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L'épisode de la mouche 3

RP SONGclickFarore S. Corsandre
L'arène du malheur
"L'épisode de la mouche"


Farore avait suivi la fine équipe pour s'échapper à travers les tunnels d'accès de l'arène du Crack. Usée et fatiguée, Farore s'arrêta un moment devant tout le monde, laissant ses ailes flamboyantes déverser des torrents de flammes sur ses alliés. Si la peur pouvait les gagner au départ, ils sentiraient une aura chaleureuse et salvatrice qui pourrait gommer la plupart des blessures. Satisfaite de son geste, elle poursuivit en silence la mort dans les tunnels sans poser de questions, du moins pas immédiatement. Elle n'avait pas encore pu assimiler tous les événements, mais elle avait une certitude : si elle agissait seule, elle serait morte avant le lever du jour. Ainsi, elle garda le rythme malgré ses vêtements déchirés et ses chaussures usées. Le souffle court l'empêchait de réfléchir correctement. Comment faire si Jack revenait à l'assaut, ou le Mink ? Elle ne tiendrait pas éternellement et il lui était impossible de prédire l'avenir. Cette terrible situation lui rappelait son combat contre Manuel Tempiesta, le parrain ultime de la pègre de North Blue. Si l'agent Alcéa n'avait pas été présente, Farore serait sûrement morte. C'était une réalité terrible, cela la frappa comme un coup de poignard. Serait-elle jamais capable de rivaliser ? Après quelques minutes de marche, les hurlements se firent peu audibles. Préparaient-ils quelque chose ? Certainement.

La mort ambulante ouvrit une porte et fit entrer l'équipe dans ce qui semblait être l'accueil, des guichets, mais aussi le centre des paris. Il ne fallut pas longtemps pour que le cerveau mafieux de Farore s'active. Elle s'approcha et défonça la porte avant de faire signe aux autres de bien vouloir la laisser passer. Les employés, mains en l'air, déguerpirent à la vitesse du son, trop peureux pour se battre pour de l'argent qui ne leur appartenait en aucun cas. Farore se mit à rassembler le plus d'argent possible dans des sacs. N'oublions pas que l'argent est le nerf de la guerre et pour accomplir son but, elle en aurait besoin de beaucoup.

"Avant que vous ne disiez, 'on n'a pas le temps', 'on ne peut pas faire ça' ou toute autre excuse, sachez que je suis imperméable à cela. Je ne pars pas sans argent ! Ceci étant dit, vous pouvez toujours m'aider ou prendre de l'avance, hein !"

Farore entassa les sacs, sans prendre la peine de regarder si ses alliés l'aidaient ou se contentaient d'avancer ou de surveiller les portes. Et c'est là le problème... L'avarice de Farore provoqua un événement aussi inattendu que prévisible. Le toit s'effondra sur lui-même, la plupart des résidents se retrouvèrent sous d'énormes décombres, tandis qu'un hurlement puissant se fit entendre, un hurlement de gorille. Farore se retrouva sous une poutre, plusieurs débris étaient éparpillés autour d'elle. Un hurlement non loin de Loup se fit entendre également.

Le gorille arbora un air dément, proche de l'aliénation tant il était enragé. Il n'était pas tant blessé physiquement, mais bel et bien dans son orgueil. Il martela la zone de ses poings puissants et Farore tenta tant bien que mal de repousser la poutre de son ventre. Sans succès. Et déjà, elle put voir le puissant Corsaire s'approcher lentement d'elle, tel un prédateur. Elle poussa de toutes ses forces, mais le bois ne bougea pas. Elle savait que si elle ne parvenait pas à sortir de ce piège, elle mourrait d'une manière douloureuse et horrible. Était-ce là la fin du voyage ? Probablement. Des larmes de désespoir coulaient le long de ses joues couvertes de crasse et de suie, formant des sillons blanchâtres. Jack s'approchait davantage, savourant d'ores et déjà sa victoire en voyant Farore se débattre comme une souris prise dans un piège. À ce moment, elle prit ses deux mains et tenta une ultime fois de soulever le bois. Son cri était puissant, très puissant, si bien qu'une onde de choc se propagea d'elle et fissura le bois. En exerçant une pression suffisante, elle parvint à s'en débarrasser. Au moment où Jack abattit son poing destructeur, Farore transforma son bras en une aile flamboyante et l'utilisa comme bouclier.

"Tu maîtrises le fluide royal ?!"

Le fluide royal ? Elle avait enfin un nom pour ce pouvoir qu'elle ne connaissait pas et qu'elle peinait encore à contrôler. Elle asséna un puissant coup de serre à Jack pour le faire reculer.

"Depuis que je suis arrivée sur Grand Line… Je suis devenue le punching-ball de tout le monde. J'en ai sérieusement marre. Je vais te laisser le choix, Jack ! Soit tu nous laisses partir, soit je vais provoquer un chaos que ton île n'a jamais connu. Je n'aurai aucune pitié, je tuerai sans distinctions, hommes, femmes, enfants, pirates, innocents, agents du gouvernement. Le moindre passant sera exécuté sommairement, le moindre bâtiment sur mon chemin sera mis à feu. Je ne peux pas te battre, et encore moins te tuer, Jack. Mais je peux détruire tout ce que tu représentes, je peux ruiner ton image de Corsaire, ton image de gardien et protecteur de cette île. Je peux faire de toi la risée du monde ! Ça, c'est un objectif réaliste. Penses-tu pouvoir tenir la cadence ?!"

Farore prit sa forme complète et poussa un cri strident avant de prendre de la hauteur. Elle fonça en piqué, chargeant ses ailes d'électricité pour infliger de puissants dommages aux passants, la plupart moururent sur le coup, elle frappe sans discernement, démontrant ainsi sa capacité à passer à l’action.

« Dorlus ! Appelle des renforts, empêche-les de rejoindre le navire ! Je m’occupe de cette adversaire ! »

Le gorille se dissocie de son acolyte, tout comme Farore qui profite de mettre en œuvre son plan pour créer une diversion suffisamment puissante. Par conséquent, l’équipage naissant des Faucheurs peut se concentrer sur le contrôle du Mink et la fuite par bateau ! Farore poursuit son assaut en massacrant quiconque se trouve à l'extérieur. C’est un carnage absolu, utilisant ses pouvoirs, ses serres, et son bec… Elle possède l’avantage de voler, contrairement au gorille qui se contente de faire une série de puissants bonds pour tenter de rattraper le Phénix. Elle attaque désormais les bâtiments, les habitations, propulsant des lames d'air ici et là, semant la panique dans la ville. Son but est de voir le monde de Jack s’effondrer sous ses yeux, et notamment son œil.

    Le duo d’amoureux envolé, la poussière retombait sur les gravats de la Salle des Paris en miette. L'éventrement du plafond de basalte laissait le clair de lune accompagner l'investigation du groupe de recherche. Le Loup et ses moutons furetaient en quête de survivants. En quête de rats se cachant dans les décombres. Un autre groupe avait été envoyé courir en ville s'assurer qu'aucun n'avait pris la poudre d'escampette avant l'arrivée du météore velue. L'un des gros bras pointa au loup sans un bruit un morceau de tissu dépassant d'un tas de gravats. Le dernier l'envoya fureter d'un mouvement de menton. Lance en main, l'homme s'avança prudent. Il avait vu de quoi les énergumènes étaient capables et se méfiait des surprises à venir. Il contourna la pile rocheuse sans presser le pas... Et piqua brusquement le lambeau de tissu. Deux fois pour s'assurer de son ressenti. La lame s'enfonça sans rencontrer la moindre résistance à chaque fois. Fausse alerte. Il s'apprêtait à prévenir le bras gauche de Jack quand une pierre lui roula lourdement sur le pied. Agrippant sa jambe en sautillant tout en beuglant, il sentit à peine la prise se resserrer brusquement autour de son cou avant qu'il ne soit trop tard. Le ruban venait de se redresser dans son dos comme un serpent pour l'étrangler. Un mouvement fluide qui ne lui avait laissé aucune chance. Se débattant sans succès, les gesticulations du pauvre homme pris dans une lutte contre le tissu fantomatique attira le l’œil. Seul Dorlus sentit l'entourloupe furieux et beugla sèchement à ses troupes.

    - Vous faites pas avoir bon de cons !!!

    Mais il était trop tard, le vieillard coincé dans une ombre à l'opposé du remue ménage sourit. L'évasion prenait son sursaut. D'un souffle, un seul, il lâcha les mots fatidiques. Le murmure qui bientôt secouerait la scène inerte en chaos sans nom.

    - ... Carnaval des Morts ...

