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Pirates vs Zombies

Rappel du premier message :

On arrive en vue de l'île en fête. Enfin, si ce qu'a dit la vigie est vrai. Le vent s'est levé, et une bruine fine tombe paresseusement sur le pont de notre navire. Accoudée au bastingage, je semble fixer l'horizon. Je me remémore pourquoi je suis là : il y a quelques jours, on a attrapé un laquais de Teach qui recrute des pirates pour aller sur l'île en fête. Apparemment le Malvoulant cherche à regagner sa splendeur d'antan et a des vues sur l'arbre géant qui vit sur cette île. Ce dernier aurait le pouvoir de zombifier les gens. Je n'avais pas se souvenir la dernière fois que je suis venue, mais qu'importe. On m'explique qu'à l'époque la plante était en sommeil. En hivernage me dit-on. Tout ça ne m'importe peu. En fait, ce qui m'intéresse c'est d'empêcher mon ennemi de se renforcer. Et le projet intéresse aussi grandement Red. D'ailleurs, ce dernier est derrière moi.

"Tu fais quoi, Jeska?" m'interroge-t-il.

"Je me prépare pour rallier notre destination."

"L'île est de l'autre coté..." me fait-il remarquer.

"Ah... oui... je le savais... " mens-je.

Galamment, il ne relève pas ma mauvaise foi et on va ensemble à bâbord. Le plan est simple, on rallie l'île par la voie des airs et on file vers la plante aussi vite qu'on peut. Le but évident est de n'attirer l'attention de personne que ce soit les Révolutionnaires, ou les Corsaires, et de nous frayer un chemin vers le cœur du végétal pour le détruire, si possible avant qu'un des hommes que le Malvoulant aura envoyé ici n'y arrive. Un plan facile à dire, mais plus difficile à faire, en vérité.

Le voyage est rapide, d'autant plus avec Red qui me permet d'arriver à destination. Cependant, quelque chose cloche. Apparemment, on n'est pas les premiers. Il y a énormément de bruit. Le son de combats. Et la plante est en train de déployer l'ensemble de ses forces pour repousser les envahisseurs. C'est excellement pour nos affaires. En effet, avec toute cette agitation, on a les moyens de passer entre les mailles de ce filet du Diable. Enfin, ça c'est ce qu'on pensait, car à peine a-t-on posé un pied sur l'île qu'on se fait littéralement agresser par des lianes et des ronces!

La nature sauvage n'a jamais si bien porté son nom!

Mais Red et moi ne sommes pas tombés de la dernière pluie. Et l'attaque est vite repoussée. La plante semble avoir compris à qui elle a affaire car elle semble nous laisser tranquille, pour le moment. A moins que se soit une ruse. Une plante douée de malice., l'idée me met mal à l'aise. Mais ce qui me glace le sang c'est si jamais Teach met la main dessus et arrive à la soumettre à sa volonté. Il faut absolument qu'on s'en débarrasse avant que ça n'arrive!

"Red, on n'a pas le droit d'échouer!"

Je sais qu'il est d'accord avec moi, mais je dis plus ça pour nous donner du courage, car j'ai un mauvais pressentiment : la partie va être bien plus difficile que prévu.

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Il y longtemps que je n'ai pas croisé Jack, mais le Saigneur n'a rien perdu de la violence qui l'a hissé à la place laissée vacante par Tahar, et les pauvres types qui se sont dressés sur sa route l'ont découvert à la dure. Arrivés au milieu du bain de sang nous suivons les instructions de la demoiselle, et filons vers les entrailles du palais pendant que l'ange sort d'entrée de jeu sa carte maitresse, et plonge tout le monde dans le brouillard, transformant ce qui aurait pu être une simple bataille rangée en un combat d'aveugle, ou on se met à poignarder et a tirer dans tout ce qu'on voit bouger, bien avant de savoir a quel camp on s'attaque. Une stratégie qui de notre point de vue à malgré tout un certain sens, après tout, ici nous n'avons que des ennemis...

Et puis, de toute façon, moi j'y vois.

Bien assez pour suivre la lapine qui file dans les tunnels comme si elle savait parfaitement ou aller. Bien assez pour remarquer, comme elle l'a fait avant nous, que le type qui se cachait dans les fourrées lors de notre rencontre à réussi à nous précéder sur la route et a se glisser jusqu’à la garde rapprochée de la plante, et qu'il doit avoir des trucs à lui dire puisqu'il n'est pas mort et que je ressens encore de sa part des émotions humains bien loin de ce que me renvoie les esclaves parasités par la flore locale.

