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Les Faucheurs des dieux anciens II

Le Hel fend l'écume à une vitesse folle, on sent bien là l'excitation de l'équipage à mettre pied à terre. Plusieurs jours s'étaient écoulées depuis leur raid sur Dead End, et il n'avait depuis pas foulé le sol. Farore est la dernière à se lever ce matin-là, épuisée par sa drôle de nuit hors du Hel. Elle espérait que personne n'avait eu vent des méfaits ; il ne fallait pas être naïf au point de croire qu'ils ne verraient rien. Elle s'était donc vêtue de sa nouvelle armure et de son katana avant de sortir de sa cabine pour rejoindre le mess. De là, elle observe son bol de nourriture peu ragoûtant ; le cuisinier, Boll, Gros Porc, s'approche pour lui remettre un jus à la texture inconnue. Elle s'empresse de le saisir fermement et lui plonge la gueule dans la visqueuse mixture qui lui sert de nourriture.

"Tu vas m’écouter attentivement, Boll."

Il couine et grogne pour manifester son mécontentement et tente même de se débattre, mais la force procurée par le Zoan du Phénix à Farore l'en empêche.

"À partir de maintenant, je ne veux plus manger de ta merde. J'en ai plus qu'assez de devoir subir ce traitement jour après jour, nuit après nuit ! Si je l'ai plus ou moins caché jusqu'ici, je suis une… Cannibale. J'ai besoin de me repaître de chair pour acquérir la force et le savoir ! Je veux de la chair humaine à tous mes repas, débrouille-toi comme tu veux, je n'en ai cure !"


Elle fait frapper son front sur le rebord de la table avant de relâcher la pression, et d'un coup de revers de bras, elle envoie le contenu de son repas sur le sol.

"Et nettoie ça !"

Elle se lève d'un pas déterminé pour rejoindre le pont supérieur. L'équipage y est déjà en position ; un vent puissant souffle ce matin, agitant les vagues et la mer et donnant du fil à retordre aux navigateurs. Au loin, on peut voir l'île qui se dessine. Les nouveaux vêtements de Farore ne passent pas inaperçus, tout comme le katana à sa ceinture. Elle subit les regards de tous, et sans en rajouter davantage, elle tente de changer de sujet. Elle déplie donc la carte volée lors de l'abordage du navire et la pose sur un baril avant d'y enfoncer une dague qui traîne pour qu'elle ne s'envole pas.

"Bien… Messieurs… La carte dérobée hier mentionne des ruines divines et une certaine… K'n-yan, une cité divine qui abriterait monts et merveilles. Comme je disais hier au chef, je suis d'avis que nous allions explorer cet endroit afin de découvrir le Ponéglyphe. Au passage, nous pourrions aussi nous rendre dans la ville de Benefacto, occupée par la Marine et le Gouvernement, pour faire quelques enlèvements et réclamer des rançons pour faire tourner ce navire. Mais je laisse la parole au grand chef et au… Petit chef ?"

Elle se met légèrement en retrait pour laisser le Cavalier et Will prendre la parole. Pendant ce temps, elle continue d'observer de loin avec une attention toute particulière la carte. Où pouvait bien se cacher le Ponéglyphe ? Aucune idée, c'était la première fois qu'elle en chassait un après tout. Perdue dans ses pensées, elle se remémore les événements de sa soirée : de la découverte du sabre et de l'armure à la mise à mort des agents du Cipher Pol et du Contre-amiral. Devait-elle le mentionner ? Sûrement pas. Elle se devait d'avoir ses petits secrets. Par ailleurs, elle était presque sûre que le Cavalier ne verrait pas d'un bon œil le message qu'elle a fait passer au gouvernement et à ses alliés. Il valait mieux ne rien dire et laisser les braises s'étouffer d'elles-mêmes. Elle espérait simplement qu'ils n'accosteraient pas trop près de l'épave du navire de la Marine qu'elle avait coulé. Elle attendait patiemment les ordres, prête à comprendre les secrets de cette île et ses mystères.


Dernière édition par Farore S. Corsandre le Lun 18 Déc 2023 - 8:49, édité 1 fois
    - Et bah dis donc, y'a eu du monde au balcon héhéhé

    Dans toute sa lourdeur la plus splendide, John mate Farore sortir de sa cabine habillé de son nouveau style vestimentaire depuis qu'elle a quittée le navire il y a deux ça trois jours, juste après que les Faucheurs aient abordés ce navire en pleine mer. Du haut d'un mat horizontal tenant la voile secondaire du Hel, le Wagner, cigare en bouche, ne peut s'empêcher de faire ce genre de remarque. C'est tout lui. Puis, maintenant qu'il commence à un peu la connaitre, il sait que le Corsandre n'est pas réceptive à ce genre de chose. C'est simplement de l'humour bien gras. Toutefois depuis que la belle rousse est revenue de sa virée solitaire, elle s'est trouver une jolie lame qu'elle aime désormais portée n'importe où où elle se trouve. Semblerait qu'elle soit aussi addicte à sa lame que John à ses armes. Ca leur fait donc un point commun, mis à part l'amour de tuer son prochain.

    Voyant de son pigeonnier que l'équipage se regroupe autour d'un tonneau positionné debout sur le pont, John se téléporte à leurs côtés. Car oui, désormais, cet enfoiré a le don d'aller où bon lui semble d'un simple claquement de doigt. Il lui manquait plus que ça pour être le parfait traqueur. A croire que le destin existe.

    Calculant alors mal son atterrissage, témoignant d'une maitrise encore imparfaite, la vigie mortelle du Hel vient à percuter Bol, passant par là pour ramasser la bouillasse de l'équipage. L'impacte faisant voler ce tas de couenne, une nouvelle embrouille éclate.

    - Hey ! Fait gaffe Wagner ! Sale enfoiré !
    - Pas d'ma faute si tu t'trouves sur mon ch'min porcinet !
    - J'vais t'faire bouffer ma soupe tu vas voir !
    - Ouais c'est ça essaye un peu pour voir !

    Approchant d'un pas lourd, le jambon humain vient tenter un coup de louche encore trempé de cette saloperie de bouillie visqueuse que dans aucun monde existant, John souhaite mettre dans sa bouche. D'un coup d'épaule arrière, le sniper évite l'assaut alimentaire du futur repas de Farore avant de contre attaquer. La main gantée, Wagner touche.

    - NON PAS ENCORE ! ME TOUCHE PAS ENF- !

    ZUP

    Disparaissant aux yeux de tous, Bol réapparait quelques mètres plus loin sur le navire, se tapant la tête contre le mat principale, trônant au milieu du pont.

    ZUP

    S'invoquant face à lui, John lui sourit, le souhait de s'amuser avec sa couenne brillant sur son visage psychopathe.
    - On va faire une balade mon gros. Héhéhé

    ZUP

    L'envoyant en l'air, John le rejoint avant de le tarter une première fois pour le faire réapparaitre plus loin dans le ciel.
    ZUP
    Il le rejoint. Puis le retouche pour le téléporter à distance opposée.
    ZUP
    Et rebelotte.
    ZUP
    Encore.
    ZUP
    Et encore.
    ZUP

    Puis lui agrippant le triple menton, tout en affichant un rictus psychédélique, John se téléporte au milieu du pont principal, retrouvant l'ensemble de l'équipage.

    - Et bah dis donc, on dirait que je m'améliore vite. Zéhahahaha !

    A ses pieds, Bol transpire du gras et vomi sa potée.

    - Tu vois quelle est dégueulasse ta bouffe ! Zéhahaha !

    Se retournant vers Farore le regard fixe sur la carte qu'ils avaient trouvés quelques jours auparavant, tous attendent les ordres du capitaine. Revenant dans le gros de la discussion, John tout comme Farore et les autres, veut savoir ce qu'il en est du plan. C'est bien beau d'être en mer depuis des jours, mais désormais, le Wagner avait faim. Il veut chasser.

    - Alors capitaine, on s'la fait c'te ville du gouvernement ?

    Un nouveau rictus et l'impatience du mercenaire commence à l'entourer d'une aura de violence meurtrière.
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    - Attendons pour la ville, va pas bouger de t'façon. Pas sans moi mouhéhéh !

    La plaisanterie du vieux ne manqua pas d'avoir son petit effet sur la bande goguenard. Le rire gras des tronches de cake s'accorda sans finesse aux soubresauts du tonneau coiffé d'une carte, se retenant à grand mal de se tordre de rire. Les visages des boulets, portes et bibelots divers accompagnèrent le rire des hommes. Il faut dire que depuis le rechargement de sa panse en âmes damnées, le Capitaine avait laissé son pouvoir déborder un peu n'importe où sur le rafiot. Il en gardait cependant sous le pied pour la prochaine bataille, même si s'en prendre à une ville du Gouvernement n'était pas sa priorité.

    - Cette fichue ville sera un bon moyen de se dégourdir les jambes et de jouer des bras je vous l'accorde. A voir ce qu'on y trouvera, m'enfin qui dit touriste dit oseille mouhéhéh ! Mais qu'importe, sera toujours moins qu'une goutte en comparaison du One Piece. Alors vous trompez pas de cible les clébards, si on retourne le coin c'est pas pour venir dépouiller mémé en safari mais bien pour y trouver un d'but de piste vers le Vrai Trésor. Le seul et l'unique qui fera de nous les rois de ces mers. La ville pff.. attendra qu'on ait trouvé cette fichu cité, quitte à ce qu'on range nos crocs les semaines à venir. Pas envie de fouiller la jungle avec des renforts marines nous arrivant au cul. Ce qui manquera pas sitôt qu'on sortira du bois. Jamais on en finira si ça arrive.

    Le porc dégobilla une nouvelle flopée...

    - Mettez le cap sur l'autre versant de l'île, on posera le pied sur la terre à l'abri des regards. V'là le plan. Héhé !


    ******


    Quelques temps plus tard dans une crique animée...

