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Un butin très mérité

Un butin très mérité Drum10

Le Royaume de Drum, paisible flocon de neige éternel au milieu de cette mer pleine de dangers. Et quel spectacle incroyable, au lever du jour, d'immenses masses colorées s'agitaient dans le ciel. Les fameuses aurores boréales dont Djaymily lui avait parlé la veille, dansaient sous son regard admiratif. Sur la route de tous les périls, chaque île était unique et le jeune homme comptait bien en visiter un maximum. Matinal, le capitaine des Sandstorm Pirates avait décidé de faire un tour, le temps que le reste du groupe se réveille. Enveloppé dans une fourrure, depuis les hauteurs enneigées, il contemplait la petite baie isolée dans laquelle son équipage s’était regroupé au grand complet. Le calme régnait en maitre, et seuls les mats des navires bougeaient au grès des vagues. La dernière fois qu’il avait connu pareil climat, c’était lors de son escapade sur Boréa et malgré les quelques accrocs, il était fier du chemin parcouru depuis. Voilà deux jours qu’ils étaient rentrés, et si jusqu’à présent l’équipage avait festoyé comme il se doit, il était désormais temps de passer aux choses sérieuses et de se remettre en chasse.

De retour au campement, il retrouva ses lieutenant sous la tente de commandement. Tous excités à l’idée de se lancer dans cette nouvelle aventure, qui d’après Megumi les mènerait vers un fabuleux trésor. Mais mieux valait ne pas traîner, car ils le savaient depuis Banaro, quelqu’un d’autre semblait convoiter le butin. D'autant que leurs mystérieux assaillants leur avait dérobé la carte. Par chance, la jeune navigatrice était parvenu à retranscrire cette dernière de mémoire, et avait pu découvrir, en examinant encore et encore la reproduction de ladite carte, qu’une ultime énigme était à résoudre afin de localiser l’entrée de la planque.


Bien, je pense qu’on va pouvoir y aller. Djaymily, Kutcham, Megumi, Ren, Méria.. vous viendrez avec moi. Reyshu, je te laisse le commandement du camp.

Ça marche cap’. répondit le Timonier homme poisson les yeux rivés sur Méria.


Il n’avait toujours pas digéré que la rouquine ait détourné le navire dont il avait la charge et ne comprenait toujours pas pourquoi son capitaine permettait à cette dernière de rester avec eux. Pire, à cet instant, alors qu’il était laissé sur le banc de touche, Aze avait choisi d’emmener Méria avec lui. Les médisants chuchotaient déjà que le jeune capitaine pirate était tombé sous le charme de la belle. Peut être était-ce le cas. Mais la raison première pour laquelle le Sablonneux souhaitait garder celle que l’on surnommait La Peste auprès de lui, était qu’il comptait bien la tenir à l’œil. D'autant qu'en cas de pépin, elle était sans nul doute un élément de choix pour livrer bataille et pour être tout à fait franc, Aze se remettant tout juste de son affrontement avec Dagna, il avait la ferme intention de tout mettre en œuvre afin d’éviter de finir en miettes cette fois-ci.

Guidé par Megumi, sous les encouragements sarcastiques de Ren, le petit groupe sortit alors de la tente, retrouvant l’air glacial de Drum. Laissant à Reyshu le soin de garder le campement en ordre, les autres se dirigèrent vers la crevasse au bout de la crique, afin d’en sortir. Neige jusqu'aux genoux, les fourrures n'étaient pas de trop, sans elles probablement que les déplacements seraient bien plus pénibles. À la sortie du camp, ils tombèrent sur Nox, qui accompagnait la patrouille, fraîchement relayée, sur le chemin du retour. Aze s’arrêta alors un bref instant pour le saluer d’un signe de tête, salut qui lui fut rendu.


Oy.. Rien à signaler ? On est sur le départ.. on va faire un tour. Ça te tente ?


Pour avoir discuté avec lui une fois Clock Work Island derrière eux, Aze avait ressentit un excellent feeling. Ancien soldat désabusé tout comme lui, Nox était un marin qui avait de la bouteille. Un grand utopiste qui comme lui était à la recherche du fameux One Piece et sans doute que son expérience serait hautement bénéfique pour les Sandstorm Pirates. Sérieux concurrent de Djaymily, il était également de ces excellents tireurs que l'on préfère avoir dans notre camp et le jeune charpentier mourrait d'envie de voir de quel bois « Le Good Guy » était fait.

    Rapiner était par définition l'essence de la piraterie. Découvrir des trésors enfouies et engloutis par les siècles et la poussière, lui semblait plus être une activité d'aventurier, mais il lui semblait que les Sandstorm pirates tiraient sur les deux tableaux. Voir bien plus. Il s'était rapidement et bien intégré à la troupe, discutant longuement avec Azerios, le capitaine, de ses vues sur le One Piece, et de ses objectifs les plus intimes. Et bien qu'il fasse confiance au cap'tain pour pas dériver dans ses projets, qui concordaient plutôt bien avec ceux de l'utopiste, la pente qu'il empruntait était abrupte et pleine de pièges. Il faudrait déployer un trésor de manigances et de moralité pour ne pas transiger avec leur objectif de rendre le monde un peu plus juste, un peu meilleur.

    Ils arrivèrent très tôt sur les côtes de Drum, une île mystérieuse dont il avait surtout entendu parlé à cause du grabuge fait par des révolutionnaires sur cette île de l'hiver éternel. Chaudement habillé, dans le nid de coucou de la vigie parce que c'était son tour de garde, il put assister au même phénomène que Aze, avec le même émerveillement doublé d'une surprise quand à la beauté sauvage de l'île. Les aurores boréales, s'il se souvenait bien des cours de géographie de sa jeunesse, étaient un phénomène astrale et physique des plus magnifique, surtout lorsque l'on savait tous le trésors de science qui se cachait derrière. Nox n'y connaissait pas grand chose, mais savait qu'un chercheur du pôle scientifique installé sur place,  saurait tout en dire. Il fallait casser la magie pour en faire de la science, disait souvent Vegapunk, mais lui préférait de loin le charme de la magie, aux rudesses de la science. Et il y'avait quelque chose de magique à débarqué devant un ciel de toutes les couleurs, éclairés par le dessus, et des étoiles qui faisaient des points de lumière vive là ou la nuit reprenait ses droits. Un peu comme si l'on avait secoué un pinceau blanc, devant un tableau noir.

    Le bateau sur lequel se trouvait l'équipage, et Nox, aborda doucement un crique austère et stérile, puis montèrent le campement de base, dont les tentes bariolés en fonction des rangs et utilités de chacun, mais aussi quelques coins latrines, ou coin de feu, pour le moins pratique lorsque l'on campait. Lui aimait dormir à la belle étoile, et cela n'affectait en rien son moral de subir les affres de la froidure, ou de la pluie, ou bien même des moustiques -bien qu'il ne pensait pas en croiser dans une région aussi froide, tant qu'il pensait avancer dans la bonne direction. Là, il devait d'abords trouver des berries et des trésors. L'argent appelle l'argent y paraît. Donc il fallait en récolter pour attirer à lui le One Piece, cela était la première étape.

    Concerné par le butin, ayant pleinement sa place et ses droits en tant qu'équipier du capitaine, et tireur d'Elite. Il n'avait pas encore révélé la moitié de ce qu'il savait faire, et s'était ouvert seulement au capitaine de ses capacités d'inventeur. Moins on en savait sur lui, mieux il se portait. Pas qu'il fasse pas confiance à l'équipe, mais un secret, plus il est partagé, moins il l'est, par définition. Eh, de Beaufroi, t'es partant pour faire une petite incursion, voir ce qu'il y'a autours de nous ? Lui fit un gars de l'équipage, et il attrapa son fusil de précision, les suivant de bonne grâce. Il faut dire que la vision, et le talent de Nox, supplantait la plupart des tireurs de sa génération, les hommes ayant eu quelques démonstration durant un concours de fléchette, puis un lancer de couteau, qu'il était le plus affutés de tous, ils aimaient à l'avoir avec lui lors des sessions de reconnaissance.

    Ils firent le tour des environs, ne décelant que de la toundra gelée, un pilier non loin, et quelques villages avoisinant, que seul Nox avait pu discerné depuis sa lunette grossissante. Rentrons, on va voir ce qu'en dit le capitaine. Dit-il aux autres, rebroussant chemin avec la neige jusqu'au genou, mais des lourdes bottes de marins l'empêchaient d'avoir froid. C'était aussi le velours de ses vêtement, et le revêtement extérieur de très bonnes qualité qui l'empêchait d'être dans l'humidité glaciale de Drum, comme d'autres.

    Il croisa Aze qui partait cette fois à l'aventure, et il était hors de question que ce soit sans lui, aussi vérifia-t-il qu'il était équipé avant de répondre : Oui, en route, je voudrai pas faire attendre la sonnante, ni la trébuchante, cap'tain. Il fit ensuite un rapport détaillé de ce qu'il avait vu. C'est à dire pas grand chose a part de la campagne, et quelques rares villages semblant encore dans l'inactivité, ou bien abandonnés depuis belle lurette.




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    Un butin très mérité


    Flashback
    ✘ Feat. Azerios, Nox, Megumi & Méria



    Une nouvelle bûche dans le feu, faisant crépiter l’âtre dans la grande salle du King’s Hat, ou maison-taverne pour les non-initiés. Une tasse de café fumante à la main, je me balançais doucement dans une chaise à bascule, une épaisse fourrure sur les épaules à recracher de petits nuages de vapeur à chaque respiration. On aurait pourtant pu croire que mon teint de peau, aussi blanc que la neige, m’aurait immunisé au froid polaire, mais il n’en était rien. Les aléas de l’albinisme, aucun avantage à être pâle comme un cul. De plus, avec des températures pareilles, je pouvais abandonner mes tendances exhibitionnistes , quelle tuile.

    Toutefois, je me réconfortais à observer le ciel matinal et ses lueurs chatoyantes à travers la fenêtre. Inhabituelles, illuminant l’île en m’inspirant quelques airs poétiques et mélancoliques. M’autorisant ce petit moment, me réchauffant au préalable de longues gorgées de café chaud, je sortais mon luth de son étui pour en égrener les cordes. Le regard perdu dans les astres, traces de la nuit qui s’achevait, laissant place à l’éveil d’un soleil timide, atténué par le ciel gris et les flocons qui en tombaient au rythme d’une douce brise. Mes doigts dansaient, tantôt d’un rythme effréné inspiré de la respiration crépitante de l’âtre, tantôt doux comme le flocon qui s’écrase sur un sol matelassé par la poudreuse. Dans la maison-taverne, quelques têtes de tontattas apparaissaient ci et là, au détour d’un trou de souris ou d’une planche brisée, se réveillant joyeusement à l’air de mon luth. À l’extérieur, quelques visages se pressaient contre les fenêtres, grelottant et n’ayant comme espoir dans leur tour de garde que de se réchauffer à grand renfort de musique. Finalement, je terminais ma petite séance quotidienne de quelques accords qui furent acclamés par les spectateurs qui retournèrent vite à leurs activités.

    M’enveloppant dans ma fourrure, mon luth dans mon dos, je sortis de mon petit chez moi, incrusté comme à son habitude dans le décor. Pour une fois, j’avais libéré Borat de ce fardeau sur son dos à l’aide de mes pouvoirs récemment acquis et leur emprise sur la gravité. C’était un effort considérable pour une petite maison biscornue comme celle-ci, mais cela valait bien le bonheur d’entendre un gros cochon vert joyeux à vous léchouiller de la tête aux pieds. Je l’avais ainsi laissé vadrouiller aux alentours, principalement occupé à terroriser les papillons et autres petites bestioles. Depuis notre passage à Little Garden, l’immense pachyderme avait prit de l’assurance en rencontrant ses semblables et, à présent, il travaillait à vaincre sa timidité.

    Sous un plafond de ciel multicolore, leur lueur se réverbérant sur les flocons, je traversais le campement jusqu’à la tente de commandement. Il y avait une raison à notre présence au Royaume de Drum, et pour ne pas changer, il y aurait du pognon à la clé.

    « Yo les p’tits culs. » saluais-je amicalement mes camarades présents dans la tente. « Hey Kutcham, t’as pas vus Momo je l’ai pas trouvé dans la maison ce matin. »

    « Ouais...s’il te plaît, reprends-le j’en peux plus. » se plaignit le minks félin en faisant un pas de côté, dévoilant le petit chat noir qui se cachait derrière sa jambe.

    Amusé par la situation, le chat n’arrêtant pas de bondir sur l’homme-chat pour jouer avec lui, je m’approchais de Morpheo pour le saisir par la peau du cou avec délicatesse pour le soulever comme l’aurait fait sa mère. Il posa doucement une de ses pattes sur mon nez en tournant la tête de côté.

    ~ Meow?~ miaula-t-il joyeusement en tapotant mon nez à plusieurs reprises.

    « Y a pas de meow qui tienne, allez hop, punis dans la capuche. » m’exclamais-je pour me donner un semblant de crédibilité en terme d’autorité, joignant le geste à la parole en le déposant dans la capuche de mon sweat-shirt, partiellement couverte par l’épaisse fourrure sur mes épaules.

    Le capitaine finit par nous rejoindre, et le plan fut établit pour se lancer à l’aventure. Un trésor, celui dont nous parlions déjà depuis Banaro, ce qui me semblait déjà si lointain à présent. Nous l’avions attendus avec impatience, la promesse de richesses enfouies, avec des concurrents dans la course qui plus est. Et, cela signifiait à mes yeux comme la douce vision de combats en perspective. C’était là la voie que j’avais choisis, celle des poings et du sang pour me tracer un chemin dans ce monde.

