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[Mini-Event][1629][Assaut sur Marine Ford] L'aile Droite

Rappel du premier message :

Assaut sur Marine Ford

Le combat de l'aile Droite


Le début de la bataille

Le peuple du monde civilisé retenait son souffle, scotché devant leurs écrans géants et l'énormité de ce qu'ils y voyaient. Personne n'osait bouger, conscient qu'ils étaient témoins d'un nœud indénouable dans le fil du destin, un événement qui changerait leur futur et qui serait conté dans les livres d'histoire.

Une ombre inquiétante cacha soudainement le soleil et engloba l'intégralité de Marine Ford, ce n'était nul autre que celle d'un dragon qui plana quelque temps avant de se poser sur le toit du château comme un aigle sur son perchoir, prédateur et oppresseur. Plusieurs dizaines de bateaux pirates l'accompagnaient, tel un tsunami artificiel de bois, d'acier et de chair. Une charge brutale d'esprits insoumis venus se frotter au premier bastion de la loi. Très vite le tonnerre des canons retentit sur des kilomètres à la ronde. La Marine était fin prête, mise à part une bleusaille en sous-effectif qui ravala sa salive plusieurs fois, le reste du corps armé ne cilla pas. Quelques sourires impatients s'affichèrent même sur le faciès des plus aguerris et téméraires devant la menace pirate. Le barrage ne tiendrait pas, mais il n'avait pas été pensé pour. Son rôle était uniquement d'affaiblir les assaillants et de leur bloquer toute retraite. Ce serait dans un corps à corps chaotique, dans une bataille aussi rangée que le bureau de l'Amirale en chef, que l'issu de la guerre se jouerait.

Un plan ne se déroulant jamais comme prévu, personne n'avait calculé la présence de Red et ses alliés, ce fumier de traitre connaissait si bien les rouages de la Marine et du Cipher Pol qu'il voguait tel un fantôme sur les mers, insaisissable. L'arrivée d'Izya était également une surprise, qui d'après les derniers rapports aurait dû se trouver sur Eloleria. Cependant, l'impératrice Kiyori qui était leur cible principale n'avait toujours pas pointé le bout de son nez et rien n'indiquait qu'elle le ferait. Un empereur en valait bien un autre, sans compter la pléthore d'imbéciles primés qui participaient à l'assaut.  Si la Marine sortait victorieuse, il s'agirait de son plus gros succès depuis des décennies. De quoi redorer son blason terni par un excès de bavures et de zèle. L'échec n'était pas envisageable, pas ici et surtout pas sous les yeux du monde entier.

Les navires les plus chanceux et les plus rapides parvinrent à passer les premières lignes de défense. Les hurlements de défis se mélangeaient avec ceux de souffrance et les explosions de plus en plus nombreuses.  Une épaisse fumée commençait à englober l'île et les flots alentour ; effet secondaire néfaste de centaines de mortiers rugissants à l'unisson. Une odeur de poudre à canon, de cendres et de chair brûlée vint piquer le nez des vivants. Certains humèrent à pleins poumons, galvanisés par l'horreur tandis que d'autres grimacèrent révulsés en toussant dans leur manche. Cette guerre verrait naître des héros et des légendes, des traitres et des parjures.

Sur l'aile droite, ouvrant les festivités, un objet volant non identifié fracassa tout un pan de muraille et atterri dans la cour. Le rugissement d'une monstruosité de l'ancien temps se fit immédiatement entendre au point d'impact. Promesse de mort et de carnage, elle annonçait sans équivoque le début des hostilités. La brèche était faite et des centaines de pirates s'y engouffrèrent à la suite.

Sur l'aile gauche, couplée à la fumée d'une bataille navale qui s'essoufflait, une tempête faisait rage et des éclairs venaient frapper les fortifications. La flotte de Clotho accompagnée par la Reine Climatique percuta les défenses de la Marine avec un panache qui n'était pas sans rappeler le trente-deuxième panaché bien frais que le Capitaine Corsaire "Envy" se sifflait : gazeux, rouge, et beaucoup trop dosé. Otello avait toujours eu la main lourde et ces maudits pirates le découvriraient bien assez tôt.

