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Convoi 04 - The Young Rope

Dans la marine, les rumeurs vont vite. Et celle qui court d'un den den de marin à l'autre en ce moment en signalant que pour l'instant, de nombreux navires de prisonniers ne sont pas arrivés à la potence, qu'ils n'ont pas donné de nouvelles depuis un bail, que pour un retard c'est quand même carrément étonnant, et qu'il semble quand même salement improbable qu'ils aient tous décidé de faire relâche en même temps dans une ile paradisiaque sans donner de coup de fil, n'est pas tombé dans l'oreille de sourds.

Et c'est particulièrement vrai pour les braves marins de l'équipage du Barracuda, un honnête et fier vaisseau de la marine jusqu'ici sans problèmes, et a qui on vient de confier une mission d'escorte de prisonniers.  

Vous voyez le malaise ? Mais a bord du Barracuda on est des malins. Et après mure réflexion, on a décidé d’être des malins vivants et regardants des prisonniers se faire décapiter dans la joie et la bonne humeur plutôt que des marins morts en train de flotter les yeux vides entre deux eaux après une noyade par balles.

Et au lieu de traverser la mer à bord d'un bateau de la marine en signalant à tout le monde que les prisonniers à libérer sont bien au chaud dans la cale, les gars du Barracuda ont décidés d'utiliser la ruse. Et sitôt en mer, ils ont mis en panne le temps de se lancer dans un grand maquillage, transformant leur navire en un superbe baleinier sans aucun lien avec la marine, avant de se glisser dans le sillage d'un collègue sans rien lui dire.

Après tout, la mission c'est de faire en sorte que les prisonniers soient amenés à bon port non ? Et si pour ça il faut qu'un autre navire de la marine se fasse attaquer à leur place, et bien... C'est aussi leur boulot non ?

Une chose est sure, la racaille qui est enchainé dans la cale doit finir à la fosse commune ! Bon, c'est un peu dommage pour Oliver Twist, une petit frappe non primée qui a surtout l'air d’être exécuté pour libérer de la place en prison. Mais pour Buster Finn le tueur de marines, il n'y a vraiment aucune pitié à avoir. Pas plus que pour Jack Black, ce dangereux criminel venu de Carcinomia. Un coin qui de toute façon n'a jamais produit des gens destinés à autre chose qu'a la potence.
    Plongée dans le noir, la salle à manger du Barracuda est actuellement vide de soldats. Pourtant il y a bel et bien un coeur qui bat, celui d'un mystérieux animal marin d'environ un mètre cinquante qui se réveille et se met à chuchoter dans son coin.


    - Vas-y j'étouffe. Combien de temps ça fait qu'chuis là ? se demande l'animal marin


    Pensif, il se demande si mordre la couture de la bouche pour la casser lui permettrait de respirer. Il sourit. Oui.

    Avant d'agir Kelthur ferme les yeux et se concentre sur les bruits qui l'entourent. Il serait dommage que le jeune facteur se fasse repérer alors que la phase de sa livraison la plus dure a été réalisée avec succès, l'infiltration sur ce navire.

    Il n'a pas l'oreille absolue mais parvient tout de même à trouver quelques sources de bruit. La plus évidente est le bruit que font les soldats à bord du navire, des bruits flous et lointains qui ne sont que le résultat de la vie ambiante. La seconde est celle de sa respiration chaude et haletante, quoi de plus normal après avoir piqué un somme sous somnifères dans la douceur du coton ?
    La suivante est un léger ploc-ploc-ploc régulier, comme si un chat était en train de boire ou comme un robinet qui a été mal fermé. Puis il reste quelque chose qui fait un Rrr-rrr-rrr en boucle mais il n'arrive pas à déterminer ce que c'est.

    Soudain son ventre fait un gros GROUUU ! Alors qu'il se met à soupirer car il a vachement la dalle, il sent un truc bondir sur lui !  Et l'instinct de cette chose, réveillée par sursaut par un tel grognement, lui dit qu'elle est menacée ! Alors elle fait Shhh-shhh-shhh et griffe énergétiquement son ennemi en éparpillant autour d'eux des flocons de cotons.

    Une lumière s'allume dans le cerveau du livreur, il sait maintenant. Cette chose, c'est un chat qui était en train de lui dormir dessus en ronronnant ! Il faut à tout prix que cet abruti de félin cesse de bousiller son camouflage. Ni une ni deux, sans réfléchir, il bouffe la couture comme un pirhana sur de la chair et il parvient à voir la pièce. Surpris, le chat reste statique en voyant un dauphin se dresser devant lui. Kelthur réussit à profiter de cet instant pour le shooter, sans gêne.

    Commence alors une course poursuite entre les deux animaux, autour de la grande table en forme de O. Tantôt Kelthur lui cours après dans un sens, tantôt le chat lui mord la jambe et il cours dans l'autre.

    Soudain Kelthur entend un rire de gorge déployée. Plus qu'un rire, un fou rire ! Et encore heureux sinon il ne l'aurai pas entendu.

    - HA-HA-HA
    - Moi aussi la première fois qu'on me l'a faite je me suis plié en deux haha.

    La poignée de la porte bouge. Kelthur le voit, il avale sa salive. Il le sait. C'est trop tard. Il aurait dû se jeter par terre dès qu'il les avait entendu.

    Désespérément il le fait quand même, en même temps que la porte s'ouvre, et ça ne rigole plus. Ça ne rigole plus car ils ont vu a travers la faible luminosité. Et ça ne rigole plus car il ont entendu un POUF suivit un MEow

    L'un des deux soldats allume la lumière.

    - Benji.
    - Oui.
    - Euuuuh... Il se passe quoi là ?
    - En fait c'est un gros dauphin en peluche. Je l'ai acheté pour mon fils pour le retour de notre mission, il adore cet animal.
    - Euuuuh oui oui si tu veux mais ça je m'en fiche.
    - Ben visiblement ma peluche de dauphin est vivante. Je comprends mieux pourquoi il était si lourd, la marchande m'avait dit qu'elle était garnie de sable.
    - Benji.
    - Oui ?
    - T'es un abruti.
    - Ah.
    - Eh puis c'est pas un dauphin, c'est un requin.
    - Ah oui ? J'ai toujours confondu les deux...

    Dans sa tête Kelthur ne se démonte pas.
    (Monsieur et Madame Twist, je transmettrai votre message à votre fils, même si au sein du Barracuda je dois user de coups bas. Je vous l'ai promis.)
    spoiler:
      J'avais demandé à Edward depuis longtemps de renforcer notre pôle ingénierie et médicale. Il est vrai que pour l'instant, nous avions eu énormément à faire avec le recrutement des hommes de mains de James Silver. Nous avions eu beaucoup de bleusailles qui feront le travail pour ce qui est des tâches subalternes. On a même eu une navigatrice dans le lot, ce qui nous a permis de réduire drastiquement nos trajets. Dès lors, notre arrivée sur Grand Line ne serait plus qu'une question de temps. Mais le fait est que nous ne sommes pas vraiment prêt non plus. Il nous manque un peu d'armement. On avait prospecté un peu autour des tavernes pour avoir des informations sur un ingénieur en arme et on était tombé sur un homme de North Blue. Il connaissait une sommité en matière de création d'arme qui vendait au plus offrant ses services. J'avais persuadé Edward d'aller le chercher avant de partir sur Grand Line, vu notre récente contre-performance pour échapper aux marines, il n'a pas hésité longtemps. Bien que l'intérêt principal soit que le dénommé Jack Black puisse nous aider à équiper le bateau et nos hommes d'armes efficaces, j'avais d'autres plans en tête. Une fois associé avec Istos, il serait capable de créer des armes cybernétique directement sur mon corps de robot et ça deviendrait mortel !

      Bref, c'est ainsi que l'As de pique se mit en route en direction de North Blue, une mer qui nous était encore inconnue. Mais bon, l'aventure fait partie de la vie de pirate non ? Nous avons errer plusieurs jours à la recherche d'informations sur ce dénommé Jack Black jusqu'à apprendre sa récente capture. Mauvaise pioche alors me direz vous ? C'était sans compter sur un de ces informateurs qui étaient cher au possible, mais qui avait des informations en or : les taverniers. Des petits gars de la marine ivres avaient parlé d'un plan farfelue pour ne pas attirer l'attention sur eux. Ils avaient parler d'un baleinier qui prendrait la direction du peloton d'exécution, un endroit où se dirigerait notre cible : Jack Black. Nous voulions rester discret mais l'occasion fait le larron comme on dit, nous prîmes la direction de la mer dans l'espoir de rattraper le fameux baleinier. Notre navigatrice fit des merveilles encore une fois et quelques heures plus tard, nous étions aux trousses de ce baleinier. Notre cible est toute proche, et il serait dommage de se priver d'un abordage sur un navire de la marine isolée. J'ai encore en travers de la gorge la blessure qu'ils ont infligé à Monti. Sans parler de Magnus que l'on a dans la cale que j'ai du gazé pour permettre notre fuite.