    Flamboyant de ses plus belles lueurs au rythme des percussions, Slur cracha depuis le cœur du feu de camp un nouveau souffle embrasé. Le geyser de flamme se clôtura en une explosion pyrotechnique dans le ciel noirci. En réponse au spectacle, un hourra alcoolisé secoua le bivouac pendant que de nouvelles feuilles de palmier s'allumaient. L'équipage des faucheurs avait colonisé le coin dans le désordre le plus complet. Sautant comme un seul homme à peine l'ancre lâchée, les plus impatients s'étaient enfoncés sous le couvert végétal à la poursuite de la cité disparue et de son trésor... avant de se perdre et revenir la queue entre les jambes à grand mal quelques heures après. Le son des festivités pour toute boussole. De son côté le Capitaine du Hellhest ne s'en était pas formalisé, laissant les plus motivés vaquer à leur bon plaisir.  Avec quelques fidèles, ils s'étaient chargés d'ouvrir les barriques de vieux rhums dans une clairière improvisée d'un coup de lame. Deux manquaient encore à l'appel, le reste s'était maintenant laissé à l'allégresse de retrouver la terre ferme. Les troncs abattus servaient maintenant de banc et de buches au grand feu de camp trônant au centre, d'où l'élémentaire de feu divertissait les troupes. Pendant que certains avaient déchargé l'avitaillement, d'autres s'étaient occupés à tendre des voiles en guise de toile de tente si le temps perdait de sa clémence. Une heureuse senteur de viandes grillées, chopées par les explorateurs du dimanche, faisait concurrence à la purée marron issue de la cambuse. Boa grillé en bouche, le Cavalier éclata d'un grand rire à une téléportation malheureuse de la vigie survitaminée. Les obstacles plus nombreux dans la jungle lui compliquaient considérablement la vie.

    - Hé ! Besoin d'aide ?!

    Pas de réponse, le haut du corps empatouillé à l'intérieur d'un jeu de branchages John préféra maudire et d'un nouveau saut dans l'espace revenir au niveau du sol. Se savant dans le dos du bonhomme, et à la limite de cuver, le Cavalier ne put s'empêcher de déceler une invitation à frapper. Lâchant sa brochette entamée, le vieux briscard saisit sa faux le pas titubant. Le sourire gagnant ses lèvres à mesure que ses doigts remontaient l'hampe. Un moment qu'il attendait l’occasion de tester ses nouvelles recrues de ses propres mains. Farore allait être un gros morceau le moment venu, mais John restait à sa portée il le sentait. Armant sa faux en arrière pointe vers le bas, pendant qu'autour les hommes ne perdant rien de l'histoire commençaient à lever les bras aux ciels en signe d'encouragement, il renforça sa poigne. Puis d'un geste murement travaillé qu'aucun enivrement ne viendrait perturber, l'arme déchira l'air sans signe avant-coureur. Laissant naitre du fil de son acier une puissante lame d'air destinée à tuer.

    - Mouhéhé évite moi ça !!

    Une acclamation ravie s'entendit pendant que la bourrasque tranchante traversa l'emplacement libéré par le maudit. L'éperon d'air s'enfonça dans la forêt avec fracas sans verser le sang.

    - Venez les gars qu'on entraine le nouveau pouvoir de ce bon John ! On va bien se poiler mouhéhéhéh !!

    Avide d'aider, les hommes tout autant désinhibé par l'alcool sortirent à l'unisson leurs pétoires et se joignirent au jeu dans l'hilarité générale. Sans tarder, les lourdes déflagrations ébranlèrent le calme habituel du lieu pendant que l'armée des faucheurs se lançait à l'assaut de leur lieutenant. Beuglant dès que le maudit se faisait repérer pour mieux le mitrailler ou tenter de le trancher...

    Sous le regard attentif d'une armée invisible, à l'affût...
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    Tandis que la soirée arrosée battait son plein, je me tenais assis sur un tronc d’arbre abattu, bouteille de rhum à la main et observant l’état d’ébriété de certains se manifester de plus en plus, n'accompagnant ces festivités que par un rire décomplexé sans pour autant bouger de ma place.


    Fouler la terre ferme après tant de temps en mer était une vraie délivrance pour moi, pouvant désormais admirer de vrais paysages et pas une simple étendue marine semblant se prolonger jusqu'à l’infini.


    Je n’étais pas un marin naturel, loin de là. J’ai grandi sur la terre ferme et n’ait découvert la navigation qu’il y a tout juste 1 an auprès des pleutres et de leur capitaine barbe noire. Cette époque, bien qu’en réalité peu lointaine, me semblait déjà dater d’une autre vie tant on avait déjà vécu de choses à bord du Hel. Je me demande alors : sont-ils encore en vie quelque part ? Où ont-ils fini par tomber sur un vrai gros poisson bien moins clément que le Cavalier ?


    Je n’en aurais probablement jamais la réponse et au final, je m’en fiche pas mal.


    Soudainement, s’amusant de voir John rater 1 téléportation sur 2 et ayant probablement plus d’alcool que de sang dans l’organisme, le capitaine initia un petit jeu aussi amusant que bénéfique pour sa victime.


    Admirant ce spectacle, je ne pu m’empêcher d’éclater à nouveau de rire tout en voyant notre vigie esquivant tant bien que mal tout en apparaissant à diverses endroits dont certains ne semblaient pas forcément prémédités par son utilisateur.


    Je dégaina alors l’un de mes deux pistolets rangés à ma ceinture avant de tirer à mon tour un coup venant se loger dans un tronc que venait presque de percuter notre téléporteur fou.


    Je dégaina alors mon second pistolet avant de venir le tendre vers Hunter se tenant non loin de moi à ce moment précis, l’incitant à nous rejoindre, lui ne portant habituellement pas d’arme à feu et n’ayant donc pas forcément pu se joindre à l’animation de la soirée.


    Après plusieurs bonnes minutes de rigolade pour ma part, je me pris d’une soudaine envie d’aller soulager ma vessie. Un contrecoup naturel aux vues de la quantité impressionnante d’alcool consommée.


    Je me leva alors péniblement de ce rondin de bois avant de tituber jusqu'à l’entrée de la forêt où je pourrais pisser sans risquer de me prendre une balle perdue où un John désorienté.


    Une fois face à l’immensité de la végétation plongée dans le noir, je jeta ma bouteille au loin avant de venir pisser contre un arbre tout en chantonnant bêtement quelques chants militaires de l’armée de Kanokuni.


    Une fois mon affaire terminée, quelques bruits de feuillage ainsi qu’un petit craquement de brindille vint attirer mon attention, relevant donc la tête rapidement afin d’en trouver l’origine.


    Ayant laissé ma lance au camp et l’un de mes pistolets à Hunter, je dégaina mon unique pistolet restant avant de m’avancer légèrement dans cette forêt sombre. Si c’était un animal, il pourrait venir s'ajouter au festin me disais je.


    Après quelques pas, un autre bruit sur ma droite me fit me tourner rapidement.
    C’est alors que quelques petites lueurs semblables à des yeux ainsi que des silhouettes difformes se dévoilèrent devant moi. J’observa sans mot ce spectacle, voyant de plus en plus de ces silhouettes surgir de la végétation avant de me faire face. 

    Les sauvages:

    Pendant un instant, je me croyais rêver. L’alcool m’avait tant monté à la tête que ça ? 


    Soudain, un autre craquement de branche se fit remarquer sur ma gauche avant qu’une lance ne vienne tenter de m’empaler discrètement.


    Malheureusement pour cette chose, ce craquement fut sa seule erreur, passant à deux doigts du meurtre parfait face à un ennemi alcoolisé et totalement inerte face au reste de son environnement.


    Je me recula alors rapidement, voyant passer cette lance tout près de mon abdomen. Je saisit alors cette nouvelle arme de la main gauche avant de pointer le canon de mon pistolet face à ce qui semblait finalement être un grand masque plutôt qu’un visage difforme.


    *BANG* 


    Ce masque venait de s’offrir un joli trou juste entre les deux yeux avant de s’effondrer au sol, me laissant sa lance dans ma main.


    C’est alors que tous ces êtres jusque là silencieux se mirent à hurler comme des dégénérés avant de foncer droit sur moi.


    [William] “Aux armes ! On nous attaque !”


    Dis-je à haute voix, craignant que les autres ne puissent se faire surprendre par d’autres potentiels sauvages.
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    Ravi d'avoir rejoint l'équipage, Hunter s'était trouvé des gens qui lui semblaient fiable et digne de confiance. Enfin, il n'allait tout de même pas leur fait confiance, tout du moins, c'était encore bien trop tôt. Pour le moment, Hunter s'était plus ou moins attaché à John, mais parce qu'il était le seul qu'il connaissait vraiment jusqu'à présent. Le Capitaine le faisait flipper, William avait l'air sympa et Farore... Non, Farore était trop bizarre et elle était une mangeuse d'hommes, ça le faisait vraiment peur, se réveiller en pleine nuit et découvrir sa main, ou plutôt un moignon à la place de sa main. Brrr, froid dans le dos.

    Enfin, ils avaient mis cap sur l'Île Maléfique et ils avaient mis pied à terre. Hunter adorait la mer, mais il adorait aussi la terre. L'endroit était beau, mais il n'y avait rien d'extraordinaire pour lui. Le Capitaine de ces gaillards proposaient un jeu : entraîner le Wagner à son nouveau pouvoir lié au fruit du démon de la téléportation. Putain, il existait une multitude de fruits du démon, c'était incroyable.

    Ah ouais, merci! Contrairement aux autres pirates, Hunter préférait se battre à mains nues ou avec sa petite dague, il n'était pas vraiment habitué aux pistolets. Mais, ça allait pouvoir être une bonne préparation pour l'avenir ça. Il tira une fois, puis deux fois, c'était drôle. Il pensait à se procurer ce genre de revolver pour plus tard. Ouais, c'était une bonne idée et ça lui offrait des options de combat.

    William s'absenta pour aller uriner, puis d'un coup, on l'entendit hurler. L'équipage se faisait attaquer. De sa main gauche, il tenait sa dague tandis que sa main droite détenait le pistolet de William. VITE ! ON NOUS ATTAQUE ! répéta le gamin avant de tirer sur le premier sauvage qui allait lui sauter dessus. Peu précis, mais surtout peu habitué à utiliser une arme à feu, la balle se logeait dans l'épaule du sauvage qui termina sa course sur Hunter. Hop, une esquiva, sa dague venait à trancher la gorge du sauvage masqué.


    Dernière édition par Hunter V. Douglas le Dim 7 Jan 2024 - 11:35, édité 2 fois
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    - Bande de sales chiens !

