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Fausse falsification


Fausse falsification

Suite au départ de son île natale d'Alba, Grimmjack accompagne un vieux marin marchand pour qu'il le dépose à sa prochaine destination. Seul problème, les réserves de nourriture se font rares et le vieil homme décide d'accoster à bord du célèbre Baratie pour remplir son stock de provisions.


Voila ce qu'était désormais ma vie. L'air frais iodé de l'océan, les mouettes pullulantes dans le ciel (et leur caca sur le pont), le bruit des vagues et les remous de la mer. Tout ça était une première pour moi et qu'est ce que j'adorais !
Bon, par contre, en tant que marin, je ne servais pas à grand chose. Le vieil homme que j'accompagnais ne faisait que de rouspéter. J'y connaissais rien moi, les grandes voiles les petites voiles et tout ce charabia technique ! Puis quand je venais m'excuser de mon incompétence et que je m'approchais un peu trop près de lui je lui faisais peur, alors j'avais tout simplement abandonner l'idée de l'aider.

Plusieurs jours passèrent et voila qu'un bon matin le vieil homme avait un énorme problème : le stock de provision était faible, beaucoup trop faible ! Nous devions nous arrêter d'urgence pour le réapprovisionner. Heureusement, d'après ses dires, il y avait non loin de la un navire reconnu qui pouvait résoudre notre crise : le célèbre Baratie.

Je vous laisse deviner mon état émotionnel quand je me retrouva devant ce gigantesque bateau-maison, ou plutôt bateau-resto'. Quel splendide navire ! J'étais tout émoustillé ! Ce fut d'une grande joie que j'accepta la proposition du marin quand il me proposa d'y casser la croute pendant qu'il s'occupait des stocks du bateau !

Ni une ni deux je sauta sur le Baratie et poussa la porte d'entrée. L'intérieur était tout autant splendide que l'extérieur. Il y avait aussi un tas de monde ! Le soleil était haut dans le ciel, c'était l'heure du déjeuner, ce qui expliquait surement la raison de cette populace nombreuse. Ou alors, c'était parce que le restaurant était réputé dans le monde entier. Et qui allait s'y péter le vide ? C'était moi héhé !

- B ... Bonjour ... Une table pour ... Pour moi tout seul.. S'il... S'il vous plait.

En réalité c'était la première fois que j'allais au restaurant. Je n'étais pas très à l'aise. Ma timidité n'arrangeait pas le coup. Le serveur l'avait comprit en me voyant car lui non plus n'était pas très à l'aise, et ce n'était pas pour l'aura que je dégageais (enfin je n'espère pas) !

- Je suis navré monsieur mais nous sommes complet ... Cependant, vous pouvez partager une table de deux avec un homme qui est tout seul ... Ça serait la seule option.
- Volontier !


C'est parti mon kiki ! Je suivi alors le serveur dans cette folle course qu'est un rush en plein service. D'ailleurs en parlant du serveur ... Je n'y connaissais rien, mais alors rien du tout, en restauration mais ce jeune homme semblait complètement déboussoler (en plus d'être mal à l'aise en ma présence).
Bref, tout ça pour m'asseoir à la table de l'homme, le saluant poliment d'un hochement de tête tout en retirant mon chapeau et prenant la carte en main prêt à savourer un de ces délicieux mets.

Mes yeux se transformèrent en étoiles. Tout était aussi appétissant l'un que l'autre ! Petit hic n'empêche ... le PRIX ! Mince, je regarda discrètement ma bourse, elle était trouée ou quoi ?! Ah non ... J'étais juste pauvre ... Les étoiles se transformèrent en un regard rempli de déception. Bon, je devais me contenter que du bas de la carte, un truc pas trop cher quoi ...

Le serveur maladroit revenu et nous demanda notre choix. Courtoisie avant tout, je laissa l'homme inconnu à ma table commencer, puis continua :

- Un bol de gyudon s'il vous plait.



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On dit du Baratie que c'est un repère pour gourmets. Lors du barbecue organisé quelques jours plus tôt et pour lequel j'étais spécialement venu, un monstre marin serpentesque avait fait son apparition et lancé des petits serpents hommes poissons étrange pour lui ramener à manger. Avec une coalition bien étrange, des gens ont repoussé le reptile pendant que je m'occupais de soigner les blessés. J'aurais pu partir juste après, bien sûr. Mais je suis venu pour une chose, et je ne repartirai pas sans elle. Or, les cuisiniers ici ont l'habitude de se plier en quatre pour leur clients. Et j'avoue que, peut-être, j'ai utilisé la technique du vieux monsieur fatigué qui a soigné et sauvé des clients de leur restaurant durant une attaque de monstres marins. Et découlant de cela, peut-être que j'ai accentué la scène avec une improvisation digne des plus grands hommes-poissons. Toujours est-il que le résultat est un magnifique spécimen de turbo saumoné d'East Blue. Petit plus, il dispose d'effet m’intéressant puisqu'en l'appliquant sur une blessure, il parait que ses vertus permettent de cicatriser instantanément la plaie, qu'elle quelle soit. J'étais venu pour "emprunter" quelques spécimens, mais ils ont tous été mangé, déchiquetés ou avalés par les intrus. Celui devant moi est le seul à avoir survécu. J'ai donc usé de tous mes charmes et ruses de vieillard pour faire assez pitié afin qu'on me le serve.

Et le voilà dans mon assiette. On me l'a servis il y a deux minutes. Un temps précieux où j'ai humé son odeur si particulière. Avant d'en sentir une autre inconnue. J'ouvre les yeux pour voir ... une étrange personne s'assoir à ma table. J'ai envie de dire quelque chose au serveur, mais je me ravise. Ils sont déjà gentil de me cuisiner le poison spécialement pour moi et de me laisser une table en plein rush. Il serait mal venu de les critiquer. Alors j'encaisse. Ma fourchette dans ma main droite est prêt à s'encastrer dans la première main qui viendra tourner autour de mon assiette. Je ne partage pas ma nourriture. C'est sacré. Le serveur revient demander ce qu'on souhaite. Je le regarde avec les même yeux que ceux que mon plat avait quelques heures plus tôt. Il est nouveau lui et visiblement toutes les lumières ne sont pas connectées. Mais encore une fois, je passe outre en lui disant que j'ai déjà ce dont j'ai besoin. Je n'ai pas encore dit un mot à la personne en face de moi qui visiblement aime se faire remarquer avec son accoutrement étrange. Une sensation de malaise m'envahit quand je le regarde. Et lui doit avoir une furieuse envie de venir m'aider, de me couper ma viande, d'écouter des histoires interminables, voir même de m'appeler papy. Mais j'en fais abstraction et me concentre sur ma cible.

Salut petite merveille. J'avais prévu que tu sois accompagné de plusieurs copains et vienne avec moi pour un voyage. Mais il en est autrement. Dommage qu'on se rencontre ainsi. Mais ne sois pas triste, je prendrais soin de toi. Voilà ce à quoi je pense quand je découpe délicatement la chair du poisson avant de l'enfourner dans ma bouche. Hum. Ça fond. On sent bien les aromates utilisés, sans pour autant qu'ils ne recouvrent le goût unique du poisson. Je me rends compte que je dois légèrement gémir, donc j'arrête instamment avant de prendre un air plus solennel. Il me semblait qu'on m'avait parlé d'une sauce pour aller avec le poisson. Hélas, je ne la vois pas. Je fais donc signe au serveur qui part en cuisine rectifier le tir. Quelques instants plus tard, il apporte le bol à la personne assise en face de moi, et une saucière pour moi. J'en verse un peu, tout en étudiant le contenu d'un regard scientifiquement intéressé.


Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
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Le Gyudon, c'est vraiment bon

Fraichement installé, excité comme une puce, Grimmjack s'apprête à passer le pire repas de sa vie(mais ça, il ne le savait pas encore).


Mon ventre commençait à gargouiller. Tous les plats goûtus qui passaient sous mes yeux sur les tables d'à côté m'avait donné une faim de loup ! Un peu gêné par le bruit de mon estomac, je porta le regard sur mon collègue de tablée. Tout de suite, ce fut le coup de foudre ! Ce vieil homme semblait si apaisant à mes yeux, il transpirait la fragilité et la bienveillance, un mélange explosif de mignonnerie ! Histoire d'apaiser un peu son coeur (et surtout le mien) je lui fis un très grand sourire, lui montrant ainsi toutes mes jolies dents ! Ce fameux sourire à la sauce Grimmjack qui en faisait trembler plus d'une ... De peur, le plus souvent ...

- Bon appétit jeune homme héhé.

Petite boutade du jour. Les personnes âgées adoraient qu'on les traite comme des jeunes gens. J'espère que ça allait marcher. Il était important à mes yeux de partager un moment convivial pendant le repas, même avec des inconnus !
Le jeune serveur fit a nouveau interruption dans ce bref moment de partage. Au moins, le service était rapide, même si la main était tremblante et qu'il avait renversé un peu de sauce sur mon veston. Il s'excusa et je le remercia, après tout, tout le monde à bien débuté dans quelque chose un jour ! Regardez moi ! J'étais aussi un débutant dans la chasse aux primes ! Je ne pouvais pas lui en vouloir.

Je renifla de plus prêt le plat que j'avais sous les yeux. Cette senteur était si douce et agréable qu'elle préparait une dégustation merveilleuse à venir. L'odeur du boeuf et des oignons mijotés à petit feu étaient les prémices d'une ribambelle de saveurs !
Je jeta un nouveau regard vers mon partenaire de table, avec un grand sourire toujours (comme pour contrer l'aura apaisante qu'il dégageait), avant de m'enfiler le plat.
La première cuillère était la plus importante. Je l'enfonça doucement dans le bol avant d'y extraire une pincée de riz avec un morceau de viande. Je souffla quelques secondes dessus pour refroidir le met et l'enfourna dans ma bouche.

C'était ... Si ... Si MERVEILLEUX ! Un gout divin, mes papilles fulguraient dans tous les sens ! Je crois bien que je n'avais encore jamais mangé un plat si divin ! Le boeuf n'empiétait pas trop sur la saveur d'un riz parfaitement cuit le tout subtilement accompagné d'oignons et de cette sauce soja légèrement sucrée qui raffinait la saveur final pour un met exceptionnel ! Waouuuuuh ! Tout ce mélange de saveurs et de pensées me donnèrent un état quasi euphorique ! Comme une jouissance interne !

Je ne me pu me contenir et j'avala ce repas en quelques minutes à coup de grosse cuillerées. Qu'est ce que c'était bon ... Après avoir rapidement exterminé le plat, je m'affala sur ma chaise, le regard en l'air, comme un homme qui venait de gouter le plaisir du septième ciel.

- Ils sont sacrément fort les cuisiniers ! Ce plat était D-I-V-I-N ! J'espère que votre repas est tout aussi succulent que le miens !

Ce vieil homme si gentil venait, non pas de son plein gré, d'assister à une scène d'ébauche et de jouissance gustative qui pouvait être ... Particulièrement malfaisant pour certain. J'espérais ne pas lui avoir fais peur, ou dégouter..

Mais voila que l'extase qui parcourait mon corps se transforma petit à petit en une sensation de malêtre. Tout commença par des bouffées de chaleur. Je pensais que c'était à cause du plat que j'avais mangé peut être un peu trop vite mais l'effet désagréable persista.
Bientôt, ce fut ma respiration qui se haleta. Je sentais mon rythme cardiaque accéléré. La, je commençais réellement à me sentir pas bien du tout. Je suais des grosses gouttes au point de tremper les multiples bandages qui recouvraient mon corps. Ma respiration se faisait de plus en plus forte mais aussi de plus en plus dur. Ma gorge se gonflait et je ne pouvais désormais quasiment plus respirer. C'était la panique !

Tellement la panique que j'en tomba à la renverse dans un fracas de couverts et de porcelaine brisée. J'avais l'impression de mourir sur place aux yeux de tous. Et j'étais totalement impuissant face à ça ... Dans les dernières forces qui me restait, j'essaye de me procurer de l'aide...

- A ... A ... A l'aide ...

D'une voix faible et tremblante.
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Le problème quand on est un herboriste qui connait le nom et les effets des plantes sur le bout des doigts, c'est qu'on a légèrement tendance à tout analyser. Aussi bien visuellement, qu'olfactivement, gustativement et tactilement, chacune des herbes et épices passe par mon expertise. Je réussit à déceler 3 herbes et 2 épices légères dans mon plat. Plus une autre que j'ai du mal à reconnaître. Je suis concentré et n'entend pas les mots que prononce la personne en face de moi. En fait, elle n'existe même plus pour moi. Je suis plongé dans mon monde. Je me remémore le nom des plantes que j'ai trouvé, leurs propriétés, où et quand les trouver, comment les récupérer. Et vu la dose de connaissances stockées dans ma mémoire, ça me prend un peu de temps pour y parvenir. Ce métier est tout simplement passionnant. Je l'aime tellement. Pour je ne sais quelle raison, mon esprit revient dans mon corps. L'homme étrange en face de moi semble apprécier son repas lui aussi. En tant que médecin, j'ai des prédispositions pour repérer les signes annonçant des soucis. L'homme (?) voit sa respiration perdre son rythme habituel. Elle devient plus marquée, comme s'il avait du mal à respirer ou faisant un effort. La veine de son cou palpite plus fort qu'à la normale également. Plus qu'un effort fournit, on dirait qu'il peine vraiment, comme s'il exécutait une tâche bien trop difficile pour lui. Peut-être que le plat était trop fort pour lui en terme d'épices. Improbable, mais néanmoins une possibilité. Par contre, quand il se met à suer comme un pingouin à Alabasta, je comprends que le soucis est peut-être plus grave. Quand sa trachée se bloque et l'empêche de respirer, je me dit que le soucis est plutôt grave. Hum. Que faire ? J'enfourne une bouchée supplémentaire dans ma bouche avant que ce qu'il reste dans mon assiette ne refroidisse.

Voilà qu'il tombe à la renverse à présent. Il s'étouffe. Voilà ce qu'en déduirait un mauvais médecin. Les signes pourraient concorder. Heureusement, je ne suis pas un mauvais médecin. Enfin ... je repose la fourchette pleine que j'allais ingurgiter et me lève pour aller vers lui. J'espérais qu'un médecin allait débarquer et sauver la situation, me laissant ainsi finir de manger tranquillement. Hélas, on dirait que mes espoirs sont vain. Je m'assois à côté de lui. Les gens commencent à paniquer quand le visage de l'épouvantail devient bleuté. Manque cruel d'oxygène. Je sors un peu de charbon végétal de ma sacoche, et lui en fourre quelques grammes dans la gorge. Sa trachée n'étant pas entièrement fermée, sinon il serait mort depuis longtemps, la substance noire, et ayant clairement mauvais gout, se dirige jusque dans son estomac. Quelques instants plus tard, il arrête de gesticuler dans tous les sens en se tenant la gorge. Son teint devient légèrement moins bleuté. Il se tient moins la gorge également. Une minute plus tard, le voilà capable de respirer normalement. Moi, j'ai repris ma place sur ma chaise et termine mon plat, le plus naturellement du monde. Les gens nous regardent avec des yeux de poisson cru. Les serveurs autour de nous ne savent pas quoi faire. Les cuisiniers, en entendant le raffut se son également ramenés. Les clients se sont amassés autour de nous.

