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Convoi 06 - Rope & Roll

Il y a peu de choses aussi majestueuses qu'une flotte de la marine qui avance à vive allure à travers les mers. En commander une, c'est régner sur quelques milliers d’âmes dures à la tache et au feu, avoir la main haute sur des centaines de tonnes de d'acier et de bois, pouvoir déchainer sur commande une puissance de feu suffisante pour raser un port et n'en laisser que ruines, cadavres épars et cendres fumantes.

C'est un pouvoir, une responsabilité, un honneur !

Et alors que le vice amiral Miguel Del Grande Jimenez Vasco observe à la lunette la progression impeccable de sa flotte, Ses quatre cuirassés naviguant deux par deux, encadrés par un essaim de caravelles jouant les guetteurs tout autour du convoi, assurant ainsi que rien ne puisse atteindre le cœur du convoi sans avoir a subir la déferlante de fer et de feu que peuvent délivrer des cuirassés de la marine, il est pleinement conscient de tout ce qu'implique le pouvoir dont il dispose.

Et de l'importance que les prisonniers qu'il transporte, pour la plupart raflés au sein des criminels de Jaya, comme le dangereux Othar, le plus sauvage barbare qu'ait jamais accueilli la révolution, ou l'étrange pirate Sirquiz Sylvano que son fruit semble avoir rendu un peu trop fou pour sa propre santé, soient amenés sans encombre à l'échafaud on ou pourra les décapiter convenablement.

Et même si dans le fond il regrette un peu la présence à son bord de menu fretin ajouté au convoi, comme ce Pakbo qui a l'air d'un pirate au rencart tout ce qu'il y a inoffensif, il est tout entier dévoué à sa tache.

Y compris et surtout sa seconde partie clairement inéluctable et qui le réjouit d'avance. Attendre et repousser les pirates ou les révolutionnaires qui ne manqueront pas de venir tenter d'attaquer le convoi pour libérer leurs amis.


    Me voilà donc de nouveau en mer. Le vent frais caresse mon visage et je profite d'un peu de solitude. Il faut dire que depuis Parisse, je n'ai pas eu beaucoup de temps pour moi. Certes, on est sous le commandement de Red, mais dans la réalité des faits, me laisse m'occuper de tout et passe le plus clair de son temps dans sa cabine, vissé au Den-den, essayant sans doute de joindre d'anciens amis. Pour peu que ça existe dans la piraterie. Bref, je me retrouve dans le même rôle qu'à la Gare. Je donne les ordres, distribue les corvées, gère le tout-venant. Sauf qu'en plus j'ai de nouveau mon fils dans les bras. En effet, j'ai lourdement insisté pour qu'on s'arrête sur l'île des hommes-poissons et que je retrouve mon petit Sakazuki. Et si les retrouvailles ont été un peu étranges après mon année d'absence, le petit bout de chou s'est vite fait à sa nouvelle vie.

    Et moi aussi.

    Voilà donc mon garçonnet au lit et le soleil ne va pas tarder à se coucher aussi. Je sens ses ultimes rayons caresser ma peau. Soudain, j'entends la démarche particulière de Landstorm derrière moi.

    "Il va pleuvoir." Dit-il sans préambule.

    "Ouais." Réponds-je sans me retourner.

    Chacun à sa manière, on sent ce qu'il va se passer. Lui grâce à son expérience sur les mers, moi grâce à un sens du toucher si aiguisé qu'il sent les variations de pression de l'air. Ca va tomber dru dans les prochaines heures. C'est alors qu'on entend la vigie brailler.

    "Pleins de navires de la Marine à tribord!"

    "Par Davy Jones, c'est à bâbord qu'ils arrivent! Sangdieu, c'est vraiment une belle troupe de pieds-tendres qu'on a là!"

    Benjamin n'a pas tord. Notre équipage est composé exclusivement de gens qu'on a libéré sur Parisse, Red et moi, et très peu ont déjà navigué. Or, comme notre navire tient plus de radeau de la Méduse que du fier galion, les conditions nous sont clairement défavorables. Seulement, je sais aussi que la Marine ne déploie pas un tel arsenal pour des prunes. Il y a dans ce convoi quelque chose de valeur ou d'importance. Et j'ai bien envie de faire un brin d'honnête piraterie afin de les délester de ce fardeau.

    "Allez, les gars, amenez les voiles, il faut qu'on prenne le maximum de vent pour s'éloigner de leur route."

    Immédiatement relayés par Landstorm, mes ordres mettent le navire en branle et on s'éloigne du convoi pénitencier. J'espère que notre attitude leur à montré qu'on ne constituait pas une menace, d'autant plus que j'ai insisté pour qu'on vogue sans pavillon. Afin de ne pas ostensiblement s'afficher comme des criminels. Je crois qu'on est hors de portée de leurs canons, mais je n'y mettrai pas ma main à couper. J'en ai trop besoin!

    Et la pluie arrive. Et avec elle, un phénomène assez rare même pour Grand Line, une absence totale de vent et un épais brouillard. Bref, les conditions idéales pour mon plan. Que j'expose à notre bande une fois à l'inférieur.

    "Bon, les gras, vous gardez le navire. Moi, je vais m'infiltrer à bord et rafler la précieuse cargaison qu'ils transportent."

    "Mais comment tu vas aller à bord?"

    "Rien de plus simple!" Dis-je en souriant. "Les navires de type cuirassé ont de vrais poste d'observation couverts et pas de bêtes nids-de-pie comme nous. Ce qui veut dire que s'ils voient très bien autour d'eux, mais pas au dessus! On va donc passer par les airs!"

    "Ouais, mais nous, on ne vole pas…"

    "Vous non, mais Red et moi pouvons nous déplacer dans les airs. Alors on va y aller à deux, se glisser discrètement dans un navire et faire main basse sur le magot!"

    "Dans cette purée de pois, vous ne trouverez jamais les navires."

    "Hé, si, car les Marines, eux, auront besoin de voir pour surveiller les environs. Il vont donc allumer des torches, et de ce fait nous servir de phare."

    "Et pour revenir, z'allez faire comment?"

    "C'est là que ça se corse. Il va falloir qu'vous tiriez une de nos fusée de détresse deux heures après notre départ pour que Red et moi, on vous retrouve."

    "Du coup, on va se griller, non?"

    "Oui, mais on est plus rapide et plus maniable qu'eux. Dès que le vent sera levé, on va les semer, c'est certain."

    "Et tes sûre de pouvoir faire l'aller retour et trouver le trésor en moins de deux heures?"

    "Oui, parce que j'ai été Marine avant, et que je sais que les cuirassés sont construits à la chaîne sur les chantiers-naval. Donc, ils sont tours organisés de la même façon. Je peux m'y orienter les yeux fermés"

    "Mais tu fais tout les yeux fermés!"

    "Raison de plus! C'est du tout cuit, je vous dit!"

    Une heure plus tard, Red et moi, chacun sous un ciré, nous préparons à partir. Mais juste avant, je le briefe.

    "Pendant tout le vol, jusqu'à ce qu'on soit sur un navire, il faudra que tu me guides, car je ne pourrais me diriger seule. L'atterrissage est crucial. Car c'est le moment le plus délicat de l'infiltration. Il ne faut pas se faire griller à ce moment là! Et une fois à bord, il suffit juste de piquer des uniformes et on fera couleur locale. Dans les gros bâtiments, aucun sous-of' ne fait attentions aux matelots. On pourra se balader tranquille!"

    Je luis fait un grand sourire, comme pour lui montrer que e crois dur comme fer au bon déroulé du plan.

    "Allez, on y va?"
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    -Dites monsieur Red.
    -Ouais ?
    -Qu'est ce qu'on trouve comme trésor sur un navire de la marine ?
    -C'est une bonne question. Réponse dans deux heures.

    Sur le pont Jeska est déjà en tenue de vol, avec un plan digne de mes plus grandes heures au Cipher Pol. Après tout, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? On pourrait se contenter de passer au large. Ou de foncer au travers. Mais c'est vrai que voler jusque la bas en aveugle pour leur tomber dessus par surprise et jouer les visiteurs discret, c'est nettement plus... Fou ? Amusant ? Intéressant ?

    Ça fait un bail que j'ai pas joué les infiltrés tiens. Heureusement c'est comme le vélo, ça s'oublie pas.

    -Tu sais que je suis toujours pas convaincu que tu n'es pas en train de faire croire que tu es aveugle hum ? C'est pas normal d'y voir aussi bien sans Haki...

    Cela dit ça commence a faire long pour une blague, ça voudrait dire que Jeska a vraiment un sens de l'humour particulier, ou un amour inédit pour les plaisanteries les plus longues ou le comique de répétition.

    -Tiens. Attrape ça. Je me vois mal de crier des indications pendant le trajet, alors on va plutot la jouer pirate d'aveugle.

    Récupérant un bout soigneusement enroulé sur le pont, j'en ligature rapidement les deux extrémités en deux boucles, avant d'en glisser une dans la main de la miss et de m'enrouler l'autre autour du poignet.

    -J’espère que ton geppou est pas trop rouillé, moi je nage comme une enclume et c'est un peu tard pour apprendre.

    Décollant du pont de concert, nous filons à travers les airs et le dense nuage de pluiu, prenant appui sur un vide qui se solidifie pourtant sous nos pieds pour nous permettre de courir au dessus de l'eau aussi facilement que sur une piste de terre. Courant à l'aveugle, Jeska prend la téte. Arrivant je ne sais comment a courir à l'horizontale et en ligne droite, pendant que je me contente de suivre en essayant de percer du regard les trombes d'eau qui nous tombent sur la gueule, à la recherche des lumières des cuirassés.

    La !

    Non, deux lumières, un navire d'escorte....

    Mais quel bout de l'escorte ?

    J'en suis encore à me demander si il est plus judicieux de foncer sur ce navire ou de continuer encore un peu au pif quand le reste du convoi se décide à nous donner un coup de main. A tous les coups ils sont aussi paumés que nous, et pour garder le groupe soudé l'officier commandant applique les procédures classiques de la marine, et fais donner la corne de brume... Et a partir de la tout devient plus simple. Parce que le codage des coups de corne n'a visiblement pas changé depuis la derniére fois que j'ai eu le bouquin en main, et que pour naviguer en convoi au bruit, il est assez complexe pour que les vaisseaux puissent identifier facilement les navires qui les entourent, et vérifier qu'ils n'ont pas perdu leur place dans la formation.

    Au bout de la corde, Jeska connait ses classiques aussi bien que moi, et a déjà tourné sa course vers la quadruple sonnerie qui indique la position du navire amiral. Facile pour l'aveugle.

    Et après un humide quart d'heure de course a travers une pluie si dense que j'ai presque l'impression de nager, je vois surgir en dessous de nous les six feu de position qui signalent un cuirassé de la marine et ses braves troufions aux aguets. Maintenant, reste à savoir comment faire comprendre ça à Jeska sans qu'elle ait juste l'impression que je file droit sur l'eau ?

