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[Event Terminus Jaya] In the Jungle

Terminus Jaya

Ou l'avènement de Sainte Adela

[Contexte RP] Terminus Jaya

Sur le Cuisino, autour de 11 heures, dans la salle de réception de Sainte Adela

L'attaque était évidemment prévue à l'aube, comme le veut la tradition dans ce genre de cas, histoire de commencer à verser le sang au lever du soleil, et de pouvoir en profiter toute la journée, mais il faut croire que l'aube n'a pas le même horaire pour le commun des mortels et pour les dragons célestes, et visiblement pour Sainte Adela, une journée ne commence pas avant dix heures. Quand à organiser un assaut, c'est encore une autre histoire...

Et les gagnants sont... Lust ! Greed ! Pride ! eeeeeet Sloth ! Félicitation mes chéries, c'est vous qui ouvrez le bal, allez donc me pacifier tout ça, Jaya a toujours été une ile de joyeux pirates, hors de question qu'on la laisse à ces vilains révos ! Alors massacrez moi tout ça, ramenez des scalps, et ce soir on fera une grande fête sur la plage avant d'aller rendre visite à tonton Maselfush !

Niveau ordre de bataille, on a déjà vu mieux. Mais ceux qui trainent aux cotés de Sainte Adela depuis le début du voyage commencent à être habitués aux lubies de la demoiselle. Et puis, de toute façon, avec assez de puissance pas besoin de finasser non ? Et du moment que les ordres sont accomplis, sainte Adela se montre relativement coulante avec la façon dont ses subordonnées les accomplissent, alors libre à eux de prévoir une vraie stratégie si ça les amuse.

D'ailleurs, elle se désintéresse déjà des combattants réunis pour le tirage au sort du matin...

Pour déjeuner je vais prendre des sushis de sirène, et un œuf de dinosaure à la coque.  ET CELUI QUI ME RAPPORTE LE PLUS DE SCALPS AURA UN CADEAU SPÉCIAL ! Je déjeune au solarium comme ça on pourra regarder la bataille. Wrath, Glutonny, venez avec moi, vous m'expliquerez ce qui se passe...

Et entourée de son habituelle nuée de larbins obséquieux, Sainte Adela disparait dans les coursives en laissant entre eux les corsaires gagnant et le type chargé de les surveiller, Sentomaru Kenpachi, ex amiral en chef à la retraite, devenu depuis second de Saint Adela, et quartier maitre officiel de la pire bande de pirates du monde, les sept six redoutables corsaires...

D'ailleurs, ou est Envy ?
Faisant sienne les techniques d'un célèbre détective, Sainte Adela vient de revenir en douce poser une dernière question piège avant de partir...

- J'ai signalé son absence a Marijoa Impératrice. Nous devrions bientot avoir de ses nouvelles.
-Hum... Je ne le fais pas parce que ça abime le teint, mais notez que je prends mon air fâché !   Et pendant qu'un sous fifre claque la porte pour elle, Sainte Adela met les voiles vers le petit déjeuner.
Bien. Je vais m'occuper de coordonner le débarquement des Pacifistas avec votre assaut.  répartissez vous sur les zones prévus et vous n'aurez qu'a vous occuper des meneurs de la révolution. Liquidez les atouts qui se trouvent la bas au plus vite, et le moral des troupes s'effondrera dans la foulée. Ne perdez pas de temps inutilement, les ordres peuvent changer.

- Oui Papa ! On va tout faire comme tu dis... Derrière la gaminerie de façade, la voie enjouée de Lust dégouline de mépris et de moquerie, mais pas au point de se dresser ouvertement contre Sentomaru, d'autres plus fort qu'elle ont essayés sans succès, et l'un comme l'autre le savent très bien, aussi la demoiselle prend toujours grand soin de ne pas dépasser les limites.

Faisant un clin d'œil à Méria Lady Humpf vient se coller à Mountbatten de façon parfaitement inapproprié, avant de lui susurrer dans l'oreille juste assez fort pour que cette aparté ne soit loupé par personne.

- Hey beau gosse, notre nouvelle copine à déjà un bateau, mais si tu veux que je te dépose on peut faire la route ensemble ? Ou bien plus...
- Vous n'êtes pas affecté à la même zone.
- Dommage... Une prochaine fois alors...

Maintenant le contact aussi longtemps que possible façon sangsue, Lust se détache comme à regret de Mountbatten, avant de quitter la salle...

- Greed, Pride. Vous êtes nouveaux ici. Greed, vous opérerez avec les troupes de Lust, au centre, Pride, avec votre fruit vous ne devriez pas avoir de problèmes à rejoindre la zone Ouest. Ne faites pas d'erreurs.

Une brusque détonation souligne la disparition soudaine de Sloth, qui comme a son habitude, préfère le terrain et l'action aux paroles inutiles. Son pouvoir lui permet certainement d’être déjà sur place en avant garde, répandant en solitaire la terreur au sein du camp révo. Fidèle à son credo, Slogh n'a besoin de personne.


[...]


Sur le Cuisino, un peu plus tôt et bien plus bas, dans les hangars à Pacifista,

- Alors tout est bon ?
- Tout est bon. La Sous Marine vient de finir la reconnaissance du parcours. On va prendre les révos complétement par surprise, à tous les coups ils attendent des navires qu'ils vont pouvoir couler, et à la place on envoie toute la troupe à pied au fond de l'eau ! ça va leur faire tout drôle quand ils vont émerger directement sur la plage pour les cueillir à coup de laser.
- Ce soir sur Jaya c'est soirée disco !
- Et les corsaires ? Ils y vont par bateau non ?
- Ouais, ben, j'aimerais pas être à bord...
- Allez on largue !
- Vous avez entendu mes ptits cyborg ? Suivez les balises, obéissez aux corsaires, et tuez les révos !

Et tirant une grosse manette noire, le soldat de la brigade scientifiques ouvre les soutes du navire sur une eau limpide et un joli fond de lagon sablonneux, pendant que le mécanisme de largage s'enclenche dans un bruit sourd de mécanisme et de palans, et saisissant une rangé de cyborg après l'autre, entreprend de balancer toute une armée de pacifista vers les profondeurs glauques des eaux territoriales de Jaya. Fini la plage, place à l'assaut.


[...]

[@Yukikurai/Calypso/Heliamphora]
Sur Jaya, à peu prés au même moment. dans les jungles de l'Est

- C'est trop calme...
- C'est quand même bizarre qu'ils n'attaquent pas...
- On va peut être avoir le temps de manger ?
- Si ça se trouve ils sont déjà la ! Y'a un corsaire invisible non ?
- Tu nous feras pas croire que c'est lui qui a cramé le petit déjeuner !

Arrivé la veille au soir, le Cuisino a jeté l'ancre en face de la baie intérieure de l'ile, et depuis n'a pas fait mine de bouger, que ce soit pour se lancer dans une attaque suicide dans la gueule du loup et le cercle de canons qui défendent l'accès au port, ou pour contourner l'entrée la plus évidente et débarquer des troupes sur les plages de l'Est ou de l'Ouest.

Alors depuis la veille au soir, les défenseurs attendent, tapis dans leurs positions, que l'attaque se déclenche enfin. Même si, évidemment, il y a des positions plus confortables que d'autres. Comme par exemple les jungles de l'Est de l'ile, ou, si on a placé des troupes, c'est surtout par acquis de conscience, au cas ou, et en espérant plutôt que personne n'attaquerait par la, et que tous les révos placés la pourraient servir de force de réserve et de contre attaque sur une autre zone plus sérieuse.

Autant dire que bien qu'embusqués dans des villages sylvestre soigneusement truffés de pièges, l'ambiance est plutôt tranquille. On a même commencé à préparer le repas, froid évidemment, parce que le feu est interdit, mais le fameux club sandwich révolutionnaire s’accommode parfaitement de ce genre de contraintes.

Et puis soudain évidemment, c'est le drame. Un drame qui surgit d'ou on l'attend pas en tombant carrément du ciel, pas comme une brique, mais comme un collègue révolutionnaire qui s'écrase soudain au milieu des positions, comme s'il était tombé de vachement haut...

Et puis soudain un autre ! Et un autre !

- C'est l'escouade d'Ivan ! ils gardaient la plage !
- Mais comment ils ont pu se retrouver à tomber du ciel ?!
- Il n'y a qu'une seule explication !
- Quoi ?!
- On a du les lancer ! Très très fort !
- ALERTE ! SLOTH EST DANS LES BOIS !
- Mais comment elle est arrivée la ?!
- ET ELLE EST PAS TOUTE SEULE ! ELLE NOUS JETTE DES PACIFISTAS !

Et comme s'il n'attendait que ça, un pacifista surgit soudain au beau milieu du campement qu'il traverse a toute vitesse a quelque centimètres du sol avant de s'écraser contre une série d'arbres qu'il pulvérise jusqu'a en trouver un assez gros pour stopper sa course. Grésillement de laser, un arbre s'effondre, et un peu plus loin, la même scène recommence...

- AUX ARMES !

Autant pour la position de réserve...

HRP

Joueurs présents au début :



  • Yukikurai
  • Calypso
  • Heliamphora
  • Sloth


Les règles du RP :



  • A chaque post, le joueur suivant s'annonce
  • Délai max de 72H pour poster


Merci à tous, et que les jeux vous soient favorables Panda3  

    Arriver à temps sur Jaya fut quelque chose qui me rongea le temps du trajet jusqu’à l’ile. J’étais venu pour aider à fortifier l’ile en vue du passage de St Aldéa, mais j’avais dû repartir assez vite, appelé par d’autres projets. Il s’était passé plein de choses entre mes deux passages, à se demander d’ailleurs comment c’était possible que je fasse tout ça le temps que la Dragonne Céleste arrive jusqu’à Jaya. En tout cas, je fis escale à Jaya avant de poursuivre vers Shabondy pour délivrer les révolutionnaires capturés à CW25.

    Pour une fois, j’étais-là en temps et en heure. Je ne comptais plus le nombre de fois où j’étais arrivé en retard pour une bataille. Enfin, je n’étais pas en retard, j’étais les renforts. C’était arrivé une fois lors de la bataille sur la fin de Toreshky face au Malvoulant, ensuite sur Eolia face à Gloutony. Là, on était arrivé à l’avance. Tous les projets avaient bien avancé. Bien sûr, le Cuisono était arrivé bien trop tôt. Cependant, si on avait eu cent jours de plus, on n’aurait pas été plus prêt.