"Humpf, il y en a toujours pour se donner en spectacle.
Tu les a vu en plus? Le vieux et l'autre avec ses bandages ?
Ils débarquent d'où ceux là ?
Avec leurs vêtements, surement pas de Goa. " Les deux femmes se mettent à glousser au loin. Je fais fît de leur commentaire tandis que je termine mon plat. L'épouvantail et les serveurs me regardent, attendant des explications.

"Hum. Oui. Deux secondes, je finit mon assiette et je suis à vous. " On a tous nos priorités dans la vie. ne me jugez pas. Si je ne devais emmener qu'une chose sur une île déserte, de la barbe à papa, clairement. Je la mangerai, puis je nagerai jusqu'à une île. Un triton seul sur une île perdu au milieu de l'océan, j'appelle ça un lundi. Un mardi aussi. Mercredi. Jeudi. Vendredi, samedi et dimanche également en fait. J'ai passé des années seul dans l'océan à survivre. Donc ça ne me fait pas peur. Une fois ma bouche essuyée avec la serviette sur la table, je daigne répondre aux questions. Étrangement, un mal de tête me frappe. Je dois me tenir à la table tellement le bateau tangue. Sauf que du coin de l’œil, je remarque que je suis le seul à m'accrocher à la table comme ça.

" Emmagasiné. Emmitouflé. Emmerdé. Fluche. " Je sors la poudre noire de ma sache et en avale rapidement. Je me retiens de vomir jusqu'à ce que ça parvienne à mon estomac. Et là, je rend mon repas dans mon assiette, mais ni dans le même ordre, ni avec la même présentation. Nooooooooooooon ! Mon poisson ... Rapidement, je me sens mieux et reprends des couleurs. " Son plat était empoisonné, je ne sais pas avoir quoi. Le mien également, mais avec de la cigüe. On a cherché à nous tuer !
Mensonges ! Calomnies ! Personne ne tue quiconque dans notre restaurant. C'est un endroit neutre.
Et pourtant. Je suis médecin herboriste. Et je vous dit qu'on a tenté de nous empoisonner. Sans mon charbon actif, qui neutralise les poisons sans aucun soucis, nous ne serions plus de ce monde à l'heure qu'il est. La question est de savoir qui et pourquoi. Le comment est clair, nos plats ont été trafiqués.
Si vous voulez ne pas payer, trouvez une autre raison.
... Je ne sais pas pour lui, mais je ne paie pas mon plat. La maison me l'offre en récompense de mes services lors de l'attaque du monstre marin. C'était le seul poisson de ce genre qu'il restait. Alors pourquoi est-ce que je mentirai sur le fait d'avoir été empoisonné ? Je ne paie pas mon plat. Quel intérêt ai-je à mentir ? Je suis médecin, j'aide les gens.
Vous avez un autre intérêt alors.
Possible. Mais savez-vous pourquoi je parle depuis tout à l'heure, monopolisant la parole ? Pour identifier le coupable.
Il n'y a pas de coupable puisqu'il n'y a pas de poison.
Allez dire ça au serveur qui m'a apporté la sauce, qui a servit l'homme en face de moi et qui est en train de s'enfuir en sautant par dessus bord ! "

Tout le monde se retourne vers l'homme que je pointe du doigt. En effet, un humain de sexe masculin est en train de sauter vers la mer. Si je parlais, c'était uniquement pour gagner du temps. Je suis sûr qu'on a été empoisonné. Ça s'est passé ici même et récemment, donc le coupable était proche. Encore sur les lieux même, puisque personne ne les a quitté. L'assassin ne s'attendait pas à ce qu'on s'en sorte je suppose. Donc il peut avoir paniquer. Et que faire quand on vient de rater un assassinat ? On tente de fuir généralement. Mais comment fuir quand on est coincé sur un bateau au milieu de l'océan ? Soit on se cache, soit on saute par dessus bord en ayant prévu un moyen de s'enfuir. Le serveur qui nous a amené nos plats correspond aux critères que j'ai énoncé. Tous, sans exception. Il avait les moyens, l'opportunité et les connaissances. Seul le mobile m'est inconnu. Je parviens à peu près à me lever. J'ai encore quelques vertiges on dirait bien.


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Le sauveur en herbe

Grimmjack n'avait jamais mangé un plat aussi bon de toute sa vie. Il faut dire qu'il n'était pas forcément habitué à la haute gastronomie. Grimmjack n'avait jamais autant frôlé la mort aussi, surtout un cause d'un repas ...


Je la voyais qui me tendait ses bras. Elle était si douce à mes yeux, allez savoir pourquoi. C'était comme une ombre qui avait planée au dessus de moi durant toute ma vie. Elle m'avait suivie pendant mon enfance, mon adolescence et maintenant ma vie de jeune adulte. Pendant mes bons et mes mauvais moments. C'était la mort. Elle semblait si chaleureuse et prête à m'emmener vers un monde meilleur. Cependant, elle se ravisa au dernier moment.
J'étais en train de divaguer complet mais je sentis une main m'enfoncer quelque chose dans la gorge. Quand je repris mes esprits je vu ce vieux monsieur qui m'accompagnait. Cette aura si agréable autour de lui était une des rares lumières divines qui me frappa ces vingt dernières années et pour une fois, cette lumière ne me brula pas la peau.

J'étais faible, tellement faible, mais j'allais beaucoup mieux. Ma respiration commençait à prendre de nouveau un rythme normal tout comme le sang dans mon corps. Je me releva avec peine et me rassis sur la chaise le temps de totalement récupérer.

- M ... Merci vieux monsieur ... Je ... Je vous dois la vie sauve !

C'est à ce moment que je compris que l'entièreté du restaurant avait les yeux fixés sur nous et que mon brave sauveur avait lui aussi des difficultés concernant la digestion de son repas ... Et merde, j'étais dans un sacré mélange de panique et de timidité abusive. Je ne savais absolument pas quoi faire pour lui rendre la pareille !
Heureusement pour moi (et surtout pour lui) il n'avait pas vraiment besoin d'aide ! Il devait être médecin ou quelque chose comme ça car il s'enfila de la poudre noir et quelques instants après se mit a vomir son repas sur la table. Ouuf ...Je pensais que son vomissement était un signe aggravant mais la réalité était tout autre. Il se sentit bien mieux après. Comme moi qui avait pu récupérer une bonne partie de mes forces dans ce bref instant.

D'après ses dires nous venions d'être empoisonnés. Ce fut comme un évidence dans ma tête ! Jamais manger un plat chaud si vite ne m'avait mit dans un tel état ! Bien sur qu'on avait tenter de nous empoisonner, c'était super logique enfaite !
S'en suivit une joute verbale avec un membre du staff, surement un responsable de salle ou un chef de rang. J'écoutais avec passion. Ce vieux monsieur avait un talent d'orateur incroyable (bien plus prodigieux que le mien) et une répartie tranchante comme un couteau aiguisé (pour moi, c'était surement un couteau à beurre) !
Et quand il pointa du doigt le serveur qui s'était occupé de nous, je tourna naïvement la tête en sa direction comme le reste de l'auditoire. Mince, il venait de sauter ! Pourquoi venait-il de se suicider ?! Pourquoi nous avoir empoisonnés ?! Tant de questions sans réponses que cet homme ne pouvait plus nous apporter ... Ah mais nan, j'avais presque oublié qu'on était sur un bateau, il n'était donc pas mort ! Nous étions obligés de le poursuivre, cette affaire ne se finirait pas la !