    D'un revers de main, les dernières âmes qu'il stockait quittèrent ses mains. De fines sphères blanchâtres s'en allèrent dans le désordre le plus total s'inséminer sans distinction dans les débris avoisinants. D'abord surpris, le Loup montra les dents prêt à bondir. Puis une poutre se balança en piquet sur son museau avec un cri de ninja. Coincée derrière un morceau de plafond à moitié écrasé, l'Ombre de la Mort inspira à plein poumon la poussière environnante pendant que la masse se bougeait de sa propre volonté, avant de charger un groupe apeuré. Son corps se referma autour d'eux au milieu de leurs cris et craquements. Les morceaux animés avaient la taille d'une pomme à celle d'un mur de brique.  Partout ils sautaient et bondissaient avides de cogner les ennemis désignés par leur Père. Son envie de combattre se communiquait à leurs âmes. Accompagner la demoiselle faire ses emplettes n'avait peut être pas été la meilleur idée à avoir en pleine fuite. Elle avait au moins distrait Jack de son chemin. Souriant, le corps desséché de la Mort sortit de sa cachette avec pour tout habit qu'un slip. Le corps osseux d'une couleur parchemin ornait fièrement de haut en bas de vilaines cicatrices d'une vie de galères et de mauvaises idées. Une grosse bosse continuait de germer sur son crâne mais ses récentes blessures s'étaient un peu apaisées sous la flamme du phénix. D'un nouveau revers, le vieillard anima les trésors avoisinants de ses dernières gouttes d'âmes volées. Pointant la sortie, il beugla fort pour être entendu dans le chaos ambiant.

    - Chargeeeeeeeeeeeeez !!! Direction le port ! Mouhéhéhé !

    Délaissant le corps désarticulé qu'il continuait de serrer à la gorge, Jormun lâcha sa prise et se précipita à la suite de son maitre pour reprendre les traits d'une soutane. Morceaux de gravats, pièces, coffres, chaises et mobiliers aussi brisés que variés, s'en allaient vers la sortie au galop. Monté sur une table avec trois pieds, le Capitaine des Faucheurs les précédait tous !


    Dernière édition par Le Cavalier le Mar 14 Nov 2023 - 21:51, édité 1 fois
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    D'un vague souvenir, John se souvient avoir rencontré le sol, puis le mur, puis à nouveau le sol, avant de se voir projeter dans le ciel pour contempler la lune pour retomber aux pieds d'un homme à la soutane folle. Les yeux blancs d'étourdissement, c'est durant de longues secondes que le Boucher de Manshon, d'une mine déconfite, tentait de retrouver ses esprits tout en constatant son bras à moitié lacéré par les crocs aiguisés de cette satanée bestiole. Faut dire que malgré la masse qu'il représente, on ne l'avait encore jamais baladé comme ça. Jamais. Les pirates se trouvant sur Grand Line se montrent bien redoutables et dans sa reprise de conscience, le sniper ne se dit qu'une seule chose; je dois devenir plus fort. Outre le fait qu'il puisse y passer à n'importe quel moment à ce même instant, John ne pense qu'à ça. Devenir plus fort, plus puissant pour pouvoir éclater n'importe quelle saloperie à fourrure. Ce sera désormais sa seule façon de voir les choses dans les prochains mois et il se jure par dessus tout que ce Dorlus y paiera de son tribu.

    Ramassé alors par le présent Cavalier, lui assurant qu'il n'était pas encore aux portes de la mort malgré son apparence flagrante avec elle, le Wagner reprit difficilement ses esprits. Et arrachant son débardeur n'étant désormais plus d'une blancheur impeccable, il l'enroula autour de ses plaies afin de stopper un tant soit peu l'hémorragie. D'un regard choqué de ce qu'il venait tout juste de se passer, il témoigne d'un acquiescement symbolique de la tête, un acte de remerciement.

    - Merci à toi ... ajouta t-il, le souffle encore entre-coupé.

    Cependant, se rassemblant tous sans même tous se connaître, le futur équipage des Faucheurs se trouva dans les galeries de l'arène un moment, avant que Farore ne décide de s'éclipser en direction de la salle des paris pour y faire ses courses.

    - Non mais tu crois vraiment que c'est l'moment !

    Désespéré, John la laisse faire. Après tout, c'est une grande fille, elle devrait pouvoir retrouver son chemin. Et si elle n'y arrive pas, alors Jack aura du poulet au dîner. Ça mange du poulet les gorilles ?

    Plusieurs longues minutes après, alors que l'équipage des Faucheurs, fraîchement formé, arpente les rues de Dead End pour y trouver le navire tant souhaité, John Wagner se retrouve quelques instants seul, ayant perdu de vu ses alliés du jour.

    Fuyant le lieu au plus vite, remettant ses pétards dans ses accroches, John décide de partir en direction du centre-ville là où commençait à s'entasser pas mal de cafard de Calhugan. Le sac d'os avait parlé d'un navire prêt à quitter le port au plus vite, de la conquête du monde et de tout un tas d'autres trucs aux dernières nouvelles, mais l'ancien Manshonais n'en avait rien à foutre. Ce qu'il voulait lui, c'était se tirer au plus vite de cet enfer. À moitié esclave de l'arène du crack, puis prisonnier à en devenir fou, à cause, d'une mouche en passant par ...

    Bzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz ...... Bzzzzzzzz .....
    - Nom ... de ... Dieu ... lâche t-il tout en s'allumant un cubain.

    Ne serait-ce pas le retour de la folie ? Pourtant, John ne rate jamais sa cible. C'est impossible. D'une balle, le tireur avait dépossédé l'insecte de ses ailes et il se rappelle de chacune de ses victimes. Alors comment .. Et d'un seul coup, le flash. Farore, pouvait guérir n'importe qui avec ses fameuses flammes bleues - ce qui intriguait encore le Wagner. Une de ses flammes, serait-elle tombée sur cette saloperie avant de disparaître ? Ce qui lui aurait ... Redonner le goût de la vengeance ?

    - FARORE JE TE HAIS ! HAAAAAAAAA !

    Dégainant Anne et Archie, l'homme ensanglanté se voit prit d'une rage démentielle frôlant ce genre de paranoïa lorsqu'il devient somnanbulo-massacreur. Sans même le ressentir, il tire de nombreuses balles imbibées de haki faisant éclater de mille pièces les habitations environnantes tout comme les civiles à l'intérieur et les sbires autour de lui souhaitant lui mettre la main dessus après le bordel qu'il est actuellement entrain de mettre.

    - Toi vient là ! Gueule t-il sur un mec le chargeant, sa lame en main, tout en rangeant ses pétoires. Il esquive le coup de fer, pour lui éclater le nez d'un coup de boule avant de lui chopper le crâne de sa main puissante, comme un chien chopperait le mollet d'un enfoiré de facteur. Bah ouais, qu'est-ce qu'ils nous emmerdent à nous donner des lettres du gouvernement nous demandant de l'argent à tout-va hein ? La rancune lui monte à la tête, il revient à son massacre. Coup de phalanges mortelles dans les dents, il lui explose à peu près toute la façade avant de l'envoyer d'une puissance phénoménale grâce à son fluide offensif, vers l'un de ses collègues s'empressant vers eux pour lui porter secours. La tête du gusse a tellement été remodelée en forme de pointe par la pression de la main gauche de John sur le haut de son crâne ainsi que des coups portés au visage, que ... Georgi, on va l'appeler Georgi, transperce le bide de ... Steven. C'est un strike.

    Et défonçant toujours plus de gueules sur son passage, couplé à une pluie de plomb, John se retrouve face à une rue se trouvant son futur capitaine, Le Cavalier. Et si la mort portait habituellement une soutane d'un noir glacial, il semblerait que la grande faucheuse eût un coup de chaud, ne portant plus son du. Face à son corps scarifié, grisonnant proche de l'état de décomposition, seul son slip l'habille laissant cependant une couille dépasser. C'est donc ça le futur maître du monde ?

    D'un cri court et strident, semblable à celui d'une petite fille, John hurle de peur avant de fuir encore plus vite en direction du port. Mais montera-t-il à bord après ce qu'il vient de voir ? Il commence à cogiter et s'imagine apprécier les lourds poings velus du Jack s'abattre sur son minois. Simplement pour oublier cette vision d'horreur.

    C'est alors qu'une flamme munie d'un visage, présente aux pieds du Cavalier alors que sa soutane le recouvre, se rapproche de John.

    - Hey ! y'a rien à voir ici !
    - Aaaaaaaaaaaahhh !!! Dégage toi !

    D'un coup de botte, le pied de John vient modeler le visage de la flamme pour l'envoyer en l'air, au loin. Constatant qu'elle atterrit en plein visage de Dorlus, apparaissant derrière eux, l'enflure lâche un ricanement satisfait, voyant la gueule de cet enfoiré cramer. Ça le traitera contre les puces tiens.

    Désormais, il est tant de fuir.
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    Sacré foutoir qu'ils avaient foutus là. Bon, en réalité, Hunter n'avait pas fait grand chose de son côté si ce n'était de fracasser quelques bouffons qui avaient voulu s'interposer. Contrairement aux autres, Hunter avait rapidement vu qu'il n'était pas assez fort. Non, en fait, il était juste trop faible. Bref, une issue de secours se présentait à l'ancien de la Marine et il ne pouvait décidemment pas la laisser filer. Le putain de Gorille (ou encore, le Loup) allait lui faire la peau s'il restait là. Profitant du grabuge offert par son futur équipage, Hunter sauta dans le trou béant et commença à entreprendre sa fuite.

    D'ailleurs, il profita pleinement des flammes bleutées de Farore. Elle avait des pouvoirs hallucinants, le petit gamin sentit rapidement ses forces lui revenir. Mais p'tain, trop génial ton truc! Plus de fatigue, plus rien, il était en parfaite santé, prêt à repartir au combat. Il imaginait d'ailleurs que cette magie devait drainer pas mal d'énergie au phénix, mais peu important si lui allait bien après tout. Le groupe arriva en premier lieu à la salle des paris, Farore le Phénix en profita pour piquer dans les caisses. Ouais bah oublie pas de me refiler quelques berrys hein! s'amusa-t-il à lui dire. Lui aussi avait besoin d'argent.