    Dés que le navire de la Sainte avait été repéré, nous étions tous partis rejoindre les avant-postes qui nous avaient été assignés. Ensuite, l’attente avait été interminable. Je ne sais pas si ça avait été fait exprès, mais ça jouait sur les nerfs de tout le monde, même sur les miens. C’est vrai que j’avais souvent tendance à me jeter en première ligne lors des attaques. D’ailleurs, c’est vrai qu’on était souvent à l’initiative. Je crois que c’était la première fois que j’étais du côté de ceux qui défendent leur position.

    Alors que j’étais en train de chercher quelque chose à manger, des gens commencèrent à tomber du ciel. »

    « Putain de merde, Sloth! »

    J’avais proposé de m’opposer à elle. Mais j’avais imaginé devoir lui courir après, pas la rencontrer d'entrée de jeu. Qu’est-ce que j’avais en tête quand j’avais dit que j’essaierais de la neutraliser. En voyant les gens sortir de nulle part, je me souvins de Sloth qui se téléportait littéralement dans les couloirs de Bulgemore. Je n’avais survécu à cette rencontre que grâce à Etna Pandora. Me remémorant cela, j’eus une descente d’organe. Heureusement, les regards posés sur moi m’empêchèrent de me laisser aller.

    « Viktor, plan anti Sloth ! Du nerf les gars ! On savait que ça allait arriver. On a préparé plein de contre-mesures, n’ayez pas peur ! Prenez garde et n’oubliez qu’avec cette Corsaire les lois de la physique semble ne plus avoir de sens ! »

    A peine avais-je dis cela que c’était des Pacifista qui arrivait du ciel.

    « Grouille Viktor ! »

    Un utilisateur de l’art climatique avait été disposé à chaque avant-poste pour tenter de contrer Sloth. Viktor, mon bras doit, était en train de générer des nuages d’orage. Il avait refusé de brûler de la Dance Power, car ce n’était pas naturelle. Parce que ce qu’il faisait, lui, c’était naturel peut-être ? Il avait néanmoins installé quatre appareilles aux quatre coins du campement de fortune. Les bobines tesla faisaient deux mètres de haut et une soixantaine de diamètre. Le ciel s’assombrit et le nuage s’étendit. Le but était de faire une barrière à ce qu’enverrait l’utilisatrice du fruit du coussinet à travers le ciel.

    Les Pacifista continuait d’arriver régulièrement en traversant le nuage noir. Soudain, Viktor frappa dans ses mains et un éclair jaillit vers le nuage. Il se mit à gronder, les éclairs le zébraient. C’était parti. L’objet volant non identifier suivant arriva et pénétra dans le nuage. Il eu un flash lumineux et l’OVNI ressortit tout fumant. Les bobines tesla se joignirent à la danse entretenant la charge du nuage en crachant régulièrement des éclairs. Ce qui allait arriver par le ciel serait légèrement grillé maintenant. Huhu!
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2613-fiche-de-yukikurai
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    Heliamphora
    You want to control the world, I want to punish it. I want it to suffers like nature suffers.
    Heliam et Calypso étaient arrivées en même temps par le bateau de la Révolution qui les avait récupérés après l'explosion fulgurante de la base scientifique secrète. Après avoir pris le chemin vers Jaya et dévoiler leurs intentions de rejoindre la cause, en parlant de Paul, un scientifique qu'elle avait rencontré quelques mois plutôt. La rousse et la blonde avaient été rapidement mises à l'épreuve. Placer avec un troisième individu et pas n'importe qui, un Atout de la Révolution, connu sous le surnom de l'Ermite. La demande était plutôt simple, attendre jusqu’à ce qu’on les demande en renfort. Sinon défendre leurs positions en cas d’attaque. Ainsi, Heliam avait pris le temps libre des derniers jours, pour créer des G-pops. Créant ainsi au maximum de ses capacités des boules vertes qui seraient utiles tout au long de la bataille future, parce qu’elle n’en avait pas fait que pour elle-même, mais aussi pour les autres. Helia avait tout de même que deux bras et s’il y avait quelque chose qu’elle avait compris qu’avec les G-pops, c’est qu’elles pouvaient être partagées. Tout en fourrant une sacoche avec quelques G-pops dans les mains de Calypso. Elle jette un dernier coup d’œil à son camouflage végétal. La mousse qui recouvre en entier son corps, lui donnant un aspect plus femme-plante qu’autre chose est recouvert de végétation native de l’île, permettant de rendre son apparence de créature de la jungle plus réaliste encore. Maintenant que l’attaque commençait pour de bons, Helia s’exprime.

    ‘’Tu as principalement des Magnoliophyta Magna, la même qui marchait avec moi au laboratoire. Sinon deux Carnivorus, celles qui restent sur place. Si tu as des problèmes, elles te seront utiles. J’aimerais bien dire que je vais tout faire pour te protéger, mais je ne peux pas faire ce genre de promesse.’’ Dit sérieusement Helia en observant Calypso. ‘’Je vais profiter de l’effet de surprise, me confondre ici et là dans la jungle et planter des plantes. Sois prudente, on se retrouve dès que j’ai fini… De toute façon, je ne serais pas très utile pour combattre seule un de ses monstres mécaniques.’’ Termine Helia.

    Après s'être assurée que sa nouvelle amie était en sécurité, Heliamphora échangea quelques mots avec Brick, lui offrant la possibilité de se mettre à l'abri, arguant que ce n'était pas nécessairement son combat. Cependant, le petit homme semblait déterminé à rester impliqué, affirmant qu'elle aurait toujours besoin de quelqu'un pour surveiller ses arrières et qu'il trouverait toujours un moyen de se rendre utile. Un sourire amusé étira les lèvres d'Heliamphora face aux paroles de Brick. Avec une tendresse palpable, elle glissa le Tontatta dans ses cheveux, le faisant disparaître derrière une cascade de mèches rousses et de feuillage. Dans un dernier échange de regards complices avec la blondinette, elle lui offrit un sourire rassurant. Puis, sans plus attendre, Heliamphora se fondit dans la nature environnante, disparaissant parmi les arbres et les lianes. Sa silhouette agile et gracieuse se faufilait entre les troncs d'arbre, son regard attentif à la recherche de la moindre opportunité pour aider ses compagnons révolutionnaires.

    Dans l'épaisseur de la jungle, Heliamphora se fond avec une aisance déconcertante, ses mouvements fluides et silencieux rappelant les danses gracieuses des feuilles dans le vent. La végétation dense ne constituant aucun obstacle pour elle, car elle se déplace avec la même agilité qu'un félin en chasse. Elle a enfin trouvé sa place. Avec une maîtrise de son fouet, Heliam le fait tournoyer autour d'elle telle une extension de son propre corps. Chaque mouvement est calculé, chaque geste empreint d’une précision, tandis qu'elle ce frai un chemin à travers les branches et les lianes. De temps en temps, elle lance un G-pop avec une précision surprenante, visant les Pacifistas qui menacent les Révolutionnaires dans les parages. Le sifflement caractéristique de l'arme explosant résonnait dans l'air, suivi du bruit sourd de métal froissé, tenant occupé les coques d'acier mouvantes le temps que les Révolutionnaires agissent. Son regard est vif, scrutant l'environnement à la recherche de tout signe de danger métallique. Mais malgré la tension palpable, elle semble parfaitement à l'aise, comme si elle avait trouvé sa place dans cet écosystème hostile, prête à défendre cette jungle à tout prix.


    Résumé:
    • https://www.onepiece-requiem.net/t26483-heliamphora
    • https://www.onepiece-requiem.net/t26473-heliamphora-une-petite-pousse-ma-souffler-que-le-monde-vegetal-avait-besoin-de-mon-aide-fiche-terminee

    La traversée se passa sans imprévu majeur, et cela faisait maintenant plusieurs jours qu'Heliamphora et moi-même étions arrivées sur l'île. Après plusieurs présentations et l'exposition de notre volonté de lutter contre le Gouvernement Mondial, on nous affecta à une unité située à proximité d'un village sylvestre. Je fus émerveillé devant tant de diversités tant au niveau de la faune que de la flore, et ce plaisir semblait partager par ma nouvelle compagnonne. Elle me confia quelques unes de ses plantes, tentative attentionnée de sa part pour me protéger, alors qu'elle s'enfonçait entre les arbres, me laissant seule dans cette jungle. Je ne pensais pas avoir besoin d'arriver à un tel point, mais j'aimais voir cette jolie végétation prendre vie.

    Cependant, dès lors que l'attaque commença et que je constatais impuissante les arbres de la jungle s'effondrer sous le poids des pacifistas, je me résignai rapidement quant à la non-utilisation de ces green-pops. Je n'avais clairement aucune chance contre une armée de ces robots, il allait falloir la jouer intelligemment. Voyant Heliam se fondre dans la nature, je décidai de faire de même, mais tout d'abord je devais m'éloigner, la confrontation frontale ne m'apporterait rien. Certes je ne possédais pas ses capacités de camouflage, mais je disposais de prothèses me donnant un certain avantage. Ainsi j'activais rapidement mes propulseurs, sautant d'arbre en arbre alors que ceux-ci s'écroulaient sous le poids des pacifistas ou sous les coups de leurs lasers.

    "- C'est censé être ça la position de réserve ? On se fait bombarder de pacifistas, raaaah !" m'écriai-je tout en rebroussant chemin de la même manière, une escouade de pacifistas venant de me barrer le chemin.

    J'en revenais presque à regretter ma captivité. Si seulement Omniscience avait réussi à pousser ses expériences au point de nous faire surpasser les pacifistas. Vite je devais rejoindre des alliés. Je commençais à perdre mon souffle, je n'avais jamais eu à autant mobiliser mes propulseurs et je les couplai désormais avec mes yeux bioniques pour y repérer la moindre trace thermique d'alliés. Puis, derrière des arbres, une intense luminosité m'aveugla l'espace d'un instant. Je venais d'arriver au camp, au même moment qu'un pacifista se prenait le piège déployé par L'Ermite.

    "- Monsieur Yukikurai ! Je suis soulagée d'avoir retrouvé le camp. C'est donc à ça que servait toute cette installation..." constatai-je avec admiration la technologie déployée pour protéger l'endroit.

    La révolution n'avait décidemment rien à envier au gouvernement mondial sur le point de vue technologique. Et si l'endroit était supposé n'être qu'une réserve en cas d'incidents majeurs, elle n'était pas dépourvue d'équipements. J'étais contente d'être arrivée en lieu sûr.

    "- On est en sécurité ici, n'est ce pas ?" demandai-je innocemment alors que je reprenais mon souffle. Aucune réponse ne me fut adressée, la plupart des révolutionnaires regardait la lisière de la forêt. "- N'est-ce pas ?" repris-je, alors qu'un pacifista fut envoyé à toute vitesse sur le champs de force. Ils semblaient venir de moins en moins loin. Je sortis mes lames dans l'angoisse de ce qui pourrai surgir des fougères ; tout en me préparant à utiliser une partie des green-pops d'Heliamphora.

