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[event] La migration du one piece ~ l'assaut de la baie / plage du Gros Porc

La chaloupe s’écrasa contre le sable dans un froissement familier. Le sable s’écarta et accueillit le bois de la miteuse embarcation comme le premier baiser d’une pucelle, du moins ce fut l’image qui parvint à l’esprit du bedonnant personnage qui trônait là. Une large veste marronnasse trônait sur ses épaules, rendue rêche par le contraste du sel et du vent. Il se gratta les replis de ses multiples mentons, à voir sa carrure, c’était un miracle s’il n’avait pas pris l’eau jusque là. Il rendait ridicule les plus imposants des hommes, et était aussi large que haut. Ce qui n’était pas peu dire. Nonchalant, il posa un pied sur le sable, grimaçant en sentant l’eau lui lécher les chausses. Puis, tirant sur le tissu coloré de son pantalon, il fit passer sa jambe mutilée par-dessus et l’enfonça directement dans la plage détrempée. La pointe en bois s’enfonça allègrement dans celle-ci, mais il l’en retira avec un bruit de succion écœurant. Un rire gras s’exhala de sa gorge, puis il s’avança vers le centre de la plage, ou un petit gratin s’était rassemblé là, pour lui. Au loin, on pouvait encore apercevoir le navire qui l’avait amené ici, aux couleurs de la Marine, qui ballotait au gré des éléments. Mais il n’eut pas même un regard pour celui-ci, il se contenta d’attraper le bas de sa veste et de l’essorer paisiblement. Un cache-œil noir lui mangeait la moitié de la face, et un bandeau rouge cachait son crâne glabre. On aurait pu le prendre pour un authentique pirate, mais son air satisfait et sa démarche goguenarde trahissait quelque chose de bien plus sournois. Il fallut donc qu’un raclement de gorge ne le tire de sa tranquille besogne.

« Hum, hum. Mac Finnigan, nous vous attendions. » lui adressa un gars, les bras croisés.

Il le dévisageait de haut, et Midas n’aimait pas ça. Il sentait sous ce ton sous-jacent un mépris pour sa personne. Enfin, s’il devait s’arrêter à ça … Le p’tit monsieur se baladait avec deux katanas au côté et arborait l’insigne du Colonel émérite. Hé hé. Ils avaient du attendre là des lustres, les pauvres. Mac ignora royalement les types, soit le Colonel et sa petite armée d’élite, environ une quinzaine de pelés. Les cheveux longs, le chapeau pointu bizarre. Oui, oui, c’était Hyugen Komamuri, un des Colonels dépêchés ici pour les événements à venir. C’était dommage à vrai dire, il aurait bien préféré se bourrer la panse et descendre un demi tonneau de blonde avant d’entamer le protocole. Barf, peu importait, tout venait à qui savait attendre. Le Colonel soupira. Hé hé. Faire chier les gars qui s’croyaient important, ça c’était marrant. Mais pour l’moment, y’avait d’autre chats à fouetter … ou d’autres loups. Midas se redressa et toisa le gradé de toute sa hauteur. Peu importait le rang, peu importait la gueule, c’était qu’un p’tit merdeux, et les p’tits merdeux ça couinait toujours.

« La bouffe, la bière et ma table. On verra après. »
grogna-t-il, lui offrant un joli sourire de ses grandes dents.

Le Marine eut la bonne idée d’opiner du chef avant de l’inviter à le suivre, escorté de ses pelés. Et ainsi commençait le chemin jusqu’au sommet de la falaise. Malgré son embonpoint, Mac ne freina pas un seul instant la marche. Il cheminait au même rythme que les soldats et dévisageait la plage avec la ferveur d’un gosse. Là, les Black Templars. Ouais, ces abrutis désireux d’justice ou de vengeance, l’un ou l’autre de toute manière ils avaient répondu à son appel. Ouais, ils restaient là comme des pions et leur instabilité hurlait leur envie d’en découdre. Bwahahah. Tout se passait pour le mieux. Oh oh. Y’avait encore d’autres bonnets par-ci par-là, mais là où l’armure dorée de l’autre imbécile aidait l’bon vieux Finnigan à les distinguer, les autres étaient un peu plus difficiles à deviner. Et puis il connaissait pas tous ceux qui s’trônaient là aussi. Sur la baie, il y avait de quoi recevoir les vaisseaux tant attendus. Ah, y’avait longtemps qu’il n’y avait pas eu un aussi joli front commun. Et il n’avait pas encore vu tout ce qui se prélassait au centre du QG. Une bataille allait s’présager, et y’allait y avoir du beau monde. Tout ça grâce à lui, si c’était pas beau. Il aurait été con que les Marines se fassent charcuter en deux-deux, aussi. Tout comme il aurait été con qu’il se fasse pas un pactole.

« Tout a été installé, comme vous le … vouliez. »
lâcha Hyugen, sans même regarder Mac.

Le gradé désigna un morceau de bois massif où un véritable festin trônait. Hu hu hu. L’odeur du rôti fit rugir l’estomac. Le tout faisait face à la mer et offrait une vue imprenable sur la baie. Le combat se déroulerait pendant son festin, et dire qu’il était payé pour ça en plus. Informations inestimables, grande aide à la Marine. Blabla. Tout ce qui comptait c’était les contacts, et avec un coup comme ça, on était pas prêt de l’emmerder avant longtemps. Le colosse se dirigea vers son dû et tira la chaise de son énorme paluche. Il s’assit lourdement dessus puis attrapa une chope pleine et s’en rinça allègrement le gosier. Il s’essuya la bouche du revers de la main et éclata d’un rire gras.

« Ah ah ah ! J’attends ça depuis des lustres. Ça va saigner aujourd’hui, n’est-ce pas Colonel Komamuri ? »
se gaussa le chasseur de prime.

Le Marine plissa les yeux. Oh, il n’appréciait pas le p’tit gars ? Mais s’il seulement il savait tout ce que l’ami Finnigan avait trimé pour eux … Mac rôta exagérément puis montra du doigt l’horizon, où l’ombre d’un navire commençait à poindre. Il avala une bouchée de pain puis tapa sur la table, pour attirer l’attention des hommes qui siégeaient à leurs côtés. On ne pouvait pas distinguer de pavillon à cette distance, mais y’avait cachalot sous gravillon, c’était certain.

« Pas de panique, Midas, il y a trente bâtiments entre eux et nous. Et après ça, vos … amis sur la plage. Ils ne remonteront pas jusqu’à nous. »
marmonna Hyugen, visiblement agacé de devoir tenir compagnie au ‘Gros Porc’.

« Hu hu. Ça je sais, j’disais juste que le spectacle allait commencer de ce côté. Et puis t’es là pour me protéger quoi qu’il arrive, hein mon gars ? » ricana-t-il, entre deux lampées de bière.

« Colonel Komamuri. »
répliqua le gradé, lâchant un soupir de lassitude.

Et peu à peu, une véritable flotte se dessina aux côtés du premier des bateaux, dans une parfaite synchronisation. Un sourire amusé se peint sur le visage de Mac, alors qu’il engloutissait une tranche de lard à pleines dents. Des révos sur l’eau, ça c’était comique. Un des hommes du Colonel tira une longue vue de sa ceinture puis lâcha un juron et passa l’outil à son supérieur.

« Pavillon noir ?! C’est quoi ce merdier … Midas !! »
hurla Hyugen, tournant vers le chasseur de prime un regard meurtrier.

Ce dernier s’arrêta, fourchette en bouche. Il leva un regard interrogateur vers l’horizon puis vers Hyugen. Qu’est-ce que c’était que ce merdier ? Des pirates ?! Pas vraiment dans le délire de la situation là, il était pourtant sûr de ses informations. Mac posa son ustensile dans son assiette, perplexe.

« Oh. Ça doit être dans le délire des Révolutionnaires, j’y suis pour rien moi. J’ai des infos, je les file. Il se trouve que j’avais des preuves. Assez de preuves pour que le Commandant Aizen Hour vous fasse rameuter ici, gars. Alors vient pas me souffler dans les bronches sous prétexte que … »
repondit-il, faisant mine de se lever de sa chaise, lorsqu’une violente secousse ébranla l’île.

Une déflagration gigantesque siffla à leurs oreilles, causant un vacarme de tout les diables, puis la terre se mit à trembler. Le vent souleva des poussières avec une force assez grande pour que l’odeur de la terre vienne jusqu’à envahir l’endroit. Midas resta quelques instants interdit puis, visiblement irrité, il se rassit et rattacha sa serviette autour de son cou. Il fit un signe dédaigneux en direction du centre de l’île.

« Les voilà, vos pigeons. Alors foutez-moi la paix pendant que je graille. »
marmonna-t-il, reprenant un morceau de barbaque avec un léger sourire en coin.
      Rappel à tous: Shaïness est agent double. Initialement agent loyal du gouvernement au sein du CP5, elle a trahi et sert maintenant la cause de la révolution. Le gouvernement n'est pas en courant de sa trahison (enfin, j'espère...). Tous les détails dans le post!


      Je me demandai à cet instant ce que je faisais ici... Cette scène ne ressemblait à rien à ce que j'avais pu imaginer, et croyez-moi, de l'imagination, j'en avais à revendre...

      En fait, à l'instant où le guetteur avait attiré l'attention du colonel et de son invité sur la nature réelle des bâtiments qui moutonnaient à l'horizon, mon cœur avait d'abord cessé de battre pour reprendre sur un rythme frénétique. J'avais l'impression qu'il allait éclater, ou surgir de ma cage thoracique en un éclat carmin. Une bataille... J'allais me retrouver au milieu d'une bataille, juste après avoir réchappé à l'assaut du QG de North Blue... Devais-je me questionner sur le fait que je portais poisse? ou qu'elle me suivait?