Ni une ni deux je courus vers la fenêtre. Ce vieux monsieur m'avait sauvé la vie alors attraper le vilain qui avait tenter de nous tuer était la moindre des choses !
Cependant, peut être par la grâce du hasard ou d'un instinct de chasseur qui venait de se développer à un moment opportun, je lança un regard dans ma course vers la cuisine du restaurant. Un hublot en verre permettait d'y jeter un coup d'oeil et avec ma grandeur ce n'était pas un soucis. Un homme détalait aussi en cuisine en faisant un sacrée grabuge derrière lui. En un fraction de seconde se posa une réflexion houleuse dans mon esprit. Allais-je donc sauter par la fenêtre en tentant de rattraper le serveur à la nage ? La natation n'avait jamais été mon point fort en tout cas. Et cet homme dans les cuisines semblait beaucoup plus prêt.

- Je pense qu'il a un complice dans les cuisines, je m'en charge !

Dans la continuité de ma course je poussa la porte battante qui séparait les cuisines et la salle. J'allais au moins en chopper un et comprendre un peu plus tout ce boxon !
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Alors que je regardais le serveur s'enfuir avec un air blasé, je me retourne vers l'épouvantail. Une veine pop magiquement sur ma tempe. Et un marque de main sur la joue recouverte de bandages de l'homme en face de moi. De la fumée s'échappe de ma main. Voilà ce que j'aurais aimé faire, mais que je ne fais pas. Je suis calme et détendu. Tout va bien dans le meilleur des mondes possibles. Ce n'est que de la maladresse, il ne l'a pas fait exprès. Il pensait bien faire. Je me mets un mémo technique dans ma tête quand même, à savoir verser du poil à gratter sous les bandages de la momie parlante. Les gens se sont écartés de nous quand l'épouvantail s'est mis à courir. D'ailleurs, est-ce un épouvantail ? J'ai vu tellement de choses étranges dans ma vie que voir un homme ainsi vêtu ne représente plus qu'une broutille pour moi. Je suis blasé de cette vie. Il n'y a plus grand chose pour me surprendre. A part la stupidité humaine bien sûr. Mon partenaire de table décide de changer drastiquement de direction et aller vers la cuisine. Peut-être veut-il laisser un pourboire directement au chef incapable de gérer son personnel ? On peut entendre un moteur se mettre en marche et s'éloigner du navire. Les gens les plus proche du rebord observent un étrange manège. Je me lève tranquillement de mon siège et m'approche du rebord. Le serveur est en train de démarrer une sorte de barque, avec un gouvernail, un guidon étrange et un coquillage bizarre sur le côté. Puis il part en trombe, surfant sur la mer avec son étrange véhicule. La surprise prend tout le monde de court. On entend des interjections. Je soupire. J'étire mes bras et jambes, je les fais craquer délicatement. Puis je retire une partie de mes affaires, laissant ma sacoche et tout ce qu'elle contient sur le pont.

" Qu'est-ce que vous faîtes ?!
La nudité est interdit ici monsieur.
Veuillez vous rhabiller.
Mais qu'est-ce qu'il fait ? Pourquoi retire-t-il ses vêtements, Jean-Jacques ?
Comment voulez-vous que je le sache, Marie-Christelle ?
Monsieur ! Je ne vous le redemanderais pas. Remettez vos vêtements ou nous serons forcé de vous faire quitter le navire.
Ne vous inquiétez pas pour ça. Je peux le quitter de moi même. "

Ainsi vêtu simplement d'un tee-shirt et d'un caleçon, j'enjambe la rambarde comme l'a fait l'empoisonneur. Les gens se précipitent pour essayer de m'arrêter, mais il est bien trop tard. Plouf. Me voilà dans l'eau. Il y a bien longtemps que je n'ai pas retrouvé cet élément dans lequel j'ai longtemps vécu seul. Je colle mes deux jambes. Des écailles apparaissent depuis mon bassin jusqu'à mes orteils. Les deux membres inférieurs de mon corps fusionnent pour laisser apparaître une nageoire. Et je prends la direction empruntée par le mécréant qui a tenté de m'assassiner. Je ne sais pas pourquoi. Je n'ai arrêté personne d'important dernièrement. Je ne me suis immiscé dans aucune affaire intéressante. Je réfléchis tandis que je rattrape le retard pris sur le criminel. En terme de vitesse dans l'océan, il n'y a vraiment pas grand chose capable de battre une sirène ou un triton. Nous sommes l'espèce la plus rapide des mers. Je me propulse avec ma queue telle une fusée. Son pauvre weaver ne fait pas le poids. Mais ça me prend quand même plusieurs minutes malgré tout. Je me place sous lui, et en utilisant l'eau autour de moi, j'envoie des flèches d'eau traverser le corps humain. L'eau vient rapidement se napper d'un liquide carmin. Mais il continue.

Je voudrais éviter d'abimer le moyen de transport, il me faut une raison pour revenir sans ma queue de triton afin que personne ne pose trop de question. Alors je décide de faire comme dans un de ces fameux films de Bodywooll. Je saute hors de l'eau, et frappe violemment le visage de l'homme avec ma queue. Certains pourraient y voir de mauvaises allusions, mais telle est la réalité. Surpris, n'ayant aucune place pour esquiver, il tombe à la renverse, chutant de son véhicule. Je replonge aussitôt et vais récupérer le moyen de transport avant qu'il ne parte trop loin. Je retourne auprès de l'empoisonneur. Je l'attrape par le col et le lance dans l'embarcation. Puis je monte moi même. Je reste ainsi exposé au soleil plusieurs minutes, le temps que ma queue sèche. Puis je sépare mon membre en deux pour récupérer des jambes. Je place mes mains de chaque côté du guidon, mes pieds sur des pédales. La prise en main est difficile. Plusieurs fois je nous envoie visiter l'océan de manière verticale. Après plusieurs essais, je parviens à manœuvrer à peu près correctement l'engin. Je ne vais pas trop vite, mais on se dirige vers la direction que je suppose être celle du Baratie. Venir jusqu'ici a du prendre vingt minutes. Donc on devrait être de retour d'ici une heure.


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Folle poursuite !

Grimmjack pourchasse le vilain pas beau empoisonneur, ou plutôt celui qui semble être son complice.


L'adrénaline battait son plein ! Je me sentais comme un vrai justicier ! Déjà car empoisonner n'était pas bien, puis s'en prendre à ce vieil homme était franchement dégoutant et qu'en plus je poursuivais le méchant comme j'en rêvais depuis toujours (En réel cette fois ci, pas dans mes rêves) !

- Pardon ... Navré monsieur .... Excusez moi madame ... Ouuuups ! ... Oh ça sent bon ça, qu'est-ce que c'est ? Mince j'en oubli le complice ! Mes félicitations au chef !

Ça par contre, c'était la réalité. Je bousculais tout le monde dans la cuisine me faisant insulter de tous les noms. Je passe les détails, surtout pour les insultes. Ma taille m'empêchait clairement de me faufiler entre toutes ces tuniques blanches ... Un coup je tapais sans faire exprès un commis en train de faire une découpe, ce qui lui ouvrit le doigt ... Puis l'autre, en bousculant une dame, fis tomber la marmite qu'elle tenait par terre ... Sans compter le serveur qui venait déposer la vaisselle à la plonge qui glissa sur le bouillon et s'explosa au sol. Mince ... Quel bordel je faisais. Mais tout ça c'était pour la bonne cause ! Car le fuyard était juste devant moi, malgré toutes ces galères, je n'étais pas loin de le rattraper ! Par contre ce plat avait l'air excellent ! Mais ce n'était pas vraiment le moment opportun pour m'arrêter et le gouter !