    In the jungle

    Design by Ash'

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    L'impressionnant déploiement technologique de l'Ermite s'avère prodigieusement efficace, vous vous battez maintenant sous un véritable dôme de tonnerre surplombant la forêt, et les pacifistas qui, propulsés par le pouvoir de Sloth, tombent du ciel en traversant l'orage, arrivent au sol à moitié grillés, et leurs circuits si surchargés d'énergie qu'ils ne se déplacent qu'a grand peine et sont rapidement assaillis et mis à terre. Ne vous laissant en danger immédiat que la vague arrivés avant la mise en service de la défense Tesla™ (oui, la révolution piétine aussi les ayants droits)

    Enfin, les pacifistas arrivés en premier, et celle qui les a lancés avant de venir...

    Au dessus de la forêt surgit une immense bulle d'air fantomatique, une bulle d'air d'une centaine de mètre de haut surmonté de quatre bulles plus petites lui donnant la forme de l'empreinte d'une patte d'ours géante, qui se met immédiatement à diminuer jusqu'à disparaitre. Et alors que tout le monde retient son souffle dans l'attente du truc qui va inévitablement suivre, une monstrueuse explosion fait trembler la moitié de la forêt. Des arbres sont pulvérisés et projetés dans les airs, un effet de souffle et un tremblement du sol font chuter tout le monde, et une fois la poussière dissipée, les révolutionnaires qui relèvent la tête ne peuvent que constater qu'entre l'endroit ou semble avoir disparu l'immense boule d'air et le camp, a la place d'une jungle dense il n'y a plus qu'un espace qui semble avoir été dégagé par une tonne d'explosifs. Et au bout de cette espace, la plus célèbre et la plus redoutée de tous les corsaires, dont le regard vient de se fixer sur Yukikurai.
    - Oh... Mais nous nous connaissons tous les deux... Pour tous les autres, l'Ermite est déjà mort, mais si vous vous rendez je ne vous tuerai pas...

    Dans les buissons a coté de Calypso, un grésillement électrique accompagne une lumière rouge qui vient de s'allumer. Un pacifista coupé en deux au niveau du tronc mais encore actif, est en train d'aligner son laser sur les bobines qui alimentent le bouclier...

    La poussière retombe sur le camp révolutionnaire au prise avec l'arrivée de Sloth, et dans la forêt, l'embuscade contre les Pacifista bat son plein. Suivant les attaques d'Heliamphora, les révolutionnaires profitent de l'environnement favorable et multiplient les chausses trappes pendant que les Cyborg essayent de niveler la jungle à grand coups de laser, dans une tentative probable de création d'un espace dégagé pour mettre la main sur leurs adversaires.

    Un combat qui tourne visiblement en faveur de l'Armée Révolutionnaire, trop occupé pour s'aperçevoir qu'une autre attaque est déjà en cours. Sur la plage déserte, toute une flottille de chalands vient de s'échouer sur le sable, jetant des passerelles qui débarquent toute une troupe de fringants soldats alabastien soigneusement déguisés en buissons. Menés par un officier au torse si brillants d'une multitude de médailles qu'il doit être au moins général en chef de l'armée de son pays.

    - Déployez vous par compagnies et commençons à progresser dans la jungle. Les révolutionnaires doivent êtres en train de lutter contre les pacifistas déployés par la corsaire, nous allons profiter de cette diversion pour les prendre à revers et les éliminer rapidement. Et nous allons enfin avoir l'occasion de tester en conditions réelles cet excellent treillis de camouflage couleur jungle, c'est excellent.
    - Mon prince, si je puis me permettre, est ce que ne pas le porter ne vous mettrait pas un peu en danger ?
    - En danger ? Mais, je suis un officier enfin, on ne tire pas sur les officiers. Sauf si on les confond avec la troupe... Et il n'y a aucun risque non ?


    - C'est on ne peut plus juste mon prince, aucun risque...


    Dans la jungle, Hélia est la première a apercevoir la nouvelle vague d'attaque. Mais que faire ? Rallier le camp pour empêcher Sloth de détruire les bobines Tesla ? Intercepter les renforts Albastien ? ou essayer d'en finir au plus vite avec les Pacifistas en espérant être assez rapide pour ne pas se faire tirer dans le dos ?


    Dernière édition par PNJ Requiem le Ven 22 Mar 2024 - 11:27, édité 1 fois
      Ça tourna au carnage tellement rapidement. Les premiers Pacifista qui étaient arrivés avant que le bouclier d’orage ne soit en place commençaient à tirer des lasers. Leurs lasers de malheur, si efficace, ils faisaient une coupe claire dans la forêt, semant la pagaille dans nos rangs. Un jour, je vous le dis, je trouverai un moyen de rendre ce truc aussi inoffensif que des chatons.

      Heureusement, les Pacifista n’étaient plus vraiment une surprise pour les membres les plus aguerrit de la révolution. Ils reprirent vite leurs esprits et partirent à la rencontre des armes du GM. Rester sur place voulait dire se faire tirer comme des lapins, nous fonçâmes donc, mes alliés de toujours en tête. Bouly, mon artilleur, tirait avec son bazooka pour intercepter les lasers, protégeant les troupes. Gerrard dans sa forme hybride mi-homme, mi-sapajou et Shiro le Mandrill de Kuraigana, foncèrent sur le plus proche. Ils leur tombèrent dessus des arbres. Se recouvrant de son armement, Gerrard frappa et arrêta l’avancée inexorable du cyborg. Shiro armé de Yuking, mon Naginata, l’embrocha par une faille de la cuirasse au niveau de sa nuque en profitant de la force de la gravité.

      Les Pacifista grillés furent assailli par le nombre et vaincu assez facilement. La surcharge les avait bien affaiblis. La défense qu’on avait mis en place avait mieux marché que prévu. C’était bien, car lors d’une bataille c’était des moments rares.

      J’allais partir également à l’assaut, mais une petite voix m’appela, celle d’une jeune fille blonde, essoufflée. Je ne la connaissais pas, mais il faut dire que je ne connaissais pas tout le monde. Elle avait l’air moins rompue au combat que d’autre. Ou bien était-ce la première fois qu’elle était chassée par les clones de Bartholomew Kuma. Je fonçai vers elle et balançai une lame d’air sur le Pacifista qui la poursuivait.

      M’étant plus avancé, je pus voir l’un des pièges s’activer. Un nuage de gaz s’échappa, des phéromones d’insectes, cela attira une bande de mantes religieuses géantes. Bon le piège n’eut pas vraiment l’effet escompté, ils ne firent pas vraiment de dégâts, mais nous offrirent une belle diversion.

      Soudain, la moitié de la forêt devant nous explosa, disparut repoussé par Sloth. Son attaque créa un souffle qui dispersa en partie le dôme de nuage. Viktor dut accorder toute son attention pour arriver à maintenir la couche de nuage et à la renforcer. De mon côté, je vis Anaha Douri avancer lentement, fièrement au milieu du cratère. Elle était terrifiante à avancer comme cela, en discutant tranquillement avec son crâne au milieu du champ de bataille. Peut-être parce que je savais qu’elle pouvait être sur nous en un instant ou peut-être parce qu’elle me reconnut je n’en menais pas large. Je n’eus même pas besoin de me concentrer pour focaliser mon attention et mon empathie sur elle. Il faut dire qu’elle savait y faire en entrée théâtrale.  

      Je savais ce que je devais faire, je savais ce que je voulais faire, mais là face à elle, j’étais tétanisé. J’avais cette impression que si je tentai de prendre l’initiative, ça en était fini de moi. Mais en même temps, je savais que je ne pouvais pas la laisser libre de semer le chaos et la mort dans les troupes. Soudain, j’eus un flash-back et une idée. Je me souvins de la colère noire qu’elle avait piqué quand je lui avais volé son crâne. Si je visais de nouveau son crâne, j’étais pratiquement assuré qu’elle ne s’en prendrait qu’à moi. Elle serait encore en rogne, ce n’était pas une bonne idée, mais c’était la seule entrée en la matière qui me semblait envisageable.

      J’avançai également vers elle. J’avais dégainé mon Wakizashi pour être prêt à réagir à n’importe qu’elle de ses mouvements. Elle ne sembla pas vouloir s’en prendre aux autres pour le moment. J’ouvris donc le balle. Je feintai, puis envoyai une lame d’air vers le crâne qu’elle tenait encore dans sa main. Elle esquiva sans problème et me jeta un regard noir. Je devais vraiment être fou.

      ***

      Au fond de la mer, nous avions prévu un comité d’accueil également. Une vingtaine de soldats en scaphandre attendaient dans un grand conteneur. Parmi eux Krishna, mon médecin de bord. Il était là pour gérer Mr Wolfy le monstre marin qui m’avait rejoint. Ils attendirent qu’un navire débarque. Ils attendirent aussi longtemps qu’ils osèrent. Puis ils sortirent et attaquèrent le navire pour le couler. En vrai, ils regardèrent le loup de mer tailler en charpies le navire.

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      Heliamphora
      You want to control the world, I want to punish it. I want it to suffers like nature suffers.
      Helia sent son cœur battre la chamade alors qu'elle observe la flottille de chalands débarquer une troupe d'ennemis déguisés en buissons sur une plage déserte de toute végétation. Leur plan aurait pu fonctionner s’ils avaient pris la peine de débarquer du côté de la jungle, mais là, il n’y avait aucune subtilité dans leur approche. Autant plus que l’expert en plante pouvait immédiatement dire que ceci n’était pas un buisson originaire de Jaya, encore moins de vraies feuilles. L'adrénaline pulse dans ses veines alors qu'elle se rendait compte qu'une nouvelle menace s'abattait sur eux, une menace qui pourrait compromettre tout ce pour quoi ils luttaient. Ces hommes d’un pays chaud n’avaient pas leur place ici ! Tout en assistant un groupe de Révolutionnaire prit avec un Pacifista, elle envoie entre les jambes du monstre de métal une G-pop. Sous l’apparition brusque du nouveau corps, la construction perdit équilibre et se retrouva face contre terre. Tout en redirigeant sa plante vers un autre groupe, elle observe l’efficacité de son équipe pour mettre à mort le cyborg avant de se précipiter vers le suivant.