      Non. Je secouai la tête, maugréant mentalement.
      **Cette fois, ma fille, tu savais exactement dans quoi tu t'embarquais. Tu as CHOISI d'être ici, alors assume un peu. **
      Ouais... Peut-être...
      Sauf que... facile à penser, plus difficile à faire.

      J'avoue, sur le coup, ça m'avait paru être une vachement bonne idée, que de me ramener dans le coin... Après la dissolution de mon équipe CP5 suite aux événements de North Blue, j'étais rentrée une main devant, une main derrière, à Logue Town, là où j'avais été affectée. La base était suffisamment importante pour que plusieurs d'entre nous fussent de "permanence" sur ce territoire. C'est comme ça que j'avais hérité de la mission "inspection de la base de Shell Town"... Oh, mais mon esprit s'égare... Revenons à ... moi!

      J'étais dans un sale état. Pas physiquement. N'ayant pas activement participé à la défense du QG, je n'avais aucune blessure corporelle marquante. Des bleus, des écorchures... rien de bien méchant. Mentalement, par contre... L'Union Révolutionnaire m'avait envoyée de fausses informations... ou des informations fausses. Qu'importe le point de vue, le résultat était le même: j'avais été un pion qu'on avait envoyé sur une piste possible... un pion sacrifiable, pour qui personne n'avait vérifié les sources et la légitimité des tuyaux. J'avais risqué ma vie et ma couverture au sein du gouvernement... pour que dalle.

      Nan mais oh!!! Vous en connaissez beaucoup, des révolutionnaire qui se sont infiltrés dans le gouvernement? Aucun, bien sûr, me direz-vous.... C'est juste un peu le but du jeu: ne pas se faire repérer.... Et malgré ma tendance à flatter - généralement à raison ceci dit - mon égo, je me doutais que je n'étais pas la seule... Par contre, je me flattais à penser que j'étais la seule dans les rang Cipher Pol.
      Donc oui, désolée de vous contrarier, mais j'estime que ma couverture mérite plus d'attention que ça... Ce n'était pas comme si j'étais "juste" une révolutionnaire. J'avais voué ma vie à la cause, mais ce n'est pas pour autant que j'allais la sacrifier bêtement...

      Bref... Je faisais du boudin, en boudant dans mon coin, à la recherche de repère, de quoi faire... Enfin, pas vraiment. Je sais ce que j'allais faire: contacter la révolution, la vraie. Pas l'Union. Mais les vrais chefs. Me faire connaître d'eux. Et attendre mes nouveaux ordres.
      Encore une fois, plus facile à dire qu'à faire...

      Ouais, parce que, voyez-vous, les révolutionnaires, ça ne poussait pas comme les pâquerettes dans un champ printanier. Bizarrement, un révo, ça se planque. Ou alors, il ou elle est tellement puissant(e) qu'il/elle s'en fout royalement. Comme Niklas Aldo... Mon héros. Ce type, je tuerais pour avoir son autographe.

      Donc, j'étais bien coincée... Jusqu'à ce que les rumeurs me reviennent... Facile... Je m'étais auto-proposée pour mettre à jour les archives. Ce n'était pas comme si j'en n'avais pas bouffé des kilos pendant ma période de formation. J'avais dans l'esprit de profiter de cette tâche ingrate pour déterrer des éléments pouvant me mettre sur la piste de la révolution. Cette information est arrivée d'elle-même, toute chaude, dans mon assiette... Les rumeurs autour du QG de South Blue... Exactement ce dont j'avais besoin...

      Je ne sais pas vraiment comment je me suis débrouillée pour convaincre mon chef de me nommer observatrice sur cette mission. Sûrement un savant mélange de pipotage et de saoulante... Je me souviens même avoir oser prétendre qu'après mon "expérience" à North Blue, j'étais la mieux placée pour faire état de l'assaut d'un autre QG. Pauvre chef... S'il savait ce que j'avais réellement fait de mon temps ce jour-là...

      Voilà donc comment je me retrouvai sur cette place, en compagnie d'un colonel, d'un chasseur de prime, de gradés, de Marines, d'embrun salé et de sable... Et d'une bataille en perspective.

      Une? Que nenni?
      Des pirates à l'horizon, et apparemment, quelque chose d'autres à l'intérieur des terres... J'espère qu'il s'agissait de révolutionnaires... Je n'avais pas fait tout ce chemin pour rien, moi!!!!

      Sauf qu'aux yeux de tous, j'étais une CP5... Une observatrice, qui plus est. Pour "les archives et le rapport"... Ouais, en gros, une planquée/surveillante... Encore une mission qui allait m'attirer la sympathie des Marines. Bof, m'en fous un peu. A la base, j'suis révo... M'enfin, je n'ai rien contre les clampins de base et de moins-base... Juste contre les têtes de l'EMM et du gouvernement.

      J'avais donc pour rôle de rester muette et invisible. Ah! Vous m'avez bien regardé? J'ai les cheveux rose, bon sang!!! Rien que ça... En plus, je n'ai jamais pu me défaire de mon impertinence, reste de mon éducation comme fille de la haute bourgeoise EMM. Et puis, mon personnage, ce masque que je m'étais fabriquée en première couche pour dissimuler plein d'autres trucs, était essentiellement basée sur mon impertinence. Ben quoi? je suis une chieuse, et faire de l'être.

      - « D'un point de vue technique, nous pourrions dire que nous sommes en mauvaise posture. Des pirates sur la mer, une menace non identifiée au centre de l'île - et comment est-elle arrivée ici, cette menace... Nous serions pris entre deux fronts, si nous n'étions l'EMM. La situation particulière du QG nous donne un avantage stratégique, mais il serait bien que nous n'ayons pas à faire face à d'autres... surprises... »
      Je ne m'adressais à personne en particulier. Je ne faisais qu'exprimer un avis personnel mais pourtant très neutre et professionnel. Très Cipher Pol. Mince, je m'enverrai des fleurs. Je me doutais que la table principale n'allait pas entendre mes propos, car je me trouvais en retrait, derrière et à droite de la table, avec tout de même une bonne vue sur la mer...

      Sauf que mon attention avait tendance à papillonner vers le centre de l'île... Que se passait-il vraiment? Les troupes de la révolution venaient-elles vraiment de débarquer au coeur du No Man's Land? Comment?
      Et qu'est-ce que j'allais faire pour les aider?
      Bah, on verra au moment voulu... L'improvisation, c'était plutôt mon truc.
      Enfin, j'espère...
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    Spoiler:

    Isabella Yamanova racrocha l'escargophone après avoir entendu les recomandations de la messagère du Don. A travers son masque, elle contemplait ses deux compagnons dans leur tenus qui les faisaient souvent ressembler à des soldats du gouvernement. Ils étaient là pour une bonne raison, et ils comptaient faire honneur à leur patron.

    MacFinnegan, le seigneur actuel des chasseurs de prime était présent sur les lieux. Ils avaient reçut les informations du responsable du marché noir à West Blue. Cela avait été une formalité pour eux de se faire passer pour des chasseurs venus récupérer les grosses primes qui promettaient de s'attaquer au QG. Après tout, avant de se faire recruter, n'étaient-ils pas réellement des chasseurs de prime?

    La responsable du trio hocha la tête pour saluer un des soldats présents.

    Les hostilités avaient déjà commencé pour les pirates et les révolutionnaires, les soldats étaient tendus, ce n'était pas le moment de se les mettre à dos. C'était pour cela qu'ils avaient été recrutés par Grichkof Rushianovsky alors qu'il n'était pas très dangereux en eux-même. Ils disposaient d'un sang-froid à toute épreuve.

    Les hurlements des pirates au loin furent couvert pas les sons des canons.

    Les flash des déflagration des mines leur atteignait les yeux.

    D'un côté, les révolutionnaires frappaient par les airs. Il se battaient pour le plus précieux des trésors du monde. A l'opposé, plusieurs héros de la piraterie s'élançait droit sur une des plus impressionantes flottes de guerre de la marine. Ils se battaient pour la plus précieuse de leurs légendes. Les chasseurs de prime étaient au centre, ils se battaient pour l'or.

    L'image bougea au travers des yeux de son masque. La mafieuse se releva du caillou qui lui avait servit de siège. Elle attrapa sa masse d'arme, et fit quelques moulinets pour s'échauffer. L'heure des hostilité arrivait à grands pas. Elle s'approcha de la masse que formaient les troupes de diverses origine plus ou moins autour du chasseur de prime et du colonel légendaire.

    Les gouvernementaux constataient des évidences, Finnegan prenait son repas... Les conflits semblaient n'avoir rien changer aux habitudes des hommes présents.

    S'ils savaient qu'un combattant n'ayant jamais été invité à la fête avait l'intention de faire le bouquet final... L'important était de garder le mystère jusqu'au bout. D'autant plus que le boss avait déjà eu affaire à Finnegan, et nul doute que le chasseur de prime avait mal digéré la destruction complète de la guilde qui lui servait de repère à cette époque.

    Elle se retourna vers ses confrères.

    Ivan, Rasputin, préparez-vous, j'ai l'impression que les pourris vont pas tardés à nous tombé dessus en masse.


    C'est en même temps que les deux voix rendus caverneuses par les masques lui répondirent.

    Nous sommes toujours prêt Isabella. Aujourd'hui, le crime ne paiera pas!

