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Convoi 06 - Rope & Roll

Rappel du premier message :

Il y a peu de choses aussi majestueuses qu'une flotte de la marine qui avance à vive allure à travers les mers. En commander une, c'est régner sur quelques milliers d’âmes dures à la tache et au feu, avoir la main haute sur des centaines de tonnes de d'acier et de bois, pouvoir déchainer sur commande une puissance de feu suffisante pour raser un port et n'en laisser que ruines, cadavres épars et cendres fumantes.

C'est un pouvoir, une responsabilité, un honneur !

Et alors que le vice amiral Miguel Del Grande Jimenez Vasco observe à la lunette la progression impeccable de sa flotte, Ses quatre cuirassés naviguant deux par deux, encadrés par un essaim de caravelles jouant les guetteurs tout autour du convoi, assurant ainsi que rien ne puisse atteindre le cœur du convoi sans avoir a subir la déferlante de fer et de feu que peuvent délivrer des cuirassés de la marine, il est pleinement conscient de tout ce qu'implique le pouvoir dont il dispose.

Et de l'importance que les prisonniers qu'il transporte, pour la plupart raflés au sein des criminels de Jaya, comme le dangereux Othar, le plus sauvage barbare qu'ait jamais accueilli la révolution, ou l'étrange pirate Sirquiz Sylvano que son fruit semble avoir rendu un peu trop fou pour sa propre santé, soient amenés sans encombre à l'échafaud on ou pourra les décapiter convenablement.

Et même si dans le fond il regrette un peu la présence à son bord de menu fretin ajouté au convoi, comme ce Pakbo qui a l'air d'un pirate au rencart tout ce qu'il y a inoffensif, il est tout entier dévoué à sa tache.

Y compris et surtout sa seconde partie clairement inéluctable et qui le réjouit d'avance. Attendre et repousser les pirates ou les révolutionnaires qui ne manqueront pas de venir tenter d'attaquer le convoi pour libérer leurs amis.


    - Foutus tas d’ferrailles, pesta le révolutionnaire, gêné dans son observation.

    Il souhaita voir un volcan en éruption, il fut servi. De la lave jaillissait de son corps, brûlant partiellement le vice-amiral qui ne semblait pas craindre sa mort. Les cuirassés ont beau être d’une grande solidité, ces attaques successives d’une grande puissance, accompagnés des tirs au laser des Pacifistas, leur limite était maintenant proche. Il n’était pas absolument pas envisageable pour l’Atout de mourir noyé. Ces combats devaient prendre fin le plus rapidement possible.

    C’est alors qu’un modèle différent des autres s’approcha lentement du révolutionnaire, sans même prendre la peine d’arriver furtivement. Encerclés, les deux frères se retrouvèrent dos à dos. Plus acculés par le nombre que par la puissance, ils savaient tous les deux que cette bataille devait prendre fin. Othar observa rapidement le nouveau prototype qui resta focalisé sur son jeune frère. Jeune frère qui ignorait encore leur lien familial.  

    - Ce robot n’est pas pour les tafioles aux fruits du démon, dit Othar en caressant sa barbe avec le tranchant de sa hache. Suggérant peut-être de changer d’adversaire. Ta formation n’est encore finie, gamin. Jonas et moi avons encore beaucoup à t’apprendre.

    - Rappelle-moi qui est la pucelle qui s’est faite apprivoisée tout le long dans une cellule ?  

    Les deux révolutionnaires se saisirent par le col, et se lancèrent de nombreuses insultes, comme le feraient deux frangins. Des robots vinrent briser ce moment émouvant en chargeant leur et en énumérant leur CV avec cette voix qui frisait les poils des deux jeunes hommes. Ils disparurent tous les deux du champ de vision des robots, annulant leur ordre de tir. Othar réapparut le premier au-dessus d’un des Pacifistas et le trancha en deux avec sa hache, profitant de la gravité et de sa force brute. Il bondit sur le suivant. Un véritable carnage. Sa légende n’était pas usurpée, il s’agissait un véritable barbare amoureux du combat et dont les instincts lui dictaient d’être le plus violent possible.  

    Quant à Ragnar, il préféra rester au sol et réapparut au dos du Pacifista. Celui-ci se retourna pour réagir, mais le révolutionnaire faucha brutalement l’une de ses jambes pour le déséquilibrer. Alors en pleine chute vers l’avant, Ragnar changea la masse de son poing à l’aide de son fruit en solidifiant, de manière à accueillir la chute de son adversaire un puissant uppercut. Anticipant l’attaque, le robot envoya sa main pour entrer en contact avec celui du révolutionnaire mais, au dernier moment, la masse d’encre reprit sa forme liquide et tomba au sol. Le poing du pacifista frappa le vide, celui de Ragnar, celui de la Révolution, frappa violemment le menton de l’engin du Gouvernement.  

    Il saisit ensuite le robot par la tête, le fit tournoyer aussi vite que possible avant de l’envoyer vers un autre Pacifista qui tentait d’attaquer la pirate. Les deux furent emportés de l’autre côté du bastingage, coulant probablement au fond de la mer. L’atout entama ensuite une course pleine d’énergie en direction du vice-amiral. Il dégagea une légère vague de haki royal, suffisante pour faire parvenir à sa cible son envie de la tuer. Il arma son poing renforcé par son haki, continua son avancée, provoquant l’attention du vice-amiral qui, sous la pression exercée par son adversaire, fut obligée de s’orienter vers lui pour se protéger et contre-attaquer.  

    Ragnar envoya son direct du droit, Vasco sa lame en direction du visage de son adversaire. Ayant une meilleure allonge, il était évidemment qu’il atteindrait sa cible avant l’Atout. Néanmoins, là n’était pas l’objectif de Ragnar qui, juste avant d’être touché, se liquéfia entièrement et s’échappa dans une des brèches du pont. Son objectif n’était que d’offrir une ouverture à sa nouvelle partenaire. Il ne la voyait mais Ragnar imaginait très bien le sourire qu’elle pouvait esquisser. L’utilisateur du fruit de l’encre réapparut aux côtés d’Othar en passant encore une fois par une ouverture du pont.

    - J’ai fait le ménage par ici. C’était le dernier, dit-il en finissant de couper la tête du Pacifista.  

    Concentré dans leur combat, Ragnar ne s’était pas réellement aperçu qu’ils n’étaient pas seuls à bord. La brume les dissimula de beaucoup de choses, notamment de la bataille entre les prisonniers, les révolutionnaires venus les rejoindre et les soldats de la marine.  

    - Va falloir annoncer notre retrait. Qui sait ce qui nous attend de l’autre côté, fit l’Atout en observant l’horizon.  

     


    Résumé:


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    Bon pas vraiment l’endroit ni le moment pour souffler. Le brouillard masquait l’ensemble de la bataille, mais les flashs des explosions et le fracas des attaques résonnait un peu partout. Je m’avançai sur le pont, tous les sens en exergues. Je pouvais me prendre une attaque qui ne m’était pas destinée à tout moment. Et sachant la puissance de frappe avec laquelle la révolution était venue, j’avais peur de me faire attaquer par mégarde par Ragnar ou Cendre. Puis, cette boule de feu, je ne voulais pas y goutter non plus.

    Je croisai un groupe d’homme qui battait en retraite. Il me sembla que c’était des révolutionnaires, mais aucune certitude. Tout ce que je savais c’est que si j’allais tout droit je ferais face à un ennemi potentiel. Il restait quatre hommes qui tentaient de maintenir leur opposant pour que leur camarade puisse battre en retraite. C’est bien la seule chose qui les distingue de leur opposant, des chasseurs de prime, je suppose. Si la marine et ses alliés ne s’habillent plus en bleu pour les batailles comment est-ce que je vais m’y retrouver moi ? Je criai pour couvrir le tumulte.

    « Vous pouvez battre en retraite brave révolutionnaire. Je prends les choses en mains à partir de maintenant. »

    Houlà, j’ai bien fait de m’annoncer, car sinon j’aurais assommé un de ceux qui courut vers moi. Me déplaçant avec aisance et souplesse, j’assénai un violent coup à tous les opposants que je croissais. Pas vraiment subtile, mais la différence force brute fit le travail. J’avais mis hors combats la moitié de la troupe quand le navire se changea en véritable show pyrotechnique. Lumière et explosion à gogo. Je crois que je vis un peu de magma atterrir à trois mettre de moi.