      Son esprit scientifique pesait les options, évaluant rapidement les avantages et les risques de chaque choix qui s’offrait à elle. Avec tout ce qui arrivait en même temps, elle se demandait bien ce qui serait le plus efficace. Si elle retournait au camp pour aider les Révolutionnaire contre Sloth, cela pourrait sauver une précieuse technologie qui était très utile en ce moment, mais cela laisserait les renforts albastiens libres de progresser dans la jungle et de surprendre ses camarades. De plus, Heliam ignore complètement si elle est de taille contre la corsaire, en fait elle n’avait aucune chance face à la femme qui détenait un fruit du démon. Ainsi, l’autre côté, intercepter les renforts albastiens ralentirait leur avancée et donnerait à ses compagnons une chance de se préparer à une attaque venant de l'arrière. Se faire prendre en tenaille n’avait jamais été une bonne chose. Elle eut une pensée pour Calypso qui se trouvait encore seule, elle lui avait tout de même promis de revenir vite. Mais quelle était une promesse s’ils perdaient la bataille ? Et avant toute chose, elle se devait de montrer son utilité aux Révolutionnaires pour être accepté. Ils avaient quand même les mêmes intérêts face au gouvernement.

      Elle savait que le temps pressait et qu'elle devait agir rapidement. Avec une détermination farouche, Helia se décide enfin, les yeux rivés sur l’énergumène qui se baladait comme un fier pan au milieu de ce champ de bataille. Elle allait choisir l'option qui infligerait le plus de dégâts à l'ennemi et qui donnerait un avantage à ses camarades révolutionnaires. Sans plus hésité, elle attrape plusieurs G-pops entre ses doigts et les lance en direction de l’armé qui commençait à être prise de revers par une arme de scaphandres. Elle profite que le révolutionnaire soit recouvert d’un masque aquatique pour envoyer dans les rangs de l’ennemi deux plantes de zone, ces fameuses Dahlia Omnus. Les plantes aux larges bulbes d'un blanc-rosé laiteux, laissent immédiatement échapper un nuage de pollen soporifique qui après quelques inhalations pousse les cibles malheureuses de la zone à s’effondrer au sol, endormies. Les autres G-pops sont une escouade de Carnivorus qui viennent faire une longue ligne d’interception devant une partie des troupes ennemis, venant s’enraciner dans le sable et envoyer leurs puissantes lianes pour commencer à massacre les malheureux qui s’approchaient trop.  

      "Suivez-moi !" Lance-t-elle à ses compagnons les plus proches, ses yeux brûlant d'une féroce détermination. "Nous devons intercepter les renforts albastiens avant qu'ils ne pénètrent plus profondément dans la jungle. Le camp est entre de bonnes mains, mais nos camarades ne peuvent pas se permettre d'être pris au dépourvu !" Continue-t-elle en pénétrant la zone de combat.

      Le fracas des vagues se mêlait aux cris des combats. La tension est palpable dans l'air chargé d'électricité. Malgré leurs cris déterminés, ils se retrouvaient désormais pris au piège entre les plantes carnivores soigneusement disposées et l'équipe de scaphandriers révolutionnaires. Les plantes carnivores se dressaient comme des sentinelles menaçantes, leurs pétales dentelés se refermait sur les gens approche. Leurs lianes fouettaient l’air avide de corps. Avec une coordination impressionnante, elles semblaient danser au rythme du combat, s'abattant sur les albastiens avec une férocité déconcertante. Pendant ce temps, l'équipe de scaphandriers s’activaient, armés de harpons et de lames étincelantes, ils frappèrent le dos de l’ennemi. Le général albastien, malgré son apparence confiante, commençait à réaliser que ses hommes étaient pris au piège dans une bataille qu'ils n'avaient pas anticipée. Les cris de combat résonnaient dans l'air, mêlés au rugissement des vagues et aux bruits des armes qui s'entrechoquaient. Dans ce tourbillon de violence, Helia se tient au cœur de l'action, se frayant un chemin vers un objectif précis. Elle dirige ses plantes carnivores avec une habileté redoutable, tandis que ses camarades révolutionnaires luttaient sans relâche pour repousser l'ennemi. La plage était devenue le théâtre d'une bataille féroce, où chaque coup porté rapprochait un peu plus la victoire pour ceux qui se battaient pour la liberté et Helia du commandant arrogant. Elle voulait sa tête et rien ne pourrait l’empêcher, parce qu’une armée sans dirigeant n’était rien.


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      A peine arrivai-je au camp, persuadée que l'endroit serait le plus sûr à en juger par les installations, voilà que tous mes espoirs étaient à nouveau balayés d'un revers de coussinet. Alors que l'Ermite venait de sauver mes arrières avant même que je ne puisse réagir, une grande partie de la forêt venait de voler en échardes. Tant de plantes foutues en l'air, ça aurait de quoi mettre Heliamphora en rogne si elle voyait ce pitoyable spectacle. J'assistai impuissante à Yukikurai qui provoquait sans doute possible la corsaire fraîchement débarquée, et j'en décidai qu'il était temps pour moi de partir de cette zone qui n'était rien d'autre qu'un champ de bataille où les plus faibles seraient envoyés six pieds sous terre. Je ne connaissais la corsaire que de nom, mais on m'avait sommé de m'en méfier et je comptais bien suivre ces conseils.

      Alors que je commençais à détaler, une force surprenante m'entraîna vers le haut, et ce sans aucune difficulté. Je me fis alors emporter à une hauteur telle que je croisais même des pacifistas empruntant le chemin inverse, tentant de me viser avec leurs lasers en plein vol. Quelques secondes passèrent avant que je commence à nouveau à perdre en altitude, le coussinet perdant en intensité. Fort heureusement, je semblais toujours être au niveau de la forêt, quoique le vent commençait à me faire dévier de la position initiale. Je commençai dès que possible à me stabiliser et à tenter de ralentir ma chute grâce à mes propulseurs, mais je me dirigeais inévitablement vers une rive de l'île. Rive sur laquelle il semblait d'ailleurs y avoir du grabuge et sur laquelle, en zoomant avec mes prothèses optiques, je reconnus mon alliée d'évasion en plein combat.

      Le feuillage des derniers arbres de la canopée amortirent quelque peu ma descente, et mes boosters m'évitèrent de me retrouver la face dans la boue. J'accourus à la suite de la verte en plein affrontement avec des forces armées. Je m'activai pour rejoindre dès que possible le combat, voulant venir en aide à ma nouvelle amie, identifiant rapidement les personnes à éliminer. Dégainant mes lames électrisées de mes avant-bras, je bondis de cibles en cibles, lacérant ici, déchiquetant là, et finissant par décapiter ceux assez malchanceux pour avoir été sur mon chemin. Il n'y a pas à dire, la peau et les os résistent moins que la taule quand il s'agit d'être démembré.

      "- Ca commençait à faire longtemps Helia ! J'aimerai dire que je suis venue ici de mon plein gré, mais on m'a évictée de l'évènement principal à coup de coussinet dans le derrière, alors autant qu'on se charge de ces types avant de revenir ensemble !" criai-je à destination de la rousse tout en continuant notre massacre.

      La prochaine cible brillait de mille-feux, et telle une pie voleuse je fondis sur lui, enroulant mes cuisses autour de son cou et prenant en otage avec mes lames l'homme surpris de la rapidité de l'action.

      "- On fait quoi de lui Helia ?" demandai-je alors que tous les regards des soldats se tournèrent d'une traite vers moi.

      In the jungle

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      - Je propose qu'on me relâche ! Je suis noble vous savez !?

      Pendant qu'il parle, l'officier Alabastien presse discrètement un bouton de la ceinture de son uniforme, et soudain FLASH ! Pendant que sa paire de lunettes s'obscurcit pour lui protéger les yeux, un flash de lumière aveuglant irradie de son uniforme constellé de médailles. Un flash si violent qu'il en est douloureusement brulant, te tétanisant une seconde tout en te rendant incapable de voir quoi que ce soit d'autre qu'une lumière brulante dans un fond noir, et si tu frappes immédiatement pour lui trancher la gorge, ton aveuglément est tel que tu ne vois pas le col de ton adversaire s'emplir soudain d'une étrange matière cotonneuse, durcissant au contact de l'air, et qui vient repousser ta prise et protéger le cou du prince de ta frappe. Tes lames ripent sur l'étrange matière pendant qu'un puissant choc vient te cueillir au creux du ventre et t'envoie bouler en arrière à l'écart du prince, les yeux aussi brulant que si ont venait d'y plonger deux tiges de fer brulantes.

      - Je savais que cette dépense en dials finirait par m'être utile !

      Plongeant la main dans une poche qu'il porte à la ceinture, le prince en sort ce qui ne peut être qu'une lampe a huile antique tout à fait typique des bazars d'alabasta, qu'il entreprend de frotter frénétiquement de la manche. Et Pouf ! Comme par magie, voila soudain qu'apparait à ses cotés un immense être bleuté, vêtu comme un serviteur alabastien, au physique musclé de statue d'athlète, deux fois grand comme un homme, et munie de quatre bras a l'air vigoureux et d'un regard jaune de félin tout à fait inquiétant.

      - A moi génie ! Capture cet assassin ! Soldats ! Autour de moi, nous allons forcer le passage ! Formation scorpion !

      En un instant les soldats d'élite qui entourent le prince se rassemblent autour de leur chef. Ou plutôt ils s'agglutinent. Formant une pyramide humaine ils se montent les uns sur les autres, le prince hissé constamment au sommet. Les bras saisissent fermement des jambes, des pieds se posent sur des épaules et la structure grandit. Grandit. Grandit. Et finalement pris sa forme finale: un scorpion géant du désert. Une improbable combinaison de soldats armés et de conceptions basiques en biologie animale. La formation scorpion. Lorsque Tous ne font qu'Un. les gardes du corps d'Hahypet Néfertari Kage ont rodés cette technique depuis des années. Ces dizaines d'hommes rendus parfaitement coordonnés par un entrainement intensif pouvaient se mouvoir comme un seul organisme. Chaque coup porté à son encontre serait contré par une dizaine d'épées opportunément placées à l'endroit de l'impact. Des pinces humaines (en fait un pair de gros-bras aux muscles saillants) se chargeaient d'attraper la proie. Quant au dard il ne s'agissait ni plus ni moins que de l'épée du prince, qui avait assez confiance en ses gars pour leur confier sa précieuse arme. Un dard empoisonné comme il se doit.

      Et pendant que le génie se penche pour ramasser l'assassine cyborg, la formation scorpion repousse les rang révolutionnaires pour foncer droit sur la meneuse de l'attaque, Heliamphora.


      [...]


      Au camp révolutionnaire, tout le monde a bien compris en voyant disparaitre dans les airs tout ceux qui s'approchaient de Sloth, qu'il était clairement malvenu de s'interposer dans le duel entre l'Atout et la Corsaire. Et c'est donc tout seul que Yukikurai entreprend d'harceler la demoiselle à coup de lames d'air.