    Bonne idée ou mauvaise idée. Il n'en savait fichtrement rien, en tout cas, le plafond s'était effondré et le Gorille était là. De justesse, notamment grâce à sa rapidité, Hunter avait évité le gros des dégâts en s'extirpant de la salle des paris. De la lumière. La liberté, enfin. Il était juste temps de... fuir.

    Evidemment, il restait proche de son nouvel ami, John le fou furieux. Puis, ils trouvèrent le squelettique. Sauf qu'il n'avait plus qu'un slip sur lui avec la couille qui dépasse. Boaaaaaaaar.... j'ai envie de gerber. lâcha le gamin instinctivement. Et voilà que John froissait un peu plus le cleps de service du Corsaire.

    Oh putain, j'vais me le faire! Il y avait du monde dans les rues, mais Hunter s'en branlait. Il allait se battre. Sa soif de bagarre, sa soif de sang faisaient trembler son corps et il s'élança corps et âme dans la bataille en chargeant le Mink Loup. Profitant qu'il se faisait cramer le visage par la flamme animée du squelette, le Douglas enchaîna un combo de coups de pieds et poings sur l'ensemble du corps de Dorlus avant de concentrer l'impact au niveau de sa tête démontrant son art du Hasshoken.

    Dans ta gueule, le clebs. Toujours le petit mot.
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    Rapidement, une porte de sortie s'offre à nous. C’est donc sous la protection des salves de John que Hunter et moi nous infiltrons dans cette galerie dont nous étions précédemment arrivés avec le capitaine. Sans me retourner pour autant, je pu entendre quelques cris émanant du mink, un mélange de rage et de douleur provoqué par notre comparse le pistolero.

    Une fois tous engouffrés dans la galerie, notre groupe jusque-là dispersé aux quatre coins de l’arène figurait finalement côte à côte avant que le fameux oiseau ou plutôt “la fameuse” ne vienne nous recouvrir de ses flammes ayant surprenamment l’effet contraire de flammes classiques, semblant calmer mes maux de dos et hématomes d’une efficacité impressionnante.

    Malheureusement, la cupidité prit alors le dessus sur l’instinct naturel de survie. Sans prendre en considération le caractère urgent de notre fuite actuelle, la piaf dont je cru entendre le nom précédemment : “Farore”, prit un instant afin de dévaliser les caisses encore pleine du guichet de l’arène.

    Je n’avais pas le temps pour ses conneries, de plus, les berries ne m’intéressaient pas vraiment. Voyant John et Hunter poursuivre leur route dans les galeries, je m’empressa de leur emboîter le pas, jetant un dernier coup d'œil vers la cupide Farore en plein atelier de collecte.

    [William] “Fonce droit vers le port quand tu auras fini, tu pourras pas louper le Helhest quand tu le verras.”

    Ma courte interruption envers Farore me fit alors perdre de vue mes deux acolytes ayant fui à une vitesse assez impressionnante. Alors qu’un lourd fracas se fit entendre derrière moi, voyant le plafond se fragiliser au-dessus de ma tête, je m’empressa de reprendre ma course vers la sortie, espérant ne pas me faire écraser par ces gravats.

    Une fois dehors, je me retrouva totalement seul en ville. Ni John, ni Hunter et encore moins le capitaine ne se trouvait désormais à portée de vue. Heureusement pour moi, je n’aurais pas trop de difficulté à m’orienter vers le navire avec ou sans aide. Toutefois, le sort de mon capitaine commençait à me préoccuper légèrement. Au moindre signe, j’accourerais vers lui, en attendant, je vais me diriger vers le navire au plus vite.

    Je me mit alors à courir toujours avec mes deux sabres en main, bousculant les passants sur mon chemin avant de voir une troupe portant le même accoutrement que les sbires de l’arène se dresser devant moi. D’autres moucherons du gorille et du loup ? déjà ? Ceux-là devaient déjà être en ville pendant les incidents de l’arène. Quoiqu’il en soit, pas de quartiers, ces crevures n’allaient plus pouvoir m’emmerder bien longtemps.

    J’arma donc mes deux bras, les croisant devant moi avant de les faire basculer en avant, dessinant une sorte de “X” tranchant le torse de deux sbires en diagonale. les cinq sbires restant se dressèrent en arc de cercle face à moi, tentant de m’assaillir simultanément. Tout en alternant la parade avec une lame et la frappe avec la seconde, je réussit à contenir les assauts aussi faiblards que prévisibles de ces insectes. Tant le challenge était moindre, je réussi sans trop de mal à ajuster suffisamment mes coups afin de décapiter chacun de mes opposants, les tuant tous d’un coup net séparant la tête de leurs corps.

    Voyant ce spectacle macabre se dérouler sous leurs yeux, plusieurs passants s’averant être des pirates se mirent à me prendre également pour cible, me reconnaissant comme un “fauteur de trouble à éliminer”.

    Parmi ces forbans, certains, bien que pleins d’assurance ne valaient pas mieux que les sbires du corsaire. Une tête, une deuxième, une troisième puis une quatrième se fit détacher de son corps avant que deux autres, un peu plus coriaces, ne vinrent s’interposer entre moi et le menu frétin. Leur assaut, lame à la main, promettait un combat à l’épée potentiellement plus intéressant que ce que j’ai pu expérimenter jusque-là. Toutefois, bien que l’envie de me défouler un peu était bien présente, je n’avais pas le temps de jouer avec eux. Je bloqua leur premier assaut à l’aide de mes deux lames.

    [William] “Vous me faites perdre mon temps, je suis pressé là ! Dégagez le passage.”

    Je repoussa leurs multiples assauts à l’aide de mes épées sans pour autant contre-attaquer. 

    [William] “Je vous ai laissé une chance de vous en sortir, mais bon, vous êtes visiblement trop cons pour bouger de là.”

    Je repoussa alors une nouvelle fois leur assaut en déviant leurs lames sur les côtés avant de venir loger mes deux sabres dans le crâne de deux des assaillants dépourvus de leur seule défense. 

    Face à cette démonstration, quelques pirates couards mais peut-être plus malins que les autres comprirent la leçon et commencèrent à reculer.

    [WIlliam] “Ah bah voilà ! Il existe bien quelques pirates intelligents sur Dead End.”

    C’est alors que sur ma droite, une habitation se fit éventrer de l’intérieur, propulsant les restes de verre, de bois et de pierre s’effondrer à mes pieds. Sans même me laisser le temps de cligner des yeux, une silhouette surgit de la fumée provoquée par cet éventrement avant de venir me frapper en plein estomac. Le coup d’une violence inouïe fut suffisamment appuyé pour que je me retrouve écrasé contre le mur de l’habitation se trouvant sur ma gauche, toujours avec ce poing écrasé contre mes entrailles. Du sang jaillit alors de ma bouche, traduisant les impressionnants dégâts que je venais de subir.

    [Asperio] “Alors c’est toi le fouteur de merde de l’arène ?” 

    [Pirate spectateur] “Reculez ! C’est Asperio, le bras droit de Jack !”

    Asperio ? Jamais entendu parler. Après tout, ma connaissance du monde de la piraterie est assez limitée. Il y a encore deux ans, tout ce qui se trouvait en dehors de ma patrie ne m’était d’aucune importance. 

    Quoiqu’il en soit, cet Asperio n’avait rien à envier à son camarade loup en terme de puissance, bordel qu’est ce que ça fait mal !

    Le bras droit du corsaire relâcha finalement son poing noirci à l’instar du loup avant de le saisir par le col, me soulevant à sa hauteur.

    [Asperio] “Tu m’a l’air bien faible pour avoir causé tout ce bordel tout seul, où sont les autres moucherons ?”

    Celui-ci, tout en posant cette question, tourna sa tête à droite puis à gauche, comme pour chercher les autres, les croyant peut-être à mes côtés.
    Je profita alors de ce moment d'inattention pour tenter un coup vers le haut visant à atteindre son bras me tenant toujours aussi fermement à l’aide de mon sabre droit, l’autre m’ayant totalement échappé suite au premier choc avec le lieutenant.

    Bien qu’effroyablement puissant, ce tas de muscles n’avait pas l’air d’être le plus fin des forbans. Voyant son avant bras se faire transpercer par ma lame suite à un moment d'inadvertance, le Lieutenant me colla une droite en pleine mâchoire m’envoyant valser quelques mètres plus loin.

    [Asperio] “Tu veux la jouer comme ça ? Des coups en traître ne t’aideront pas à venir à bout de ‘l’implacable’.”

    Sur ce point, le dénommé Asperio avait bien raison. 

    Ma mâchoire me faisait atrocement mal, mon œil droit était à moitié fermé à cause du choc et mes entrailles me faisaient souffrir, me voilà mal barré !
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    RP SONGclickFarore S. Corsandre
    L'arène du malheur
    "L'épisode de la mouche"


    L’allée principale, véritable artère de la ville, se voit rapidement bondée. Les combats, les détonations et les hurlements de créatures mythologiques ont effrayé la plupart de la population. Beaucoup se ruent dehors pour rejoindre les hauteurs de la ville et, pour les plus chanceux, le port ou encore les cavités qui permettent de circuler sous l’île. Et c’est justement le port qui intéresse Farore. Elle poursuit sa course folle dans les airs pour tenter de gagner du temps, faute de pouvoir remporter le combat contre Jack. Elle commence sérieusement à se fatiguer, et un combat frontal la mènerait irrémédiablement à la mort. Il lui faut donc adopter une nouvelle tactique pour tenter de mettre à mal le grand corsaire, chien du gouvernement.