Comme Jeska je relâche mon pouvoir. Je n'ai guère l'envie de jouer les acrobates comme la lapine alors que j'ai tout ce qu'il faut pour me dégager la route. Un flot dense de ténèbre se met à ruisseler autour de moi comme une marée noire ou une avalanche de pétrole qui s'engouffre dans toutes les pièces et couloirs qui jalonnent mon avancée en engloutissant tout ceux qui ont le malheur de poser le pied dedans. Pirates, zombis, meubles, les ténèbres font le vide autour de moi et de la poignée de révos qui s'accrochent peureusement à mes pas, avalant aussi bien les pirates en avant garde que les hordes de zombis que la plante tente de ramener sur nous pour nous barrer la route.

Et pendant que le palais tremble sur ses bases sous les coups de boutoir du gorille en train de lutter contre la morsure du poison, nous débarquons dans le cœur du cratère, ou, a quelques pas de la mère de tous les murs de ronces, une bande de zombis regarde sans ciller une lapine en train de se battre avec son capitaine...

J'ai l'impression que ces deux la ne sont pas vraiment d'accord sur leur vision de la piraterie. Mais ce n'est pas vraiment mon probléme, pas encore... Mon regard dérive plutôt sur les débris du laboratoire construit au fond et dont on ne devine plus que quelque murs éventrés dont s'échappe de monstrueuses tiges qui s'agitent en cercles concentriques autour du rameau originel.

Un pas dans cette direction et tous les zombis se tournent vers moi comme un seul homme, pauvres coquilles vides qui ne sont plus que de simples membres de la créature végétale qui se tapit au fond du cratère et qui doit soudain prendre conscience qu'elle à un probléme extrêmement urgent à gérer.

Et d'un millier de bouche arrive la même question.

-TOI. QUE VIENS TU FAIRE ICI ?
-C'est l'heure du désherbage, je viens tout bruler...
-TU VEUX ME TUER ? ATTENDS ! JE PEUX T'OFFRIR BEAUCOUP ! NOMME TON DÉSIR !
-Désolé la plante, mais c'est pas dans tes cordes...

La marée noire vient heurter la cohorte de zombis défenseurs et les premiers rangs commencent à s'enfoncer lentement dans un sol soudain devenu plus meuble que le plus traitre des sables mouvants. Pauvre plante qui a cru que les pirates asservis par ses soins étaient représentatifs des vrais dangers du monde...

Et au moment ou je me prends à ricaner. Un salopard de judas révolutionnaire me plante une lame dans le dos !

Jamais faire confiance à un type qui s'appelle Jonas.


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Le point de non-retour était arrivé. Alors qu'Edward s'apprêtait tout simplement à faire face par lui-même aux zombies, Lola revenait comme une fleur et s'attendait sérieusement à des remerciement. Elle était sérieuse là ? Elle souhaitait vraiment que son capitaine la félicite d'avoir inutilement mit sa vie en jeu ? Et par dessus le marché, elle osait lever la voix et manquer de respect à son supérieur ? Non ! C'était trop là ! Si elle voulait vraiment se battre, elle obtiendrait ce qu'elle voulait, mais ça serait tant pis pour elle.

"- Très bien Lola. Si c'est ce que tu souhaite, je vais te montrer la réelle différence entre nous deux. "

Alors qu'il parlait, il réussit très aisément à esquiver la charge grossière de sa lieutenant. A côté d'adversaire comme Judas ou Robina, elle avait beau avoir du potentiel, la lapine ne tenait pas du tout la distance. Calmement, le jeune homme allait ensuite prendre une position de combat, à l'exception faite qu'il n'enleva pas sa lame de son fourreau; Son but n'était pas de tuer Lola, ce qui se ferait trop aisément s'il n'y allait pas doucement.

A son tour, le jeune homme allait donc faire un mouvement éclair pour coller un coup de fourreau directement dans le plexus de son adversaire qui cracha directement une énorme dose de salive. On l'oubliait souvent à cause de ses techniques souvent lâches, mais le réel point fort d'Edward restait sa force brut, bien supérieure à ce que son apparente maigreur pouvait laisser penser.