    Les ordures composants l'équipage des Faucheurs venaient de décider de jouer avec John alors que le campement fut tout juste installé et ce, sous les bons ordres du capitaine. Plus il avance avec ces sacs à foutre et plus John commence à en avoir ras le cul. Il était bien sur Manshon. Son souhait d'expansion et l'envie de reprendre le commerce d'arme de feu son père commençait à prendre. Qu'est-ce qui a bien pu lui prendre de partir sur un coup de nerf pour se venger des poucaves qui ont fait sombrer la mafia du nord ... Le voilà sur Grand Line en compagnie de mec plus chelou les uns que les autres et par dessus le marché, maintenant qu'il venait d'acquérir les pouvoirs du wapu wapu no mi, le mercenaire se fait prendre pour un cible d'entrainement.

    Esquivant comme il le peut les billes de plombs de ses nouveaux frères d'armes, le Wagner tente de se concentrer comme il le peut pour se téléporter aux endroits souhaités. Malgré tout, grâce à ces cons, il commençait à comprendre toute l'étendue des nouvelles facultés. N'importe où il regarderait, il irait. Cependant, après pas mal d'esquives, John vient à voir sa veste de costume se faire percer d'une balle perdue venant de la forêt, l'égratignant à l'épaule droite. Déséquilibré dans sa gymnastique mentale, la vigie mortelle se concentre mal et au lieu de visualiser l'endroit pour s'y téléporter, ses yeux se portent sur la bouche ouverte d'un matelot beuglant de plaisir à lui tirer dessus.

    Et là, c'est le drame.

    Apparaissant dans l'orifice du bougre, John le fait exploser de l'intérieur faisant gicler toute la merde qui faisait de lui ce qu'il était sur les Faucheurs. A ce même moment, Hunter et William avertissent l'équipage; une menace les attaques. Et alors que tous s'arment entre dégoût de voir leur coéquipier exploser en mille morceaux à leur pieds et stress d'une attaque ennemie, John recouvert d'un sang putride aboie tel le chien qu'il est.

    - AAAAAAAAHH PUTAIN ! C'est dégueulasse j'en ai partout ! J'ai explosé qui là ?! C'était Bobby c'est ça ? Jimmy ?! Bordel de merde !

    Soudain, une lance vient l'effleurer lui donnant le réflexe de se retourner tout en se débarbouillant les yeux des entrailles de son désormais ancien coéquipier. Comme s'il s'en branlait du sort de Jimmy, le Wagner se retourne d'un air déterminé répondant à ses pulsions les plus primaires. Normale, quand on le menace de mort. Alors voyant une dizaine de sauvages apparaître du bois, John sort ses deux pétards avant de se téléporter face au premier.

    ZUP
    Arrivant à quelques centimètres de lui, le canon collé au front, il tire un premier coup lui explosant le crâne.
    ZUP
    Apparaissant derrière le deuxième, il positionne son bras derrière, lui collant une balle à lui aussi.
    ZUP
    Apparaissant entre le troisième et le quatrième, John leur fait l'honneur de pointer chacune de ses armes sur l'un d'eux, les abattant sans qu'ils ne puissent comprendre ce qu'il se passe.
    ZUP
    Le cinquième vient à comprendre en voyant les quatre devant lui se faire éteindre en une fraction de seconde, que John allait apparaître proche de lui. Préméditant son arrivée, il parvient à se positionner dans la bonne visée du sniper. Voyant ça, le Wagner se téléporte alors derrière lui pour qu'il se retourne avant de revenir à sa position de départ pour mieux le perturber. Et d'un coup de double canon, la vigie explose une nouvelle tête.
    ZUP
    Quant aux autres, tous se voient feinter par le sniper commençant à prendre le plie sur sa célérité. Chacun se voit exploser par le plomb du mercenaire, avant que ses chargeurs ne se vident avant d'exécuter le dernier. Et cet ultime sauvageons vient alors lui donner un coup de lance, se plantant légèrement sans son avant-bras lors de sa défense. Esquissant un léger ruminement de douleur, John ne se démonte pas. Il en a vu de bien pire. Saisissant l'arme de son bourreau, il le rapproche de lui avant de noircir ses bras, de briser le bois présent dans son membre et d'une puissance impétueuse, c'est le point serré qu'il vient transpercer le primitif avant de l'envoyer percuter plusieurs de ses amis dans l'arrière plan sylvestre.

    - C'pas l'moment de v'nir m'chier dans les bottes ! Jimmy ou Bobby est mort et j'ai son sale goût dans la bouche ! Il arrivera à me faire chier jusqu'au bout cet enfoiré !

    Malheureusement pour eux, les sauvageons viennent de mettre l'émissaire en rogne.
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    La gerbe d'hémoglobine retomba en une flaque d'os et de chaires moribondes sous le regard embêté du chef de bord. Sourcil relevé, il lâcha un soupire et poussa du bout du pied une dent égarée. Le moment de détente avait pris une tournure plus dramatique que prévue. Jonny... Jimmy faisant partie du bord, le vieux forban regretta de l’avoir vu se faire trucider de la main d'un de ses frères. Loin du regard et sans preuve, son intervention n'aurait pas été nécessaire. Mais aux yeux de tous, un jugement lui incombait dorénavant. Quoi qu'on en dise, même sous la bannière noire, un semblant d'ordre vivotait encore. De vieilles lois écrites par d'anciens grands noms, recueillies au fil du temps sous la forme d’un texte sacralisé. Le fameux Code de la piraterie… Au-delà de décider du cap à prendre, l’application du Code incombait également au Capitaine. Une Justice désavouée par le Gouvernement Mondial, qui permettait néanmoins à des navires de vauriens de naviguer plus de deux lieux. Une application de Justice s’émoussant plus ou moins selon le Capitaine en maniant les lignes. Source de mutineries lorsque les mains avaient tremblé. A la scène du soir, le Cavalier ne constatait rien de plus que l'accident de deux abrutis. L'expérience le prévenait néanmoins qu’elle servirait de prétexte à certains d'avancer leurs pions au sein du microcosme habitant le Helhest. Boll à deux pas du spectacle ne cherchait même pas à cacher sa mine réjouie. De son côté, Bart ne se départissait pas de sa tronche austère mais le Cavalier savait le quartier-maitre entrain de penser les rouages du bord. Palabres en perspective, qui attendraient la fin du second événement de la soirée...

    - VITE ! ON NOUS ATTAQUE !

    Les invités avaient répondu présents aux sons des festivités... Avec pour tous pisteurs que deux pauvres cruches trouvant à grand mal de quoi pisser, l’idée de débusquer des sauvages dissimulés au milieu de leur jungle se révélait des plus incertaines. Plutôt que de se perdre dans l'immensité verte, le forban avait fait jeter l'ancre sur le bord opposé du village du Gouverneur. Les chances de la présence des natifs chassés n'en étaient que plus grandes. La fête organisée à grands bruits se révélait alors un appelle aux curieux, que l'absence de guetteurs autour du camp ne manquerait pas d'encourager à approcher. Embusqués aux milieux des feuillages, ils avaient pu se glisser sans bruit de la source des pétarades et jets pyrotechniques. Observer les pirates s’évertuant à boire leur masse en rhum sans se soucier des risques d'une nature sauvage. L’entreprise avait toutes les chances d’échouer d’où le choix du Cavalier de garder les petites lignes de l’installation pour lui, mais une chance non négligeable persistait. L’hameçon avait bien pris finalement.
    Les hordes sortaient du couvert !

    Laissant John déjà en prise avec des guerriers cherchant le contact, le Cavalier tenta de percer le sous bois curieux des secrets qu'ils conservaient. De longs aiguillons en sortaient à rythme soutenu sous forme d'essaims. Les sifflements pleuvaient sur le camp surpris par l'attaque, obligeant les faucheurs à s'embusquer sans trop comprendre pourquoi derrière les troncs tombés et l'avitaillement du bivouac. Mais l'armée des âmes mise en garde par leur Maitre veillait au grain. S'étant hissé le long des toiles dressées, Surtr balaya une nouvelle pluie acérée de son souffle enflammé. L'halène brulante fit mur et carbonisa l'ensemble des piques de bois en cendre. Pendant qu'au niveau du sol, les marins trop ivres pour bouger se laissaient transporter par leurs chaises, ou des caisses les hissant sur leur dos, en direction du navire plus à l'arrière. Laissant sa faux virevolter devant lui, la chef d'orchestre du bordel n'avait pas beaucoup bougé depuis le début de l'assaut. Parant ce qui devait l'être. L’œil de la Faucheuse grand ouvert, il s'exerçait à percevoir les âmes dissimulées dans le bois. L'éclat tremblotant de leurs présences lui apparaissait sur plusieurs dizaines de mètre de rayon. Moins d'une centaine se disséminait entre les arbres. Autour, l'équipage avait repris du poil de la bête. Les vieux briscards, soigneusement choisis dans les bas-fonds de Dead End et couverts par les créations du maudit, répliquaient maintenant à l'aveugle. Criblant de balles les feuillages tentant de les transpercer. Les plus farouches commençaient déjà à ramper à l'assaut en dépit du danger pendant que John massacrait de son côté. L'escarmouche prenait une jolie forme à peine commencée. Le Cavalier laissa son arme tournoyer devant lui à mesure qu'il se rapprochait, avant d'entrer droit dans la pénombre des fourrées.