    Difficile de rester concentré avec tant d’agitation et quand on ne sait pas où sont les ennemis principaux. C’est quelques secondes d’inattention faillirent me coûter cher. Ce n’est que grâce au zèle de mon adversaire qui s’annonça en disant : « Bakasaru Yukikurai, prime 84 millions. Vous êtes en état d’arrestation » Ensuite, il chargea son attaque. Au milieu de l’ombre colossale que je vis en me retournant en point de plus en plus lumineux me menaçait. Je réagis d’instinct. Je reculai le plus vite possible et commençai à durcir l’air devant moi avec mes deux mains. Guider par mon Haki je bondis le plus loin possible au moment du tir. Je frappais tant et plus pour étendre et épaissir mon mur d’air. Au moment où je me mis en boule, je senti quelque chose de froid se refermer autour de ma cheville. Mon Yukishiki Wall atténua quelque peut le souffle de l’explosion, mais celui-ci m’envoya directement sur le cuirassé d’à côté. A ma surprise c’était une chaine qui enserrait ma cheville et tout au bout, il y avait quelqu’un qui m’avait accompagné dans mon vol plané. Un adversaire plus puissant ? Pas trop quand même, j’espère, car la chaleur de l’explosion m’avait quand même brûlé légèrement.


    Convoi 06 - Rope & Roll - Page 2 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Convoi 06 - Rope & Roll - Page 2 Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Convoi 06 - Rope & Roll - Page 2 Steamp10
    "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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    Bon, une fois mon ventre plein, je décide qu'il est grand temps de remettre ma tenue habituelle. Non pas que je ne veuille plus être associée à la Marine d'une quelconque façon, mais plutôt que je ne veux pas être prise pour cible des Révolutionnaires ou des Pirates qui ont abordé le convoi. Je me change donc dans les cuisines, persuadée d'être seule, puisqu'apparemment Red ne m'a pas suivi. L'aurais-je vexé? Ou alors, il pense que je peux me débrouiller seule. Je l'ignore. C'est au moment où je reboutonne ma chemise que je réalise que je ne suis pas aussi seule que je le croyais. Un commis est là, depuis combien de temps, je ne saurais dire, mais de ce que je perçois, il se cramponne à sa poche à douille comme s'il s'agissait d'une arme. Je m'approche doucement.

    "Arrêtez, vile criminelle! Voleuse de choux! Ou sinon je..."

    Au son de sa voix, je comprends que c'est un jeune adolescent, quinze ans maximum, pas un grand danger en somme. Mais que je vais quand même devoir neutraliser avant qu'il n'ait le bon sens de donner l'alerte.

    "Sinon, quoi?" dis-je pleine d'assurance. "Tu va me couvrir de crème?" Je fais une paire de pas vers lui, il recule. Son dos heurte le mur et son stress lui fait écraser littéralement son outil qui explose sous la pression. La chantilly s'écrase lamentablement sur le sol. "Quel gâchis, une si bonne crème…"

    L'instant d'après le garçon s'écroule. J'ai dosé ma force pour juste le faire tomber inconscient. Je n'aime déjà pas tuer les adultes, alors un gamin, c'est juste hors de question. C'est alors que je me rends compte qu'on a pas de "trésor" à ramener à l'équipage. Si on revient les mains vides, je risque de me faire appeler Arthur. Cependant, je suis dans l'endroit idéal pour faire le plein. Je prends une grande nappe et j'envisage de piller le gade manger du cuirassé. Il est plein de bonnes victuailles. Des mets de grande qualité. Certainement pour un haut-gradé. Puis, soudain, mon nez ne me trompe pas. Dans un baril, il y a du rhum. Beaucoup de rhum. Du très bon, en plus. C'est alors qu'un choix cornélien s'impose à moi. Est-ce que je prends la nourriture, ou la boisson? Est ce que je fais plaisir à ma petite personne, ou à tout l'équipage? Très vite, ma décision est prise. La Mort dans l'âme, j'opte pour le tonneau. Cependant, j'embarque tout même quelques choux qui restent pour mon petit Sakazuki.

    Barrique sur le dos, je file dans les couloirs. Je ne rencontre personne. Et heureusement! Car mon chargement est volumineux et il m'handicape grandement dans mes mouvements. J'ai eu le bon sens d'attacher mon colis à mon corps avec la grande nappe trouvée dans les cuisines, donc je peux quand même me battre, mais, dans l'absolu, je préfèrerais éviter. Mon but immédiat est de retrouver Red afin qu'on file d'ici au plus vite avant que la mèche n'explose. Après quelques minutes, je me retrouve sur le pont. Le vent, la pluie et la rage de la bataille me rendent l'environnement particulièrement hostile. Et encore plus quand j'entends les voix monocordes de deux pacifistas prononcer mon nom, ma prime, et mon destin futur!

    Mon sang ne fait qu'un tour dans mes veines lorsque le sifflement dans leur bouche devient de plus en plus aigu, annonçant un tir imminent. Il sont en dehors de ma sphère perceptive. Je ne sais donc pas du tout où ils se trouvent ni d'où le coup va partir. La seule chose que je sais, c'est qu'ils me visent moi. Mon unique possibilité d'esquive est donc d'attendre qu'ils tirent et de sauter à ce moment précis afin de sortir de la trajectoire du rayon meurtrier. Heureusement pour moi, les deux tirs partent en même temps et j'arrive à me soustraire à un funeste destin en utilisant le méthode susmentionnée. Malheureusement, les deux androïdes restent sur leur position. Retour à la case départ donc. En désespoir de cause, me résous à crier à l'aide.

    "CAPITAIIIIIIIINE!"

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    Il y'a quelque chose qui change dans l'air. Il y'a tout qui crépite, qui explose, qui se distord. Le plan rondement planifié par Vasco semble partir en vrille. Et personne n'est là pour aider à la réception, si ce n'est votre serviteur. Je suis le seul sur le pont encore debout, autours de moi, il n'y a que des ennemis qui m'encerclent.

    Pas le temps pour la dentelle, j'dois faire dans la déconfiture. J'dois défaire le nœud du problème, et lancer les amarres de la bagarre. J'attrape une tête et la broie entre mes énormes mains comme des battoirs, qui s'abattent ensuite sur des épaules, et lancent au loin une silhouette dans un mouvement désordonné mais qui ne manque de contrôle et d'expertise. Je fais un jolie strike, une figure que l'on pourrait retrouver dans un sport de précision qui vient d'East Blue. Les quilles se relèvent, et fuient tous devant l'homme barbu, couturé et tatoué que j'suis.

    Il faut dire que je suis bien au dessus de ses pauvres erres qui ne semblent pas très brave, cependant. C'est l'accalmie qui s'étends au dessus de nos crânes, me permettant de voir que la débâcle est totale. Sur le pont supérieur, les Pacifistas, et Vasco, combattent des ennemis qui me sont de bien loin supérieurs. J'hésite à y aller, quelques instants de trop, et la bataille se transforme encore.

    Sur le pont principal, un regain d'ardeur se fait sentir du côté de Marine. Des nouvelles troupes fraîches débarquent de tout les côtés, et mettent en déroute les révolutionnaires encore mal organisés, qui se sentent débordés par le nombre et la puissance des ennemis. C'est ce moment là pour que choisit un gros morceaux pour s'inviter à la fête. J'vois sa silhouette au loin, tandis que j'assomme un dernier renégat qui semble relativement faible de la tranche de ma main gigantesque.

    Il se déplace vite, il semble sans substance et pourtant, et pourtant ... Il arrive à mettre hors combat tout les bleus de la mouette en quelque instant. Ca y'est, je le sens, j'ai trouvé adversaire à ma mesure. J'le sens, j'le sais, je le devine rien qu'à le voir se déplacer, il est pour moi. Dans mes souvenirs, je recherche sa prime, que j'ai forcément dût voir passer un jour. Yukikurai non ? Ses cheveux, cette manière de se déplacer, cette impression qu'il est insaisissable, sans substance, sans saveur, sans odeur.

    - Bakasaru Yukikurai, prime 84 millions. Vous êtes en état d’arrestation !  Que j'entends, dans une dernière tentative d'honneur et de respectabilité, le Pacifista à ses trousses annonce la couleur : Ca va très vite se gâter pour le révolutionnaire. Le Cavalier réagit vite, et monte sur son petit canasson de bataille, tandis qu'un de mes compère fait du zèle. Un rayon lumineux qui sort tout droit de la main de la machine, le projette au loin.

    Tututu. J'vais pas te laisser t'échapper, 84 millions c'est bien trop tentant. Une chaîne s'envole tout droit de ma manche, comme un serpent elle s'enroule autours de la cheville de Yukikurai, et je suis projeté avec force tout droit vers le bâbord. Je cours plutôt que de me débattre, car je sens qu'on va vite être débordé sur ce navire de malheur. Je saute et je me retrouve sur le cuirassé le plus proche de notre position.

    Bien plus de calme ici.

    - Yukikurai ? J'ai entendu parler de toi que j'fais en allumant un cigare grâce à une alumette que je craque sur le mât principal du cuirassé. Il paraît que t'es un bon combattant, selon Rafaelo. Que je continue, essayant de le déstabiliser. Ma chaîne toujours relié à mon adversaire, je tire de toute mes forces pour le faire revenir à moi, à la manière d'un yoyo que je chahueterait de haut en bas. J'arme mon bras pour une frappe puissante dès qu'il passera à portée.