      Sur le pont, je guettais notre cible avec un regard des plus intenses. Dans ce bateau qui ne paye pas de mine demeure notre cible, il était grand temps de passé à l'action non ? Mais ce privilège revient à Edward, notre capitaine qui lancera l'abordage sous peu je l'espère. Mes réserves en vapeur sont optimales, et je porte mon masque de combat sans en activer l'autonomie d'oxygène. J'adorais porter ce masque, cela voulait dire qu'il va bientôt y avoir de l'action. Et à dire vrai j'étais aussi excité qu'un enfant à Noel qui va ouvrir ses cadeaux. Je me tournais vers l'équipage rassemblé sur le pont et je leurs donnais une instruction très simple.

      "Messieurs, notre cible est droit devant, il se nomme Jack Black, celui qui le tue par inadvertance, je l'achève moi même. Si vous le ramenez en vie par contre, je paye ma tournée à la prochaine taverne !"

      "Euh Doc, on est tous d'accord sur ce point, mais ... il ressemble à quoi le mec ?"

      "Très bonne question, je ne l'ai jamais vu, je ne peux que me fier à une description que m'a fait un tavernier : épiderme blanc, pilosité blanche et une hétérochromie aux niveau des yeux."

      Il y eut un gros blanc dans l'équipage, ceci se regardant avec un air des plus indécis. J'avais dis quelque chose d'étrange ? C'est alors que cela a fait tilt dans ma tête. Ce n'était pas mes propos à proprement parlé, mais davantage le mot utilisé. Je reprenais donc ma dernière description en simplifiant au maximum.

      "En gros un cachet d'aspirine aux cheveux blanc et aux yeux de couleurs différentes"

      Là je voyais qu'il y avait une approbation générale. J'avais bien compris que les hommes de Silver n'était pas des flèches mais quand même, il y avait un minimum. Bon, après tout ils sont pas payé à réfléchir mais à faire. Tant qu'ils vont aux charbons, qu'ils font quelques meurtres et reviennent en vie, on ne leur demande rien de plus. Passant à côté de la navigatrice, je lui glissais une tape amicale sur l'épaule pour la féliciter de son boulot avant de m'approcher d'Edward. Le casque sur la tête et mon corps entièrement métallisé, j'ajoutais d'un air enjoué.

      "Les hommes sont prêts Edward, ils n'attendent que ton ordre."
        Comme l'a dit Klaus plus haut, c'est vrai que l'équipage s'était fortement renforcé mais qu'après moultes discutions, il s'était avéré que recruté Jack Black, un expert en armes, serait un plus plutôt conséquent dans l'objectif d'être prêt à partir pour la nouvelle destination de l'équipage de l'ouroboros, Grand Line.

        Stratégiquement, il était clair que rester plus longtemps sur les mers du sud n'apportait plus grand chose. Rare était les îles où Edward n'avait pas encore entourlouper des gens et aller sur la plus grande des mers était le meilleur moyen de se faire un nouveau panel d'arnaques potentielles. Surtout que là où ses huit millions de prime était pas trop mal sur sa mer d'origine, c'était une goutte dans l'océan d'une zone où il existait des milliards de pirates ayant une prime bien supérieure et où il n'y avait que très peu de chance qu'il soit vraiment remarqué, même par des marines. Là où ce fichu James Heed semblait l'avoir prit en traque pour le moment.

        Enfin bref, tout ça pour dire qu'après un trajet plutôt long où le capitaine n'eu de cesse de réfléchir à comment faire pour convaincre Jack, il fût assez surpris d'apprendre qu'un coup du sort faisait qu'il avait était emprisonner mais en convoi pour aller à la potence. Il fallait empêcher ça s'il voulait vraiment le recruter mais d'un autre côté, ça attirerait encore plus les foudres de la marine. Humm ... C'était compliqué tout ça.

        Il fallait trouver un moyen d'être discret et pour ça, être stratège était de mise. Lorsque Klaus lui demanda les ordres, il allait donc assez simplement proposer un plan qui pour le coup ne misait pas sur la force brute.

        "- C'est simple. On va se déguiser en marine, dire qu'on est là pour relayer le convoi et en profiter pour filer à l'anglaise avec Jack en lui disant que le prix pour sa liberté, c'est de bosser avec nous. Je vais m'occuper de faire une lettre officielle d'ordre pour rajouter de la crédibilité et pendant ce temps Klaus, Rassemble les uniformes de Marines qu'on a en stock et Jim et Bapum vont nous accompagner. Il est inutile que nous soyons des milliards, ça serait suspect mais en tout, il faudrait que soit dix plus un supérieur. Demande donc à sept hommes de nous accompagner et nous partirons à la rencontre du convoi. "

        Voilà, c'était simple, clair et précis. En espérant que ça marche ce coup-ci. Même si pour le coup, Tout le mode serait armé et prêt à se battre, au cas où, on ne sait jamais.

        Une fois que le message fût passer, Edward alla donc dans son bureau où il usa de son talent de faussaire pour faire une fausse lettre d'ordre de récupération de prisonnier pour l'opération. Vu le nombre de faux qu'il avait créé au fur et à mesure du temps, on ne peux pas dire que ça fût compliqué mais il s'appliqua quand même longuement pour être sûr d'être dans les clous, que ça soit sur la typographie, la couleur de l'encre, où même le papier utilisé que était plus vrai que nature.

        Il ne restait plus maintenant qu'à s'assurer que Klaus avait fait sa part et ça serait bon. Mais il n'y avait que peu de doutes quand même que le second de l'équipage réussirait sa tache qui était tout de même on ne peut plus simple.
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        Les pirates et autres… Facteurs… N’étaient pas les seuls à guetter les « Baleiniers ». Mallory lui faisait de l’œil depuis un moment déjà, non pas qu’elle puisse imaginer que la cale détenait un esprit malade capable d’augmenter la puissance de feu du premier venu suffisamment fortuné, non, non, non! Elle voulait simplement se cacher dans la calle d’un bateau commercial tout ce qu’il y a de plus normal, afin de quitter l’île où elle c’était retrouvée. Une petite histoire de passager clandestin quoi, une simple relation parasitaire qui ne ferait de mal à personne!


        Il devait y avoir d’autres alternatives mais Mallory n’a jamais été du genre à aimer les plans, s’ils peuvent mal tourner, ils vont prendre le virage dès qu’ils en ont l’occasion. Ses quelques jours passés sur Inu Town ne lui avaient pas exactement donné un bon aperçu des Blues. Affamée, zigzagant entre les regards mauvais et les insultes plus ou moins subtiles, elle entra dans une taverne. Belle ambiance, du moins elle imagine, tout le monde se tut au moment où elle a franchi le seuil, si seulement ils savaient le temps que ça lui a pris pour débarrasser ses cheveux de l’odeur de poissons en putréfaction… Le tavernier n’avait pas l’air plus amical, la géante osa tout de même lui demander timidement en retournant ses poches :


        « A-alors qu’est-ce que je peux avoir pour… 17 berrys et deux boutons de chemise? »


        « Un sandwich de phalanges… »



        « A-Ah! Vous voyez je viens de perdre l’appétit, bonne journée à vous! »


        L’instant d’après, la faim la poussa à fouiller dans les ordures afin de trouver un petit bout d’un truc à semi-mangeable pour-


        « Dit maman! Pourquoi la madame elle joue dans les poubelles? »


        « C’est une femme-poisson chéri, ils ne sont pas comme-nous, ils raffolent de ce genre de choses! »


        … À ce moment précis, Mallory souhaitait disparaitre de la surface de la terre… Mais comme c’était impossible, alors elle tourna ses yeux vers la mer.



        Elle se mis donc en tête de nager vers le large, il y allait bien avoir un bateau qui allait passer dans le coin et la sortir de cet enfer, et voilà que PAF, arrive un baleinier au loin, mais quelle aubaine! Elle pourrait facilement se glisser à bord sans se faire remarquer! C’est quoi le pire qui pouvait arriver, qu’ils la prennent pour une baleine lui tire dessus?





        Elle décida de nager un peu plus profondément au cas où… Trop profondément d’ailleurs, si bien qu’elle avait mal calculée la vitesse de sa remontée, lorsqu’elle atteint la surface elle n’était pas vis-à-vis de son flan comme elle l’aurait espérée, mais n’eut qu’un bref moment pour admirer la proue avant que-


        POC


        « On vient d’heurter un truc là non? »


        Voilà Mallory qui replonge dans les profondeurs océaniques. Elle essaye péniblement de remonter à la surface avec l’aide des deux ou trois neurones qui se sont remis de la secousse. Sa vision était encore chancelante et son cerveau avait encore du mal à analyser l’information, elle se serait peut-être rendue compte que le navire qu’elle approchait en ce moment était loin d’être celui qu’elle avait pris pour cible…


        Comble de malchance, sa collision avec le baleinier la ralentit suffisamment pour se retrouver sur la route du navire qui avait pris le convoi en filature, et, QUELLE CHANCE, sa seconde tentative fut plus réussie que la première! Accrochée  Le pire était derrière elle, pensait-elle, maintenant il suffisait d’aller discrètement se dissimuler dans la cale sans que personne ne la voit… Oui ça brassait encore entre ses deux oreilles…


        Si par un quelconque miracle personne ne vu la géante dentée soudainement se hisser à bord du navire pour filer en douce sous le pont, ils auront beaucoup plus de difficulté à l’ignorée lorsque, chancelante, elle rata la première marche de l’escalier et les dégringole à vitesse grand V, fort heureusement ses maxillaires se portèrent volontaires pour absorber le choc, fracturant quelques marches en échange de quelques dents au passage.