    Elle varie son altitude à chaque bond de son adversaire pour le feinter. Elle cherche ni plus ni moins qu’à l’épuiser le temps d’avoir une idée suffisamment constructive pour réaliser une diversion qui permettrait à tout l’équipage de fuir. Alors qu’elle approche du port, évitant de justesse un saut puissant de Jack, elle aperçoit le navire des faucheurs, facilement reconnaissable car ce dernier semble tout bonnement vivant ! Si la surprise frappe Farore, elle est rapidement sortie de son état, car Jack se sert d’une poutre comme d’un javelot et elle est percutée de plein fouet. Elle perd de l’altitude mais se ressaisit rapidement avant d’agiter puissamment ses ailes pour foncer vers le port. Elle charge ses ailes de feu avant de passer à travers le plus de voiles de navires possibles, les flammes se propagent sur les tissus et les mâts. Certains d’entre eux tombent sur les ponts principaux sous les yeux impuissants de Jack.

    « Je t’avais prévenu, Jack ! »

    Ce dernier se contente de pousser un hurlement devant la scène apocalyptique de son île qui s’effondre. Jack redouble d’ardeur dans son prochain saut et parvient enfin à attraper l’oiseau de malheur.

    « Tu vas connaître un sort pire que la mort, Corsandre ! »

    Toujours en plein vol, le duo s’échange des coups de poing et de serre d’une violence dantesque. C’est un véritable combat de titan qui se déroule et les combattants s’écrasent dans un pâté de maisons, détruisant plusieurs demeures et tuant aussi probablement plusieurs dizaines d’innocents. De retour au sol, Jack reprend l’ascendant sur Farore et l’enchaîne comme un véritable sac de frappe inerte. La dame doit déployer des trésors de volonté pour se reprendre et éviter de perdre conscience.

    C’est alors qu’elle comprend que le problème réside dans sa taille. Au moment où le gorille géant cherche à abattre un parfait uppercut, elle change de forme, reprenant sa forme humaine. Elle profite de passer sous les jambes arquées du mammifère avant de s’envoler dans son dos. Il faut un moment à Jack pour comprendre, mais Farore fonce déjà en piqué sur lui, la rage bouillonnant en elle, et son appétit... revient. Subitement. Sans aucune raison.

    Jack ne voit pas le coup venir. Farore laisse exploser sa rage au profit de la raison. Ses serres se plantent de part et d’autre des clavicules et des omoplates du singe, le faisant saigner abondamment. Elle parvient non sans mal à lui immobiliser ses puissants bras quelques instants pour laisser son bec gagner en précision et asséner un seul et ultime coup. Le bec, précis et puissant, s’abat sur l’œil ensanglanté, s'ouvre et saisit le globe oculaire. Dans un mouvement sec et violent, il est arraché, le nerf optique tout entier se coupe. C’est une vision horrifiante renforcée par le hurlement atroce de douleur du Corsaire. Et pour ajouter un pallier à l’horreur, Farore l’envoie en l’air avant de le gober. Elle relâche sa pression avant de prendre de l’altitude, laissant le Corsaire borgne au sol, blessé physiquement et dans son orgueil.

    « Je n’ai pas fini, Jack ! Tu vas devenir la risée de tous ! »

    Elle rejoint l’allée principale où des dizaines de personnes s’entassent et s’empressent de fuir. Farore se met à voler en rase motte et laisse ses ailes chargées d’électricité mettre à mort les innocents. C’est une véritable furie sanguinaire, le combat avec Jack lui fait perdre le contrôle sur la proportionnalité et la raison. Il était hors de question de perdre une nouvelle fois. Les gens tombent au sol, grillés… Au détour d’un regard, elle aperçoit l’un des soldats du Cavalier. Elle ne connaît pas son nom, mais il est visiblement dans une mauvaise posture face à l’un des hommes de Jack. Qui pouvait-il être ? Encore un Lieutenant ? Probablement… Toujours est-il que ni une ni deux, Farore fonce en piqué, les serres en avant, pour envoyer valdinguer l’ennemi quelques mètres plus loin. Will pourrait sûrement user de cet avantage.

    Alors qu’elle voulait l’aider davantage, un hurlement de rage et de profonde colère retentit au loin. Elle ne pouvait pas prendre le risque de conduire Jack ici. De ce fait, elle prend davantage d’altitude et alimente davantage son feu bleuté pour attirer l’attention sur elle dans les cieux. Ça ne manque pas, puisque Jack effectue de nouveaux bonds pour la rejoindre. Il n’a plus qu’un but en tête : la torturer, faire d’elle un exemple et souiller son cadavre en l’exposant publiquement. Rien ne peut plus l’arrêter, et Farore atteint un niveau de fatigue qui ne lui permettrait bientôt plus de riposter convenablement.

      Un cauchemar. C'était un véritable cauchemar.

      Ô non, John ne pensait pas ça parque Dorlus, le minks enragé, avait finalement réussi par les retrouver au détour d'une ruelle tout en s'apprêtant à leur fondre dessus telle l'apocalypse sur le monde. Ce n'était pas parce que ce chien subissait à ce moment précis les assauts quelque peu faibles de Hunter. La gamin vient-il de s'offrir à la mort ? Très certainement. Mais Johnny n'en a rien à foutre, il est bien trop occupé à se verser spirituellement de la javel dans les yeux après être rentré en contact visuel direct avec cette couille fripée et desséchée du grand capitaine des Faucheurs, Le Cavalier. Au moins, il a la confirmation que si un jour il devient un mort vivant, John conservera, dans un état à peu près acceptable, ses bijoux de famille. L'honneur est encore sain et sauf.

      Prenant un certain temps pour se purifier l'esprit, le tireur d'élite se rétablit alors, se retournant contre le loup, envoyant valser une énième fois le garçon aux pupilles rougeâtres. Et apercevant le Cavalier venir à ses côtés, malgré un ego surdimensionné le poussant à tuer à lui seul le mink, le Wagner fait preuve d'auto-modération. Par la fatigue qui le gagne, mais aussi de son bras bandé, commençant à pisser le sang de plus en plus. Le temps lui est compté avant sa possible inefficacité face aux futurs évènements à venir. Précision et efficacité seront les mots d'ordres.

      - Le Cavalier je présume ? Enchanté moi c'est John. dit-il expulsant de la fumée, son cigare en bouche, tout en faisant une gueule pas possible. Le dégoût encore sur son visage fracassé précédemment par Dorlus. On va avoir un p'tit problème avec cette bestiole ...
      - Bestiole ? Sale humain ... Je vais t'apprendre le respect petit enfoiré. Tu me dois un œil et je compte bien te l'arracher à mon tour. Rétorque le sac à puces se dirigeant le pas lourd vers le trio fraîchement formé.
      - Hey oh ! C'pas de ma faute si tu t'es décalé quand j'ai tiré ! Moi j'visais entre les deux yeux à la base ! Tu peux t'en prendre qu'à toi même !

      La gueule cramé, l'œil éclaté par le plomb, Dorlus le bontoutou tire sacrément la gueule et c'est pas trop de la dire.
      Quand face à lui, se trouve un squelette drapé d'une soutane vivante, un gosse assoiffé de sang et un psychopathe à la gâchette facile, les conditions d'un combat final prometteur s'annonce particulièrement sanglant.

      - Bon ... Je propose qu'on en finisse. MAINTENANT !

      Tirant un nouveau coup de panard dans la flamme revenant juste à leurs côtés, John l'envoi de nouveau sur le loup comme d'une diversion, le faisant esquiver sur le côté droit. Dégainant alors son fusil, John imbibe son plomb d'un noir abyssale avant de le faire fondre sur le poil puant de l'animal. Transperçant l'épiderme de ce dernier et en comptant les blessures qu'il a subit jusqu'à présent, la fin semble proche pour le mink.

      - Allez j'vous couvre !

      Désormais, c'est au tour de Hunter et du Cavalier de battre les cartes. Il est temps d'en finir et de quitter cette île de misère/
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      Hunter le savait, il n’était pas le plus fort des cinq présents néanmoins il avait la volonté pour lui et ce mode berserker qui volait dans son esprit. Peu importait les coups qu’il pouvait recevoir, le gamin s’amusait et cette soif de sang (qu’il soit le sien ou celui d’un autre) envenimait pas mal les choses. D’ailleurs, il avait lâché un de ses meilleurs enchaînements de pieds et poings sur le Loup mais rien n’y faisait. Malgré le hasshoken, les coups étaient bien trop faibles pour avoir une quelconque incidence. Putain de Fluide, pensait-il alors. Et d’un coup de poing puissant, Hunter fut envoyé valser encore une fois.