    Glissant un pas sur le côté, le maitre des faucheurs sentit l'arme de la première âme repérée lui lécher la joue avant de lui revenir vers le cou. Interposant Niddhog, le danger fut stoppé net. Laissant aux deux duellistes le temps de se dévisager. Le choc tressaillit à peine les bras de vieillard en comparaison de sa rencontre avec Jack. Le sauvage cacha sa surprise d'être débusqué de sa cachette derrière son long masque de guerre. Le morceau d'écorce durcie descendait jusqu'à son thorax, en faisant un bouclier sommaire. Relevant sa hachette, il chargea de nouveau en tournoyant sur lui même pour donner du corps à ses frappes. Jouant des obstacles enracinés afin de s'infiltrer au travers de la garde de son adversaire. Mais la faux ne semblait se soucier de son environnement boisé, glissant négligemment entre les espaces restreints avec l'aisance d'un souffle d'air. Un choc et la danse redoubla d’intensité sous l'éclat de rire glaçant du Cavalier. Le pirate s'éloignait négligemment de la lisière à mesure de l'assaut tentant de le trancher. Jusqu'à ce que le moment venu en ralentissant son geste, il offrit une ouverture où s'engouffra le guerrier. A peine comprit-il son erreur que le corps s'écroula inerte au pied d’un nouveau combattant attendant son heure. L’extrémité de l'hampe lui remonta sans ménagement dans le menton en brisant le masque sitôt qu’il se releva dans le dos du Cavalier. L'explosion de douleur propulsa son crâne se fracasser contre un tronc. Un deuxième corps s'écroula. Bien qu'il ait perdu de vu ses hommes, le pirate entendait aux alentours les coups de feu en écho aux bruits de bataille. Les assaillants avaient l'avantage du terrain. Les défenseurs l'avantage d'être de robustes pirates savant rendre les coups. Traversant une nouvelle herbacé, le vieil homme s'avança d'une quinzaine de nouveaux pas avant de se stopper net et lâcher sa faux sans un mot. Une dizaine de paire d'yeux l'entourait.

    Quelques instants plus tard un long sifflement retentit. Comme en réponse, la jungle retrouva peu à peu son calme trompeur.. A l'emplacement du Cavalier plus aucunes traces des hommes. Un simple champignon attendait patiemment. Sourire inquiétant aux lèvres, il répétait en boucle d'un ton enfantin un chantonnement des plus simples. "Ici", "Ici", "Ici"... A quelques mètres de distance, une petite pierre avait entamé les mêmes paroles. Puis plus loin encore une branche cassée. Un chemin se dessinait alors....
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    Me saisissant de la lance à deux mains, je faisais désormais face à une petite dizaine de ces sauvages. Rapidement, j’entendis non loin de moi un autre cri dont la voix m'était familière : Hunter, m’ayant entendu sonner l’alerte avant de la retransmettre à tous.

    Soulagé d’apprendre que chacun va désormais pouvoir se défendre sans être pris en traître, je pouvais désormais me focaliser sur mes adversaires à armes égales pour l’instant.

    Tandis que l’un en fond de file me projeta sa lance tel un javelot, son camarade en tête de file fonça tête la première, souhaitant profiter de la distraction offerte par son compagnon désormais désarmé.

    [William] “C’est pas bête comme stratégie ! Bien joué. Toutefois..”

    Je me pencha rapidement sur la droite, esquivant le projectile avant de venir tenter d’enfoncer ma lance à travers ce masque immense, espérant toucher son corps.

    [William] “Merde.”

    La lance réussit difficilement à se planter dans le masque avant de venir se briser en deux entre mes mains, me laissant désarmé face à un assaut de l’énergumène toujours armé. 

    [William] “C’est pas possible !? C’est quoi ces armes de merde ?”

    Celui-ci, voyant mon assaut se solder par un échec cuisant, poursuivit son coup d’estoc, m’atteignant juste en dessous de la clavicule gauche et venant percer ma chair. Agacé de m’être fait toucher aussi bêtement, je produisit un grognement avant d’attrapper la lance à deux mains, l’empêchant de continuer sa traversée à travers mon buste. Le grognement laissa place à un cri tandis que je brisa cette lance à l’aide de mes deux mains, ne laissant qu’un petit bout toujours planté. Ces armes étaient décidément peu robustes.

    Alors que je pensais pouvoir souffler quelques secondes, les acolytes de mon assaillant désarmé commencèrent à m’encercler, espérant réitérer le précédent exploit de m’avoir blessé.

    Putain, pourquoi j’ai jamais cette maudite lance avec moi quand il faut ??

    Voulant me sortir de ce piège à con avant de me retrouver en trop grande difficulté, je me rua sur l’un de mes assaillant armé avant de le charger tel un animal enragé. M’appuyant sur son immense masque, je réussit à le projeter au loin plutôt facilement, trébuchant au passage après un tel impact avant de m’éloigner de ce tas d’indigènes en direction du camp.

    Je n’avais désormais qu’une chose en tête : choper une arme et leur régler leur compte une bonne fois pour toute.

    Tandis que ce groupement me courait après, je réussit à rejoindre une partie des faucheurs dont Hunter, déjà occupé avec d’autres assaillants. Au loin, d’autres cris accompagnés d’impressionnants fracas me signalèrent également la position de John.

    Seulement quelques secondes plus tard, une impressionnante flaque de sang mélangée avec ce qui semblait être des entrailles et des ossements se retrouvèrent devant moi. Je ne sais pas ce qui a bien pu arriver à ce brave type mais ça n'a pas dû être beau à voir. Quoiqu’il en soit, un sabre encore rangé dans son fourreau et totalement recouvert de sang et d’entrailles se trouvait dans le tas, une aubaine pour moi.

    [William] “Je te l’emprunte, tu risques de ne plus en avoir besoin.”

    Dis-je d’un ton sarcastique en m’adressant à la flaque de restes humains.

    En me retournant, je vis le groupe de poursuivants se tourner vers une cible plus proche d’eux du nom de Hunter. Voyant notre timonier déjà en prises avec d’autres indigènes, je saisit rapidement la lame encore dans son fourreau avant de courir vers mes dix proies.

    Tout en poursuivant ma course, je dégaina mon sabre avant de jeter le fourreau au sol. Voyant que l’un des assaillant me tournait le dos, exposant son corps presque nu derrière ce masque, je me saisis de l’opportunité pour planter ma lame en plein cœur, tranchant au passage sa colonne vertébrale.

    [William] “C’est moi votre adversaire vous aviez déjà oublié bande de cons ?”

    Parer ces piètres lances était désormais d’une telle aisance avec une arme de qualité que je réussit sans mal à trancher ces masques en deux grâce à de puissants coups horizontaux, laissant ces pauvres types sans défense. Une fois les indigènes dénués de masque et de protection, je les acheva sans trop de difficulté avant de me rapprocher de Hunter.

    [William] “Hunter ! Tu sais où est passé le capitaine ?”
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    Le combat faisait clairement rage face à ses sauvageons, mais c’était ça les pirates appréciaient après le bon rhum : les combats ou le sang se mettait à gicler de toute part. Et du sang, Hunter en était imbibé de la tête aux pieds. Le premier sauvage avait été égorgé, et le reste… Le pirate usait de ses capacité hors-norme pour prendre de vitesse les sauvages et en tuait le plus possible. Main coupé, gorge tranchée, tous y passait et pour autant, plus Hunter en tuait, plus ils en apparaissaient.

    Le premier coup que Hunter reçut le sonna mais il se défendit tel un enragé pour ne se pas retrouver submergé. « Je crois qu’il est parti dans le sous-bois! » lâcha Hunter à l’attention de William. Il regarda le Wagner, qui était aux prises avec quelques sauvageons. «  John! Rejoins-nous dans le sous-bois! » Ni une, ni deux, Hunter prit les devants et s’engouffrait dans la direction d’où le Capitaine s’en était allé.

    « La! » Visiblement, le Cavalier avait utilisé son fruit du démon pour laisser quelques indices de la ou il était. Il suivit le champignon, puis ensuite le caillou. « Ça dessine un petit chemin… » Et sans nul doute qu’ils arriveraient à retrouver leur Capitaine. « AHHHHHHHHHHHHHH » hurla Hunter alors qu’un sauvage sautait d’un arbre et écrasait de tout son corps le sien. Mais, Hunter n’arrivait pas à s’en défaire alors que le sauvage tentait de littéralement lui bouffer le corps. « PUTAIN DE MERDE! On dirait Farore!!! » cria en espérant qu’un de ses partenaires viennent à l’aider car la il était un peu dans la merde.
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    En quelques secondes, la paisible clairière dans laquelle les Faucheurs s'étaient installés est devenue une véritable mare de sang. Les sauvages, bien trop confiant sur leur capacité d'attaque tout comme leur légitimité à posséder ces terres, se sont montrés bien trop avenant quant à leur offensive menée sur le groupe de pirates. Si tous tentent tant bien que mal de s'en sortir, cette enflure de Wagner se plaît à disparaître et à réapparaître sur différents endroits du plateaux pour y dézinguer les barbares venus pour les tuer. Tantôt un éclat de plomb, tantôt un coup de lame, c'est par différent style que vient performer le sniper ne penser qu'à une seule chose à ce moment précis; se faire plaisir. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas eu l'occasion de faire parler ses dons d'assassins et il faut dire que les pouvoirs de ce fruit, l'aide grandement dans ses qualités au combat.

    - Fioooou ! On dirait bien que c'est terminé ! Bon, on fait quoi maintenant l'vieux ?

    Assis sur un tas d'une cinquantaine de cadavres encore chaud et dégoulinant d'hémoglobine, John se retourne. Et sans qu'il ne le remarque avant, il est désormais seul dans l'immense forêt faisant de l'île maléfique, l'île mystique qu'elle incarne. Pas de Cavalier, pas de Farore, pas de Hunter, ni même de Will ou de Boll. C'est donc seul, qu'il se contentera d'avancer dans l'épaisse sylve se prolongeant jusqu'à l'horizon caché, jusqu'à ce qu'il tombe sur une quelconque civilisation. Il avait pourtant entendu Hunter lui soumettre la volonté de les rejoindre dans le sous-bois, mais faut croire que lorsqu'il est animé par le désir du sang, cet enfoiré de John Quick se laisse aller jusqu'à en oublier même la personne qu'il incarne.

    - Quoi j'suis tout seul ?! Quel enfer !

    Et en remarquant sa solitude, l'humidité ambiante de la forêt vient à lui couper le souffle, lui provoquant une sudation inhabituelle. Enlevant sa veste de costume faisant de lui le parfait héritier de la mafia de Manshon, il retrousse les manches de sa chemise blanche maculée de sang et de sueur, laissant apparaître au travers son marcel de la même couleur avant de s'essuyer grassement le front.

    - Va falloir que je retrouve ses enfoirés ...

    Fixant alors le ciel qu'il perçoit entre l'épais feuillage des arbres au-dessus de lui, il se téléporte dans les airs afin de voir où il peut bien être rendu par rapport au campement. Quelques mètres au-dessus de la forêt, l'impétueux fait un tour d'horizon ne voyant rien tout autour de lui. Pas de fumée, ni de tente. Pas même le Hel sur les côtes de l'archipel. Semblerait qu'il se soit enfoncé un peu trop dans les terres. C'est alors, qu'une fois retombant sur le sommet d'un résinifère tropical, que le Wagner aperçoit un temple, dissimulé entre les feuillages.