    Déjà, passer devant.

    Accélérant ma course je me rapproche de la demoiselle, courant à sa hauteur pour essayer d'échanger quelques infos en hurlant.

    -CUIRASSÉ EN VUE ! ON SERA SUR SON ARRIÈRE SOUS PEU. A MON SIGNAL ON VIRE D'UN QUART DE TOUR A DROITE, ET ON FILE DROIT SUR SA POUPE !

    Et hop, un coup sec sur la corde, et nous exécutons une superbe manœuvre aérienne, tournant sec l'un derriére l'autre pour courir après le navire amiral.

    -ON ARRIVE AU DESSUS ET ON SE LAISSE TOMBER. MAINTENANT !  

    Reste à espérer que Jeska arrive à localiser le vaisseau sous ses pieds quand elle sera pas loin. Et sinon bon... J'aurais bien fait de prendre une corde. Et de toute façon, on est déjà trempés comme des soupes. Alors un plongeon ne devrait faire aucune différence.


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    La marine l’avait dit, elle le faisait et sa purge continuait. La révolution, elle, s’était restructurée et son niveau d’activité visible avait augmenté. Voilà que pour la deuxième fois, elle avait récupéré des informations pour aller sauver des nôtres. Cette fois-ci je faisais partis de ceux à qui on avait confié la tâche de mener à bien le sauvetage. D’après les informations qu’on nous avait fournie cette fois-ci, il y aurait une sacrée flotte avec le convoi.

    Je me retrouvais aux commandes d’un sous-marin de taille modeste, nommé Résilience. J’avais été chargé de la diversion, d’autres groupes de révolutionnaires menés par Ragnar entre autres seraient au rendez-vous pour s’occuper de la libération.

    « Capitaine Yukikurai. Nous faisons surface pour nous repérer. Nous venons d’entrer dans la zone appelée triangle florian. »
    « Très bien, mais appel moi juste Yukikurai. Je ne suis pas vraiment votre capitaine. C’est n’est que pour cette fois. En plus j’y connais pas grand-chose en sous-marin. Je ne sais même pas ce qu’est le triangle florian. Tu es bien plus qualifié que moi Jean-Jean. C'est toi qui pilote le Résilience après tout. »
    « C’est plutôt connu par ceux qui vogue sur Grand Line. C’est une zone dangereuse, où le temps est très capricieux. »
    « Ça ne change pas vraiment du reste de Grand Line, jusque-là. »
    « Sauf qu’ici les bateaux disparaissent sans laisser de trace. Juste un bateau vide au milieu d’un brouillard permanent. Enfin c’est ce qu’on raconte. »
    « Allez vient on va prendre l’air et voir s’il y a au moins du brouillard. »

    Sortant la tête de l’écoutille, je pus constater qu’il faisait bon dehors. Le soleil brillait et rapidement tout l’équipage se retrouva sur le pont pour profiter un peu. Je ne pus me retenir de me payer la tête de notre timonier.

    « Alors soit on n’est pas au bon endroit, soit tes renseignements ne sont pas terrible, mon grand. »
    « Non, on devrait y être. »

    A peine avait-il dit cela qu’il commença à pleuvoir et un brouillard quasi surnaturel se leva. Je me retrouvai seul sur le pont à fixer le brouillard. Mais bon, quitte à ne rien voir autant être au sec. Je descendis au périscope et nous reprîmes notre route.

    Quelque temps plus tard, nous repérâmes un navire isolé. Nous l’avons observé discrètement au périscope pour déterminer si c’était l’un des éléments du convoi. Je ne voyais rien avec une si petite fenêtre sur la surface. Je laissai donc ma place à un spécialiste, mais avec le brouillard pas sur qu’il voie mieux que moi.

    « Je ne vois rien. »
    « Il y a trop de brouillard ? »
    « Nous, il n’y a personne sur le pont. »

    Quand il me dit ça, je compris ce qui me faisait bizarre. Je ne ressentais pas de vie à bord. Même sans me servir de mon Haki, je percevais inconsciemment les gens qui m’entouraient et là je ne percevais rien. Je tendis mon mantra vers le navire et ne décelai pas âme qui vive.

    Nous accostâmes donc le navire, le fouillâmes de fond en comble. Il était vide et déjà pillé de tout ce qui a de la valeur. Une idée soudaine me vint. L’équipage n’était pas pour, mais on m‘avait donné la direction des opérations. Je fis valoir ma voix de chef. La diversion serrait grandiose.

    Je fis attacher une corde du sous-marin au navire. Je restai à bord du bateau fantôme et me fis tirer par le submersible. Nous avançâmes comme cela dans le brouillard. J’étais content d’être à l‘air libre même si la pluie se fit plus drue. Au moins je pouvais regarder partout facilement. Même, s’il est vrai que je ne voyais guère loin. Mon Haki portait plus loin que mes yeux.

    C’est ainsi que je ressenti la présence d’homme sur un navire. Puis je repérai un deuxième groupe non loin. Ensuite, j’entendis un bruit lugubre. Mais quand on lui répondit de plusieurs directions à la fois, j’en déduisis que c’était ainsi que communiquaient les navires que l’on recherchait et non un monstre marin. Enfin, il y avait des gens sur l’eau. Lorsque je vis qu’une lueur se dirigeai vers moi, puis une seconde. Je détachai la corde liant le vaisseau au sous-marin et plongeai dans la mer. Je suivis la corde jusqu’à l’écoutille, l’ouvris sous l’eau. Je m’y engouffrai avec la mer. Je fermai frénétiquement derrière moi. Puis à bout de souffle ouvris le deuxième sas. J’atterris dans le Résilience, libérant le demi mètre cube d’eau que j'avais enfermé avec moi. Je fus accueilli par une bordée de jurons.

    « Bordel d’andouille, tu en as vraiment foutu partout. On aurait pu te récupérer à la surface. Ça aurait été plus simple. »
    « Oui, mais ça aurait été moins discret. »
    « Avec un brouillard pareil. Qui a nommé un crétin comme lui chef des opérations. Je vous jure. »
    « Ha oui? Trop tard, de tout façon.
    Allez ! On avance vers le centre du convoi. Et si on croise un autre « petit » navire on le coule. »

    « Ouais ! »


    Convoi 06 - Rope & Roll 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Convoi 06 - Rope & Roll Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Convoi 06 - Rope & Roll Steamp10
    "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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    A quoi bon un ciré? Sérieusement. Le vent rend la pluie oblique et je suis trempée jusqu’à l’os. Heureusement, la traversée n’est pas bien longue car j’arrive au bout de ce que je peux parcourir en geppou. C’est là que je réalise que je ne suis pas encore à cent pour-cent de mes capacités. Il y a un an j’aurais franchi cette distance sans suer goutte. Quoique là je peux suer tant que je veux, personne ne verra rien. Mon complice amorce la descente. Très bien. Je me focalise sur mon sens de l’ouïe. Dans le but de réussir à déterminer notre distance au sol grâce au son de l’eau qui martèle le pont de navire. Un dernier pas de lune un mètre approximativement avant de toucher le sol afin de chuter de façon plus douce et surtout plus silencieusement. Cependant je n’ai pas le temps de me féliciter pour cet atterrissage réussi. Je me sens tirée violemment vers ma droite. Nom d’une biscotte! Red n’est pas retombé sur le pont comme moi. Et il m’entraîne vers l’eau. Je sais bien dans quel fruit il a croqué. Seulement ce qu’il ignore c’est que moi aussi je suis une maudite des flots. J’essaie donc de l’empêcher de choir, mais le pont détrempé rends mes appuis hasardeux et je glisse à vive allure vers le bord. Fort heureusement le bastingage stoppe ma course. Mais ça fait du bruit.

    "T’as entendu?" Dit une voix.

    "Allons voir." Répond une autre.

    Diantre! Fichus Marines zélés. Heureusement mon comparse remonte prestement et nos talents conjugués ont vite fait de réduire au silence les deux curieux. Rapidement on se glisse dans une chaloupe d’évacuation et on se change. Malchance, les deux soldats sont un peu plus trapus que nous et on se retrouve à flotter dans nos habits. Puis, on bâillonne et on ligote nos deux victimes afin d’assurer un minimum de tranquillité. Ensuite, on attend une opportunité de sortir sans se faire repérer. Cette fois-ci plus besoin de la jouer discrètement, il faut juste qu’on ait l’air crédible.

    Notre passé militaire commun nous aide bien à nous fondre dans le décor et personne ne fait vraiment attention à nous sur le pont. Ce qui nous permet de gagner les entrailles du navire. Et cette fois-ci c’est moi qui guide. Cependant, la tâche s’avère plus ardue. En effet, difficile de ne pas rencontrer quelqu’un. Mais heureusement j’ai une parade du tonnerre. Dès qu’on ne peut éviter de croiser d’autres soldats, je me pends au cou de Red et je l’embrasse. Non pas que je sois attirée par cet homme, mais on a tendance à détourner le regard des gens qui se bécotent. Du coup, la pudibonderie des Marines nous aide à traverser sereinement les couloirs du navire amiral. Au bout d’un petit quart d’heure nous voilà au niveau de la sainte barbe pas très loin d’un porte gardée. On passe devant mine de rien puis au détour d’un virage, je vérifie que personne n’est aux alentours, puis on tient un conciliabule.

    "Derrière cette porte, il y a le stock de poudre à canon. Je vais distraire le garde et toi, tu en profites pour rentrer à l’intérieur et nous préparer une petite diversion. Trois mètres de mèche devraient nous donner assez de temps, si tu vois ce que je veux dire..."

    Je pars donc occuper le garde. Si il y a une chose que j’ai apprise malgré ma cécité, c’est que la plupart des hommes me trouvent à leur goût. Alors je n’ai aucun scrupule à faire du charme à ce monsieur. Quelques minauderies, des petits sourires habilement distillés et voilà, j’ai toute l’attention du soldat. Afin de vérifier que le poisson est bien ferré, je m’éloigne subrepticement de la porte. Il me suit. Victoire! Et alors que je perçois les mouvements de Red derrière le vigile, je réalise que ce dernier commence à se retourner. Apparemment je n’ai pas encore totalement ma proie dans les filets. Malgré l’urgence de la situation, je me saisis délicatement de ses mains. Le contact physique le détourne définitivement de sa mission, laissant à mon complice toute liberté d’action. Seulement je crois que j’ai trop bien réussi mon coup car l’homme incline légèrement sa tête vers l’avant et sa droite. Prise à mon propre piège, je ne peux pas encore repousser les avances du Marine, me dressant sur la pointe des pieds, je rejette ma tête en arrière sur la droite.