    Nous quittions le campement, croisant Nox qui nous rejoignit après que le capitaine lui ait proposé. Nous nous étions rencontrés sur Clock Work Island, mais je ne pouvais pas dire que je le connaissais. Même après notre traversée jusqu’ici, l’homme restait mystérieux et perméable à la plupart de mes interrogatoires déguisés, au moins je pouvais dire qu’il était malin ou bien était-ce moi qui était particulièrement mauvais dans ce domaine. Ainsi, nous continuions à avancer dans la neige, péniblement ralentis par la neige qui encombrait chaque enjambée. Aussi forts que nous étions, avancer ainsi ne ferait que nous épuiser inutilement, assaillis par le froid mordant de la neige autour de nos jambes et du climat de manière générale. Et, comme pour répondre à un appel pas encore formulé, la masse gigantesque et grotesque de Borat se dessina dans le brouillard de flocons, ses pattes géantes n’ayant aucun mal à se déplacer dans cette couche de neige qui n’atteignait que la moitié d’un sabot pour lui.

    ~Gruiiiiiiiik!~ mugit-il enthousiaste en martelant la neige qui volait sur son passage, freinant à notre approche d’un dérapage contrôlé qui souleva une vague de neige qui s’écrasa sur nous par surprise.

    Me dégageant à grandes brasses, je m’assurais que tous mes compagnons étaient sortis de la neige, un peu embarrassé de proposer ma solution soit-disant miracle à présent.

    « On se galérerait moins sur son dos, non ? » leur demandais-je alors en pointant du doigt les cordes qui tombaient de la selle attachée au dos du pachyderme, habituellement recouverte de la maison. Le froid serait toujours un problème, mais Borat saurait se montrer utile pour nous guider jusqu'à notre objectif sans qu'on ait à perdre un orteil.




    © Fiche par Ethylen sur Libre Graph'




    Dernière édition par Ren Aoncan le Sam 10 Sep 2022 - 2:16, édité 1 fois
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    C’était devenue une vraie obsession à ce point, vouloir découvrir ce qui se trouvait à la clé de cette fameuse carte au trésor. Depuis la fois sur Banaro où le duo s’était fait volé le matériel, Megumi s’était chargé de reproduire la carte de mémoire. Et cela malgré beaucoup de difficultés, et quelques coins vides … Le plus gros avait été dessiné et ce qui sortait du lot d’après la navigatrice ? Ces quatres signes étaient dessinés à chaque recoin de la carte avec des coordonnées qui leurs étaient propres paint avec encre noire. Ce qui donnait à réfléchir, à quoi correspondaient tous ses numéros une fois tracés ? Les signes s’entremêlaient tous à un point fixe : Le fameux palais de glace. Une vue exquise les attendait alors ; En effet Drum Island était une île assez large où le climat était un net contraste de tous les lieux qu’elle avait eu le privilège de visiter. Remplie de monuments tous aussi sacrés les uns aux autres, Megumi avait toujours rêvé d’y mettre les pieds à travers les images qu’elle avait pu trouver dans des livres. Cependant elle avait horreur du froid, bien que c’était une excuse pour sortir sa plus belle chapka … Et c’est exactement ce qu’elle fit !

    Megumi ressemblait telle une vraie poupée russe en hiver, son grand manteau rouge à fourrure blanche neige -sur laquelle débordait une légère pluie dorée-, sa grosse ceinture noire qui dansait parfaitement avec ses petits talons de la même couleur et aux collants blancs. Ses mains gantées attrapèrent fermement le rebord du bâteau, observant le reste de l’équipage qui semblait bien occupé de leur côté. Sans attendre, elle descendit de sa petite tour et partit les rejoindre un léger sourire au visage et une carte dans l’une de ses mains. Aze avait déjà formulé ses ordres et Ren était bien sur … Ren. Elle s’empara d’un tabouret en plein milieu du campement et fit signe à toutes les personnes concernées de la rejoindre. Elle déroula la fameuse carte en question devant les yeux d’autruis.

    “ Tout le monde ! Je crois qu’il nous faudra emprunter le Dalton Express pour rejoindre notre destination … “ Annonça-t-elle de manière ferme. “ Cependant, j’ai raison de croire que partout où nous irons … y compris le train et surtout le palais de glace … que nous serons à la portée des yeux de la marine. “ En effet, elle avait fait ses recherches et l’île était remplie de troupes marinières prêtes à dégainer leurs armes. “ Donc, je compte sur vous sur le trajet pour ne pas que l’on se fasse trop remarquer. Avec l’équipage ennemi, j’ai aucune envie que l’on se fasse prendre en sandwich avec la marine. Compris ? “ Elle visait surtout les deux charrauds de l’équipage ; Ren et Méria, ils avaient la fâcheuse habitude de vouloir se démarquer ! Ce n’était pas forcément la meilleure des choses, surtout pour ce genre d'opérations. Elle s'autorisa un soupir avant de continuer.

    “ Une fois au palace, la première chose que je souhaiterai faire est d’établir un point de base. Avoir nos deux snipers prendre position et alerter toute venue externe pendant que le reste d’entre nous s’enfonce dans les fonds du palace. L’endroit est grand mais plutôt fragile de ce que j’ai pu lire donc aucun coup brusque. En cas d’attaque ennemi, essayez le plus possible de les éloigner de l’objectif. Avec un peu de chance ils n’auront pas remarqué le code implémenté dans la carte. “ Elle ne prit pas la chance d’élaborer, Megumi replia la carte au trésor avant de la cacher dans une poche intérieure. “ Et surtout, la première personne qui ose partir à l’encontre de mes directions aura le droit à une coupure nette de 10% sur le trésor récolté ! ” Elle acquiesça à ses propres mots avant de lever le poing dans les airs. “ Allons me rendre riche ! ”

    En marche sous le froid, le groupe récupéra Nox en chemin. Megumi n’avait pas encore eu l’occasion de faire sa connaissance, mais elle avait confiance en Aze et c’était tout ce qui suffisait après tout.

    “ Borat ! ” Hurlait Megumi, sautillant vers le cochon vert qui semblait en retour très heureux de la voir. “ Abruti, tu n’écoutes donc rien de ce que je dis ! Je ne sais pas si c’est une superbe idée d’aller sur le dos de Borat, on risquerait de se faire remarquer de très loin. Et je souhaiterais– on souhaiterait éviter ceci ! N’est-ce pas ? ” Elle n’attendait pas l’accord du groupe. “ Mais il peut nous accompagner jusqu’au Dalton Express j’imagine … ” Elle haussa les épaules.
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    Un butin très mérité Katarina-lol-2k-wallpaper-2560x1440

    海 賊

    ∆ Feat. SandStorm Pirates ∆


    La promesse d'un immense butin était typiquement le genre de jolie carotte que l'on pouvait agiter frénétiquement devant la Peste pour la rendre légèrement plus docile. Légèrement, ce qui était déjà bien quand on avait affaire à une espèce de furie complètement dégénérée et avide de sang. Faisant fi des remarques, elle avait malgré tout décidé de faire profil bas. Après son coup en mer avec les Vipères rouges, mieux valait qu'elle se fasse oublier, du moins un temps. Elle se moquait bien de tous les idiots composants l'équipage, seul comptait le capitaine, mais se les mettre à dos par plaisir ne servirait à rien. Mieux valait que l'étoile montante se fasse lentement mais sûrement une place à bord, il serait bien plus simple de leur planter un couteau dans le dos à l'occasion.


    Pour faire face au froid mordant de la région, la jeune femme avait emprunté aux pilleurs du nord un épais manteau de fourrure. Cela ne lui allait pas si mal, mais ce n'était guère suffisant pour avancer sereinement dans la neige. Pour avoir moins de mal que ses pairs, la jeune femme avait donc décidé de se grandir significativement. Avoisinant les trois mètres de haut, Méria était bien moins embêtée que ses autres collègues pirates. Avec un regard désapprobateur, elle balayait l'air de rien la proposition de Ren. Et puis quoi encore ? La Peste était une femme forte et indépendante, pas le genre à avoir besoin d'un porc de taille disproportionnée pour avancer.


    Quand le groupe approcha de la gare où ils avaient décidé de prendre le train, le fameux Dalton Express, Méria retrouva sa forme habituelle. Sur les quais, la neige était moins présente, mais l'on trouvait malgré tout de grandes plaques de verglas sur lesquelles il valait mieux éviter de s'aventurer. Sur son chemin, un homme blond trapu lui heurta l'épaule. N'offrant qu'un rapide regard à la pirate, il tourna les talons en se raclant la gorge.



    « Enfoiré, sale petit enfoiré de merde... » marmonna-t-elle pour elle-même.


    Perdant bien vite son calme, la jeune commença à voir rouge. Pour qui se prenait ce type ? N'avait-il donc aucune idée de la personne qu'il venait honteusement de bousculer ? Probablement pas, mais ce n'était pas une excuse pour la Peste. Serrant ses poings si fort qu'elle manqua de s'en briser quelques phalanges, elle commença à avancer pour le rattraper quand Megumi arriva dans son champ de vision. Bien qu'énervée, elle se fit violence pour rester sur place.



    « Pauvre connard. J'aurai ta peau plus tard. »


    Gardant le silence pour ne pas exploser tant elle était énervée, la pirate croisa les bras contre son torse et se posa dans un coin en attendant que le train n'arrive. Il avait intérêt à en valoir le coup ce trésor.



    © ciitroon



    Liberté, Liberté Chérie !
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    Le groupuscule n'eut pas à patienter bien longtemps avant l'arrivée du Dalton Express. Borat fut renvoyé au campement, guidé par un Liquor Jack frigorifié et lorsque tout le monde eut embarqué, le train reprit sa course, fendant la toundra dans sombre nuage de vapeur. Le capitaine des Sandstorm Pirates, emmitouflé dans une fourrure examina rapidement la joyeuse bande qu'il avait là. Djaymily, Megumi et Kutcham observaient les vastes étendues enneigées en silence, tandis que Nox et Ren discutaient. Et dans son coin, Méria gardait les bras croisés, attendant patiemment que le train atteigne sa destination, affichant son habituel sourire charmeur lorsque son regard croisa celui de son capitaine. Quand il y repensait, un sacré chemin avait été parcouru depuis l'attaque sur la Golden Coast, Azerios ne pouvait s'empêcher d'éprouver une certaine fierté devant l'équipage qu'il avait réussit à assembler. La rouquine constituait cependant l'élément imprévisible du lot et même s'il ne parvenait pas encore à la cerner, il en venait tout de même à souhaiter qu'elle finisse par se sentir à sa place auprès d'eux. C’était bien la première fois qu’il montait à bord d’un train et l’expérience n’était pas déplaisante. Se dire que sans ça, ils auraient peut être dû parcourir ces vastes étendues glaciales à pied à défaut de pouvoir faire tout le trajet en funiculaire… Une sorte de guide touristique arriva soudain, traversant les wagons en expliquant à la plèbe qu'ils étaient en train de passer à proximité du fameux Palais des Glâces. C'est là que les Sandstorm Pirates avaient décidé de descendre puisque d'après Megumi, le butin se trouvait sous l'édifice.

    Groupe débarqué, correctement emmitouflé, il était désormais temps de braver le froid pour partir à la recherche du magot tant convoité. La gare donnait sur une large esplanade recouverte de givre, quelques maisonnettes et un chemin qui semblait mener à un long escalier. Au sommet de la bute trônait le Palais des Glaces. La consigne était de ne pas faire de vague et surtout de rester aux aguets. Il ne fallait pas oublier qu'une autre bande était potentiellement aussi sur le coup. Esplanade franchie, escaliers avalés, le groupuscule put découvrir une vaste étendue parcourue de fissures et autres crevasses. De plus près, il était possible de remarquer que la façade toute entière du monument avait été soufflée. Heureusement la neige avait recouvert la plupart des dégâts que la place avait subie, le seul son audible était celui de la neige qui continuait à chuter, ce qui avait quelque chose de réellement reposant. Azerios se tourna alors en direction de son bras droit.


    Djay', tu penses pouvoir garder un œil sur le palais et sur la gare depuis cette corniche là ?

    Bien sur, je me mets en route. répondit elle en tournant les talons.


    Megumi avait précédemment expliqué que le butin se trouvait vraisemblablement sous le palais et l'apparition de ces différentes crevasses était peut être une aubaine. Ou au contraire, peut être qu'ils ne trouveraient jamais le moindre berry... Le capitaine donna la consigne de se séparer en binôme afin d'être plus efficaces dans les recherches. Ainsi Ren et Nox s'éloignèrent en silence en direction d'une succession de failles, Méria et Megumi se dirigèrent vers les ruines du Palais des glaces et Kutcham emboita le pas de son capitaine en direction d'une large crevasse. Tous deux s'arrêtèrent aux abords d'une faille qui semblait partir du palais et disparaître dans la plaine un peu plus haut. Le groupe chercha pendant un moment sans vraiment trouver le moindre indice concluant et après une bonne heure de fouille dans le froid, ils se retrouvèrent aux abords du palais. Si certains furent d'avis de rentrer se mettre au chaud et de revenir lorsque la neige aurait arrêté de tomber, Megumi elle, ne semblait pas prêt à lâcher l'affaire. La jeune femme fusilla aussitôt Kutcham du regard quand il suggéra de retourner au camp, puis elle invita la joyeuse bande à entrer dans le château.