    S'il passe à portée.

    Les révolutionnaires savent se montrer insaisissables, à la manière de fantômes. Je l'ai appris au contact d'un des plus puissants qui existe.

      Le double tir de laser traverse les ponts du cuirassé déjà blessé par le magma avec la même facilité qu'une paire de scie d’équarrissage découpant une carcasse bovine, tranchant le couloir et l’échelle que je m’apprêtais à emprunter avant d'aller traverser les ponts inférieurs jusqu'au blindage de la coque. Heureusement que le mantra m'a fait marquer un temps d’arrêt avant de poser un pied sur le premier échelon...

      D'un geppou je me propulse sur le pont supérieur à la rencontre de la paire de magnifiques machines de guerre que sont les Pacifista. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours adoré les cyborgs, Marvin, le Pingouista, des puissances de feu de cuirassés dans des corps à peine plus gros que ceux de simples humains. Heureusement qu'ils coutent plus cher que des navires de ligne et que la brigade scientifique n'aime pas les prêter, sinon il y en aurait partout, et il n'y a pas des masses de navires pirates capable de résister à ce genre d'armes.

      Et pas des masses de pirates non plus...

      C'est presque dommage de devoir les démolir. Mais il est hors de question de laisser quoi que ce soit emmerder Jeska.

      Et avant même de passer le plancher du pont, je frappe dans le vide devant moi, envoyant une paume d'air format géant dévaster tout sur son passage. Le pont du cuirassé explose, pulvérisé par ma frappe qui transforme en nuages de débris tout ce qui se trouve sur sa trajectoire, tuant ou balançant dans le décor tous les types qui se battent dans le coin et  creusant une brèche qui éventre le cuirassé jusqu'à la proue, frappant de plein fouet les machines de guerre avant de broyer la tourelle avant et l'avant du bâtiment.
      Soudain séparés par la brèche dans le pont, les deux machines ont le temps de se tourner vers moi pour comprendre ce qui vient de se passer, avant de tomber littéralement en morceaux, démantelés par l'onde de choc qui leur ait passé dessus.

      Et pendant que j’atterris sur le pont à coté de Jeska, je sens soudain une sensation familière qui m'emplit à nouveau. Une puissance, une variation de la lumière, un pouvoir qui revient et que je libère à nouveau, ouvrant grand les bras pour laisser un flot de brume noire se répandre autour de moi en autant de vagues puissantes, noyant le pont et les étages inférieurs dans une flot de ténèbres qui vient lécher jusqu’à mi cuisse tous les types encore debout sur le cuirassé.

      Mes pouvoirs sont revenus !

      Enfin !

      Et a coté du révolutionnaire dont on ne peut visiblement pas plus se débarrasser que d'un vieux chewing-gum collé sous la botte, on dirait qu'il y a du beau monde dans le coin. Et c'est encore à moi d'éteindre les incendies causés par la plus brulantes des capitaines pirates. Aoi en personne qui se retrouve encore par hasard sur ma route...


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      Alors que la bataille était à son paroxysme et que les détenus étaient libérés, tout n’était pas encore perdu pour la marine. Si dans un premier temps ses appas avaient trop fonctionné et qu’elle se retrouvait submerger par la puissance et la rapidité d’action de ses assaillants, elle reprenait quelque peu les choses en main. Des caravelles resserraient l’étau sur les navires des malotrus qui les défiaient. Avec l’arrivée de ses renforts la bataille allait s’équilibrer un peu plus. Le gros des forces ayant quitter les navires révolutionnaires et pirates. Les détachements des caravelles se lancèrent à l’abordage, tentant d’empêcher toute fuite. Sans l’aide de leurs meilleurs éléments, les équipages de garde sur les ponts allaient-ils savoir garder le contrôle de leurs embarcations ?

      D’un autre côté, le détachement anti fruit armé de menotte et autre chaine en granite marin qui avait été caché sur le mauvais cuirassé arrivait pour prêter main forte à Vasco. Se faisant, le dernier des cinq Pacifita reçu l’ordre de se cacher et de pulvériser tout navire qui tenterait de fuir la zone.


      ***

      Alors que je suis couché sur le dos après une réception plus qu’approximative, mon adversaire s’allume un cigare et dit qu’il me connait. Il connaitrait même Rafaelo. Moi, il ne me dit rien. Je n’ai jamais entendu parler de lui. En même temps, je ne connais personne. Il faut vraiment que je me fasse à l’idée que les gens voient mon visage partout où il a des affiches de primes.

      Avec le brouillard, mon opposant à la classe. Le point rouge de son cigare qui brille et sa silhouette dans l’ombre brumeuse. Il a juste un truc qui me chipote, c’est qu’il est vachement haut le point rouge à vrai dire.

      Je me finis de me remettre debout quand il finit sa courte tirade. Tirade suivie d’un tirage. La chaine se tend et avec une force inouïe, je me retrouve attirer vers lui. Me rapprochant, je me rends compte qu’il me domine d’une tête facilement. J’essaie de résister à la traction, mais sur une jambe et sur un pont bien trempé, je glisse inexorablement vers lui. Heureusement, le fait de connaitre ma prime lui donne envie d’en finir rapidement et le crochet qu’il m’envoie, est bien large. Je me laisse tombé en arrière pour passer sous son attaque. Je comptais esquiver au plus juste comme j’ai appris à aimer le faire, mais la taille de la main qui me fonçait dessus, m’en dissuada. Kitai.  

      Continuant à glisser, je me retrouve plus ou moins dans son dos. Je le frappe avec mon gauche comme à mon habitude. L’adrénaline du combat fait ressortir les vieux réflexes. Grâce au Kyomei, la vibration du choc m’en apprend plus sur mon opposant, un corps tout en muscle, habitué à prendre des coups et presque aussi dur que l’acier. Ou bien est-ce de l’acier sur lequel je viens de frapper ? En tout cas, cela réveille ma vieille fracture et j’ai l’avant-bras qui picote en peu. J’ai l’impression qu’il s’endort ce con de membre.

      Je bondis en arrière pour remettre un peu de distance, mais la scène recommence. Je me retrouve à nouveau tirer vers lui et cette fois encore plus vite que précédemment. Cette fois, il tente de m’aplatir comme une crêpe. Je pivote donc sur mon pied d’appuis pour éviter l’attaque. Je m’écarte à peine d’un mètre que je me fais tirer de nouveau. Cette fois-ci la traction est tellement saccadée que je n’arrive pas dégainer mon sabre. Je décide de tenter d’esquiver en sautant par au-dessus lui. Cependant la chaine se tend sans que ses mains ne la touche. Ce qui je l’avoue me pris totalement au dépourvu. Attiré droit sur l’uppercut qui me montait droit dessus, je tentai de parer avec mon bras gauche. Le choc fut violent, mais je parvins à dégainer et à trancher la chaine qui tenait mon pied. J’atterris plus loin, libre, mais avec les bras gauches engourdi et une cheville endolorie.

      Profitant du reste de l’élan dû à l’attaque, je sautai en faisant une vrille et la finis en balançant une lame d’air sur mon opposant. Uzu Hyo. Je m’arrêtai finalement de glisser pantelant sur le pont, pour mieux repartir. Profitant de l’ouverture que devait m’offrir mon attaque je fonçai sur le collosse  pour lui faire gouter à mon Tenshi Kage, attaque rapide au sabre dont les dégâts son légèrement différé.

      Spoiler:


      Convoi 06 - Rope & Roll - Page 2 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Convoi 06 - Rope & Roll - Page 2 Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Convoi 06 - Rope & Roll - Page 2 Steamp10
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      "Ha, c’est pas trop tôt, capitaine. J’ai failli mourir tu sais? Tiens, pour te remercier, voilà un chou, ils sont super bons."

      Le ton est badin, mais ce n’est qu’une façade de circonstance. J’ai eu chaud, très chaud. Et je ne suis pas très fière d’avoir braillé comme une demoiselle en détresse. J’ai ma fierté. Et comme souvent lorsqu’il s’agit de celle d’un autre, elle est mal placée en plus. Mais au moins, j’ai le courage de l’admettre. Mais pas à Red, et pas maintenant. Comme quoi, on ne se refait jamais vraiment.

      C’est alors que mon compagnon d’armes choisit de libérer son truc. Et je dois dire que c’est très bizarre. Je sens quelque chose contre ma jambe, mais cette matière qu’il génère ne déplace pas d’air. Ça ressemble un peu à l’ombre de Shoma. Sauf que le pouvoir de l’étoile du Sud a une consistance solide. Là, j’ai l’impression que c’est plutôt vaporeux. Et au toucher, c’est encore plus étrange. Je suis bien incapable de décrire la sensation sur ma peau. En fait, c’est plus facile de dire ce que ce n’est pas que ce que c’est.