Le complice tira une trappe et descendit des escaliers. Il était seulement à quelques mètres devant moi ! Aaaah, si seulement j'avais été plus petit ça serait beaucoup plus simple. Je descendis l'escalier à mon tour, plutôt abrupte d'ailleurs, ce qui me fit perdre quelques précieuses secondes. Voila que je me retrouvais dans la réserve, il faisait plutôt obscur et il y avait beaucoup d'étagères ... La vache, c'était un vrai labyrinthe en fait !

Je m'étais complètement perdu quand j'entendis une porte s'ouvrir. Elle était facile à repérer car la lumière de l'extérieur illuminait la pièce. Zut, le fuyard était à deux doigts de s'en tirer ! Je n'avais pas de temps à perdre !
J'accouru dans cette direction et prit le même passage que ma cible ... Bah non, je pensais c'était l'extérieur mais en fait c'était seulement une trèèèès grande chambre froide ! Il y avait des tas d'animaux dépecés suspendus à des crochets. Du porc, du mouton, du cerf même ... Elle était super interessante cette situation quand même, c'était la première fois que je découvrais un restaurant ET ses coulisses ! Mince, voila que je m'égarais encore ! Je n'avais plus de visuel sur ma cible mais quelques viandes bougeaient encore derrière son passage, il avait donc emprunter ce chemin ! Je m'empressa de le suivre pour rattraper les quelques secondes qu'il avait d'avance sur moi !

Voila que ça s'agitait au bout de la chambre froide. Il y avait plusieurs marins qui tiraient des caisses vers l'extérieur. Ils semblaient grommeler contre quelqu'un, le fuyard était surement passé par la ! J'enjamba alors cette petite montagne de caisses le plus rapidement possible et assez facilement. Avoir de grandes jambes devenait de nouveau un avantage ! Puis tomba sur un pont annexe du restaurant. Il y avait tout un tas de navires qui, collés les uns des autres, attendaient qu'on leur refourgue de la marchandise ou venait peut être en déposer.
La ! Je le voyais, il sautait de pont en pont pour prendre la fuite ! Alors la mon grand, mes longues pattes allaient être beaucoup plus utiles que les tiennes !

Je fis de même ! Puis en sautant sur le troisième navire remarqua que c'était celui qui m'avait amené ici ... Croisant le regard déboussolé du vieux marin qui m'avait transporté. Devais-je m'arrêter pour lui donner une explication ? Non, pas le temps pour ça !

- Oh monsieur ! Attendez moi j'arrive ! Ne partez pas sans moi hein ?!

Je continua ma course sans même m'assurer qu'il avait bien entendu. Pendant plusieurs secondes le sprint continua, sautant de navire en navire, de pont en pont. Et ce qui devait arriver arriva, la fil d'attente des bateaux toucha à sa fin. Le complice, essoufflé, s'arrêta et se dressa face à moi qui ne tarda pas à le rejoindre.

- Vous êtes en état d'arrestation !

Pourquoi j'avais dis ça moi ? Je n'étais même pas un vrai chasseur de prime vu que je n'avais encore jamais chassé de tête primée ! Avec un peu de chance, ça allait le stopper ...

Fausse falsification Axzs

- Tu penses qu'un clown déguisé en momie pourra m'arrêter ? Moi, Zanzibar l'apprenti tueur à gage ! Ce n'était pas toi notre cible mais tu mourras tout de même pour l'affront que tu as fais en me défiant !

Ce jeune garçon avait un égo surdimensionné. Il devait surement être fils unique ! Quoi que, je l'étais aussi ... Heureusement que je n'avais pas fini comme lui ! N'empêche que ...
Un tueur à gage ? Enfin ... Un apprenti tueur à gage ?! Mais qu'est ce qu'il pouvait bien faire ici ! Une mission top secrète ?! Un employeur inconnu ?! Des motivations floues ?! Toutes ces questions raisonnaient en un éclair dans ma tête. De toute façon, je ne pouvais rien savoir de plus tant que je ne l'avais pas capturé !

Ce jeune Zanzibar (quel drôle de nom) avait d'ailleurs l'intention d'en découdre ! Il sortit deux couteaux bien affutés de ses manches et les lança à une vitesse impressionnante sur moi ! Je mis ma garde pour protéger mes points vitaux et ceux ci s'enfoncèrent dans mes avant bras. J'en trébucha et tomba par dessus bord !

Zanzibar fit un sourire mesquin et remonta ses lunettes avec son index, pensant qu'il avait gagné et qu'il était tiré d'affaire. Enfin, c'est ce que je m'imaginais. Car tout ça faisait parti de ma stratégie !

- Mummy Constrictor Snake !

Mes bandages se faufilèrent derrière lui pour lui saisir les quatre membres de son corps. Il avait baissé la garde en croyant m'atteindre mais j'avais été plus malin que lui héhé ! Avec peine, c'est vrai, je remonta sur le pont du dernier navire. L'apprenti tueur à gage se débattait de toutes ses forces pour tenter de se libérer de mon emprise mais c'était peine perdue. Bientôt, tous mes rubans l'enroulèrent, laissant seulement la tête de libre. Il était totalement à ma merci. Je fis plusieurs noeuds sur les bandages pour qu'ils puissent tenir le choc et lâcha prise. J'avais autre chose à régler : j'étais blessé aux avant bras. Rien de bien grave certes. Puis niveau bandage pour me soigner, j'étais déjà pas mal équipé ...

- Alors, qui est une momie maintenant ?! Nyahaha !

Je rigolais à vive voix, me rapprochant doucement de lui. Il était complètement apeuré, comme une proie prise au piège par son bourreau. Pour une fois que le sourire à la sauce Grimmjack devint un avantage...

- Bon ... Je fais quoi maintenant ?

Perspicace. Je n'étais pas vraiment doué pour un interrogatoire. Et surtout, le marin propriétaire du navire était la, bouche bée, à se demander ce qu'on foutait sur son pont.


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♫ Maman les pt'is bateaux,
♫ Quand ils flottent sur l'eau,
♫ Ils sont vraiment très lent,
♫ Les voir naviguer est éreintant.

♫ J'irais plus vite à la nage,
♫ Faut savoir s'mettre à la page,
♫ Les moteurs c'est super,
♫ Alors pourquoi conduire cet enfer ?

♫ Qui va aussi vite qu'un ver de terre,
♫ Perdu au beau milieu d'la mer,
♫ Mais on fait c'qu'on peut,
♫ Parce que c'est pas un jeu.


Vitesse normale d'un triton, 60 nœuds. Vitesse d'un weaver, 40 nœuds. Vitesse de conduite du weaver, à peine 20 nœuds. Je n'ai jamais conduit ça de ma vie. Ce n'est ni intuitif, ni pratique. Devoir se tenir debout comme ça, tenant simplement un bout de bois vertical, en quoi est-ce facile ? Celui qui a inventé ça s'y connaissait en torture. On s'ennuie mortellement. Le paysage est le même mètre après mètre, rien ne change. Une mouette par-ci, un coup de vent par-là. Au moins, je sais qu'une terre se trouve pas trop loin, puisque les mouettes volent majoritairement près des cotes. Je suis un peu la direction que prend le volatile. J'entends des gémissements. Chouette, il se réveille.

« Doucement, le beau au bois dans le futal. Si tu bouges trop, on tombe. Si tu tentes de me tuer, je t'assomme encore un*/ »

J'entends un bruit métallique. Il sort un couteau et tente de lui faire visiter mon corps. Étant dans une position délicate, je peux soit continuer à naviguer normalement et me frapper frapper, arrêter la conduite et esquiver, contrer, parer (…), tenter de faire les deux en même temps mais ça va être bien compliqué. Je décide de lâcher le gouvernail et me retourner. Il ne va pas me courir longtemps sur le haricot le jeunot. D'un coup de Paume, je fais en sorte que son bras prenne un élan non voulu et me rate. Et d'un poing assez Violent, je viens le soulever dans les airs, le faire passer par dessus moi, puis l'envoie au loin devant. Évidemment, le weaver chavire et je tombe à l'eau. Je le remet à la verticale, vide l'eau à l'intérieur, puis je vais chercher l'empoisonneur à nouveau sonné. Je le hisse à bord. Aller, on reprend la direction des goélands et on va au Baratie. Mais comme j'en ai marre de me déplacer à deux à l'heure, je reste sous ma forme de sirène, et je pousse le navire. C'est bien plus rapide, mais moins précis. J'ai du caler le gouvernail avec le corps du passager, sinon il bougeait dans tous les sens et on tournait en rond.