    Et on échange un long et langoureux baiser. C’est alors que ses bras s’enroulent autour de mes hanches et de mon dos et qu’il commence à me serrer contre lui. Je réponds à son étreinte, mais très vite, une sensation de malaise m’envahît. Du plus profond de ma mémoire des souvenirs remontent à la surface. Je me souviens du Malvoulant et de ces hommes. Et surtout de ce qu’ils m’ont fait. Petit à petit le contact de cet homme me devient insupportable. C’est viscéral, je ne supporte plus de sentir ses mains, ses lèvres, sa langue... Inconsciemment, je me tends, et finalement je finis par le repousser. Intérieurement, je me félicite de ne pas l’avoir envoyé à l’autre bout du couloir. Mais lui ne comprend pas.

    "Je ne peux rester plus longtemps, mon Sergent va me mettre de corvée de chiottes si j’arrive en retard." Dans chaque navire, il y a un crevard que personne ne peut sacquer.

    "Ah, tu es sous les ordres de Crawford? C’est un malade ce type. Allez, file, on se retrouve après mon quart?" Même pas besoin de le nommer, il le fait pour moi. Information utile si jamais je tombe sur d’autres soldats.

    "Oui, au local technique de la troisième section. A toute à l’heure."

    Bon, je crois que dans quelques heures, je ferai un grand malheureux. C’est pas ce dont je suis le plus fière, mais je pourrai vivre avec. D’un pas décidé je rejoins mon complice pour le mener vers les soutes.

    "Allez, en route vers le trésor." Dis-je une fois au niveau de Red. Plus pour l’empêcher de faire un commentaire sur ce qui vient de se passer que pour nous remettre dans le sens de la mission.


    Dernière édition par Jeska Kamahlsson le Dim 28 Fév 2021 - 13:12, édité 1 fois
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    Tant que les convois continuaient d’avoir lieu, Ragnar ne pouvait se résoudre de laisser des frères d’arme périr de la sorte. Ils se déploieraient, lui et son armée, autant que possible. Cependant, bien que chaque soit essentiel, ce convoi avait une saveur un plus particulière. Dans ce convoi se trouvait Othar, un homme cher pour l’Atout, un frère pour lequel il ne pouvait ce sort qui lui était réservé. Comment avait-il pu se faire capturer ? Loin d’être impénétrable, Jaya ne pouvait néanmoins pas être envahi aussi facilement. Aux dernières nouvelles, ce ne fut d’ailleurs pas le cas. Où se trouvait donc Othar ?  

    - Ragnar, dans quelques instants, le temps se dégradera, fit Marcel cramponné au gouvernail.  

    Le révolutionnaire acquiesça simplement d’un hochement de la tête. À sa gauche se trouvait un navire de guerre, commandé par Cendre, délivré il y avait peu. À sa droite se trouvait un autre navire de guerre, cette fois-ci dirigé par Bernadette Girac, qui n’était plus réellement la bienvenue à Parisse. Cela lui plaisait de bouger, de changer d’air. Les deux étaient fidèles à Ragnar et constituaient des alliés de taille. Passé une certaine distance, le temps se dégrada comme convenu, laissant place à un épais brouillard et une pluie presque torrentielle. Au diable ce foutu Triangle Floriant, pensa l’Atout. Mais cet élément n’allait pas arrêter les troupes. Les deux As et l’Atout pouvaient compter sur leur haki de l’empathie pour localiser la flotte ennemie. Yukikuraï se trouvait déjà sous l’ennemi avec un sous-marin, qui pouvait servir de repère à l’ensemble des révolutionnaires.

    - Nous passons maintenant au canal interne, ordonna Suelto en déclenchant le dispositif permettant aux révolutionnaires de communiquer entre eux. En effet, le groupe de Yukikuraï sera chargé de brouiller les signaux des autres.  

    - Cendre, sur leur flanc gauche. Nenette, sur leur flanc droit. Soyez prêts et allumez-moi tout ce qui bouge.  

    - Reçus, répondirent les deux As de concert.

    Le Libération, quant à lui, effectuait une manœuvre de manière à “barrer le T”, à savoir se mettre perpendiculaire aux navires adverses. Cela conférait un avantage certains aux révolutionnaires qui pouvaient déployer leur lourde artillerie sans pour autant en subir des dommages. En effet, la flotte ennemie ne pouvait riposter aisément étant donné le placement de l’essentiel de ses tourelles au niveau de ses flancs. Une cinquantaine de canons de bordées se mirent à tirer en face. Quelques harpons furent également envoyés et s’encastrèrent dans des caravelles. L’abordage commença. Yami s’excita et fut l’un des premiers à partir à l’attaque. Ragnar y alla également. Suelto se chargea du commandement à bord en attendant le retour de l’Atout.  

    Premier objectif : prendre possession des caravelles et en faire des kamikazes. Ragnar prit rapidement possession de la caravelle en imposant sa puissance. Les attaques étaient inefficaces contre lui, les forces se concentraient donc autour de lui tandis que ses hommes pouvaient attaquer presque facilement. Évidemment ce dernier ne resta pas passif et se chargea du menu fretin. Bernadette Girac composait clairement le maillon faible du trio. D’une part parce qu’elle n’avait pas l’habitude des batailles navales, d’autres part qu’elle n’avait pas d’atout particulier. Elle subissait d’importants dégâts. Ragnar prit le gouvernail et bascula brutalement à tribord, s’encastrant violemment contre l’un des cuirassés. L’assaut de Yami prenait un peu plus de temps, mais il avait davantage d’hommes à ses côtés.

    Ragnar infiltra le cuirassé grâce aux propriétés de son fruit. Il était presque impossible de le repérer. Il accéda assez rapidement au niveau des canons tenus par les canonniers qui tiraient vaillamment sur le navire révolutionnaire. En un instant, le révolutionnaire démarra, liquéfia son bras avant de le durcir en triplant le volume de ce dernier. Il frappa férocement avec son énorme toute la lignée d’hommes. Avant que les renforts n’arrivaient, car cette attaque n’était pas passée inaperçue, il fit rapidement couler les canons. Bernadette continua de pilonner le cuirassé dans lequel se trouvait Ragnar. Le trou formé par la caravelle permit à d’autres révolutionnaires de s’introduire au sein du cuirassé. L’arrivée de Suelto et de son escadron aurait été plus que la bienvenue, mais l’Atout jugea qu’il était certainement rentré dans un autre cuirassé.  

    Et ce fut le cas. Tandis que Ragnar était parti à tribord, Suelto était allé à bâbord. Serait-ce le brouillard ou son degré d’alcoolémie élevé ? Beaucoup connaissaient déjà la réponse à cette question. La situation serait normalement chaotique pour ce dernier, pas suffisamment de taille pour s’en prendre seul à un cuirassé, mais il fallait compter le soutien et la clairvoyance qui entendit un impact non loin de lui. Tous, aussi bien marins que révolutionnaires, tirèrent de manière hasardeuse en direction d’un ennemi jusqu’à l’heure invisible. Ils imaginaient néanmoins leur position. Le cyborg fusionna avec l’une des tourelles à son bord puis, après avoir pris possession de l’objet, tira en-face de lui, jugeant être à hauteur du pont principal du cuirassé. La marine ripostait également par des tirs. Cendre ordonna l’abordage du cuirassé sans plus attendre. Tandis que Bernadette et Cendre tentaient chacun de prendre possession un cuirassé afin de pourfendre le troisième, Ragnar espérait pouvoir atteindre le quatrième où se trouvait un adversaire redoutable et un prisonnier de valeur.

     

     



    Dernière édition par Ragnar Etzmurt le Lun 1 Mar 2021 - 13:44, édité 1 fois
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    Le champ de bataille



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    Dallas arriva dans le triangle de Florian, il était à bord du Flambeur et son équipage était devenu eux aussi des Révolutionnaires. Leurs surprises furent totales quand ils apprirent que leur capitaine était devenu un criminel, mais bon cela ne les empêchaient pas de poursuivre la même route que Clint. D'ailleurs les anciens chasseurs de prime à bord se fichaient totalement d'être Révolutionnaires ou chasseurs, ils ne voulaient qu'une chose se remplir les poches et peu importe la manière d'y arriver tout en respectant leurs valeurs morales. Ce n'était pas non plus des pirates. Pour revenir à notre histoire, Clint avait à son bord quelques membres de la Révolution qui lui prêtaient mains fortes. La présence de cet équipage sur Grande Line fut rendue possible grâce à un Révolutionnaire, ce dernier avait conduit l'équipage de Clint sur Grande Line grâce à son log pose.

    La première chose qui choqua Clint fut l'apparition d'un brouillard aveuglant, le Sniper avait du mal à repérer les cibles. Mais grâce aux bruits de détonation, le Cow-boy put localiser sans être parfaitement précis, la position des navires. Le capitaine prit le gouvernail et conduisit ses hommes dans la bataille, d'après les anciens de la Révolution la première étape du plan était de prendre les caravelles et de s'en servir comme arme. Clint et son équipe arrivèrent en face de deux caravelles, le Cow-boy ordonna à ses hommes de faire feu avec les canons standards dans un premier temps. La bataille navale commença, les caravelles ripostèrent avec hargne.

    - Captain ! Si on ne fait rien, ces bâtards vont nous couler ! Hurla Daniel Lacroix, le second de Dallas.

    - Je sais du con, pas la peine de hurler !

    Un boulet adverse explosa à côté du Flambeur, le bateau bougea de droite à gauche.

    - Dallas on doit partir, avec ce brouillard c'est la mort assurée ! Disait Blaise, le médecin de bord.

    Clint confia le gouvernail à un sous-fifre, puis il descendit dans la cale et il y chargea un boulet deux fois plus gros qu'un standard. Il calcula l'angle de tir adapté, puis il ordonna à ses hommes de cesser le feu. Dallas tira avec l'énorme canon qui lui servait de proue, le boulet fit mouche en traversant le pont d'une caravelle adversaire. Clint rechargea une seconde fois le canon, puis il tira une nouvelle fois. Une autre caravelle fut touchée, mais cette fois au niveau de la cabine du capitaine. Les deux navires ennemis étaient immobilisés, Dallas était aux anges et il ordonna à ses hommes de débarquer sur l'une des caravelles. Le Flambeur percuta la première caravelle qui fut touchée, l'équipage partit à l'abordage sur l'autre navire. La bataille fut sanglante, mais la Révolution avait gagné un navire. Le deuxième bateau ennemi à proximité ne pouvait plus utiliser leur gouvernail, donc c'était un navire inutile. Dallas ordonna à ses hommes de couler ce poids mort, avec les canons standard du Flambeur et ceux de la caravelle fraîchement acquise, ils coulèrent le navire ennemi.

    - Ouah ! Bravo captain, finalement Révolutionnaire c'est pas mal !

    - Ta gueule Lacroix, aide-moi plutôt à évacuer les blessés !

    - Faites vîtes, ça ne fait que commencer.