    Les trois marionnettes les plus importantes de la pièce étaient prêtes.
      Y'parrasait qu'il y avait des bons takoyaki au QG de shout... voila pourquoi je me retrouvais dans ce merdier, j'étais venus "en touriste"au QG et j'pprend qu'il se passera une gigantesque bataille .
      Voila comment j'ai appris la nouvelle . Moi et mes hommes mangions des takoyaki (qui n'était pas si bon que ca). Tokodo qui pour une raison inconnue voyait le monde envahi par des lutins nous racontait que demain il irait pêcher le poulpe (avec des lutins)Quant un bureaucrate bedonnant arriva dans la salle que nus occupions.

      -adjudant-chef Kogaku c'est horrible une flotte de pirate lance une offensive contre la base.

      -euh...yama à ton avis il à trouvé du saké où ?

      -Je suis sérieux Il m'indiqua une fenêtre qui avait un vue dégagé sur l’océan, nous vîmes une flotte de drapeaux noir .

      -C'est un attaque,demandais-je


      -non adjugeant c'est la guerre !


      Nous nous précipitâmes vers notre équipement qui se trouvait au fond de la pièce.Nous nous équipâmes rapidement j'avais prévu un peu d'équipement si une tel événement se passait.J'enfilai deux brassière un gantelet pour ma main droite,accrochai Uza et Gostu (mes deux katana un peu spécial),mes bon vieux katanas et mes sacoches contenant balles poudres et explosif.,sanglai mon poignard sur mon torse ,en plus du couteau de lancer dans ma manche j'en portai une vingtaine dans des fourreaux sur ma poitrine et 4 derrière mon épaule. Tandis que je rangeais mon pistolet à silex das le holster sous l’aisselle, le bureaucrate (ou un machin du genre)me tendit un revolver en m'expliquant que je ne pouvais pas sortir sans une arme digne de ce nom et bien que je détestai les armes à feux j'acceptai l'arme je n'avais pas le temps de jouer avec un planqué.

      Nous sortîmes armé de pied en cape (oui mes homme avait décidé de porte des capes pour être reconnaissable (par moi) et pour avoir la classe ?)Une unième canonnade retentit, ils n' allaient pas de main morte.

      Un de mes hommes frissonna, si je ne voulais pas qu'il "jaunisse" leur froc il fallait que je fasse quelque chose.

      -Les amis nous allons sans doute faire la plus grande bataille ...de toute la semaine, nos lames et nos poings rougiront tandis qu'as nos pieds s’étendront des centaines de cadavres puant... mais nous n'en feront pas partie !D'un coté le mal de l'autre le bien, les pirates contre les marins, nous protégerons les civils !Nous battrons jusqu’à le fin ! car c'est la guerre ! certains passeront de la vie à la mort ! ils viendront de droite ou de gauche mais nous les vaincrons!Le moment de vérité ou nous saurons si nous pourrons sauver le monde viendra aujourd'hui...ainsi que le mensonge du gouvernement sur cette guerre !Ce soir se sera la fête ! la guerre sera gagné !nous danserons autours du feu ! les civils seront sauvé! Aujourd'hui nous vaincrons, le ciel sera rouge et nous foulerons leur tripes ! Allons y !

      Il poussèrent tous (les 10) des hurlement e joie, j'avais réussi à leur remonter le moral.

      -Celui qui s'en fais le moins paye la tournée pour les autres
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2619-fiche-de-yama
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2499-yamamoto-kogaku-dit-lame-fini-test-rp-fini
      « La vie est courte pour certains, interminable pour d’autres. N’oublions jamais qu’elle est un don divin, et recueillons-nous après chaque évènement malheureux. » Chapitre cinq, verset trois.

      Soren allait devoir se recueillir un bon moment après la fin de cette bataille. Alors qu'il n'avait rien demandé, il avait été prié de rejoindre le pugilat qui s’annonçait. Le lieutenant-colonel n’aimait pas du tout ça. Organiser un carnage, voilà ce qui s’était vraiment passé.
      Voilà pourquoi il n’avait autorisé aucun de ses hommes à l'accompagner. Malgré les invectives de Milla Vojovic, souhaitant "décaniller du pirate", ses ordres avaient été platement exécutés.
      Exécutés, les pirates qui avançaient par vagues devant eux le seraient aussi. Tout autour de lui, Soren entendait certains soldats tenter de se donner du courage. Il allait en falloir. Une autre menace inconnue semblait être apparue de l’autre côté de l’île. Une jeune marine, la superbe chevelure rose flottant au vent, y portait tellement d’intérêt qu’elle en psalmodiait à voix haute. Une si jolie lady, ici présente ? Le gradé allait-il, après l’effort de guerre, tenter de préparer le réconfort ? Le moment n’était pas à la séduction certes, malgré tout il espérait pouvoir engager la conversation d’une manière ou d’une autre, un peu plus tard.

      Tranquillement assis sur une pierre, il se mit à relire avec légèreté les versets du cinquième chapitre : " Vie et trépas " de son cher livre de foi. Une opération de ce calibre était encore bien trop grosse pour qu’il ait un impact certain dans son déroulement. Pour se faire remarquer par ses prouesses, par contre elle était idéale. Tout ce que Soren ne désirait pas. Il avait déjà suffisamment de mal à faire passer ses petits "rituels" inaperçus en étant lieutenant-colonel, il n’allait pas compliquer la chose !
      Il était temps de passer aux choses sérieuses. Il se leva donc et s’avança d’un pas qu’il voulait mesuré mais autoritaire vers son chef. Au moins serait-il aux premières loges pour débuter les hostilités une fois que celui-ci aurait donné ses ordres.

      Un peu plus loin, un groupe de retardataires arriva en courant pour tenter de ne pas en louper trop. Quels imprudents ! Rêvasser dans un pareil moment. Certes Soren le faisait aussi, mais sur les lieux. Et puis il avait bu de la « Pouvoirade », la boisson des vrais champions, pour tenir le coup.
      Le chef de file des nouveaux venus lui rappela étrangement quelque chose. Mais…mais c’était le jeune Yamamoto ! Une des nouvelles recrues des Ghost Dogs. Ainsi il n’était pas le seul de l’équipe à s’être déplacé jusqu’ici.
      D’un petit geste de la main il l’interpella et le salua, un grand sourire sur les lèvres, comme un gosse disait bonjour à son copain. Certes ils ne se connaissaient pas bien, mais appartenaient à la même famille. Une famille formidable. Tiens, cette dernière phrase lui rappelait une série qu’il regardait plus jeune. Passons.

      L’heure n’était pas aux réjouissances ni aux retrouvailles. Tous les soldats en présence (sur le sol) attendaient les ordres de leur colonel, prémices d’un futur chaos. Les enfants, ça n’allait pas être de la tarte.


      Dernière édition par Soren Lawblood le Lun 9 Jan 2012 - 23:03, édité 1 fois

        On s'écarte sur leur chemin, ouvrant de grands yeux ou baissant la casquette pour ne pas voir les colosses. Les pas font trembler le sol, et le bruit produit est annonciateur d'une grande puissance. Grands et forts, Bartholomew Kuma en doublet, qui grincent et semblent se disloquer à chaque mètre franchi. Pourtant, les Pacifista, vieux d'une centaine d'année, sont toujours bons pour la guerre. Une puce au cerveau, qui enregistrera les données du combat, et voilà que deux tas de ferrailles deviennent de parfaits tests pour les prochaines versions. Mais les antiquités sont tout de même éloquentes : la toute puissance de la Marine perdurera ! Et longtemps, tant que je suis et resterai à la tête de la branche scientifique de la Marine, nous ne faillirons pas à notre devoir.
        Cependant, les Pacifista manquent de classe. L'un n'arbore plus qu'un bras, un oeil complètement brisé, son cou légèrement fléchi sur le côté. Tandis que l'autre n'a plus rien sur le torse, complètement découvert. Heureusement, un rapide check-up et ses moyens de défenses sont approuvés par mon œil aguerri.

        Ils rejoignent les autres sur la baie, se plaçant dans les premières lignes. Leur grande taille doit se voir de loin. PX.7 et PX.3, tous deux tombés il y a longtemps au combat mais revenu miraculeusement à la vie. Le premier analyse rapidement les têtes primés qu'il y a là, sautant de l'une à l'autre. Jimmy l'embrouille, en tête, ne fera pas long feu. Déjà que l'alcool lui grise les minettes...
        Le contact se fait entre les deux cyborgs. PX.3 lève un bras, ouvre la paume. Un petit tuyau sort de la peau tendu, très court. Il s'illumine. L'énergie s'y emmagasine. Une étoile dorée se forme, tournoyant. Puis le laser part, déchirant une voile d'un navire. Les hostilités sont lancés, et deux Pacifista ne font qu'envenimer les choses.


        Un jeune savant, blouse blanche, l'archétype même de l'inventeur se précipite à la table de Finnegan, rencontrant le gradé Hyugen. Il lui tend une missive, une autorisation d'utilisation de Three et Seven. Au bas de la feuille, il est écrit en petits caractères qu'ils ont pour ordres d'anéantir toute menace primée. Les pirates de bas calibre sembleront être ignorer par Kuma. Signé Vegapunk. Approuvé par les hauts fonctionnaires. Le jeune savant fait une jolie courbette et s'enfuit. La peur lui noue le ventre.


        PX.7 ouvre la bouche. De ses entrailles de métal, une fumée blanche est poussée par deux sortes de pistons à embouchures multiples. Fuiiiit. Sa langue s'engouffre dans sa gorge. Bip bip bip. Pshhht. Roll roll roll. Une nouvelle étoile dorée se forme...
        Un cadran à pression démontre qu'elle est au max !
          Un grand nombre de personnes étaient rassemblé sur la plage que le vieux Roc avait indiqué à Thorn. Ce dernier, ayant repéré la prime de Jimmy l'Embrouille, c'était dit que ce serait un bon filon pour commencer dans le métier, et avait donc demandé des renseignements au vieux dreadeux. Ce dernier avait rit dans sa barbe en lui refilant les passes droits nécessaire pour se rendre aisément au QG de South Blue. Allez savoir comment Papy savait que cette souillasse allait s'y rendre (il devait certainement y avoir une certaine quantité d'alcool en jeu), mais il transmit l'information sans hésiter au jongleur, pourtant tout nouveau dans la profession de la chasse à la prime.