Juste après, il allait attraper la lapine par l'épaule d'un côté et la main de l'autre pour lui faire une prise de judo afin de l'écraser au sol et ensuite reprendre avec force sa lame et l'écraser à côté de la tête de la lapine.

"- C'est fini. C'est ta dernière chance maintenant. Tu rentres avec moi et je ne veux plus jamais t'entendre te rebeller contre ma loi, ou tu t'entête et tu ne seras plus la bienvenue dans l'équipage. "

En posant cet ultimatum, le regard du Serpent était vide. Il n'avait aucune envie d'expulser un de ses "pions" mais il se devait de ne pas céder et si sa partenaire continuait dans cette direction, elle deviendrait un poids et ne pourrait plus faire partie de l'Ouroboros. Qu'elle le comprenne ou non n'était pas important. Les décisions d'Edward faisaient foi. Il était le garant du bon fonctionnement de l'Ouroboros et des vies de ses camarades, le capitaine. Jamais il ne flancherait et laisserait l'affect obscurcir son jugement. Et quoi qu'il advienne, les prochaines secondes seraient déterminantes. Soit la demoiselle rentrait dans le rang, soit si elle souhaitait mourir de manière inutile, elle le ferait sous le commandement d'un autre, mais Edward n'endosserait pas la responsabilité de sa mort.
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Désillusion
Pirates vs Zombies - Page 2 51pg

Sayonara:





Je le savais très bien. Il n'y avais aucun doute que j'ai la moindre chance contre cette homme. Peu importe mes attaques, mes tentatives et mes assauts, il a tout esquivé, paré ou même stoppé aisément mes coups. Ses paroles me confirment mes pensés, il ne me fais pas confiance, il n'a pas compris mes actes ou il les ignorent, je ne sais pas. Mais c'est son choix, il est fait maintenant, il a décidé de ne pas valorisé ce que j'ai fais, alors, que c'était pour lui. Quand j'ai vue sa peur devant Red et Jeska, je n'ai pas hésité pour le protégé comme je le pouvais. Ce n'était peut être pas la meilleurs méthode, mais, je l'avais quand même fais pour lui, pour mon capitaine ! Il me mets au sol et me pose un ultimatum. Comment peut-on accepter de revenir sur un navire après de tel parole, c'est comme si j'étais un boulet pour lui. Il n'a donc pas changé depuis notre dispute avant de venir ici. Il ne voit toujours rien... pourtant j'ai tout fais pour lui montrer. Je ne peux plus rien faire. Je suis sensé l'écouter, c'est mon capitaine. Mais on ne peut suivre un capitaine si il ne nous fais pas confiance. Au final, c'est une impasse, nous sommes les deux dans le déni. Je lui ai juré allégeance, c'est mon capitaine, et je ne lui ai pas obéis. Tel est ma faute. Car j'ai décidé de mon propre chef de tout cela. J'aurais pu ne rien dire, obéir même si je n'étais pas d’accord, mais... Après tout le mal que je me suis donné pour lui, je ne pouvais continué sans avoir ne serais-ce qu'une reconnaissance. Edward a décidé que je ne le méritais pas, tel est son erreur, son choix ou peu importe, il l'a fais de son plein gré. Je me relève malgré la douleur, je ne suis plus énervée, je suis triste. Je me sens comme..trahi. Trahi par l'homme pour qui j'ai mis ma vie en jeu.

LolaC'est dommage que vous ne le voyez pas... j'aurais tant voulu que vous le remarquiez... J'espère que plus tard, vous vous rendrez compte... Edward Minaro, je refuse de revenir dans l'équipage si vous n’accepté pas ce que j'ai essayé de faire pour vous.

EdwardSi tu parles de risqué ta vie inutilement, évidemment que je ne vais pas l'accepté.

LolaInutilement... Vous croyez pas que il y a une raison derrière cela !!


Je retente l'offensive. Mais le même schéma se répète. Ces poings suffisent à me faire cracher, tousser et me remette au sol à plusieurs reprise. Je peine à me relever mais je continue. Alors que je tente une nouvelle attaque, il utilise ma vitesse pour me faire tournoyer et me plaquer brutalement sur le sol qui prends alors la forme de mon corps. Je suis à ses pieds, il n'est absolument pas fatigué alors que moi je sens mes forces me quitté, je vais bientôt m'évanouir... ou mourir. Je m'agrippe alors à son pantalon pour me relever tant bien que mal. Je n'arrive que à me mettre à genoux, accrocher à lui. Je respire difficilement, mon corps me fais mal de partout, mon esprit est en miette. J'ai tout essayé pour lui montré que je me donnais corps et âmes malgré nos différence. Je l’enlace alors au niveau de son bassin. Ça m'aide aussi à ne pas tomber par terre.