    Dernière édition par Dallas Clint le Ven 5 Mar 2021 - 6:43, édité 2 fois
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    Nous avons donc fait route vers le centre du convoi. Le brouillard épais était une bénédiction pour nous. Arrivant environ à portée de canon des cuirassés, nous avons croisé une autre caravelle.

    « Allez les gars ! On fait surface et on saute sur le navire pour le mettre hors d’état de nuire. »
    « Allez, mais tu es lourd Yukikurai. Je te rappelle qu’on est déjà à la bourre avec le temps perdu à tracter le vaisseau fantôme. Maintenant que la diversion est faite, il faut aussi qu’on soit à portée pour brouiller les communications. »
    « Mais, allez quoi. J’en ai pour cinq minutes. Et après on repart. »
    « Le temps qu’on discute là. Manuel est en train de mettre un explosif contre la coque du bateau. Dans trois minutes ça pète et dans cinque minutes on est en place pour brouiller les communications des Den Den Mushi. »
    « Ho, c’est sournois comme manière de faire et puis c'est pas amusant. »
    « On n’est pas là pour s’amuser. »
    « Mais… »
    « Il n’y a pas de mais qui tienne »
    « Tu es qui toi ? »
     « Moi, je suis la voix et ce que tu fais pour le moment n’intéresse personne. Je vais donc vous commentez ce qu’il passe. »


    ***


    Allez les gars, fondu enchaîné. Nous retrouvons Red et Jeska qui se sont infiltré sur le navire amiral du convoi. Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que la marine a laissé fuiter exprès certaines informations. Elle s’est préparée à ce qu’on l’attaque. Ils n’ont donc pas lésiné sur les moyens et les surprises.

    Maintenant, fondu au noir sur Ragnar et les autres. Ce qu'ils ignorent c’est que la marine à placé sur chaque cuirassé un homme capable de guider les tirs des tourelles avec leur mantra. Ils savaient qu’il y aurait du brouillard sur le triangle florian. La consigne qu’on leur a donnée est la suivante : tirer sur tout ce qui s’approche du centre du convoi, et ce sans sommation.

    Nous retrouvons à présent Dallas sur la bordure extérieur des caravelles. Ce qu'il ne pouvait voir, lui, c’est que les caravelles étaient placées sur trois cercles centré sur les prisonniers et que sur les navires les plus proches du centre se trouvaient un Pacifista par navire. La marine voulait que ce convoi attire les dissidents et les y anéantir. L’opération auraient pu s’appeler Démonstration de force.

    Pour toi mon petit Yukikurai qui est toujours en train de râler que je te pique la vedette. Ce que tu ignores, c’est que comme tu approches de manière directe des cuirassés, l’un d’eux est train de tirer une première salve avec leur plus gros calibre.

    A vous les studios, c’était la voix.


    ***

    A peine avions-nous commencer à plonger en direction de notre objectif que la mer tangua sous l’impact de boulets de canon. Heureusement, Jean-Jean réagit instantanément et nous fit plonger plus profond. L’eau ralentissait les boulets, mais ne les stoppait pas. Être dans un submersible qui se fait tirer dessus, ce n’est vraiment pas drôle. Je me sentais totalement impuissant, enfermé dans ce monstre de métal. Je devais faire confiance à notre pilote et à notre sous-marin. Je passai donc cinq minutes atroce ballotté dans tous les sens. Me surprenant même à prier au moment où un boulet fit tinter le Résilience comme une vielle casserole.
    HRP:


    Convoi 06 - Rope & Roll 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Convoi 06 - Rope & Roll Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Convoi 06 - Rope & Roll Steamp10
    "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"


    Dernière édition par Yukikurai le Sam 6 Mar 2021 - 22:48, édité 1 fois
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    - Et vous m'rappelez qui nous a filé ce boulot déjà, patron ? Fait l'un des petit bonhomme, tandis que l'on passe le pas de porte de la Bounty National Agency.

    - La marine, mon petit gars, réponds l'un des doyens du groupe, et surtout celui avec la plus grande bouche apparemment.

    Non, la marine ne nous emploie pas. Pas moi en tout cas. Non, la BNA nous emploie et la marine emploie l'agence. Ce qui est pareil, je chipote parce que le gars qui devait répondre à cette question, le "patron", c'est moi normalement. Alors quand on m'pique mes prérogatives, j'apprécie moyen. Fut une époque, j'aurais piquer un fard et fait des miennes. Mais plus j'vieillis, plus j'deviens sage et magnanime. Incroyable, dire que même moi, j'peux prendre du plomb dans le crâne, sans vouloir plomber le récit avec des plombes de mots inutiles.

    Une vrai main de velours, dans un gant de fer. J'ai la volonté d'être sympa, mais aucune idée de comment l'être vraiment. J'suis bourru, violent et vindicatif. J'ai un truc dans l'sang qui déconne, le mien ne fait qu'un tour en moins de trois seconde au cent. Alors j'dois me contrôler, mettre de l'eau dans mon vin, alors que ce que j'aime moi c'est le rhum et la bière.

    Bref, j'viens tout juste d'entrer à la BNA, alors j'vais pas commencer à faire parler de moi tout d'suite. Pas en mal en tout cas. J'suis sur un coup juteux. Une vrai poule aux œufs d'or et aux yeux de diamants. J'dois effectuer une escorte d'un prisonnier jusqu'à son échafaud. Jusque là, pas de soucis. C'est quand j'ai entendu le nom des types que ça c'est corsé.

    Un grand ponte de la révolution, un pirate sanguinaire, et du menu fretin. Mais le principal problème, c'est que ma personne, à des accointances avec la révolution. Pas sur que mon intervention fasse plaisir, à personne et dans aucun camps. Mais j'vais pas faire le difficile, et ravaler ma fierté d'homme. J'ai une famille à nourrir, et des faibles à protéger. J'peux pas me permettre de stagner comme les eaux usées.

    - On embarque, allez les p'tits gars, plus vite que ça ! Que j'fais pour motiver les troupes, des novices pour la plupart, qu'on envoit au casse pipe. C'est ma première mission, alors moi aussi j'suis qu'un bleu bite. Sûrement pour ça qu'on m'envoi dans ce genre de guêpier. Y'aura sûrement aucune action intéressante vu le plan de bataille que l'on m'a donné à voir ; Mais l'histoire à retenu que je pouvais me tromper et souvent. Remarquez, si je pensais que je pouvais me tromper sur ce coup la, j'aurais jamais embarqué. Les emmerdes qui vont avec ce genre de déploiement de force, c'est souvent pas jojo.

    Je lance le signal de départ pour la base maritime duquel les opérations vont être lancées. Tout ça se fait sur fond de joyeux drille qui boivent et qui travaillent dur, joue aux cartes parfois, au dés souvent. Dans certains coins, on prépare les armes, on s'entraîne à des prises pour se rassurer. Moi j'suis sur la proue, mon cigare à la bouche, entrain d'attendre, guettant les flots comme si j'pouvais y lire l'avenir. Le vent dans mes cheveux, j'me sens libre, j'me sens moi.

    Ca faisait longtemps que j'avais pas humé les embruns salés comme ça, en allant vaille que vaille à l'aventure sans savoir ce qui m'attendait vraiment de l'autre côté. La routine m'avait eu mais je lui faisais un dernier pied de nez.

    [...]

    Ce qui a de bien avec les opérations d'envergures, c'est que ça fait du tri dans les rangs. Parce que des tires au flanc, j'en vois plein le navire qui fends les eaux. Après tout, c'pas moi le capitaine sur ce bâtiment, j'suis qu'un simple passager de marque, le chef de la sécurité en quelques sortes. Et puis la mission n'a pas encore vraiment débuté. Elle débutera quand les ennuis commenceront. Pour l'instant, moi et mes hommes déployées au quatre coins du navire, on surveille les "invités" qui attendent qu'on leur fasse leur sort. J'ai deux gars qui les marquent à la culotte avec ordre de pas leur adresser la parole du voyage. Plusieurs sur le pont supérieur, d'autre à la proue. Et moi je suis au centre du Navire, entrain de regarder tout ce beau monde s'agiter dans la brume.

    L'humidité vous glace les os, et le brouillard est à coupé au couteau.

    Une atmosphère parfaite pour une attaque en traître. C'est là que des tirs résonnèrent dans la brume, sans qu'on sache vraiment ce qui se passe. Sa s'agite a bords du navire grandiose de la glorieuse marine nationale. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été l'invité des mouettes, et leur banquet manquait cruellement de saveur à cette époque.

    Là, quand j'vois l'énorme navire qui nous barre la route, les navires qui se retournent contre nous, et tout l'émoi que sa crée sur les hommes de bords... J'me dis qu'on commence à s'améliorer. Le chaos c'est mon élément. J'aime cette odeur de plomb et de poudre, cette saveur de peur dans l'air, cette tension palpable, ce craquage dans les regards. Ca allait devenir fou dans quelques instants. Je fis jouer mes chaînes sous mes vêtments.

    Ma côte de maille était autant une arme de défense, que d'attaque entre mes mains. Les chaînes de métal me ralentissaient sûrement, mais garantissaient une certaine protection. J'entendis la rumeur d'un abordage au loin. Des tremblements commencèrent à agiter le pont principal. Ils arrivaient. Ca y'était.

    Spoiler:





      Méche longue...

      Ça fait un bail que je n'ai pas fait sauter la sainte barbe d'un navire de la marine, la derniére fois je m'étais trompé dans plans et je m'étais retrouvé à me barricader dans la cuisine. Mieux pour manger mais moins bien pour un feu d'artifice. Enfin, l'avantage de la salle des poudres de la marine, c'est que tout y est méthodiquement rangé et étiqueté, et qu'on en a pas changé les règles de rangement depuis deux bon siècles. C'est un peu comme retrouver la maison. Il n'y a qu'a se servir..

      Je déroule une longue mèche à travers la soute, comptant longueur après longueur les heures de combustion dont j'ai besoin, la dissimulant au plus loin de la porte et en la faisant courir derriére des caisses de boulet, poignarde l’arrière de quelques tonneaux de poudres pour constituer un tas ou vient mourir ma mèche, et une fois tous mis en place, j'allume avec d'infini précautions un des boute feu rangé dans le coin, et hop, met le feu à la mort lente qui devrait souffler tout ça dans trois heures.

      -Tu sais qu'on aurait pu juste le tuer ? J'ai l'impression que tu n'aimes pas vraiment ça, et je suis pas sur d'apprécier non plus.

      Alors que faire disparaitre un corps en mer, c'est l'enfance de l'art. J'avais douze ans quand j'ai balancé mon premier cadavre à la flotte après lui avoir perforé les boyaux avec un surin, autant dire que je maitrise le sujet...

      Silence mutique. La miss fait comme si elle ne m'avait pas entendu, ça ne prend pas mais je n'insiste pas. Elle sait que je sais, et pour l'instant, pendant que nous nous glissons un peu plus loin dans les entrailles du navire, c'est suffisant.