      Sale enfoiré… Des muscles gonflés aux stéroïdes pour taper comme une fillette. Il cracha au sol un filet de sang avant de s’essuyer d’un revers de la manche. Mais avoir dire son dernier mot ? Loin de la. Non, il avait encore envie de se battre. Peut-être était-il insouciant ? Naïf ? En tout cas, cette soif de combattre ne s’éteignait pas et ne risquait pas de s’éteindre avant que le Mink ne vienne à respirer encore.

      Le Wagner prit rapidement la suite, ne laissant aucune seconde de répit pour Dorlus après l’assaut d’Hunter. Et hop qu’il esquiva sur la droite la boule de flamme animée du Cavalier pour lui tirer dessus et lui transpercer l’épiderme, laissant à Hunter et le squelette pour l’achever.

      Si tu nous couvres comme t’as couvert ton nez, on est dans la merde. Petit sourire et c’était reparti. Ne jamais abandonner, c’était un peu sa manière de vivre. Il s’élança, une énieme fois sur Dorlus mais une enieme fois, il fut envoye valdinguer. Bis repetita. Sauf que Hunter continuait de charger puis de voler, charger et voler.
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      Seul, blessé, à bout de forces et face à un ennemi bien trop fort pour moi. Comment la situation pourrait être pire ?

      Je me releva péniblement et légèrement sonné par cette puissante droite armée de haki que je venais d’encaisser. Cet Asperio avait décidé de ne pas me laisser tranquille apparemment car à peine relevé, celui-ci plaça ses deux mains sur mes épaules avant de me donner un violent coup de tête venant s’écraser sur mon front et un bout de mon nez.

      *CRACK*

      Mon nez pissait le sang, ma vue n’était pas au top, je peinais à tenir debout et pourtant, le bodybuildé ne s’arrêta pas une seconde de plus. Maintenant que j’étais à sa portée et désarmé, il allait s'en donner à coeur joie pour me démolir, ça ne fait aucun doute. Un coup dans les côtes puis un dans le menton avant d’enchaîner par un crochet en pleine joue. Apparemment, le bougre avait retenu la leçon : son avant bras perforé et ensanglanté témoignait encore de sa seule petite inattention face à moi.

      [Asperio] “Bah alors ? Je m’attendais quand même à un peu plus de difficultés, je suis déçu.”

      C’est finalement d’un grand coup de pied dans les côtes que le lieutenant m’envoya valser un peu plus loin, comme pour varier ses plaisirs, lassé de frapper dans une loque sans répondant.

      Le sang coulait de toute part de mon visage à tel point que mon œil droit ne pouvait plus s’ouvrir du tout, obstrué par un hématome et les coulées incessantes de sang ruisselant dessus.

      Je réussit alors péniblement à ramper jusqu’à l’un de mes sabres d’emprunt jonchant le sol non loin de moi avant de me relever péniblement tout en m’appuyant dessus.

      [WIlliam] “Content de voir qu’il existe encore quelques hommes capables de se débrouiller un minimum sur cette île.”

      Je cracha alors un gros filet de sang au sol avant de venir me mettre en garde, pointant ma lame en direction de mon adversaire, avançant jusqu’à moi d’une allure nonchalante.

      [Asperio] “T’en as des couilles pour un déchet tout fracassé, j'espère que cette f…”

      Surgissant de nulle part, Farore sous sa forme ailée vint percuter le bodybuilder, l’envoyant valser à son tour avant de repartir au loin presque aussi vite qu’elle n’était apparue. De par la direction qu’elle semblait prendre, celle-ci se dirige sans doute vers le navire.

      Une telle occasion ne se représentera probablement pas deux fois, sans perdre une seule précieuse seconde, je repris alors ma course vers le Helhest d’un pas titubant et pourtant assez rapide.

      [William] “Ça ne m’amuse plus ! Dégagez les mouches !”

      Quelques pauvres sbires ou simples passants se trouvant à nouveau sur mon passage virent leur gorge tranchée sous le coup de ma lame, traduisant à la fois mon urgence et mon agacement face à cette situation particulièrement éprouvante me laissant presque perdre mon sang froid.

      Dans le ciel, j’apperçu par moments quelques éclairs et flammes bleues typiques de Farore ne semblant pas se trouver bien loin de moi.


      Pas de temps à perdre pour autant ! Derrière moi, j’entendis quelques cris dont la voix ne m'était pas inconnue. Cet Asperio de merde était encore à mes trousses. Il ne veut décidément pas lâcher le morceau.

      Je me suis laissé avoir trop facilement et maintenant, je ne suis clairement pas en état de lui tenir tête bien longtemps. Fait chier ! J’aurais dû être plus attentif, ça ne me ressemble pas de me faire démolir aussi facilement.

      C’est alors que l’évident me vint à l’esprit : fuir jusqu’au Helhest avec ce fou furieux à mes trousses risque de poser trop de problème pour notre fuite, on à déjà deux animaux de zoo sur nous, pas besoin d’en rajouter un troisième. Il faut que je me débarrasse de lui ou que je lui fausse compagnie ici et maintenant !
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      - Allez j'vous couvre !
      - Si tu nous couvres comme t’as couvert ton nez, on est dans la merde.
      - Mouhéhéh ! Je prends par la droite, t'ention qu'je vous découpe pas !


      Lugubrement hilare, le vieillard se laissa porter par l'engouement de ses ouailles. A l'exception des halètements avides du loup leur faisant face, seul des fracassements lointains d'une ville assaillie leur parvenait. Au nouveau coup de feu, le forban s'élança de la ligne de départ dans un rire glaçant. Les bandes mouvantes de sa soutane accompagnèrent le déploiement de ses articulations usées. Glissant sur le pavé humide telle une ombre mouvante, il vit du coin de l’œil le boxeur sur la même lignée. Sur ses talons, la faux raclait du museau la rue en un jeu menaçant de craquements hachés. Mais la Bête ne s'enfuit pas, bien au contraire, elle fit face à l'assaut et lacéra l'espace de sa main griffue en cinq puissantes lames d'air. Cinq lames qui explosèrent sous le déluge de balles du dénommé John avant d'atteindre leurs cibles. Bondissant au dessus d'une poubelle éventrée, Jormun agrippa le rebord d'une fenêtre et lança son maitre sur la boule de poils. La lame courbe du faucheur se déchira d'un rictus mauvais mais se prit un poing avant de pouvoir refermer sa mâchoire. Entrainé par le contre coup, le Cavalier traversa avec grands bruits la devanture d'une armurerie. Quelques minutes lui suffirent pour en jaillir comme un diable de sa boîte, mais déjà le spectacle avait avancé d'un acte. Des masures déchiquetés latéralement étaient entrain de s’effondrer en morceaux sur le tireur d'élite pendant que le corps malmené d'Hunter venait d'être dégommé à distance. Un tête à tête s'engageait alors avec Dorlus...

      Aucune présence ne s'entendait à proximité, les habitants avaient déserté le coin. Depuis l'évasion, le maudit avait mis la main sur aucune victime, l'empêchant de reformer ses réserves d'âme. Il devait donc jouer uniquement avec ses trois graines de chaos. Plus qu'il n'aurait besoin. Sans bruit, le fourbe pirate se précipita sur l'angle mort de son adversaire.. l’œil crevé. Cependant au moment de frapper, la course de sa frappe changea de direction vers le coup tranchant qui le cueillit dans le mouvement. La frappe écrasante du mink le rabroua violemment en arrière. Beuglant sa suffisance entre deux essoufflements, le loup cracha une nouvelle fois sa haine.

      - Abruti ! J'ai pas besoin de te voir venir pour te sentir approcher. Mon nez sentirait un cadavre à l'autre bout de l'île et tu pues la mort comme pas un. Une effluve de cimetière, alors arrête tes petits tours. Vous aurez beau venir à trois ou même avec tout ton équipage, je vous dévorerai l'un après l'autre ! Ça prendre le temps que ça prendra, mais vous y passerez tous !!

      Comme pour ponctuer ses paroles, un lourd fracassement s'entendit au niveau du ciel annonçant le passage furieux du Corsaire. Des tuiles plurent sur la scène de combat au milieu des rires déments de son bras gauche. Les nuages s'éclipsèrent révélant une fois encore la lune. Le pelage du monstre s'hérissa d'une énergie électrique, gonflant une nouvelle fois sa corpulence.

      - Huhuhu ! Le moucheron aura beau voleté un temps, Jack va lui arracher les ailes comme moi vos membres !
      - Surtr !!


      Bondissant le loup écrasa son poing contre la garde du Capitaine des Faucheurs, pendant que la flamme s'engouffrait dans un immeuble. L'arme tournoyante se fracassait à chaque frappe dans un échange qui sembla un temps s'égalait en terme de puissance. Mais à chaque choc, le courant traversait le vieux briscard de part en part. Serrant les dents à chaque coup de jus, il savait son temps compté. Moment que choisit l'embrasement animé de l'immeuble tout juste enflammé pour abattre deux larges poings qui explosèrent sur le crâne de Dorlus. Le choc souffla le Cavalier, mais le loup resta sur ses jambes le crâne rentré dans les épaules. La pointe des oreilles avait roussi, mais il en faudrait plus pour le mettre le genou à terre. Glissant le long d'un retour de flamme tentant d'embraser le loup, le Cavalier frappa part la gauche sans davantage de succès. Gagnée par la vitesse, la Bête ne voulait pas se laisser crever si facilement. Un nouvel échange électrique s'engagea avec la participation de l’élémentaire de feu. Une danse épique, le rythme marquait du bondissement et de la charge de deux adversaires dédiés à s'entretuer. Quand soudain deux détonations rapprochés s'entendirent dans le dos du Cavalier.