          Ce dernier s'étonnait d'ailleurs toujours du nombre de personnes rassemblées sur cette plage, jusqu'à ce qu'on lui demande si lui aussi était là pour défendre le QG contre les révolutionnaires. Surpris par cette nouvelle, Lundqvist Thorn réalisa sur le champ l'opportunité qu'il avait de devenir le premier conteur à propager l'histoire de l'affrontement général qui se propageait. Il fut donc tout aussi heureux de voir les nombreuses voiles pirates se profiler à l'horizon, promettant une bataille générale entre trois groupes tous très puissants. Il serait aux premières loges, les journalistes allaient pouvoir se faire foutre sur ce coup, l'exclusivité allait lui appartenir pour une fois !

          Assis sur un rocher, attendant patiemment que les choses démarrent, Thorn observa les différents mouvements de troupes sur la plage et ses environs. Rien de particulier jusqu'à l'arrivée d'un marine et de ses hommes. Rien de spécial si les armes portées au flanc de l'officier n'avaient pas attiré l’œil du bretteur. Continuant de le surveiller en coin, il se promis de faire attention aux agissements de cet homme. Une autre personne attira son regard, un autre uniforme fit signe au premier. À ses côtés se trouvaient pas moins de cinq dagues. Voilà deux marins aux équipements bien singulier auxquels le jongleur allait prêter une attention toute particulière au cas où ils se démarqueraient du lot d'une manière où d'une autre. Ou si l'un d'entre eux rendrait son dernier souffle durant la bataille, laissant ainsi ses armes au premier des intéressés passant par là.

          Deux grandes silhouettes arrivèrent pour enfin démarrer les hostilités. Thorn eut de la peine à en croire ses yeux en voyant les Pacifistas, ces deux imposantes carrures provenant d'un âge déjà oublié étaient réputées pour faire partie des plus puissantes armes de la marine. En voyant leurs rayons tirés sur les pirates, le conteur ambulant se dit que ceux qui parviendraient à battre ces machines figureraient dans des histoires plus palpitantes les unes que les autres.

          Voilà qui promettait d'être intéressant donc. Mais le temps de l'attente était terminé. Le jongleur se leva de son caillou, le sourire aux lèvres, et regarda ces flibustiers s'approcher. Il les aimait bien au fond, mais son rôle aujourd'hui était de les saigner, c'est donc ce à quoi il s'activerait principalement. Se demandant sur quel navire son ivrogne se trouvait, Lundqvist Thorn observa le débarquement des pirates, laissant les premières lignes s'entrechoquer et se préparant à se jeter dans la mêlée dès que sa proie serait en vue.
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          Ca y est, la toute première aventure d'Uriko en tant que chasseur de primes allait pouvoir commencer ! Il frétille d'impatience, et pis il y a tout plein de personnes autour de lui, il n'avait jamais vu autant de marines et chasseurs de primes rassemblés en un seul et même endroit, mais plus on est de fous, plus on rit comme le dit le proverbe. Il espère juste ne pas se noyer dans la foule… Pour une première aventure il aimerait bien se faire remarquer un petit peu quand même… Mais vous vous demandez sûrement ce que faisait un gamin dans une bataille des plus dangereuses.

          Et bien Uriko avait réussi à espionner des gens trèèèèès louches (Qui seraient apparemment des chasseurs de primes), aussi avait-il entendu des choses très intéressantes mais les seules informations qu’il avait filtré était qu’il y aurait une confrontation avec pleiiiins de pirates et révolutionnaires. Uriko n’avait écouté que ce qu’il voulait entendre à dire vrai, se fichant du reste des détails, mais qui dit pirates dit primes, il ne manquerait cette occasion pour rien au monde ! Sur le lot, il devrait sûrement réussir à en capturer au moins UN. Capturer son premier pirate, en tant que nouveau chasseur de primes il veut au moins atteindre cet objectif. Disposant de tous les papiers nécessaires, il embarqua sur un bateau du gouvernement (Je ne vous dis pas la tête des gens ayant vérifié le laissez-passer du p’tit), comme quoi espionner, c’est mal mais drôlement pratique.

          Et le voilà, paumé dans ce beau monde, regardant un peu de tous les côtés, ne sachant pas quoi faire en fait…

          « Ils arrivent quand les pirates ? »

          S’était-il dit à lui-même, il y avait beaucoup de gens qui faisaient peur autour de lui aussi… Mais si il a bien compris ce sont des amis et il faut pas les taper… Mais hormis les marines, comment qu’il fait pour différencier les chasseurs de primes et les pirates lorsque ça commencera ? Hmm… C’est difficile de se battre en groupe quand même… Mais ça fait moins peur aussi. Ah ? Qu’est ce qu’il aperçoit ? Il détourne le regard un moment et paf, il y a quelque chose qui approche.

          *Ah ! Des bateaux ! ♪ *

          Il était amusé par la vue des bateaux, dans son village il n'en voit pas beaucoup, mais petit à petit, il sentait tout de même une étrange sensation, c’était quand même assez imposant vu en vrai… C’est à ce moment-là que le temps semblait s’accélérer, la bataille allait commencer, et tout le monde était en position… Uriko perdait peu à peu son assurance. En entendant les premiers coups de canons voler et les explosions frapper... Il se rendait compte que c’était quand même violent et effrayant…. D’un autre côté, deux grandes personnes…. Qui ne ressemblaient pas vraiment à des humains firent leur apparition avant de lancer ce qui semblerait être un laser, se diriger vers un navire pour en toucher la voile.
          Petit moment de silence pour notre jeune ami… Il en voit beaucoup de choses en quelques minutes… Il se sent tout petit (Et pas qu’en taille), aussi, il en vint à une conclusion :

          *Euh… Je me demande si c’est l’idéal pour une première aventure…*

          Enfin il était temps ! Il est clair que notre chasseur de primes inexpérimenté n’avait clairement pas sa place dans une bataille comme celle-ci ! Il n’avait même jamais combattu dans une situation réelle… Celui-ci se cacha derrière un grand nombre de marines et autres chasseurs de primes, arme en main.

          « Je… Je vais me cacher et pis je réapparais à la fin et pis comme ça est-ce que j’aurais droit à de l’argent quand même ? Gnioon…. »

          Ne perdons pas espoir, il réfléchit actuellement à une petite stratégie… Sur le lot, il pourrait sûrement en attraper au moins un… Il sait se défendre après tout, il a tout appris comme son papa lui avait dit même… Il pourrait peut être faire le mort aussi… Mais il aimerait bien être le héros aussi… Bon, il faut qu’il se remotive ! Après tout il a pleiiins « d’amis » qui le défendrait non ?


          Dernière édition par Uriko le Ven 13 Jan 2012 - 21:46, édité 1 fois
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          Jinx se mordillait la lèvre inférieure en griffonnant sur une planche de bois une succession de prix à la peinture noire. Grommelant comme une petite vieille qui ne trouve pas le prix de ses pruneaux, il lâcha un large soupir avant d’écrire définitivement le sigle des Berrys. Il tourna la petite plaque de bois vers Lucky Garou avec une petite moue d’homme peu satisfait. Le vieillard centenaire était en compagnie de Rabb, son fidèle Lapin Géant des Neiges, l’animal avait une ribambelle de planches sous le bras, Lucky coinçait des clous entre ses dents et un marteau était dans sa main. Ils se tournèrent pour juger de la pancarte.

          « Zahaha ! J’gne pense q’gne z’est un bon prix mon cher ami ! »

          Déjà qu’en temps normal son zozotement était un tic de langage récurent, avec des clous entre le dentier, il semblait encore bien plus proche de l’hospice. Les deux compères s’activaient à mettre sur planches une petite bicoque avec un comptoir, dans le genre baraque à frites. Le dernier clou s’enfonça dans le bois et Jinx y apposa sa pancarte, ils reculèrent tous les trois d’un regard critique.

          Spoiler:
          « Vous en pensez quoi mes bons amis ? »

          « Z’en pense que l’on devrait recruter un z’arpentier dans la compagnie ! Zahaha»

          « Gnouht ! »



          La cabane reposait face à la plage sur une petite bute d’herbe, bien derrière les troupes positionnaient sur les grains de sables. Jinx observait l’horizon en plissant ses gros sourcils broussailleux, une multitude de voiles noires se présentaient dans le flou de sa vision. C’est qu’il y avait du beau monde sur ce lopin de terre, des marines, des chasseurs de primes méchamment renommés et ce gros Midas. Le genre de mec qu’il fallait se mettre vite dans la poche du veston.

          Mais avant tout, il fallait tirer un profit de toute cette activité. Un bruissement retentissant fit vibrer l’échine des plagistes, une troupe d’hommes avaient débarqué visiblement plus au centre. Puis dans la foulée, c’est un géant qui lâcha un rayon à travers les bâtiments marines jusqu’à toucher une voile pirate. Il fallait profiter de ce petit temps de paix pour le coup de pub. Adressant un regard à Rabb, le rongeur aux grandes oreilles lui tendit la patte et le hissa sur le toit de la cabane grinçante. Mains sur le veston, le vendeur de chance en fiole allait faire preuve de sa verve grandissante et de sa verge loin d’être tombante.