Ça va faire une demie-heure qu'on est parti. Et grâce à ma vitesse légendaire, on arrive bien plus vite qu'en conduisant cette création démoniaque. Avant qu'on soit trop près, je monte sur le navire. Je donne un coup de queue à mon ami pour m'assurer qu'ils soit dans les vapes. Je sèche ma queue comme possible, je récupère mes jambes, et ensuite seulement on retourne au navire restaurant. Quand les gens me voit remonter le quai en traînant un corps, ils s'écartent et se demandent ce qui se passe. Je le traîne sans ménagement, il se prend des portes, des coins de murs, des tables … J reviens finalement près de ma table où il n'y a plus personne et je lâche le corps. Le type est mouillé et dégouline d'eau, mais je m'en fiche. Puis je vais récupérer mes affaires pour m'habiller le plus naturellement du monde. Je suis médecin et habitué à me changer devant une dizaine de personnes, donc ça ne me gêne pas. Et si les gens n'aiment pas, ils peuvent regarder ailleurs. Je m'assois à ma place comme si de rien n'était. Un serveur vient me voir, mal à l'aise, un manager derrière lui.

« Je prendrais la suite maintenant, je vous prie.
Heu … Désolé monsieur, mais nous ne pouvons continuer le service dans ces conditions. Nous avons appelé la marine, elle ne devrait pas tarder à arriver.
Ne vous inquiétez pas pour ça, elle ne fera rien. Je peux gérer ce désagrément moi même. » Je sors ma licence de chasseur de primes de mes affaires. « Cet individu s'est fait passer pour un de vos hommes. Il a voulu m'assassiner dans votre restaurant, sous votre protection. Mais je doute avoir été la véritable cible. Je me suis fait des ennemis, mais ils sont en prison aujourd'hui, et le bras de leurs amis ne peuvent les aider, ni m'atteindre. Je doute qu'il soit là pour m'empoisonner moi. Il ne doit même pas savoir qui je suis. Vous non plus je parie.
Ne seriez-vous pas Rio, le chasseur de primes ?
Ah, donc vous savez qui je suis.
C'est qu'un médecin herboriste chasseur de prime, on en croise pas tous les jours.
Humhum. » Son manage s’éclaircit la voix.
« Laissez moi deviner. Vous souhaitez que l'homme inconscient bouge d'ici pour ne pas gâcher le paysage ? Soit. Avez-vous un endroit à l'écart pour le questionner ? »

Le serveur regarde son supérieur qui soupire. Encore un nouveau qui ne connaît pas l'établissement visiblement. Les échanges culturels, ce n'est pas toujours bon. On m'indique une cabine, et je traîne mon nouvel ami là bas. Je l'attache solidement à un mur avec mes bombes collantes, ces champignons qui libèrent de la sève. Je colle uniquement ses poignets, ses mollets, ses cuisses et son cou. Il se retrouve pris dans une substance rappelant étrangement de l'ambre. Je soigne un peu ses blessures, sauf une, avec des pansements et bandages, au cas où. Je verse une fiole dans sa bouche. Il se réveille au moment où je lui enfonce un doigt violemment dans une blessure précédemment faite.

« Tu es réveillé, quelle parfaite coïncidence. Je vais te poser une série de questions, et tu vas y répondre honnêtement.
Va crever.
Soit. Je m'attendais à ce genre de réponse. Mais tu va parler, que tu le veuille ou non. Je suis la reine du monde. Vrai ou faux.

Mon premier est une vache, mon second un tout, mon troisième n'a besoin de rien pour vivre, mon quatrième t'a créé. Mon tout est quelque chose. Quelle est la réponse ? »

Même s'il ne veut pas, le cerveau humain est conçu pour réfléchir plus rapidement qu'on ne peut l'y autoriser. Il a beau ne pas vouloir réfléchir à la solution, il l'a forcément fait avant de pouvoir s'arrêter. Et c'est simplement ce dont j'avais besoin, faire travailler ses méninges un peu, augmenter la vitesse de transmission de l'information à son cerveau. Quelques secondes plus tard, l'assassin devient une zombi. Ses yeux sont à moitié fermés, il doit lutter de toute ses forces. Forces qui lui échappent malgré tout. Il atteint l'état que je souhaite, celui où il est sujet aux suggestions.

« Quel est ton nom.
Fred.
Fred comment ?
Fred.
Qui es-tu ?
Un assassin solitaire offrant ses services à la personne payant le plus cher.
Bien. Qui t'a engagé et qui était ta cible.
Paul Beckman m'a engagé. Je devais empoisonner Poe Ponas.
Pour quelle raison ?
Je ne sais pas et je m'en fiche. On me paie, je fais. Pas besoin de raison.
Dis moi qui as déjà tué, où, quand, comment, pourquoi et qui t'a engagé pour le faire. »

Je me dépêche de prendre un papier et un crayon pour noter. On frappe à ma porte en même temps. Je dis d'ouvrir, c'est la marine. Le lieutenant veut parler, mais le prisonnier continue d'avouer ses meurtres, donc il se tait, et garde la bouche grande ouverte. Il le laisse faire. Sur une personne faible mentalement, mon sérum peut durer plusieurs minutes. Alors qu'utilisé sur quelqu'un de fort, soit ça ne dure que quelques secondes, soit ça ne fonctionne pas du tout. Le tueur nous donne toutes les informations que je lui ai demandé. Il finit par revenir à lui lentement. Se rendant compte de ce qu'il a fait, il se tait en pestant intérieurement. Je me tourne à présent vers le lieutenant.

« Vous avez en face de vous un criminel, qui vient d'avouer avoir tué plusieurs personnes. J'ai noté leur noms, où et quand ça a eu lieu, le motif et l'employeur. Grâce à cela, vous aller pouvoir arrêter quelques personnes et faire des enquêtes pour en arrêter encore plus. Alors félicitations lieutenant, votre carrière vient de prendre un sacré tournant.
Excusez-vous ?
Je vous laisse les crédits, si vous n'avez pas compris. Je n'ai aucun intérêt à ce qu'on sache que ça vient de moi. Et puis, mieux vaut avoir un ami de plus qu'un ennemi, non ? »

Il me regarde sans vraiment comprendre. Mais va-t-il vraiment refuser les lauriers en s'attribuant les mérites de mon interrogatoire ? Il n'y a que cinq soldats avec lui, c'est facile de les faire taire. Quant au rapport, c'est lui qui va le rédiger. Alors il peut dire être arrivé cinq minutes plus tôt et avoir suggérer les questions. Ainsi, s'attribuer les mérites des actions qui auront lieu ne sera pas bien compliqué. Quant à moi, avoir un ami dans la marine n'est jamais une perte de temps. Sait-on jamais.

Spoiler:


Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
Fausse falsification 3301443526


Dernière édition par Rio le Lun 6 Mar 2023 - 16:59, édité 1 fois
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Interro surprise

Grimmjack venait de capturer le complice de l'assassin. Et quelle prise ! Non en réalité ce jeune garçon n'était qu'un apprenti tueur à gage et Grimmjack ne savait pas du tout quoi en faire ...