      Et bien que l'atout l'ai vu a Bulgemore, disposer de capacités de mouvements tout à fait prodigieuses, elle ne semble pas particulièrement avoir envie d'en faire usage ici, se contentant d'avancer droit sur le révolutionnaire, mains tendues, son pouvoir faisant rebondir vers lui toutes les attaques qu'il tente de lancer. Quelles que soient les limites de ce terrifiant pouvoir, il est clair qu'il va falloir les chercher ailleurs que dans des attaques frontales.

      Quand à tenter de viser le crane...
        In the Jungle
        Suite au puissant torrent qui souleva les eaux de la mer visible de toute l'île, un souffle brutal balaya le corps de la jeune Hayase qui vint se perdre dans la forêt. Bien qu'aux trois-quarts artificiels, le corps de l'ex agente la faisait atrocement souffrir le martyre. Son exosquelette portant encore les traces des coups que la jeune femme avait subi lors de ses affrontements sur la plage de la ville de Caravelle, cette dernière ne parvenait pas à ralentir sa course. Fendant le ciel telle une étoile filante, la demoiselle parcourue plusieurs kilomètres avant de toucher une première fois le sol.

        Rebondissant sur ce dernier avec fracas, la pauvre malheureuse poussa des hurlements de douleur à chaque impact. S'en suivit plusieurs ricochées à travers cette jungle ravagée à laquelle elle y laissa à son tour sa maque. Brisant quelques branches sur son passage, son visage déjà affligé de nombreuses blessures dont la plaie ouverte qui saignait toujours abondamment en récolta de nouvelles.  

        Puisant dans toute sa volonté, la poupée de fer luttait pour ne pas perdre une fois de plus connaissance en ces terres inconnues. Un risque que cette dernière ne pouvait prendre de peur de ne pas pouvoir s'en remettre cette fois-ci. Serrant les dents, elle essayait de ralentir sa course sans succès. Le coup qu'elle avait reçu de la femme poisson appartenant à l'équipage de Lust l'avait beaucoup trop affligé. Affectée par ce dernier, la jolie brune ne parvenait même plus à bouger le moindre de ses doigts cybernétique.

        - " Bou... bouge... " S'exrpima avec difficulté la jeune femme qui essayait en vain de se concentrer pour reprendre le contrôle de son corps qui se refusait de lui obéir. " Allez... Foutu tas de ferraille. Tu ne vas pas me refaire ce coup-là... ALLEZ !!! "

        S'emportant avec rage contre son propre corps, elle parvint enfin à réactiver son cerveau moteur. Seulement, alors qu'elle parvenait de nouveau à bouger les doigts, son dernier vol plané l'amena jusqu'à une étrange forme pyramidale. Une étrange silhouette se dessinant à ses yeux étoilés au fur et à mesure qu'elle s'en approchait. Plaçant ses bras devant elle par simple réflexe, la Cocoyashoise en percuta le sommet. Le brisant d'un coup sec, elle atterrit ensuite dans le sable qui se souleva sous l'impact de son propre poids.

        Légèrement sonné par ce nouveau choc, il fallut quelques secondes à la cyborg pour s'en remettre afin de se relever. La tête lui tournant quelque peu, elle la secoua doucement pour reprendre ses esprits. Poussant un long soupir de soulagement, Hayase se retourna en titubant pour faire face à ce qu'elle venait de percuter.

        - " Qu'est-ce que... " Commença de surprise la jeune femme en découvrant de dos tous ces Alabastiens qui tenaient en équilibre les uns sur les autres.

        Bouche bée, elle les observa former une étrange forme géométrique voulant ressembler à une créature avec d'énormes pinces qu'elle venait tout juste de percuter, faisant tomber plusieurs des hommes la composant.

        - " Mais... Sérieusement pourquoi ça n'arrive qu'à moi ce genre de chose ? " Soupira-t-elle en se massant l'arête du nez tout en fermant ses jolis yeux ambrés. " Après les lolitas, les cochons géants et les mutants, voilà que je me retrouve avec les guignols de services... " Souffla la jeune femme d'une grande lassitude devant ce spectacle grotesque. " J'aurai mieux fait de rester avec Clic Clic sur le navire finalement. "

        Rouvrant ses grands yeux noisette qu'elle posa sur les hommes du prince Néfertari Hahypet, la révolutionnaire s'étira de tout son long. Les bras dressaient vers le ciel au point d'en faire ressortir encore plus sa poitrine, l'ex agente analysa la situation dans le plus grand calme.

        - " Mmmh... Une bande d'abrutis... " Commença à les énumérer en regardant toutes les personnages présente en commençant par les Alabastiens qui la regardaient avec effarement. " Le prince... " Hésita la jeune femme en arquant un sourcil tandis qu'elle cherchait le nom du prince qui la regardait avec méfiance. " Djeser ? Ou alors... Haky.... Hakypudou... Roh puis zut, on s'en fiche en fait. " Lâcha-t-elle avec suffisance au moment où le concerné voulu répliquer avec colère qu'elle se trompait totalement.

        Tandis que ce dernier fulminait contre elle face à un tel affront, Hayase continua sa petite inspection sans en faire un grand cas de figure. Face à cet ennemi de la révolution, s'en trouvait leurs plus grands soldats. L'armée de Freeman elle-même qui se dressait contre eux. Avec à leur tête une étrange rouquine qui fit ciller plusieurs fois la demoiselle qui se demandait s'il cette jolie fleure était être humain ou bien une créature étrange qu'elle n'avait encore jamais eu la chance de voir.

        Seulement, ce que ne réalisa pas immédiatement la belle brune qui se décida à se mêler de ce combat pour faire passer sa frustration. C'est qu'il y avait une autre personne présente sur cette plage. Un être qui lui était extrêmement cher que le génie tenait fermement entre ses mains hors de la vue d'Hayase. Une amie qui n'avait jamais quitté ses pensées en plus de trois ans de séparation. Pour la simple et bonne raison dont témoigné le collier se trouvant sous sa tunique en cuir noir et qui ne l'avait jamais quitté. Elle n'avait jamais pu oublier ses beaux yeux émeraude qui l'avaient tant envoûté lors de son passage sur Sultanat de Pétales.

        - " Bon... " Souffla Hayase au moment de laisser retomber ses bras le long de son corps avant de sautiller sur place pour s'échauffer. " Si ça ne vous dérange pas, j'ai un grand besoin de me défouler. "

        Pliant les jambes pour s'accroupir dans le sable, la Cocoyashoise posa ses poings contre ses genoux. Fixant le prince d'un grand sourire plein de sadisme qui le fit frissonner de peur, la poupée de fer réfléchi à la meilleure manière pour se débarrasser d'eux le plus vite possible. Continuant de sentir le sang s'écouler légèrement de sa plaie, la cyborg avait en réalité un autre problème bien plus urgent. Depuis le début de cette guerre, celle-ci avait beaucoup trop usé de ses prothèses, vidant de moitié sa source d'énergie à base de jus de mandarine.

        - " Tsss... Il a fallu qu'en plus l'autre garce de Méria brise ma réserve avec son maudit givre. " Se plaignit dans un souffle inaudible la demoiselle en pensant à la gourde à sa ceinture pleine de jus que le givre avait solidifié, rendant le contenu moins efficace en raison de son côté dilué à l'eau. " Je me débarrasse de ces minables et je demande à Chromie de m'en ramener une bouteille.. Sinon je risque de ne pas faire long feu. "


        Dernière édition par Hayase Yorha le Lun 25 Mar 2024 - 17:22, édité 3 fois
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        Je ne savais pas si c’était la trouille, le sens du devoir ou l’adrénaline du combat, mais mes sens étaient exacerbés. Toutes mes fibres concentrées sur celle qui me faisait fasse, le phénomène de prémonition, qui était apparu pour la première fois sur Eolia, recommença. Les flashs étaient plus courts et moins précis ne permettant pas d’empêcher Sloth d’envoyé voler les gens autres que moi qui osaient s’avancer vers elle.

        Je l’attaquai à distance avec mon sabre et elle repoussait de manière dédaigneuse mes attaque grâce à son pouvoir. Je ne sais pas si je l’avais fait exprès, mais lui laisser être sûr de la supériorité que lui conférait son fruit du démon servait mes intérêts. J’arrivai au contact de la corsaire. A cette distance, j’avais la certitude qu’un mauvais coup et se serait la fin. Elle suintait la mort, comme si la grande faucheuse elle-même lui avait donné son beau manteau.

        Bon se regarder en chien de faïence ne ferait pas avancer les choses. Il se passa alors un truc bizarre. J’esquissai une feinte et elle réagit directement. La voyant bouger, je changeai mon attaque et elle modifia la sienne. Elle lisait en moi, comme je lisais en elle. Nous réagissions à chaque frémissement de muscles. Même si au final aucun coup n’avait été échangé. Je n’avais pas le droit de me faire toucher. Elle non plus, mais elle ne le savait pas encore.

        Soudain dans un flash, j’entrevis une ouverture. Je feintai d’un coup de taille avec ma lame, mais je stoppai mon coup avant de toucher ses coussinets de malheur. Masqué par ma feinte, mon poing gauche suivait pour la frapper au corps. Elle interposa sa main pour repousser mon attaque. Au dernier moment, j’ouvris la main pour transformer en un coup de paume. Je sentis ma main qui commençait à être repoussée, mais mes deux bagues touchèrent sa peau et la force qui me repoussait diminua. Je refermai mes doigts sur sa main, assurant le contact de mes anneaux en granite marin. Alors que dans ses yeux la compréhension et la colère se lisait, je lançai un coup d’estoc pour l'embrocher.
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        Heliamphora
        You want to control the world, I want to punish it. I want it to suffers like nature suffers.
        Heliamphora, en plein cœur du combat, transperce la poitrine d’un ennemi avec ses ongles acérées, poursuivant son mouvement à travers le corps comme s'il était fait de beurre. Après avoir défoncé du métal, cette action lui semble si simple, lui rappelant à quel point le corps humain est fragile. Sa main, peinte de rouge, se retire alors qu'elle se tourne vers Calypso, surprise d'entendre sa voix familière. Un sourire se dessine sur son visage en voyant son amie arriver pour se joindre à la bataille. Malgré la situation tendue, la présence de Calypso lui apporte un soulagement, que ce soit de voir une alliée ou de savoir qu'elle est toujours en vie.

        "Ça fait plaisir de te revoir, Caly !" répond Heliamphora, criant pour se faire entendre au-dessus du tumulte de la bataille. "Désolée, comme tu peux le voir, un imprévu s’est présenté sur la plage, je me suis dit que j’allais aider.’’