      Et quoi que ça puisse être, la chose me met profondément mal à l’aise. Je grimace. Afin de penser à autre chose, je me focalise sur mon odorat. Oh, mais ça sent l’encre et les camélias... Ragnar est là aussi? Décidément le monde est petit!

      "Coucou, Ragnou! Ça boume? Tu vas bien? Ça fait un bail depuis Parisse, non?"

      C’est alors que les brigades spéciales anti-fruit arrivent. Et l’un d’entre eux ne trouve pas mieux que de nous provoquer.

      "Satanés Révolutionnaires, vous qui ne vous battez que pour votre Liberté, soyez maudits! Nous dans la Marine, on se bat pour l’Honneur et la Justice!"

      "Oh, vous savez, chacun se bat pour ce qui lui manque." réponds-je à brûle-pourpoint. Puis, je me tourne vers Red. "Il ne commencerait pas à y avoir un peu trop de monde sur ce pont? Je pense qu’il est grand temps de tirer notre révérence!"

      Après tout, nous, on est que des voleurs, on n’avait pas comme projet de libérer des gens ou de mener une guerre.
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      Manifestement, je dois remercier quelqu'un. Je n'ai absolument pas vu qui ça été, mais je lui dois probablement une fière chandelle. Le Pacifista qui a voulu s'en prendre à moi s'est fait heurter violement par un autre, les mettant tous les deux à la flotte. Tant mieux, j'ai déjà un opposant de taille, alors hors de question de gérer des robots de la mort supplémentaires. Et c'est là que Ragnar intervient de nulle part pour charger sur Miguel, ce qui met ce dernier dans une sale posture. Contraint de faire un choix cornélien, il opte pour dévier l'attaque du Révolutionnaire avec son épée imprégnée de son Haki de l'Armement. Me néglige t-il tant que ça?! Il me sous-estime depuis notre rencontre sur les Précieuses?? Je me sens insultée! Toujours est-il que cette grave erreur lui coûte! M'étant propulsée rapidement vers lui, je lui assène un coup suffisamment puissant pour le déstabiliser et signer le début de sa défaite. Sans utilisée le Fluide pour économiser mon énergie, ma frappe reste en elle-même déjà bien assez forte. Pour l'instant, je ne suis pas à mon maximum, mais le choc est tel qu'il se fait valdinguer à l'autre bout du navire, croisant alors le duel d'un encapuchonné qui me rappelle vaguement Rafaelo et un type aux cheveux bleus.

      — « Soru!! »

      Je fuse sans perdre un instant vers le Vice-Amiral, ne lui laissant aucun répit. Ma cible se relève difficilement, car quelques-unes de ses côtés sont brisées. Il commence à tousser. Il comprend que sa fin est inéluctable. Peinant à camoufler son angoisse, il fait des efforts pour tenir le plus longtemps pour accomplir son devoir. Alors que je me retrouve à nouveau face à lui à une dizaine de centimètres de son visage, il disparaît in extremis. Malheureusement pour lui, je ne lui laisse pas le temps de se remettre en position de force. Cherchant un angle d'attaque, il n'arrive pas à saisir une occasion pour inverser les rôles. Oui, cette fois, c'est moi qui traque le Chasseur de Rookies! À chaque fois qu'il se déplace non sans accroc, je me rapproche systématiquement de lui toujours plus dangereusement.

      Il faut dire que je commence sérieusement à me mettre à fond. Il se défend griffe et ongle, car même si je reviens à la charge plus menaçante que jamais, il parvient toujours à s'en sortir. Finalement, je décide de creuser l'écart de notre distance pour une nouvelle approche. Il maîtrise bien son Haki de l'Observation, mais j'ai des astuces pour contrer cette faculté. Le hasard ou la vitesse! Comme nous sommes à peu près de même niveau, la célérité ne me semble pas envisageable. J'opte pour ce que je sais faire le mieux, la destruction pure et dure! Une délivrance de puissance sans égale, un flot de rage intense et dévastatrice. Sans me préoccuper de mon environnement ou de mon entourage, je deviens particulièrement dangereuse pour n'importe qui. Je suis la colère incarnée!! Quand j'atteins ce stade critique, mon équipage sait clairement que c'est le moment de fuir. Ceux qui restent sont les plus téméraires ou les plus fous. Ou les moins chanceux...

      — « Heavenly Punishment!! »

      Le sourire dans le coin, je révèle à tous l'étendu de mon pouvoir, un seuil proche de son paroxysme. Je propulse ainsi dans le ciel des jets lumineux qui viennent déchirer le brouillard opaque. Le temps de réaliser cette technique, je suis vulnérable, car je m'expose ouvertement. C'est le prix à payer pour changer radicalement le champ de bataille déjà bordélique en un enfer sans nom. Et VASCO ne manque pas de me le faire savoir. Profitant de sa position en retrait, il effectue une puissante lame d'air imprégnée du Fluide dans ma direction, puis, à l'aide d'un Soru, il charge depuis un autre endroit pour donner un coup d'estoc.

      — « Tu es trop confiante en ton Fruit du Démon, NAKAJIMA! Il causera ta perte!! »

      C'est sans doute vrai. Cette fois-ci, c'est moi qui doit gérer deux menaces en même temps. Contrairement à la piètre démonstration de toute à l'heure, je ne compte pas me faire avoir. L'air grave, j'arrête d'un coup de faire jaillir des projectiles vers le firmament, jugeant qu'il y en a assez. Je sors ensuite rapidement mon sabre et je le recouvre du Haki de l'Armement. J'intercepte alors la lame d'air dans un premier temps, ce qui la dévie plus loin, découpant alors le mât principale et d'autres éléments. Et dans l'instant d'après, je fait riper l'épée de mon adversaire. Malheureusement, la pointe vient quand même me perforer un peu en dessous de l'aisselle, ce qui m'handicape en partie. Je ne perds pas confiance, justement. En terminant mon attaque, j'entaille par la même occasion le Marine du bas de l'abdomen jusqu'au torse. Par réflexe ou à cause de son Empathie, il refait la technique du Rokushiki pour se mettre en sécurité et évaluer la situation.

      — « Et toi tu sembles beaucoup trop téméraire pour affronter une personne telle que moi. Ta bravoure causera ta perte. »

      C'est l'heure du spectacle, car ma pluie de météorites constituées de roches à noyaux de magma liquide s'écrase de toute part. Ce n'est pas seulement le vaisseau où je me trouve qui est touché, mais tout l'ensemble du convoi et des bateaux alliés. Je ne maîtrise nullement leur trajectoire, c'est au contraire fait exprès pour que le Vice-Amiral soit dépassé par l'évènement. Ne pouvant plus se focaliser sur moi entièrement, il ne peut pas utiliser le Mantra qui permet de prévoir les coups à l'avance et de deviner les intentions de son opposant. Là, les "opposants" supplémentaires venus du ciel ne dégagent pas d'aura particulière et s'écrasent de manière aléatoire.

      Alors que je m'apprêtais à finir mon duel, une nappe de ténèbres envahit tout le pont jusqu'aux cuisses. Ce pouvoir? Il peut y avoir trois Amiraux ou le Malvoulant contre moi, je ferais même pas attention à eux. Mais cette espèce de brouillard noirâtre me fait ressortir des souvenirs sans que je ne le veuille. Je perds momentanément mon focus tant je suis surprise de revoir ce phénomène d'obscurité. Non, ça ne se peut pas, il est mort. J'en suis sûre! À moins que ça soit un autre utilisateur? Toujours est-il que ces quelques secondes de choc émotionnel me déconcentrent drastiquement. Et le représentant du Gouvernement Mondial en profite alors pour me blesser avec sa lame imprégnée de Haki de l'Armement. C'est plus qu'une éraflure, car je suis à la limite de poser un genou. La coupure se situe au ventre. Je m'efforce de rester debout tant la douleur est grande. Mon regard incendie Miguel qui compte bien enchaîner, mais une de mes météorites explose près de lui, fracturant alors la zone et interrompant temporairement nôtre combat. Finalement, retour à la case départ. Ni lui, ni moi refusons de fléchir. La seule différence au tout début de l'affrontement, c'est que le navire ne ressemble plus à rien...


      Dernière édition par Nakajima D. Aoi le Dim 14 Mar 2021 - 22:09, édité 1 fois
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      Ragnar eut comme un mauvais pressentiment. Sans réellement voir ce qu’il se tramait, il sentit le vent tourner et que la situation commençait peu à peu à lui échapper. Des renforts arrivaient pour soutenir le vice-amiral. Cela pouvait signifier deux choses : que Bernadette, Cendre et Suelto étaient battus ; que des renforts de la marine étaient arrivés. Pour l’Atout, optimiste, il songeait plutôt à la deuxième option. Il se retourna vers Othar avant d’arrêter sa course.