EdwardTu crois qu'un câlin va te pardonner ? Tu attaques ton propre capitaine, Lola, tu ne rentreras pas de ce voyage sur l'Ouroboros. Pourquoi t'obstiner ainsi !?

Lola*tousse* Parce que...parce que j'ai encore espoir... *respire difficilement* Mais, aujourd'hui, je ne rentrerais pas, c'est vrai. *tousse* En revanche, vous vous trompé.

EdwardHein ? Sur quel sujet ?

LolaCe n'est pas un câlin...



Il y a quelques mois sur l'Ouroboros voguant sur les mers


LolaKlaus j'ai réussi !!

KlausHein tu as réussi quoi ?


Je me concentre très fort et quelques petits mini éclairs sorte du bout de mes pattes. Je regarde alors fièrement Klaus. Il me souris et je vois qu'il se retient de rire un peu.

KlausJ'en étais sur ! J'avais lu que les Minks étaient plus apte à user de l'Electro, maintenant c'est une certitude... même si c'est encore un peu naze niveau puissance.

LolaJe le savais ! C'est pour ça que tu te retenais de rire !

KlausHahaha désolé Lola c'était juste que tu as mis tellement d'énergie pour ce petit résultat.

LolaOui bah je viens seulement d'y arriver alors c'est normal non ? Et pis tu verras si continue ce sera beaucoup beaucoup plus puissant !

KlausJe n'en doute pas venant de toi... Par contre, en tant que médecin de l'équipage je me dois de te le dire Lola, n'use pas de ce pouvoir n'importe comment.

LolaPourquoi ça ? C'est puissant et ça pourrais nous être utile.

KlausL'électro peut être très puissant oui c'est vrai. Mais si tu l'utilise mal, c'est toi même que tu blesserais. Lola, cette puissance peut se retourner contre toi. Alors promets moi de ne pas en abuser.

LolaHihihi tu veux me proteger ? Je te pensais pas si familial.

KlausLola, je suis le médecin à bord, je te dis simplement que ce pouvoir peut te faire du mal. Alors promets moi de ne pas en abuser.

LolaD'accord c'est bon je te le promets, je vais faire attention.



De retour au pieds de l'arbre


Désolé Klaus, je t'avais promis de ne pas le faire. Mais j'en ai besoin là, je dois tout utiliser. C'est l'unique coup que je pourrais porter à Edward avant de tomber, alors, désolé. Finalement, même si tu ne le disais pas ouvertement, je suis encore sur que tu disais cela pour me protéger même en dehors de ton statut de médecin. Je ne le saurais peut-être jamais. J'espère que cela choquera assez Edward.... dans les deux sens du terme...

Lola... Surprise

EdwardMe dis pas que...!!


Je laisse alors évacuer tout ce qui me reste d’énergie. De la tête au pied mon corps devient une pile foudroyante qui se transmet a Edward grâce à ce câlin. Il n'a pas pu esquiver cette fois, mon unique attaque contre lui. Klaus avait raison, je souffre encore plus, le flux électrique me fais autant mal que à Edward. Peut être même que je me fais plus du mal que je ne lui en fais. Mais je lâche tout, je donne toute l'énergie qu'il me reste dans ce courant électrique. J'entends que cela le surprends et qu'il se fige à cause de l’électricité à qui paralyse ses muscles. Cela ne dure cependant que quelques secondes. Une fois mes dernières énergies envolées, je retombe au sol. Cette fois c'est finit. Je ne l'entends pas tombé, je ne sais même pas si je lui ai fais mal ou si ça l'a juste chatouillé. Je ne le regarde même pas et je commence à ramper en direction de mon sac. Si je dois m'évanouir, je ne dois pas perdre ce qui est dedans. J'arrive difficilement au sac que je protège en posant mon bras dessus alors que je suis étalée au sol, j'ai complètement perdue. Je dois avoir la moitié de mes os cassés au moins. Je n'ai même plus la force de me retourner pour voir si il est encore la.

EdwardEspèce de conne ! Tu as vraiment crû ne serait-ce qu'une seconde pouvoir me battre ?! Tu n'avais qu'a suivre mes instructions ! C'était simple pourtant !