        « Ou-ouille… »
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        Voyez-vous le plus gros problème lorsqu'on est comme moi sans bateau, et sans aucune compétence de navigation, c'est que parfois quand on monte dans des bateaux un peu au hasard, et bien on peut parfois tomber sur des lieux plus ou moins inattendu. Parfois ont peu voyager jusqu'a une prochaine île, parfois on peut même se retrouver a des milliers de miles, ou carrément finir sur une autre blue et c'est précisément ce qui m'arriva dans cette épisode que l'on pourrait appeler un hors série de ma vie.

        J'arrivais sur une île qui me semblait être en plein brans le bas de combat! Des marines un peu partout, visiblement ceux-ci attendait un convoi pour le moins exceptionnel. J'avais eu cette information car un de ceux-ci me demandais assez simplement de quitter les lieux, chose dont je ne me fis pas vraiment prié. Comme dirait l'autre, ca n'était clairement pas ma guerre! Je n'avais aucun intérêt d'aucune sorte a me mêler a des histoires de convois de prisonnier, alors autant prendre la tangente le plus vite possible. Cela pourrait-être marrant de voir comment tout ça allez pouvoir se passer sauf! Que je suis peut-être un plaisantin un peu barré qui n'en fait souvent qu'a sa tête, j'étais encore loin d'être suicidaire.

        Le plus gros problème restait encore que le port se trouver immobilisé, aucun départ de bateau de marchandise prévu pour le moment. Aucun bateau de civil n'avait le droit de partir non plus.... Je peux dire que ce genre de cas était plutôt rare, c'était bien ma chance. Je n'avais qu'une seule solution! Et bien tout simplement bien sagement me payer une chambre d'hôtel et profité de la vue pendant une journée.

        C'est donc assez simplement que je me résolu a ne strictement rien faire de plus! Je n'avais aucun intérêt a tout ça! Me déguisé en marine aurait pu être marrant! Mais je n'avais aucun intérêt a faire ça! Beaucoup trop dangereux! De plus en cas d'attaque je serais plutôt mal barré! Je ne savais même pas qui allait se faire transporté, une fois n'est pas coutume, il faut parfois se montré raisonnable.

        J'entrais enfin dans ma chambre d'hôtel.... C'est vrai que ça aurait pu être drôle quand même.  Mais qu'importe, je passerais la nuit avant de m'arranger pour retourner a South blue.... Je devrais vraiment me trouver un bateau, cela m'éviterais de l'embarras.
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        Sur le navire du Barracuda se trouvait un Lieutenant touffu, il s'appelait Shoga et s'était un Mink. Le Lieutenant était sur le pont du navire maquillé en Baleinier, c'était son deuxième convoi, le premier s'était passé impeccablement. Sur le pont il n'y avait pas mal de marins déguisés en civil, le Lieutenant était lui aussi vêtu en civil. Il portait une chemise blanche avec un pantalon noir et des bottes marron, à sa ceinture en cuir il portait son Katana. Le voyage se passait plutôt bien, enfin pour le moment. D'ailleurs le Renard avait un petit doute concernant cette méthode de camouflage, le camouflage était une très bonne idée, mais pas le navire de la marine qui servait d'appât. C'était jeter des collègues en pâture aux assaillants, enfin peut-être qu'il n'y aurait tout simplement aucune menace sur ce convoi, comme  pour le précédent.

        - Bon... C'est l'heure.


        Shoga se faufila dans les cuisines du bateau, le cuistot avait une poule en cage. Le Renard avait une envie folle de la croquer, il ne pouvait pas attendre l'heure du repas. Le Lieutenant rampait sur le sol de la cuisine, le cuisinier n'était pas loin de son fourneau. Il préparait un délicieux ragoût de poisson pour tout l'équipage, Shoga en avait marre de manger du poisson ce qu'il voulait s'était manger de la volaille. Alors il s'approcha de la poule qui se trouvait sur le comptoir de la cuisine, le Canin sortit la tête du comptoir pour vérifier que personne n'était là, puis il baissa la tête. Il était caché derrière le comptoir à quelques centimètres de la cage à poule, d'un coup il se leva se jeta sur la cage la bave aux lèvres. Il ouvrit la cage en bavant sur le comptoir, il aillait enfin pouvoir manger cette sublime proie.

        *Boom


        Trop tard, le cuisinier avait mit un coup de louche sur la tête du Mink. Mais Il hurla après le Renard en le chassant de sa cuisine, Shoga sortit le plus vite possible de là. Une fois de retour sur le pont le Lieutenant rejoignit un groupe de soldats qui scrutaient la zone, la poule avait suivi le Lieutenant et se promenait sur le rafiot en picorant le pont.

        HRP :

        Poupoule :

        Spoiler:


        Dernière édition par Shoga le Sam 6 Mar 2021 - 23:25, édité 1 fois
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        Pendant ce temps, sur la mer


        Linxaigle. Il s'appelle Linxaigle. Cet homme trentenaire qui s'il n'était pas aussi modeste sur ses capacitées hors du commun, aurait en toute aisance pu se faire un nom sur Grand Line. Heureusement d'ailleurs pour les affrontements de navires qui se déroulent sur la route des périls, car en plus d'être modeste et fair-play il n'a aucune ambition personnelle. Son seul souhait est de rester tranquillement avec ses amis, de naviguer sur les Blues et s'amuser à bord du Chamanier. Un drôle de navire, composés de drôles de bonhommes, avec un drôle de capitaine possédant une tête de chat.


        Spoiler:

        Sans exceptions, chaque cerveau présent sur le navire vient de vriller.

        Spoiler:

        Enfin plus précisément, l'équipage comptant cinq personnes, au maximum cinq cents milliards de neurones viennent une seconde fois de subir un tremblement sismique décibelien. A chaque fois c'est pareil. Linxaigle, vigie sourd et borgne, arrive toujours à remarquer des navires cinq minutes avant qu'eux-mêmes voient le Chamanier, mais, à chaque fois c'est pareil. L'aigle, culturiste ne mesurant pas sa force, utilise un méga-escargophone amplificateur de voix dont la puissance varie entre dix et cent voix adultes afin de palier à son ouïe défaillante. Outil qu'il règle malgré lui, à chaque fois, au maximum. A force, les autres ont fini par s'habituer de toujours devoir se rétablir en quelques minutes après la déflagration auditive.


        L'amitié et la connerie dans le professionnalisme sont les seules lois sur ce navire, alors malgré ses défauts personne n'a de remords envers Linx. Défauts que lui-même apprécie car ils permettent de faire réagir ses camarades dans un temps à peu près égal avec une normale sentinelle utilisant une longue-vue.

        Avec plus ou moins deux minutes d'avance pour se concerter avant de se faire repérer, l'équipage en est venu à une conclusion. A première vue les navires semblent se suivre comme une escorte car celui de devant est un puissant bâtiment aux couleurs des protecteurs de la mer. Mais d'après l'analyse de l'oeil d'aigle, l'équipage semble royalement s'en foutre du navire dans leur sillage qui n'est rien d'autre qu'un inoffensif baleinier civil. Concluant en des liens inexistants entre les deux, ils ajustent le gouvernail avec un angle tel qu'ils vont les rattraper et les accoster au point de rencontre de leurs deux trajectoires.


        X minutes plus tard

        - Qu-quoi ? Les quoi ?!

        - Vous ne savez pas ce que sont les Klabautermanns?

        Surnommé ainsi par un défi récent, le capitaine Brownie a effectivement l'impression que ce minks à tête de chat mesurant à vue de géant environ trois mètres, est en train de lui parler dans une autre langue. Mais passionné par l'histoire du monde, il en vient à se demander si ce terme est lié à un langage ancien du Siècle Oublié.

        - Sacrilège ! Il faut purifier ce navire au plus vite ! Vous n'imaginez même pas ce qu'il peut advenir avec un Klabautermann maudit !

        Sur ces mots le chaman fait un rapide aller retour et revient avec un attirail que le capitaine considère comme inconnu au bataillon. Dans une main, un espèce de bâton d'encens aussi gros qu'un gourdin, crachant l'épaisse et odorante fumée de la sauge blanche. Dans l'autre, un tambour qui se met à gueuler sur un rythme soutenu et régulier alors que personne ne le frappe. Quelques minutes plus tard le navire ressemble vaguement à une piscine avec deux bons mètres de fumée sur le pont, fumée stagnante mais aussi coulante sur les côtés en camouflant peu à peu la partie émergée.

        Kelthur, s'il n'avait pas fini pas être accidentellement assomé par les deux soldats en civils l'ayant trouvé, aurait actuellement prit son pied. Les deux soldats sont en train de porter un requin dont l'aileron fend l'air comme dans une mer nuageuse, pour l'emmener sous le pont.

        -  AAA... AAAHAA... AAAATCHA ! Ça sent la poule.

        Allergique aux plumes de volaille, le minks se mit à courir partout pour accélérer la purification de chaque centimètres dans l'espoir de se barrer au plus vite.
          Encore une fois, Edward privilégié la discrétion. Qui pourrait lui en vouloir après tout, on dit que North Blue est la mer la plus dangereuse parmi les blues. Donc par conséquent, de fil en aiguille, ils doivent avoir les marines les plus costauds. Vu nos récents agissements, je pense qu'on peut faire profil bas pour quelque temps donc je ne vais pas trop contester son ordre bien que cela me démange. Perdre des hommes durant une bataille navale nous retardera de notre arrivée sur Grand Line après tout. Nous ne devons pas perdre notre objectif de vue de toute façon : Jack Black sera libéré aujourd'hui et il vaut mieux pour tout le monde qu'il reste en vie. Avec la technique de l'arnaqueur nous sommes sûrs que tout le monde s'en sort indemne. Ma foi, ça pourrait être une solution comme une autre.