      Nous marchons vers l'avant, remontons d'un pont pour nous diriger vers la zone ou se trouve habituellement les cargaisons de la marine. A l'opposé de l'armurerie et des cabines des officiers, jusqu’à découvrir la triste vérité avant même d'arriver la bas. Juste aux gardes, aux gardes devant les cellules, les cellules et leurs prisonniers...

      -Je crois qu'on est baisé pour le trésor Jeska. Celui ci, c'est un transport de prisonniers...

      Et au bruit de tonnerre qui roule soudain quelque part la bas dans le brouillard. C'est un transport de prisonniers qui ont des amis avec des moyens. Des moyens, et pas peur de la marine et du gouvernement.


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      "Oh..."

      Bon, je me suis plantée dans les grandes largeurs. Un navire prison, rien que ça! Zut, flute! J'imagine un petit sourire en coin sur le visage de Red. Et aussi la réaction de l'équipage qui ne va pas se priver de me rabattre les oreilles avec un "on te l'avait bien dit!" fort à propos mais terriblement vexant. Il suffit de voir ma tête pour comprendre que même si j'ai tord, je n'ai pas vraiment envie de l'admettre. Immature, moi? Sans doute un peu. Alors je louvoie entre les lignes de la sémantique.

      "Oui, mais, si on les libère et qu'on s'en fait des alliés, ce sera comme si on ramenait un trésor, non? En plus on aime bien libérer des gens de taule. On pourrait se faire une petite réputation. Imagine, Jeska et Red, les briseurs de chaînes! Ca sonne bien, non? Un peu Targaryen, mais..."

      "Tu te souviens comment ils finissent les Targaryen?" me fait remarquer mon compagnon.

      "Heu... ouais, on oublie…"

      Et c'est alors qu'on se fait surprendre par une espèce de nabot qui nous crie dessus très fort. Apparemment on est attaqués, et Red et moi, on devrait être sur le pont à prêter main forte à la bleusaille chair à canon de la Marine.

      "Non désolé, mais on ne peut pas." Réponds-je le plus simplement du monde. "Lui c'est Red et moi, je suis Jeska Kamahlsson, on est des criminels recherchés qui se sont infiltrés sur ce bâtiment pour vous piquer vos objets de valeur."

      "C'est l'excuse la plus foireuse pour tirer au flan que je n'ai jamais entendue..."

      Dépitée, je lui colle mon poing dans la figure. Ce qui l'envoie valser à l'autre bout du couloir, inconscient. Pile à coté des gardes de la porte des cellules.

      "Ecoutez, les gars?" Dis-je à leur attention. "J'ai autant envie de vous tuer que vous avez envie de mourir. Alors, si vous pouviez vous tirer sans faire d'histoire, ça serait bien."

      Je m'approche alors d'un pas décidé vers le portes du quartier pénitentiaire. Au passage, je glisse à mon complice.

      "Je n'aime pas les morts inutiles. Et, je ne sais pas si tu apprécie ce trait de ma personnalité, ou si tu trouves que je m'embête pour rien. Tes dires de tout à l'heure n'étaient pas clairs, pour moi."
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      Un véritable carnage. Le convoi était certes encerclé mais pas en danger pour autant. Bernadette était la seule dont le navire échappait encore aux assauts des cuirassés, car Ragnar avait défait les canons du navire contre lequel elle ordonna un abordage tout en continuant de pilonner avec ses canons. Elle était très respectée des hommes et, avec une certaine ferveur, ils se jetèrent tous à la conquête du navire ennemi. Loin d’apprécier le travail de l’ombre et préférant être sous les projecteurs, elle prit la tête de l’attaque. Les premiers contacts furent lourds et bruyants. L’Atout se trouvait juste en-dessous et avait terminé le nettoyage avec les quelques qui l’accompagnaient.

      De l’autre côté, à la conquête d’un second cuirassé, dans un registre bien plus brutal que celui de Nenette, Cendre opérait également avec une bonne poigne l’abordage du navire. Suelto, en-dessous, n’avait pas encore réussi à se défaire de ses adversaires. Aucun signal n’avait été envoyé, signifiant l’absence de prisonniers. L’Atout décida de laisser l’As, Bernadette, se charger du reste seule. Il remonta sur le pont principal où, entre deux coups envoyés à des soldats se jetant sur lui, put observer que sa camarade était en difficulté face à un officier. La situation n’était cependant pas déplorable, puisque les deux armées se faisaient jeu égal. Il hésita à renverser la situation, mais une foutue promesse faite à leur départ l’empêcha d’agir. La princesse voulait agir d’elle-même, sans l’aide de personne.

      Il prit de l’élan et s’élança à toute vitesse vers la pointe du navire, de laquelle il prit une bonne impulsion avant de s’élancer dans les airs. À vue d’œil, on pouvait dire qu’il allait nulle part, mais il savait où il allait grâce à son haki de l’empathie. Il se réceptionna sur une surface solide, boisée, comme celle du cuirassé duquel il venait. Se retrouvant dans un autre cuirassé, il se liquéfia pour avancer à son aise, en toute discrétion. Cependant, alors qu’il s’enroula autour du mât principal pour prendre de la hauteur, il esquiva de peu une lame qui mit fin à son ascension. Les canons continuèrent de pleuvoir, la bataille continua de faire rage, mais le temps s’arrêta le temps d’un instant pour l’Atout qui ressentit comme un frisson d’excitation. Malgré la brume épaisse, ils étaient si proches l’un de l’autre, que Ragnar n’eut aucun mal à reconnaître le vice-amiral.

      - Où crois-tu te balader ainsi en mon bord, vil révolutionnaire ? Demanda l’officier de la marine.

      Ragnar n’eut pas la décence de lui répondre. Seul un grotesque sourire émana de son visage. Il n’était plus le chef des armées dès cet instant, mais simplement un guerrier avide de sang. L’idée d’affronter une pointure commença peu à peu à faire de lui la bête qu’il était autrefois. Caché de tous, c’était l’une des rares occasions qu’il avait de se défouler, surtout face à une pointure telle que Jimenez. Pour l’occasion, l’Atout dégaina ses deux dagues accrochées à ses cuisses, à portée de main. Un terrible combat était sur le point de commencer.

      Résumé:

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      La dernière fois que je m'étais aventurée dans le Triangle Floriant, c'était pour affronter la horde du Malvoulant afin de mettre Red sur son trône. Je croyais vraiment que c'était possible. Et depuis sa mort face à l'Empereur, j'avais perdu un peu mes repères. Car il était pour moi un levier important pour abattre le prochain Yonkō. Et avoir un être aussi puissant à ses côtés, c'était mieux que de l'avoir autrement. Du coup, j'étais contraint de revoir tous mes plans. J'aspire toujours à ce grade, mais je reste une petite pointure dans le monde des géants malgré ma réputation. Il me manque encore beaucoup de choses, et ce n'est pas faute de chercher à y parvenir.

      À l'époque, j'avais fait appel à un navigateur vétéran pour me rendre dans cet endroit lugubre et dangereux. Maintenant, je fais route avec la Flotte Pourpre, un ensemble de cinq navires sous mes ordres. Et aujourd'hui, nous somme nous-même sous l'influence de la Déesse Enfant suite à quelques péripéties fortuites, mais disons que nous sommes ses seuls représentants à pirater encore sur Grand Line. Je suis censée la rejoindre dans le Nouveau Monde... Est-ce que je suis vraiment prête à travailler sous sa tutelle? Je doute encore de mon efficacité et de ma loyauté, car ces évènements hasardeux m'ont déstabilisé profondément au point de perdre le fil des actualités. À commencer, je regrette fortement mon défunt amant Eisenheim qui est mort à cause de ce fichu Vice-Amiral Miguel VASCO. Et pour couronner le tout, ma relation avec Armada n'est plus si bonne que ça et même que Izya et Reyson m'ont mauvais.

      Toujours est-il que je fais précisément route sur cette mer périlleuse dans le but d'intercepter un précieux convoi. D'après mes renseignements, il y aurait des prisonniers, principalement Révo'. Je m'y rends pas tant pour eux, mais pour récupérer des bâtiments afin d'alimenter mon île en ressource primaire. En l'occurrence, le bois. En gros, il s'agit juste de faire acte de piraterie de façon tout à fait classique. Rien de plus banal. Du moins, c'est ce que je m'étais dit avant de constater l'étendu du spectacle. Malgré l'épais brouillard, je peux assurément entendre le carnage qui s'opère devant nous. Manifestement, comme pour Jotunheim, j'arrive en retard. Et quelque chose me dit que je risque gros en participant à la fête. Mon intervention sur le bloc de glace n'était pas un franc succès et j'avais même perdu une jambe. Essayant tant bien que mal de comprendre ce qu'il se passe avant de faire quoi que ce soit, je scrute l'horizon sans résultat.

      — « Quels sont les ordres, Capitaine? » S'impatiente l'un de mes nakamas.
      — « Aucun, pour le moment si ce n'est de s'arrêter et d'éteindre les lumières. Il ne faut pas être à portée. Personne sait que nous sommes là. »
      — « À vos ordres. » Dit-il en s'exécutant aussitôt. »

      Si seulement il m'était possible de voir de plus près. Légèrement dépitée, je réfléchie à la situation. Soit mon informateur n'est pas fiable, soit c'est une sacré coïncidence. À la réflexion, peut-être que les Révolutionnaires attaquent simplement la Marine pour libérer les captifs. Dans ce cas, ça me semble cohérent. Et j'aurais dû m'en douter plus tôt. Tout ça me dit rien qui vaille, mais piège ou pas piège, je refuse de faire route pour rien.

      — « Indiquez aux autres vaisseaux la manœuvre à suivre. Vu que nous somme à la suite de la file et que les flancs sont occupés, vous allez les épauler. Quant au Capitaine MOHR, il doit s'attaquer à celui qui nous fait face. Essayez de garder les cuirassés en état, mais dans le cas contraire, contentez-vous de faire du grabuge. »
      — « Attendez une minute, comment vous savez de quel côté on est?! »
      — « Il suffit de voir les flashs et d'entendre les bruits des canons. »
      — « Très bien. Et vous, que comptez-vous faire? »
      — « Les probabilités pour que le ponte qui supervise ce convoi soit au centre et je m'en vais m'en occuper moi-même pour soutenir les forces supposés alliés déjà présentes. »

      Je laisse échapper un petit souffle. Plus pour moi même, je me surprends à penser à voix haute.

      — « En espérant qu'ils sont de notre côté... »

      Une fois les explications données, je m'avance vers la proue. Je dois être sûre de moi pour ce que je m'apprête à faire. Ou sans doute un peu folle? Dans tous les cas, je risque gros. Je me concentre alors le temps que chacun fasse son devoir. Je transforme alors mon bras droit en un poing gigantesque. Généralement, ça me permet de faire ma technique nommé Titanic Strike ou pour éjecter à distance une masse géante de magma. Seulement, dans ce cas précis, j'en fais un autre usage.