    L'endroit était comme figé dans le givre, un calme paisible se dégageait de l'endroit pourtant fréquenté par quelques touristes et amateurs de ruines. Les Sandstorm Pirates s'enfoncèrent doucement dans un immense couloir afin de gagner ce qui semblait être une grande salle de réception. Certaines ailes du palais étaient manifestement fermées au public et des gardes veillaient au grain. L'heure n'était de toute façon pas au grabuge et là encore il faudrait faire preuve de discrétion afin de ne pas se retrouver avec les autorité aux trousses. Le groupe fut répartit en binôme avec pour consigne de Megumi de chercher plusieurs symboles se trouvant sur la carte. Des symboles pour lesquels la jeune navigatrice et chasseuse de trésor improvisée n'avait pas encore trouvé de réel signification. Quatre symboles, quatre oiseaux de couleur différente, indigo, pourpre, vert et orangé.

    Azerios emprunta un grand escalier en compagnie de Kutcham et parvint dans long couloir qui donnait sur plusieurs suites. Là encore, chaque pièce semblait comme gelée, piégée dans le temps. Le sol et les meubles étaient recouverts d'une fine couche de givre, certaines fenêtres avaient été soufflées ce qui laissait entrer le froid et on pouvait facilement deviner que le jeune Mink aurait préféré se trouver n'importe ou pourvu que ce soit ailleurs qu'ici à greloter. Après une bonne vingtaine de minutes et plusieurs suites visitées, le duo arriva sur une vaste mezzanine qui surplombait ce qui semblait être la salle des banquets précédemment visitée. Et après un rapide état des lieux, le Sablonneux le vit enfin.. un majestueux rapace vert. L'oiseau était peint sur une sorte de petit cadre métallique aux abords d'une imposante cheminée. Son corps était caractérisé par une note de musique. Pas de doute possible, ils tenaient là l'un des éléments qui pourraient peut être leur ouvrir la voie vers le butin. Le jeune homme entreprit alors d’arracher cette plaque au mur mais sans succès, il se rendit compte qu’il était cependant possible de l’enfoncer dans le mur, comme s’il s’agissait d’une sorte d’interrupteur.


    Bouge pas Kut', faut que j'informe Megumi.


    Il rebroussa alors rapidement chemin, laissant son homme de main en position auprès d'un premier indice. Parcourant le long couloir qu'il avait fouillé en sa compagnie, il parvint aux larges escaliers qui menaient dans la grande salle de réception. Jetant un coup d’œil discret, il aperçu Kutcham qui pestait un peu plus haut, sans doute agacé de devoir rester proche d'une cheminée qui demeurerait fatalement éteinte. Maintenant, il ne lui restait plus qu'à espérer que les autres binômes auraient autant de chance que le sien, et à retrouver la trace de Méria et Megumi qui avaient disparu dans l'immensité de ce monument gelé. Autant chercher une aiguille dans une botte de foin...


      Un butin très mérité


      Flashback
      ✘ Feat. Azerios, Nox, Megumi & Méria



      Le Palais des Glaces, du moins ce qu’il en restait, était immense. Déambulant dans les couloirs en compagnie de Nox, nous observions chaque pièce avec minutie, attentifs au moindre détail. Toutefois, beaucoup de zones étaient inaccessibles, bloquées par la glace et les décombres, des poutres gelées et blocs de roche blancs. J’aurais sans nul doute pu dégager ces débris sans le moindre mal, mais la consigne était à la discrétion. Alors que les choses vont toujours plus vite avec un peu de violence, quel dommage.

      Quelques visiteurs marchaient ci et là, les yeux levés vers les hauteurs vertigineuses du palais. Ainsi, utiliser mes capacités pour le moment m’était impossible, pas tant que nous n’aurons pas trouvé un endroit à l’abri des regards. Au détour d’un énième carrefour dans les couloirs, nous tombions face à une double porte partiellement recouverte de givre sur l’un des battants qui, même en poussant, restait immobile. L’autre n’était pas en meilleur état mais, à peine Nox l’eût touché que la battant s’écrasa au sol, le bruit heureusement atténué par la poudreuse dans la pièce. Spacieuse, ça avait dû être une salle d’armes et d’entraînement, des râteliers gelés longeaient les murs ou y étaient accrochés, mais pas l’ombre d’une lame. De grandes vitres occupant une bonne partie du mur le long de la pièce étaient brisées, laissant la neige et le vent glacial pénétrer. Je raffermis ma prise sur mon manteau de fourrure, refermant les pans avant d’avancer à la recherche d’indices.

      « Megumi nous a dit que c’était quoi les symboles déjà ? » demandais-je à Nox qui s’occupait de l’autre côté de la salle d’arme.

      « Des symboles représentant des oiseaux de différentes couleurs, quatre au total. » dit-il en époussetant un mur de la main pour voir si un indice ou un mécanisme se cachait sous le givre.

      « Vu la taille du palais, c’est pas gagné. » ronchonnais-je en dégageant un tapis collé au sol par le froid, mais aucune trappe. « Ce serait pas plus simple de défoncer le sol ? Le trésor est censé être sous le palais, non ? »

      « J’ai l’impression que c’est ta solution à tous les problèmes. »

      « Touché... »

      Alors que je déplaçais un râtelier, Morphéo bondit hors de ma capuche pour se promener dans la pièce de son petit pas dansant. Le vent glacial ne semblait pas le déranger mais le sol partiellement gelé était trop froid pour ses pauvres coussinets et il se mit à se déplacer par petits bonds successifs jusqu’à un coin de la pièce. Il s’arrêta un instant devant une sorte de grande armoire qui devait servir à entreposer beaucoup de grandes armes, telles des lances et espadons. Momo s’élança alors droit dessus, se faufilant entre le mur et un bord de l’armorie avant de disparaître.

      « Tiens, je crois qu’il a trouvé quelque chose, aide-moi à déplacer cette armoire. »

      Empoignant le meuble chacun d’un côté, nous le fîmes glisser sur le sol contre le mur pour dévoiler une lourde porte fermée, en meilleur état que le reste du palais. Le bas de la porte et du mur étaient brisés sur quelques centimètres, formant une petite ouverture par laquelle l’animal s’était faufilé. J’attrapais la poignée de la porte pour l’ouvrir, mais rien à faire celle-ci ne bougeait pas, fermement verrouillée. Un bon coup d’épaule et elle aurait volée, mais les directives avaient été claires. Toutefois, j’avais d’autres moyens pour l’ouvrir.

      « Tu peux monter la garde pendant que je l’ouvre ? »

      Retirant les deux pics plantés dans mes lobes d’oreilles, je les enfonçais dans la serrure pour la crocheter. Je bloquais une goupille, tournais le cylindre en débloquant le pen, puis recommençais jusqu’à ce que le verrou ne lâche et que la porte se déverrouille. Le froid avait gelé les gonds mais, avec l’aide de Nox et un peu d’huile de coude, nous parvenions à l’ouvrir. La pièce qui se cachait derrière était petite, un genre de cagibi sans fenêtres, vide de tout objet ou meuble, seule une plaque métallique incrustée dans le mur. En me décalant, laissant le jour venant de la salle d’arme l’éclairer, nous pûmes distinguer le symbole coloré gravé dans le métal. Un oiseau, un goéland peut-être, brillant d’une couleur indigo. À l’aide de mes crochets de crochetage, je tentais de le sortir du mur mais il semblait fusionné à la pierre et, d’un geste maladroit j’appuyais dessus. La plaque s’enfonça légèrement dans le mur, suivie d’un petit ‘clic’ qui le bloqua dans cette position. Je reculais de quelques pas, m’attendant à ce qu’une nouvelle porte dérobée se révèle, mais il n’en fut rien. Morphéo regagna ma capuche en m'escaladant alors que je me retournais vers mon camarade.

      « Faut que je prévienne Megumi, les autres ont peut-être trouvé des interrupteurs similaires. Restes-là et fais en sorte que personne ne s’en approche, je reviens vite. » demandais-je à Nox, rebroussant chemin pour prendre la direction de l’endroit où nous nous étions séparés.





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      Quelque chose dérangeait Megumi, un sentiment qu’elle ne pouvait semblablement pas dégager de son esprit. Elle se retourna pour observer ses alentours juste avant de s’aventurer dans les ruines du palace. Quelques natifs se baladaient sur la place ainsi que des touristes qui pointaient du doigt le monument imposant, outre cela, l’endroit était assez vide. Était-ce quelqu’un qui les observaient ? Les pirates qui leur avaient volé la carte précédemment ? La marine ? Après tout, l’équipage était doté de pas mal de primes pendant désormais sur leurs têtes. Elle secoua rapidement la tête avant de remarquer Méria déjà s’engager dans les ruines du palace.

      “ Attends moi– ” cria-t-elle à la rouquine avant de lui courir après, poing droit levé.


      Une fois à l’intérieur, l’ambiance avait bien changé. Les murs étaient recouverts en partie de givre, donnant peine pour tous visiteurs à admirer les grands dessins qui se trouvaient dessus. Megumi marchait doucement en essayant de trouver un signe d’un oiseau quelconque comme ils étaient représentés sur la carte d’origine. En effet, dessinés tels des hiéroglyphes se trouvaient un imposant goeland de couleur indigo, un majestueux rapace vert, un fin corbeau doré et une petite colombe rouge sang. Rien ne semblait être à l’horizon, seulement de vieux écrits qui se lisaient difficilement. Une grande partie des textes gravés étaient perdus dans les ruines où cachés dans le givre. Le temps et ses actions n’avaient été guère doux envers le palace.

      “ Que des textes historiques … “ Elle posa la paume de sa main contre l’un des murs en partie détruit avant de la frôler d’un bout à l’autre, ses yeux vagabondant d’un mot à l’autre. “ Une fois que je t’ai à mes côtés mon joyeux messager, il sera encore temps que tu t’envoles– … Vos yeux sont un privilège à admirer ma chère princesse. ” Megumi soupira grassement. “ Tu as trouvé quelque chose ? “

      Méria semblait pas mal occupée de son côté, secouant juste la tête de gauche à droite pour lui répondre. Megumi entra finalement une nouvelle pièce ou plutôt un endroit détaché de l’entrée dans laquelle elle venait. Ses talons résonnaient faiblement quand elle se dépêcha de s’avancer au centre de quatres piliers détruits. Au bout se trouvaient des escaliers menant vers un étage légèrement plus bas. Elle pouvait alors facilement apercevoir, deux podiums glacés reliés par une longue corde rouge où se trouvait derrière une peinture géante. Le travail présenté éblouissait Megumi qui se trouvait bouche bée devant. La peinture représentait une femme magnifique aux long cheveux blanc neige, vêtue de la plus belle coutûre, embeillie des plus beaux diamands assise sur un trone fait principalement de givre. Megumi en déduisait alors que ce fut la princesse mentionnée dans les écrits. Et au bout de ses doigts se trouvait un corbeau doré.

      “ Elle est magnifique … “ Elle passa par-dessus la corde rouge de sécurité et posa sa main sur le dessin, frôlant la main de la princesse avant de la passer sur le corbeau. “ Et son messager. ” Une ligne très fine était définie autour du corbeau doré, sans attendre Megumi appuya sur la pierre qui s’enfonça dans un clic. La jeune navigatrice prit quelques pas en arrière avant de voir que rien ne se passa. Un mécanisme qui aurait besoin que tous les oiseaux soient pressés afin de fonctionner ? Elle se retourna et décida de rejoindre Méria pour lui annoncer la nouvelle.

      “ Méria ! J’ai trou– ” Clic un autre bruit, elle semblait avoir marché sur un détonateur. Un regard à droite puis à gauche, le sol s’effondra, entre les deux podiums et la peinture. Sous la panique, la femme fit le plus grand bond possible -et poussa le plus grand cri- au dessus de la corde rouge avant de regarder derrière elle. Le trou n’était pas profond mais était rempli de piques prêtes à empaler leurs victimes. Une énorme bosse sur le crâne, le visage bleu, Megumi se releva doucement la larme aux yeux les mains proches de son visage. “ WHAT THE HELL ! ” Elle remarqua le jugement de Méria au loin. “ ME LAISSE PAS SEULE ICI PIMENT FONDU EH- ! “ Criait-elle en courant derrière la rouquine sanguinaire, l’idée étant de trouver le reste des indices ensemble sans se faire tuer par surprise.

      Cependant en montant les marches pour la rejoindre, de nombreux cliques se faisaient entendre, un ensemble de pièges ? En effet, les marches commencèrent à leurs tours à s'effondrer. Pas assez rapide, pas assez de temps. Alors qu'elle atteignait la dernière marche, Megumi trébucha et perdit tout équilibre, tombant en arrière avec le reste des marches, le bras tendu pour qu'on la sauve d'un sort très défavorable.
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      海 賊

      ∆ Feat. SandStorm Pirates ∆


      Méria n'avait jamais eu l'âme d'une touriste. Le fait de déambuler dans le palais de glace la laissait donc de marbre. Pour ne rien arranger, traquer des indices au sein des éléments du décor l'agaçait notoirement. Traînant presque des pieds, elle suivait Megumi sans réellement chercher, se contentant de surtout faire semblant, ce qui fonctionnait visiblement assez bien car son acolyte ne semblait pas le remarquer. Perdue dans ses pensées, la rouquine observa avec un mélange de mépris et de consternation sa coéquipière tenter de revenir vers elle en courant tandis que le sol s’effondrait littéralement sous ses pieds. Ne bougeant pas d'un pouce malgré les invectives lui étant adressées, elle attendit que la pirate ne tombe pour envoyer plusieurs mèches dans sa direction. Sa chevelure allongée attrapa les membres de la jeune femme et stoppa sa chute. La ramenant lentement à elle, Méria lui offrit un regard lourd de sens avant de la déposer au sol.