Je regardais pendant de longues minutes le jeune apprenti assassin en me grattant le menton. Je pensais qu'en faisant ça une idée allait me surgir d'un coup et débloquer la situation mais rien ne fut. En plus nous étions dans un silence le plus total ... Le marin et propriétaire du vaisseau était toujours bouche bée. Le jeune garçon essayait en vain de se défaire de son entrave mais les noeuds que j'avais fais étaient très solide. Je lavais même bâillonné pour voir la paix et me concentrer car sinon il ne faisait que de brailler.

Assis sur une caisse, je décida de passer enfin à l'action. L'idée magique n'avait pas briller dans mon crâne alors je me devais de trouver quelque chose ! Bah oui, j'étais bien un chasseur de prime maintenant, ça faisait sans doute partie intégrante de mon travail !
Je me rapprocha alors du jeune tueur, lui souriant de toutes mes forces et d'un regard plus que déterminé. Je savais qu'il allait voir la lueur qu'il dégageait.

- Alors jeune homme, tu vas devoir tout m'expliquer. Tu as dis que nous n'étions pas votre cible, alors qui est-elle ?! Et pourquoi vouloir la supprimer ?! Tu t'imagines bien ce qui t'arriveras si tu ne coopères pas .... Quoi ? J'entend rien ! Articules un peu !

De toute façon il aurait beau essayer il n'aurait pas réussi. J'avais oublier de lui enlever le bâillon de sa bouche. J'étais pas trop au point en terme d'interrogatoire ... je vous l'avais dis, non ?
D'un geste je lui arracha le ruban en trop et écoute ce qu'il avait à me dire.

- Je ne dirai rien à détraqué grotesque comme toi ! Tu peux me tuer s'il le faut ! Parole de tueur à gage ! Rrrrrra pfuuu !

Un molar s'écrasa sur mon visage. Charmant. J'avoue que je ne m'y attendais pas. Mais ca me fut rire. Un rire ou je n'avais aucune emprise dessus. Ce genre de rire plein de stresse parce que mon dieu ... JE NE SAVAIS PAS QUOI FAIRE !
J'avais essayé de le faire peur ! Mais bien sur, ça n'avait pas marché ! Alors c'est bien de faire peur tous les lambdas quand je demande une indication ou un plat sur la carte ... Mais bordel, la ça pouvait m'être utile et ca n'avait pas marcher ! Qu'allais-je donc faire ?!

Et d'un coup. Bam. Cette idée de génie que j'attendais depuis une dizaine de minutes déjà. Elle venait d'apparaitre, comme une chandelle éclairant le vide de mon esprit. Bwahahahaha, j'en riais intérieurement. J'étais sur de moi sur ce coup ci. En essuyant mon visage d'un revers de la main je rétorqua.

- Gnyahahahaha je m'en doutais bien. Un simple "apprenti" comme toi ne peut pas avoir d'information importante après tout ...
- Quoi ?! Bien sur que je le sais ! C'est juste que mon tuteur est un gros débile !
- Tu parles du serveur ? C'est vrai qu'il était plutôt maladroit, il m'a même renverser de la sauce sur mon blouson !
- Mais oui ! Je sais même pas comment un attardé comme lui peut etre assassin !
- Ca je suis d'accord, toi tu aurais fais l'affaire en moins.
- Bien sur, mais non ce débile se trompe de table dans la pression du service. Les plats empoisonnés étaient pour la 27 bordel pas la 72 ! Résultats les propriétaires de vignobles vont super bien et je me farcie une ENERGUMENE comme toi ! .... RAH BORDEL !


Je fis même de faire un sourire gêné (alors qu'en réalité à l'intérieur c'était la fête à la nouille). Plus jamais je ne me sous-estimerai sur mes talents d'interrogateur ! Bon, ça m'avait couté un crachat au visage, mais les réponses je les avais !

Je me retourna alors vers le marin, d'un air particulièrement fier de moi. C'est vrai quoi ! Lui aussi avait été témoin de toute la scène ! Il avait vu notre combat et la stratégie super intelligente que j'avais déployé pour capturer l'assassin ! Il avait aussi vu comment je lui avais extrais des informations importantes par la ruse et la sournoiserie ! Il devait être surement grave impressionné !
En réalité il me regardait d'un air dépité, pointant derrière moi du doigt.

- Monsieur, le jeune homme s'est échappé, il est en train de fuir ...

Gyaaaaaah ! J'étais vraiment bidon en fait !
Il avait surement profité du fait que j'ai baissé ma garde pour sortir un couteau et s'extraire de mes rubans ! Voila qu'il était maintenant sur une espèce de planche à voile au loin ! Et c'était super rapide cet engin ! Jamais je le recapturai !
J'étais dégoûté. La tête baissé, je m'excusa au prêt du marin et reparti en direction du Baratie. J'allais devoir trouver un explication à tout ça ...

Je retourna donc dans le restaurant, pas la porte principale cette fois-ci. Je demanda ou était le vieil homme, parce que je lui devais bien des explications, à un serveur qui me pointa une cabine du doigt d'un air apeuré. Je décida d'y entrer comme un prince. Après tout, ce vieil homme m'avait sauvé la vie alors je me devais de garder la tête haute !

- Vieil homme ! Le complice s'est échappé, mais j'ai réussi à obtenir des informations cruciales ! Lui et le serveur sont en fait des tueurs à gages et ils visaient des propriétaires de vignobles ! Ca pourrait nous aider dans notre enquê... Euh, il se passe quoi ici ?

Il y avait du beau monde dans cette petite cabine. Le vieil homme en question, un lieutenant de la marine et quelques uns de ses hommes ainsi que ... Le serveur-assassin ! Mais comment s'était-il retrouver la ? Et surtout qui l'avait capturé ?!
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 »Vous vous rendez compte que ça ne tient pas quand même ?
Mais si. Regardez.
Mais je vous dit que non. Un machin flottant comme ça va bien plus vite qu'un humain. Vous n'avez pas pu le rattraper, surtout pas à la nage.
Et pourtant si.
Non.
Si.
Non.
Si.
J'ai trois sœurs. On peut jouer à ça longtemps.
Ai-je ramené le criminel ? Oui. Vous -ai-je donné une théorie ? Oui. Avez-vous obtenu un mobile grâce à moi ? Oui. Alors ne vous concentrez pas sur les détails lieutenant. Un assassin est capturé, et vous en recevrez les lauriers. Appréciez simplement l'instant présent.
Mais je ne veux pas de faveur. Je ne sais pas qui vous êtes, et je ne veux rien devoir à personne.
.. Vous êtes ... ... ... ... Bref. Vous refusez d'accepter les honneurs qui vont venir avec l'arrestation de ce meurtrier simplement parce qu'un détail technique vous gêne ?
On m'a appris qu'un bon enquêteur ne néglige aucun détail. Pour avoir un dossier solide qui tienne la route, on doit prendre en compte ce que la défense pourrait utiliser, et anticiper pour qu'elle ne puisse rien faire.
... La marine m'exaspère parfois lieutenant. »

Je lui montre ma licence de chasseur de primes. Il vérifie vite fait avec ses collègues au QG le plus proche. Évidemment, tout est en règle. Il insiste quand même pour savoir comment j'ai pu rattraper le waver que le serveur a utilisé pour s'enfuir. Je tente bien de mentir en disant qu'il était moins rapide que les classiques, mais il ne me croit pas. Alors il veut aller le vérifier. Quel dommage puisque le moyen de transport a plusieurs trous et est trop abîmé pour ne plus être utilisable. Je suis à court d'envie de trouver des excuses. Mais il ne saura pas que je suis un triton. Ça, c'est certain ! Et pendant que je réfléchis malgré moi à une stratégie, une voix retentit. Il est des mots qui ont le don de vous faire hérisser les poils parfois. Je regarde l'homme à l'allure étrange qui vient donner des informations. Un peu tard, mais néanmoins ses données sont complémentaires de celles obtenues par le lieutenant.