          Alors que je m'apprêtais à descendre, un bruit sourd de personne dégringolant dans les escaliers vint se faire entendre. Bapum, qui était plus proche de ces escaliers jeta un coup d'œil. Probablement un de ces matelots qui a un peu trop nettoyer les escaliers et qui a fait trébuché quelqu'un. Un escalier mouillé est un escalier glissant. D'ailleurs, il y a de l'eau partout sur le pont, il faut leur dire de penser à nettoyer quelqu'un va vraiment se faire mal. Peu importe, je vais voir au moins si le matelot n'est pas blessé. Le gros pirate passe devant pour voir ce dont il s'agit et d'un coup je le vois fondre vers le bas dans un bruit encore plus atroce que le premier. Un matelot qui tombe, ça fait un peu de bruit, un homme comme Bapum qui pèse bien 200 kilos qui tombe ça fait un brouhaha à vous réveiller un roi des mers. Alors que je regardais depuis là haut, j'entendais la voix ébétée de mon acolyte.

          "Hé Doc, fais gaffe c'est glissant ..."

          "Je vois ça, tu n'as rien de casser au moins ?"

          "Non j'ai atteri sur une poule ... ou une bestiole des mers je sais pas trop ..."

          "On n'a ni poule ni bestiole des mers sur le bateau ..."

          Je descendais avec précaution les escaliers pour ne pas suivre le même parcours que les deux précédents jusqu'à voir ce qui a amorti la chute de Bapum. J'en avais déjà vu des spécimens comme ça, mais jamais d'aussi impressionnant. On dirait une femme-poisson, elle est de très grande taille et semble tout de même assez solide. Déjà, elle est en vie après s'être pris Bapum sur le dos donc c'est qu'elle est solide. Elle était recouverte de cicatrices, comme si un médecin au rabais l'avait soigné. Et bien, elle faisait presque peur celle là. Bapum, toujours assise sur le dos de cette dernière pour l'immobiliser ne semblait pas exactement savoir ce que c'était. Des matelots sont venus voir ce que signifiait ce ramdam et j'intimais à l'un d'entre eux.

          "Va prévenir le capitaine, nous avons une invitée, une invitée qui pourrait faire partie de notre plan ... quant à toi" désignant un autre "Va chercher les uniformes de marine, presto."

          C'est vrai qu'à défaut d'être des combattants exceptionnels, ils savaient se rendre utile et ci-tôt dit, les deux matelots se mirent au boulot. C'était agréable de ne pas avoir à faire les choses soient même. Elle ne semblait pas être une menace pour moi, sans doute pas après avoir subi un choc pareil. J'agrippais du cordage se trouvant dans la calle et je le lançais à Bapum. Je sortais ensuite le canon de mon bras robotique et je visais la demoiselle. D'un ton calme et froid, je la questionnais.

          "Qui es tu ? Et que fais une femme-poisson sur notre navire ? Nous n'avons pas beaucoup de temps alors sois brève. Et n'essaie pas de nous jouer un sale tour, on vient de nettoyer la cale et j'ai pas envie d'inonder cette dernière avec ton sang ..."

          Bapum était en train de passer la corde autour de ses poignets pour faire un nœud. Elle aurait les mains dans le dos et donc ne pourrait pas s'enfuir facilement. La seule sortie se trouvait derrière moi et il était hors de question de laisser une intrus s'échapper. Si Edward n'en veut pas pour notre plan, je n'aurais qu'à l'exécuter sur le champs. Nous avons d'autres projets plus important et il est hors de question de perdre notre temps avec une femme comme elle. Il fallait tout de même reconnaitre, son corps était impressionnant, je ne cessais donc de la mettre en joug.
            Franchement, les vacances, c’est bien en fait, à force de sauver la veuve et l’orphelin on oublie de penser à soi. J’avais récupéré Ethan et ses copains après un petit passage sur un convoi de la marine. Depuis, on se voguait ça et la pour tuer le temps, et nos foies. On avait fait une escale charmante dans un spa, y'a quelques jours, c'était relaxant, mais ça manque de fiesta... ils font où la fiesta sur north ? Et si en plus on pouvait éviter les convois pénitencier de la marine c'est encore mieux. c’est leur nouveau truc, ils prennent des types en taule et allaient les zigouiller ailleurs. Bon, je ne vais pas revenir sur le fait que nous, les marins, on se fait chier à les capturer, alors si c’est pour les buter derrières, pourquoi on s’ennuie. Alors certes, j’ai des principes, pas de meurtres, le pardon tout ça, mais bon si derrière ils se font exécuter, je passe pour un faisan, oh d’ailleurs en parlant de faisan.

            -Dites les gars, hips le faisan qu’on a chopé sur Inu, on l’a déjà bouffé ou pas ?

            Ethan, égal à lui-même, aussi les épaules et débouchonne une nouvelles bouteille de vin. Personnellement, je suis plutôt bière et alcool forts, mais apparemment c’est une cuvée de prestige, un millésime rare et convoité, donc c’est pas mauvais. Après, ça nous empêche pas de les descendre comme de la piquette.  En plus, on a Mozart avec nous qui joue de la gratte, ça rajoute un petit fumet pas mauvais à la bibine. Avec tout ça, je vais finir par croire que je suis devenu un bourge. Pis bon, la je me souviens que même si je suis fils de fermier d’une île paumée de North Blue, je suis à présent un officier haut gradé, avec une série de primes récoltées et une série de forges à mon nom. Donc techniquement, je suis plein aux as, donc je suis un bourge. Ca fait bizarre de se dire que j’ai sans doute récolté plus de pognon en cinq ans que ma famille sur plusieurs générations, décidément le destin n’a aucun sens, autant que l’économie.

            Quoi qu’il en soit, nos stock de nourriture et de vinasse se réduisent à vue d’œil, à croire qu’on a eu l’estomac plus gros que l’œil pour le coup. Pis c'est vrai que là, on s'est paumé au dernier rocher, on voulait aller sur une île... euh... merde j'ai plus le nom, mais on y mange bien. Ca serait pas mal qu’on trouve un petit bateau marchand ou civil dans le coin pour se recharger. Si on était sur une autre mer, je serais bien partis manger un bout sur le Baratie… mais c’est pas le bon coin. En fait, je me ferais bien un petit steak de baleine, ça fait longtemps que j’ai pas mangé de baleine, l’air de rien, avec les monstres marin, c’est pas quelque chose de très courant à manger… pis bon, c’est bien la baleine, c’est très gras, rien de mieux que de la baleine pour absorber l’alcool. Car bon, même si je tiens très bien l’alcool, au bout d’un moment ça pique. C’est alors que Mozart le musicos de la bande nous déclare avoir aperçu un baleinier au large… les baleinier, ça vends des stock de baleines non ?

            -Ezééééééé partis !

            Je me lance alors dans une course, peu rectiligne pour ne pas dire sinueuse en direction du vendeur de kébab marin, c’est pratique en vrai. Faudrait penser à un truc comme ça, des food ship, un peu comme des food truck, sauf que c’est pas un truck… mais un bateau… j’suis un génie putain. Et en plus, la graisse de baleines c'est pas mal, on a fait tomber quelques bouteilles sur les chaines de notre pédalo-barbecue, donc ça pourrait dégraisser les chaines... attend... l'huile ça dégraisse... comme les machins des portes... oh bah j'y penserais après... un pédalo ça va plus vite avec ou sans graisse sur la chaine... y'a t'il seulement des chaines sur un pédalo... raaah trop de question... et je m'envoie une énième bouteille. Un peu de nectar dégouline sur ma chemise à fleur... je me demande s'il font aussi des lessives sur ce baleinier.


            Dernière édition par Yamamoto Kogaku le Mar 2 Mar 2021 - 13:14, édité 2 fois
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            Ethan voyageait encore sur les blues. Les convois ne cessaient plus depuis quelques semaines, justifiant la présence du contre-amiral normalement en congés. Si cela se déroulait comme le dernier, alors les vacances continueraient d’être amusantes.  Pour l’heure, le commandant d’élite Kogaku, le contre-amiral Levi, le lieutenant-colonel Mattfield et Mozart, voyagèrent gaiement à bord d’un pédalo. Mozart, musicien-cyborg, s’enthousiasma et chanta tout le long du trajet en jouant de sa guitare électrique. Daniel fuma sa pipe sans piper mot. Balancer quelques piques par-ci et là. Tous les dix nœuds parcourus, Ethan servit un verre de vin rouge à ses camarades. Il en avait pris une bonne caisse de chez lui, à Saint-Uréa, dans le dos de sa richissime famille. Fallait bien profiter un peu des quelques avantages d’avoir une famille aussi puissante. Le pire, c’était que malgré la stricte éducation reçue dans son enfance, il ne savait toujours pas reconnaître les bons vins. Il les aimait simplement épicés, suffisamment pour lui gratter la gorge.