      « Dis, t'a fini tes conneries ? »


      Laissant Megumi derrière elle, la Peste erra dans les couloirs jusqu'à tomber sur une chambre qui l'intéressa. S’engouffrant à l'intérieur, elle observa les peintures murales et les quelques sculptures présentes.


      « Mhm, mouais pas mal. »


      Néophyte totale en termes d'art, la rouquine regardait le tout d'une manière assez détachée. Approchant d'une statue faisant au moins deux mètres de haut, elle la détailla quelques instants. Il s'agissait certainement d'une sorte de reine ou de princesse. Ce qui était assez étonnant se trouvait dans le fait qu'elle semblait faite de glace, même s'il s'agissait pourtant bien d'une sorte de pierre, du moins de ce qu'elle voyait. Touchant l’œuvre du bout des doigts, elle s'étonna de voir qu'elle n'était pas bien fixée au sol. Lui mettant plusieurs petites tapes de l'index pour s'amuser, elle fit tanguer de plus en plus la sculpture. Inévitablement, celle-ci s’écrasa au sol, décapitant la tête de l’illustre inconnue qui était ainsi représentée.


      « Oups... » fit-elle faussement.


      L'air de rien, elle laissa échapper un rictus. Regardant aux pieds de la statue, elle remarqua que l'endroit où se trouvait son socle était légèrement plus creusé. Dégageant quelques débris du pied, elle découvrit ce qui ressemblait à un flamant rose, mais pourpre.



      « Ah, ok. Meg' j'ai trouvé ! »


      Les deux femmes, après observation, conclurent qu'il s'agissait du dernier indice. Comme pour les autres, une espèce de note de musique était dessinée non loin d'un mécanisme en pierre. N'ayant aucune envie de jouer les cobayes, Méria laissa son acolyte appuyer, mais rien ne se produisit, une fois encore. Décidément, tout cela n'était pas très intéressant. La Peste désespérait de voir enfin un peu d'action.



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      Indices découverts, il ne leur restait plus qu’à repasser un peu plus tard, quand les touristes et autres curieux s’en seraient allés… Et c’est ce que le groupe fit, quittant le Palais des Glaces pour y revenir à la nuit tombée…

      Le silence régnait en maître, Djaymily et Nox postés aux abords du palais en couverture, Azerios s’avançait avec prudence dans les salles gelée de l’édifice en compagnie de Ren Méria et Megumi. Sans doute que des gardes devaient patrouiller dans le secteur, il faudrait donc se montrer le plus discret possible. Le groupuscule arriva dans la salle principale, chacun savait ce qu’il avait à faire, et tous se séparèrent pour gagner l’un des quatre interrupteurs. Traversant le long couloir qui menait au sien, Azerios fut contraint de se cacher dans l’une des suites qui bordait ledit couloir, afin d’échapper à l’un des gardes en patrouille. Ce dernier passa devant la porte et s’éloigna rapidement, torche en main, sans remarquer l’intrus, replongeant le couloir dans la pénombre.

      Azerios arriva devant le faucon vert et sans attendre il appuya dessus, l’enfonçant dans le mur. Sans surprise rien ne se produisit, il garda tout de même la main appuyée dessus pendant quelques minutes et un bruit sourd finit par raisonner quelque part un peu plus bas. Le sablonneux afficha un large sourire, ces quatre piafs semblait bel et bien être l’élément dont ils avaient besoin pour leur ouvrir la voie. La plaque se décrocha alors et le capitaine des Sandstorm Pirates pu la récupérer. Il redescendit silencieusement dans la grande salle de réception pour y retrouver ses compagnons d’équipage comme convenu. Chacun avait récupéré son « oiseau ».


      Et maintenant ? chuchota Azerios en direction de Megumi.

      Et maintenant ? Maintenant suivez moe ! s’enjoua la jeune navigatrice.


      Reproduction de la carte en main, elle ouvrit la marche et le groupe s’enfonça encore un peu plus dans le palais. Ils tombèrent naturellement bien vite sur un garde qui patrouillait et si Méria se serait fait une joie de le trucider, Ren prit les devants, le sonnant d’un puissant coup de genou en pleine tête. Garde ligoté, les Sandstorm Pirates arrivèrent devant une imposante fresque qui mettait en scène un magnifique jardin enneigé. Il ne leur fallut pas bien longtemps pour repérer différentes encoches, qui leur permettraient de positionner les quatre oiseaux. Tous s’exécutèrent, imbriquant parfaitement chaque plaque dans l’emplacement correspondant, mais rien ne se produisit.


      Heu.. t’es sure de toi Meg’ ? souffla Ren avec déception.

      Doit y avoir un autre truc à faire… Montre-moi la carte ?


      La jeune femme tendit la carte et Azerios l’examina, probablement au moins pour la douzième fois. Les oiseaux, le plan des différentes ailes du niveau zéro du Palais des Glaces… Ils ne pouvaient pas abandonner si vite, quelque chose était forcément passé inaperçu… Un détail retint alors son attention, de petites notes de musique avaient été dessinées un peu partout.


      Les notes de musique.. c’était sur la carte originale ?

      Oui, mais j’suis plus trop sure de leur ordre…

      Pas la peine… Regardez ça ! s’écria Ren en montrant quelque chose sur la fresque.


      En effet, maintenant qu’ils en parlaient, certains détails ressortaient, autour des oiseaux se dessinait une sorte de grande partition musicale, que chacun des oiseaux venait compléter par sa propre note. Une chance d’avoir un musicien a ses côtés, le monde se tourna alors vers Ren, le fixant en silence comme pour lui faire comprendre que c’était à lui de jouer.


        Un butin très mérité


        Flashback
        ✘ Feat. Azerios, Nox, Megumi & Méria




        « Très bien, laissez faire le professionnel. » dis-je en affichant un petit sourire fier.

        Je me munis de mon luth, faisant tourner la sangle qui l’attachait dans mon dos pour le ramener devant moi. M’approchant de la fresque murale, je repérais les différentes notes, cachées pour certaines dans ce paysage enneigé qu’elle représentait. Toutefois, en lisant la partition dans ma tête, assez expérimenté pour entendre les notes écrites, je me rendis compte que quelque chose clochait. Des incohérences ici et là, des notes n’étaient pas à leur place ou manquantes. Les années et l’environnement n’avaient pas arrangées la fresque où trois notes avaient été partiellement effacées. Je me reculais alors pour revoir la partition dans son ensemble.

        « Échangez les places du corbeau et du goéland. » indiquais-je, laissant Megumi s’exécuter. « Quelqu’un a un crayon ? »

        Empruntant l’objet demandé au capitaine, un stylo plutôt classe, je me mis à griffonner sur la fresque aux emplacements où il devait clairement y avoir des notes à l’origine. Je repris alors la partition dans son ensemble, la lisant une énième fois pour m’assurer que tout était en place, selon moi. J’accordais rapidement l’instrument en faisant jouer les chevilles avant de commencer le morceau inscrit sur la fresque. Une balade, à l’image du jardin enneigé représenté, des notes aussi légères que les flocons, un rythme aussi triste que l’hiver. Alors que j’en arrivais à la note représentée par la première plaque, le rapace vert, celui-ci s’illumina de la même couleur comme pour nous dire que nous étions sur la bonne voie. Reproduisant à la perfection la partition, tous les oiseaux s’illuminèrent de leurs couleurs respectives les uns après les autres. Et, une fois le morceau terminé, le sol se mit à trembler.

        Le tremblement se propagea à toute la pièce, la fresque en particulier où le givre accumulé au fil des années se craquelait. Une ouverture se forma en plein milieu, s’ouvrant en deux parties, en faisant glisser les pans de murs sur le sol dans une cacophonie, sur un passage dissimulé. Enfin, le silence revint dans la salle, nous laissant face à un large escalier en colimaçon qui descendait vers des profondeurs inconnues. Je me tournais vers mes camarades, fier comme un paon.

        « Je l’avais dis que j’étais un pro ! »

        Nous nous mîmes alors à descendre l’escalier, attentifs aux marches pour ne pas déclencher un piège. Il y avait des torches éteintes accrochées au mur que j’allumais à l’aide d’un briquet, en profitant pour m’allumer une clope et pour me réchauffer les mains à la chaleur de la flamme. Enfin, nous atteignions le bas de l’escalier, s’ouvrant sur un grand couloir souterrain et sombre. Plissant les yeux, j’avançais pour allumer une torche, illuminant les lieux de sa flamme vacillante, ce qui signifiait un courant d’air et donc une autre entrée, ou sortie. Revenant vers mes camarades, je marchais sur une dalle qui s’affaissa dans un ‘clic’, déclenchant un mécanisme. Quelque chose se mit à gronder, à trembler et à s’approcher.

        « Oupsi, j’crois que j’ai fais une connerie là. » dis-je aux trois autres en haussant les épaules, un peu gêné.




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        Dernière édition par Ren Aoncan le Sam 10 Sep 2022 - 2:15, édité 1 fois
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        Megumi se mordit la lèvre inférieure suite à la réussite de Ren, ne souhaitant pas le laisser voir sa joie. Et les voici qu’ils se mirent à descendre. La jeune femme étant de plus en plus effrayée de l’inconnu, se mit à attraper le bras de Ren avant que ce dernier ne s’éloigne pour pouvoir foutre encore plus la pagaille. En effet, ce *clic* n’annonçait en rien quelque chose de rassurant. Déjà qu’elle peinait à mettre un pas devant l’autre, il aura fallu que l’autre abruti de service empire les choses.

        “ ESPÈCE DE GROS DINDON SANS POIL ! Qu’est-ce t’as foutu ! “ Et d’un coup sec, la navigatrice envoya le musicien valser d’un petit coup de poing puissant dont elle détenait tous les secrets. A peine qu’elle pouvait esquisser une autre insulte -merci Dieu-, qu’elle sentit le tremblement s’amplifier. “ Que– ”

        Ils se trouvaient alors dans un long couloir plutôt étroit comme joliment dessiné par les torches que Ren avait précédemment allumé. Ce qu’elle ne pouvait pas apercevoir directement cependant, c’était ce quelque chose au bout du couloir qui se rapprochait de manière plutôt dangereuse. Elle plissa les yeux et posa sa main sur son front. Un énorme boulet d’au moins plusieurs tonnes fonçait vraisemblablement droit vers eux.

        “ Ah ah ! “ Elle entendait son capitaine rire de bon coeur.

        “ Y A RIEN DE DRÔLE ON RISQUE DE SE FAIRE ÉCRASER ! ”

        Megumi attrapa Ren par le colback avant de courir à l’opposé du couloir. Mais il fallait bien le dire que si trésor il y a, il y avait intérêt que le pactole en vaille la peine. Ils passèrent plusieurs portes qui ne donnaient que sur des murs.

        “ J’suis pas prête de crever ! J’suis bien trop jolie pour ça ! ” se plaignait-elle, secouant à tout-vivre sa tête de gauche à droite. Les trois autres semblaient bien relax’ comparé à sa personne. Qu’ils le montrent ou pas, il fallait bien que quelqu’un panique. Et c’est sur une prière répondue que Megumi n’avait plus pas sur la terre ferme, elle courrait dans les airs tel un personnage de cartoon. “ Suis-je morte ? ” Disais-je avant de crier en unisson avec Ren, tombant dans un trou de plusieurs mètres. Peinant à se relever sur ses jambes, la femme perdue observa ses alentours, entourée de ses compagnons. “ Aouch aouch aouch .. ” Bien heureusement, Ren avait fait preuve d’oreiller à son égard. Tant de mal pour gâcher des heures de discrétions …

        “ Pathétiques…”Murmurait Méria à leur égard, déjà prête à continuer.

        Ils se trouvaient désormais dans une grande pièce illuminée par plusieurs lustres majestueux en formes de perles de glace. Ce qui semblait surprenant était le fait qu’elles tenaient toutes bien en place malgré le raffut précédent. A chaque recoin de la pièce se trouvaient des pièces dorées, bien sûr, Megumi en était plus que ravie. Presque prête à les récupérer une par une. D’énormes tableaux qui représentaient l’histoire de ce palace décoraient avec fierté les murs de la pièce. Lorsque Ren daignait faire un pas, Megumi ne manqua pas l’occasion de lui rappeler son erreur.

        “ Tu bouges de travers, j’t’étrangle ! ”

        “ ROH J’AI LE DROIT DE FAIRE DES ERREURS ! ”

        “ PAS SI MA VIE EN DEPEND– ”

        “ Les enfants, regardez ! ” Exclamait Aze’, ignorant complètement leur bagarre. Il pointait alors une énorme porte, celle-ci encore plus imposantes que les anciennes. Mais alors même qu’ils s’apprêtaient à aller l’ouvrir, une silhouette tomba du plafond pour attraper Megumi de derrière et lui passer une lame bien aiguisée sous la gorge.

        “ Alors comme ça … On ne veut pas partager ? ” Rigolait la pirate Rosie McQuirky, qui se servait de son bras de cyborg comme épée. Et sans plus attendre, Rogu la Panthère fit son entrée éclaire, pied contre le bassin de notre musicien, l’expulsant tel un missile contre un tableau. L’équipage maintenant en garde, le capitaine Tuyo le Borgne atterrissait du trou d’où ils venaient en face de Méria et Aze, un sourire carnassier se dessinant sur son visage.

        “ On n’voulait pas être sanguinaire– ” Il se mit à rire avec fierté. “ Je ne peux même pas dire de tels mensonges. Si vous voulez pas que la jolie se fasse décapiter, vous nous donnerez l’intégralité du trésor– ok ? ” Il pencha sa tête, échangeant un regard posé avec Azeglio. “ Nah, j’plaisante, Rosie tu peux y aller. ”

        Alors que la pirate sanguinaire s’apprêtait à commettre l’irréparable, sortie de l’ombre une jeune femme aux cheveux blancs. Était-ce la présence que Megumi ressentait depuis le début ?