          « MESSIEURS ! JE SUIS LE PROFESSEUR DONOR JINX ! JE SUIS L’INVENTEUR DE LA " LEGS OF RABBITS " ! JE VENDS ICI DE LA CHANCE EN FIOLE ! SEULEMENT 150 000 BERRYS ! NOUS ACCEPTONS LES PROMESSES DE PAYES ! IL SUFFIT DE SIGNER ! »

          Dans le même élan, il tendit ses bras face à lui et une onde lumineuse noire en forme de chat fusa vers la plage.

          ° Chat Noir °
          Spoiler:

          L’onde traversa l’énorme carcasse à la bouche étoilée, le cadran à pression s’emballa et après une dizaine de secondes d’affolements, une fumée noire sortit de la gueule du robot à la place de l’étoile dorée initiale. Pas de bol.

          « CA NE SERAIT SUREMENT PAS ARRIVÉ AVEC UN PEU DE CHANCE ! »

          Mains sur la doublure de son veston, Jinx reprenait un peu son souffle, Garou lui lança un regard en coin taquin.

          « Tu prends des risques mon cher ami ! Zahahaha ! »

          « Je sais bien mon bon Garou, mais il faut faire le buzz de nos jours ! héhéhé »

          « Bon, moi z’i vais ! Humpff Zahaha ! »

          Garou monta sur la scelle de Rabb, ses ailes et son auréoles allaient faire un coup de pub angélique en plein cœur de la bataille. Le lapin prit une impulsion formidable et atterrit trente mètres plus loin, dans un nuage de sable. Lucky prit une casquette dans une poche de la scelle et s’en recouvrit l’auréole.

          « PROMESSES DE PAYES ! RÉGLÉS IZI ET VOUS Z’ERAIS UN COCU ! ZAHAHAHA »


          Jinx, derrière son comptoir, souriait comme une catin qui venait d'ouvrir sa première maison de passe. Ou de retraite. Et puis tous les professeurs de superstitions vous le diront, ouvrir un vendredi 13, c'est classe.
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          « Oh oh oh, mais c’est qu’ça commence à saigner là-bas. Vite, plus de sauce ! » applaudit Midas entre deux bouchées.

          En effet, on pouvait entendre au loin les canonnades, tout en distinguant les brefs éclats de lumière. Les nuages semblaient pointer le bout de leur nez comme pour saluer cette impressionnante bataille qui s’annonçait. De même, un vent frais commençait à faire frissonner les plus frileux, ce qui n’était pas le cas de Mac avec son imposante couche de graisse. Et tout occupé qu’il était à s’empiffrer, il ne prêtait presque aucune attention à ce qui pouvait bien se dérouler sous ses pieds. De plus en plus de monde commençait à s’installer sur la plage, dont certaines de ses vieilles connaissances. Il ne pouvait s’empêcher de ricaner en les observant au loin, rassembleur leurs paquetages et tenter de glaner richesses et fortune en cet endroit. Mais voilà, alors qu’un gratte-papier venait lui remettre un document insipide, Hyugen commençait à s’agiter, tirant un rire gras au bedonnant personnage. Ce n’était pas dans les habitudes du chasseur de prime de s’inquiéter de ce qui pouvait bien turlupiner ce coincé du protocole, mais vu que l’obtention de son pactole en dépendait, mieux valait savoir ce qui pouvait bien lui tomber sur le coin de la façade. Il daigna donc lever un œil de son buffet et se balança en arrière sur sa chaise, faisant outrageusement grincer le bois de celle-ci. Le bois se plia mais ne rompit pas.

          « Je croyais que mettre une bonne trempe aux malfrats c’était dans tes cordes mon p’tit gars. »
          ironisa Mac.

          Le Colonel leva un œil de sa paperasse et la tendit négligemment au jeune savant qui venait de la lui confier, l’ignorant royalement. Une veine sembla s’emballer sur sa nuque, mais il réussit à passer outre le dégoût que lui inspirait le chasseur de prime. Il fit deux pas vers lui, posant ses mains sur la garde de ses deux sabres. Il le toisa quelques secondes, puis un sourire s’épancha doucement sur ses traits. Le genre de sourire qui tira une drôle de tête à Midas. Celui-ci laissa échapper un puissant rot puis fit retomber la chaise sur ses quatre pieds. Et oh, il avait plus de répartie le pigeon endimanché ?

          « Les malfrats, en effet. Nous subissons un double assaut par le manque d’efficacité de vos informations. Nous allons donc prendre d’autres mesures. » trancha le Marine, d’un ton glacial.

          D’un geste brusque, Finnegan se releva et sa chaise s’écrasa violemment à terre. Il faisait bien deux têtes de plus que le Colonel, mais celui-ci le dévisageait d’un air égal. Gros porc posa son gros doigt boudiné sur sa poitrine et l’y enfonça deux fois, le fusillant du regard. Un large filet de gras dégoulinait de son menton sur sa chemise tâchée de viande.

          « Fais gaffe mon p’tit père, moi j’t’ai dis que ça allait balancer sévère, pas d’où ni dans quelle juste mesure ! Alors j’ai rempli ma part du marché, j’y peux rien si vous êtes pas foutus de gérer une bataille. » grogna-t-il, faisant reculé deux des gradés qui encadraient Hyugen.

          Une lueur de défi dans le regard, l’officier écarta sa main d’un geste dédaigneux. Il était admis que Gros porc ne ferait rien contre lui : il avait son argent. Il pouvait se comporter avec lui de toutes les manières possibles, il était trop tard pour revenir en arrière. Et il allait lui apprendre ce qu’il en coûtait de prendre les hommes de la glorieuse Marine pour des billes. Il rajusta sa veste de Colonel et lui tourna le dos, sans aucune crainte. Il était comme un chiant qui grognait mais jamais n’aboyait, et en temps que Colonel, il en avait vu d’autre. Il fit signe à quelques uns de ses subordonnés de se diriger vers la plage, afin de faire suivre ses ordres.

          « Que … que faites-vous ? » tonna Midas, rouge de colère.

          « Je retire mes hommes de la baie. Vous avez une flotte et les chasseurs de prime pour vous défendre. Les pirates arrivent par ici, je suppose donc que les Révolutionnaires sont de l’autre côté. Les vôtres seront heureux de pouvoir mettre la main sur des grosses primes, tandis que mes hommes seront mieux ordonnés à protéger le cœur de l’île. Tout le monde s’y retrouve au final, Caporal, transmettez mes ordres à chacun des Marine présent sur la plage : retraite immédiate pour défendre le centre de l’île. Aucune discussion, sur le champ. » répondit-il, calme au possible.

          Avec pour seule réponse un grognement de rage, le chasseur de prime se retourna et écrasa son poing sur la table massive où trônait son repas. Il y creusa un profond impact, mais déjà Komamuri l’ignorait, se retirant au cœur de l’île avec ses troupes. Midas s’avança vers la falaise, contemplant les échanges de coups entre Marine et Pirate puis se détourna de ce spectacle risible. Il y avait bien assez de Chasseurs de Prime ici pour le protéger, et les pirates devraient encore passer la flotte de la Marine. Peu importait les décisions de ce minable Colonel. Il ramassa sa chaise et se rassit, hargneux. Il frappa de nouveau du poing, ce bougre lui avait ôté tout appétit !




          Pensez à regarder les mouvements pirates sur l'autre sujet.
            La lumière à la surface de l'eau, miroitante, douce et réconfortante. Et le sable fin d'une plage, contre les ongles de pied, tandis que la cage thoracique se contractait, se déformait. L'air manquait, et les dernières petites bulles quittaient les lèvres de Crow, tandis que son visage se contractait sous la douleur. Heureusement que Keira lui prenait les bras, les serrant confortablement contre sa gorge — la capitaine ne prenait pas en compte sa force démesurée — car un étrange picotement lui parcourait tout le corps. Ainsi qu'une sorte de flou dans la tête, une fatigue grisante.
            Mais elles immergèrent enfin, nos Walkyries. Poussant presque sa navigatrice en fond marin, la belle se jeta hors de l'eau, tombant sur la baie, ignorant la bataille un moment. Elles étaient derrière les bateaux, devant des hordes de Marines se repliant. Et elles étaient surprenantes, presque incroyables. La surprise pouvait encore tétaniser les témoins de cet exploit de nage, comme la douleur et le manque d'oxygène le faisait chez la capitaine. Alors qu'elle toussait de l'eau ingurgité, ses bras tremblaient. Son incroyable poitrine pendait, et ses vêtements trempés ne semblaient pas suffire à la retenir. Mais sa gourde avait tenu le coup, tout comme son tricorne, tout comme la plume y étant fixé, tout comme son grand manteau rouge. Et elles étaient sur la baie, prêtes à se taper des méchants.
            Sarah se retourna, jetant un oeil aux trois têtes d'enfants. Elle avait encore le souffle court, mais le mal de tête était parti. Elle fit un sourire à Rosianne, puis un commun pour les filles de Keira. Cette-dernière se trouvait déjà sur la baie, prête à combattre sûrement. Elle surveillait ses consoeurs qui reprenaient leurs moyens. Adri' et Ena' récapitulaient leur équipement, semblait-il. Mère Indomptable et Lance Invincible. Elle ne se faisait pas de soucis pour elles. Ni même pour son Esprit d'Écorce. En fait, seules les bout'choux contaient à ses yeux, en ce moment même. Elle se leva tant bien que mal. Aucuns chasseurs ne semblaient vouloir les flinguer ou les passer aux fils de leur lame... Pas encore.