            - T’as l'air beau en arrivant fusillé à ce convoi. Elle est belle la marine, fit Daniel en découpant un bout de charcuterie.  

            - En ai-je quelque chose à faire de ce convoi ? Inutile de répondre tant la réponse est évidente.

            Mozart voulut se servir un verre de vin, mais Daniel lui déconseilla. Cela pourrait effectivement endommager le circuit électronique. Ce serait dommage de ne plus avoir de musique de fond, pensa le contre-amiral. Entre fromages, charcuteries et vins, la crise de goutte n’était plus très loin pour les trois autres. Même Yamamoto qui n’était pourtant pas très friand du vin, se décida finalement d’y gouter, breuvage tant vanté par sa qualité par l’expert Daniel Mattfield. Celui qui avait un grand mérite, c’était le commandant d’élite qui faisait comme les autres, sauf qu’ils pédalaient dans les mers. Ethan se mettait toujours en position d’en faire le moins possible, tandis que Yamamoto réalisait les tâches sans rechigner.  

            - Oh ! Oh ! Oh ! Mes lunettes détectent un navire commerçant, un baleinier, annonça Mozart en chantonnant, ajoutant une note de guitare pour accentuer son propos.

            Ethan songea à utiliser la technologie du cyborg pour faire de lui la vigie de son futur navire. Ses yeux sont des plus efficaces et utiliser ses atouts en les couplant à d’autres technologies pourrait être une idée intéressante. Le groupe d’officiers avança au rythme des coups de pédale, passant par-dessus les petites vagues et s’approchant rapidement du navire. L’idée de manger un steak de baleine devint soudainement leur priorité. Ils s’empressèrent d’y aller, dans la joie, l’alcoolisme et la bonne humeur.

            Ils naviguèrent enfin à côté du baleinier, un marin les interpella alors.  

            - Que voulez-vous ?  

            - Bouffer du steak de baleine, connard ! Fais-nous monter où j’te saigne !  hurla le contre-amiral.

            Daniel se gratta la tête. Ethan était complètement ivre, titubait à bord de l’engin instable et beuglait des énormités à tout va. Ça ne sentait évidemment pas bon pour la suite. Yamamoto était suffisamment entamé pour réagir de manière lucide et Mozart trop enjoué de voir son capitaine ainsi. En d’autres termes, Daniel était seul pour gérer les trois enfants, sachant qu’il avait bu autant que les autres. Le commandant d’élite prit la même direction que son comparse, pressé de déguster sa baleine. Tout en restant discrets, les marins durent se résigner à balancer une échelle pour les faire monter. Ethan monta le premier, manquant de tomber à plusieurs reprises. Yamamoto fut le suivant, tout aussi maladroit que le premier. Mozart et Daniel montèrent sans encombre.  

            - Alors ? Ce n’est pas toujours pas prêt ? Grouillez-vous, merde ! Faut-il que je fasse à bouffer moi-même ?  

            Le marin complètement apeuré en reconnaissant le contre-amiral ne sut quoi répondre. Daniel tapota son épaule et lui murmura à l’oreille.  

            - Allez donc lui préparer ce qu’il désire. Je crois qu’il n’a pas bien compris où il était. De la baleine ou autres, il ne fera pas la différence dans son état.    



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            J'ai l'impression que toute la masse hydrique de mon corps s'est donnée rendez-vous dans mes yeux. Je me sens creux, vide, et en pleine chute libre vers mes abysses sentimentales. Combien d'années ? Cela fait combien d'années que j'ai enterré ma tristesse d'enfant grâce à la pelle du dégoût de mes parents ? J'ai l'impression que mon déni a un espèce d'égo planétaire, et qu'il m'empêche de me rappeler le nombre exact d'années. Mais ce déni, d'un coup, je le met six pieds sous terre car je me souviendrai toujours des derniers mots que j'avais adressé à mes parents. C'est assez ! Cétacé. Voici le mot mnémotechnique qui me rappelle le sept, la septième année, un mot qui est la faiblesse de ce déni. Tout ça pour dire que je pleure, de bonheur, à cause d'un requin-facteur. Pourtant, jusque-là j'ai cru en la punition du destin pour avoir abusé de racket, de survie sanguine et de mes poings. Des poings qui dans ma vie ont été plus longtemps serrés qu'ouverts, rarement ouverts comme maintenant. Même en mangeant ils étaient sur le qui-vive, mais là entre mes doigts coulent des rives. Mon coeur a craqué, mon déni a craqué et plus jamais, mains contre mon visage, je n'entendrai mes phalanges craquer.

            Seul Oliver peut lire entre les lignes du message qui vient de lui être visuellement livré. C'est d'une simplicité enfantine. Sa mère lui a toujours répété maintes et maintes fois qu'il faut faire avec ce que l'on a, tellement de fois que cette citation à gravé son esprit au point de croire qu'elle venait de lui. Une citation, certes, mais le facteur vient de lui transmettre un message grâce au code morse. Un code que son père lui a appris, car il savait à l'avance que son fils devrait faire face à la survie. Un message qui n'est juste que : il faut savoir faire avec ce que l'on a, nous t'aimons.


            Face à lui, Kelthur a l'impression d'être un humain inhumain. Inhumain alors qu'avec la complicité du geôlier, il vient de réussir sa petite mission de facteur. Inhumain car en une seule phrase en morse, faite avec la paupière gauche, il vient de détruire son client. Inhumain ou divin, car il vient de buster-calliser l'homme en envoyant les dix mille milliards de cellules de son corps dans un espace temps parallèle.

            Kelthur se retourne, content, souriant, il vient de réussir sa mission ! Pendant que l'homme derrière lui tombe inerte au sol, ravagé par un tel tsunami sentimental. Quel plaisir de réussir une telle promesse, dans le seul but de faire plaisir ! Transcendé par la joie de ce plan qui a nécessité plusieurs semaines de préparation avec informateurs, famille et connaissances liées à Oliver, le cerveau de Kelthur déraille. Il se jette au sol et incarne pleinement l'animal de son déguisement. S'amusant comme un gosse, il parvient avec difficulté à remonter les escaliers du pont, mais il s'adapte et apprend vite. Faire le requin c'est faisable, il manque désormais une proie. Et sur le pont il voit un homme qui n'arrête pas d'hurler, une proie qui attire tellement l'attention que son instinct de requin décide d'en faire une proie de choix. Nageant à travers les fortes effluves alcoolisées ambiantes, concentré sur la jambe, il laisse son plein potentiel de prédateur s'exprimer.
              Le plan était au point et tout le monde s'activait. Edward n'espérait qu'une seule chose, que ça se passe sans accro. Bien qu'il était enfin totalement remis de ses blessures, il n'avait aucune envie de repasser un temps comme celui qu'il venait de passer, pris en chasse par une flotte de la marine. Surtout pour un désir de Klaus et non du Serpent lui-même.

              Enfin bref, alors qu'il était tranquillement dans sa cabine, en train de faire un petit coup de propre sur sa lame en profitant de ce temps-là pour se faire une très légère injection de venin, qu'il faisait depuis quelques jours maintenant pour très lentement, en montant la dose progressivement chaque jour, afin de se rendre auto-immune au poison de serpent, se disant qu'un jour ou l'autre, ça serait bien utile, il allait se faire interrompre par un membre de l'équipage.

              "- Capitaine ! On a un intrus sur le pont ! "

              Tiquant directement, énervé de cette nouvelle, l'homme aux yeux rouges se hâta de se rendre sur le lieu de l'incident, l'arme à la main.

              Directement, la pression redescendit lorsqu'il se rendit que ça semblait être simplement une femme-poisson non armée.

              "- Laisse Klaus. "

              Se tournant maintenant vers la demoiselle, Edward allait rependre la parole.

              "- Ton nom, je m'en fiche. Un nom que tu dois savoir, c'est celui de Jack Black. Un homme que nous allons tenter de sauver d'une mort certaine par la mains de marines corrompus qui ont étés payés pour le juger coupable. "

              Prenant une seconde pour qu'elle digère un peu, il allait ensuite continuer après s'être assis sur une caisse qui trainait par là, posant par la même occasion son arme pour ne pas paraitre menaçant.

              "- Tu sais pourquoi nous sommes là maintenant. Tu comprendras donc que nous ne pouvons que te laisser deux choix. Soit tu restes dans ce navire, avec ma parole que tu seras bien traitée, soit tu nous aide, contre bien sûr une modeste contrepartie d'un million de berrys. "

              Avec un sourire un poil narquois, le jeune homme allait conclure.

              "- C'est à toi de décider. Par contre, l'opération commence dans quelques minutes, tu n'as pas beaucoup de temps pour réfléchir, tu m'en vois navré. "

              La balle était dans le camp de la jeune fille qui pourrait très bien avoir un rôle dans l'entourloupe. Celui d'une fausse détenue pour rendre plus crédible le groupe de faux marines par exemple. Ou pour faire un échange en lui laissant une porte pour fuir ensuite. Dans tout les cas, l'important serait qu'elle ne soit pas en mesure de prévenir qui que ce soit de la présence des Ouroboros. Sa participation ne serait que du bonus, même si la laisser sur le bateau ne serait pas problématique. C'était à elle de voir maintenant.

