même, puisque tu n'en ai pas capable."

    Il sort de l'ombre et s'approche, tout en sortant son sabre. Je peux, pour la première fois, voir son visage. Pas trop bien quand même parce que les lumières ne sont pas très fortes. J'ordonne rapidement à trente hommes de chercher leur navire et d'appeler des renforts. Il doit être ancré quelque part sur l'île. Étant donné qu'il n'y a aucun homme de main ici, ils doivent tous être sur le navire, prêt à larguer les voiles au moindre signe de mouette qui approche. Alors je dis aux hommes d'y aller en civil, armes cachées sous les tenues amples. Ils vont y aller tous ensemble en faisant semblant d'être une manifestation contre le trop plein d'heures des fabricants de chaussettes. Ainsi, ils pourront se rapprocher du bateau, monter dessus même peut-être, comme sur d'autres. Ils vont leur faire baisser leur garde et en profiteront pour les arrêter. Voyant que Barney se joint au combat, et que Darp est en flagrant désavantage, j'interviens. Je me lève pour qu'ils me voient tous.

    "Vous êtes vraiment pas des flèches ...
    Vous!
    Oui, moi. Qui d'autre ? Tout le monde en a marre de vous courir après, alors je viens en finir avec vous. Veuillez vous éloigner de ce monsieur, poser vos armes sur le sol les éloigner, puis mettre les mains dans votre dos je vous prie.
    Dans un monde hypothétique, nous ne ferions jamais cela. Alors dans cette réalité, il ne faut pas trop y compter.
    Comme vous voulez. Un coup de main monsieur Darp ?
    C'est pas de refus, lieutenant.
    Sois vous obéissez les gars, soit je vous plombe le bide, au choix.
    Vous n'avez pas le courage de descendre et de venir nous affronter au sabre.
    Ne me prenez pas pour un abruti de lieutenant qui a quelque chose à prouver, s'il vous plait. Je connais votre réputation mondiale au sabre. Je ne serais pas assez fou pour penser pouvoir vous battre ainsi. Mes ordres sont de vous ramener morts ou vifs. Morts de préférence, vous couterez moins cher au gouvernement, ça vous évitera de vous enfuir ... Moi, je préfèrerais vous laisser en vie. Alors obéissez."

    Comme réponse, Bartholomew fonce sur l'étagère pour la faire tomber, et moi avec, tandis que Barney attaque Darp. Je saute pour éviter de tomber. Les livres volent dans les airs. L'étagère se penche, puis tombe dans un fracas. Le sabre de Bartholomew s'approche de ma tête. Je me baisse autant que possible, étant presque accroupis. D'un coup de lame, je tranche l'air. Il recule, esquivant. Pas le temps de regarder Darp, je dois me concentrer sur le second de l'équipage. Je saute pour quitter l'étagère sur laquelle j'étais et qui est pleine de livres en vrac. Mon adversaire me suit.

    "Ca sera un honneur pour moi d'enterrer un lieutenant.
    Et ça sera un honneur pour moi d'arrêter des pirates tels que vous.
    Accordons nous sur un désaccord."

    Je sais que je ne vais pas pouvoir durer longtemps face à un type comme Bartholomew. Alors je dois ruser. Je dois le conduire où je veux, quand je le déciderai. Mon piège est en place. Reste seulement à en créer d'autres en cours de route. C'est parti ! Tandis que le fracas des lames se fait entendre, je décide de parler avec mon interlocuteur.

    "Vous semblez quelqu'un de raisonnable. Pourquoi continuer à servir Barney ? Vous avez-vu ce qu'il a fait à Daniel. Il lui a tiré dessus. Il l'a tué de sang froid, parce que soit disant il vous aurait ralenti. Est-ce dans vos valeurs d'abandonner un homme à terre ? De le tuer alors qu'il pouvait encore continuer à vivre ?
    Vous l'avez condamné à lui explosant le genou.
    Non. Je l'ai obligé à se rendre, nuance. Vous auriez pu fuir sans lui.
    Il nous aurait trahit. Le capitaine a eut raison d'agir ainsi.
    Vous dîtes ces mots, mais vous ne les pensez pas. Votre âme n'est pas aussi noire que vous voulez le faire croire.
    Ca ne sert à rien d'essayer de me monter contre le capitaine. Je lui suis fidèle.
    Oh, mais je n'ai jamais essayé.
    Alors ... que venez d'essayer de faire ?" D'un seul coup, il me désarme. Mon sabre tombe sur le sol. Qui plus est, je me retrouve dos à quelque chose. Et merde ... J'suis mal. "Qu'avez-vous essayé de faire ?"