Au château, la panique était parfaitement contrôlée, voire franchement inexistante et le Dragon Céleste n'avait pas bougé de sa place aux premières loges, sirotant un thé en mangeant de délicieux biscuits chocolatés en attendant le combat, pendant que son entourage de Cipher Pol commençait à transpirer à grosses gouttes sans oser le déranger, partagés entre l'idée que tout pouvait virer rapidement à l'eau de boudin, et le souvenir de ce qui était arrivé au dernier agent malheureux qui avait interrompu le saint en plein repas, et avait fini mangé par des crocodiles.

Sur l'esplanade centrale, l'Amiral Tetsuda abaissa son Meitou, mais aucune tête ne tomba. Il rangea son sabre et se servit du dos du pirate à quatre pattes comme d'un tabouret. Alors que tout autour la guerre éclatait et les combats s'intensifiaient, l'homme de Fer analysait la scène et restait en retrait, prêt à porter secours au moindre signe de débordement. Par sa puissance démesurée, il immobilisait autant qu'il humiliait le colosse sous lui, ilot de calme au milieu du carnage, Tetsuda attendait.

HRP

Joueurs présents au début :


  • Jack
  • Reyson D. Anstis
  • Leo Nin
  • Alba Nona
  • Ambrosias
  • Azeglio
  • Megumi Grey


Les règles du RP :


  • A chaque post, le joueur suivant s'annonce
  • Délai max de 72H pour poster

    [Mini-Event][1629][Assaut sur Marine Ford] L'aile Droite - Page 2 Tumblr_oyuh8qz2re1w4ph5zo3_540

    海 軍

    ∆ feat. Everybody ∆


    Ce type était une véritable énigme. D’abord il attaquait avec violence, tel un animal déchainé, et juste après, il prenait ses pattes à son cou. Malheureusement, ce qui pouvait passer pour une fuite honteuse était en réalité une étrange partie de chasse. Horrifiée, Ambrosias vit le monstre commencer à dévorer un pauvre bougre avant de repartir de plus belle. Dorénavant, il laissait des trainées de sang derrière lui. La colonelle avait du mal à dire si elle trouvait ça mieux que ses déjections. Furieuse face au comportement inqualifiable du pirate, la militaire décida de ne pas le laisser s’en tirer. Rebondissant dans les airs grâce au geppou, la manchote ne manqua pas de croiser une jeune femme qui chevauchait un aigle. Visiblement, elle souhaitait lui venir en aide, mais sa tentative ne porta pas ses fruits. L’hybride aux écailles bleues était décidément bien trop résistant.


    « Reste ici enfoiré d’assassin ! »


    Chercher à en appeler à la raison d’un être pareil était vain. Il fallait le stopper, ici et maintenant, vite de préférence. Comprenant à contrecoeur que la voie des airs, si elle lui permettait de rester indemne, ne lui donnerait pas l’occasion de stopper le maudit, Ambrosias accepta de retourner au contact. Redescendant en vitesse, elle se servit à plusieurs reprises du soru pour venir se porter droit face au reptile qui fonçait toujours à pleine allure. L’arrêter dans son élan semblait impossible, mais il fallait quand même essayer. Sur le chemin du flibustier, la militaire tendit plusieurs cordes pour le stopper net tandis qu’elle s’avançait pour le cueillir avec un shigan en plein thorax.



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    A deux cents mètres de la parade jurassique et carnassière, la situation avait été inversée : je me retrouvais sans otage et encerclé par plusieurs ennemis avec Fenyang en face.

    Malheureusement pour lui, c’est justement dans ces situations que j’excelle : sans alliés autour. Mon corps peut continuer à diffuser des hormones néfastes sans la moindre précaution. Tout ce que je dois faire c’est tenir suffisamment longtemps, mais je n’allais pas demeurer passif pour autant. J’enfilais ma capuche et murmurais :

    « Al. »

    Des cheveux parcoururent mon corps par-dessous mes vêtements amples et firent ensuite apparaître des miroirs qui avaient la particularité de renvoyer les attaques. Alice plaça cette armure dissimulé sous mes vêtements et qu’elle peut même déplacer grâce à ses cheveux qui les tiennent. Tout ça à partir du monde miroir dont le lien est un petit miroir que je porte en médaillon. Au milieu des cheveux d'Alice qui font ce chemin, l'un des miens remonte la voie à l'inverse pour lui injecter les hormones contraire à ceux que mon corps diffuse. Je dois éviter le tir allié.