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              Cela faisait déjà quelques semaines que les Intrépides Libres s'étaient mis à la solde de Wallace Gambetta. Cet événement leur avait permis d'obtenir une situation stable et une réputation neutre avec la milice locale. Qui plus est, le salaire qu'ils touchaient leur permettait de vivre dans de bonnes conditions – du moins, pour les pauvres qu'ils étaient. Bien sûr, à Boréa, leur argent n'avait guère d'importance, les ayant vite forcé à s'habituer à l'idée du troc. Au final, ils s'étaient vite accoutumés aux traditions de l'île et les habitants commençaient enfin à ne plus les regarder avec curiosité dès qu'ils passaient dans la rue.

              Mais plus encore, travailler pour Wallace permettait à Kaito d'améliorer ses compétences à l'épée. Devenu mercenaire pour le compte de l'armateur, le quotidien du kanokunien avait désormais le goût du sang. Envoyé aux quatre coins de Boréa, son travail consistait principalement à collecter des informations pour son chef et parfois à corriger certaines personnes tentant de s'en prendre à ce dernier directement. Quelque part, c'était un peu devenu son homme à tout faire, mais le capitaine pirate acceptait son statut sans regret. Wallace ne l'empêchait pas vraiment de refuser les missions proposées, alors pour le moment, sa liberté n'en était pas vraiment entaché.

              Le fait est que Kaito se sentait plutôt bien dans cette situation, et il accomplissait son travail avec un plaisir non dissimulé. La question qu'il s'était cependant bien vite posé était de savoir s'il allait être amené à accomplir des missions plus dangereuses à terme. Une interrogation qui ne tarda justement pas à être résolu, amenant le jeune homme aux cheveux argentés à se trouver désormais sur son bateau, à traverser les eaux de North Blue à la recherche d'un convoi.

              La mission était plutôt simple dans les faits : Wallace avait besoin de récupérer quelques informations sur des contacts d'un certain Buster Finn, un tueur de marines et un mercenaire qu'il avait autrefois employé sans malheureusement pouvoir obtenir de lui des informations sur ses possibles anciens employeurs, qui l'aurait pourtant aidé à assurer quelques coups d'avance contre d'éventuels ennemis ou même ses concurrents, « de son humble avis ».

              Malheureusement, l'homme avait été arrêté depuis quelques temps déjà, mais coup du sort, l'armateur avait par la suite appris que son homme allait être transféré par convoi pour son exécution. Une aubaine sur laquelle Wallace n'avait pas manqué de sauter en demandant à Kaito d'aller à sa rencontre, de la façon qui lui paraissait la plus adaptée – il lui avait même préparé une lettre à remettre aux marines au cas où, sans toutefois pouvoir assurer de son utilité.

              Et donc, le kanokunien avait embarqué sur l'Aventurier, son bateau, et parcourait maintenant une zone que son chef avait jugé susceptible d'être un point de passage du convoi. Il avançait un peu au gré des vents, ayant préféré partir seul dans cette aventure. C'est qu'il avait beau avoir en tête plusieurs idées en tête, sa mission présentait un risque assez important, et dans l'état actuel de leur équipage, le capitaine préférait encore limiter les dégâts. Sarah avait pourtant insisté pour venir avec lui, mais Kaito s'était montré intransigeant sur ce point : au moins cette fois, il serait le seul impliqué dans cette affaire. De toute façon, sans accord double de la part de Wallace, lui seul pouvait se trouver un minimum couvert en cas de problème.

              Oh, tiens ?

              Finalement, alors que la journée avait commencé dans le plus grand des calmes, du mouvement ne tarda pas à apparaître à l'horizon. Très vite, le sabreur identifia qu'il s'agissait d'un bateau de la marine, assez différent de celui qu'il avait eu la chance de voir à Boréa, mais facilement identifiable par le dessin sur ses voiles et son drapeau. Sur le coup, il crut voir en ce bateau la cible de sa mission, mais son regard ne manqua pas de repérer l'étrange bateau, un baleinier si les maigres connaissances que lui avait appris Sarah ne lui faisaient pas défaut, suivait de près le mouvement.

              En temps normal, cela aurait été insignifiant, mais Kaito sentit que quelque chose clochait. Il se demanda un instant si ce bateau d'apparence ordinaire ne cachait pas en son sein le véritable objet de sa présence dans cette zone. Quoiqu'il puisse en être, le kanokunien se doutait bien qu'un autre problème allait l'occuper : arriver à monter à bord de l'un de ces bateaux. Non pas que physiquement, il ne s'en sentait pas capable, mais il risquait alors de laisser l'Aventurier derrière lui, et ce n'était pour lui guère une bonne idée. La solution était donc simple, mais pas forcément assuré de marcher : s'avancer au plus près du convoi pour attirer l'attention sur l'un des deux bateaux et ainsi espérer que l'un d'eux s'arrêtent pour le laisser monter à bord, en joue ou non. De toute manière, dans le cas présent, il n'avait rien à se reprocher, alors pourquoi cela pourrait si mal tourner pour lui ?

              Ok, c'est parti.

              Le jeune homme s'employa rapidement à la tâche, faisant de son mieux pour manœuvrer le bateau. Ce n'était guère une mince affaire, n'étant pas un habitué de la barre, mais il parvint à s'approcher par le côté du convoi et se tint à tout juste bonne distance, se rendant le plus visible possible en agitant les bras vigoureusement. Si dans un premier temps, le silence fut de mise – du moins, si on exclut les bruits ambiants et bruits de fonds provenant justement du bateau de la marine – mais bientôt, un homme vint à la proue et gueula bien comme il faut.

              Du bateau, qu'est-ce qui se passe ?
              J'aurai besoin de monter à bord pour discuter avec votre supérieur !

              Dès l'instant où l'homme lui adressa la parole, Kaito répondit dans la foulée, choisissant finalement la stratégie que lui avait offert Wallace. Le marine resta silencieux un court instant avant de disparaître, laissant son bateau s'approcher complètement de celui du kanokunien. Rapidement, une longue et solide corde fut lancée à sa proximité, qu'il put récupérer et ficeler au mât le plus proche. Dans le même temps, une échelle en bois commença à être déployée et descendit jusqu'à son niveau, lui permettant ainsi de grimper – ce qu'il fit rapidement, se retrouvant alors nez à nez avec toute une garnison de soldats armés. Pour la plupart, ils se contentèrent de fixer l'inconnu qui venait d'arriver sur le pont, mais un petit peloton l'accueillit arme au poing, l'un d'eux venant aussitôt le mettre en joue lorsqu'il aperçut le katana à sa taille.

              Nous vous demandons de clamer la raison de votre présence sur ce bateau, civil. Et sachez que nous n'hésiterons pas à faire feu si nous estimons que vous présentez un réel danger.

              Kaito gloussa légèrement, mais resta stoïque et calme.

              Comme je vous l'ai crié juste avant, j'aurai besoin de m'entretenir avec votre supérieur. Au nom de mon employeur, je suis actuellement à la recherche d'un homme que vous détiendrez peut-être. De ce que j'en sais, il détiendrait des informations capitales à la protection d'innocents. J'ai une lettre signée pour vous le prouver.

              En guise d'accompagnement, le kanokunien sortit de la poche de son pantalon la lettre de Wallace, la tendant à l'un des hommes qui la récupéra rapidement pour en parcourir le contenu et sûrement vérifier son authenticité. Il se tourna ensuite vers son collègue pour lui tendre la dite lettre et sembla lui faire un signe pour signifier qu'elle était certainement clean. À vrai dire, Kaito n'avait guère pris la peine d'en faire la lecture, alors il ne pouvait que supposer que les mots de Wallace étaient convaincants. Celui qui le tenait en joue lui indiqua de le suivre, conservant néanmoins son arme en joue. On est jamais trop prudents, hein … Et c'est ainsi que le sabreur fut emmené à l'intérieur du bateau, peut-être pour rejoindre leur supérieur comme demandé, peut-être pour autre chose. Le doute était permis.

              En tout cas, les prochaines minutes seraient décisives, d'autant que s'il avait encore son arme, il sentait le regard du deuxième marine qui l'escortait sur cette dernière, attendant sans doute de pouvoir la lui retirer pour éviter qu'il ne provoque des problèmes. En y pensant, Kaito ne s'était guère mis dans la meilleure des situations, mais dans les faits, il n'avait rien se reprocher, et puis au pire des cas, il repartirait simplement dans son bateau comme si de rien n'était, non ? Puis sinon, le pirate pouvait toujours espérer compter sur un événement impromptu qui lui permettrait de s'extirper de ce bourbier dans lequel il s'était lui-même enfoncé.

              Tout peut arriver dans ces fameuses prochaines minutes, mais une chose est sûre : Kaito est prêt à agir à tout moment. Et ce n'est pas la marine qui l'y empêchera, c'est certain – en tout cas pour lui …




              Résumé:


              Dernière édition par Kaito Yamamoto le Sam 6 Mar 2021 - 17:07, édité 1 fois
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              • https://www.onepiece-requiem.net/t22479-kaito-yamamoto#240789
              Mallory, détective à ses heures, réussie à déduire grâce à quelques indices finement dissimulés que la cale où elle était maintenant détenue prisonnière n’était peut-être pas celle d’un baleinier après tout… Elle eu tout le temps du monde pour réviser ses analyses tandis qu’elle servait de siège à un pirate de 200 kilos. Une fois sa théorie confirmée elle pouvait désormais se laissée engloutir par le ridicule de la situation. Mais un léger petit détail de rien du tout l’empêcha de sombrer dans sa mélancolie habituelle.