    - On dirait bien que j'ai un cap.

    Et se retéléportant sur la terre ferme, le mercenaire se met en route.
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    Alors que je vis Hunter partir seul en direction du Wagner, une petite troupe de sauvages rescapés se mit à me barrer la route, m’empêchant une nouvelle fois de rejoindre mes compagnons d’armes.

    Un, deux, trois..douze ? Eh beh, c’est une véritable division qui nous était tombée dessus, heureusement que leur force n’était comparable qu’avec de simples ivrognes en sortie de bar. Quelle honte de m’être fait blesser aussi bêtement par de tels sauvages.

    Tranchant toujours à travers les masques, brisant leurs lances si fragiles au passage, je poursuivi ce qui s’avérait être un vrai massacre, ne laissant plus aucune chance aux assaillants de me surprendre. Cette confrontation n’avait que trop durée, nous sommes maintenant dispersés un peu partout. Farore, John, Le Cavalier, Bart, tous n’étaient plus à portée de ma vue. Seul Boll et neuf autres mousses se battaient encore non loin de moi.

    Alors que les morts continuaient de tomber des suites de ma lame engorgée de sang, un coup tentant de m’atteindre par derrière vint briser ma folie meurtrière, me forçant à m’accroupir avant de parer la lame en plaçant mon sabre par-dessus mon épaule.

    Le choc était lourd tandis que la lame se trouvant au-dessus de ma tête me sembla familière.

    [William] “Sale enfoiré de voleur..”

    Je repoussa alors brusquement la lance à l’aide de mon sabre avant de me retourner vers mon nouvel adversaire. Je me trouvais face à l’un de ces sauvage ayant troqué sa lance bas de gamme avec ma propre lance à double lame étant jusque-là restée sur la plage sans surveillance.

    Voyant le sauvage tenir une posture plus qu’approximative, ayant probablement du mal à manier une arme pouvant blesser des deux côtés, j’afficha un sourire en coin avant de planter mon sabre dans le sol, me mettant alors en garde à mains nues.

    Pris d’un probable excès de confiance, le sauvage tenta un assaut vers moi, tenant mon arme comme une vulgaire lance primitive. D’une esquive sans trop forcer, je laissa la lame passer sur mon côté gauche avant d’en saisir le manche à une main. Ma force était bien supérieure à la sienne et ce simple grip réussit à totalement stopper l’élan de cette charge. Afin de lui faire lâcher prise, je tournoya sur moi même en gardant la lance en main, projetant l’assaillant sur le côté et le faisant donc lâcher son arme à mon profit.

    Comme pour me vanter, je fis tournoyer ma lance avec bien plus d’aisance avant d’ajouter.

    [William] “Je vais te montrer comment on s’en sert.”

    C’est d’un bond d’au moins deux mètres que je me projeta vers mon adversaire au sol et désarmé avant de venir planter ma lance, brisant le masque et pénétrant sa chair aisément.

    Je l’extirpa alors de son corps avant de me tourner vers les trois derniers assaillants mis de côté durant cette petite parenthèse.

    C’est accompagné de cris de douleur émanant des sauvages que je vint terminer le travail avant de rejoindre les derniers Faucheurs présents avec moi.

    [William] “Boll ! Tu sais où sont passés les autres ?”

    [Boll] “J’ai vu Bart et Hunter partir dans cette direction.”

    Dit-il tout en pointant l’endroit vers lequel la forêt semblait plus dense.

    [William] “Bon, vous 10, restez au navire et attendez notre retour. Ne laissez pas ces sauvages ou je ne sais qui d’autre mettre la main sur le Hel tu m’as bien compris ??”

    D’un hochement de tête, le porcin acquiesça avant de retourner auprès du navire. En une seule petite soirée, une simple fête s’était muée en un chaos total, divisant presque entièrement notre équipage. Avant de m’élançer à leur recherche, j’enleva mon long manteau blanc avant d’entre ouvrir ma chemise au niveau de ma blessure. Un simple désinfectant présent dans une sacoche abandonnée sur la plage ainsi qu’un bandage supposé propre firent l’affaire pour l’instant. Je devais partir vite sans pour autant me vider de mon sang sur le chemin. Alors que je saisis mon manteau, prêt à le remettre, un cri retentit dans la forêt.

    Sans plus attendre, j’accouru, ma lance à la main en sa direction.

    En seulement trois ou quatres minutes de course, je tomba sur Bart et sept autres mousses au moins autant tâchés de sang que moi.

    [William] “Bart, c’est toi qui à crié comme ça ?”

    [Bart] “Non, ça vient de plus loin encore je crois.”

    [WIlliam] “J’ai laissé Boll et quelques hommes au navire au cas où, en attendant, suivez moi, on va rassembler les autres disparus.”

    Seulement quelques centaines de mètres plus loin, des chuchotements vinrent nous interpeller sur notre droite. “Par ici” pouvait-on entendre tandis que nous nous regardions tous dans les yeux, cherchant à comprendre ce qu’il se passait.

    [William] “C’est peut-être le pouvoir du capitaine ça ! Allons-y et gardez les yeux ouverts, nous ne sommes pas seuls ici.
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    Longeant les parois détrempées d'une terre glaise, un flot ininterrompu s'écoulait sans entrave entre les barreaux de bambou obstruant la fine ouverture. L'écho lointain du clapotis de la pluie tropicale s'amplifiait sur le couvert végétal. Un bruit blanc et sourd couvrant la moindre étincelle sonore en provenance du village des sauvageons. Plus un rire, pleure ou éclat de voix de ses habitants. Les gardiens n'échappaient pas à l'effacement, aucun ne s'entendait dorénavant autour du puits creusé. Mais les trois crapauds coincés au fond ne s'intéressèrent guère à cet espoir. Ils attendaient leur heure. Là où le plongeon de l'éclat lunaire se terminait dans l'obscurité profonde, l'ombre décharnée d'un vieillard en tailleur dodelinait de la tête. Un corps sombre dans une cellule noire, resté invisible sans la teinte blanchâtre de son crâne nu. La cascade glacée lui coulant dans le dos avait beau y faire, le vieux briscard savourait pleinement son dégrisement ensommeillé. Satisfait de la tranquillité de sa prison à ciel ouvert. Un moment d'accalmie aussi précieux que l'effervescence du banquet et ses excès. Le niveau de l'eau boueuse entrain de lui remonter le long des hanches n'y changeait rien. Moment de songe également, où les prochains mouvements du plan commençaient à s'emboiter dans sa caboche. A ses côtés, les deux faucheurs disparus en début de soirée patientaient avec le même désinvolture. Un brin mal à l'aise par l'aura de mort de leur Capitaine, un brin suffisamment désabusé par les aléas de la vie pour ne plus s'en inquiéter. Aucun ne parlait attendant l'ordre de bouger, mais l'un avait tout de même sorti une pipe de sa manche le temps de patienter. Le miracle était d'être parvenu à l'allumer. La fumée humide empestée mais encore une fois personne ne s'en plaignait ici bas.

    L’Œil de la Faucheuse avait fait son œuvre à merveille en révélant, avec une acuité grisante, les mouvements des terriens venant chercher des noises à des pirates. Ce qui avait permis au Cavalier de repérer un groupe statique à l'écart, depuis lequel des relais semblaient s'organiser vers les groupuscules dispersés autour de la fête. Une cible de choix pour des pourparlers en bonne et due forme. Les têtes pensantes de l'assaut, sentant le vent tourner en leur défaveur, avaient accueilli à bras ouverts le Capitaine grabataire en otage providentiel. Désarmé et encordé comme un corniaud, le vieux renard n'avait pas opposé à la moindre résistance pendant que la retraite était sonnée. Un plan finement ficelé... évidemment c'était sans compter sur l'excès de zèle des donneurs de mort traquant les fuyards. Un dénommé Xatreis avait du jouer des poings afin d'empêcher ses guerriers d'empaler en représailles sa monnaie d'échange et source d'informations. Balancé dans un trou-prison le temps que les humeurs se calment, le Cavalier avait pu retrouver la sale trogne des deux marins disparus en début de soirée. Depuis ils attendaient et le plan continuait son petit bonhomme de chemin. Les morceaux d'âme laissées sur le trajet survivraient au déluge mieux que n'importe quelles traces. Les renforts finiraient par arriver. Une question de temps.

    Des dizaines de minutes s'écoulèrent encore avant que le tissu de Jormun se desserra enfin, laissant transfigurer de la soutane noyée un visage serpentin. Effaçant sa présence tout du long, le morceau d'âme du Cavalier sortait finalement de sa garde. En l'absence des flamboiements de Sturtr et du fil acéré de Niddhog, tous deux laissés au camp, le rôle de dernier rempart lui incombait. Susurrant aux oreilles de son créateur, le morceau de tissu brisa le silence du cachot. Le demi-sommeil des humanoïdes laissa place à une attention nouvelle.

    - Père.. Père réveillez vous, je crois les avoir entendu.. Père !
    - Hum ?
    - Écoutez..


    Les trois forbans remontèrent des yeux le conduit d'une trentaine de coudées pensifs. L'écho de la pluie noyant tout bruit ne sembla pas estompé au premier abord. Ni au second. La même sourdine leurs imbriqués les écoutilles, jusqu'à ce qu'au travers du rideau d'averse se laisse deviner deux coups de tonner rapprochés. Puis de nouveaux de nouvelles détonations semblèrent leur parvenir du lointain... Le fumeur de pipe souffla son nuage avant de prendre la parole.

    - Des coups de feu ? Ça que t'en penses ?
    - S'entendez quel qu'chose ?
    - T'es bouché abruti ?
    - Quoi qu't veux débouché comme broutille ?
    - ...
    - Hé hé !


    Brisant le bruit ambiant, une déflagration plus prononcé sembla se ponctuer d'un cri d'agonie. Les échanges de coups de feu se révélèrent plus proche qu'ils l'avaient pensé. Le combat avait déjà pris place à l’intérieur du village.

    - S'auriez pas entendu qu'chose là ?
    - Ça tiraille mon gars par en haut, les renforts Cap'taine ?
    - S'pourrait bien ! Héhéh !