      - Cendre et Bernadette ont besoin de toi, Othar. File.

      Le barbare s’arrêta.

      - Et toi ?

      - Je vais aider cette femme avant de vous rejoindre.

      - Abruti ! T’es le chef des armées, pas le sauveur de ces dames. On s’en carre l’oignon de cette gonzesse. Tu ne lui dois rien du tout.

      Il n’avait pas complétement tort. Cependant, il s’agissait ici du début d’une alliance discutée quelques temps auparavant. C’était du moins ce que pensait le révolutionnaire jusqu’à l’irruption volcanique.

      - Et maintenant ?

      - Ok, on se tire.

      Alors sur le départ, les deux frères eurent la sensation d’un mauvais présage, comme s’ils étaient absorbés par les ténèbres. Les voici recouverts d’une brume noirâtre jusqu’aux genoux. Ragnar esquissa si immonde qu’Othar se demanda s’il s’agissait réellement de lui. Le grand retour de Red, officiellement, en chair et os, prêt à en découdre avec ses vieux copains. Le barbare comprit la situation mais ne s’en réjouissait pas pour autant. Il décampa le plus rapidement possible. L’Atout, lui, décida de profiter de ces fameuses ténèbres.

      Des soldats commencèrent à l’encercler. Une aura terrifiante et meurtrière émana du révolutionnaire. Son haki royal se développait au fur et à mesure de son utilisation. La pression exercée fut insoutenable. Les marins commencèrent à vomir, puis à s’effondrer, inconscients pour quelques temps. À l’instar de ces derniers, Ragnar se liquéfia et disparut dans cette masse créée par Red. Les rares personnes ayant résistées à cette pression exercée par le révolutionnaire, tombèrent sous les attaques discrètes d’un serpent fait d’encre. Personne ne le voyait. Il nageait en ces eaux ténébreuses avec beaucoup d’aisance.

      La pluie magmatique continuait de se déverser sur l’ensemble du convoi. Il était pourtant impossible d’y voir quoi que ce soit à l’heure arrivée, on pouvait maintenant voir l’apocalypse. Les cuirassés et caravelles brulaient de toutes parts. Rester ici davantage était tout bonnement suicidaire. Ce cuirassé était d’ailleurs en train de couler et basculait déjà vers l’avant. Aoi et Vasco fatiguaient de leur affrontement interminable. Ils étaient tous deux blessés et l’un d’entre eux allait forcément céder d’ici peu. Ragnar aurait aimé voir lequel des deux, mais il devait agir pour ses intérêts futurs.

      Tapis sous la brume noire, se déplaçant comme une anguille sous l’eau, le révolutionnaire s’approcha rapidement de l’officier de la marine. Une fois suffisamment proche, il déploya quatre tentacules renforcés au haki, pour chaque membre de Vasco. Usé par son duel, le vice-amiral réagit, hélas trop tard. Ragnar se trouvait dos à lui, seul son buste et sa tête sortaient de la brune, le reste n’était qu’encre. Un cinquième tentacule prenant l’apparence d’une pointe vint transpercer l’abdomen de Vasco, ressortant de l’autre côté, face à la pirate volcanique. Le révolutionnaire disparut aussi vite qu’il était arrivé, comme une vulgaire flaque que l’on perdit dans les abysses.

      •••

      Ragnar réapparut brusquement sur son vaisseau de guerre.

      - Suelto ! Fais sonner l’alerte, on se tire, hurla l’Atout.

      Yami refit surface à bord du navire de l’Empereur.

      - Cendre a des difficultés ! Des caravelles ont encerclé son navire et tentent un abordage.

      - Fait chier, pesta l’Atout. Marcel, dirige-nous vers Cendre. Canonniers, préparez-vous allumer tout ce qui sera visible. Suelto, organise l’organisation du sauvetage de son équipage. On accueillera à bord tous les survivants.

      Une dernière manœuvre serait nécessaire. Othar et Bernadette avait pris la tangente après l’intervention plus que remarquée du barbare. L’objectif était certes atteint, mais il ne fallait pas pour autant abandonner ceux qui pouvaient encore être sauvés. Le Libérateur commença à avancer droit devant pour se mettre en position de tir, perpendiculairement à l’ennemi, afin d’avoir les canons placés de manière avantageuse. Une fois les caravelles à leur portée, Ragnar ordonna l’ordre de tirer. Cinquante-neuf canons de bordés qui tirèrent simultanément sur leurs ennemis. Une puissance offensive colossale. Il fallait d’abord nettoyer pour ensuite secourir.

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      La vie est une succession de coups. Coups de dés, coups du sort, coups de poing. Alors que j'arme le mien, l'autre est déjà prêt à combattre. Il faut dire qu'il a une longueur d'avance sur moi, il était prêt avant même que cela commence. Peu importe, j'suis le roi de l'impro. Et j'ai le combat dans le sang. Le sang, c'est même une passion, j'aime le voir couler, l'avoir sur moi, me baigner dans celui de mon adversaire. Glauque mais réel. J'suis pas un gentil après tout, juste un mec malin, qui sait comment se positionner face au monde.

      J'rate ma cible, rien d'étonnant. Je prends un premier coups, et j'sais déjà que la suite va être un sacré merdier, j'accuse le choc sans mot dire. Ne pas laisser de prise à mon adversaire, pas d'informations, rien qui ne pourrait lui permettre de deviner que j'ai mal. J'sens que ça va pas être une partie de plaisir, mais au lieu de paniquer, j'lui souris.

      Il fuit une nouvelle fois loin de moi. Eh. Pas si facile que ça d'échapper à Judas.

      Je tire sur la chaîne qui nous relie. Je tente de l'intercepter, mais pareil à une anguille, il se faufile une nouvelle fois entre mon coup et le bateau, lui permettant de s'en sortir sans dommage. Ma main comme un battoir, s'abat sur le pont qui se brise sous l'impact. Le sort est lancé, nous allons nous battre jusqu'un de nous deux n'abandonne le combat, ou bien soit mort. Pas d'alternatives, je suis remonté contre ce maudit révolutionnaire aux allures d'alizée du nord. Insaisissable.

      Nouvelle traction. Je suis un genre de soleil, et lui tourne autours de moi à la manière d'une planète. Ce système fonctionne jusqu'au moment ou il se défait de sa chaîne, enfin. Pas si con que ça, le révolutionnaire. On pourrait même dire que lui aussi est malin. J'concentre mon rope action, mais pas le temps de rêvasser qu'une lame d'air fonce sur moi. Plutôt que de lancer mes chaînes dans sa direction, j'attrape le mât proche de moi avec mes chaînes et fonce dans sa direction d'une brusque poussée, et d'une traction tout aussi puissante. J'esquive largement l'attaque, qui détruit un peu plus le navire sur lequel nous évoluons.

      Pas le temps de niaiser, qu'il fonce vers moi. Mais il n'est pas le seul car un projectile d'air vient nous séparer au dernier moment. J'suis forcer de reculer, de lâcher du leste à mon adversaire. J'aime pas ça mais c'est bien obligatoire, de plus, cela me permet de prendre quelques instants pour réfléchir à la situation. Ce moment de réflexion et de répit m'autorise à voir foncer vers nous de brusque jet de magma qui déchire le ciel et l'atmosphère pour retomber droit sur nous. Eh merde.

      Le navire se trouvant juste à côté de celui de Vasco, une véritable marée destructive coule sur le pont, le transformant en un nouvelle enfer de magma, de feu et de trous aléatoires. J'regarde mon adversaire, qui n'a pas une égratignure. Ca sent l'roussis. Pas le temps de cogiter, notre navire est à l'arrêt car plus personne n'est là pour le manœuvrer, de plus, le mat fut arraché sous l'impact de la lame d'air déviée par la rousse incendiaire.

      J'sens le vent qui tourne, et pourtant, n'étant pas une girouette, j'fonce sur mon adversaire. Juda's Calling. Une course en ligne droite, simple, efficace, qui prend source dans la puissance de mes muscles et de mes adducteurs.  J'arrive à son contact et charge une volée de coups, une volée inarrêtable, une volée qui ne se stoppera qu'avec sa chute, ou bien la mienne.

      - BURST !
        Je suis obligé d’interrompre mon attaque, car une lame d’air venue du navire que je viens de quitter passe entre nous deux. Mon élan brisé, je reprends un peu de distance. Cette attaque me fait sortir de mon combat. Je venais juste de commencer à rentrer dans l’ambiance et à avoir la concentration nécessaire pour m’occuper de quelqu’un de ce calibre. Me revoilà à zieuté ce qu’il se passe à gauche, à droite et surtout sur le navire amiral. D’ailleurs, ce que je vois me laisse pantois, je suis obligé d’interpellé mon opposant.