        Elle observe avec admiration la rapidité et l'efficacité de Calypso dans le combat, alors qu'elle prend en otage l'un des ennemis avec une agilité impressionnante. Et pas n’importe quel ennemi, le prince lui-même. Heliamphora se prépare à agir en coordination avec son amie, sachant que leur collaboration sera un atout précieux dans cette bataille.

        ‘’Peint le sable de son sang, une armée sans sa tête dirigeante est une armée en déroute !’’ S’exclame-t-elle en ignorant les paroles de l’homme en question qui profite de l’hésitation de Calypso pour agir.

        Heliamphora, surprise par la soudaine réaction du prince albastien, est momentanément désorientée par le flash de lumière aveuglante émanant de son uniforme. Elle place immédiatement son avant-bras pour s'obscurcir automatiquement et protéger ses yeux, mais elle est momentanément paralysée par la douleur et l'incapacité de voir autre chose que cette lumière éblouissante dans un fond noir. Deux de ses plantes viennent immédiatement l’encadrer, la protégeant de l’ennemi. Dans un geste réflexe, elle tente de frapper l'officier pour l’empoisonner, mais ses ongles glissent sur les bijoux du torse du prince. Avant qu'elle ne puisse réagir, un puissant choc la cueille au creux du ventre, l'envoyant voler en arrière loin du prince. Profitant du moment, le génie la repousse. Alors qu'elle tente de reprendre sa vision, elle aperçoit le prince albastien sortir une lampe à huile antique et la frotter frénétiquement. Un immense être bleuté, un génie, apparaît à ses côtés et reçoit l'ordre de capturer Calypso. Pendant ce temps, les soldats albastiens se rassemblent autour du prince, formant une structure humaine en pyramide qui prend la forme d'un scorpion géant.

        Cette construction, sortie tout droit des méandres de l’imagination humaine, semble impossible mais bien réelle. Prise au dépourvu par cette tactique inhabituelle, Heliamphora essaye d’attraper Calypso et se jetter vers l’arrière, plaçant ses plantes carnivores mouvantes entre elles et le monstre fait d'humains. Toutefois, le génie semble plus vif que prévu et attrape la blonde pour l’éloigner. Puis, arrivée de nulle part, une tierce personne qui atterrit dans le sable derrière le scorpion géant. Tout en surveillant les hommes tout aussi choqués qu’elle, ils observent dans une étrange transe les actions de cette nouvelle venue. Les grands yeux de Heliamphora scrutent Hayase avec méfiance, se demandant qui est cette personne et quel rôle elle pourrait jouer dans le conflit en cours. Son comportement étrange et ses gestes, frôlant la nonchalance et le désintérêt. Si ses apparats avaient éveillé des doutes dans l’esprit de la scientifique sur une partie de son identité. Ses actions suivantes lui confirment qu’elle est bien de la même catégorie que Calypso, une cyborg.

        Voyant que la femme allait s’attaquer au scorpion, Helia profite du moment pour en faire de même. Déterminée à récupérer Calypso, elle envoie des ordres, dirigeant les plantes et les Révolutionaires vers l'énorme créature en formation. Tandis que les graminées mobiles lancent leurs acides gastriques sur la cible, elle appelle de nouveaux végétaux carnivores avec des lianes. Les nouvelles plantes s'enracinent dans le sol, attrapant les pattes du monstre pour le retenir. Les pétales dentelés des Carnivorus se referment sur les membres du scorpion, essayant de les entraver et de les immobiliser. Sachant qu'elle doit agir rapidement, Heliamphora coordonne ses attaques avec précision, essayant de créer des ouvertures dans la formation du scorpion pour atteindre Calypso. Elle utilise son fouet pour désarmer les moins habiles, claquant les phalanges. Les jambes du scorpion sont salement amochées, les plantes se régalant devant autant de chair et de sang offerts, le poison-acide brûlant les armures puis les chairs, laissant une odeur de cochon s’élever. Finalement, à force de combattre, le monstre plie les genoux, s’effondrant à moitié sur le côté, permettant une approche du prince et de Calypso.


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        J'étais bien accrochée avec mes jambes sur l'aristocrate ou que sais-je, jusqu'à ce que je perdis la vision dans un grand flash aveuglant. J'avais beau taper en dessous de moi, aucune attaque ne semblait passer, et voilà que je me pris un sérieux coup dans l'abdomen, m'envoyant valser. Ma vision commençait à revenir lorsque l'on me souleva dans les airs, me tirant par une jambe. En ouvrant les yeux, j'aperçus un grand être bleuté, avec deux paires de bras impressionnants. Décidément, j'avais le chic pour tomber sur plus fort que moi... Alors que je me faisais trimballer et que mon alliée se battait désormais sur un scorpion humain, aussi surprenant que cela puisse paraître, une nouvelle combattante fit son apparition. Enfin plus exactement son retour, car cela faisait un moment que nous nous étions perdues de vue. Son apparence avait bien changé depuis notre dernière rencontre, mais tout doute se dissipa lorsque nos regards se croisèrent.

        "- Yaya !?" criai-je dans une certaine incompréhension.

        Qu'est ce qu'elle fichait ici, sur Jaya, en train de se battre pour les révolutionnaires ? Faisait elle partie de l'armée révolutionnaire ou était elle indépendante dans ces lieux ? Tant de questions qui me taraudaient, pour autant l'heure n'était pas à la pêche aux informations, mais plutôt à la survie. Je tentais d'électrocuter le génie, ou même d'entailler ses bras mais rien ne semblait efficace et les coups de pieds aussi puissants soient ils eurent le même effet. Sans hésiter davantage, je portai la main à ma taille et brandit un green pop depuis ma poche, l'envoyant entre les jambes du génie. Une superbe Magnoliophyta Magna poussa alors, déséquilibrant le géant et l'aspergeant d'acide. Pour autant, l'entité mystique tenait bon, et c'est sans flancher que je lançai, en direction de la main me faisant otage, un nouveau green pop. cette fois-ci, plusieurs têtes de plantes carnivores émergèrent entre les doigts du génie, le mordant et faisant pression depuis l'intérieur de sa main. La combinaison des deux plantes fut suffisante pour que les phalanges du monstre se desserrèrent légèrement, me permettant d'en extirper ma jambe captive.

        Mon tibia semblait un peu cabossé mais malgré la douleur, je pouvais toujours me mouvoir convenablement. Je devais à présent choisir entre affronter le génie, et rejoindre mes alliées pour faire face aux deux opposants massifs. sans hésiter, je courus vers mes partenaires. A l'observer d'en face, le génie était impressionnant, il regorgeait d'accessoires en tout genre, et son turban coloré attirait l'œil. Si nos vies n'étaient pas en danger, j'aurai adoré lui demander de poser pour une peinture des plus atypiques.

        "- Helia, il me reste un green pop de chaque, tu penses qu'on peut l'emporter ? Contente de te voir Yaya, ça faisait un bail. on dirait qu'on a toutes les deux bien grandi n'est-ce pas !" leur adressai je à chacune tout en les rejoignant pour se tailler un chemin à travers de scorpion d'humains.

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        Sans ses pattes qui le privent de sa mobilité, le merveilleux scorpion humain perd la magie et la cohésion qui l'animent, redevenant en quelques instants un simple groupe de soldats d'élites assaillis par une marée d'horribles révolutionnaires. Mais ce semi échec ne suffit pas à abattre les vaillants combattants Alabastien, pas plus que l'arrivée soudaine de nouveaux renforts ennemis.

        - Formation attaque solaire !

        Profitant du répit que leur offre le regroupement des trois terreurs révolutionnaires, le prince brandit à bout de bras ce qui semble être une sorte d'étrange pistolet dont le chargeur semble constitué de plusieurs coquillagse, pendant que ses soldats dégainent et chaussent d'épaisses lunettes de soleil. Et une nouvelle fois, une lumière aveuglante jaillit du prince, ou plutôt de l'arme qu'il tient à bout de bras, un lumière qui se répercute sur les dorures lustrées et polis des décorations, armures et fioritures de ses soldats, transformant toute la troupe en une véritable boule à facette de rayons aveuglants qui rendent la troupe presque impossible à regarder sans se bruler la rétine !

        Une diversion dont profitent les hommes qui vous chargent, suivi par un génie boitillant et blessé mais encore alerte. et dont profite le prince, qui changeant a toute vitesse le coquillage qui fait face au canon, ouvre le feu sur vous en vidant son chargeur comme un véritable pistolero d'hat island.

        Le tir du prince:


        [...]


        - Oh... Vraiment très habile...

        La compréhension, la colère, et peut être une certaine acceptation, une certaine joie à l'arrivée d'une issue longtemps attendue ? Les sentiments que te révèlent ton sixième sens sont trop complexe pour être analysés aussi vite, d'autant qu'ils sont soudain supplantés par ton propre ressenti de l'inévitable qui t'arrive a toi comme à ton adversaire, car Sloth ne pare pas ton coup, ne tente pas de relacher ta main qu'elle à saisi dans la sienne, mais l'accompagne tel un miroir. Et avant même que vos lames respectives ne vous embrochent l'un l'autre, vous savez l'un comme l'autre ce qui va se produire, vos pouvoirs vous prévenant simultanément de l'imminence de la blessure tout en vous assurant de son inéluctabilité. Piètre pouvoir en définitive que celui de lire un avenir qu'on ne peut plus éviter..

        Puis la réflexion fait place à la douleur horrible de la lame de sabre qui s'enfonce dans les chairs jusqu'à la garde, vous maintenant debout, enlacés l'un contre l'autre, horriblement reliés par le métal qui vous traverse le corps de part en part.

        - Cela fait très longtemps qu'on ne m'a pas offert de bague. Très longtemps. Je ne me souvenais pas que ça faisait aussi mal...

        La main de la corsaire se crispe sur la poignée de son arme pendant qu'elle la tord dans ta plaie, déclenchant une douleur encore plus atroce qui se répand come un flot de métal brulant dans chacun de tes nerfs, c'est comme si tu n'étais plus que cette sensation de mort qui pulse au rythme de ton sang se déversant de la plaie.

        - Qu'est ce qu'on dit déjà ? Ah oui... Jusqu'à ce que la mort nous sépare...

        Du sang perle au coin des lèvres de la corsaire, et tu en sens presque le gout métallique dans son haleine toute proche, à moins que ce ne soit le tien que tu sens envahir ta bouche ? Sloth vacille sur ses jambes, basculant un peu plus vers toi dans une étrange étreinte macabre, ses yeux fixés dans le tien aussi fermement que son esprit.

        - Tu es vraiment prêt à aller jusque la avec moi Yukikurai ?