    L'Œil de la Faucheuse grand ouvert, le manieur de haki percevait les présences le surplombant. Il ne pouvait pas étendre son regard aussi loin qu'il le souhaitait pour mesurer l'étendue des forces en présence et encore moins les distinguer les unes des autres. Ils allaient devoir regarder l'historie de ses propres yeux. Et assez vite s'il voulait éviter aux sauvageons une extinction précoce. L'appelle du sang ne manquerait pas de susciter les appétits. Si John piquait une nouvelle crise, William allait déguster en tentant de l'arrêter. L'autre cannibale de phénix dentue risquait également de poser problème. Le Capitaine de ces fortes têtes aurait mis un bras à couper que tout ce petit monde avait oublié qu'ils cherchaient des moyens de pression sur les autochtones. Afin de trouver la fichue cité d'or. Le chef de bord éclata de rire au risible du guêpier qu'il se coltinait, depuis sa mare de bouillasse l'histoire n'en était que plus hilarante. Fichus troubles fêtes à la gueule trop grande et le crâne trop dur. Un bruit spongieux de marais s'entendit quand il s'extirpa du liquide. Ses deux hommes sentant le moment venu, suivirent. Pensif ils regardèrent l'ouverture fermée, l'un se demandant combien de courtes échelles il faudrait pour s'y accrocher pendant que l'autre enfonçait ses doigts dans la paroi boueuse sans rencontrer de résistance à laquelle s'agripper.

    - V'lez qu'on appelle au secours ?
    - Garde de la voix pour quand je t'entendrais plus abruti. Jormun va s'occuper de nous sortir de là, hein mon p'tiot ?
    - Laissez-moi faire !


    Délaissant la forme de plis et replis, les bandes de tissus glissèrent brusquement sur le corps osseux du Cavalier sous une nouvelle impulsion. Ils se démêlèrent de plus en plus rapidement, dédrapant le maudit afin de reprendre leur vraie forme. Un seul et unique long ruban. L'ombre du puits ne permettait pas encore d'en discerner le contour, mais le pirate devina qu'il venait de s'essorer de l'excès d'eau en se tordant sur lui même. Les gouttes l'éclaboussèrent pendant que le tissu laissa échapper un soupire satisfait. Au dehors, les détonations s'entendaient de plus en plus distinctement. Jormun connaissait ses atouts et plus que les autres créations, révélait un sens pratique. S'enroulant sur lui même comme un serpent prêt à frapper, il se propulsa vers le haut tel un ressort. Franchissant l'air sans souffrir de la pesanteur en raison de la propulsion donnée et la faiblesse de sa masse. Le sifflement du mouvement pris fin quand il planta ses crocs entre les barreaux. Le reste ne fut qu'une remontée à la corde aussi maladroite que disgracieuse de trois vieux bonhommes plus habitués à la mer qu'à la grimpette.

    Un morceau de la grille vola en éclat quand le Cavalier atteint le sommet. Extirpant sa carcasse du trou, avec toujours l'élégance d'un vieillard en manque d'équilibre, le fier Capitaine pirate exulta en un beuglement satisfait. Autour le chaos de la bataille ne l'avait pas attendu. Des corps jonchaient de nouveau le sol aux alentours. Un bref regard sur la confusion générale l'avertit que le village était perdu. Mettant les mains en porte voix pour se faire entendre de tous, le vieux crotté de la tête aux pieds gueula la fin de la récréation. Une tête popa derrière pendant que Jormun continuait de servir de passerelle au dernier passager. Fier comme un paon malgré l'unique fundoshi le ceignant, le beuglard sortant de terre ne manqua pas d'attirer l'attention.

    - Cessez les combats bande de chiens galeux ! Je m'en vais cogner le premier qui m'en tuera un n'veau ! V'là le temps de prendre ce qu'on est venu chercher !!!
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    - Donc là t'es entrain d'me dire que tu parles pas ma langue ?
    - Moi te dire pas bouger là !

    Après des heures interminables à marcher entre les arbres géants peuplant la forêt de l'île maléfique, voilà que Johnny se retrouve aux portes d'un village de gueux, menacé de deux sauvages armés de lance au silex mal taillé. Une vision d'horreur pour l'ancien fabricant d'arme voyant se travail d'amateur comme une insulte à sa profession. Mais passant outre ce détail, puisque même socialement parlant ils n'en valent pas la peine, le Wagner souhaite simplement de l'aide pour retrouver ses camarades histoire de se tirer fissa de cet endroit de malheur. Parce qu'en cherchant le temple qu'il avait repéré auparavant, il se retrouve désormais chez des primates ne sachant même pas aligner deux mots.

    Quel enfer.

    - Et moi te demander si toi avoir vu vieil homme avec couille qui dépasse du jupon !
    - Moi te dire stop ! Pas bouger !
    - NOM DE .. PUT ... AAAAAAAAAAAHHH !

    Gesticulant dans tous les sens, le franc tireur extériorise comme il peut. La lourde chaleur humide des lieux le rend déjà assez fou comme ça, voilà que les primaires qui le peuple sont encore pire que la fournaise qui le fait suer à grosses gouttes.

    C'est alors que derrière eux, surgit un homme aux tatouages et à la dégaine tout aussi simpliste, donnant l'impression qu'ils n'ont jamais découvert le feu. En tout cas, il se présente en possédant la parole des gens civilisés. Alors d'un soupire de soulagement, John ne peut s'empêcher de le remercier pour ça.

    - Je me nomme Xatreis "Zaza" Leixob et si les gardes vous demande vos armes sous peine de ne pas pouvoir rentrer au sein de notre village, alors faites le.
    - Ouais ça j'en a irien à foutre. J'veux juste savoir si vous n'auriez pas vu un vieillard avec trois poils sur le cailloux et son acolyte habillé tout en blanc par hasard dans l'coin. J'veux un oui ou un non, c'est tout. Et commencez pas à m'entourlouper avec une énigme à la con. Déjà l'autre Toto qui n'arrive pas à parler m'a mit assez sur les nerfs comme ça.
    - Vous ne pouvez pas venir dans notre citée et ainsi menacer mes hommes. Je vous prierais de partir ou nous devrons user de la force.

    Cependant, à ce moment-là, Xatreis se pensant menaçant, ne se doute pas une seule seconde de la menace que représente l'homme en face de lui. Et lui faire comprendre qu'il subira une offensive s'il ne se plie pas aux ordres ? Mauvaise idée.

    - Vous me menacez là ?
    - Je vous demande simp-
    PAN !

    Dégainant son pétard, John explose la tête du mec pas fini à la naissance avant de faire de l'abdomen du deuxième garde une véritable passoire. Le bordel retentissant dans toute la ville, voilà d'autres indigènes se dépêchant d'aller aux portes principales pour trouver John subissant l'assaut de Zaza. La longueur de sa liane venant à l'encontre du pirate, ce dernier se téléporte alors une première fois afin d'esquiver la liane en or du chef des bouseux, avant de réapparaitre en face à face, ne laissant que quelques centimètres entre lui et sa proie. L'agrippant d'une main ferme au visage, il le plaque d'une force sur le sol boueux de la forêt avec de le regarder droit dans les yeux, sentant l'armée de sauvages lui fondre dessus, avant de chuchoter avec une perversité sans pareille la menace qu'il représente.

    - Ecoute Zazou, personne ne me menace. Personne, t'entends ? Alors profites du spectacle, car ceci ... c'est grâce à toi.

    Relâchant la pression qu'il exerce, la vigie mortelle des Faucheurs disparait de nouveau. Et alors que la cinquantaine de bouseux se retrouve à encercler le type qui leur sert de chef, ne comprenant pas ce qu'il se passe, l'impétueux réapparaît derrière l'un d'eux, le transperçant de son poing noir. Décampant une nouvelle fois, le mercenaire se retrouve devant un nouvel individu, qu'il percute de plein fouet d'un kick véloce, explosant sa lance tout comme son plexus. Et attrapant le silex accroché à sa perche ou du moins, à ce qu'il en reste, la mafieux s'arme de cette lame de mauvaise facture pour se téléporter d'homme en homme à une vitesse délirante, les plantant chacun leur tour. Dans un bain de sang gigantesque, le génocide n'est que la suite logique des choses.

    Au même moment, au loin, apparaît alors le curé à l'âme baladeuse. Oui, Le Cavalier fuit sa prison sous les yeux du Wagner, entrainant à sa bonne habitude les pouilleux dans la même situation que lui. Le visage en sang, avec Zazou encore allongé derrière lui ne comprenant pas ce qu'il se passe, John est heureux.

    - Hey ! L'vieux ! T'étais passé où ?! De grands gestes, un grand sourire, Johnny avait peur de devoir se perdre à nouveau dans cette forêt de malheur pour retrouver son chemin.
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    La traversée semblait sans fin tandis que les chuchotements continuaient de nous guider sans faillir vers une destination dont nous n’étions même pas sûr qu’elle soit bonne. De longues minutes, où peut-être même des heures, je n’en étais même plus vraiment sûr, durant lesquelles nous avançons tous les neuf sans dire un mot ni cesser d’observer nerveusement les alentours. Cet endroit lugubre est leur territoire, ici, une attaque surprise n’était pas à exclure à l’instar de leur escarmouche précédente ayant foutu une vraie pagaille dans nos rangs.


    Hunter, Farore, John, Le Cavalier et quelques mousses manquaient toujours à l’appel, tous probablement perdus dans cet endroit où il est si facile d’en oublier dans quelle direction nous sommes venus.


    Finalement, le bruit des insectes et animaux fut perturbé par une voix forte et portante qui m’était familière tandis qu’au même moment, les chuchotements s'estompent progressivement devant nous, comme pour nous indiquer la fin de ce périple.


    Je plaça alors mon doigt devant ma bouche tout en regardant mes compagnons, leur faisant donc signe de ne faire aucun bruit avant de s'avancer discrètement vers ce qui semble être John et des voix inconnues.


    Alors que nous approchions furtivement, un coup de feu suivis de cris et de fracas nous firent subitement accélérer le pas, surgissant de l’épaisse végétation avant de se retrouver nez à nez avec notre vigie en plein massacre d’êtres semblables à nos précédents assaillants. 