        « Putain mec ! Tu as vu ça ! Ils balancent des boules de feu dans le ciel maintenant. Ils veulent réduire la mer en cendre où quoi ?

        Je regarde les boules incandescentes monter, c’est joli. Puis ça dissipe la brume aussi, je vois un peu plus loin et c’est toujours le chaos partout. C’est bizarre, je distingue une nappe de brouillard noir qui ne semble pas se dissiper. Enfin…Tout ce qui monte doit redescendre. Ça va encore être plus le chaos sur le champ de bataille. En effet, il semblerait que l’attaque ne soit pas vraiment localisée, mais alors là pas du tout. Bref, j’ai rencontré Aio.

        Alors que j’en étais encore à me demander si je devais fuir tout de suite ou essayer d’en finir d’abord avec mon opposant, le premier projectile de magma tomba sur le navire. Je l’esquive, puis je cherche du regard le colosse. Je ne le trouve pas là où il était juste avant. Je suppose qu’il a dû éviter les retombées magmatiques et qu’il cherche le meilleur moyen de ficher le camp, tout comme moi, mais je me trompe lourdement. Alors que je cherche à prévoir les impacts, je le vois qui me fonce droit dessus. En ligne droite, en faisant fi de la menace aérienne. Je balance une lame d’air pour intercepter une boule de magma. Celle-ci explose et de grosse goute coupe sa trajectoire. Voilà maintenant, qu’il passe au travers et commence à envoyer un pain à la fois. Vu la taille de ses paluches, je dirais même que c’est une pluie de parpaing. Je suis mal.

        Très mal même, je ne peux pas parer avec mon bras gauche qui est toujours engourdi. Du plus, si mon Haki me permet de voir toute la rage de l’homme aux chaines et de voir clairement ses coups arriver, je suis trop concentré sur lui pour pouvoir scruter le ciel. En effet, je suis incapable de ressentir le chose inerte une fois lancée. Il faudrait que je regarde le ciel. Or, si je quitte des yeux l’enchaînement adverse, je vais en prendre une mauvaise. Pour le moment, je maintiens le statuquo en parant avec mon sabre. Cependant, face à la puissance des assauts, mon sabre, enfin l’arme que j’utilise pour le moment, finit par se briser.

        Je ne sais pas depuis combien de temps, il frappe, mais ses coups ne semblent pas faiblir. Je me prends un premier coup net, il s’écrase dans mes côtes. Celles-ci grincent, sous la puissance et me coupe la respiration. J’esquive de justesse l’attaque suivante. Moi en tout cas, je suis en train de fatiguer. Lui, semble ne toujours pas broncher. En esquivant le coup suivant, je lui mets un coup de pied dans le genou, toujours aucune réaction. Bordel, je crois que je suis tomber sur ce qu’on appelle un berserk. Il me faudrait plus de puissance brute pour en finir rapidement. Là, je vais m’épuiser avant lui.

        Tant pis, je tente le tout pour le tout. Je pars le coup le plus puissant avec mon genou et j’encaisse l’autre, le temps de visualisé où sont ces maudits météores. Je dois avoir une côte fêlée, mais maintenant je sais où me diriger. Avec la série d’esquive suivante, je nous amène au point stratégique.

        La chaleur nous annonce qu’on est au bon endroit. Je lui balance mon pied dans le menton. Puis en redescendant je frappe du talon le plancher de deux étages du navire qui a déjà pris cher. Ensuite, tout se passe en un instant. Le magma transperce de part en part le navire, grâce aux dégâts que je viens de faire. S’en suit, un geyser de vapeur d’eau. Quand il finit j’ai disparu.

        En réalité j’ai sauté, pris appuis sur un reste de mât, sauter plus haut. Pris encore deux fois appuis dans l’air pour prendre toujours plus de hauteur et maintenant, je cherche en endroit où me poser en sécurité. Enfin si un tel endroit existe dans cette portion du triangle florian.


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        "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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        Déferlante de pouvoirs tous plus déments les uns que les autres, pluies de météorites, Logias à la pelle, Haki Royal... C'est à se demander si on est bien revenu sur Grand Line...   En tout cas la situation se décante et l'histoire progresse vers la fin de manière classique. Le Capitaine aux abois meurt avec son navire, les rats gris et prisonniers le quittent avant qu'il ne coule. Et pendant que dans le brouillard et la pluie dense qui nous entoure, les restes des flottes révolutionnaires, pirates et marines, continuent de s'entretuer à l'aveugle et de jouer a qui coule le mieux, il ne reste plus grand monde encore debout sur le pont du cuirassé à l'agonie.

        -Alors Aoi, toujours pas décidée a capturer des navires intacts ?
        -R... Red?! Est-ce bien toi?? Comment est-ce possible? Je t'ai vu mourir....
        -Vu mourir hein ? Alors je dois être une sorte de fantôme vengeur revenu à la vie pour finir mon boulot. Qu’est ce que tu fais encore ds le triangle Floriant Aoi ?
        - Il faut croire que tu n'es pas le seul fantôme sur cette mer alors... Je suis autant étonnée que toi de te voir ici que toi de me voir ici.
        -Ça doit être l’effet triangle Florian. Tu aurais pas vu Teach roder ds le coin aussi ?
        - J'ai surtout vu des morts, une dislocation et une guerre civile. Une partie du monde que tu bâti s'est écroulé depuis ta disparition. (Aoi serre les dents et souffle un coup) J'avais essayé tant bien que mal de garder une cohésion, mais c'était bien toi qui faisait le lien entre toutes les organisations. Tout le monde croyait en toi. Je croyais en toi. Et tout s'est envolé après notre défaite. Les Lieutenants de Teach sont bien si pieds sous terre, mais on doit tout recommencer à zéro maintenant... Au dernières nouvelles, il rassemble à nouveau des hommes dans le Shin Sekai.
        -J'allais justement à Armada faire pareil. Tu m'y accompagnes ?


        Aoi prend une petite pose pour réfléchir au mot qu'elle compte utiliser, avalant même sa salive. Une crainte la saisit momentanément, car elle ne sait absolument pas quelle sera la réaction de Red. Toutefois, elle veut croire que malgré sa longue absence il soit toujours le même.

        -Je ne suis plus la bienvenue à Armada et tu comprendras certainement pourquoi en la voyant... À moins que tu ne préfères le savoir maintenant?
        -Plus la bienvenue ? Qui dirige la bas en ce moment ?
        -Les Usuriers et les Neufs Flibustiers se tirent à nouveau la bourre. J'ignore quel est la place des Libres Pirates, maintenant.
        -Les Usuriers et les neuf flibustiers ? Soyons sérieux Aoi... Tu pourrais les liquider en leur soufflant dessus.... Je ne t'ai pas demandé qui voulait diriger la bas. Je t'ai demandé qui le faisait en ce moment. Je suis mort, bon, et ensuite ? Pui a pris le contrôle ? Pas toi à priori...
        -Tu aurais voulu me voir à la tête d'Armada? J'en ai le pouvoir, mais j'ai préféré ne pas y prétendre pour respecter ton œuvre. Armada t'appartient, même après la mort. Figures-toi qu'Izya et Reyson étaient partis faire leur deuil à perpette pendant des mois, alors que moi aussi j'avais très mal vécu cette défaite. J'étais la seule qui voulait garder une cohésion à Armada. (Aoi sent de la colère dans sa voix, de la frustration. En fin de compte, elle se dit qu'elle reste tout de même une Libre Pirate.) Tu peux me blâmer pour ce que j'ai fait, le mal est fait. Et je ne vois pas qu'elle repentance tu pourrais m'offrir.
        -Faut voir... Qu'est ce que tu as fait ?
        -Je suis partie avec les Précieuses... Précieuses qui ne pourraient plus revenir à Armada techniquement parlant...
        -Pourquoi ? Tu les a coulées ? "
        -J'ai les fait prospérer au point de tripler la taille.
        -J'ai du mal a voir le rapport. Un tas de bateau c'est un tas de bateau. Qu'il y en ait plus ou moins ne change pas grand chose. Et tu n'as toujours pas répondu a ma question, qui commande à Armada si ce n'est pas toi ou Izya.
        - Ton pouvoir permet sans doute de ré assembler un tas de navires, mais moi non. Je ne sais pas qui est à la tête d'Armada à l'heure actuelle.
        -C'est moi qui suis mort mais c'est toi qui a changé. Tu as fui le coin plutôt que t'en emparer avant même de savoir si quelqu'un avait le cran ou la puissance de s'opposer à toi ? Je t'ai connu plus féroce. Enfin, ce n'est pas très grave... la seule chose importante maintenant c'est de savoir si notre accord est toujours valable?
        - Oui, je reconnais avoir changé, surtout depuis la mort d'Eisenheim. (Le visage d'Aoi s'assombrie) Oui, j'ai été lâche. J'ai été faible. J'ai descendu bien bas pendant des mois... Mon come back ne date que depuis pas très longtemps, à vrai dire. Désormais, je travaille pour une Yonkō. Plus par contrainte que par plaisir, cela dit. Quant à notre accord, je suppose que tu parles de mettre à mort Teach? De mon point de vue, il est toujours d'actualité...
        -On meurt tous un jour. Enfin, sauf moi évidemment. Et si je me souviens bien, tes paroles exactes étaient "Je te suivrai jusqu'a ce que tu sois assis sur le trône d'un empereur"
        - Visiblement, en effet. Tu me donnerais l'astuce pour tromper la mort? Pour un défunt, tu as une sacrée mémoire. À t'entendre, j'ai l'impression que tu ne sois pas convaincu par la fidélité que je te vouais à l'époque. Normal, tu me diras, au vu de tous ces changements... Mais maintenant que tu es de retour, les choses devraient retourner à la normal, non? Tu aurais donc à nouveau Izya, Reyson et moi à tes côtés pour ta quête de vengeance contre Teach. Si c'est bien ce que tu cherches à faire en te présentant devant moi.
        -C'est exactement ça. On prend les mêmes et on recommence. Va chercher tes navires. Je reprends le contrôle d'Armada et je t'attends la bas.
        - Je crois qu'étant donnée les circonstances, on peut repartir ensemble... Ma flotte est juste là, quelque part dans la brume.
        -Je pensais aux Précieuses.
        - Est-ce si important que les Précieuses retournent à Armada?
        -C'est une question de principe. Comment veux tu que j'ai confiance en toi si tu caches au loin ce que tu as de plus précieux ?
        - Un gage de ma fidélité, en somme. Dans ce cas, je comprends.
        -Parfait. J'aurais été triste de devoir te tuer toi en premier exemple. On se voit sur Armada.