    Les attaques de ses camarades qui avaient pour but de limiter mes déplacements peuvent bien m’atteindre maintenant, ils ne feront que se blesser eux-mêmes en touchant mon armure miroir. Néanmoins je dois toujours me méfier du vice amiral lui-même, l'armure ne suffira pas pour lui.

    « J’étais un épéiste c’est vrai, mais je n’ai plus que cette dague à présent. Dansons si tu veux. »

    Qui est piégé ? Moi ou ses camarades ? Mes cheveux s’élèvent avant de s’abattre simultanément autour de moi, envoyant une dizaine de lames d’air vers les deux alliés de Fenyang tandis que je bondis en direction du dinosaure. Oh le vice amiral ne me laissera pas faire, mais il est bien ma cible : j’assaillirais chacun de ses alliés et les soldats qui s’en prennent au dinosaure pour le forcer à les protéger. Il devra être plus rapide, se dépenser davantage pour me rattraper, et alors je l’accueillerai, ou sinon mes hormones le cueilleront.

    Viens m’arrêter Fenyang, approche toi de mes hormones et de ma lame. Sinon la soldate qui se dresse courageusement sur le chemin du monstre dévoreur recevra mes salutations.
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    - « Il a vraiment cru qu’il était le seul à avoir l’observation, lui ?! »

    Infiniment plus rapide grâce à ma succession de soru couplé à ma grande vitesse, il ne m’avait fallu que quelques secondes pour apparaitre tout juste dans le dos d’Ambrosias. Le haki de l’observation n’était absolument pas l’apanage de ce forban et il allait le comprendre à ses dépens. Sans avoir tout capté de sa stratégie, la trajectoire qu’il décrivit en fonçant vers la colonelle manchote ne laissait cependant place à aucun doute : il voulait encore une fois se servir d’une tierce personne pour ses sales besognes. A un moment donné, le pattern devenait également éculé. De ce fait, j’avais réagi à la millième de secondes pour apparaitre à quelques mètres devant lui et tout juste derrière le dos de la blonde qui déployait son arsenal. Sauf que…

    - « Désolé Ambro. T’es sur le passage ! »

    Et sans qu’elle n’y comprenne grand-chose, je posai une main sur l’une des épaules de la jeune femme, avant de disparaitre avec elle d’un soru ultra rapide, à quelques secondes des arrivées des deux autres pirates. Le dinosaure puant d’un côté et Reyson de l’autre. La frénésie bestiale de l’hybride ne lui permettrait pas de freiner sa course au dernier moment, surement. Quant à Reyson, aurait-il seulement le temps de dévier sa trajectoire pour esquiver la gueule de son pote au zoan antique qui bectait tout sur son passage ? A priori, le choc entre ces pirates était inévitable… Ou à minima, le dinosaure se prendrait les hormones du lieutenant en pleine gueule. L’un dans l’autre, ça promettait d’être un vrai casse-tête pour les deux primés…

    Et c’était pas fini…

    Oui, car, mes deux hommes de main avaient réussi soit à dévier les lames d’air, soit à les esquiver. Meilan les avait déviés facilement à l’aide de sa propre épée, tandis que le sniper avait eu le temps de les voir venir du fait de sa position éloignée et de les esquiver. Il en évita une dernière de justesse, se mangeant une entaille sur le flanc au passage, mais rien de trop grave. Ensuite, il s’était repositionné dans un recoin des débris avant d’essayer de cribler de balles le lieutenant. Tête, tronc membres inférieurs, tout était visé… Quant à Ketsuno, elle leur balança également des lames de vent dans la tronche… Et comme si ça ne suffisait absolument pas, je leur décochai à chacun un dragon de vent qui fonçait également droit sur eux pour les avoir en tenailles !