Ce sont les derniers mots que la lapine entendra avant de perdre connaissance. Le combat ne dura que quelques minutes. Enfin, si on peut appeler cela un combat. Lola le savait qu'elle n'avait pas de chance, aucune même. Mais pourtant elle voulait encore croire qu'elle le verrais. Elle a cherché à le faire sortir mais c'était peine perdue pour cette fois. Elle n'auras pas vu le cœur de son capitaine alors qu'elle perds totalement connaissance en ayant usé de ses dernières forces pour retourner à son sac. Pour cette fois, Lola ne rentrera pas chez l'Ouroboros. Mais qui sais ce que l'avenir lui réserve. Car son aventure est loin d'être finit. Peut être n'est-ce qu'une étape, peut être est-ce finit avec cette équipage, qui peut le savoir ? Une fois qu'elle reprendra connaissance, elle devra déjà trouver un moyen de quitter cette île. Et ensuite, elle devra chercher son chemin. Pour le moment, inconsciente, elle se repose. Mais à son réveil, elle devra repartir seule, ou peut être sera elle amené à suivre d'autre personne. Nous ne le serons que dans quelques minutes, ou quelques heures lorsque la lapine se réveillera. A ce moment, elle ne sera, en tout cas pour le moment, plus la cuisinière de l'équipage de l'Ouroboros. Qui sait le chemin qui l'attends. Qui sait si elle rentrera un jour à cette endroit qu'elle a appelé Jadis : Chez moi.






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S'il y a bien une chose que je déteste, c'est les attaques à distance. C'est pour ça que j'aime bien commencer mes combats avec une grosse brume toxique. Le souci que j'ai concernant Jack, c'est qu'avec son Zoan, il dispose d'une ouïe et d'un odorat qui lui permettent de se passer de ses yeux. Et donc, il peut m'attaquer de loin. Heureusement pour moi, je peux aussi jouer à ce petit jeu. Mes Paralysing Slicer répondent à ses Flying Krapax dans un duel où plus de la moitié des attaques manque sa cible. Cependant, les coups, lorsqu'ils atteignent leur cible, font mal. Malgré le haki, je suis déjà salement amochée. Et bien que je ne puisse le voir, je sais que lui aussi déguste. En effet, je l'ai entendu plusieurs fois râler et gémir face aux impacts de mes jets de poison sous pression. Pourtant c'est à ce moment qu'il décide de me charger comme une bête furieuse. Nom d'un biscotte, je n'ai plus craché de gaz depuis de longues minutes! Il doit y voir clair à présent. Je l'entends se rapprocher, mais je me sais plus rapide, alors je lance deux Toxic Ball à mes pieds et je le contourne grâce au soru, mais cette brute d'instinct devine ma manœuvre.

Je me mange encore un de ses coups. Je décris une belle parabole dans les airs avant d'avoir de reussir à redresser ma trajectoire et à soigner ma réception. Maigre consolation ceci dit. Ses coups me font beaucoup de mal alors que moi, j'ai l'impression que je ne lui fais presque rien. Cependant, je dois m'avouer surprise qu'il n'ai pas enchaîné avec un autre assaut. On n'est pas intimes, mais en deux combats contre lui j'ai un peu compris son style. Agressif, il ne laisse pas vraiment le temps de respirer à son adversaire. Or, là, j'ai même eu le temps de réfléchir! Il est handicapé par mon poison paralysant! Un sourire mauvais se dessine sur mon visage alors qu'il repart à l'attaque. Je déploie le Kraken sous sa forme complète avec huit tentacules de poison paralysant et je vais à sa rencontre. Sauf que cette fois, il esquive! Il a compris le danger!

Cette fois c'est donc moi qui mène la danse et qui le met au supplice. Il arrive déjà difficilement à éviter mes appendices de poison, alors quand je vois une ouverture, je m'engouffre dedans et j'en profite pour lui faire goûter mes progrès dans la maitrise du haki de l'armement. C'est pas glorieux, mais si je maintiens ce rythme, je vais finir par l'avoir à l'usure. Quand soudain, il fuit! Ha ha ha, l'imbécile! Je suis plus rapide que lui! Je vais le rattraper en deux-en-trois mouvements! Sauf qu'il ne cherche pas à s'échapper! Son plan était de se rapprocher d'une colonne de marbre, de l'exploser et d'espérer qu'elle me tombe dessus. Quel nul! Je vois clair dans son petit jeu et je ne me laisserai pas avoir! J'esquive sans trop de problèmes la chute de pierres. Sauf qu'il me fuit à nouveau, ce pleutre de Corsaire! Et rebelotte! Encore une colonne qui vole en éclats! Puis, soudain, je comprends.