            « Rosianne, cachez-vous dans les fonds marins, bien loin ! J'te fais confiance, ma fille... Pis attendez nous les filles, on va revenir bien assez tôt... Et si on r'vient pas, tu sais comment passer par la crique à Hook, hein Rosi' ? »

            « Ouais M'man ! J'sais bien ! Fais confiance ! »

            « GNUHUHUHU ! Mais j'te fais confiance, j'te fais confiance... Gnuhuhuhu... »


            Elle leur fit dos, sachant que peut-être, Adrienne tenterait d'argumenter... Mais il était trop tard maintenant pour s'en occuper, car les sirènes et fillette poisson ne pouvaient pas se cacher ici, dans l'eau peu profonde. Heureusement, en suivant les courants sous-marins, elles pourraient éventuellement éviter de repasser sous les vaisseaux de la Marine, et fuir par l'est, puis prendre par le sud, retrouver le bateau de pêche laissé à la dérive — c'est que Crow avait promis de le rapporter.
            Elle posa une main sur l'épaule de la femme poisson, lui fit un sourire carnassier. Puis elle jeta un regard rapide sur la plage... Elles étaient les premières, et étrangement, cela ne réjouissait pas Crow. Bien qu'extrêmement belliqueuse, ce serait soit mourir ici, ou encore en partir glorieuse. Elle ne put s'empêcher de suivre du regard l'étrange bête blanche montée d'un petit vieil ange. Il scandait une drôle d'annonce... De la chance en bouteille ? C'quoi encore que ça ?

            Mais ça ne l'empêcha pas de pousser un cri ! Que la guerre commence !!
              Je vais mourir ? Je vois une lumière au fond de l'eau. C'est vous qui m'appelez, seigneur ? Dois-je vous rejoindre ? Je ne sais pas. Je me sens bien dans l'eau. Le contact de l'eau sur ma peau, les ondulations des vagues le long de mon corps. Ce sentiment de fluidité. Oh ! Comme c'est agréable ! J'aimerais bien être une femme-poisson ! Pouvoir nager ainsi pendant des heures doit être une véritable bénédiction. Mieux, il n'y a aucun bruit. Ou presque. Juste ce bourdonnement caractéristique de la mer ; les oreilles se bouchent dans l'eau pour éviter de se noyer comme une idiote. Au travers de ce bouchon, il y a ce bruit de l'océan, une sorte de symphonie ou les instruments sont les élements agissant sur les vagues et les courants qui chantent un son mélodieux en fonction des obstacles sur leur route. C'est beau. C'est surement toi dans cette beauté. J'aimerais bien rester comme cela.

              Je lâche un peu d'air. Je me rappelle de la situation. Je suis sous l'eau. Je ne suis pas capable de respirer sous l'eau. Ça fait longtemps que je suis sous l'eau. J'ai bientôt plus d'air. Deux jeunes filles-poissons me guident dans l'eau ; il en faut bien deux pour me tirer efficacement. Et surtout : je ne suis pas d'accord avec ce plan ! J'vais crever ! C'est fini ! De l'air ! Vite ! Seigneur ! Pitié ! Pourquoi j'ai accepté ! Pourquoi Crow avait cette lueur bizarre dans les yeux ! Pourquoi Saya et Keira n'ont rien fait pour l'en dissuader ! Pourquoi n'ont-elles pas écouté quand j'ai dit que l'eau de mer allait rouiller ma hache ? La pauvre. Je la regarde du coin de l'oeil. Il n'a pas l'air de se rouiller rapidement. Je me suis peut-être inquiétée trop vite. Je suis trop sensible... Mais faut que je m'inquiète ! J'vais me noyer ! De l'air ! Ah ! Viiiite !

              Sans signe avant-coureur, j'arrive à la surface. Ma bouche s'ouvre instinctivement et avale goulument de l'air qui va satisfaire mes poumons endoloris par la courte privation d'oxygène. Ah ! Je n’ai jamais été aussi heureuse d'être en vie ! Je dois une fière chandelle aux deux gamines. Je leur fais un sourire plein de remerciements et elles me rendent la pareille. Elles sont vraiment sympa. Pendant que je reprends ma respiration, je regarde la plage. Pas mal de monde s'y trouve. Pas d'uniforme, c'est des chasseurs de primes. L'avantage, c'est qu'on n’a pas de primes. En théorie, ils ne devraient pas nous embêter. En théorie. Il y a aussi des marines. Normal, on est à une base de la marine. Que suis-je bête parfois ! Je fais une vérification rapide de mon arme. Aucun problème. Je suis peut-être un peu trop protectrice. Il faudra que j'en parle pour savoir si c'est grave. Ce n’est peut-être pas le bon moment aussi. Au passage, je regarde derrière moi. La baie est en proie à une véritable bataille entre la marine et les pirates. Certains navires semblent en voie de traverser les navires de la mouette. Bientôt, on ne sera plus les seuls sur la plage. C'est plutôt bien. Je n'ai pas envie d'avoir toute l'armada de la marine et des chasseurs sur la prime sur le dos alors que je suis de leur côté ! Pas bien les pirates !
              Un regard vers les Walkyries. Hum. 'Sont spéciale, elles.

              À côté, Crow donne des ordres aux gamines. Ouf. Pendant une bonne partie du trajet jusqu'ici, j'avais peur qu'elle ne les emmène. J'aurais l'esprit plus tranquille ainsi. La mer est surement plus sûre que la terre ferme. Je vois leur petite tête disparaître sous l'eau avec une pointe d'envie. On va vivre l'enfer. Là-dessous, c'est tellement beau. Quitte à choisir, la noyade n’est pas forcément une mauvaise chose... Je compte sur toi pour me porter chance, Seigneur ! Je viens me placer à côté de Saya. Avec elle, on forme les trancheuses du groupe tout comme un duo de puissance respectable. Crow ne compte pas. Elle est bien trop au dessus du lot. J'espère que Keira va tenir le coup.

              Bon ! On n’est pas primé, donc, les chasseurs de primes ne devraient pas nous en vouloir. Je propose qu'on attende qu'il y ait de la masse avant de bouger, histoire de ne pas se faire mass...

              Je suis obligée de m'arrêter. Un rayon laser sort de nulle part et explose pas loin de nous. Je sens la chaleur sur ma peau. Lumière ?! Chaleur ?! Est-ce toi Seigneur qui te manifeste sur cette terre afin de m'éclairer sur le bon chemin ? En l'occurrence, je vois que tu t'es incarné en une espèce de gros machin qui ressemble à un robot. Seigneur, tu as des goûts bizarres…

              Bon ! Euh… je propose qu'on aille se mêler aux autres en fait. On risque de se faire canarder facilement ici ! Allons-y !


              Hache brandie, je commence à courir sur la plage en direction de l'espèce de cabane avec une bête poilue à côté. En plus, il semble que les marines désertent la plage. C'est notre chance !
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              La flotte de la Mouette se sépare, laissant Jimmy l'embrouille avancer dangereusement. PX.3 et PX.7 patientent, l'un essayant de neutraliser l'étrange fumée qui sort de sa gueule métallique. Son torse détruit, il ne peut rien y faire, et le cadran à pression s'agite comme un fou toujours. Rien à faire, le mécanisme de la mâchoire est bloqué. PX.3 lève une nouvelle fois son unique bras, pointant Jimmy. Au loin, une proie s'éteint : la prime de Mizukawa Sutero, dépassant les cinquante millions. Puis, des explosions retentissent dans le dos des Kuma, et PX.3 tourne son imposant corps. Rapidement, son oeil solitaire effectue un rapide balayage des têtes. Il ne voit rien. Pourtant, il entend. Doucement, Kuma tourne les talons et se dirige vers les lieux. Les informations voulaient que Jonas Mandrake soit à la tête du tout. Une tête de plus à primer ! Une tête de plus à faucher. J'ai également intégré dans les programmes des cyborgs un certain plan de bataille. Si les marines fuyaient valait mieux rompre la formation à leur tour, car jamais que les Chasseurs de Primes les aideront à quoi que ce soit.

              Lentement, les deux Pacifista marche vers les révolutionnaires, remontant la plage. PX.7 n'a pas tout à fait récupéré de son coup de malchance. Le sable s'enfonce, et la montée est longue. Ils passent aux côtés de quatre femmes, puis près d'une cabane. Les témoins s'écartent. Ils sont arrivés à hauteur de Finnegan. PX.3 s'arrête, tandis que 7 continu, la mâchoire enfin fermée. Une fumée blanche s'échappe du bras en morceau du Kuma stationné. Son oeil borgne bip tandis que l'autre fait des étincelles. Kuma se tourne lentement et difficilement vers le banquet. Ses pieds s'accrochent, il tangue. Puis se stabilise. Dans des grincements toujours plus sinistres, il baisse la tête. Son oeil analyse rapidement le Gros Porc. Puis il se retourne, reprenant sa marche vers son confrère déjà loin. Sans émotions. Sans paroles. De parfaites machines, sans humanités.


              Une grosse imprimante gribouille une feuille de carbone, la laissant s'écraser et se plier sur ma table. Des données précieuses, ainsi qu'une difficile sauvegarde vidéo. Mais je ne désespère pas, car je sais que ces joujoux des temps anciens me rapporteront d'importantes révélations quant à la performance et au fonctionnement des Pacifista.