      — « Fusion!! »

      Couplant le Soru et le Titanic Strike, je suis en mesure de faire une attaque d'une grande puissance en un éclair. Au moment d'expulser droit en avant mon projectile incandescent, je me glisse à l'intérieur de la boule de lave tout en réalisant la technique du Cipher Pol. Ainsi, propulsée à une vitesse extrêmement élevée, quand l'amas pâteux semblable au météore percute une cible, l'impact y est dévastateur et démentiel. Sauf que là, je ne compte pas m'écraser. Juste parcourir une grande distance en peu de temps. Autant dire que ma prouesse ne passe pas inaperçu. Un jet rougeâtre déchire le brouillard en s'élevant loin dans le ciel. Une fois assez haut, je fais en sorte de dévier mon météore en sortant. Tout le monde ne peut s'empêcher de se demander ce que ça peut bien être. Une fusée éclairante particulièrement lumineuse? J'apporte la réponse en redescendant brutalement sur le cuirassé, fracassant alors une partie du navire. Et pourtant, j'ai atténué ma chute. Me redressant, je me retrouve nez-nez avez une ancienne connaissance et une personne qui me semble familière.

      — « VASCO?! »

      J'espère vraiment que je ne cours pas à ma propre perte...
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      Le pire adversaire qui soit



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      Clint et ses deux bras droits étaient sur la caravelle qu'ils avaient volée, les Révolutionnaires observaient le champ de bataille. Dallas était songeur, la marine avait déployé une grande force de frappe pour sécuriser ce convoi de prisonniers, car il s'agissait tout bêtement d'un piège. Le but de ce piège était d'attirer le plus de criminels possibles, et évidemment la marine les accueillerais. Dallas avait cette idée en tête, il y avait beaucoup de gros morceaux qui combattaient les forces de la marine. Tandis que le capitaine était en train de réfléchir, Daniel Lacroix le second de l'équipage des Flambeurs sauta sur un cuirassé et affronta quelques soldats. George Blaise le médecin de l'équipage prévint Dallas que Lacroix s'était aventuré sur l'un des cuirassés.

      - Captain ! Qu'est-ce qu'on fait, on va l'aider ?



      - T'inquiète pas, Daniel sait se défendre.



      Effectivement Daniel Lacroix était un combattant hors pair, mais une lumière étincelante fit son apparition sur le cuirassé, cet idiot de Daniel fut stoppé dans sa course à cause d'un rayon laser.

      *Zbim



      - Ahh !!!!



      Le blondinet fut touché par ce fameux rayon, suite à ce tir une explosion surgie sur le navire ennemi. Daniel fut projeté hors du navire à cause de l'explosion. Dallas et Blaise sautèrent sur les restes des navires touchés par les assauts précédent, ils rejoignirent le Blondin qui gisait sur un reste de pont principal.

      - Daniel ça va ?!



      - C'est qui le bâtard qui m'a tiré dessus ?!



      - Attend ! Ne bouge pas, laisse-moi examiner ta blessure.



      Le médecin regarda la blessure de son compagnon, son flanc droit était perforé et il saignait abondamment. Mais le responsable de cette attaque recommença à tirer sur Daniel et ses deux complices, Daniel poussa ses deux amis dans l'eau et il prit l'attaque de plein fouet. Le pont explosa en mille morceaux, le corps de Daniel flottait négligemment sur l'eau. Clint péta un câble en voyant son ami dans un tel état, alors il ordonna au toubib de le sauver.

      - Ok patron...Mais vous ?



      - Je vais fracasser ces enfoirés de mes propres mains !



      Dallas était déterminé à en finir avec les responsables qui s'amusait à leur tirer dessus, Clint monta sur les débris d'un bateau. Mais la lumière étincelante brillait de nouveau, le Cow-boy était sur sa plateforme en bois et il s'approchait du navire. Clint dégaina ses Colts, les deux tirèrent en même temps, les balles de Steel Hunter s'évaporèrent dans l'attaque adverse. Dallas sauta au dernier moment avant l'impact.

      *Sboom



      La plateforme explosa comme la précédente, le Cow-boy fut projeté violemment dans l'eau. Il comprit que s'il voulait atteindre ces enfoirés de marins il devait rejoindre le cuirassé. Dallas profita de cette profusion "d'allié" pour nager discrètement sous l'eau en direction du navire, le Révolutionnaire ne tarda pas à sauter dessus et désormais il faisait face à ses adversaires. Les soldats marins encore présent sur le navire sautèrent sur l'intrus, Dallas alluma ses amateurs avec ses Colts. Mais une machine arriva devant le Révolutionnaire, c'était un Pacifista. Clint en avait déjà entendu parler, mais il n'avait pas envisagé de tomber sur l'une de ses machines aujourd'hui. Le Robot repéra Clint et l'analysa.

      - Nom Prénom : Dallas Clint... Camp : Révolutionnaire... Prime : 6.000.000 de Berrys...



      Le Révolutionnaire était intimidé devant cette immense machine, une machine qui pouvait lui briser les os d'un coup de poing, mais il prenait sur lui pour ne pas perdre la face.

      - Vous allez payer pour avoir osé blesser mon second, toi comme tes potes ! Disait-il pointant du doigt le Pacifista.

      Le Pacifista tendit sa main droite en direction de son adversaire, il ouvrit sa paume et une lumière étincelante s'en dégageait.

      - Condition de capture : Dead or Alive...



      Clint courait en direction de cette montagne de muscle, le Pacifista chargeait son attaque. Le Cow-boy lui envoya plusieurs coups de poings dans le visage et de pied dans le ventre, mais cela n'avait aucun effet sur le Robot qui continuait de charger son laser. Clint recula en sautant en arrière, le soldat de la Révolution comprit que son adversaire n'était pas du menu fretin, alors il décida d'y aller franchement. Il dégaina son arc qui se trouvait dans son dos, le Cow-boy sortit une flèche électrique qu'il tira entre les deux yeux du Pacifista.

      - L'électro-flèche te mettra à genoux !



      Malgré la décharge de 21000 volts le monstre était encore debout sans avoir subi le moindre dommage, Clint péta un plomb et sortit deux nouvelles flèches. Le Sniper tira la flèche Fumigène pour aveugler son adversaire le pont était plongeait dans une immense fumée blanche. Puis il termina avec quatre flèches explosives. L'explosion avait embrassé le pont, Clint avait fait fort, mais la lumière était toujours là et elle était encore plus brillante.

      - C'est... C'est Impossible, personne ne peut survivre à ça... !



      Le Pacifista avait terminé de charger son attaque, Clint était perché sur l'un des mâts du navire. Les marines qui étaient sur le navire s'enfuirent le plus loin possible du Robot, Dallas tira une flèche explosive dans le trou du Pacifista qui se trouvait sur sa paume, c'était par ce trou qu'il tirait ses lasers. La flèche explosa sans causer de dommage, mais le rayon fut quand même projeté en direction du grand mât et il perfora l'épaule du Sniper. Le grand mât fut aussi touché par cette attaque, il s'abattit violemment sur le navire et projeta Clint dans la mer où son corps saignant flottait au rythme des vagues. Dallas avait perdit connaissance. Le toubib avait tout vu depuis le Flambeur, il enrageait de ne pas pouvoir venger l'humiliante défaite de ses amis.

      - Ça suffit j'en ai marre !



      Blaise sauta à l'eau, ignorant le danger le médecin alla repêcher son capitaine. Le Pacifista repéra Dallas dans les bras de son ami, le Robot recommençait à charger une nouvelle attaque, mais cette fois elle serait mortelle.

      *Boom



      Les boulets de canon provenant du Flambeur heurtèrent la machine ainsi que le navire, cela n'avait en aucunement blessé le Robot, mais grâce à cette diversion George avait put évacuer son capitaine hors de la zone de danger. D'autres navires attaquèrent le cuirassé, le Pacifista répliqua sur ses troubles fêtes. Le Flambeur récupéra ses naufragés, Blaise ordonna d'éloigner le navire le plus loin possible de ce champ de bataille. Le Flambeur s'éloigna, mais il restait en retrait en cas de soutien.


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      Sur le navire, les secousses se font plus rapprochées, plus bruyantes aussi. Ils arrivent. Je regarde mes hommes, qui ont la même expression que moi en cet instant. Un grand sourire, car face à la mort, il faut toujours garder la face. Sait-on jamais quels plans, et quel destin nous réserve-t-elle. Je soulève la main et tout les hommes qui sont avec moi arment leur fusil. Ils sont prêts. Prêt à verser le sang, et à mourir même s'il le faut. Tout ça pour quelques berrys de plus dans les poches. Tristes vies. Tristes sires. On est plus les maîtres de rien, nos royaumes sont déchus, nos familles déchirées, nos comptes à plat.

      C'est quand il ne reste plus grand chose à l'homme, qu'il devient impitoyable et fait complètement n'importe quoi pour redevenir ce qu'il avait été.

      Regardez les révolutionnaires, c'est leur came ça. Et les voilà, qui débaroulent avec leur grand sabots sur le navire que je garde avec Vasco. Des bruits de combats comment à se déclarer, j'ai la main toujours bien haut. Aucun ennemis à l'horizon. Une comète traverse le ciel, et éclaire le pont du navire comme s'il fait jour, mais il y'a toujours ce maudit brouillard qui nous coupe toute vue claire sur notre environnement.

      Puis ils sont là, enfin. J'vois quelques reflets d'argent et de métal, et je pressens plus que je ne vois l'ennemi.

      - FEU A VOLONTE ! Que je dis, faisant tonner ma voix comme deux silex brutalement entré en friction, mettant le feu à la poudrière. Autours de moi, déluge de plomb et de projectiles en tout genre. J'entends des cris de l'autre côté, cette douce symphonie qui tape à mon oreille commence à m'enivrer.

      Je le sens. Elle monte. La fureur de la bataille, la rumeur de la malédiction qui coule dans mes veines, le sang des Jefferson est capable de massacre. Nous l'avons déjà prouvé par le passé.

      Puis enfin, les hommes doivent rechanger. Les premiers hommes adverses commencent à courir pour ne pas subir de deuxième salve. J'étends mes chaines jusqu'au sol.

      - On ne bouge pas ! ... Que je dis en tonnant pour couvrir la charge des révolutionnaires, ou des pirates qui se jettent sur nous ...  On ne bouge pas ! ... Que je fais encore une fois, alors que tout le monde est tendu comme un arc, prêt à débander.... Au corps à corps maintenant ! Que j'fais, surprenant nos adversaires, nous nous jetons au contact.

      C'est pas pour rien qu'il existe des baïonnettes depuis des siècles. Très rapidement, la mêlée devient générale. J'attrape un mecton avec mes chaînes et le fait tourner autours de moi en esquivant mes partenaires. Il reviendra en ellipse par le dessus contre la première ligne, qui commence déjà à faiblir.