    Je pose les deux mains derrière moi, sur la chose qui me bloque. "Vous n'avez pas remarqué encore ? Nous sommes les seuls, ici. Vous savez très bien qu'on se déplace toujours en troupeau. Alors dîtes moi, où sont donc les autres ?
    Dehors ... La peste soit.
    Et où sommes nous ?
    Dans une bibliothèque.
    Non. Nous sommes ... devant la porte."

    Tout en prononçant la phrase, je tourne la poignée et ouvre grand la porte avant de me laisser tomber sur le sol. Le temps que Bartholomew comprenne, trois fusils sont pointés sur lui. Il a perdu. Son ancienne vie de baronnet l'a perdu. S'il n'avait pas eu ses manières, cette envie de m'affronter en un contre, son addiction pour le combat au sabre, s'il avait agit autrement, il m'aurait battu. Ou il lui aurait simplement suffit de faire attention à ce que je faisais. Il n'a pas remarqué que lorsque j'ai sauté de l'étagère, je me suis mis dos à la porte, volontairement. Et que durant tous ses assauts, je n'ai fait que reculer parce que j'étais acculé. C'est ainsi que je me suis retrouvé dos au mur. Ou à la porte plutôt. On a traversé tout le couloir, sans qu'il ne le remarque. Et ouais mon gars. Je savais que je ne faisais pas le poids au sabre contre toi. Mais je savais aussi que tu ne faisais pas le poids face à trente cinq soldats pointant leurs armes sur toi. Il laisse tomber son sabre sur le sol. On lui passe rapidement les menottes. Je le confie au sergent rapidement avant de ramasser son arme et un fusil et de foncer dans l'enceinte du bâtiment. Pourvu qu'il ne soit pas trop tard ...


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    Dernière édition par Clotho le Lun 20 Oct 2014 - 13:19, édité 1 fois
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    J'ai beau avoir été entraîné un an au combat au sabre par les maîtres de Shimotsuki, je n'ai pas le talent dont Bartholomew a fait preuve durant notre combat. Je savais que je perdrais. Je devais juste trouver une méthode pour gagner du temps et le faire arriver jusqu'à mes hommes. Puisque c'est désormais chose faite, je cours dans la bibliothèque pour rapidement arriver là où se tiennent Barney et Darp. Le combat se poursuit entre les deux hommes. Là encore, Darp n'a pas l'avantage. Il a plusieurs entailles, dont une qui me semble profonde. Du sang n'arrête pas de couler par cette blessure. J'interpelle le capitaine des Flécha.

    " Hey, Barney ! Tu reconnais cette arme ?
    Impossible ...
    Tu es seul. Tout seul. Tu as tué Daniel. Bartholomew est arrêté, entouré par des marines. Votre navire est en train d'être saisis par la marine. Tes hommes sont emprisonnés au moment même où on parle. Tu es tout seul. Et désormais, je suis là. Tu vas donc devoir combattre Darp et moi en même temps. Sauf si tu te rends. Tu n'as plus aucune chance. Mais si tu fais les choses intelligemment, tu peux éviter Impel Down.
    Il faut vraiment tout faire soi même ici ...
    Tu sais que tu ne pourras pas t'échapper, alors rends toi.
    Tu veux parier, lieutenant ?!"

    Il regarde Darp, avec une haine intense. Puis il fait volte face et se met à courir. Il se précipite derrière une table et ramasse quelque chose. Je lui cours après. Il se relève avec quelque chose dans les mains. Un corps. Un homme. Un homme qui semble se réveiller avec un sabre sous la gorge, et paniquer.

    "Du calme monsieur. Du calme. Tout va bien se passer. Ne faîtes rien surtout, d'accord ?
    Je veux juste rentrer chez moi. Je venais pour étudier ... je veux ... juste ...
    Si vous ne me laissez pas partir, que vous ne me rendez pas mon équipage, et Bartholomew, je le tue. C'est clair ? Je le saigne comme un porc.
    Et un soda avec ? Un million de berrys ? Un accès illimité à Marie Joie ? Non, désolé, ça n'arrivera jamais. Pas plus que tes demandes. Elles sont irrecevables.
    Alors autant dire adieu à monsieur tout de suite."

    Il agit en même temps qu'il parle, et tranche une partie de la gorge de l'homme. Juste assez pour faire couler le sang très légèrement. Rien de bien mortel. Enfin, rien d'aussi mortel que le sabre je veux dire. Là, je suis mal. Il a un otage. Mais la marine ne négocie pas avec les terroristes ... J'ai promis que personne ne serait blessé. Jusqu'à présent, j'ai bon. Des marines entrent dans la salle. Ils pointent leurs armes vers Barney. Je leur dit d'abandonner, et d'amener Darp à l'hôpital le plus poche. Pas question qu'il me claque dans les bras celui-là. Je ne trahirai pas la confiance du contre amiral. Oh ça, non ! Hors de question. Mais je ne vois pas comment régler la question ... Je range le meitou de Bartholomew dans son étuis, puis je pointe mon fusil vers Barney.