"Nom d'une biscotte!" ai-je à peine le temps de dire qu'il pulvérise la quatrième et dernière colonne.

La cathédrale troglodyte, sans plus rien pour la soutenir, s'effondre sur elle-même dans un craquement sinistre. J'aurais beau user du soru, je suis trop loin de la sortie principale, barrée par un Jack qui se marre par avance du destin funeste qui m'attend. Il ne me reste qu'à suivre Red et les autres, mais, par où sont-ils passés? Je ne le sais pas. Et je n'ai pas le temps de m'interroger! Il faut que je me tire de là, question de survie! Le soru m'est d'une grande aide, et je finis même par sentir l'odeur de Red. C'est un peu loin, mais je peux le faire! A coté de moi de gros blocs de marbre chutent dans un fracas assourdissant. Il faut que j'aille plus vite! Allez! J'y suis presque! Encore une effort…

Après un bruit de fin du monde, je réalise que je m'en suis sortie. Yay! Couverte de poussière, je tousse et j'essaie de me relever quand soudain une terrible douleur me foudroie. Mon pied droit est coincé sous un énorme rocher! Je serre le dents et j'envisage de soulever suffisamment le monolithe pour me dégager. Ce n'est pas bon, je ne peux poser mon pied sur le sol. Mais, j'ai une chance dans mon malheur, je ne pense pas que Jack puisse nous poursuivre après ça! Il doit même me penser morte à l'heure qu'il est. C'est donc en claudiquant péniblement que je suis l'odeur de mes amis. En espérant ne pas arriver trop tard.

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La lame de Jonas me traverse les reins et je ne dois qu'a une longue vie à peaufiner mes réflexes de survie au Cipher pol de ne pas me faire suriner à mort comme un vulgaire taulard dans un couloir de prison. Ma main se referme sur la garde de l'arme, bloquant le coup avant que le révo ne me perfore jusqu'aux entrailles, et quand la seconde lame frappe une fraction de seconde trop tard, c'est pour heurter une peau que Tekkai et Haki rendent maintenant aussi coriace qu'un blindage de cuirassé.

D'un coup de tête brutal je me libère du collet serré qu'impose la frappe d'assassin qu'a tenté Jonas, j'ai la satisfaction de sentir mon crane lui exploser le nez avant que le choc ne l'envoie bouler en arrière et qu'il lâche prise sur l'épée qu'il m'a planté dans le dos. La chute du révo coïncide avec l’effondrement soudain du tunnel qui nous a amené la, quelque part plus loin un effondrement vient de se produire et une pluie de poussière et de gravats vient napper la scène, la plante, les zombis, les pirates..

Je dégage la lame et en deux pas je suis sur le révo qui se rue à l'attaque pointe en avant. Tentant de finir le boulot, mais quel boulot ? Pourquoi tenter de me planter maintenant ? Aucune importance, il y a des erreurs qui de toute façon ne se pardonnent pas, et je n'ai pas de temps à perdre à un interrogatoire. D'une parade enveloppante et agressive je dévie la fente en avant de Jonas avant de lui rentrer dedans brutalement, le stoppant net dans son assaut avant de lui ouvrir une balafre béante dans la gorge... Exit Jonas, bien tenté Jonas...

Je me dégage du flot de sang qui jaillit de la gorge de feu le chef révo et le laisse tomber et continuer de se vider sur le sol. Laissant également tomber la lame pour enrayer plutôt celui qui coule de ma propre blessure. Putain, saigné dans le dos, y'a plus de respect bordel !
Pestant intérieurement pendant que la poussière retombe je réalise dans la foulée que l'engueulade entre la lapine et son capitaine est réglée aussi, que si le couloir d’accès s'est effondré ça veut probablement dire que Jeska, que je sens vaguement encore en vie, est peut être ensevelie profond sous quelques tonnes de pierres et de gravats...

-PAUVRE FOU ! TU CROYAIS QUE TU POUVAIS ME VAINCRE AUSSI FACILEMENT ?! MAIS MES MIGNONS SONT IMMORTELS !