      Bang ! Bang !

      Sans avoir le temps de voir l'origine, deux balles courbes glissèrent sur ses joues et pénètrent dans les deux narines du loup lui faisant face en une grande gerbe d'hémoglobine. Le museau de la bête venait de voler en morceaux dans un hurlement de douleur. Plantant sa faux contre l'épaule noircie lui faisant face, en profitant de l'ouverture crée, il ne sentit pas les griffes plantées dans son thorax mais la puissance de sa frappe en fut impactée. Cependant il ne manqua rien de la deuxième patte vengeresse prête à s'abattre pour le découper en morceaux. Soulevé du sol de quelques centimètres comme pris sur une fourche malgré les replis de Jormun s'afférant à l'en dégager, le Faucheur sourit au visage défiguré du loup, mué uniquement par la rage vengeresse. Incapable de souffler le moindre mot tant cette boule de haine lui écrasait la gorge. Dorlus ne comprit pas quand son genou toucha terre. Il ne comprit pas qu'Hunter était de nouveau revenu à la charge avec une frappe interne qui lui avait explosé le genou. Il ne comprit pas non plus quand un à un ses ongles volèrent en éclat sous les tires de John. Il ne compris pas davantage comment la faux dentelée de son adversaire avait pu le trancher en ce laps de temps de bas en haut. Une autre vérité se présentait à lui. La Mort le fixait du regard. Deux puits insondables d'une blancheur livide le happaient. Est-ce la fatigue, le froid naissant ou l'aura mortuaire l'englobant qui en fut l'origine. Mais un nouveau sentiment qu'il pensait oublié le gagna. Le chuchotement lugubre du Faucheur l'attisa plus encore.

      - "Appel de la Banshee"...

      L'esprit ébranlé ne résista pas, l'âme s'écoula du corps défait en flot continu, augmentant encore qu'un peu plus la peur naissante. Aux portes de la Mort, il se retransformait en un petit chiot craintif d'un inconnu le confrontant à son impuissance. Une peur lourdement ancrée dans l'instinct du règne animal. Le Cavalier tout sourire saisit l'ectoplasme violemment afin de l’arracher sans tarder. Mais elle résistait, fermement accroché à la carcasse encore chaude, il tirait sans succès sur la matière blanchâtre s'écoulant des pores de la peau de sa victime.

      - Héhéh ! Coriace celui là ! Cognez-le !

      Pendant qu'Hunter et un John venu en renfort cognaient violemment les dernières résistances du mink sans comprendre ce qui se déroulait sous leurs yeux, le maudit s'échina à arracher l'âme de son adversaire avant qu'il la rende de son propre chef. Forçant comme une brute tant elle s'accrochait au corps, il avait lâché sa faux et tirait à deux mains sans douceur. Le pied méchamment appuyé sur le cadavre en devenir. Quand l'âme se décrocha enfin, il tomba sur le cul pendant que les yeux du loup se révulsèrent. Le loup était mort ce soir.  Les embrumes enflammées du port colorées le ciel nocturne, d'où une étoile bleutée chutait.

      - Fiou ! Il nous aura fait chier jusqu'au bout celui là...
      - Mais.... Qu'est ce que tu viens de faire ?!!
      - Quoi ?
      - Ça !!!
      - Ah... S'trouve que j'ai béqueté le fruit des âmes l'ai pas dit ? Héhé ! Je suis en qu'lque sorte un voleur d'âme Mouhéhé ! Maintenant écoutez moi, les petits gars. On se boira un coup plus tard pour avoir crevé ce chien, démerdez vous pour rejoindre le navire maintenant. Ce salop nous a déjà fait perdre trop de temps.
      Vous étonnez pas s'ils vous tirent dessus ça voudra dire que William est pas encore arrivé, dite bien que vous venez voir Bart de ma part et normalement ils devraient arrêter de tirer. Sinon démerdez vous !! Bart, oubliez pas le nom c'est le quartier maitre !! Héhé ! Prenez le large, ouvrez les sabords et préparez vous ! Wrath serait bien capable de fracasser le Hel en atterrissant dessus.

      - Tu ne viens pas ?
      - Je dois tenter de trouver le volatile.. Elle nous sera utile pour la suite. Si je peux pas, je reviens sans..  Mais si je reviens pas, venez me chercher ! Bart est un connard, s'il veut pas dite lui bien que le navire a l'ordre de se saborder une fois au large sinon ! Et que vu le bordel, mieux qu'un faucheur tente pas sa chance sur Dead End héhé !
      - Quoi.. Le navire ? Je comprends rien à ton charabia le vieux !!
      - Rha boucle là, vous verrez. Oubliez juste pas qu'il s'appelle Bart ! Et attention aux boulets de canon ! Mouhéhé ! Maintenant, à moi de jouer !


      Dégoulinant de sang au niveau du bas ventre où il venait de se faire éperonner, tout en fumant encore des coups jus qu'il s'était pris, avec le nez cassé, un crâne déformé coiffé d'une bosse de la taille d'un œuf et le reste violacé, le Capitaine n'avait rien perdu de son sourire énigmatique. Mélange de sarcastique et de folie. Laissant les hommes s'organiser pour décamper, il saisit l'âme nouvellement dérobée qu'il écrasa à ses pieds en une gerbe blanchâtre. Les hommes le regardèrent curieux de la manœuvre, avant que la curiosité se transforme en surprise. Sortant de sa propre ombre comme s'ils montaient un escalier, quatre incarnations aux traits ombrageux s'en détachèrent paisiblement. Quatre copies à la silhouette trompeuse de par leur ressemblance avec celle du maudit. Dociles les créations se rangèrent derrière son dos prêtes à servir ses desseins. L’élémentaire de feu n'attendant que cela  sauta dans un nouvel immeuble qu'il enflamma de son passage et ouvrit la marche.

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      Des gouttes de sang dispersées au sol marquaient mon passage assez distinctement à travers cette ville devenue l’épicentre d’un chaos aussi peu maîtrisé du côté des Faucheurs que du corsaire. Les cadavres s’étaient amassés sur mon passage et connaissant les énergumènes nous accompagnant, ça ne doit pas être beaucoup plus propre de leur côté non plus.

      Cette course effrénée commençait à sérieusement m’épuiser. Il me faut un plan, maintenant ! En me retournant dans ma course, je voyais cet acharné de bodybuildé me poursuivre au loin. Il y a encore peu, je ne pouvais même pas le voir tant l’écart était creusé et voilà que maintenant, le bougre se rapproche dangereusement.

      Je pris alors un virage à 90 degrés sur ma gauche, m’engouffrant dans une ruelle avant de refaire une embouchure à droite, puis à gauche avant d'apercevoir une habitation encore éclairée à l’intérieur.

      Ni une ni deux, j’asséna un coup de pied dans la porte, s’ouvrant sans céder et laissant face à moi un couple d’une vingtaine d’années, le corps et le visage tétanisés à ma vue.

      N’ayant pas une seule petite seconde à perdre, je dégaina mon pistolet jusqu’ici toujours rangé dans ma ceinture avant de les mettre en joue. Bien sûr, celui-ci était totalement déchargé mais dans un tel élan de panique, je suis persuadé qu’aucun de ces deux là ne prendrait le risque d’essayer.

      Tout en les tenant en joue, je referma rapidement la porte avant d’y caler une chaise de travers, remplaçant le verrou que je venais de faire sauter en défonçant la porte.

      [William] “Ne faites aucun bruit ni aucun geste suspect et tout ira bien pour vous.”

      Je me déplaça alors jusqu’à atteindre un coin de la pièce à l’abri des fenêtres, caché par des meubles avant de m’y asseoir, n’ayant pas lâché de vue mes otages toujours droits comme des piquets.

      [William] “Asseyez vous à table et faites comme si de rien était, reprenez votre repas calmement et évitez de me regarder. N’oubliez pas, au moindre geste, j’explose le crâne de l’un d’entre vous dans la seconde. Me décevez pas.”

      Une fois tous en position, j’entendis les pas accompagnés de grognements s’approcher tandis qu’une voix en écho retentit à travers ces ruelles dignes d’un labyrinthe.

      [Asperio] “Où il est ?? Merde !”

      Après quelques minutes d’un fracas et de nombreuses insultes proférées, le bodybuildé sembla s’éloigner avant que ses pas ne finissent par devenir totalement inaudibles.

      Préférant m’assurer qu’il n’aura pas la bonne idée de revenir sur ses pas, je préféra attendre encore quelques minutes de plus.

      Une troupe de sbires s’approcha alors à son tour de la maison, ne jetant qu’un coup d'œil par la fenêtre avant d'apercevoir le couple obéissant, se tenant à table comme convenu.

      L’un d’eux fit marche arrière avant de venir frapper à la porte.

      [Otage] “Qu’est ce qu’on fait ?”

      [WIlliam] “Va lui ouvrir mais le ne laisse pas entrer et démerde toi pour les faire partir sans qu’ils ne se doutent de rien, sinon ta copine y passe.”

      L’homme finit alors par obéir, se levant le plus calmement possible de la table avant de déplacer la chaise et d’entrouvrir la porte.