      C'est quand on voit les premières lignes essayer de fuir le combat, qu'on sait que la première bataille est gagnée d'avance. Pas la guerre.

      Car ici, c'est bien une guerre qui se déroule, et une salace.

        C’était devenu une vraie fourmilière dans laquelle on aurait mis un coup de pied ici. Les gens courraient partout. Ils criaient des choses que je ne comprenais pas. Mais le timbre de leur voix suffisait à savoir que les choses n’allaient pas particulièrement bien. Excédé de ne rien pouvoir faire, j’attrapai par les épaules la première personne qui passa devant moi.

        « Et toi, c’est quoi se bordel, il se passe quoi ? Je ne pige rien à tous ce que vous cous crier. »
        « Quoi ? Ben c’est clair pourtant. Code violet 17. Fuite dans la salle machine. Bouclier avant à 5% et … »
        Je lui fis les gros yeux tout en faisant un raclement de gorge mécontent. J’accentuai en peu ma prise sur son épaule. Il reprit plus lentement avec condescendance comme s’il parlait à un demeuré. En nouveau froncement de sourcils, le fit déglutir et il changea de ton.
        « Nous avons été touché plusieurs fois. Le nez de l’appareille à pas trop mal réagit. Cependant, il y a une fuite à l’arrière qui menace la salle des machines. On risque de se retrouver bloqué sous l’eau. »
        « Ba tu vois c’est quand même plus clair comme ça. »
        « Ha vous trouvez, vous ? »
        « Oui, allez files. »

        Je le laissai partir avant de l’assommer, j’avais dû choisir la mauvaise personne à qui parler. Il était horripilant. Je partis à la recherche de Jean-Jean. Je supposai qu’il était là où la situation était la plus critique. Je me suis donc dirigé vers l’arrière du sous-marin.

        Je trouvai le responsable du submersible devant un jet d’eau d’environ cinq centimètre de diamètre. Bien que la fuite ne semblait pas énorme, une petite couche d’eau commençait à recouvrir le sol de cette pièce.
        « Jean-Jean ! Qu’est-ce que vous faites ? »
        « On n’essaie de colmater la fuite, mais la pression est trop importante. »
        La tôle gémit comme pour souligner ses propos.
        « Faisons surface immédiatement alors. »
        « Nous serons directement au milieu de la bataille. C’est trop risqué. »
        « Peut-être, mais à la surface nous ne mourrons pas noyés. »
        « Ici non plus si nous arrivons à reboucher. »
        « Est-ce que ce ne serait pas plus facile à l’air pour réparer ? »
        « Heu, si, il nous faudrait trois minutes pour colmater ça. Puis on pourra replonger. »
        « Voilà ce que je vous propose. On fait surface en se collant à l’un des plus gros navires pour être cacher un maximum. Je sors et je protège le Résilience pendant le temps qu’il vous faudra. Ensuite, vous vous cacher à nouveau sous l’eau dans l’ombre des bateaux et vous continuez à brouiller les communications. »
        « Pourquoi pas, mais toi ? »
        « Si je suis ici, ce n’est pas pour mes capacités à faire voguer un sous-marin, mais pour que je vous fournisse l’appuis dont vous avez besoin. Moi, je rejoindrai le gros des combats. C’est pour ça que je suis là, pour soutenir mes camarades. »

        Le Résilience fit donc surface, Jean-Jean aux commandes. Une équipe de réparation prête à colmater la fuite dès de que l’eau arrêterait de couler. Et moi qui me tenais derrière l’écoutille prêt à jaillir pour protéger notre embarcation. La remontée vers la surface dura une plombe, mais finalement l’écoutille s’ouvrit et je me retrouvai à l’air libre. C’était un véritable soulagement. Je respirais à l’air libre, je me sentais de nouveau utile. Le Résilience n’avait pas provoqué trop de remous en perçant la surface. Je supposai que c’était le but d’une remontée si lente et précautionneuse. Le flanc bâbord adossé à un cuirassé, je n’avais qu’un flanc à protéger comme prévu. Cela était rendu plus facile et plus dur à la fois par le brouillard toujours présent. D’un côté, nos ennemis ne nous voyait pas, mais d’un autre je ne les voyais pas non plus. Je ne les voyais peut-être pas, mais je ressentais les gens présents avec mon Haki et il y en avait un sacré paquet. Il y avait presque trop c’était déstabilisant. Toutes ces auras de couleur qui dansaient et rayonnaient d’envie meurtrières. C’était hypnotisant.

        Heureusement qu’un météore fendit le ciel et me ramena à la réalité, car je ne pouvais percevoir les boulets de canon et autre attaque à distance qu’avec mes sens classique. Même en me concentrant sur ma vue, je n’arrivais pas à percer le brouillard qui semblait tout engloutir. Je me focalisai donc sur mon ouïe. J’entendis les sifflements de boulets qui fendaient la brume. Si le cuirassé protégeait un flanc, il était aussi la cible de mes alliés. Je passai les trois minutes qui suivirent à repousser à coup de lame d’air les projectiles qui ratait leur cible et fonçait sur nous. J’étais pratiquement à bout de souffle quand je sentis l’eau me lécher les pieds. Le Résilience retournait se plaquer sous la mer. J’avais dû intercepter un déluge de fer durant le temps de leur réparation. Deux choses étaient sûrs, il y avait des navires en quantité vu le nombre de projectiles et la stratégie était on arrose large on touchera bien quelque chose.

        Un saut et deux Yukishiki Wing après, je me retrouvai à reprendre ma respiration assis la figure de proue de ce que je supposai être un des cuirassés de la marine.


        Convoi 06 - Rope & Roll 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Convoi 06 - Rope & Roll Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Convoi 06 - Rope & Roll Steamp10
        "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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        -Tu crois que c'est un piège ?
        -Un piège ? Un type barbu et une aveugle déguisés en marine nous ouvrent les portes des cellules et tu crois que c'est un piège ?
        -Ben, qu'est ce que ça pourrait être d'autre ?
        -Ptét bien que c'est Noël...
        -Ah, c'est vrai que si on l'habille en rouge, ça pourrait coller.
        -Bon les commères ? On vous a ouvert mais on a comme qui dirait pas que ça a foutre. Alors vous faites quoi ? Vous sortez ou je vous remet vos chaines et vous continuez à papoter ?
        -On sort !
        -Super, alors tout le monde dehors, ça sent la baston la haut sur le pont, et je suis sur que vous avez tous envie de vous faire tuer à l'air libre plutot que de voir si vous pouvez nager attachés à un cuirassé qui coule.
        -Chopez des armes les gars ! On y va !
        -Dites, vous êtes qui ?
        -Elle c'est Jeska Kamahlsson, et moi je suis le Capitaine Red.
        -Red ? Mais il est mort non ?
        -Faut jamais croire les journaux. Est ce que j'ai l'air mort ?
        -Ben...
        -Je vais beaucoup mieux. Allez, tous en haut !

        Les prisonniers se déversent hors des cellules, se répartissant les quelques armes qui trainent suivant la formule classique; j'ai de plus gros bras donc je prends le flingue et la hache d'incendie pendant que toi le gringalet tu prends la chaise et le gobelet de flotte, avant de se ruer vers le pont supérieur dans un joyeux désordre.

        -Tu sais Jeska, dans le fond, ces mecs qu'on liquide, au moins ils meurent pour que nous on fasse quelque chose. C'est déjà pas mal comparé au nombre de pauvres types qui meurent pour rien tout le temps absolument partout.

        Après, tu fais bien ce que tu veux, c'est jamais évident de liquider d'anciens collègues. C'est un truc qui s'apprend.


        Pas pour rien que la devise informelle du Cipher Pol reste depuis toujours "Rien de personnel les gars, c'est juste le boulot"

        -Non ce que je n'ai pas aimé tout à l'heure c'est plutôt que tu joues les entraineuses alors que t'as visiblement horreur de ça. Non seulement c'est pas nécessaire, mais en plus après la scéne que tu m'as joué à moi ça me met dans le crane des pensées désagréables.

        Le seul intérêt de connaitre précisément la valeur de notre peau sur l'échafaud c'est qu'on est censé être libre comme l'air non ? Alors fais ce que tu veux, et si ça ne te plait pas, ne le fais pas.


        Résumé:


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        Tapis dans l’ombre, au fond de sa cellule, les mains libres face à son libérateur, Othar dévisagea ce dernier quand il sut qu’il s’agissait bien de Red. La ressemblance était frappante, cela pouvait être réel. Il se souvint alors des plans de son frère, Ragnar, au sujet d’une bataille absolument titanesque pour être imaginée, et ce, avec des amis de Red. Sa présence signifiait-elle la présence de Ragnar ? Avait-il réussi à créer un lien avec cet homme ? Toutes ces questions furent balayées par un boulet de canon qui passe à proximité de la cellule. Il se relava avec une certaine habilité. La détention fut relativement courte et n’avait pas entravé ses aptitudes. En quittant la cellule, par le plus grand des hasards, comme si les dieux venaient lui délivrer un message, une hache se trouva perdue au milieu de ce long couloir qui menait à la sortie. Il sourit et ramassa l’arme avant de courir en direction du pont principal.

        •••

        L’Atout était prêt pour affronter le vice-amiral. Ce n’était pas le premier qu’il affronter et certainement pas le dernier. Cependant, une arrivée assez étonnante vint changer le cours des événements. Du magma, hein, pensa Ragnar en esquissant un sourire. Nakajima D. Aoi. Il se souvint d’une conversation via denden où ils avaient tous deux échangés au sujet d’une éventuelle alliance. À ce jour encore, le révolutionnaire ne comprenait pas réellement ce qui motivait cette femme, mais une telle alliée n’était pas négligeable.

        - Quel honneur de rencontrer la Reine Rouge sur un tel champ de bataille, fit l’Atout en s’inclinant respectueusement avec un sourire qui n’avait rien de rassurant.

        Il se redressa et se retourna ensuite vers l’officier de la marine. Le vice-amiral et la pirate semblaient se connaître, et à défaut de s’apprécier, il semblerait que la demoiselle veuille régler ses comptes avec lui. Prêt pour affronter Miguel, l’arrivée d’Aoi était une véritable bénédiction. Par son arrivée, elle prouva à l’assemblée que sa puissance était destructrice. Les deux logias étaient logiquement en position favorable pour affronter leur adversaire, mais il semblait trop peu préoccupé par la situation pour ne pas avoir un plan de secours. Dès l’instant où Ragnar vit une lumière les illuminer, la silhouette cachée par la brume, il comprit l’air confiant de Vasco. Il y avait des Pacifistas à bord du cuirassé.

        POC !