Sortant de la poussière sans son chapeau, un Jonas ressuscité mais toujours couvert de sang coagulé par la poussière, laisse maintenant clairement visible les deux feuilles jaillissant de son crane qui sont la marque de ceux que la plante tient sous son contrôle.. Au moins ceci explique cela, ça m'aurait ennuyé que ce soit un ordre venant de plus haut, genre de Ragnar...

-Immortels hein? Vérifions ça tout de suite.

D'une frappe dans le vide j'expédie sur le zombie révolutionnaire un coup de poing de géant qui vient le heurter de plein fouet, et l'expédie a l'autre bout du cratère, l'écrasant contre la paroi au milieu d'une empreinte de main profonde de deux mètres et haute de cinq. On va voir si l'immortalité permet aussi de continuer a bouger une fois qu'on a les os réduit en pulpe...

Réponse, ça peut. Jonas se désincarcére du mur et pour le couvrir la plante change de techniques, des hauteurs du cratère une pluie de morts vivants se laissent tomber comme une pluie de fiente sous une vague d'oiseaux migrateurs, venant exploser au sol comme de fruits murs avant de se relever pour remplacer ceux que j'ai absorbé dans les ténèbres. Et pendant que j'entreprends de recommencer a faire disparaitre la multitude, un autre zombi se glisse a coté d'Edward et sa nakama pour lui proposer un nouveau deal.

-Toi ! Aide nous à tuer celui la et tu auras toutes les graines que tu veux !

Bloquant les zombies qui tentent de me saisir dans la marée noire qui recouvre le sol, j'entreprends de tailler dans la plante a grands coup de frappes tranchantes, mais le buisson de ronce monstrueuses qui s'agite autour de la plante mère semble aussi inexpugnable que l'hydre des légendes, a chaque paquet de liane que je tranche d'autres jaillissent des murs et du sol pour reformer la barrière...

Ce qu'il nous faudrait ce n'est évidemment pas de quoi tailler, mais de quoi l'empoisonner.

Prise de conscience qui coïncide parfaitement avec le moment ou Jeska trébuche hors du tunnel et me tombe dans les bras...

-On peut dire que tu arrives bien, tu as laissé Jack six pieds sous terre ?


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Les temps peuvent parfois être durs et Edward en soit ne faisant pas exception à la règle. Il avait encore un peu de mal à réaliser ce qu'il venait de se passer dans l'escalade de violence entre Lola et lui. Elle avait voulu voir si elle ferait flancher le capitaine et elle avait perdu. Mais il ne devait pas se démonter, il y avait encore des personnes bien trop puissantes pour qu'Edward puisse se permettre de s'apitoyer ou de rester sur place.

Cependant, alors qu'il allait se mettre à bouger, un nouveau zombie allait faire son apparition et faire une demande démentielle. Le zombie souhaitait qu'Edward l'aide à vaincre Red en échange de graines. Non mais il était pas bien lui ! Il allait tout simplement en guise de réponse dégainer son épée et tourner son bras pour décapiter net son interlocuteur.

"- Non merci mec ! J'ai tout sauf envie de mourir ici ! "

Surtout que pour le coup, Edward avait déjà une graine et n'en aurait pas besoin de plus. Il fallait juste qu'il se fasse discret et surtout, qu'il ne se fasse pas remarquer ! Il ne ferait pas la connerie de Lola de prendre le risque de fricoter avec des démons ! C'est donc à pas de velours que le jeune homme allait calmement s'éloigner de la zone de combat, faisant attention de contourner les zones où il y avait eu des bruits qui pourraient faire penser à des explosions ou autre. Le point faible, c'est qu'il ne pouvait pas se permettre d'utiliser une capacité de son fruit du démon sous peine d'être beaucoup trop voyant, c'est donc à pied qu'il commencerait sa fuite. Il essayerait de tout simplement rejoindre le port le plus rapidement possible là où son bateau était censé l'attendre calmement. En espérant qu'aucun accro arrive jusque là vu comment la situation était en train de dégénérer de tout les côtés. Il n'y avait pas à dire, plus le serpent pourrait quitter cette île de malheur, mieux il se sentirait.