        Dernière édition par PNJ Requiem le Mar 26 Mar 2024 - 11:38, édité 3 fois
          Le membre 'PNJ Requiem' a effectué l'action suivante : Lancer de dés


          #1 'dé à 6 faces' : 1, 4, 5, 5, 4, 4

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          #2 'dé à 6 faces' : 5, 2, 1, 6, 6, 4
            Est-ce que le fait de voir des brides du futur m’avait empêché de voir le présent ? Est-ce le fait de la voir accepter l’attaque sans broncher ? Est-ce le fait d’avoir vu le sang gicler avant même l’impact ? Dans tous les cas, quand je me rendis compte qu’elle avait également dégainé son sabre, il était bien trop tard. Ce serait un échange de coup.

            Quelle sensation étrange de sentir la douleur, le métal qui entre de votre corps de manière parfaitement synchrone avec l’attaque que vous êtes, vous-même, en train de porter. Mon premier réflexe à la douleur fut de resserrer l’étreinte de mes mains, aussi bien celle qui tenait celle de Anaha, que celle qui tenait la poignée de mon sabre. Alors que j’étais encore pétrifié par la douleur. Elle me parla.

            Bien sûr que ça faisait mal ! Elle était conne ou quoi ? A croire que personne ne l’avait plus touchée depuis longtemps. Je ne savais quoi lui répondre, mais cette Sloth m’arracha un cri de douleur en guise de réponse en vrillant sa lame.

            « Aaaarrrgghhh ! »

            Pour toute réponse, je fis comme elle. Je tournai ma lame dans son corps. Je vis le sang perler au coin de sa bouche et j’en gouttai la saveur de l’hémoglobine. Il me fallut une seconde pour comprendre que c’était le goût de mon propre sang que j’avais en bouche. C’était mauvais. Très mauvais ! Mon instinct de survie me criait plus fort que jamais de battre en retraite. Je devais me faire violence pour ne pas rompre le duel mental qui s’était engagé.

            Alors qu’elle me sortait des phrases bizarres aux allures de vœux de mariage. J’essayais de décider ce que j’allais faire pour survivre, mais surtout pour la mettre hors d’état de nuire. Ce qu’elle venait de dire résonna au plus profond de moi.

            « Oui, jusqu’à ce que la mort nous sépare ! »

            C’était ce que je voulus dire, mais avec le sang qui me montait dans la bouche, cela ressembla plus à un croassement qu’à une phrase. Mille scénarios se bousculèrent dans ma tête en une seconde. Ma seule certitude était qu’il fallait que je tue Sloth, maintenant, que je n’aurais pas de deuxième chance.

            Je sentais qu’elle continuait à lutter. Elle tentait de mobiliser son Haki pour limiter les dégâts subis. Cependant le granite l’affaiblissait trop pour cela. Depuis combien de temps se tenait-on ainsi par la main, les yeux dans les yeux, un semblant de tendresse, mortelle, s’échangeant entre nous ? Beaucoup trop ! Mon instinct de survie prit le dessus et se transforma en instinct de tueur, vu que c’était la solution qui me semblait la plus sûr.

            Je lâchai la poignée de mon Wakizashi. De tout façon, ses muscles restaient trop puissants pour que j’arrive à la retirer sans devoir rompre le contact de nos mains enlacées. D’un mouvement que je voulais rapide, mais qui se fit à tâtons, j’attrapai l’aiguille en granite marin caché dans mon gantelet gauche. Je voulu la poignarder au cœur avec, mais une nouvelle torsion de la corsaire me fit rater la cible.

            L’aiguille était-elle suffisamment enfoncée pour qu’elle tienne et que je puisse la lâcher ? Le temps n’était plus à la réflexion.

            « Séparons-nous et voyons qui la mort vient chercher. »

            Je lui soufflai cela, doucement presque qu’avec tendresse. Pourquoi ? Je ne saurai le dire. La proximité de la mort ? Le fait qu’elle m’ait reconnu comme un adversaire digne ? Un mélange des deux. ?

            Je remis ma main sur la poignée de mon sabre. Je lâchai sa main, presque à regret. Je bandai les muscles et frappai avec la rage de vivre, un coup de paume puissant visant le foie. Samegawara Seiken ! Cette technique de karaté aquatique la propulsa en arrière. Loin ? Fort ? Mortellement ? Je n’en avais aucune idée. J’avais arraché mon épée, causant encore plus de dégât. Mais là, mon corps tout entier était concentré sur sa survie. Il tentait d’appliquer sur lui-même le Ice Heart pour geler les blessures. Pour endiguer le flot de sang qui allait me tuer plus sûrement que la mort elle-même.

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            In the Jungle
            Un simple coup d'œil suffit à l'ex agente du Cipher Pol pour reconnaître la petite blonde qui se tenait à ses côtés. De longues années les avaient séparées toutes les deux, mais malgré ce laps de temps, la jolie brune ne pouvait oublier les traits du visage de Calypso. Bien que légèrement creusée, cette dernière était toujours aussi époustouflante aux yeux étoiles de la demoiselle.

            Comme elle l'avait si bien souligné, les deux amies avaient bien changé depuis le festival des pétales où elles firent connaissance. Un moment magique que la poupée de fer avait continué de chérir. Seulement, en voyant son sourire radieux qu'elle lui adressait, Hayase ne laissa rien paraître. Pas en raison d'une quelconque indifférence, mais parce qu'en effet, la cyborg n'était plus la même qu'à ses seize ans. Aujourd'hui, elle n'était qu'une machine assoiffée de vengeance. Et pour ce simple fait, la révolutionnaire craignait que la jeune Blossom ne la rejette. Une peur qui lui étreignit le cœur.

            L'ignorant pour le moment, la dame de fer reporta son attention sur le prince et ses sbires qui leur préparait un petit cocktail détonnant. Un flash éblouissant la força soudain à placer une main devant ses yeux afin de ne pas en être aveuglé. Palliant ce manque, Hayase mit à contribution tous ses autres sens en se concentrant au maximum sur ce qui l'entourait. Des pas se firent entendre dans le bruit bien distinct des grains de sable se déplaçant au contact d'une pression qu'on y exerçait.

            Un signe qui ne trompa nullement la Cocoyashaise qui comprit rapidement que les Alabastiens étaient en train de profiter de cette opportunité pour les encercler toutes les trois. Un mouvement bien dérisoire au vu des trois guerrières qui seraient capables d'en faire qu'une bouchée s'ils osaient s'en approcher.

            Cependant, ce qui alarma le plus la poupée de fer, ce fut le silence qu'il y eut juste avant d'entendre siffler six détonations. Au son de cette pétarade, la jeune femme ne chercha même pas à savoir qui en était la cible. D'instinct, cette dernière s'abaissa avec vivacité sans prendre le temps d'en aleter Calypso et la dénommée Hélia. Ne s'arrêtant pas là, cette dernière tourna sur elle-même en posant une main au sol. La jambe tendue, elle faucha par la suite les gambettes de ses deux alliées du moment.

            Au moment où les demoiselles commencèrent à tomber, la cyborg profita de sa force de rotation pour enchaîner sur un autre mouvement. Poussant de toutes ses forces sur ses doigts, Hayase s'éleva dans les airs tout en décrochant ses mains de ses poignets qui en se rétractant devinrent deux magnifiques yo-yos.

            - " J'étais heureuse de te revoir... " Souffla tristement la petite brune au moment de voir son amie d'enfance toucher le sol.

            Un fin sourire étira les traits de son doux visage au moment où cette dernière regardait furtivement Calypso. Une amie avec qui elle avait partagé tant de choses en si peu de temps. Cette petite blonde pour qui elle avait ressenti un jour plus que de l'amitié. Un aveu que la poupée de fer ne lui aura jamais fait et qui n'en aurait sûrement plus l'occasion. Car alors qu'elle commençait à tourner sur elle-même, un mauvais sentiment la fit frissonner. Celui qu'il s'agissait peut-être là d'un adieu.

            Prenant de plus en plus de vitesse, les jouets recouverts de Haki de la jeune femme sifflèrent en battant l'air. La force de rotation fut si puissante que le sable lui-même se mit à tourbillonner autour d'elle, créant une colonne qui les enveloppa elle et ses consœurs. Une tornade qui se chargea d'électricité au moment où elle activa l'Arc Tesla qui se trouvait dans la paume de sa main droite. Un cyclone qui faucha tous ceux ayant eu le malheur de se trouver dans son périmètre tandis que celles se trouvant dans son œil se trouvaient à l'abri.

            Cette barrière protectrice stoppa facilement cinq des attaques qui ne parvinrent pas à la franchir. Seule l'une d'elles pénétra le bouclier. Perçant la couche de sable, un éclair s'y faufila avant de frapper de plein fouet la cyborg.

            - " HYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!! " S'écria de douleur la jeune femme qui cessa instantanément de pivoter.

            La complainte de la poupée de fer dont le visage aux yeux écarquillés exprimait toute la souffrance, fut emportée par le vent au bout de quelques secondes. Le corps fumant, l'ex agente du Gouvernement luttait de toutes ses forces pour ne pas sombrer dans l'inconscience. Une lutte qui semblait malheureusement mal engagée pour elle. Il faut dire que la puissance de l'attaque ne la laissa pas sans séquelle. En plus de sa jauge de jus de mandarine presque à plat, la Cocoyashoise avait senti la foudre parcourir tout son corps. Une douleur insoutenable qui faillit arrêter les battements de son cœur semi-artificiel.

            Retombant comme une pierre, Hayase s'écrasa au milieu de ses camarades. Toujours consciente, mais très mal en point, la jeune femme essayait de retrouver son souffle en espérant que ce sacrifice servirait à celles qu'elle avait eu la bonté de protéger.
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            Heliamphora
            You want to control the world, I want to punish it. I want it to suffers like nature suffers.
            Face au flash lumineux éblouissant émanant de l'uniforme du prince, Helia, instinctivement, protège ses yeux en levant son avant-bras pour les obscurcir. Elle sent les plantes carnivores qui l'accompagnent se resserrer autour d'elle, formant un rempart naturel pour essayer de la protéger du flash lumineux éblouissant. Les grondements sourds de leurs mouvements prédateurs résonnent autour d'elle, créant une aura de menace pour quiconque oserait s'approcher trop près. Malgré la douleur aveuglante et la confusion momentanée, Helia essaye de rester concentrée, ne voulant pas devenir une nuisance pour ses compagnons. Alors que le prince albastien ouvre le feu avec son étrange pistolet, les plantes carnivores se lancent dans la bataille, leurs tentacules ou leurs crachats d’acide se déployant pour dévier les tirs et repousser les assaillants. Toujours protégée par ce mur végétal vivant, elle cherche des ouvertures dans la formation ennemie pour riposter et minimiser leur escouade. Au milieu du chaos du combat, une scène surréaliste se déroule autour de la femme verte : ses plantes se meuvent avec une grâce sinistre, leurs appendices végétaux fouettant l'air et leurs mâchoires affûtées se refermant sur leurs proies. Elles agissent non seulement pour protéger Helia, mais aussi pour semer la terreur parmi les rangs ennemis et permettre aux soldats révolutionnaires de reprendre leur plage. Alors que les projectiles fusent et que les hommes du prince tentent de s'approcher, les plantes carnivores se dressent comme des gardiennes intrépides, prêtes à défendre leur maîtresse.