        “ Rosie McQuirky … 50 millions de Berries. ” Sa lame clasha avec celle de Rosie, ce qui permit à Megumi de se libérer. Le regard de l’agent du Cipher Pol était sans vie, bien qu’un petit sourire fit son apparition, une aura à en faire froid dans le dos ! Alors que la pirate s’apprêtait à lancer sa hache envers l’agent du gouvernement, Méria vint planter son pied contre l’arme afin de lui empêcher quelconque élan. Prête à la découper, Rosie esquiva non sans difficulté de justesse.

        “ Enfoiré … “ Disait Ren en se relevant. “ J’vais te faire bouffer– ” Et puis même avant qu’il ne puisse terminer sa phrase, il déclencha un autre *clic* en s’appuyant sur le mur pour se redresser.

        “ REN JE VAIS TE DETR– ”

        Le sol gronda fortement, camouflant les derniers mots de Megumi envers son compagnon. La pièce se scinda en quatre, les divisant en plusieurs groupes, deux bouts de la pièce partaient dans les profondeurs tandis que les deux autres s’élevaient à l’étage supérieure, détruisant le plafond sur son passage. Que les duels commencent …


        Dernière édition par Megumi Grey le Dim 4 Sep 2022 - 18:48, édité 2 fois
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        海 賊

        ∆ Feat. SandStorm Pirates ∆


        Un sketch. Rien de tout cela n'avait beaucoup de sens. Entre les bêtises de Ren et la stupidité de Megumi, Méria se demandait ce qu'elle avait bien pu faire pour se coltiner une bande de bras cassés pareils. Ses yeux brillèrent cependant d'un immense intérêt quand des ennemis décidèrent enfin de faire leur apparition. La Peste s'intéressa à une jeune femme aux cheveux roses qui semblait à peu près aussi remontée qu'elle. Après avoir manqué de la trancher comme un jambonneau, son sourire carnassier dévoila ses dents blanches comme la neige. Ce ne fut qu'alors que le sol se mit à vibrer et que la salle se modifia. Envoyée dans les profondeurs du château, la rouquine jeta un regard noir au musicien albinos avant de la perdre de vue.


        « Quel crétin. »


        Seule face à Rosie McQuirky, Méria remit plusieurs mèche en place derrière ses oreilles de sa seule main libre tandis que la seconde faisait tournoyer sa dague.


        « J'sais pas qui t'es mais je vais te découper en morceaux


        - AH tiens ? Et tu vas faire ça toute seule connasse ?


        - Quoi ?! C'est toi la connasse espèce de salope.


        - Je vais te massacrer bordel.


        - Approche pour voir ! »



        Telles deux furies, les jeunes femmes se ruèrent l'une sur l'autre pour entrer dans un violent pugilat. Les coups s’enchaînaient à grande vitesse sans que l'une ou l'autre ne prenne véritablement l'ascendant sur l'autre. La cyborg était bien plus forte physiquement mais la Peste était plus agile, ce qui équilibrait les choses. Après une minute à se taper dessus elles s'écartèrent. Rangeant sa dague, Méria dégaina ses deux épées de derrière son dos.


        « Qu'est-ce que tu crois faire avec tes jouets ?


        - Te ravaler la face, morue ! »



        Les armes ne cessaient de s'entrechoquer. À force d'assauts, Méria commençait à prendre l’avantage. Quand elle pensa enfin trouver une faillez dans la défense de Rosie, celle-ci sortit par surprise une lame de son bras robotique et lui érafla la joue. Jurant plus par surprise que par douleur, l'étoile montante recula.


        « Putain, t'es morte, t'es morte ! »


        Voyant que son opposante était plus coriace que ce qu'elle ne pensait de prime abord, Méria accepta de se battre plus sérieusement. Son regard empli de haine ne lâcha pas celui de son ennemie tandis que ses cheveux commençaient à grandir et s'agiter derrière elle. Telle une pieuvre rouge, elle envoya ses tentacules vers l'adversaire. Rosie tranchait dans le vif pour ne pas se faire toucher, mais cela ne la sauva pas. Prise de vitesse et dépassée par le nombre, elle se fit attraper les membres par les cheveux de la Peste. Rosie sous son emprise, Méria l'obligea à lâcher sa hache. Comme elle ne pouvait plus bouger, elle approcha en affichant un sourire pervers. Posant sa lame sous la gorge de sa victime, elle ricana.


        « Non. Pas si vite, tu n'auras pas cette chance. »


        Avec cruauté, la pirate enfonça la pointe de sa lame dans la cuisse de son adversaire. S'amusant à la voir souffrir, elle se servit de sa seconde armer pour venir causer quelques estafilades sur son ventre. Plus elle souffrait, plus Méria semblait euphorique. Convaincu que sa victime était totalement sans défense, elle relâcha légèrement son attention et ne vit pas que Rosie luttait férocement pour pointer son bras armé d'une lame vers elle. Quand elle comprit ce qu'elle faisait, il était trop tard. Les détonations retentirent et les balles fusèrent bien trop vite pour que la Peste ne puisse esquiver. Blessée au ventre et à la cuisse, elle se projeta grâce à ses cheveux pour éviter d'être entièrement criblée de balles. S'écroulant contre un mur, elle se tortilla dans tous les sens éviter d'être abattue comme un chien. Par chance, son agilité permit à la jeune femme d'esquiver les autres balles et le chargeur de la cyborg ne dura pas longtemps. Le souffle court, Méria posa la main sur son ventre ensanglantée. Elle avait du mal à rester debout, particulièrement à cause de l'horrible douleur que lui causait sa cuisse.


        « Tu fais moins la maligne espèce d'abrutie. »


        Ramassant sa hache, Rosie revint à la charge avec hargne. Esquivant sur le côté, Méria se retrouva vite acculée par l'adversaire. Ses cheveux lui permirent d'arrêter un coup qui lui aurait sinon ôté la tête du corps. Bataillant avec l'énergie du désespoir, elle propulsa la pirate au loin. Avec difficulté, elle se servit du contrôle qu'elle avait de son corps pour stopper ses saignements en gémissant de douleur. Toujours écroulée au sol, elle se servit à contrecœur de son pistolet pour stopper un nouvel assaut. Rosie esquiva évidemment, mais en agissant ainsi, elle se jeta dans un piège. Ayant anticipé l'endroit où elle irait pour éviter la balle, Méria propulsa des mèches noircies au haki vers McQuirky qui se fit empaler en plein torse. La cyborg s'écrasa en arrière commençant à se vider de son sang. Comme elle ne se relevait pas, Méria se fit violence pour venir l'achever.


        « Je t'avais dit que je te massacrerai. »


        Incapable de parler à cause du sang dans sa gorge, Rosie écarquilla ses yeux vers la Peste. Elle semblait résignée et folle de rage. Levant son bras robotique vers Méria, elle laissa apparaître un canon. Comprenant trop tard ce qui était en train de se passer, la Peste ne fut pas en mesure d'esquiver le laser qui sortit à pleine vitesse de la prothèse et l'envoya avec fracas contre un mur qui s'écroula en partie sur elle. Partiellement ensevelie sous les débris, la pirate perdit connaissance.



        © ciitroon



        Liberté, Liberté Chérie !
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        Avec fracas. C’est ainsi que le sablonneux termina sa course suite à l’effondrement du sol. Se redressant d’un bond, il découvrit une pièce sombre, poussiéreuse, dans laquelle il se retrouvait seul. Enfin pas tant que ça, puisque le pirate borgne était là lui aussi. Sourire aux lèvres, il s’avançait vers Azerios tout en laissant son sabre traîner sur le sol. Tout s’était déroulé très vite et les Sandstorm Pirates se trouvaient séparés. Le jeune homme devina qu’avant de s’inquiéter pour ses camarades et possiblement leur prêter main forte, il lui faudrait éliminer ce gêneur.


        On peut savoir qui t’es toi ?

        Comment ça qui j’suis… Oh j’peux pas t’en vouloir. Quand on s’est croisé sur Banaro.. il faisait nuit noire après tout.


        Mais oui bien sûr. Ces types ne pouvaient qu’être les salauds qui avaient dérobé la carte à Megumi sur Banaro. Azerios poussa un léger soupir avant de dégainer Oto et Kogarashi, pointant ses deux lames d’estoc en direction de son adversaire.


        On va pas tourner autour du pot amène toi…


        Aussitôt la phrase du sablonneux terminée, son adversaire se rua sur lui. Frappant avec dextérité, il initia une véritable valse d’acier. Les lames s’entrechoquèrent et aucun des deux hommes ne semblait prendre l’avantage. Cependant, vaincre aujourd’hui représentait beaucoup aux yeux du capitaine des Sandstorm Pirates et il ne comptait pas se laisser abattre. Quelques entailles peu profondes lui permirent de réaliser que son ennemi était un initié du fluide offensif, son an tangibilité ne lui serait donc d’aucune utilité. Se dématérialisant dans un épais nuage de sable, il en profita pour tirer une salve de balles de sable durcit, tout en reculant. Sans surprise, le bretteur parvint à stopper chaque balle à l’aide de sa lame. Les deux duellistes se jaugèrent en silence, scrutant le moindre de leurs mouvements.


        Bon bon bon.. écourtons ça.


        Le seul œil encore valide du forban se mit à briller un court instant et l’instant d’après, il se trouvait déjà derrière Azerios. L’homme s’était rué en un éclair, en une fraction de seconde, pour porter une attaque rapide. Impossible pour le sablonneux d’anticiper, une gerbe de sang jaillit d’une blessure infligée au trapèze gauche. L’homme s’avérait être bien plus rapide qu’il n’y paraissait, mais hors de question de se laisser intimider. Brandissant ses deux lames d’estoc, Azerios créa deux énormes lames d’air, que son ennemi n’eut aucun mal à éviter, mais qui revinrent dans son dos et le frappèrent avec violence, le projetant au sol.


        Espèce de… commença le borgne en se relevant.


        Il leva son sabre, son œil se remit à briller puis en un instant il se retrouva de nouveau derrière le capitaine des Sandstorm pirates qui fut gratifié d’une nouvelle entaille au niveau des côtes. Mais cette fois-ci, le sablonneux était parvenu à y voir un peu plus clair par rapport à l’attaque de son assaillant. Une charge extrêmement rapide, le borgne s’interrompait un court laps de temps pour frapper avant de reprendre sa course sur quelques mètres. Sourire aux lèvres, assurance à son paroxysme, Tuyo pointa sa lame vers Azerios en ricanant.


        Pas assez rapide à c’que je vois…

        Faut croire ouais…


        Levant la main droite vers le ciel, le capitaine pirate créa une importante quantité de sable qu’il fit tournoyer tout autour de lui. En parallèle, il insuffla dans le sol pour l’assécher et préparer une mare de sables mouvants. Tuyo leva à nouveau sa lame, son œil brilla et il disparut. Sauf qu’à l’instant même où il prit une pause pour frapper, le sol sous ses pieds se déroba. Les dalles tombèrent avec fracas à une douzaine de mètres en dessous, emportant le sabreur borgne… Se rattrapant de justesse au rebord, Azerios contempla le vide qu’avait laissé son attaque, une imposante caverne venait de se dévoiler à lui, peut être le chemin vers le fameux butin…


          Un butin très mérité


          Flashback
          ✘ Feat. Azerios, Nox, Megumi & Méria




          « Et voilà, encore une fois ça va être de ma faute ! » me plaignais-je en me relevant suite à l’ascension de la salle dans laquelle je m’étais retrouvé, par ma faute il faut l’avouer.

          Au passage, la passerelle avait détruit le plafond pour me faire remonter dans le palais. Plus exactement, dans une grande salle de banquet que je n’avais pas encore visité et, au vu du mobilier recouvert de glace accumulé contre la double-porte qui en marquait l’entrée, cela faisait longtemps que personne ne l’avait fait.

          « Bordel à qui tu parles blanc-bec ? » grogna la bête à quelques mètres devant moi.

          Un homme-panthère pour être précis, probablement un nouveau zoan félin, à croire que j’y étais abonné. Déjà quelques temps plus tôt, à Little Garden, j’avais affronté un homme-puma, et maintenant une panthère. Vêtu de tissus riches, d’une veste à grand col recourbé et même d’un jabot orné d’un petit médaillon en rubis, tout en exhibant fièrement ses abdominaux. Son bras droit était couvert d’une étrange pièce d’armure complexe qui partait de son épaule jusqu’au poignet.

          « Eh bien, j’imagine que le programme c’est de se péter mutuellement la tronche, c’est ça ? » dis-je alors d’un air idiot en me grattant l’arrière de la tête.

          « Grr pourquoi c’est moi qui tombe toujours sur l’idiot de la bande ? Allez, finissons-en ! »

          Dans un rugissement, il s’élança droit sur moi, s’aidant de ses pattes avant au sol pour se propulser à grande vitesse et parcourir la distance qui nous séparait en un instant. Jouer les idiots semblait l’avoir mit en confiance et, si je pouvais le pousser à y croire encore plus, ça n’en serait que plus simple de le faire tomber. J’évitais alors les premiers coups de griffes, reculant de façon maladroite en m’aidant de mon haki de l’observation pour ne pas recevoir de trop grosses blessures, une main posée sur ma casquette comme si j’avais peur qu’elle s’envole.

          « Eh mais arrêtes ! Tu vas me faire mal avec tes griffes. » me plaignis-je, ma voix montant dans les aigus de manière outrée.