    Il semblerait que le tireur fou ait trouvé leur village, tout comme notre capitaine si celui-ci était bien à l’origine de ces chuchotements.


    Alors que nous nous approchions, prêts à aider le Wagner dans son massacre, celui-ci, ne nous ayant pas encore repéré, interpella le capitaine semblant se trouver dans l’enceinte du village.


    [WIlliam] “Vous autres, allez aider John et la capitaine, on va prendre le contrôle de cet endroit au plus vite !”


    Alors que nous nous dispersons en deux groupes, l’un mené par Bart, accourant vers le Cavalier et l’autre, mené par moi même, s’approchant de John, notre capitaine prit la parole d’une voix si forte que l’air en trembla, stoppant net tout fracas de sabre, de poudre ou de poing.


    [William] “John, aucun signe de Hunter et Farore ?”


    Bien que j’émettais de sérieux doutes sur leur présence tant celle-ci était souvent assez remarquée, il aurait été soulageant d’apprendre que l’équipage était à nouveau au complet.


    Alors que nous nous mettons à menacer les indigènes survivants et armés, comme pour leur prouver notre actuelle domination, certains acceptèrent de lâcher les armes face au petit massacre que l’un d’entre nous avait commis seul tandis que quelques imprudents semblaient toujours nous défier.


    Les mater ne sera l'affaire que de quelques petites minutes avant que nous puissions potentiellement collecter les informations que le capitaine était certainement venu chercher ici.

    [William] “Dit moi John, tu penses que d’autres comprennent ce qu’on dit ? Je veux dire, tu viens de buter le seul qui semblait te répondre correctement la.”
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    La mine grimaçante toujours aussi jouasse, le Bart cracha son dédain au pied de son Capitaine sitôt retrouvé. Le mettant au parfum à grand renfort de grommellements des dernières nouvelles, sans oublier de se plaindre généreusement de la jungle et du chemin qu'ils avaient du se taper pour le retrouver. Le déluge devenu bruine couvrait à grand mal ses jérémiades. Délaissant tout de même le quartier-maitre de son attention, le Capitaine des Faucheurs balaya de ses propres yeux les corps à moitié enfoncés dans l'épaisse boue et ce qui restait du village sauvageon. Les cahutes de bois et leurs toits en feuilles de palme ne semblaient pas avoir souffert des combats. Plus rien ne s'y cachait, les familles avaient mis les voiles s'il y en avait eu. Maintenant les seuls vaillants, tenus en sureté par la dizaine de pirates, se révélaient des combattants de la trempe de ceux les ayant assaillis plus tôt. Disséminés par John une nouvelle fois, un mélange de haine et de crainte les engluait dans l'incertitude du prochain mouvement. Un calme fragile maintenait pour l'instant le petit monde en vie... John en seigneur venait de s'assoir en tailleur sur le dos de leur chef et écrasait le canon de son arme sur sa nuque, rendant plus difficile encore la prise de décision de leur part. Une discussion s'engageait sous la menace.

    - Ne t'inquiète pas. Le Chef Zazou fera un bon traducteur maintenant que je lui ai appris mon langage, hein le zazou ! Hein ?!

    Écrasant plus fortement encore son arme sur le crâne de son prisonnier, le massacreur de sauvages semblait prêt à péter une nouvelle durite. Le bonheur de John de retrouver les membres de son équipage n'avait duré qu'un nouveau délire. Le ton cajoleur du Capitaine approchant toujours en slip ramena quelque peu le tireur fou à la raison. L'image d'un traumatisme venait de calmer ses envies de meurtre. Mais non les deux valseuses étaient bien restées dans le sac comme il faut. Autour les derniers sauvages encore armés semblaient plus prêt que jamais à s'offrir à un nouveau carnage. Le Cavalier avança en terrain conquis vers le prisonnier, un magnifique sourire de glace aux lèvres.

    - Qu'avons nous là.. Héhé ! M'vant tout, je dois excuser la manière de mes hommes M'sieur Zazou. S'en ont aucune et encore moins cette vergogne là. Que lui et l'oiselle à plume pour vous foutre un tel merdier. La vue de ces corps qui se relèveront plus m'fend le cœur croyez bien ! Mouhéhé ! M'enfin savez ce qu'en est. Levez pas une arme quand vous v'lez pas prendre un pruneau. Truc dans le genre.
    - ...
    - Pas très causant ! Héhé ! C'est pas pas plus mal m'voyez, s'ra pas long. Vais pas remuer le couteau dans la plaie que dire que venir charger l'équipage de la Mort n'était pas la plus finaude des idées. Ce bon John a bien ancré la leçon.. Oublions tout ça et parlons affaires. Le tout n'est qu'un malentendu. Gardez vos bicoques, je veux que la cité et ses trésors !
    - ...
    - John l'entend pas le gars ?
    - Relâche la pression, t'es entrain de le noyer !
    - Ah merde.. Respire zazou !
    - Hé hé !
    - Rhhaaaa !!!


    Défonçant du pied son garde avec l'énergie du désespoir, l'un des guerriers chargea lance en avant avec dans ses talons deux dizaines de combattants tous aussi désespérés. La peur leur nouait les boyaux, mais à la bravoure s'ajoutait la fidélité à un chef de clan humilié dans la boue. Les casseurs de touristes en avaient gros, mais rien n'y fit. Si John dut redoubler d'effort pour maintenir le robuste chef des sauvages cherchant à rejoindre l'élan de la dernière chance, le reste des forbans les mains libres ne se fit pas prier pour répliquer. Une salve cloua les hommes aux sols avant que William et le Cavalier entrèrent dans la danse. Aucune chance ne fut laissée aux malheureux en quête de vengeance. D'un mot, le Cavalier avait lancé l'appel de la Banshee. Les âmes débordant des corps sous l'effet du fruit du démon n'offrirent aucune résistance à sa poigne mortelle. Arrachant la vie à l'ensemble du groupuscule d'un tour de main les corps s'écroulèrent inertes, pendant que de son côté William neutralisait les gêneurs du plat de sa lance. La matière ectoplasmique en poigne, la Mort éclata de rire aux jurons de Xatreis "Zaza" Leixob sous la bonne garde du tireur.

    - Dis-moi guerrier ! Dois-je bouffer ces âmes de cul terreux ou me conduiras-tu à la fichue cité ? Mouhéhé ! J'ai encore le pouvoir de les ramener à la vie mais il te faut causer vite.
    - Mais de quoi parles-tu à la fin !!! Fichez nous la paix et partez loin de notre terre ! Vos pas ne méritent pas de la fouler, ils la souillent chiens ! Cette île est à nous ! Tuez-moi, tuez-nous, d'autres nous vengerons. Nos morts s'encreront dans les mémoires et nourrirons la haine des prochaines générations. Les autres clans endormis par les promesses du traité et la couardise de Bouba Ho Tep finiront par s'éveiller à leur tour. Le soulèvement est proche. Ce n'est plus un village, mais un peuple que vous allez combattre ! Argh !
    - Boucle-là donc ou je te recogne !
    - Je ne comprends rien à ces histoires guerrier, nous ne venons que pour la cité oubliée. Rien que des pirates en quête d'or, v'là ce qu'on est. Héhé.. Je boufferai ces âmes que je tiens et celles des autres encore en vie si tel est ton souhait. Vous y passerez tous, les autres villages suivront. Tout le temps qu'on aura pas l'entrée de K'n-yan... Pour la dernière fois parle ou mourrez..
    - Cessez ce massacre au nom du Grand Serpent !!!
    - Qui vient me causer ? Mouhéhé !
    - Mujo et toi.. Bouba !!! Voyez ce que vos traitrises ont permis !


    A l'entrée du village meurtrie, un homme essoufflé venait de faire son apparition. Prévenu par un messager au bord de l'évanouissement, il avait couru en pleine course à travers les bois sans pouvoir être suivi de ses hommes. Aux couleurs des guerriers, il ne portait cependant aucun masque. Le visage fier et droit, il contemplait la désolation meurtri de tout son être. A ses côtés, probablement transporté sur son dos le temps du voyage, un vieillard surmonté d'une chouette avait parlé. Son sac chargé d'herbes médicinales semblait dérisoire maintenant. La situation était pire qu’annoncée. Un massacre avait été perpétué que les baumes ne sauraient adoucir. Le vieux fou et grand sage Papy Mujo savaient dorénavant l'importance des mots. Le sang avait déjà trop coulé...

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    Alors que la tension semblait retomber après un regain de vigueur de la part de quelques guerriers imprudents, deux inconnus au look assez distingué par rapport à leurs pairs firent leur apparition aux portes du village.


    Tandis que l’un avait tout l’air d’un énième guerrier a quelques détails esthetiques près, l’autre n’était qu’un frêle vieillard probablement incapable de nous causer le moindre tort.


    Alors que le vieux semblait s’approcher de nous, John le tenait en joue, lui sommant de ne pas avancer davantage. Voyant cet énième défi, le sauvage sans masque dénommé “Bouba” sortit de sa passivité afin de menacer à son tour John de sa lame à l’allure si atypique.


    Sentant que la tension commençait à remonter tandis que le vieillard peinait à imposer son envie de calmer les choses, je me tourna vers le Cavalier, bien trop occupé avec ses âmes pour intervenir avant de lui faire un signe de tête pouvant facilement se traduire par un “je m’en occupe”.


    Je m’avança alors rapidement, me plaçant entre John et Bouba, lance à la main avant d’ajouter : 


    [WIlliam] “Arrêtez ces provocations inutiles ! John, range ton arme, cette fois je m’en occupe.”


    Non sans râler, détestant toujours autant mon autorité, John finit par accepter, s’occupant désormais exclusivement de surveiller les autres guerriers vaincus.


    [William] “Comme vous l’avez peut-être entendus, nous ne sommes pas ici dans le but de massacrer tout votre peuple gratuitement. Notre seul et unique intérêt ici réside dans la cité de K’n-Yan. Nous savons pertinemment qu’au moins une partie si ce n’est la totalité des vôtres connaissent cet endroit et savent comment y accéder. Je vous propose donc ce simple marché : Donnez-nous l’emplacement de cette cité, en contrepartie, plus aucun mal ne sera fait à tout membre de votre peuple.”


    En guise de bonne foi, je planta ma lance dans le sol, étant donc maintenant désarmé face à mes interlocuteurs.