              [Les Pacifista quittent la plage !]
                Enaro lança un regard circulaire autour d’elle avant même de penser à sortir de l’eau. Adrienne et Crow avaient aussi réussi à arriver en un seul morceau à la baie, bien qu’on puisse nettement voir qu’elles avaient manqué d’air. Pour Crow, rien de bien étonnant, l’alcool n’aide en rien. Du côté d’Adrienne, elle avait peur, donc tenir l’apnée n’était pas aisé non plus. La rousse était parvenue à ne pas boire la tasse en se concentrant exclusivement sur son apnée, l’apprentissage du combat au sabre lui ayant en grande partie enseigné la maîtrise de soi et le sang-froid. Toutefois, ce n’est pas le genre de chose qu’elle ferait de gaieté de cœur tous les jours. Tout en reprenant son souffle, elle sortit de l’eau et se retrouva trempée sur la plage. Sa main droite passa sur son flanc gauche pour s’assurer que ses katanas étaient toujours là, et resserra son obi. Comment allait-elle pouvoir combattre avec son kimono de coton collé à la peau comme ça ? Inutile de réfléchir, ni une ni deux, elle sortit ses bras des manches pour que le haut du vêtement retombe dans son dos, retenu par le obi, et se retrouva ainsi en haut de maillot de bain noir. Ainsi, ses mouvements seront bien plus aisés. Enfin, elle se retourna, pour entendre l’ordre donné par Crow aux plus jeunes. Les tenir à l’écart du champ de bataille était une bonne chose, ce n’était pas un lieu pour elles, et surtout pas à leurs âges. Leur nature de créatures aquatiques leur permettait de se dissimuler dans les fonds marins, à l’abri de toute menace, et cela semblait rassurer chaque membre de l’équipage. Une fois les hostilités déclarées, ça serait chacun pour sa peau, et elles n’auraient pas le temps d’assurer les arrières des autres. Maintenant, un regard du côté de la plage. Quelques chasseurs de primes sont présents, ils ne pouvaient pas rater cette occasion de se remplir les poches. Et un peu plus loin, une espèce de vieux fou sénile vantant les vertus de ses produits qui rendraient plus chanceux. En ce bas monde, mon cher monsieur, personne n’a besoin de chance. Celle-ci n’est pas substituable à la détermination et à la force face à l’ennemi.

                Adrienne venait de souligner un point non négligeable. Aucune des Walkyries n’était primée, du coup elles n’avaient pas besoin de se soucier des chasseurs de prime. Quoique, si elles se faisaient remarquer et fichaient un bordel monstre au QG de South Blue, elles risquaient de s’en sortir avec une mise à prix. Inutile d’inquiéter Adrienne davantage, elles le sauraient dans un avenir plutôt proche. Quoique … La navigatrice observa avec étonnement un rayon laser s’écraser non loin de leur position. Elle regarda automatiquement dans la direction d’où venait l’attaque, pour voir deux robots de bien six mètres de haut surplomber la plage. Impossible de ne pas les remarquer. Cette vision lui disait quelque chose … Oui, elle en avait déjà entendu parler dans l’un des nombreux livres qu’elle avait lu à Logue Town. Des armes de guerre de la Marine, qui avaient décimés de nombreux pirates lors de la grande guerre qui avait eu lieu un siècle plus tôt. Des Pacifistas ! Mieux valait éviter tout affrontement avec eux, leur puissance était considérable. La Marine n’y allait pas de main morte …

                « Comme tu dis, on ferait mieux de ne pas rester aussi exposées. Je te suis ! »

                Et elle la suivit de près, attendant de savoir quoi faire. Inutile de foncer tête baissée en massacrant tout ce qui bouge dans une telle cohue. Les Marine se retiraient pour on-ne-sait quelle obscure raison, et les pirates arrivaient de l’autre côté. Autant rester discrètes et attendre les ordres de Crow.
                  Spoiler:
                    Les chasseurs de primes les plus réputés avaient été réuni sur une petite plage de South Blue. Rydd était évidemment venu rapidement afin de participer à un combat d’envergure. Son mentor lui avait vivement conseillé de se montrer afin d’affermir sa réputation au sein de la guilde des chasseurs de primes. Ainsi l’on pouvait le voir sur une petite hauteur non loin de la plage, bras croisés et regard porté sur le lointain.

                    D’autres chasseurs de primes étaient là et en grand nombre, il allait être difficile de prendre un primé dans ces conditions. Et il y avait fort a parié que si les chasseurs de primes prenaient le pas sur les pirates, il y aurait ensuite bataille pour savoir qui obtiendrait les primes...

                    Le Tigre Rouge resta donc silencieusement à l’écart afin d’avoir une meilleure vue d’ensemble. De là il ne prenait pas encore trop de risques, il devait évaluer les forces en présence avant de se jeter dans la bataille. Il voyait un chasseur de primes faire une vente de « chance » une chose bien singulière que cela ! Mais surtout Rydd voyait Mac Finnegan mangeant avec plaisir un repas et protégé par un officier de la marine. Car oui, la marine était présente également sur la plage afin de renforcer la sécurité du lieu. Il était difficile pour le jeune chasseur de primes de voir l’une de ces cibles prioritaires si près de lui mais si inatteignable... Patience, patience, un jour la gorge de Finnegan serait tranchée...

                    Alors que les différents combattants vérifiaient leurs armes, la bataille commença. Elle début par des échanges de coups de canons entre des navires de la marine et des navires pirates. Le spectacle était beau mais les échanges ne concernaient pas encore le groupe de la plage. En bref, on était là en plein spectacle et l’on pouvait entendre les plus joyeux prendre les paris sur le prochain navire pirate qui allait sombré avant même de s’approcher du QG de la marine ! Le combat semblait inégal au premier abord mais rapidement des navires à pavillon noir réussirent à enfoncer le barrage de la marine. Aussitôt les navires se dirigèrent vers la plage et la tension sur celle-ci monta d’un cran. Les visages étaient fermés et concentrés sur l’approche inéluctable de forbans.

                    Rydd prit la peine de s’asseoir, il était en hauteur et un peu en retrait du futur combat. Il allait contempler les premiers échanges de sa position privilégiée avant de prendre une décision sur que faire. Mais alors que les pirates allaient atteindre la plage, un certain brouhaha provint de l’intérieur de l’île. Manifestement il y avait de l’action également par ce côté.

                    Alors que le combat allait bientôt débuté, un évènement particulier survint au sein des défenseurs de la zone. Pour une raison inconnue les marines quittèrent la zone sous les ordres des officiers. Rydd vit cette décision comme une très mauvaise chose. La diminution des forces en défense ne pouvait que profiter aux pirates. En conséquence la situation allait devenir bien plus tendue.

                    Déjà quelques pirates surgirent sur la plage, le combat allait débuter. Pour l’heure le Tigre Rouge avait sortit ses fiches de recherche et vérifiait si l’un des pirates déjà sur la plage était primé. Dans le pire des cas il verrait rapidement les plus puissants pirates lorsque ceux-ci débuteront réellement le combat...
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                  Nous observions la scène les bateaux tiraient,les pirates venaient,les tapette (les chasseurs de primes) attendait de voir des têtes connues pour attaquer...très mauvaise initiative,si il ne s'intérresait qu'aux primé, les non-primés rentrerons dans la ville comme dans un moulin sans les marins. Combien de fois des chasseurs s'était allié pour autre chose que capturer des pirates: je savais que le plus gros événement survenus était une alliance de tapettes sous les ordres d'un corsaire avait éssayé de conquérir une île, il y avait sans doute aucun précédent.

                  un homme se dirigea vers moi et m'ordonna de quitter le coin et de rentre dans la ville pour accueillir les révolutionnaires, en d'autres termes laisser les tapettes s'occuper des haut primé et d'ignorer les autres, tandis que tous les marins s'occupait de gars qui pouvaient renverser le gouvernement et sans doute rendre le monde meilleur. Ce satané gouvernement avait ses priorités : éradiquez les révolutionnaires.
                  Ils se pouvaient même que ce n'était qu'un plan de l'un des camps qui jouait au jeu de la guerre pour éliminer ou affaiblir l'un des camps .

                  -pardon ?

                  -vous et vos hommes devez vous repliez dans la ville pour s'occuper des révolutionnaires


                  -Donc il n'y aura que des chasseurs de primes pour s'occuper de la plage


                  -en effet adjugeant repliez vous !


                  -vous faites donc confiance à des gars ne inintéressant qu'au pognon et qui pourrait ignorez les pirates non connu ou pire s'allier avec eux pour une certaine somme d'argent

                  -ce n'est pas moi qui ai pris cette décision exécutez l'ordre que l'on vous a donné !

                  -qui a donné cet ordre ?

                  -le colonel hyugen dernier avertissement


                  -bien j'y vais

                  Je tournai les talons,ca sentait mauvais très mauvais, les marines désertaient la plage pour s'occuper de contestataires, il n'y a aucun maris ici pour veillez la dessus.Le pire scénario serait les marins pris entre deux feu si pas 3 :les révolutionnaire,les pirates et les chasseurs contre nous, je me dirigeais lentement vers la ville et l'homme se dirigeait ailleur je pris l'escargophone de l'un de mes hommes et le posai contre une rambarde,j'aurai préféré avoir une escamera mais je n'en avais pas sous la main j'allai me contenter de ca. pour garder une oreille sur la bataille.

                  j'envoyai l'un de mes hommes le moins fort au combat au dessus d'un bâtiment (courte échelle est escalade), j'avais des yeux et des oreilles la je pouvais donc me rendre en ville plus ou moins sereinement.
                  L’assemblait gostu et uza (mes deux katanas) eb retirait la garde et le pommeau et glissai la lame (a double tranchant) dans un espace sur mon poignet prévus acet effet et bloquai la lame dans cette positon.je dégainai mes ddeux katanas (les autres) et ainsi arnaché je me rendis vers la ville pret à revenir sur la plage en cas d'alerte de l'homme posé sur le toit .
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t2619-fiche-de-yama
                  • https://www.onepiece-requiem.net/t2499-yamamoto-kogaku-dit-lame-fini-test-rp-fini
                  Spoiler:

                  Isabella se tenait en retrait avec ses compagnons. Plusieurs navires pirates avaient réussit à forcer le blocus, et les criminels commençaient à débarquer. Parmis eux, il y avait trois membres de la mafia. Trois membres, ainsi qu'Antis et ses protecteurs, qui était sur un de ces bâteaux.