    "Tu sais très bien qu'on ne peut pas accéder à ta requête. Réfléchis. Moi, j'aimerais bien vous laisser en vie. Mais tu sais qu'il y a des types moins réfléchis que moi. Des types qui se moquent des dommages collatéraux. La mort d'un civil pour arrêter trois pirates avec des primes à 30 et 35 millions, ça gêne pas beaucoup en haut. Pour l'instant, on est toi et moi. Je dirige. Mais dans combien de temps tu penses que quelqu'un d'autre va arriver ? Quelque de moins ... amical et de plus direct. Hein, dis moi. Tu sais qu'ici, à Logue Town, il y a plein de jeunes loups qui aimeraient se faire les dents sur un primé à 35 millions de berrys. Dès qu'Ackbar aura donné son accord, ce ne sera plus qu'une question de seconde avant qu'ils n'arrivent. Est-ce que ça vaut la peine de perdre la vie ? Tu ne préfères pas finir en prison plutôt que mort ?
    Ca non, jamais ! Ca n'arrivera pas, crois moi ! Tu vas reculer de dix pas.
    Pourquoi ?
    Fais le ou je le tue !"


    Rendre ce monde un peu meilleur, partie 3 Drapea11


    Dernière édition par Clotho le Lun 20 Oct 2014 - 13:22, édité 1 fois
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    Ok ... Je ne comprends pas trop pourquoi il me demande, mais bon, c'est pas grave. Je recule de dix pas. Mais tout en bougeant, je garde mon fusil braqué sur lui, le gardant bien dans ma ligne de mire. Il avance de quatre pas. Il se baisse, avec l'otage. Soulève une grille. Merde ! Les conduits des égouts ! Rah, putain, fais chier. J'y avais pas pensé ... S'il se glisse dedans avec l'otage, j'suis mal. Je dois les en empêcher. Pourtant, je ne vois pas trop ce que je peux faire. A part, bien sûr ... lui tirer dessus, et blesser le civil au passage. D'ailleurs, pour un civil, il est vachement bronzé ... Je ne savais qu'il y avait autant de soleil à Logue Town. Hey ! Un instant ! Son tatouage ... Celui qu'il a sur le bras ! C'est l’emblème des dragons célestes, mais avec une tête de pirate à la place du soleil. C'est le signe des Flécha Jéfatura !!! Ca signifie que ... Et merde. Il m'a bien roulé cet enfoiré. Je fais un pas pour avancer. Il pointe son arme menaçante vers le "civil" innocent.

    "Qu'est-ce que tu fais ?
    Ce que je fais ? Je vais t'arrêter bien sûr.
    N'avance pas !  Si tu le fais, je le tue.
    Et si tu le tue, réfléchis un peu. Qu'est-ce qui va se passer ... Tu perds ton otage. J'suis libre de te tirer dessus, d'envoyer mes gars te descendre comme un lapin, de te transformer en passoire, de te trancher un membre ... Pourquoi ? Parce que tu auras perdu le seul moyen de pression que tu as sur nous. Enfin, avais plutôt devrais-je dire.
    Hein ? Il est toujours là l'otage.
    Ce n'est pas un otage. Vraiment intelligent ton plan. Emmener un de tes hommes, le faire passer pour un otage pour vous échapper avec tes hommes, nous forcer à vous remettre votre navire. Vraiment intelligent. Mais manque de pot, j'ai trouvé ton plan.
    ...
    Comment ? Facile. Tous tes gars se sont fait tatouer votre drapeau sur le bras. la prochaine fois, mettez des tee shirts à manche longues. Enfin, ça m'étonnerai quand même qu'il y est une prochaine fois. Toi, dégages de là. Vas dehors, lève les mains en l'air. Si tu fais ça, je verrais. Peut-être que je dirais que tu as été enrôlé malgré toi, que tu ne l'a jamais voulu ... Mais dégage maintenant, sinon mon offre expire."