        Sous nos pieds le navire commence à s'enfoncer dans l'eau, et au loin dans le brouillard une fusée lumineuse s’élève dans le brouillard avant d'exploser. Je crois qu'il est temps de quitter les lieux.


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        Je rêve où je viens de faire la conversation avec Red?! Est-ce l'effet Triangle Floriant? Je ferme les yeux, puis, je les ouvre. Non, tout ceci est bien réel. Alors, il revient vraiment d'entre les morts? Je reste abasourdie par ce que je viens faire. Et malgré nos divergences et le paysage apocalyptique que je viens de créer, il accepte de m'avoir dans ses rangs?! Au moins, s'il y a bien une personne qui n'a pas changé, c'est bien lui. Et aucun doute qu'il ne s'agisse pas d'un imposteur... Perdue dans mes songes, je ne fais plus attention à mon environnement. Je viens pour récupérer des navires, je repars bredouille avec juste cette froide sensation d'inquiétude dans le dos. Quelque peu déboussolée, je cherche à me ressaisir et voir ce que je peux encore en tirer de cette bataille.

        Cherchant du regard ce qu'il reste du convoi, je réalise que les combats font toujours rage alors les survivants se font de plus en plus rare. Il y a t-il un sens à tout ça? Comment ses vies misérables arrivent à s'accrocher encore et encore? Mes yeux se reposent sur VASCO. Ce dernier continue de vivre, mais il est hors limite. Il peine à respirer. Notre duel l'a exténué, mais c'est le coup fatal de Ragnar qui doit le mettre dans cet état pitoyable. Ce n'est pas sûr qu'il puisse s'en sortir, cette fois.

        Alors que je continue de chercher ce qui peut être intéressant de ramener aux Précieuses, une explosion effroyable venant de la Sainte-Barbe vient mettre un terme aux agitations à bord du cuirassé. Je suis alors soufflée dans une direction céleste. Il me faut un certain temps avant de comprendre ce qu'il se passe. Et malheureusement, je n'ai pas le temps d'activer mon Corail à Bulles, un appareil confectionné chez les Homme-Poissons qui permet de créer une poche d'air sous l'eau. Je tombe alors dans la mer au milieu des débris et je perds petit à petit conscience. Je me cogne contre une personne, mais je ne peux plus rien faire, ma force diminue de plus en plus. Au départ, j'ai cru à un cadavre. Seulement, le corps se met rapidement en mouvement et m'enlace instinctivement ou volontairement pour nous remonter à la surface. J'ignore vraiment si c'est un choix ou du hasard. Je me retrouve sur une planche avec ce mystérieux compagnon. Alors que je peine à l'identifier, il se met à me parler.

        — « Ce n'est pas l'heure de mourir, NAKAJIMA. »

        Je tousse. Maintenant, j'hallucine. Le type possède deux articulations au niveau des bras.

        — « Vous êtes en sécurité. »
        — « On le sera quand on sera loin d'ici... »

        J'essaye de m'en remettre. Comment j'ai pu me négliger à ce point? Ma pluie s'est arrêtée, alors qui est responsable de cette saloperie d'explosion?! Au stade où j'en suis, j'ai carrément plus rien à en tirer de cette expédition.

        — « Vous avez raison. Nous avons de la chance de nous croiser. »
        — « Mais qui êtes vous, au juste? »
        — « Vous pouvez m'appeler "Pakbo". Je suis un Long-Bras. »

        Je le regarde plus attentivement, l'air perplexe. Décidément, Grand Line réserve encore plein de secret...

        — « Je crois que vous avez autant besoin de moi que j'ai besoin de vous. »

        Remarque, si je ne peux pas récupérer des bâtiments, alors pourquoi pas des prisonniers? Chacun semble y trouver ses comptes. Notre radeau de fortune dérive jusqu'à un vaisseau de la Révolution. Je peux y lire "Le Libérateur". Si je veux partir d'ici avant de tomber encore sur une mauvaise surprise, je ferais mieux d'y monter à bord. Je parviens à escalader le rafiot via une corde, suivie de près par mon acolyte nouveau. Sur le pont, je réussi à retrouver Ragnar. J'espère qu'il n'est pas du genre à me maudire après avoir vu mon style de combat.


        Dernière édition par Nakajima D. Aoi le Dim 21 Mar 2021 - 0:06, édité 2 fois
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        "Bon, on se tire, maintenant?"

        C'est pas que je sois insensible, mais les émouvantes retrouvailles d'anciens compagnons sur un navire en flammes et qui commence déjà à sombrer, ça ne e fait ni chaud, ni froid. En fait, je suis inquiète car la mèche de Red ne devrait plus tarder de faire exploser le cuirassé, et surtout, j'ai envie d'aller aux toilettes! Je me suis retenue assez longtemps et là je n'en peux plus.

        Les derniers Marines survivants on bien compris que la bataille était perdue. Comme leur navire amiral. Alors ils fuient, se pressent de rejoindre d'autres embarcations qui flottent encore. Aidant aux réparations et surtout à éteindre les incendies causées par la pluie de météore.

        Tout d'un coup, le sifflement caractéristique d'une fusée de détresse arrive à mes oreilles. Déjà? Je n'ai pas vu le temps passer. Normal, puisque je suis aveugle hou hou hou! Mais si c'est drôle!

        "Bon, ben… c'est l'heure, tu es prêt?"

        On décolle et on file en combinant Soru et Geppou. Malheureusement pour moi l'explosion de la Sainte Barbe crée un souffle qui me déséquilibre et me fait chuter vers la mer. In extremis, Red me rattrape et nous emmène jusqu'à notre coquille de noix.

        "Merci, je t'en dois une… encore..."

        "Tu ne devrais pas tenir des comptes." Me dit-il d'un air taquin. "Sinon tu n'auras pas assez d'une vie pour me rendre la pareille."


        Immédiatement on est assaillis par l'équipage qui veut absolument savoir ce qui s'est passé. Le capitaine fait un récit sobre de nos aventures et je sens la déception des matelots quand on mentionne l'absence de trésor. Et leur joie quand je leur annonce que, finalement, j'ai ramené du rhum! Et, une fois que les navires en flammes ont disparu dans les brumes du triangle Florian, on ouvre le baril et on fête notre victoire!
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        Toujours en quête de secourir les siens, le révolutionnaire sentit une odeur qui ne lui pressentait pas de bonnes choses.

        - Révolutionnaires ! Tous à l’eau !

        L’instant suivant, une explosion détruisit le cuirasser que le Libérateur canardait, soufflant également les navires à proximité, dont le navire de Cendre, déjà grandement endommagé. Dans l’eau, il perçut Cendre et d’autres en train de grimper à la corde, puis la jeune femme rousse sur une planche de bois, secourue par un des siens, à moins que ça ne soit un des prisonniers libérés. Ragnar l’observa et s’assura qu’elle était en vie et entre de bonnes mains. Un groupe se formait et il se dirigeait vers un autre navire un peu plus en retrait.