                  La chasseuse de prime regarda les bâtiments, pour voir un des soldats de la marine surveiller ce qu'il se passait. Ainsi certains soldats étaient assez bêtes pour désobéir à un ordre direct du légendaire colonel. Si les marines commençaient des à présent à être mutin, les choses se simplifierait énormément pour l'application du plan. Il y avait juste un détails qui allait peut-être poser problème, mais elle en faisait son affaire.

                  Suivie de loin par Ivan et Rasputin, la mafieuse masquée se déplaça pour atteindre celui qui était à priori le chef des 200 mercenaires : Mac Finnegan.

                  Seigneur Finnegan, que diriez-vous qu'on les laisse passé et qu'on les prennent en sandwich plutôt qu'attendre gentiment qu'ils nous fonce dessus? Nous couperions toute voie de retraite, ça ferait plus de primes.

                  Bien sur, la marge de manoeuvre serait minime vu que les pirates commençaient déjà à débarquer, mais les chasseurs avaient l'avantage d'être tous en train d'attendre que les criminels arrivent, et le one piece était officiellement derrière eux.

                  Si jamais les chasseurs de prime les laissaient passé, même si certains bifurqueraient pour se battre, la plupart continuerait tout droit pour avoir le one piece. Enfin le one piece... Pour quelqu'un au courant de ce qu'il se passait cette chose était relativement comique. Les marines avaient bien réussi leur coup. Il y avait juste une question qui restait en suspend une question concernant Jimmy L'Embrouille, qui le premier avait lancé cette rumeur.

                  En attendant la réponse du dirigeant des chasseur, la femme masquée commença à compter les navires en train de débarquer, et de repérer les pavillons. Les ordres étaient précis, chacun aurait son rôle à jouer, et pour cela, le patron avait besoin de quelqu'un le tenant au courant des mouvements des pirates dans leur ensemble.

                  Ivan et Rasputin parlaient doucement tous les deux. Pour tout le monde, cela semblait juste être un simple résumé de l'évolution de la situation. Personne ne pouvait voir les escargophones allumés dans les poches de leurs long manteaux. Personne ne pouvait savoir que quelque part dans North Blue Timuthé N. Tempiesta recevait des informations, et dirigeait.

                  Les pacifistas se sont déplacés vers le centre de l'île.

                  Jimmy l'embrouille a débarqué avec plusieurs autres capitaines. Sur les flancs, on peutremarquer le drapeau des Walkyries qui essaient surement de se la jouer profil bas. Nous sommes à égalité en terme d'effectifs.


                  Très loin d'ici, sur un navire flottant à North Blue, un jeune homme aux cheveux blancs ne put dissimuler un sourire...
                    L'arrivée sur la plage ne s’est pas fait sans mal, toutes ces explosions et les morceaux de navires furent aussi dangereux que si on avaient passées par-dessus. Heureusement il n'y a pas trop de mal, a par un certain tournis et un gros mal de crane. Ils n'y sont pas aller de mains mortes sur les canons et dans l'eau ce genre d'ondes est loin d'être bénins. Tout le monde est à bon port, enfin est sur la plage. J'écoute alors les ordres de mamans, évidemment la meilleurs chose à faire pour les petites est d'aller se cacher loin en passant par les fond. Elles n'ont pas besoins de respirer donc elles passeront par le fin fond en évitant au maximum le danger. Même si moi-même je n'étais pas au mieux de ma forme, je me suis postée devant mes sœurs bras tendu de part et d'autre avec mes deux imposantes scies à bois droites comme si elles étaient le prolongement de mes bras. Reprenant mon souffle, j'observe les mouvements étranges sur la plage alors que maman pose sa main sur mon épaule. Je relâche un peu la pression et plante mes outils dans le sable en attendant de voir la suite. Pour le moment c'est calme, presque trop calme peut-être enfin jusqu'au moment où maman se mit à hurler comme en plein début de guerre. Ce qui est le cas en fait. Je ne me fais pas d'illusion, à côté du reste de l'équipage je fais pale figure et je n'ai pas d'expérience du combat ou si peu. Donc je vais les soutenir en essayant de ne pas trop les déranger. D'ailleurs Adrianna est une fois encore pleine de bon sens. Avant d'être interrompu par un lumière, mais qu'est-ce que c'est ce machin ? Heureusement la source de cette puissance semble partir, finalement j'aime bien la seconde option de notre chère bucheronne.

                    "Oui, ça commence à bien chauffer ici, allons y mes sœurs !"

                    Je pars à la suite de nos deux puissantes sœurs guerrières pour les suivre vers cette cabane plus loin, même s'il semble y avoir des gens là-bas, ça sera mieux que de recevoir gratuitement une pluie d'acier.
                    Je n'ai pas la moindre idée du pourquoi la marine se retire, mais dans un sens c'est notre chance. Même si du coup on va se retrouver entre les chasseurs de primes et les pirates. Bon on n'est pas primés donc c'est bon comme le dit Adrienne, sauf s'ils ont ordre de tuer ou capturer les pirates a vue en échange d'une récompense.

                    "Et bien, ça commence à peine et c'est déjà le bordel, j'imagine pas la suite hein maman ?"
                        Euh... C'est moi ou ça sent carrément mauvais ici?

                        Et je ne parlais pas de Midas Gros Porc. Je pourrais, ceci dit. Je n'avais pas réalisé que j'étais sous le vent, donc croyez-moi, je parle d'or sur le sujet. Too much information, vous me direz. Ouais, mais quand on aime, on ne compte pas, et là, maintenant, j'aimais bien les Marines qui se carapataient vitesse grand V.

                        Non seulement ils partaient d'ici, un coin où ça commençait à ressembler à un champ de bataille en bonne et due forme... mais en plus, ... mais c'est qu'on allait là où je voulais aller.

                        Exactement: au coeur de l'embrouille.
                        Et je reste polie.
                        Mais bon, le chaos n'était-il le royaume préféré des femmes? Et les histoires de coeurs, ça me concerne.
                        De toutes façons, je n'avais rien à faire avec les pirates ou les chasseurs de primes. Autant aller voir ailleurs si l'herbe est plus verte et le ciel plus bleu... Et la vie plus longue.
                        Alors ça, ça serait bien...

                        - Shaïness quitte la plage pour le no-man's land. -
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                        Fort heureusement pour moi, la partie la plus déplaisante se trouvait maintenant derrière moi. De quoi parlais-je ? Et bien, rappelons que j'étais l'heureux possesseur des pouvoirs d'un fruit du démon, ce qui mettait la mer en première position parmi les armes à utiliser contre moi. Attendre sur un navire entouré d'eau salée ne m'enchantait guère. Mais mes pieds gouttaient de nouveau à la terre ferme. Notre bâtiment parvint à déjouer les défenses marines et à accoster sur la plage. Une très belle plage, si on ôtait le fait que plusieurs centaines d'hommes armés jusqu'aux dents s'y trouvaient. Bien évidemment, je n'en faisais pas partie… Pourquoi ? Disons que je n'avais pas d'arme… Du moins pour l'instant.

                        Toujours accompagné par les deux agents de la mafia, les derniers ordres venaient d'être donnés. Les pacifistas étaient la cible. Super, j'avais vu deux colosses à partir de la mer, ce devait être eux. Levant la tête au-dessus des épaules de mes collègues pirates, je balayais la plage du regard, mais les deux géants nous tournaient le dos et semblaient s'éloigner de plus en plus loin. Ce n'était pas vraiment prévu… Tiens, la plage semblait aussi comporter moins de monde que ce que l'on pouvait voir du navire. Aucun uniforme de marine à l'horizon, que des mercenaires. Étaient-ils la chaire à canon dédié à nous affaiblir avant que les justiciers ne prennent le relais ? Je reconnaissais bien là le côté vil et détestable de la marine.

                        Bon, le fait que des pacifistas soient présents n'était pas dans mon programme, ni le fait qu'ils soient ma cible. J'avais déjà eu affaire à l'un de ces robots, et mon corps garde encore des cicatrices de cette douloureuse rencontre. Mais maintenant j'étais plus fort, plus puissant ! Du moins je l'espérais… Toujours était-il que plus le temps passait, plus les colosses s'éloignaient. Ils disparaissaient déjà au loin… Il fallait agir, il fallait foncer ! Quelques mercenaires n'allaient pas nous arrêter, et nous ne pouvions plus faire demi-tour de toute façon.

                        Certains pirates se mirent à crier pour se donner du courage avant de foncer, et ne dites pas que c'était pathétique, j'en faisais partie ! Les deux accompagnateurs me suivant, on voyait qu'ils n'aimaient pas trop mon empressement à me jeter dans la bataille, mais il fallait rattraper les pacifistas, nous n'avions pas le choix ! Nous ne pouvions attendre que les autres s'occupent des chasseurs de primes pour passer ensuite !

                        Ce fut donc ainsi que je me retrouvais parmi les premières lignes de criminels, fonçant à main nu mais à poing fermé en direction de nos ennemis qui nous attendaient de pieds fermes. Le premier affrontement allait donc avoir lieu contre les chasseurs de primes… Je n'avais pas de très bons souvenirs d'eux, et surtout de Finnegan. Ce gros tas ne pensait qu'à l'argent et voulait utiliser mon don pour transformer des innocents en primés afin de les vendre. Heureusement que nous l'avions tué, avec Timuthé… Du moins, c'était ce que je pensais. J'étais loin de me douter qu'il se trouvait un peu plus haut, tranquillement installé à admirer le spectacle. Mais une chose était claire : je n'allais pas me refaire capturer !
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