      Le sbire interrogea l’homme, surpris de les voir manger aussi calmement alors que quelques rues plus loin, de véritables scènes de massacre et de chaos continuent de chambouler toute la ville.

      [Otage] “Dead End est une ville pirate, ils n’auront que faire de pauvres gens comme nous. Bon courage dans vos recherches.”

      C’est d’un ton surprenamment calme et confiant que l’homme réussit à convaincre les soldats, de toute façon trop pressés pour commencer à fouiller toutes les habitations.

      D’un grognement presque déçu, le sbire ainsi que ses suivants reprirent alors leurs recherches tandis que l’otage referma calmement la porte.

      [William] “Je suis impressionné.”

      Je me releva alors péniblement, tandis que mon visage ne s’était pas arrêté de saigner. 

      Voyant probablement une occasion de faiblesse de ma part, l’homme saisit alors un couteau de cuisine jusque-là posé à table avant d’attendre que je ne m’approche davantage. 

      Tout en m’approchant des otages, se trouvant entre moi et la sortie, je posa alors le canon de mon arme sur le ventre de ce brave homme cachant sa lame comme il pouvait.

      [WIlliam] “Je suis blessé mais pas totalement idiot, lâche cette lame et laisse moi partir calmement. Je suis un homme de parole, ne me force pas à rajouter deux noms sur ma liste de victimes.”

      Des morts inutiles, j’en avais causé bien trop depuis ma fuite de l’arène, cette courte pause m'avait un peu fait redescendre en pression et retrouver un esprit plus clairvoyant.

      Une fois sorti, je repris finalement ma route vers le Helhest, n’étant désormais plus très loin du port.

      Avançant plus lentement et discrètement que précédemment, je réussit à me faufiler dans les ruelles sans me faire remarquer à nouveau, veillant à éviter le moindre groupe de sbires. 

      C’est après 25 bonnes minutes que j'aperçu alors le navire que nous avons quitté il y a pas si longtemps avec le capitaine, nous plongeant dans un arène nous ayant causé moult difficultés.

       [WIlliam] “Bart ! Où tu te caches vieux sac ?”

      L’encapuchonné affichant un air toujours aussi aimable, finit par s’approcher du bord du navire, surpris de ne pas voir le cavalier à mes côtés.

       [Bart] “William ? Tu es tout seul ? Qu’est ce qu’il se passe ? Où est le capitaine ?”

      Le Cavalier et nos nouveaux acolytes ne sont toujours pas arrivés ? Merde. Tout en montant sur la passerelle menant au pont, je rajouta : 

      [William] “Je les ai perdus de vue à la sortie de l’arène, on s’est donnés rendez-vous ici, il ne devrait pas tarder. Vous autres, tenez vous prêts à partir immédiatement bande de mouches à merde, on est poursuivis par les hommes du corsaire dénommé Jack.”

      Je posa alors ma main sur l’épaule de l’affreux.

      [William] “Ah oui, on a trois nouvelles recrues qui ne devraient pas tarder aussi, un gamin, un pistolero et une femme oiseau, veille à ne pas essayer de les dégommer si ils finissent par se pointer.”

      Quant à moi, je fis un tour jusqu’à ma cabine médicale avant de me saisir de quoi nettoyer et bander et recoudre mes plaies béantes n’ayant subi jusqu’ici aucun traitement médical.
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      Dead End. Après plusieurs jours à y séjourner en tant que clandestins puis en tant que combattant et prisonnier de l'arène du Crack, John se voit désormais prêt à quitter cet enfer pour une meilleure vie. La promesse d'un nouvel eldorado par le biais de son recrutement au sein de l'équipage des Faucheurs lui plaît de plus en plus. Met-il de côté son indéniable envie de remonter le business de son défunt paternel au profit d'une bande de pirate pouvant se montrer bien prometteuse ? Aucunement. Seulement, l'opportunité de pouvoir voyager gratuitement tout en parcourant le monde à la recherche de la meilleure occasion de richesse trouve grâce à ses yeux. Et ce Cavalier et sa bande sont la parfaite occasion de s'en sortir sans trop d'effort. Même si pour l'heure, John n'a jamais autant fait parler la poudre.

      Faisant pleuvoir le plomb sur Dorlus pour permettre à Hunter tout comme à son futur directeur de croisière de terminer la bête, le Wagner rengaine ses pétards au moment où l'homme à la couille flasque lui offre la possibilité de se battre une ultime fois. Ne se faisant pas prier, John vient à enduire ses poings d'un haki pourfendeur, venant enfoncer toute sa haine dans l'abdomen déjà plombé de la saloperie. Arrachant un cri de douleur au mink, John ne pu se retenir de sourire tout en lâchant un ricanement satisfait en voyant son adversaire souffrir. Après tout, c'était cet enfoiré qui avait failli faire crever le sniper. La vengeance est un plat qui se mange à coup de phalanges et John savait y faire.

      Et après une bataille acharnée, le commandant du grand Jack succomba à ses blessures, tombant sur le sol ensanglanté de la ruelle. Le souffle coupé par l'effort titanesque qu'il venait de fournir en mêlant ses frappes avec celles du jeune Hunter, la vision de l'homme aux mains rouges se troubla un court instant, témoignant d'une fatigue quasi mortelle. Des grosses gouttes perlèrent de son front avant que son corps tout entier se mit à tituber. Il n'en avait pas encore l'habitude, mais semblerait-il qu'une trop grosse utilisation du fluide lorsque l'on n'est pas habitué comporte quelques effets secondaires contraignants.

      - Putain ... lâche le mercenaire, tout en mollardant une glaire mêlant bave et hémoglobine. C'est alors que le sac d'os aux drôles d'effets animés se dirige vers le corps quasi sans vie des soldats morts autour de lui tout comme de la dépouille de Dorlus, avant d'en extraire une masse fantomatique légèrement teintée. Sans le moindre mot, les sourcils du tireur se froncèrent légèrement d'une méfiance soudaine envers celui qui cachait encore bien son jeu. D'abord son introduction au sein de l'arène tout en se présentant comme leur sauveur puis maintenant ça ? John a l'habitude de patauger dans la merde et là, en tant que traqueur expérimenté, il la sent bien la mélasse. C'est alors que tout sourire, Le Cavalier se présente comme l'utilisateur du fruit des Âmes. S'il se doutait que l'homme à la tauge était un utilisateur d'un élément démoniaque, le sniper n'avait jusque là aucune idée des facultés de ce dernier. Les âmes hein ... C'était à la fois effrayant et excitant à voir. Ce type pouvait-il vraiment retirer l'âme d'un être vivant comme mort ? Quelle saloperie. Mais John se contenta de sourire, avant de rire aux éclats. Hahahahahaha ! Je sens qu'on va bien s'marrer sur ton rafiot !

      Après les explications de son plan et son envie de retrouver Farore, John jeta un simple regard complice au capitaine du Hel comme pour lui confirmer qu'il exécutera les ordres. Parce que quoi qu'il arrive, il veut s'barrer d'ici au plus vite. Mais avant de quitter les lieux, il dégaine son fusil à bout portant du crâne du sac à puce.

      BAM ! Le plomb venant directement exploser la boite crânienne du canidé, voilà une énième douche de viscères venant se coller au visage du barbare. D'un sourire satisfait, il regarde ses désormais deux frères d'armes tout en rangeant son arme encore fumante. Bah quoi ? J'aime terminer le boulot en étant sûr que j'aurais pas à revenir. Héhéhé. Aller, on se retrouve sur ton navire et on se barre d'ici.

      Ainsi, John gagne le navire des Faucheurs, y retrouvant William et le prénommé Bart, les accueillants sur ce qui sera le futur vaisseau du roi des pirates.
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      RP SONGclickFarore S. Corsandre
      L'arène du malheur
      "L'épisode de la mouche"


      L’inextricable fuite vers le navire semble avoir été sonnée pour tous. Farore, dans un premier temps, avait pris soin de prendre suffisamment d’altitude pour tenter d’apercevoir ses comparses et en avait ainsi tiré cette conclusion. Mais ses forces, mises à rude épreuve, obligent ses ailes à battre moins fort et moins longtemps. Elle perd de l’altitude rapidement avant de survoler des bâtisses éparses d’un quartier proche du port. Elle n’avait pas entendu les hurlements de folie du Grand Corsaire. Avait-il simplement laissé tomber, ou pire, avait-il un plan ? Farore n’en avait pas la moindre idée, et l’oxygène avait beaucoup de peine à lui parvenir. Les blessures et les combats l’avaient usée, et sans même se rendre compte, ses serres percutent le sol, la forçant à annuler sa transformation. Haletante et à bout de souffle, elle décide de continuer à pied, bien que cela soit moins rapide, c’est bien plus discret qu’une boule bleutée dans le ciel.

      Au détour d’une ruelle, elle aperçoit des coffres, des sacs, et même des pièces s’animer, disposant de bouches et de jambes parfois, qui semblent eux aussi se diriger vers le port dans une bonhomie singulière. « Le vieux a dit… Faut aller au bateau. » Elle doit se frotter les yeux plusieurs fois pour être bien sûre que son esprit ne lui joue pas des tours. Mais non, c’est bien là l’œuvre du fruit du démon de celui qui se fait appeler « Le Cavalier », un sobriquet aussi étrange que son détenteur. Sans plus se poser de questions, le Phénix se rassure de voir que l’argent n’est pas perdu et qu’elle pourrait s’en servir dans un futur proche.