        Une hache passa entre la Reine Rouge et l’Atout, frôla le visage du vice-amiral, finissant sa course dans le canon. Le crâne du Pacifista explosa par sa propre énergie bloquée par la hache renforcée au haki, par le nouvel arrivant, qui n’était autre qu’Othar le Barbare. Après avoir pris de l’élan, il sauta et passa au-dessus des trois guerriers, interceptant dans les airs sa hache, envolée suite la déflagration causée par l’explosion. Il atterrit en découpant le corps inerte de l’engin, jusqu’ici encore debout sans sa tête. Des jumeaux arrivèrent au compte-goutte, encerclant les trois criminels et leur maître, qui tenait encore cette assurance sur son visage.

        - Je ne comprends cette confiance, Vasco. Nos primes sont bien supérieures à celles que tu as l’habitude de traquer, dit Othar en tournoyant son arme sur son doigt.

        - À ta place, Othar, je ne prendrais pas l’habitude cette liberté qui, je te rassure, n’est que temporaire. Vous trois allez justement relancer ma carrière, rétorqua l’homme moustachu.

        Il appliqua aussitôt en s’élançant d’abord vers la demoiselle volcanique. Curieusement, le révolutionnaire ne bougea pas d’un iota. Il ne laisserait évidemment pas l’officier prendre le dessus, mais il voulait absolument voir ce que cette femme avait dans le ventre. Voir si sa réputation n’était pas que mensonge, comme c’était malheureusement le cas pour beaucoup. Pour affronter un homme tel que Teach, il fallait les meilleurs et les meilleurs ne perdaient pas contre un vice-amiral. Cette pensée était dirigée vers lui-même également.

        Qu’allait faire Nakajima D. Aoi ? Le chef des armées révolutionnaires s’impatienta d’observer cette démonstration. L’Atout disparut d’un coup de Soru pour se retrouver dos à un engin presque humain, qui s’approchait avant ça vers lui. Le Pacifista se retourna et fit son annonce avec sa voix robotisée.

        - Ragnar, atout de la révolutionnaire dont la prime s’élève à 450 000 000 de berries. Vous êtes en état d’arresta...

        Il n’eut le temps de finir, qu’une grande quantité d’encre pénétra dans son corps, en passant par sa bouche, obstruant sa voix et endommageant les systèmes internes. Ragnar profita des propriétés de son fruit pour parcourir l’ensemble du corps de l’engin et endommagea tout ce qu’il put trouver à endommager. Il ressortit comme une flaque, par l’endroit où il était rentré, observant le Pacifista s’écrouler tandis qu’il reprenait sa forme humaine.

        Résumé:

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        Je… j'ai l'impression que Red me fait la morale. L'espace d'un instant, ses mots me touchent. Je me sens infantilisée. Et, bien que je sois vexée, paradoxalement, je me mets à bouder comme quand j'étais gamine. La tête baissée, je marmonne un charabia inintelligible. Je ne sais pas trop comment je dois prendre ses propos : comme un conseil amical ou une douce remontrance? Ou les deux, qu'en sais-je? Bien sûr que je suis mal à l'aise de tuer des Marines. C'est la première fois que j'affronte mes anciens compagnons. D'autant plus que, malgré mon Bounty Poster, je ne me considère pas vraiment comme pirate. En fait, dans un coin de ma tête, je continue de penser naïvement que je pourrai regagner ma place dans la Marine. Il suffit que j'explique que j'ai trahi l'uniforme par nécessité et non par conviction. Ils comprendront, c'est sûr!

        Enfin… non. Je le sais bien. Et c'est ce qui me mine. Pour les pirates, je suis encore l'ancienne ennemie. Et donc, je suis considérée avec méfiance. Et pour mes anciens frères d'armes, je suis l'infâme traitresse, la catin de Babylone. Même Red ne semble pas trop savoir sur quel pied danser avec moi. Et franchement, moi aussi. Je suis paumée! Je n'aime pas cette utopie libertaire que me présente Rossignol.

        "Tu sais, Red. Je trouve qu'on se ressemble beaucoup. Mais on ne se connait que depuis peu des temps. Sache cependant que des mots comme Honneur, Devoir et Justice ont un sens pour moi. Bien plus que Liberté. Et encore plus si ma liberté doit écraser celle des autres."

        J'espère ne pas l'avoir froissé. Déçu. Ou pire encore, avoir écorné l'image qu'il a de moi. Quoique, j'ai quand même l'impression qu'il n'en a pas forcement une très bonne de toutes façons. Je soupire. Pourquoi me prend-je encore la tête avec ça? J'ai bien mieux à faire! Comme par exemple stopper Red!

        "Tu comptes sortir dehors habillé comme ça? Sapé comme un Marine? Ce ne serai pas mieux de nous rhabiller afin que ceux qui attaquent ce convoi ne nous considèrent pas comme des ennemis?"

        C'est alors qu'une délicieuse odeur me chatouille les narines. A peine perceptible, même pour moi.

        "Quoique, tu es libre, fais comme tu veux, moi, je vais pas là!""

        Je me détourne alors complètement de mon compagnon et je file dans la direction opposée. Je suis cette fragrance particulière jusqu'aux cuisines. Et je tombe sur un véritable trésor. Toute une fournée de choux à la crème, tous juste sortis du four. Et rien que pour moi! Je ne me fais pas prier et je commence à m'empiffrer. Après un an sans pâtisseries, celles-ci me paraissent être les meilleurs au monde! Tout le reste n'a plus grande importance! Présentement, mon objectif est surtout de me régaler!
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        VASCO, ALUCARD et la "Murène" sont les trois responsables de la destruction de mon île, les Précieuses. J'ai déjà réglé le compte du Corsaire lors de leur attaque, mais maintenant que j'ai l'occasion d'affronter le Vice-Amiral, je ne vais pas l'ignorer. Je ne suis pas si rancunière que ça en tant normal, ce n'est qu'un concours de circonstance. Alors, au final, pourquoi suis-je surprise? Je m'attendais à ce que ça soit compliqué, mais de là à tomber sur un véritable champ de bataille? Déjà non, je pensais être la première sur les lieux. Bref, je n'ai pas vraiment le temps de me poser toutes ces questions. Qu'importe, je suis dans le feu de l'action et je dois absolument me débarrasser de tous les ennemis. Après tout, j'ai décidé de débarquer sans crier gare dans le but de m'opposer au ponte de ce convoi.

        Sans perdre une seconde, il m'attaque avec des poings chargés de Haki de l'Armement. Je ne me laisse pas faire en préférant jouer la carte de l'esquive. Il faut dire que j'ai beau être une femme à la puissance brute, je ne suis clairement pas dans mon élément. Et dire qu'à la base je suis venue pour récupérer des navires, je crains fort devoir faire une croix sur ça. Alors qu'on commence tout juste à se battre, une hache vient siffler à côté de mon oreille pour fendre le crâne d'un Pacifista. Au moins, ce n'est pas une version Hespéride. Mais en voyant ces machines-là, je me dis que le Gouvernement Mondial est vraiment prêt à tout, même à couler leur propre bâtiment? Je veux dire, avec une force de frappe pareille, j'imagine que le G.M. se fiche de sauvegarder leur navire ou leur équipage. N'est-ce pas là l'application de la Justice Absolue énoncé par ce NAKAMURA Genji? Dans ce cas, je peux me mettre aussi à mon maximum et ne pas avoir peur des conséquences. Sans le regarder directement, je m'adresse à l'utilisateur du Fruit de l'Encre.

        — « C'est moi où les prisonniers se sont échappés? »

        Il suffit d'observer les vêtements du type à la hache pour le comprendre. Par contre, j'ai l'impression que l'ex-détenu et Ragnar préfèrent me laisser gérer le Marine et s'occuper des menaces mécaniques. À leur guise. VASCO en profite pour m'asséner un coup dans le corps, ce qui me tordre de douleur, mais je m'en remets rapidement. Je ne suis pas encore tout à fait concentrée sur ce duel, car je me pose encore quelques questions. Fais-je face à l'adversaire le plus puissant de ce convoi ou le G. M. prévoit encore quelques surprises salaces? Si j'avais su, je serais arrivée avec plus de Flottes et j'aurais déchaîné toute ma force avec mon météore...

        Cette fois-ci, qu'importe mes alliés, je fais plus d'attention sur le Vice-Amiral que le reste. À vrai dire, je fais abstraction de m'environnement pour garder le focus sur ma cible. Il continue de me frapper, mais je parviens plus facilement à éviter. Je reste sur la défensive en attendant de pouvoir voir un créneau où contre-attaquer. Malgré ma vigilance, je me fais quand même toucher par moment. Je le laisse venir sûr de lui pour le faire tomber dans mon piège. C'est mal de mal me connaître. Alors qu'il s'approche dangereusement pour me donner une puissante frappe, j'explose du magma d'un coup sous une forme d'une gicle sphérique.

        — « Divine Wrath!! »

        Le Marine possède un réflexe déconcertant, car il retourne au dernier moment la tête pour se protéger le visage tout en ratant son attaque. Tout mon liquide incandescent lui brûle alors une partie des cheveux, la nuque et le dos. C'est à croire qu'il a vu le danger une seconde plus tôt. Mais a-t-il remarqué le coup d'uppercut suivant? Mon poing vient lui faire décrocher le menton, le faisant décoller un peu plus loin. Je me suis un peu modérée sans le vouloir, car il revient à la charge immédiatement. Au bilan, j'ai quelques hématomes et lui une mâchoire fracturée avec quelques brûlures. Je me demande qui s'en sort le mieux pour le moment. Je pense que ni lui, ni moi sommes à notre maximum.

        Toujours est-il que je m'élance également sur lui, faisant alors grossir à nouveau mon bras droit. Devinant sans mal ce que je compte faire avec, il effectue un Soru de dernière seconde pour esquiver. Mon poing colossal déglingue alors un bout du pont dans un fracas sans nom. Un trou béant permet de voir l'étage d'en dessous. Je perds alors le visuel de ma cible, mais je suis prête à parier qu'il n'est pas loin. À distance raisonnable, il réalise des lames d'air chargées du Fluide. Je me fait érafler par l'une d'elles, mais j'esquive toutes les autres, répliquant à mon tour. De mes deux bras en avant, je fais bouillir de la lave et j'expulse une série de projectiles magmatiques à grande vitesse sur mon adversaire.

        — « Fiery Eruption!! »

        Mes attaques incandescentes se perdent derrière lui à faire cramer le pont alors que ses lames d'air tranchent d'autres éléments derrière moi à faire autant de dégâts. Pour l'instant, le combat semble équilibré et je ne peux pas encore évaluer la force de mon ennemi. Quelles cartes possède t-il sous la manche? Alors que je me remets en position, un tir manqué de Pacifista vient filer devant moi. J'ai oublié ces machines... Mais combien sont-elles? Et qu'est-ce que foutent Ragnar et son acolyte, sérieusement?!


        Dernière édition par Nakajima D. Aoi le Dim 14 Mar 2021 - 12:11, édité 4 fois
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