    Barney décide de laisser partir son ancien otage. Je le tiens toujours en joug avec mon fusil. Mais cette fois, je sens que quelque chose me pousse à en finir autrement. Je dépose mon fusil sur la table, et sors le meitou de Bartholomew. On se met en garde. J'ai réussis à vaincre son second alors qu'il était meilleur bretteur. Certes, je ne l'ai pas battu en duel, mais j'ai remporté la victoire finale, et c'est le seul truc qui compte. Barney me fonde dessus. Je me baisse et effectue une attaque en diagonale qui monte. La griffe du tigre. Une technique pas forcément puissante, mais rapide. Très rapide. Il recule juste à temps. On se remet en garde. Puis il attaque de nouveau. Furieusement, violemment, sans aucune autre stratégie que de m'acculer sous ses coups. Il feinte, je contre. Il attaque, j'esquive. Il taille, je contre. Il fend l'air avec son sabre en espérant me toucher. Je ne sais pas qui a été son prof, mais il l'a bien entraîné. malgré tout, je repère rapidement des failles dans sa garde et dans ses attaques. J'attends patiemment d'être habitué à son rythme avant de passer à l'offensive. Je lui laisse donc le terrain de l'attaque, et il en profite. Puis vient le moment où son sabre tranche une partie de mon costume, emmener un bout d'épaule avec. Pas grand chose, mais juste assez pour faire gicler le sang. Heureusement, j'ai le réflexe de faire un pas en arrière, et de balancer mon sabre dans son estomac pour le faire reculer lui aussi. Il sourit.

    "T'es pas aussi doué que tu le pensais, lieutenant.
    J'allais te dire la même chose, Barney.
    Finissons en, j'ai un bateau à prendre.
    Quel bateau ? Celui qui a été arrêté par les forces de la marine ? Celui-là même qui est en train d'être escorté jusqu'au port ? Ouvre les yeux. Tu es seul, Barney. SEUL !"

    Il ré attaque. Cette fois, je ne me contente pas de me défendre. Je pivote sur moi même une fois qu'il est à cinquante centimètres, puis je tend mon sabre et tourne sur moi même. Je tranche comme une toupie. Et lancé dans son attaque, il n'a ni le temps de contrer, ni le temps de riposter ou d'esquiver. Il est tranché net en deux. Enfin, il le serait si je n'avais pas arrêté mon attaque à la lisière de sa peau, après avoir tranché ses vêtements. Il est surpris, sous le choc. En état de choc. Il vient de perdre. J'aurais pu le tuer si j'avais voulu. J'en profite pour lui asséner un grand coup de genou dans le ventre, le pliant en deux. Puis un coup sec sur la nuque qui l'envoie au tapis. Il lâche son arme et tombe sur le sol. Merde ! Cet enfoiré est quand même parvenu à me blesser sans que je ne le remarque ... Il m'a entaillé le bras gauche à plusieurs endroits ... Faut croire qu'il n'était pas si nul que ça. J'aurais du plus me méfier. Maintenant, j'ai les bras endoloris. Et mon épaule me lance. je dois lâcher le meitou. De mon bras gauche, qui me fait moins souffrir, j'appelle les gars dehors et leur dit de venir arrêter le dernier type. Je leur dit également d'amener une équipe médicale pour moi. Juste les premiers trucs, genre antiseptiques, pansements ... Histoire que ça ne s'infecte pas. Manquerait plus que ça. Je regarde Barney, sur le sol, les yeux grands ouverts, toujours sans réponse. Il ne bouge pas, ne bronche pas quand on lui passe les menottes dans le dos. Voir sa vie défiler devant ses yeux, savoir qu'on est en vie simplement parce que le type en face à réussis à arrêter son attaque, ça doit faire un choc. Le même qu'avec Mogaba, sur Las camp ... Quand il m'a épargné, me jugeant indigne de lui. Comme lorsque les hommes ont fait feu sur Ivan et moi, en nous ratant volontairement. Là, j'ai vraiment été choqué. Il doit être dans le même état, et en aura pour plusieurs hures probablement. Les médecins me donnent les premiers soins. Ils regardent mes fonctions motrices, voir si je peux toujours bouger les bras. Aucun soucis de ce côté. Nerfs, os, tendons ont tous été épargnés. Seule la chair à prit, superficiellement. Un peu de repos et je serais d'attaque, près à partir sur Grand Line avec Jormungard. Daniel, quant à lui, a énormément de chance. Une vraie chance de cocu. Barney a visé plus bas qu'il n'aurait du. Le coup ne l'a pas tué, il l'a simplement choqué et lui a fait perdre beaucoup de sang. Ce qui veut dire qu'il est dans un sale état, avec un trou dans son torse, son genou explosé ... Mais il survivra surement. Puis ils seront tous conduits à Impel Down, je crois. Je me dirige vers la caserne, ainsi que le reste de la troupe. Les civils reviennent petit à petit dans la zone désormais sécurisée.


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