        - On se reverra, Nakajima ! Le capitaine revenu d’entre les morts te racontera la suite !

        La voix de l’Atout raisonna à travers cette brume épaisse. Il se retourna ensuite vers son équipage.

        - Tirons-nous d’ici maintenant. Je n’aime pas ce coin.

        Marcel coordonna les manœuvres à effectuer tout en tenant la barre.

        - Un bilan rapide, Suelto, demanda le chef des armées.

        - Il y a eu des pertes considérables. Nous n’avons pas pu les comptabiliser pour l’instant. Bernadette est juste devant nous avec Othar. Ils ont retrouvé une caravelle où se trouve Dallas Clint et son équipage, blessés. Le sous-marin est endommagé mais tiendra la route.

        - Mh.

        - Tu dois penser que ça fait beaucoup pour un seul homme, mais au-delà des liens qui vous unissent, Othar est valeureux guerrier qui nous rapportera de nombreuses victoires.

        Suelto visait juste. L’Atout était persuadé que le barbare ne désirait qu’une seule : laver son honneur en massacrant tout ce qui est affilié au gouvernement. Sa retraite anticipée sur Jaya n’était plus qu’un lointain souvenir. Ragnar le savait, son armée commençait à se structurer autour de solides piliers. Cendre, Bernadette et Othar allaient former ses trois premiers généraux. Il commandait l’armée que depuis de temps et n’avait pas encore pris ses marques. Il subissait encore des pertes qu’il pourrait éviter, des victoires parfois amères, que l’on pourrait qualifier d’échec, comme à Parisse, mais cela faisait partie de sa construction et il le savait.

        Quelques idées émergeaient pour la suite et il devait en référer au reste de ses amis du conseil. Pour l’heure, la fuite était la priorité et le soin à apporter aux blessés.

        - Je vais vraiment finir par croire que t’aimes te foutre à l’eau, dit Ragnar en tapotant l’épaule de Cendre, en train de se remettre de son passage à l’eau.

        - Ferme-la si tu ne veux pas être poussière, abruti, pesta l’homme dans son armure.

        - Aussi agréable qu’une porte de prison.

        Il s’accouda au bastingage, non loin de l’As, observant l’horizon plus clair qui se profilait à quelques nœuds de leur position.

        - Je n’y connais rien aux cartes de tarot. Une vieille connaissance m’en a filé un paquet pour lire l’avenir. Tu parles. La révolution court un grave danger ces derniers, nous en étions préparés dès lors que nous pris la décision de combattre contre le Gouvernement. Un jour, la roue tournera, Cendre. Nous ne serons plus les capturés. Nous ne serons plus les exécutés. Un jour, mon ami, je te laisserai le privilège des pires atrocités, dont toi seul a le secret, à pratiquer sur ces foutus cosmonautes qui dirigent ce monde.

        Ragnar ne put voir son visage mais devina un sourire se dessiner sur le visage de son nouvel ami.



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        Mon cigare se finit en crépitant tandis que la scène d'apocalypse se déchaîne autours de moi. Je commence petit à petit à reprendre conscience. Ca sent le roussit. Le brouillard qui obscurcit mon cerveau encore après le combat, les douleurs qui ne manquent pas de se faire ressentir dans mon corps et l'ampleur de l'attaque me figent sur place. Autours de moi l'air explose, j'ai l'impression qu'on a invoqué un démon des enfers, y'a plus qu'à ce que sa sente le souffre.

        Une de mes chaînes se déroule de ma manche, puis une deuxième, comme autant de serpents jaillissant sur leur proies, mordant l'un des débris qui passent à ma portée et me permettant d'esquiver une partie du météore qui semble vouloir ma peau.

        C'est ça, la punition divine ? Ca y'est, le karma m'a rattrapé ? J'en sais rien mais j'veux bien y échapper, à la manière d'une araignée, je m'exfiltre du bateau fissa.  Mes chaînes s'enroulent et se déroulent un nombre incalculable de fois, et ma barbe roussit. Ca m'rappel un fameux pirate de l'histoire, mais les noms c'pas mon truc.

        C'est pas aujourd'hui que j'vais avoir de la prime, ils sont tous hors de ma portée. Autant physiquement, qu'en terme de puissance. Pour autant, vous m'connaissez, j'lâche pas l'affaire. Je m'élance du bateau comme un singe de branche en branche, sauf que la jungle est maritime, et que les prédateurs sont bien trop nombreux pour que j'impose ma marque derrière ce genre d'animal.

        Il est temps de tirer ma révérence, mais j'sens que c'est pas aujourd'hui que Vasco va m'payer t'façon. Il a l'air en mauvaise posture. Entrain de se battre contre une dame aux cheveux de feu, qui s'enflamme littéralement.

        C'est la fin, je suis déjà loin. Le navire de guerre poursuit sans espoir un navire trois fois trop grand pour devoir flotter selon moi. Après j'suis pas ingénieur, et j'compte pas l'devenir. J'en connais qui sont fait pour construire, moi j'préfère tout péter.

        Et v'la qu'on continue notre entreprise, en pure perte. Pour la grandeur et la gloire de la marine mondiale, tout ce qu'on aime. On me mire bizarre sur le navire, mais j'me doute qu'avoir encore mon long manteau en feu doit impressionner.

        J'suis un gars comme ça.
          J’observe le navire où la femme volcan est, sa puissance a fait le ménage sur le pont. Il a presque l’air sûr maintenant. Je suis en train de me dire que je m’y poserais bien quand il explosa soudain de l’intérieur. Le souffle m’envoya valdinguer plus loin. Je parvins au prix de nouveau effort à me stabiliser. Je n’avais encore jamais fait autant de Yukishiki Wing en suivant. Heureusement, de là-haut, je crois que je repère Ragnar qui met les voiles sur un navire. Je commence à être vraiment crevé, là. Je ne pense pas que je serai en mesure de marcher dans les airs jusque-là. Du coup, je me propulse et je plane vers eux. Enfin, dans ma tête, je plane, en vrai je tombe en oblique plutôt. De temps à autre, je bas des ailes pour essayer de prolonger le vol. Je finis à la mer. Pas trop loin du bateau que j’avais visé. Reste plus qu’à nager un peu et je devrais être en sécurité. Heureusement qu’ils sont en train de repécher pas mal de gens, sinon j’aurais encore pu nager longtemps avant de les rejoindre.

          Sur le pont, il se passe un drôle de ballet, on repêche les gens à portée et puis s’ils sont de la marine, ils se font rebalancer à la mer aussi sec. Toi… oui, toi… non. Le marin qui m’a aidé à monter à bord me regard quelque instant circonspect. Puis, il décide que je fais partie du même camp que lui. Je peux enfin souffler.  

          Je sors mon petit Den Den Mushi pour prendre des nouvelles du Résilience.

          « Mushi Mushi ? Le resilience? »
          «Oui. Ici Jean Jean. »
          « Ici Yuki, ça va vous avec pu éviter la pluie de météore ? Vous êtes en sécurité ? »
          « A c’était ça. On a cru que la marine se tirait un Buster call sur eux même. On a plongé au plus vite et puis on a quitté le champ de bataille. On s’est dit que vu ce qu’il tombait, on devait plus trop avoir besoin qu’on brouille les communications. »
          « Ok, vous êtes sain et sauf, c’est le principal. Vous savez passez me rechercher pour me ramener ? »
          « Oui, le sous-marin est en relativement bon état. Juste, on va attendre que vous soyez hors zone de combat pour faire surface. »
          « Ça roule. Je vous laisse, car on met les voiles. »

          Etonnamment, la fuite se passa sans encombre. Il faut dire qu’avec l’intensité de l’affrontement qu’il venait de se dérouler, il y avait du boulot pour tout le monde, pour sauver ce qui pouvait encore l’être. Je venais d’être témoin de la puissance et de la force des gens qui vont dans le nouveau monde. Tant de puissance qu’un cuirassé de la marine n’y résiste pas. Je ne pensais pas cela possible.

          Plus je réfléchissais à cette opération, moins je savais si c’était une réussite où un échec. La seule chose qui était sûr, c’est qu’il y avait eu des morts, dans les deux camps. Des navires détruits dans les deux camps. Je crois que l’homme que l’on venait sauver, l’a été, mais est-ce bien raisonnable. La vie d’un hommes contres celles de je ne sais combien d’autre. Si la révolution commence à se servir des révolutionnaires comme de la simple cher à canon, vaut-elle encore mieux que la marine ? Cette opération me laisse un drôle de goût en bouche, mais je suis vivant. La cause est toujours vivante. N’est-ce pas là le principal?


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