      Un hurlement se fait entendre, un cri puissant, qui résonne non loin. Sans plus réfléchir, elle tente de se cacher sous un parvis. Elle peut voir l’ombre lunaire de la créature qui saute par-dessus son quartier sans pour autant la voir. Farore comprend dès lors que le Corsaire a dû s’entretenir avec l’un de ses lieutenants pour comprendre que les Faucheurs voulaient prendre la tangente. Il avait donc naturellement échafaudé un plan visant à anéantir purement et simplement le navire. Mais l’incendie et les fumées des navires en proie aux abysses dégagent un épais panache et volutes de fumées, lui obstruant ainsi la vue. Ce précieux retard permet à Farore de reprendre son envol avec une difficulté significative. Elle sait qu’elle s’expose, mais elle a un plan.

      Elle parvient à voler en rase-mottes près du navire des faucheurs, un navire vivant… Doté d’une conscience propre. Elle hurle au même moment que le gorille qui l’a repérée de nouveau. « Je vais l’attirer. Ouvrez le feu sur la ville. Répandez le plus de chaos possible pour le refocaliser. Commencez à prendre le large. Je vais revenir sur le port, quand j’y serais, déchaînez toute la puissance de feu que vous pouvez dessus ! »

      Farore bat des ailes pour repousser la fumée sur le navire afin de continuer à le cacher un peu tandis qu’elle part à l’opposé de ce dernier. Le navire ouvre le feu, tous azimuts, aucune distinction n’est faite dans les cibles.Les boulets s’écrasent aussi bien sur les routes que sur les bâtiments… Le Gorille contemple impuissant son île se faire pilonner ; ses hommes sont d’ores et déjà en train de rejoindre son navire pour appareiller et tenter de rattraper l’adversité. Mais ce qui m’intéresse réellement maintenant, c’est sa cible volante qui faiblit. Il réalise un saut, porté par l’énergie de la colère qui le porte plus haut que d’accoutumé, et il parvient, dans un réflexe digne des plus grands lutteurs, à se saisir des pattes du Phénix. Le manque de force de ce dernier l’entraîne irrémédiablement au sol. Le gorille se réceptionne sans mal et place ses pieds sur les ailes de l’animal mythique pour lui enchaîner des dizaines de coups successifs. Tout en fracassant son ennemi, le Grand Corsaire constate que les coups de feu s’intensifient et qu’une grande partie de la ville et du port est en proie aux flammes. Farore perd peu à peu connaissance, les coups sont toujours plus violents, plus forts. Elle sent qu’elle perd le contrôle de son corps et que son esprit s’embrume de plus en plus. Elle crache du sang, sa transformation s’annule, le gorille sourit largement devant le corps frêle et inerte de la jeune dame.

      « On termine comme ça, Farore ? »

      Elle ouvre les yeux, qui restent mi-clos. Il est là, est-ce bien lui ? Vitto est accroupi au-dessus d’elle.

      « Donc… Si je résume. La femme qui a conquis Manshon par la seule force de sa volonté est en train de se faire dérouiller et va se laisser faire comme ça ? »

      « T’es mort. »

      « Peut-être, oui. Mais tu l’es bientôt aussi. T’as deux solutions… Soit ta légende commence aujourd’hui : Farore S. Corsandre, celle qui a ri au nez d’un Corsaire et de l’institution qu’il représente. Ou… Farore S. Corsandre, simple victime d’un Corsaire. »

      Elle ouvre davantage les yeux, Vitto n’est plus là, le gorille déchaîne un nouveau combo. Elle roule au sol et l’évite de justesse. Elle ne se berce pas d’illusions, elle doit accomplir son plan ou mourir, comme lui a dit Vitto, si c’était bien lui. Vitto l’avait aidée longuement sur Manshon avant d’être victime de lui-même. Si seulement il avait écouté Farore… Elle revoyait son combat avec Alcéa et Manuel Tempiesta, grand patron de la pègre de North Blue. Là aussi, elle avait dégusté. Il était hors de question de revivre ça. Dans l’énergie du désespoir, elle déclenche une décharge électrique suffisamment puissante pour faire reculer le Corsaire, puis elle prend son envol en direction du port. Elle espérait que John, le tireur d’élite, serait prêt et armé pour la situation. Le gorille la poursuit et s’avance vers le port. Farore réduit l’altitude et reçoit aussitôt des tirs nourris des hommes postés sur le port. Son pouvoir s’amenuise, et la douleur se fait vive. Suffisamment basse, elle s’aligne sur le navire vivant qui a déjà pris de l’avance.

      Une nouvelle salve détonne au loin, une salve qui a fait bien plus de bruit. Farore fonce dessus et esquive au dernier moment. La puissante rafale de canon s’abat avec un choc sans précédent sur le gorille qui était juste derrière. Il est totalement groggy et sonné par un tel choc ! Il vacille puis tombe d’un ponton dans l’eau de mer, annulant sa transformation. Plusieurs de ses hommes se jettent à l’eau pour aller le repêcher rapidement afin que le maudit ne se noie pas. Farore elle, puise dans ultimes forces pour donner un dernier coup d’aile qui lui permet de s’écraser à toute vitesse contre le mât central et retomber au sol comme une vulgaire feuille morte. L’épopée de Dead End prend fin pour elle. Que lui réserve le Cavalier et ses sbires désormais?

        Hop.

        Hop.

        Hop.

        Des allers-retours dans les airs. Le Mink s'amusait royalement avec Hunter, qui continuait encore et encore de se lancer corps et âme dans la bataille. Cette putain de partie de lui de berserker qui ne comprenait jamais ce qu'il se passait, il était bien amoché mais il continuait d'y aller. Bref, le seul avantage dans tout cela : il n'était pas tout seul à combattre, sinon il serait déjà mort depuis bien longtemps. En touts cas, tout ce qu'il s'était passé ensuite, c'était un peu le truc de fou. A trois contre un, ils pouvaient le faire : battre ce putain de loup qui les faisait tant chier. Le même loup qui avait capturé John et Hunter et les avait mis dans cette panade.

        Un peu perdu dans ce qu'il s'était passé, le gamin avait néanmoins concentré son poing pour frapper au genou le Mink et lui faire mettre genou à terre. Ben alors le clebs... J'croyais que tu ploierais pas le genou! Hunter se mit à rire. Grassement. Vu la force et puissance de l'adversaire, Hunter ne pensait pas qu'ils allaient pouvoir le battre mais il fallait croire que John et l'autre moche à la couille pendante étaient vachement forts. Il le comprenait clairement : en les suivants, il deviendrait fort également.

        Le fruit des âmes ... ? Hunter n'était pas le plus au point avec les fruits et leurs capacités. Il savait que les mangeurs de fruits ne pouvaient plus nager, que certains offraient des capacités ridicules comme époustouflants. Genre, l'autre oiseau de feu. Mais, le fruit des âmes ? Incroyable aussi. Bref. Le mink n'était plus. Et, le Cavalier (mais quel nom d'merde) leur expliquait d'aller au bateau, qu'il ne devait pas oublier le nom d'un des mecs. Bref. Tout un baratin.

        Quittant l'endroit en compagnie de nez crochu, il le regarda tout en courant. C'est quoi d'jà le prénom ? Bourt ? Burt ? Ah non! Bart, ok! Enfin bref.. La route ne fut pas longue jusqu'au port, le bateau était reconnaissable et surtout il y avait Will sur le pont, déjà.

        Oy! On est là! Nous tirez pas d'ssus, c'est l'Cavalier qui nous envoie! S'approchant jusqu'au bout, grimpant sur le bateau avec John. L'est où Bart ? Bart, c'est ça? Il imaginait que c'était le gars encapuchonné. Bof, peu importait. Maintenant, ils étaient sur le bateau, prêt à partir, il n'y avait plus qu'à attendre le Cavalier.
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        Flop... Flop... Flop...

        A distance du port, une vieille barque traversait les eaux noircies par la nuit. Une brume cendrée en tapissait la surface. Au travers se distinguait sur la terre les rougeoiements d'une ville défaite. L'unique passager de la coque de noix se savait encore assez prêt pour en discerner les foyers embrasés et trop loin pour s'en inquiéter. Cependant à cette heure, il préférait contempler la voute étoilée l'esprit rêveur. L'évasion n'avait pas été une mince affaire au milieu du déluge de ses propres boulets de canon, mais il avait survécu...Une nouvelle fois.. Il profitait maintenant d'un repos bien mérité, le dos calé sur le plancher, les pieds rehaussés sur le léger bastingage. Le roulis le rendait somnolant mais qu'importe. Il avait mérité cet instant de relâchement. Les rames animés grâce à de bonnes âmes croisées sur son passage pagayaient paisiblement de leur propre chef à ses côtés. Les seules sources d'activité avoisinante.

        Le Capitaine des Faucheurs laissa le sourire gagner ses lèvres. Il avait gagné et maintenant son fanion avait remplacé celui de Jack sur la plus haute tour de Dead End. Un dernier pied de nez qu'il laissait en gage de son passage sur cette île qui l'avait servi ces derniers mois. Un dernier bras d'honneur au prix de grands efforts.

        Éclatant de rire, il savoura sa victoire.
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