          « Ça t’arrive de fermer ta gueule ducon ? »

          Au détour d’un énième coup de griffe évité, l’homme-panthère referma son autre main en poing pour finalement prendre mon empathie de vitesse et me cueillir au ventre. Je fus projeté à travers la pièce à la rencontre d’un mur qui s’affaissa sous l’impact. Comme quoi, jouer au plus malin comportait certains risques et, sur ce coup-là, je dégustais. Je retombais au sol accroupi, une main à terre à observer le félin s’élancer sur moi comme le prédateur fond sur sa proie. Je me poussais de côté toujours à quatre pattes pour éviter l’hybride qui écrasait ses deux poings liés sur ma position précédente, éclatant le sol en un nouveau cratère. Le temps était venu de contre-attaquer, si la ruse ne fonctionnait pas aussi bien que je le souhaitais il restait toujours la force brute.

          Je me projetais en avant, levant un poing recouvert de fluide offensif pour l’abattre sur mon adversaire. Mais, l’opposition qu’il m’offrit vint de son épaule armurée, son métal noircie à l’image de mon poing. Résistante, la pièce protectrice encaissa le choc et il contre-attaqua, mes poings percutant ses pattes en détruisant chaque obstacle qui osait se mettre sur notre route. Sa pièce d’armure encaissait très bien les chocs et il s’en servait habilement pour se protéger J’évitais un coup de griffe en me baissant, fauchant ses jambes à l’aide de la mienne en le faisant tomber en arrière. Une de mes mains se mit à luire d’une couleur violette vive qu’il était compliqué de ne pas remarquer dans cet environnement blanchi par la neige.


          Rise



          Je levais ma main paume vers le haut, faisant appel à mes pouvoirs de maudit dans une zone qui encerclait l’animal humanoïde alors qu’il passait à l’horizontale. Le zoan carnivore se sentit être porté dans les airs par une force mystérieuse et invisible, et réagit aussitôt en tournant de côté pour enfoncer ses griffes dans le sol de roche. Toutefois, dans cette position précaire, résister était futile et je le percutais d’un violent coup de pied en plein visage qui le fit lâcher prise et le projeta dans les airs. Je ne pouvais pas profiter de cette zone de gravité en forme de colonne pour rejoindre le velu qui culminait à présent à plusieurs mètres dans les airs. Enfin, si je n’avais pas mis la main sur ces chaussures particulièrement pratiques nommées canabalt par celui qui me les avait vendues.

          D’un bond puissant sur mes appuis, je m’élevais dans les airs en parcourant près de cinq mètres dans les airs sans élan. C’est alors que je joignis mes deux talons que je tapais l’un contre l’autre, activant la paire de dials que mes chaussures renfermaient, me projetant dans un nouveau saut sans autre appui que l’air. Je pus ainsi dépasser mon adversaire en lévitation, gagnant le plafond à deux mètres au-dessus de lui en m’y réceptionnant accroupi d’une pirouette, la tête en bas. Sans attendre la chute, je poussais sur mes jambes pour me projeter sur la panthère, mon poing rencontrant ses pattes croisées devant son visage, le repoussant légèrement vers le sol avant qu’il ne revienne dans ma direction porté par la gravité inversée. Et moi, je continuais de tomber, frappant d’une vrille terminée d’un coup de pied qui le frappa en pleine poitrine, le repoussant toujours plus vers le sol mètre après mètre, frappe après frappe. Cependant, la panthère noire ne comptait pas se faire malmener ainsi sans réagir, et me congratulais de fines estafilades du bout de ses griffes à chaque nouvelle rencontre.

          Retombant d’une nouvelle vrille, ma jambe noire frappa son armure, ses griffes de la même teinte me valant cinq nouvelles plaies parallèles au mollet, n’arrêtant pas mon mouvement pour autant. Sa patte défensive repoussée sous le choc, je retombais sur son torse, un genou posé dessus, mon poing levé et ce sourire sadique aux lèvres.

          « J’veux t’entendre couiner petit chat ! » m’exclamais-je hilare, le dupe ne semblant pas fonctionner sur cet adversaire, autant opter pour mon air jovial habituel.

          Une nouvelle lueur violacée éclairait mon poing, annulant la zone précédente et laissant la gravité reprendre son cours normal. Une main sur sa gorge, l’autre fermée prête à s’abattre, je ramenais cette dernière en arrière pour plus de force. Je sentis ses griffes se refermer autour de mes côtes, jusqu’aux bords de mon dos, s’enfonçant dans la chair. Grommelant en premier lieu, je ne perdais pourtant pas en contenance, serrant les dents et propageant l’armure ébène limitée sur mes membres jusque-là. Bien qu’il avait recourt à la même méthode sur ses griffes, il ne parvint par à les retirer du centimètre de chair dans lequel elles s’étaient enfoncées lorsque le haki se referma autour de mes plaies sanglantes.


          Fly Me to the Moon !



          Poing décoché, il s’abattit puissamment en plein visage de l’homme-panthère, tordant tout d’abord sa peau sous l’impact qui partait en vagues sur ses joues, suivi du craquement d’une pommette et enfin, de l’expression de mes salutations distinguées. Force gravitationnelle descendante, toujours accroché fermement d’une main à sa gorge, nous fûmes projetés de concert droit sur le sol avec une force inouïe. La roche craquela sous le choc, se fissurant en un instant sur une dizaine de mètres avant de traverser la passerelle qui nous avait fait monter jusqu’ici. La zone légèrement de biais, nous descendions à toute vitesse dans cet espace vide par lequel était passée la passerelle ascensionnelle. Pour nous offrir une chute des plus sensationnelle, se dirigeant irrémédiablement vers un des murs qui nous avaient séparés un peu plus tôt.  

          Toujours semi-accroupi sur le torse de mon adversaire félin, je sentais sa résistance, n’ayant toujours pas eut son compte. Ses griffes plantées dans mes côtes, celles-ci commençaient à racler ma peau en y laissant des sillons sanglants. Décidément, il ne lâchait pas l’affaire et, afin de l’y pousser, je me mis à lui marteler le visage encore et encore. Et finalement, il lâcha prise, mais il m’attaqua tout de même d’un angle différent. Claquant derrière lui, il lutta contre la pression qui le poussait vers le bas interminable, sa queue féline remontant couverte de haki pour me frapper aux côtes là où s’étaient enfoncées un de ses deux jeux de griffes. Repoussé de côté, je perdais ma prise alors que nous traversions le mur, nous séparant de plusieurs mètres alors que la roche brisée était prise dans le courant aérien gravitationnel.

          Prenant sur moi, j’ignorais autant que possible la douleur en prenant appui sur un des objets soudainement soumit à mon pouvoir, propulsé à la suite du zoan panthère qui était parvenu à faire de même. La gravité augmentée ralentissait ses mouvements, mais il ne s’avouait pas vaincu pour autant et me lançait un regard froid et plein de rage auquel je répondis d’un sourire amusé et satisfait.

          « Viens prendre ta pâtée vilain matou ! » m’écriais-je surexcité en bondissant de pierres en pierres dans la direction de mon adversaire.

          « Dans tes rêves chiure de mouette ! » rugit-il dans un effort surhumain pour se mettre à bondir à ma rencontre.

          Un enchaînement de coups s’ensuivit, mon corps couvert des pieds à la tête de haki m’offrant une défense qui en encaissa la plupart, tandis que la panthère tentait de faire de même sans autant de succès, compensant à l’aide de son armure brachiale. Alors que ses griffes passaient à un centimètre de ma gorge, tête penchée en arrière je la ramenais violemment pour lui asséner un coup de boule qui le porta de nouveau dans le courant descendant. Et, à quelques mètres se profilait un nouveau palier, où Méria et son adversaire s’étaient affrontés. La rousse sanguinaire se trouvait à moitié ensevelie au bas d’un mur et son opposante aux cheveux roses gisait au sol dans son propre sang.

          Enfin, j’avais un autre chat à fouetter face à moi, le gros matou tournait sur lui-même pour se préparer à la chute. Il parvint à se retourner, ses quatre pattes en direction du sol et sa queue relevée derrière lui. Son corps se mit alors à changer, reprenant un aspect plus animal à l’image de la forme originelle de la panthère. Plus fin et probablement moins lourd, il atterrit alors en pliant ses pattes sous la force de atterrissage, le sol s’affaissant sur quelques mètres autour de lui. Le choc semblait avoir été violent pour lui malgré son agilité féline et c’était à mon tour d’assurer ma chute. Sous une impulsion de l’avant du corps, je me mis à tourner sur moi-même à quelques mètres du sol, roulé en boule avant de décocher un coup de pied à l’approche du gros chat juste sous moi.


          Upside Down



          Mon talon s’écrasa sur le dos de la panthère noire qui s’enfonça dans le cratère qu’il avait déjà formé, ce dernier s’agrandissant de plusieurs mètres en fissurant le sol de tous côtés. L’animal cracha une gerbe de sang, lui envoyant par ce coup toute l’énergie cinétique accumulée depuis le début de notre chute en duo. Je pus ainsi atterrir sur son corps mourant, amortissant le choc bien que je fus pris d’une vive douleur aux jambes, les longues griffures n’arrangeant rien. Mon armure de haki s’étiola alors. Je descendais de la panthère qui reprenait forme humaine, un grand homme à la chevelure ébène qui flottait à moitié dans ses vêtements. D’un coup de pied pour le retourner, je m’assurais qu’il ne bougeait plus, bien que sa poitrine continuait de se soulever dans une respiration difficile et saccadée.

          « Une bonne chose de faite, bon qu’est-ce qu’elle a foutue l’autre rouquine ? » m’exclamais-je en me retournant, cherchant du regard Méria que j’avais aperçu lors de ma chute.

          Elle avait dû s’écraser contre ce mur à moitié écroulé sur elle. Claudiquant légèrement, je m’approchais d’elle en passant à côté du cadavre de son adversaire aux cheveux roses. Elle n’y était pas allée de main morte, la tailladant de toutes part. Cela avait dû être un combat rude pour la rousse, n’étant même pas sûr qu’elle soit encore en vie. Je déblayais les débris qui l’écrasaient, m’assurant qu’elle respirait bien avant de commencer à me foutre de sa gueule.

          « Ben alors la rouquine, on fait plus la maligne ? » ricanais-je en la soulevant pour la poser sur une épaule. « Bordel, tu me fous du sang partout s’pèce de grognasse ! » grommelais-je en voyant les filets de sang couler le long de mon bras.

          Et, alors que je me retournais, je vis la patte féline filer dans le vent en direction de mon visage. Forçant soudain pour terminer ma rotation, j’en oubliais le corps de Méria dont les jambes vinrent percuter l’hybride avant qu’il ne frappe, l’envoyant bouler contre un mur. Il s’y écrasa lourdement, tentant de se relever mais n’y parvenant visiblement pas, les bras ballants à ses côtés et la respiration bruyante.

          « Eh bien, t’as faillis m’avoir mon gros chat ! » m’exclamais-je, hilare de ce fauchage non-contrôlé. « Tu m’auras bien divertis, mais il est temps de fermer les yeux. » déclarais-je alors en plaçant la paume de ma main face à lui, celle-ci luisant de violet.


          Head Like a Hole



          Une zone circulaire de plusieurs mètres de diamètre l’assaillit alors, créant une forte pression gravitationnelle sur l’emplacement de l’homme-panthère. Plaqué contre le mur, ce dernier s’affaissa en un instant, se fissurant de toutes part en faisant trembler la pièce avant que le mur ne se brise. Un trou parfaitement circulaire le troua d’un coup, projetant Roguu de l’autre côté. En y passant la tête, j’aperçus alors une des quatre plateformes en contrebas, où un homme se tenait. Le corps de Pantera s'écrasa à quelques mètres de lui et fut rapidement enseveli par les débris du mur avec lequel il était partit. Toujours avec la rouquine sur l’épaule, je bondis dans les cinq ou six mètres de vide, me réceptionnant en grognant sous la douleur aux cuisses et mollets. Le capitaine se trouvait à quelques mètres plus loin, se tenant à côté d’un trou.

          « Yo Aze, t’en as finis de ton côté ? » demandais-je en m’approchant, observant de tous côtés. « Elle est pas là la petite chieuse ? J’ai seulement croisé la grande. »




          © Fiche par Ethylen sur Libre Graph'

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          Dernière édition par Ren Aoncan le Sam 10 Sep 2022 - 2:14, édité 1 fois
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          Megumi se trouvait en face de l’agent du CP5, cette dernière ayant la main posée sur sa lame. Leur plateforme était séparée des autres par un énorme mur sur lequel la belle navigatrice s’appuyait.

          “ Megumi Grey … 5 000 000 Berries. ” Elle souffla du nez, comme ayant un air moqueur. “ Comment une petite chose comme toi a pu être collé à de tels titans ? ” La navigatrice leva un sourcil face à la remarque. “ Caches-tu des capacités que j’ignore ? Ou es-tu simplement un joli trophée servant à adoucir l’image des Sandstorms ? ”

          Quelques jours plus tôt, tout l’équipage avait alors appris l’existence de leurs nouvelles primes. Chose qui déplaisait fortement Megumi qui semblait absolument dépassée par les évènements. Elle ne se considérait pas comme une pirate par définition, certes ça lui arrivait de voler, partir à la recherche de trésors de là à faire en sorte que rien ne soit sur son chemin. Mais elle n’était pas du genre à sortir un crochet et se cacher l'œil, elle n’était pas non plus cruelle -pas gratuitement-. La petite navigatrice se cherchait encore énormément et ça se voyait rien que dans sa posture actuelle. Les genoux qui flanchaient, les mains jointes proche de la poitrine, il lui fallut un peu plus de courage pour se redresser devant l’autre femme.