Mais pour l'heure, il commençait déjà à sortir de la zone volcanique de l'île et revenir au niveau de la forêt. C'était une bonne première étape. Il faut croire en ses rêves les enfants.
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Je sautille à cloche pied du mieux que je peux, nom d'une biscotte, ce n'est pas facile. J'entends des bruits de combats au bout du couloir alors je me dépêche. Je suis à deux doigts de me casser la figure quand soudain, j'arrive dans une espèce de salle plus grande. Et là, mes sens saturent. Il y a Red, évidemment, mais aussi la lapine, Jonas, un gars qui sent le bonbon et surtout une foultitude de zombies! Mon capitaine salue mon arrivée avec un trait d'humour dont il a le secret.

"Je crois que c'est lui qui a failli m'enterrer!"

Bon, ok, l'humour ce n'est pas mon truc. Et je vois à l'absence de réaction de l'audience que ma vanne est tombée à plat. Mais pas le temps de me lamenter, un horde de montroplantes nous encercle. Et je comprends vite ce que je dois faire.

"La poisse, je me le réservais pour Teach, celui-là!"

Et hop, je sors huit beaux et gros tentacules de poison desséchant qui balaient les lignes ennemies. Cette toxine est rudement efficace contre les végétaux! Finalement, je suis assez contente de l'avoir utilisé ici, ça me permet de voir à quel point elle est efficace! Ce poison sera fort utile dans la bataille à venir contre le Malvoulant. Cependant, malgré l'efficacité de mon nouveau jouet, la plante a des ressources quasi-illimitées, contrairement à moi. Je comprend alors qu'il est inutile de massacrer les minions, c'est le chef qu'il faut décapiter! Je concentre alors mes attaques la tanière du monstre, au fond de la caverne. Malheureusement pour moi, ses laquais la protègent et je n'arrive pas à l'attendre.

"Red, tu peux..."

Il a agi avant même la fin de ma phrase. Ses ténèbres avalent la nuée de morts-vivants devant moi et enfin mon poison arrive directement en contact avec sa cible! La plante pousse une sorte de hurlement terrible qui me vrille les tympans. C'est si puissant et si strident que je dois déployer tout la force de ma volonté pour ne pas m'effondrer. Puis soudain, le silence. On a gagné, mais à quel prix. J'ai une cheville envrac, Red saigne…

"Mais tu es blessé!" m'alarmé-je.

Et puis il y a miss Minks aussi qui gît sur le sol, inconsciente. Red m'explique brièvement ce qu'il s'est passé. Je suis furieuse, son capitaine n'est vraiment qu'un moins que rien.

"On ne peux pas la laisser là."

Et pourtant, je suis persuadée que s je n'avais rien dit, mon chef n'aurait eu aucun scrupule à l'abandonner à son triste sort. Voilà donc le pirate, l'aveugle et le lapin qui sortent d'un volcan, dit ainsi, ça sonne comme le début d'une blague de comptoir, mais c'est ainsi que s'achève notre aventure.

Vraiment?

Quelque minutes plus tard, dans le volcan, une gracile silhouette féminine sort d'un tunnel et arrive au cœur du laboratoire. Son regard navigue sur la scène. Des zombis tout secs, des plantes comme brûlées, une substance orange poisseuse recouvre presque tout et il ne faut pas oublier l'horrible odeur de putréfaction. Et pourtant, malgré tous ces éléments, la femme ne fronce même pas les narines de dégoût. Dans ses yeux malicieux, on ne peut y voir qu'une sorte d'admiration. Oui, en tant que chimiste, elle loue le travail de sa consœur. Mais elle n'a pas que ça à faire, Lili Heisengirl. Conformément aux instructions de son chef, elle s'avance vers le fond de la caverne en prenant soin de ne pas toucher le poison de Jeska. Un sifflement plus tard et voilà quatre sbires de Gluttony dans des scaphandres qui arrivent sur les lieux. Leur mission est simple. A grand coup de hache, ils pulvérisent les restes desséchés de la plante. Et puis, au bout de vingt minutes, l'un d'entre eux s'écrie.

"Là, du vert!"

Du vert, donc, de la vie végétale pense aussitôt Lili en souriant. Elle savait que la plante allait trouver un moyen de survivre. Ces choses là ont la vie dure! Il y a deux grosses graines, de la talle d'un ballon, que la plante a réussi à protéger des toxines de l'aveugle. La chimiste en prend une, et laisse l'autre. Puis elle décroche un Den Den Mushi.

"Allo?
Oui, je l'ai.
Tout s'est passé exactement comme prévu.
A tout à l'heure."

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