    [Bouba] “De quel droit vous permettez-vous de venir sur nos terres, massacrer notre peuple avant de nous menacer gratuitement ?”


    Après un court silence, le vieillard prit la parole après un long soupir.


    [Mujo] “Bouba, calme toi. Écoutez, cette cité n’est pas qu’un lieu antique rempli d’histoire, il est également un espace sacré dédié à nos dieux. Le laisser se faire piller gratuitement par des pirates viendrait à causer un affront bien plus grave que nos propres vies ne puissent le réparer.”


    Malgré une réticence toujours aussi persistante autant de la part des deux arrivants que du pauvre type toujours sous le joug de notre vigie John, je sentais que leur fidélité à la cité pouvait être contournée, ce vieux semblait savoir des choses en plus de pouvoir communiquer avec nous avec une aisance bien plus palpable que ses congénères.


    [Bouba] “Ces satanés colons de la marine ont entendu des légendes et certains ont même tenté de la chercher en vain. Malgré les morts et leur invasion progressive, ils n’auront jamais rien, tout comme vous.


    Des paroles pleines de colère tant les poings du guerrier furent serrés durant son court discours. Celà faisait sens après réflexion, la marine agit tel un véritable envahisseur pour eux avec leur ville en pleine expansion. Certains villages et indigènes ont dû en subir de lourdes conséquences.


    C’est ainsi qu’une idée à la fois ingénieuse et affreusement risquée émergea dans ma tête. Un moyen à la fois de gagner la confiance des sauvages et de peut-être accéder à la cité au risque que nous subissions des pertes dans un affrontement avec la marine.


    J’aurais préféré soumettre l’idée à mon capitaine avant de parler, cependant, la situation ne s'y prêtait pas réellement.


    [William] “Je comprends. Dans ce cas, je peux vous proposer un autre marché, bien plus avantageux pour vous.”


    Je m’avança vers mes deux interlocuteurs, toujours désarmé avant d’ajouter : 


    [William] “Je vous propose que l’on vous aide à chasser la marine de vos terres en s’attaquant directement à leur colonie, ainsi, vous pourrez reprendre l’ascendant sur eux et également retrouver un contrôle total de vos terres. En échange de cette aide, nous souhaiterions toujours accéder à la cité perdue dans laquelle je vous promets que nous ne causeront pas la moindre destruction.”


    Je tourna alors vers mon capitaine, cherchant son approbation.


    [William] “Qu’en pensez-vous capitaine ?”
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    - Qu’en pensez-vous capitaine ?
    - J'pense que l'idée me plait bien ! Mouhéhé !!!


    Tapant lourdement dans le dos de son second, le corps osseux du vieillard en slip se secoua d'un nouvel éclat de rire glaçant. Les dents du visage angélique semblèrent chercher à se déchausser du visage boueux, tant son sourire s’élargit en une grimace hilare. La Cité Oubliée et ses secrets avaient maintenant une voie d’entrée. Le plan de William le bottait d'autant plus qu'ils avaient prévu depuis le départ de piétiner la petite bourgade du Gouvernement Mondial. Rien évidement que les sauvages n’auraient pu prévoir, les pirates préférant fuir la Marine qu’aller s’y casser les dents habituellement, mais les Faucheurs chercheraient à se faire un nom. Venir cogner du Corsaire et retourner son territoire n’ayant pas fait plus de bruit qu’un pet de baleine, la cible changeait. La troupe de forbans baissa les armes tout aussi ravie de la manœuvre du démon blanc. L’escarmouche ne devenait plus qu'un souvenir lointain. Les natifs restèrent de leurs côtés encore aux aguets cependant, moins empressés au soulagement. Les corps inanimés continuaient de joncher le sol de leur village et le sang de s'y répandre. Le meurtrier de la dernière pile de cadavres n'avait pas lâcher ses mousquets non plus… Se grattant une fesse, le crâne chauve aux relents de mort secoua la tête plus sérieusement. Son regard blanc se braqua sur le duo de plumés lui faisant face, même s’il continuait de respirer la malice le ton gagna en solennité.

    - Mettons les formes voulez-vous bien... Moi le Cavalier, j’engage mon honneur et c'lui de mes hommes à mettre fin aux hostilités. Sans quoi le responsable devra en répondre devant moi.. Et la colonie devient notre affaire. Que dis-tu de cela grand chef ?

    Impassible, Bouba restait droit. L'avenir de son peuple et la vengeance légitime des siens s'opposaient dorénavant. Même si le clan des casseurs d'étranger de Xatreis mué par sa propre haine avait initié le déchainement de violence, la sauvagerie des navigateurs ne pouvait être pardonnée si facilement. Un danger malaisant dégoulinait de la bande de forbans, une absence d'humanité glaçante. Le guerrier ne s'y trompait pas, avec ou sans prétexte, ils ne se seraient pas privés de déchainer une tuerie sur les siens. Les soldats protégeant le malfaisant Gouverneur et son traité avaient bien plus son respect que les rats puants lui faisant face. Ils restaient cependant une menace qu'il ne pouvait ignorer. La main tendue aussi poisseuse soit-elle en sauverait beaucoup. Bien qu'il s'était juré de ne plus jamais vivre ce moment.. Il se revit par le passé le sourire cajoleur de l'envoyé du Gouvernement Mondial l'encourageant à abroger l'honneur des siens contre une traité infamant. Une seule signature avait grignoté le territoire de son peuple, souillé leurs coutumes et durci leurs cœurs. Sa signature en échange de la survie du plus grand nombre. Il n'empêchait que les chasses aux "sauvages" bien que plus rares avaient toujours court... Le même dilemme s'imposait aujourd'hui à lui. Le même sourire vide de sens lui faisait face. L'entrée de l'ancienne cité était maintenant le gage de leur survie. Papy Mujo sentant les tourments de son protégé revint sur sa parole.

    - Je ne m'opposerais pas à ton choix Bouba, je sais que des poids différents pèsent sur nos épaules. Tu as la responsabilité des hommes de nos clans. Je protège le souvenir de nos histoires et nos rites. Mais n'ignore pas l'importance de nos racines. En ces temps difficiles, elles nous gardent sur le chemin. Nos lieux sacrés n'ont pas à être connus d'étrangers malveillants. Ce sont les souvenirs de nos erreurs passées, de qui nous avons été et qui nous sommes devenus. Un lieu moribond n'a pas être à connu de ceux qui ne peuvent en comprendre le message...
    - Héhé.. Tu choisirais donc la mort des tiens vieille chouette ?
    - Si les envahisseurs ne peuvent nous trouver dans la jungle depuis ces années, ta sorcellerie ne permettra pas davantage. Si notre chemin s'arrête aujourd'hui, nos âmes retourneront auprès de nos ancêtres. Tu auras beau les engloutir, elles trouveront le chemin. J'en fais le serment.
    - Je m'arrangerais à glisser la tienne d'âme dans un balais à chiotte sois en sûr ! On verra bien le chemin qu'elle trouvera ! Mouhéhé !
    - AHAHAH !


    Malgré les rires gras, Bouba resta sur sa réserve. Une question vint cependant, plus sous l'expression de son tourment que l'attente d'une réponse.

    - Si nous devions sceller cet accord, que pourrais-je dire aux familles de ceux que vous avez massacré ?
    - Dis leur donc la vérité vraie héhé ! Qu'ces hommes sont morts l'arme à la main, de la vie qu'ils avaient choisie. Ils sont tombés sur un trop gros poisson pour leurs petites dents, ça arrive. Mais ils étaient braves. Ces guerriers ne se sont pas démontés face à la Mort. Ils lui ont fait honneur !! Pas besoin de les pleurer, c'était des braves. Inscrivez les dans vos chants et contez leur vaillance, ils ne demandaient pas plus. Mais leurs sacrifices n'a pas été vain, ils nous ont mené à toi et à cette vieille chouette. Donnez nous ce que nous voulons et nous vous redonneront votre liberté volée.
    - Alors qu'il soit fait ainsi.. Chassez ceux qui volent nos terres et nous vous indiqueront l'entrée de K'n-yan, il en va de l'honneur des miens et de mon peuple. L'accord est conclu.


    Tout en serrant la main squelettique tendue, Bouba Ho Tep ne parvint pas à jauger son adversaire. Tout comme les monstres marchant à ses côtés, il ne parvenait à mesurer leurs menaces. Combien aurait-il pu en tuer avant de s'effondrer ? La question ne l'avait pas quitté depuis son aperçu du chaos. Une certitude ne l'avait pas quitté non plus au cours de la discussion. Les bandits n'avaient aucune idée de ce qui les attendait dans le village des envahisseurs. Il n'allait pas être si simple à faire tomber. Dans le meilleur des cas, les monstres allaient s'entredévorer...

    - Rends la vie aux miens ! Papy Mujo, commences à t'occuper des blessés je te rejoins. Les renforts ne devraient plus tarder non plus.
    - Bien bien... J'ai aussi des ouailles égarées, faudra nous donner des pisteurs pour les retrouver. L'un est un oiseau enflammé, devrait s'être fait remarquer sans trop de mal ! Mouhéhé !
    - ...?! Qu'importe il sera fait ainsi.. Les âmes maintenant.


    Yeux révulsés, langues flasques et mines de déterrées, le Cavalier sourit au spectacle des corps étalés dans la boue. La main gauche toujours chargée des âmes dérobées, il invoqua de la droite une de ses incarnations. Se détachant sans bruit de sa propre ombre, un avatar lugubre prit vie. Tendant la masse éctoplasmique à ses bras frêles, il n'eut qu'à lui souffler la marche à suivre pour la mettre en action. Greffant patiemment ce qui avait été volé aux corps en sursis, un à un les guerriers reprirent conscience comme sorti d'un sommeil profond. Xatreis, dit Zouzou, resta dans le pays des songes après une dernière claque de John trop prononcée. Le reste des pirates quant à eux se préparait déjà à repartir n'attendant plus qu'un guide. L'échange entre les lieutenants avait été bref. Il ne s'agissait plus que d'aller préparer le Hellhest et ses hommes toujours dans l'attente pour la bataille à venir.

    Jormun s'enroula de nouveau sous la forme d'une soutane autour de son maitre avec un sifflement d'excitation. L'aventure prenait un nouveau tournant !
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