          “ J’peux savoir qui t’es ? “ Un ton complètement différent de ceux dont elle avait l’habitude de prendre. Megumi était sérieuse dans son regard, elle ne semblait pas trembler d’un cheveux. “ Non parce que si tu penses que j’suis qu’un simple joli trophée, une belle poupée avec des goûts vestimentaires impeccable– ”

          “ J’ai pas dit ça. ”

          “ – Avec une coiffure absolument divine et absolument pas de force, bah t’as bien raison! ” Et sur ce dernier mot, l’index dirigée vers son adversaire, la jolie navigatrice commença à crier à l’aide pour ses compagnons, tournant les talons pour frapper sur le mur juste derrière elle. “ REN ! AZE’ ! MERIA ! “

          Mais sans attendre, Megumi sentit une présence derrière elle. Ses yeux s'écarquillent, sa tension monta d’un cran et à peine retournée que la jeune femme aux cheveux blanc avait sorti sa lame, flottant au moins deux mètres dans les airs.

          “ On ne t’a donc pas appris que c’était fort impoli de tourner son dos à ton adversaire. ” Megumi peina, échappant de justesse le coup de son épée qui semblait néanmoins avoir coupé un bout de son manteau. Megumi était perdue, sans sa faux qu’elle avait cassé il y a de cela quelques jours lors de la bataille navale. La navigatrice se redressa et courut vers l’autre bout de la pièce. Il n’en fut rien, l’agent était trop rapide et sans attendre envoya Megumi valser contre un mur avec un coup de poing directement dans son épaule droite. “ Je me présente, Locksley Liza, agent du Cipher Pol 5. Tu peux m’appeler Bébé Monstre … “ Sa voix était encore plus posée qu’au début de la confrontation. Un calme presque glaçant, tout en faisant une bulle de son chewing-gum.

          Megumi se leva avec difficulté tenant son épaule endoloris. “ J’ai l’air d’en avoir quelque chose à foutre ? ” Elle devait trouver un subterfuge en attendant de se sortir de cette merde.

          “ Je n’ai pas été envoyé ici pour rien, vois-tu … La carte au trésor que tu as volé mène à quelque chose que le gouvernement souhaite récupérer. Je ne veux pas de ta mort– Je t’ai même sauvé la mise quand on y pense. Mais selon moi tu n’es qu’une mascotte, une mascotte qui ferait un bon appât pour capturer ton capitaine. Si je ne peux pas avoir le trésor, autant récupérer le second prix. Je te ferai assez mal pour que tu ne puisses plus bouger, pas assez pour que tu restes vivante. “

          Toujours aussi confuse, la chevelure rose secoua la tête. Elle pensa fortement à ce que venait de dire Liza. Une mascotte ? Alors ça, c’était fort vexant. Une remarque qui changea du tout au tout son état d’esprit. Elle refusait d’être un poids mort pour le reste d’entre eux, Megumi ne se définissait pas que par son intellect et ses dons de navigation. Elle s’était toujours servie de son cerveau pour se sortir de ce genre de mouise. Autant continuer sur cette lancée, mais au lieu de contourner le mur … Autant foncer à travers.

          “ J’aimerais te voir essayer ! “ Sans attendre, Liza fonça sur la belle, bondissant dans les airs deux trois fois, prête à trancher. Megumi profitait de l’élan de son adversaire pour littéralement se dévêtir de sa fourrure, la jetant dans les airs afin que sa vision soit obstruée. Et le plan marcha, l’agent découpa net la fourrure. La voleuse en profitait pour glisser en dessous d’elle, toujours un cran dans les airs. Megumi, elle, dos face au sol et regard tourné vers Liza, s'empressa alors de choper l’une de ses chevilles, la ramenant brutalement vers sa propre épaule pour que l’agent perde son équilibre et tombe à plat menton contre terre ferme.

          SUPEEEER SMACK DOWN

          Megumi n’avait pas crié ceci, mais elle l’avait pensé très très fort. Et bien que l’effort était présent, Liza décida d’amortir sa chute avec l’aide de son épée, s’enfonçant dans le sol. Megumi lâcha sa cheville et se redressa rapidement.

          “ Cette fourrure m’a coûté beaucoup trop chère ! “ Elle s’exclamait alors avant de profiter de son silence afin de lui donner un coup de poing qu’elle esquiva avec aisance.

          “ Pas mal. “ Disait-elle en prenant quelques pas en arrière, visiblement en train de mâcher un chewing-gum.

          “ Tu diras pas ça quand j’te ferai bouffer des minéraux ! “ hurlait Megumi en furie.

          Sans attendre, l’agent du gouvernement utilisa de son entraînement spécial afin de jeter quelques lames d’airs que Megumi peina une nouvelle fois à esquiver. Ces derniers vinrent clasher avec une certaine force le mur derrière elle, faisant trembler la pièce à plusieurs reprises. Une idée vint alors à Megumi qui se plaça devant le mur, Liza continua alors sous plusieurs angles d’envoyer ses attaques de Rankyaku, détruisant de plus en plus le mur derrière sa proie. L’agent commençait à prendre la bête, augmentant de plus en plus la fréquence de ses lames d’air, irritée.

          Megumi fit preuve d’une véritable agilité, esquivant chaque attaque à preuve de grand jetées parfaits, de roulades, les entrainements de sa tante -professeur de ballet- portaient enfin fruits. Le mur semblait céder de plus en plus, créant un trou en plein milieu. Il donnait lieu au massacre qui venait de se dérouler du côté de Aze. Alors même que l’agent échangea un regard avec Aze et Ren qui se tenaient dans l’autre pièce, Megumi eut le temps de fermer l’espace entre elle et son adversaire avec tout ce brouhaha.

          “JE SUIS LA ! “

          Elle avait bondit dans les airs afin d’atteindre Liza, frappant violemment la paume de sa main contre le visage de l'épéiste, prise au dépourvue.

          “ On ne t’a jamais dit que c’était impoli de quitter du regard ton adversaire ? “ Un simple sourire carnassier sur le visage de Megumi, la marchande emmena son adversaire contre le sol tête la première. Megumi s’en releva avec un long soupir, se tapotant les mains. “ J’vais t’en foutre d’la mascotte moi ! ”

          Disait-elle avant de remarquer le reste de la troupe, plusieurs coupures au niveau de la lèvre, de l’arcade sourcilière, une fourrure découpée et une épaule bien meurtrie. Elle s’en était sortie cette fois-ci, plus jamais sans arme. La prochaine fois, elle ramène la massue avec elle s' il le faut. Avant même de s’approcher d’Aze, Megumi sentit un courant d’air. Elle tourna les talons avant de remarquer l’absence de l’agent. Elle s’était évaporée. Eh- Megumi ne pensait pas l’avoir finie, mais c’est satisfaisant d’avoir apporté le dernier coup. Elle n’était pas stupide, la seule raison de sa fuite était bien la présence d’Aze et Ren.

          “ Bon– … Vous avez trouvé quoi que ce soit pour nous sortir de cette merde ? ” Elle soupira avec un sourire chapardeur. “ Avec le butin, il en va de soi ! “
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          Équipage réuni, chacun semblant avoir tant bien que mal triomphé de son adversaire. L’attention du sablonneux revint au gouffre qui se trouvait devant eux, une galerie souterraine qui semblait s’enfoncer sous le palais de glace. Était-ce la bonne direction ? Ces cavernes n’avaient à priori pas l’air d’un vulgaire sous sol du palais, mais de quelque chose de bien plus ancien et naturel. Il leur fallait descendre.


          Ren, va falloir que tout le monde descende…


          Se dématérialisant en un nuage de sable volatile, le capitaine des Sandstorm Pirates s’aventura dans le gouffre, descendant une dizaine de mètres avant de toucher le sol. Ici peu de luminosité, ce qui lui permit tout de suite de repérer un point dans l’obscurité un peu plus loin. Rien de particulier autour de lui, des débris ici et là, des parois gelées et un courant d’air glacial qui ne pouvait signifier qu’une seule chose : il existait une autre issue quelque part. Ren usa de ses pouvoirs de maudit pour descendre en compagnie de Méria et Megumi et si cette dernière ne semblait que très légèrement blessée, la peste elle, était encore dans les vapes. Les pirates s’élancèrent rapidement vers le point lumineux et finirent par déboucher sur une sortie. Un pont suspendu branlant semblait traverser la crevasse et mener vers une autre partie de la caverne. Posant un premier pied sur l’une des planches, le sablonneux manqua de glisser.


          Faut y aller molo les gars… une chute pareille. dit il en regardant le vide sous le pont.


          Ren, sourire moqueur en coin, passa le premier, Méria toujours inconsciente sur son épaule puis ce fut au tour de Megumi de traverser. Et à l’instant même où Azerios s’apprêtait à poser le pied sur la première marche du pont, une lame d’air heurta son dos de plein fouet, le tailladant. Jurant dans un volte face quasi instantané, il distingua une silhouette dans l’obscurité derrière lui : le sabreur borgne avait survécu à sa chute et demandait un match retour. Pas question d’abandonner le butin et pas question de laisser l’occasion à se type de les coiffer au poteau.


          Continuez sans moi, je me charge du borgne.


          Après un bref instant d’hésitation, Ren tourna les talons et disparu dans la nouvelle cavité avec Méria et Megumi. Le sabreur borgne sortit au grand jour, trainant sa lame sur le sol dans un grincement sonore. Malgré la chute et les blessures qu’il avait subit, il semblait toujours aussi frais et disposé pour un combat à mort.


          Hé ben l’sablonneux.. t’as bien faillit m’avoir avec ton tour de passe-passe… ricana-t-il.

          Moi qui pensais être débarrassé de toi…


          Dans un geste rapide, le borgne frappa dans le vide, lançant une lame d’air meurtrière sur Azerios. Ce dernier réagit dans un geste réflexe, dégainant Oto et Kogarashi, ses deux lames d’estoc, en vue de briser la lame d’air. S’élançant sur son adversaire pour une contre attaque, le sablonneux enduit ses lames de fluide offensif et frappa en tournoyant. Véritable bourrasque d’acier, le borgne contra les coups successifs avec difficulté mais ne recula pas pour autant bien au contraire. Risquant son bras il fendit l’air de sa lame et parvint à stopper la rotation du capitaine des Sandstorm Pirates en lui tailladant le bras gauche dans la longueur. Ce dernier eut alors le réflexe d’esquiver l’attaque suivante qui manqua de le trancher au visage, projetant deux lames d’air sur Tuyo, le blessant au bas ventre.


          Qu.. espèce de sale merdeux !


          Son seul œil valide brilla d’une lueur sur le sablonneux connaissait désormais. Levant le bras, il disparut un court instant, réapparaissant derrière un Azerios désemparé puisque réagissant trop tardivement. L’attaque le trancha dans toute la longueur du dos, une gerbe de sang macula la neige et le mutilé se retourna pour se préparer à un éventuel assaut supplémentaire. Tuyo était un terrible adversaire, bien que grossier au niveau de ses attaques, sa vitesse était tout simplement hallucinante. Contre un tel ennemi, la ruse semblait à nouveau être l’option la plus judicieuse. Plantant l’une de ses lames d’estoc dans le sol, le jeune pirate leva sa main libre vers le ciel et généra une importante quantité de sable qu’il fit tournoyer autour de lui.


          Tu vas vraiment m’refaire le coup ?


          Se protégeant le visage avec le bras, le borgne s’aventura dans la tempête de sable. Vision obstruée, il scruta les environs à la recherche d’Azerios et finit par entrevoir une silhouette. Sourire sadique aux lèvres, il leva son sabre et se rua sur son adversaire à une vitesse folle, frappant d’un coup meurtrier avant de réapparaître un peu plus loin. L’intensité de la tempête diminua et la silhouette pointa son indexe en direction de Tuyo, avant de tirer une salve de balles de sable durcit. Ricanant, le borgne trancha les balles et fondit sur son ennemi, le transperçant d’une rapide estocade, le faisant reculer de quelques pas en direction du vide, sans doute pour l’y précipiter.


          On dirait bien que t’es cuit gamin.

          Oh vraiment ?


          Se rematérialisant derrière le borgne, Azerios profita de la diversion fournie par son double de sable afin de créer une tornade de sable qu’il projeta, emportant Tuyo. L’homme disparu alors dans la crevasse un peu plus loin en jurant. Souffrant, le sablonneux rengaina ses lames et prit quelques secondes pour reprendre son souffle. Puis il approcha du bord pour s’assurer que cette fois-ci son adversaire avait bel et bien fait le grand saut. Mais à l’instant même où il se pencha, le borgne surgit en piquée, sabre levé, transperçant l’épaule du capitaine des Sandstorm Pirates en hurlant de rage. Reculant de quelques pas sous l’effet de surprise, Azerios permit malgré lui à Tuyo de remonter. Se débattant pour se dégager, les deux hommes se frappèrent avec hargne et finirent par basculer sur un rebord qui s’affaissa rapidement pour s’effondrer. Tombant dans le précipice, Tuyo agrippa fermement la jambe d’Azerios, qui se rattrapa de justesse pour ne pas tomber. Impossible de se dégager puisque saisit par le fluide offensif de son ennemi, impossible également de se hisser dans son état avec le poids de Tuyo, le sablonneux entreprit de frapper son adversaire avec son autre pied.