            Alors que le prince albastien ouvre le feu avec son mystérieux pistolet, Helia sent une vague de panique l'envahir. Elle serre les dents, prête à se protéger et à appeler Calypso à se mettre derrière l'une des grandes plantes carnivores pour éviter les tirs. Mais avant qu'elle n'ait le temps d'agir, une série d'éclairs lumineux déchirent l'air. Les tirs, d'une rapidité surprenante, fusent à travers le champ de bataille, menaçant de frapper tout sur leur passage. Helia et Calypso n'ont que le temps de lever les bras pour se protéger avant d'être fauchées par Hayase. Leurs corps heurtent le sol avec force, projetée à terre dans un nuage de poussière. Hors d'haleine, Helia essaie de se relever lentement, secouant la tête pour chasser les étincelles qui dansent devant ses yeux, mais déjà, la brune semble reprendre le contrôle de la situation. À côté d'elle, Calypso se redresse également, leurs regards se croisant dans un mélange de confusion. C'est alors qu'elles voient Hayase agir. Sa silhouette se détache dans le chaos du combat, tourbillonnant avec une agilité impressionnante. Les jouets recouverts de Haki de la jeune femme sifflent dans l'air alors qu'elle déploie une série d'attaques dévastatrices. Une colonne de sable tourbillonnant se lève autour d'elle, créant une barrière protectrice alors qu'elle déchaîne de l’électricité. Le corps d’Helia commence à se soulever sous la force de la tornade et immédiatement des lianes d’une plante carnivore l’attrapent, la ramenant au sol et là maintenant. Elle fait de même avec Calypso, ramenant la petite blonde aux côtés de la rousse. Dans leur nouvelle position, elles peuvent observer la scène.

            ‘’Elle est balaise ton amie, faudra nous la présenter,’’ crie Helia pour se faire entendre.

            Les éclairs jaillissent, frappant des ennemis tout autour de la brune qui fait un boulot des plus impressionnants. Cependant, toute bonne chose a une fin ; elle est brusquement frappée par un éclair, la repoussant dans un cri déchirant. La tornade de sable s’échoue au sol et Helia se relève immédiatement. Elle tire plusieurs g-pops les lançant dans la mêlée des hommes qui se jettent dans sa direction. Elle arrache son sac de son dos, l’envoyant à la blonde en hurlant :

            ‘’Il y a des cataplasmes dans mon sac. Ça devrait apaiser la douleur et la brûlure.’’

            Une nouvelle vague de plantes émerge et saute dans la horde de chair humaine. Helia ne s’arrête pas là, se précipitant en direction du prince, le visage déformé par la colère. Elle attrape son fouet et l'élance, l'arme claquant dans l'air avant de venir frapper la main du prince qui tenait le pistolet. Puis elle frappe à nouveau, visant la lampe. La corde s’enroule autour de la lampe et elle tire brusquement, cherchant à arracher la lampe et à l’envoyer en direction de Calypso. Les soldats révolutionnaires bougent rapidement, sortant les armes et les stratagèmes pour éliminer de manière la plus efficace possible les hommes, utilisant l’effet de surprise pour avancer. Les yeux rivés sur le prince, Helia s’élance enfin, traversant la distance pour atteindre le prince et le frapper au niveau du cou, faisant pénétrer ses ongles empoisonnés dans la chair. Maintenant le souffle coupé, elle arrache les bijoux ou armes modernes pour les jeter plus loin et éviter qu’il ne recommence à utiliser ses étranges armes. Une fois à nu, elle saute pour entourer son cou de ses jambes et plante les ongles dans son visage et son cuir chevelu avant de commencer à tirer la tête vers le haut, bien décidée à la séparer de son corps.


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            Tout s'était passé très rapidement. Entre ma libération de l'étreinte du génie et l'arrivée inattendue de Hayase, je ne savais plus où donner de la tête. Cette dernière avait bien changé, tant physiquement que dans son regard et c'est sans hésiter qu'elle nous faucha puis nous protégea des différents tirs du roi Alabastien. La tornade dont nous occupions le centre nous séparait des ennemis et nous en protégeait, du moins jusqu'à ce qu'un tir électrique finisse par percer la protection et à atteindre Hayase.

            "- Yaya !" m'écriai-je, tandis qu'elle retombait à quelques mètres de moi, plus mal en point que jamais.

            Cela semblait sérieux comme blessure, et bien que Heliamphora me lança son sac rempli de quoi soigner lésions et blessures, le corps de mon amie était à ma grande surprise presque complètement robotique.

            "- Qu'est ce qu'il t'est arrivé..." chuchotai-je tout en appliquant au mieux les cataplasmes, bien que je doutais de leur efficacité sur un corps cybernétique.

            Une fois cela fait, je me redressai pour échanger des coups de lames, les lames alabastiennes écorchait ma peau et mon blindage, mais mes lames électrisées touchaient également leur cible. Puis Heliamphora m'envoya la lampe ayant invoqué plus tôt le génie. L'objet semblait très précieux et il était définitivement bien entretenu, j'eus un pincement au cœur en la voyant couverte de sable mouillé, je la frottai alors inconsciemment après l'avoir ramassée. Cette-dernière se mit à vibrer légèrement à luire en réaction aux frottements. Mais bien sûr, c'était ainsi que le roi avait ordonné au génie de nous attaquer, il me suffisait de faire de même pour contrer leur plan !

            "A moi génie ! Bats toi contre ces soldats !" criai-je, remplie de conviction.

            Un moment de silence eu lieu, malgré tout le tumulte, c'en fut pesant. Visiblement, je ne devais pas être digne de la manier ou une histoire du genre. Il n'empêche qu'en parallèle de cette humiliation, ma plante favorite était désormais accrochée sur les épaules du monarque et faisait de son mieux pour le neutraliser. Je me concentrai alors, et j'éjectai à grande vitesse ma lame gauche, visant le thorax du souverain doré.

            In the jungle

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            - Arrétez je suis prince ! Je me rends ! Ma famille paiera une rançon pour me récupérer en vie !

            Il est clair qu'alors qu'Helia essaye de lui arracher la tête, vous et le prince n'avaient pas les mêmes notions de ce qui doivent êtres les règles de la guerre. De son coté seuls meurent les hommes de rang, alors que les officiers se respectent même face à face, et se font mutuellement quartier quand la bataille est manifestement perdue, et qu'il est temps de passer aux échanges de prisonnier, avant de se retrouver à nouveau des deux cotés d'un champ de bataille, avec de nouveaux des larbins à faire tuer pendant que les généraux se saluent.

            Mais si la lame jetée par Calypso est détournée par un revers d'une des quatre mains du génie, et que les alabastiens survivants se jettent à la rescousse de leur prince, il est clair que rien ne pourra plus le sauver des intentions meurtrières de la furie accrochés sur ses épaules.


            Du coté du génie, les révolutionnaires qui ont poussés un cri de victoire en voyant la lampe atterrir dans les mains de Calypso déchantent vite quand le génie ne semble pas du tout changer de camp, malgré les frottements frénétiques sur la jolie lampe cuivrée...

            -En fait, c'est moi la lampe...

            Descendant d'un pas décontracté d'un des navires abandonnés sur la plage, un type a l'allure mi artiste mi punk à chien contemple la scène d'un air blasé. Il semble sortir d'une longe sieste, et la façon dont il se caresse un torse laissé bien visible grâce à une chemise largement ouverte est assez curieuse..

            -Du coup, c'est moi qui fait des vœux... Génie. Donne moi un cuirassé.

            Le génie disparait dans un plop de bulle de savon, et soudain tout le bord de plage est plongé dans l'ombre, l'ombre d'un cuirassé de la marine qui vient d'apparaitre en plein ciel juste au dessus de vous, et qui se remet immédiatement à obéir à la gravité en tombant sur la troupe révo, Calypso, et surtout une Hayase qui sera bien incapable de se trainer à l'écart de l'enclume qui lui tombe dessus.

            Et un cuirassé, c'est lourd.


            [...]


            - Il pisse le sang !
            - Noooon Yuki ! Est ce qu'il va mourir ?
            - Pas si on appuie la ! On va cautériser à la poudre !
            - Hein ? Mais non ! On est pas des pirates ! Donnez moi la trousse de soin et le matos de suture !
            - Il est déjà tout froid, c'est trop tard !
            - Mais non ! ça c'est lui !

            Séparée de Sloth, tu tombes dans les mains attentives et affairés d'une troupe révo aux abois qui s'empresse de te trainer à l'écart et de tout faire pour te soigner. On sort délicatement le sabre que la corsaire t'a laissé en offrande dans le ventre, On jugule l’hémorragie, on couvre la plaie béante, et on te file même un truc très fort contre la douleur.

            - Mais pas de l'alcool abruti ! ça fluidifie le sang et il a une hémorragie !
            - C'est de la médecine pirate. On applique le rhum dedans et dehors...
            - Virez moi ce faux toubib !

            La douleur reflue, ton précieux sang cesse de se répandre sur tes fringues. Visiblement tu vas t'en tirer. Et tu as vaincu celle qui est unanimement la plus terrible de tous les corsaires, elle est pas belle la vie ? Avec une telle auréole de gloire tu pourrais même cesser de passer inaperçu ?

            Mais alors qu'on te redresse pour finir de te nouer un bandage sacrément serré autour du ventre, une bulle rougeâtre vient soudain te traverser le corps, une bulle accompagné d'une terrible douleur, c'est comme si on te plantait un second sabre dans le ventre avant de le tourner une nouvelle fois dans la plaie !

            La bas, au bord du trou causé par l'impact de son apparition, une silhouette féminine vient de se relever. Sa propre hémorragie mal jugulée par un haki qui recouvre sa plaie, sa douleur transféré dans un autre, et surtout, ton aiguille en granit marin jetée au sol a ses pieds.

            Et au dessus de vous. Une nouvelle fois, une immense bulle d'air est en train de réduire.
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