              Car oui, les hommes-poissons ont une peur instinctive des armes balistiques pointée directement sur leur occipitale, son instinct de survie lui passa amicalement le message qu’elle pourra se morfonde un peu plus tard, il y a des trucs plus importants à faire là! Comme par exemple, offrir absolument aucune résistance, il ne faudrait surtout pas lui donner une chance de tester les effets de son bras sur la caboche de la poiscaille. Un rictus distordu se voulant rassurant était désormais collée le visage de la poisseuse, offert en gage de sa coopération toute relative. Alors que Bapum unissait ses poignets par le lien sacré de la corde de fond de cale elle lui souffla :

               « Dites, n’hésitez pas à faire à faire un autre nœud, on n’est jamais trop prudent… »

              Comme elle aimait bien garder sa cervelle bien au chaud dans sa calebasse elle préférait éviter au maximum d’avoir l’air menaçante, même si elle se doutait bien que le cyborg au ton inquisiteur ne risqu pas de flipper devant la femme qui a rénovée leur escalier avec son visage… Tandis qu’elle répondait au mieux de ses capacités au questionnaire de Klaus elle fut interrompue par l’apparition d’un autre personnage. Mais rien ne fut perdu, il est plus que probable que le docteur n’aurait rien capté de l’explication de sa prisonnière tellement la peur lui a déliée la langue au-delà de toute compréhension possible.

              Fort heureusement, le nouvel arrivant, qui par son aptitude à calmer le molosse métallique devait être le maitre à bord, semblait un peu plus terre-à-terre. Les membres crispés de la femme-poisson furent soulagés tondis que la tension ambiante s’atténua doucement. Mais honnêtement, malgré la générosité de son geôlier, elle n’en avait un peu rien à secouer. Les deux offres n’avaient rien d’alléchantes, elle n’aimait pas particulièrement les bateaux et elle préférait ne pas aider des pirates, mais entre la possibilité d’être à nouveau libre de vivre sa malchance ailleurs et de croupir dans la cale du navire le choix était vite fait… Et puis… Un escrimeur et un tas de ferraille ça ne fait pas d’incroyable nageurs, dès que l’occasion se présente elle pourrait tout simplement prendre la clé des champs avant qu’une quelconque bleusaille ne remarque sa collaboration forcée avec ces criminels. Héhé, mais quel bon plan qui ne peut aucunement mal tourner! Cependant, il y avait encore un truc qui la titillait.

              « Alors… Franchement je suis prêtre à vous aider pour libérer votre ami et tout, je trouve ça même très chevaleresque de votre part monsieur le pirate, mais j’aimerais quand même savoir ce qu’un baleinier vient faire dans cette histoire … »


              À ce moment précis l’hypothèse qui traversa l’esprit du requin c’est que le baleinier n’est peut-être qu’une escale pour la troupe de joyeux lurons. Un arrêt en vitesse question de réquisitionner un peu de steak de baleine et prendre le large… Après tout ce n’est pas comme si le navire qu’elle voulait emprunter pour son voyage clandestin détenait un prisonnier à mort et qu'elle allait servir bien malgrée elle de monnaie d'échange! Ça ne serait vraiment pas de chance ça dis donc!
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              Convoi 04 - The Young Rope




              Oh là là ! Mais que devais-je faire ? Le capitaine Edward et son second Klaus étaient déterminés pour chercher un certain Jack Black dans un convoi hautement garder par des marines ! Je voulais bien les aider, mais la peur me tenaillait le ventre. Pour le moment, je les observais de loin, tenant la barre du navire et faisant en sorte de suivre les directives données par mon nouveau maître. En attendant de sentir le vent léger dans mes poils, je voyais bien qu'ils préparaient tous quelque chose. Je tendais l'oreille pour les écouter parler et comprenais la moitié des mots, mais cela confirmait mes pensées. Ils préparaient un plan pour pouvoir aller chercher l'homme condamné d'après les informations que le groupe obtenait à traves diverses tavernes. Actuellement, je me contentais de tenir le gouvernail laissant la corvette caresser les vagues de cette mer magnifique tout en donnant les indications à d'autres membres de l'équipage pour mieux naviguer sur les flots.

              Kitsuna :Vérifiez les amures des voiles ! Le vent souffle un peu plus fort qu'avant ! Préparez également la aussière pour le capitaine ! Nous te tarderons pas à rattraper la cible.

              En attendant de donner les instructions pour une navigation optimale, chacun des membres de l'équipage faisaient le nécessaire pour les préparations. Quel calme, bien trop calme même... Espérons que ce n'était pas le grand calme avant la tempête ! Parlant de tempête le vent soufflait dans une autre direction.

              Kitsuna :Brassez la voile ! Le vent change de direction messieurs !

              Mais très vite mon attention se retenait sur le capitaine de l'As de pique. Il semblait plutôt furieux et se dirigeait vers les escaliers amenant dans les cales. Hum...

              Kitsuna :Capitaine ! Quelque chose ne va pas ?

              Il semblait ne pas m'entendre de là où j'étais et continuait son chemin. Tant pis ! Je verrais cela plus tard et continuais à me concentrer pour l'instant sur l'objectif donné par Edward. Ce fameux bateau avec myster Jack Black à récupérer... Je me demandais si je pouvais rester à surveiller le navire en attendant que la troupe partait sauver l'homme. Cela dépendrait probablement de la décision des autres membres, mais surtout celle du capitaine appuyée par le Doc. Il ne me restait plus qu'à prier pour que tout se passait comme sur des roulettes par la suite même si ça pouvait encore sentir le gaz... Allez, allez Kitsu' ! Il ne faut pas se décourager et une nouvelle aventure t'attendait à bord de la corvette de l'As de Pique et de son équipage l'Ouroboros ! Le sourire niait aux lèvres et contente de ma nouvelle "famille", je commençais à chantonner en gardant le cape sur le baleinier. Jack Black, nous voilà !
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              Déjà une heure dans cette hôtel a compté les cartes, et a vrai dire je crois bien que le fond du fond du fun était déjà atteint. Je m'ennuyais profondément, trop de marine en ville pour faire mes tours, pas une seule femme a séduire, pas un livre a lire.... Comment pouvait-on en arriver a ce stade? Je me demandais vraiment ce qu'il pouvait se passer pour que l'île soit dans un état d'alerte de ce type la, et quelque chose qui me disait dans mon fort intérieur que pour évité les ennuis, je ferais bien de prendre la poudre d'escampette de cette île le plus vite possible. Et vous pouvez me croire, mon instinct ne m'avait que très rarement tromper..... Enfin peut-être une, ou deux.... tro-..... BON! HEIN! OK! On est pas la pour compté le nombre de fois ou je me suis mis tout seul dans la galère si?

              La c'en était trop! Ce débat intérieur avait fini par me fatiguer, le port et fermer? C'est ce qu'on va voir! Je vais me tirer de cette île vite fait bien fait moi! C'est limite de la séquestration a ce niveau la! Je ne félicite pas la marine! RÉVOLUTION! Je m'évader par la fenêtre, je gardais la clef sur moi de cette façon, sait-on jamais. Peut-être que j'aurais besoin de faire demi tours.

              Je m'avancer de toi en toit tel un acrobate afin de ne pas me faire voir. Je tomber au passage sur un chat errant plutôt mignon.... Dommage que je n'avais pas d'attachement particulier pour les chats. En avant pauvre força! Traverser comme un acrobate était plus fatiguant qu'on ne croirais, mais heureusement, je n'étais pas vraiment loin du port non plus.

              Enfin celui-ci en vu, je cherchais si il n'y avait pas quelque chose de petit qui pourrait me permettre de filé discrètement..... Je cherche, je cherche.... Et! Voici! Parfait. Une petite barque, avec un peu de chance je croiserais un bateau encore bloquer qui n'avait pas pu amarré. C'était plutôt risquer, mais entre ça et me retrouver pris entre deux feu avec des marines qui visiblement attendais de la visite et d'autre individu potentiellement dangereux. Je me faufilé, restant discret et me voila enfin a bord de mon navire! Hissez la grand vol! Souqué les artibuses! Et la, je commencer a ramer, n'ayant pas de voile.... Discret certes, mais peu pratique. Je devais avouer qu'avec tout ça, j'avais les bras qui commencer a se tendre un peu, mais un peu de sport ne me ferais pas de mal.

              Je voyais un navire non loin, voila ma chance, alors que je ne faisais qu'avancer dans sa direction. Le voyage n'étais pas vraiment très long, pas grand chose a en dire, alors que je me retrouver au pied de ce baleinier qui me semblait plutôt gros. Bon.... Maintenant comment grimper sur la coque? Je n'allais tout de même pas demander une échelle? Bon... Un gros navire comme ça, je suppose que quelques coup de couteau de ferais pas de mal. Me voici donc a escalader encore a coup de couteau. Les bras commencer sérieusement a tiré, mais bon, j'avais vu pire. Me voici enfin sur le bateau.... Bon.... Je regardais rapidement.... C'est moi, ou quelque chose cloche avec ce navire?