          Putain.. de.. merde… Mais lâche.. moi…


          Tuyo finit par lâcher prise et tomba dans le précipice en hurlant. Endolori, le jeune capitaine pirate peina à remonter. Rampant dans la neige un court instant, son regard se tourna alors vers le pont un peu plus loin, qu’il se décida à traverser afin de rejoindre ses compagnons, espérant que cette fois-ci il serait définitivement débarrassé du sabreur borgne…


            Un butin très mérité


            Flashback
            ✘ Feat. Azerios, Nox, Megumi & Méria




            Traversant le pont, le chef de la bande pirate ennemie apparut pour s’en prendre à Aze. Je m’apprêtais à m’élancer sur le pont de planches pour aller l’aider, mais il nous intima de continuer. J’avais confiance en lui pour s’occuper de cet importun, et repris ainsi ma route à contrecœur.

            « T’as intérêt à gagner, capitaine ! » lui lançais-je pour l’encourager.

            Râlant, je fis signe à Megumi de me suivre, réajustant le corps de Méria sur mon épaule. Ses saignements s’étaient arrêtés, mais j’espérais qu’elle se réveillerait vite pour ne plus avoir à la porter. Le pont traversé, nous pénétrions dans une nouvelle galerie après avoir jeté un dernier coup d’œil au capitaine aux prises avec l’épéiste borgne. Le couloir n’était pas seulement creusé à même la roche, il était pavé, du sol au plafond dans un tube d’interminables petites dalles qui n’annonçaient rien de bon. J’avais déjà activé bien assez de pièges jusqu’ici, et sans même la regarder je sentais le regard perçant de Megumi dans ma nuque.

            « Ren...fais gaffe où tu marches sinon... » dit-elle, en laissant sa phrase en suspens, lourd de sens venant d’elle, plein de menaces.

            « J’te ferais dire que c’est moi qui ouvre la marche, y a quand même de grandes chances pour que, si quelqu’un déclenche un piège, ce soit moi. » répondis-je pour la faire taire.

            Les yeux plissés, je ne parvenais pas à voir grand-chose dans l’obscurité grandissante de la galerie. Je sortis alors mon briquet, le laissant allumé pour éclairer les dalles. À chaque pas, je serrais les dents en espérant que mon pied ne déclenche pas un nouveau piège mortel. Le tunnel trop étroit pour avancer côtes à côtes, je devais baisser mon épaule portant la rouquine blessée pour ne pas l’esquinter contre la paroi. Elle était déjà en assez mauvais état comme ça.

            Mais, comme ma chance tourne toujours au mauvais moment, mon pied s’enfonça sur une dalle. Un mécanisme s’enclencha quelque part autour de nous, faisant gronder les murs.

            « ESPÈCE D’ABRUTIII !!! » s’écria Mégumi sans même laisser le temps au piège de se révéler.

            Une lame circulaire sortit de chaque côté, tournoyant en s’avançant vers nous afin de nous découper en deux morceaux distincts. Mon premier réflexe fut de reculer, repoussant Meg par la même occasion avant de lui envoyer le corps de Méria d’un coup d’épaule en espérant qu’elle la rattrape. Je plaçais mes deux mains en avant, celles-ci se recouvrant de haki, se propageant jusqu’à mes épaules qui arborèrent rapidement leur armure ébène. Mes paumes entrèrent en contact avec les lames circulaires, projetant des étincelles comme deux métaux qui s’affrontent. Mon briquet tombé à mes pieds illuminait la scène par le dessous. Mes doigts se refermèrent sur les lames, forçant jusqu’à ce que mes doigts trouent le métal, le traversant avant de les arracher du mur en les frappant l’une contre l’autre dans une dernière gerbe d’étincelle. Après un long souffle de soulagement, je me retournais vers Mégumi pour afficher un grand sourire.

            « Tu devrais me faire un peu plus confiance. Laisse-moi m’occuper des autres pièges et occupes-toi de la rousse. » ricanais-je en propageant mon armure ébène à l’ensemble de mon corps.


            Au bout de quelques minutes, nous arrivions enfin à la sortie de la galerie, mon corps bardé de plusieurs flèches enfoncées dans mon armure, la brisant par endroits en y faisant couler le sang. Je les retirais unes à unes en entrant dans une grande salle dont le plafond disparaissait dans l’obscurité. De vieilles torches gelées étaient de chaque côté du tunnel duquel nous arrivions et j’en attrapais une pour remplacer le vieux torchon par des pans de mon sweat-shirt. Le froid assaillit ma peau, mais une fois la torche allumée la sensation mordante se calma doucement. Je fis de même pour la seconde en la laissant accrochée au mur.

            « Occupes-toi des blessures de notre sanguinaire numéro un, le capitaine devrait pas tarder. Moi, je vais explorer un peu pour m’assurer qu’il n’y ait pas plus de danger, et t’as pas intérêt à gueuler la prochaine fois que je déclenche un piège ! »

            Levant ma torche, je lui tournais le dos pour m’enfoncer dans l’obscurité, chassée par ma flamme vacillante. Le lieu était immense, très haut de plafond où je devinais des stalactites brillantes sous la lueur de la torche. En rongeant les ténèbres par la lumière que j’apportais, je vis du coin de l’œil quelques petites formes animales s’enfuir discrètement. Mais, aucune présence menaçante ne semblait nous attendre, m’en assurant à l’aide de l’empathie.  

            Finalement, j’arrivais de l’autre côté de la grande salle. Face à moi, une grande double-porte en métal, ornée d’innombrables gravures. J’apposais les mains sur un des deux pans, poussant de toutes mes forces sans que rien ne se passe. Je reculais, l’observant de bas en haut, entre les gravures et certaines formes enfoncées dans le métal. Comme ce qui ressemblait à des paires de mains, placées à intervalles réguliers de chaque côté de la porte, au nombre de quatre au total.

            « VOUS POUVEZ VENIR Y A PAS DE PIÈGES !! » criais-je à plein poumons derrière-moi.




            © Fiche par Ethylen sur Libre Graph'

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            Les péripéties du gang ne s’arrêtaient donc pas ici. Après avoir confronté des pirates, ainsi qu’une agente du gouvernement, les Sandstorms s’avéraient des plus déterminés afin de retrouver ce fameux trésor enfoui sous les ruines du château. Megumi était chargée de tenir Ren en laisse -enfin c’est ce qu’elle pensait-, ce dernier tenant à contre cœur une Méria inconsciente sur son épaule.  Et il ne fallut donc pas longtemps pour que ce dernier manque de mourir face à un autre piège.

            Peinant alors de se garder au chaud et prenant soin un maximum des blessures de la rouquine, Megumi s’assura alors des arrières qu’aucune mauvaise surprise ne pourrait surgir dans leur dos. Elle ne s’inquiétait pas forcément pour Aze’, ayant confiance en son capitaine … Et puis si elle souhaitait récupérer le fameux trésor, aucun doute ne pouvait prendre place après tout. Elle prit une longue respiration, regardant le visage fermé de Méria.

            “ T’es vraiment dans un sale état toi … ” Bien que Megumi se doutait de la pirate sanguinaire et qu’elle était plutôt certaine que leurs futures ne s'alignaient pas, la chevelure rose ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter, posant alors son manteau en fourrure déchiré sur son corps afin de la réchauffer. Laissant alors la navigatrice plus frileuse que d’habitude. Un col roulé blanc recouvrait le haut de son corps avec une paire de jeans foncés. Pour une fois qu’elle ne jouait pas dans l’extravagance.

            Elle leva alors sa tête lorsqu’elle entendit la voix de Ren au loin, annonçant que la voie était claire. Megumi se leva en affichant un léger sourire épuisé, sachant pertinemment que ce serait trop épuisant de se trimballer Méria.  “ On revient dès que possible, ne fais pas de bêtise, hm ? ” Lui disait-elle, comme si cette dernière pouvait l’entendre.

            Megumi rejoignit sans attendre Ren. Et bien qu’elle l’engueulait tout de même pas mal de fois, elle était bien contente de l’avoir autour.

            “ Hm– “ L’énorme double porte qui se tenait devant le duo était plutôt intimidante, la jeune femme savait cependant que derrière se trouvait forcément le trésor. Après ce qu’ils avaient traversé, elle se voyait très mal affronter une horde de nouveaux ennemis en tout genre. “ – Ça devrait être bon … ” Ses yeux se baladaient de gauche à droite, remarquant alors les gravures en formes de paumes incrustées sur chaque côté.

            “ Bon. Si je ne me trompe pas- ” Et sur ce, elle se dirigea vers un côté en attendant que Ren en fasse de même. Puis déposa délicatement ses mains dans les gravures, n'appelant pas encore sur le mécanisme.  “ - à trois Ren ! 1 .. 2 .. 3 ! ”

            *CLICK*

            Et sous un brouhaha qui n’en finissait pas, la porte commença à bouger, plusieurs stalactites se fracassèrent contre le sol en des milliers d’éclats. Megumi sursauta puis se décala rapidement aux côtés de Ren afin de laisser la porte s’ouvrir devant eux.

            “ T’es dans un sale état aussi dis-moi … ” soupira-t-elle, les sourcils froncés. C’était sa façon de demander si ça ira.

            Puis vint enfin la découverte de la fameuse pièce cachée et protégée par des milliers d’obstacles. Un grand pilier en roche glacée se tenait au milieu, avec des coffres de trésors à chaque coin, les pièces et bijoux inondaient le sol. Plusieurs diamants brillants étaient incrustés dans le pilon de sorte à dessiner une figure majestique, celle de la princesse du royaume observée dans l’un des tableaux de la pièce principale du château, présumait Megumi.

            Une fois approchée du pilier, le duo pouvait admirer les murales d’oiseaux volant à travers les quatres murs, comme s’ils représentaient une certaine protection à l’envers de la princesse. Ren et Megumi se mirent à soupirer de soulagement en même temps, prenant le temps d’absorber la vue.

            “ Wow– Paraît presque trop beau pour être vrai ! “ Elle s’écria avant de se rapprocher du pilier, survolant sa main sur le dessin fait de joyaux. “ J’ai comme l’impression que si je prends un joyaux, tout va s’effondrer. ” Remarquait-elle. “ Bon, t’as de quoi ramasser le plus possible avant qu'Aze' n'arrive ?” Demandait-elle à Ren tout en regardant la variété de trésors qui les entouraient.

            Et c'est ce qu'elle se chargea de faire, récupérant un vieux sac délabré qui trainaît avec plusieurs centaines de berrys tous entassés les uns sur les autres. Megumi commença alors à faire le tour de la pièce, les yeux aussi grand que le ventre et ramassant de gauche à droite les vagues d'ors et d'article rares florissant à ses pieds. Cachés dans un creux derrière l'énorme pillier se trouvait quelques objets des plus intrigants. Pliant ses genoux, la navigatrice observa alors leurs formes particulières ... Des coquillages ? De couleurs différentes et qui semblaient se démarquer du reste. C'est avec un petit sourire sur le visage que cette dernière se contenta de les mettre dans le sac.

            " Je verrai bien ce que c'est plus tard ! " S'exclama-t-elle.


            Dernière édition par Megumi Grey le Mar 23 Mai 2023 - 19:54, édité 2 fois
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            Un butin très mérité Katarina-lol-2k-wallpaper-2560x1440

            海 賊

            ∆ Feat. SandStorm Pirates ∆


            À la manière d'un animal doté d'un sixième sens, l'appât du gain et la légendaire cupidité de la Peste la firent se réveiller quelques instants après l’ouverture de la porte. Emmitouflée dans ce qui restait de la veste de Megumi, la jeune femme émergea cependant avec une certaine difficulté. L'air bête, elle regarda autour d'elle avec incompréhension avant de lentement remettre ses pensés en ordre. Méria ne mit ensuite pas longtemps à se souvenir ce qu'elle faisait ici, ni la raison pour laquelle elle était dans cet état. En grimaçant, la pirate se releva. À mi-chemin elle manque de peu de trébucher mais parvient à se rattraper in extremis.


            « Putain... J'ai un Pic vert dans le crâne. »


            Regardant autour d'elle en se montrant plus attentive aux détails, la pirate se demandait où étaient ses camarades. Remarquant qu'elle portait une vêtement qui n'était pas le sien, elle le retira pour l’observer. Bien qu'en mauvais état, il était difficile de manquer le fait qu'il appartenait à l'ingénue aux cheveux roses. L'odeur de la veste était également la même. Hochant la tête sans grande considération, la rouquine jeta le vêtement au sol.


            « Ils sont passés où ces empaffés  ? »


            Fermant les yeux, la jeune femme se concentra pour refermer la large plaie sur son ventre en contractant les muscles voisins. Ce n'était pas parfait, ni ne la dispenserait de soins par la suite, mais cela l'empêcherait de continuer de se vider de son sang comme un porc. D'un pas d'abord chancelant, la jeune femme se mit à avancer vers ses alliés. Quand elle arriva à leur niveau, elle constata qu'ils avaient fait mouche. Les yeux écarquillés telle une enfant le soir de noël, elle admirait bouche bée les innombrables richesses présentes. Bavant presque d'excitation face à un tel spectacle, la Peste allongea une dizaine de mèches de cheveux pour s'emparer de plusieurs bijoux qui lui faisaient de l’œil. La structure chancela mais ne se renversa pas. Enfilant un diadème surmonté d'un rubis sur son crâne, la jeune femme couverte de sang offrit un large sourire à ses compagnons


            « Bingo, Jackpot et tout le toutim. »


            Commençant à rire de bon cœur, Méria se mit à jongler avec les richesses qu'elle venait d'attraper. La cupidité était un vilain défaut, mais chez elle, il avait la force de la pousser à se dépasser. Malheureusement pour elle, une fois l'adrénaline retombée, elle se heurterait bien vite à la dure réalité de la situation et surtout e son état de santé qui exigeait une prise en charge médicale.



            © ciitroon



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