« Notre ami ici présent a choisit de volontairement révéler les informations dont il disposait. Vous pouvez m'appeler Rio. Mais … qui êtes-vous au fait ? Et vous allez mieux je suppose ? »

Je me rends compte que j'allais divulguer des détails concernant un assassin à quelqu'un de non identifié. Cela aurait pu être un gros stop à ma carrière. Sans vraiment attendre de réponse de sa part, je me rapproche de lui. Je pose ma main sur les bandages au niveau de son cou pour palper son pouls. Les bandelettes me gênent, mais je fais avec. Je passe une lumière dans ses yeux pour vérifier son état. Réflexes oculaires habituels, pas de pouls irrégulier. Il ne semble pas avoir de perte d'équilibre non plus, ni de commotion cérébrale. En clair, son état me semble normal. Hormis ses bandages de la tête au pied, son étrange chapeau et sa longue veste noire. Il a des raisons qui lui sont propres, et je n'ai aucune raison de m'introduire dans sa vie privée de cette façon.


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Enquête résolue

De retour sur le Baratie, avec des informations vitales pour l'enquête, Grimmjack tombe nez à nez sur une escouade de la marine et sur un des tueurs à gage. Ca, il ne s'y attendait pas ...


Il y avait beaucoup de monde dans cette petite cabine, on était même serré. Et tout cette populace était gênée de mon entrée, moi compris. J'essaya alors de me faire tout petit, ma timidité venait de reprendre le dessus ... Mais un loubard de deux mètres comme moi avec une allure atypique, c'était pas vraiment ce qui se faisait de plus discret ...

Les soldats semblaient un peu perturbés par ma présence, en revanche le lieutenant et le vieil homme pas trop. D'ailleurs, ce vieil homme s'empressa de m'examiner. C'était un bon médecin, il n'y avait aucun doute la dessus ! Il prenait soin de ses clients ! Si jamais j'attrapais une maladie, c'était le premier que je contacterai !
Pendant qu'il prenait mon pouls et vérifiait mes réflexes oculaire, je répondis alors à sa question d'un air un peu gêné.

- Euh ... Je suis Grimmjack, chasseur de prime débutant... Oui oui, je vais bien. J'ai deux bobos aux avant-bras mais rien de bien grave ...
- Voyez vous ça, un second chasseur de prime. Vous avez votre licence sur vous, monsieur Grimmjack ?


Un second ? Qui était le premier ? Cet assassin était un chasseur de prime ?! Impossible ! En tout cas, ce lieutenant de la marine avait bien l'air de parler d'une personne présente dans la pièce. Je balaye alors du regard tous les gens ici présent d'un air confus. Bah non ... Il n'y avait que quelques soldats ... Ce lieutenant ... L'assassin ... Et ce vieil homme ... Ou était-il, ce premier chasseur de prime ?!
Attendez ... Je posa une nouvelle fois mon regard sur ce vieil homme, ce Rio ... C'est vrai qu'en l'observant de plus prêt, il avait une carrure plutôt athlétique ... Ne me dites pas que ... ?! Non ! C'était lui, le premier chasseur de prime ?!

Boum ! Tout fusionnait dans ma tête ! Ses qualités de médecin et la rapidité de réaction ! C'était donc ça ! Et cette assassin attrapé ... Ca avait tout l'air d'être son oeuvre ! Aaaah ! J'étais fasciné par tant de charisme ! C'était la première fois que je rencontrais un de mes confrères ! Après tout, ma carrière ne faisait que de débuter ... J'étais tellement heureux d'avoir travaillé involontairement avec un collègue ! Il fallait bien une première à tout !

Je présenta alors mes papiers officiels à l'officier de la marine qui les consulta. Tout était en règle. Bien sur, je n'étais pas le genre à usurper une identité !

- Bon messieurs, je vais récapituler. Il semblerait que cet homme, accompagné d'un complice ayant prit la fuite, a tenté de vous assassiner c'est bien ça ?
- Oui monsieur l'agent !


Je compris un instant trop tard que la question n'était que réthorique ...

- ... Bref, reprenons. Ils auraient empoisonnés des plats que vous avez par la suite mangés. Manque de pot, il se seraient tromper de cible et visaient en réalité des propriétaires de vignobles.... Vous, chasseur Rio, avez rattrapé l'assassin déguisé en serveur à "la nage" et l'avez capturé. Quand à vous, chasseur Grimmjack, vous avez poursuivi son complice - dissimulé dans les cuisines - mais il aurait réussi à prendre la fuite, c'est bien ça ?

Un long silence s'installa. Cette fois-ci, je n'avais pas compris que le lieutenant demandait réellement une confirmation ...

- Euh ... Oui monsieur l'agent.
- Je ne suis pas un agent, je suis lieutenant de la marine.
- Oui monsieur le lieutenant de la marine ! Je l'ai poursuivi jusqu'aux navires marchands derrière le restaurant ! Demandez au dernier marin de la file d'attente, il a été témoin de toute la scène !
- Bien ...


Le lieutenant tapa son stylo contre son carnet. Il semblait avoir toutes les informations nécessaires pour vérifier la véracité de nos dires. Il se retourna alors vers ses hommes et ordonna une mission à chacun.

- Première classe Jo, allez trouver le témoin dont ce monsieur parle. Première classe Kasspip, retrouvez la nourriture contaminée que nous examinerons dans un de nos laboratoires, n'hésitez pas à demander l'aide du personnel. Première classe Carper, interrogez les clients du restaurant, trouvez moi si ces fameux propriétaires de vignobles sont bel et bien présents. Quant à vous première classe Rex, surveillez les, tous les trois. Je m'en vais interroger les responsables de salle et de cuisine.
- Oui chef !


La réponse des soldats était ordonnée, tous en choeur, la main sur le front. Wouah, cet officier avait de l'autorité sur ses hommes ! Quelle panache !

...

Rio et moi sortions enfin du Baratie. Je m'étendis de tout mon corps. Qu'est ce que ça faisait du bien de respirer cet bon air marin !
Au final, tout était réglé dans l'ordre. Les marines avaient retrouvés les vignerons, qui étaient aujourd'hui en rendez vous d'affaire pour passer de gros contrats. D'après les dires du lieutenant, cet assassin avait surement été engagé par un concurrent commercial. Ils avaient aussi retrouvés les plats qu'on nous avait servis dans la poubelle. C'était une preuve supplémentaire dans nos dires ! Sans parler du marin qui approuva toute la scène ! Puis, suite à l'interrogatoire du lieutenant, les managers confirmèrent que l'assassin et son complice étaient tous les deux des jeunes recrues, fraiches de quelques jours.
Bref, au final les responsables du restaurant nous avaient présentés leurs excuses ! Tout était bien qui finissait bien ! Et voila que Rio m'avait donné son numéro pour le contacter un jour ou l'autre ... Qui sait ? Nos chemins se recroiserons peut-être !

Il y avait tout de même quelque chose qui me turlupinait l'esprit ...

- Dites Rio ... Il parait que vous nagez super vite ... Vous serez capable de m'emmener sur ce navire, au loin ? Il est parti sans moi ...

Je crois que mon transporteur venait de m'abandonner ...
Gyaaaah ! Bien sur que je rigolais ! C'était absolument impossible pour un vieil homme comme lui de m'emmener si loin à la nage ! Bon bah, j'étais de nouveau parti pour me trouver un transporteur ... Et si le marin de tout à l'heure, témoin de mon combat, allait dans la même direction ? Pourquoi pas essayer, après tout ...

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