              Dans quel galère je me suis mis encore moi?
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              Le Barracuda voguait tranquillement sur North Blue, ses cales chargées de criminels en tout genre qui effectuaient leur dernier voyage avant d’arriver aux « terminus » qu’étaient le billot ou la potence. En théorie, du moins; l’idée de déguiser le navire de transport en innocent baleinier avait du mérite, mais curieusement, chaque fois que le Gouvernement Mondial essayait de prendre ses ennemis pour des cons, leur idée avait tendance à se retourner contre eux. Soit il y avait un dieu pour les fauteurs de troubles, soit il y avait des fuites…

              Maugréant contre le bonnet de laine qui gratte parfaisant le costume de pêcheur qu’elle devait porter et le ciré un poil trop petit, Helena trompait l’ennui à coups de tabac et en appliquant la technique millénaire pour que les gradés vous foutent la paix; le Je-Fais-Semblant-De-Bosser-No-Jutsu. Depuis le début de la traversée, les mêmes caisses en bois et les mêmes harpons avaient changé cinq ou six fois de place sur le pont. Sauf que cette fois, ce n’était pas un sergent qui cherchait des tire-au-flanc pour balayer la cour qu’il fallait tromper, mais d’éventuels espions et poursuivants…

              Efforts qui partirent vite en cacahuètes. D’abord, une poule sortie de nulle part se balada sur le pont, puis… Puis allez savoir quoi. Toute occupée qu’elle était à enrouler des cordages centimètre par centimètre, Helena ne faisait pas vraiment attention à ce qui se passait autour d’elle, maintenant l’illusion d’être une simple pêcheuse de baleine un peu tatillonne sur le rangement (et qui était prête à tout pour ne pas se taper la corvée de serpillière!). Tout ce qu’elle entendait, c’est qu’il y avait du monde qui venait d’arriver à bord.

              Du monde? Houla, minute, c’était quoi cette histoire? Aux dernières nouvelles, cette mission était un minimum secrète, non? Toujours avec l’air totalement occupée, De Ruyter jaugea les arrivants. Des gars de la Marine? Et qui voulaient, du peu qu’elle pouvait deviner sans avoir trop l’air d’écouter, aller dans les cales où se trouvaient les prisonniers? C’était vraiment louche. C’était pas supposé être un minimum peinard, ce genre de mission?!? Bon, avec les pirates et les révolutionnaires, le mot « peinard » avait souvent une définition qui n’était pas celle du commun des mortels, mais quand même.

              Maintenant que les cordes étaient enroulées au poil près, il était temps pour Helena d’aller « ranger » un certain tonneau contenant des harpons sur le gaillard d’avant. Un tonneau qui contenait, bizarrement, un sabre et un fusil standard de Marine.


              Dernière édition par Helena De Ruyter le Ven 5 Mar 2021 - 18:16, édité 1 fois
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              La femme poisson s'était rendue sans opposé trop de résistance, tant mieux, ce n'était pas le moment de faire capoter l'opération. Elle avait l'air des plus stressées mais qui sait, si cela se trouve c'était juste une personne paniquée par tout et n'importe quoi. Remarque, je peux comprendre qu'après avoir été écrasé par un mastodonte de 200 kilos, puis braqué par un cyborg avec un canon sortant des poignets, je peux comprendre qu'elle ne soit pas rassurée. Puis, notre capitaine a débarqué en mode Deus ex-machina pour sauver la mise de la demoiselle, de quoi lui faire avoir une bonne opinion de lui. C'était un processus psychologique des plus intéressants. Vivait une expérience traumatisante et voyait quelqu'un venir à votre secours, ce sauveur sera vu comme une personne merveilleuse. M'enfin, revenons en à nos moutons je m'égare.

              Edward comme a son habitude avait déjà un plan concernant la demoiselle. A force de côtoyer l'individu, je savais déjà ce qu'il avait en tête. La bête aquatique paraissait effrayante au premier abord et avait une certaine tendance à attirer l'attention. Les hommes poissons de ce gabarit ne sont pas légions. Il est donc plutôt aisé de penser que les regards seront attirés vers elle. Je n'avais pas remarqué, trop occupé à gérer la demoiselle mais Istos venait d'entrer dans la pièce avec un équipement des plus effrayants au premier abord. Une cape, une paire de menotte et un collier. Le biomécanicien ne cessera jamais de me surprendre. Je contemplais son matos et ajoutais

              "Où est ce que tu as volé ça ? J'ai pas le souvenir que l'on avait ça dans la cale du bateau."

              "C'est moi qui les ai crée. Cela faisait partie d'un de nos projets, tu te rappelles ?"

              Je réfléchissais, il était resté vague dans son propos. De quel projet parlait il ? Ah oui ! Maintenant qu'Edward et moi étions primé, nos entourloupes pouvaient ne plus passer auprès des autorités. Nous avions donc convenu qu'Istos créerait des fausses menottes et un faux collier à explosion pour rajouter de la crédibilité à nos entourloupes. C'est pour cela qu'il ne l'avait pas dit à haute voix, son plan était parfait. Inutile de prévenir la poiscaille que le collier est un faux. Ainsi, nous nous assurons sa pleine coopération sans qu'elle se doute de quoi que ce soit. Je prenais le collier et l'enfilais autour du cou de la femme poisson qui de toute façon n'avait pas vraiment le choix. En plus, elle avait accepté donc pourquoi s'en privé. J'expliquais la situation calmement en essayant d'être le plus crédible possible.

              " Bon, je ne te présente pas le collier à explosion, vous autres homme poisson le connaissait bien. Tu t'éloignes trop de nous BOOM, tu ne fais pas ce qu'on te dit BOOM, tu fais tout foirer BOOM. On va te mettre des fausses menottes, d'apparence elles ont l'air lourde pour te bloquer les bras vers le sol mais tu pourras les soulever facilement. Il y a une faiblesse au niveau du poignet gauche, en dernier recours tu peux les retirer d'un coup de mâchoire ou contre une surface solide. Une fois la mission fini, tu reviendras sur le navire et Istos désamorcera le dispositif et tu seras libre. Tu as eu la parole de notre capitaine."

              Pour ce qui est des menottes, je n'avais pas menti, par contre le collier était juste une réplique. Il n'y avait aucun dispositif explosif dessus, mais cela, il n'y a pas de meilleur comédien qu'une personne qui n'est pas au courant du pot au rose.  Je lui passais les fausses menottes et je commençais à m'habiller en Marine tandis que Bapum mettait lui aussi son uniforme. Une chance qu'on ait un uniforme à sa taille, le gros balourd avait une morphologie des plus atypiques. J'ajoutais à l'intention d'Edward.

              "On est prêts pour faire l'échange, je suis sûr que mademoiselle sera très coopérative. "

              Il n'y avait plus qu'à compter sur Kitsuna pour nous rapprocher du baleinier et l'échange pourra se passer. Après tout, il s'agit d'une banale arnaque sur des marines qui ont la pétoche du combat, il n'y a aucune raison de s'en faire. Qu'est ce qui pourrait mal tourné ? C'est pas comme s'il y avait des commandants d'élites et des contre amiraux à bord n'est ce pas ?



              Dernière édition par Klaus Von Dragan le Sam 6 Mar 2021 - 22:51, édité 1 fois
                Shoga était sur le pont en train de s'amuser avec des soldats, les marins jouaient aux cartes pour passer le temps. Le Renard était en veine, il avait un bon jeu contrairement aux soldats. Le lieutenant voyait passer du beau monde, il se disait qu'il y avait beaucoup trop de monde sur le Baleinier.

                - C'est bizarre, j'ai l'impression qu'il y a plus de marins qu'avant ? Pas vous les gars ?

                L'un des soldats regarda vite fait par-dessus son épaule avec un air narquois.

                - Ouais... Après ce n'est pas nos affaires, nous sommes là pour surveiller les attaques pirates et autres bandits des mers, ce qui se passe sur le rafiot c'est la responsabilité des gradés.

                Un autre soldat regarda Shoga.

                - Comme vous lieutenant, vous êtes responsable s'il nous arrives quelques choses.

                Les gars discutaient entre eux, le Renard aperçu au loin un petit groupe se dirigeant vers la cale. Shoga était un peu méfiant, alors il abandonna le jeu et se dirigeait vers la cale. Sur le chemin il croisa Héléna De Ruyter, le lieutenant lui fit un sourire

                - Oh ! Comme on se retrouve, désolé je n'ai pas trop le temps de discuter. Je dois vérifier un truc, on se voit après et bienvenue sur le baleinier.

                Shoga reprit sa route, le lieutenant descendit dans la cale où se trouvaient les prisonniers. Le marin s'approcha du petit groupe.

                - Messieurs, puis-je savoir qui vous êtes ? Vous appartenez à quelle unité, et que faites-vous dans la cale sans autorisation d'un supérieur ? Disait-il sur un ton amical.

                Shoga sentait ces « marins », il enregistrait leur odeur pour pouvoir les reconnaître plus facilement. D'ailleurs il avait enregistré toutes les odeurs des marins sur le navire, par contre il n'avait pas eu le temps de le faire pour les nouveaux arrivants. Shoga avait l'une de ses pattes sur le manche de son Katana, il affichait un sourire confiant. Pendant ce temps sur le pont, Poupoule s'amusait à picorer le gouvernail, le navigateur chassa la poule en lui hurlant dessus.

                Spoiler:
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