    C’est plus loin de ces enfoirés que je me réceptionnai au sol avant de reposer Ambrosias sur ses jambes…

    Tout en constatant plus loin et de façon brève la bataille qui faisait rage entre l’amiral et l’empereur…

    Bordel…
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    Alors que notre cher lézard détalé comme un lapin avec la patte d’un Marine dans la gueule, dans l’espoir de trouver un peu de calme histoire de récupérer. Voilà qu’il était de nouveau pris pour cible par un soldat sans courage ni scrupule. Le pauvre tas d’écailles se retrouva de nouveau projeter au sol, après avoir reçu un amas de cordes sur le coin du museau !

    Il ne l’avait pas vu venir celle-là ! Cherchant désespérément d’où pouvait bien venir cette attaque sournoise, il finit par trouver le responsable, enfin plutôt là responsable. Il s’agissait d’une bonne femme perchée sur son pigeon grassouillet dans les airs. D’ailleurs, ce dernier avait l’air fort appétissant pour le reptile, bien plus dodue qu’une jambe de jeune recrue.


    Toutefois, il était à présent confronté à un nouveau problème, en voulant se dégager des cordes, il s’était retrouvé totalement emmêlé dans celles-ci… Perdant de précieuses secondes dans sa fuite.
    Forcé de lâcher son petit encas, l’homme lézard rugit aussi bien de haine que de frustration à l’encontre de son adversaire. Car il était incapable d’aller le chercher aussi haut…


    Une autre bataille se jouait à l’intérieur de son crâne dans le même temps. Le brave Jack essayait de reprendre petit à petit le contrôle de son corps. La tâche était ardue, car il n’avait toujours pas retrouvé l’intégralité de ses capacités. D’autant plus que la bestiole qui s’était logée dans son crâne n’avait pas tellement envie de retourner dans l’anonymat. Mais la volonté du Jack était bien au-dessus de l’esprit d’un vulgaire sac à main sur pattes. Petit à petit, il grignotait du terrain, mais la bataille était loin d’être gagnée pour autant.


    Alors que le lézard pestait ouvertement contre le retour du maitre légitime de cette enveloppe charnelle tout en cavalant comme un poulet sans tête. L’animal au sang-froid fut encore, cette fois, la cible de l’officier manchot totalement enragée. Elle avait finalement dénié descendre sa monture pour venir se fritter de reptile à femme avec le tas d’écailles.


    Se retrouvant une nouvelle fois pris au dépourvu de son adversaire, le reptile ne tarda pas à se retrouver de nouveau ficelé de toute part. L’enveloppe charnelle mi-homme, mi - lézard, se débattait comme un démon pour se sortir de là. Mais chaque mouvement ne faisait que resserrer son étreinte. 


    Mais dans la caboche, le reptile avait totalement perdu les pédales et ne maitrisait plus rien, alors dans un ultime effort le Jack écrasa le squatteur par sa simple volonté.
    Il était de nouveau seul maitre à bord, mais il avait malheureusement hérité d’un navire fort mal en point. Les os brisés de toutes parts, sans le Haki de l’armement qui le tenait artificiellement en état, il aurait déjà cabané depuis un bout de temps.

    À présent, bien qu’au bord du précipice, j’avais de nouveau retrouvé mes facultés mentales. À défaut d’être un reptile impitoyable et primaire, ce que j’avais perdu en bestialité, je l’avais regagné en intelligence. Toutefois, j’étais toujours solidement entravé par mes liens et je m’attendais à ce que l’autre folle sur son poulet volant se pointe d’un moment à l’autre. Les chances de victoires étaient pour ainsi dire maigres, voire inexistantes. Mais la simple idée de se faire battre par une femme manchote et défigurée me foutait sacrément les glandes.
    Je n’avais plus la force de se transformer intégralement et le Haki Royal ne semblait pas fonctionnait sur elle. Les techniques classiques et le combat loyal ne serviraient absolument à rien contre elle, du moins pas dans mon état actuel.


    Il ne me restait plus qu’une solution pour tenter de me sortir de là, la ruse et la couardise, mais encore fallait-il que je trouve une idée.


    Si seulement j’avais un minimum d’aide pour me sortir de ce traquenard à pirates ! Mais à premier vu, personne bon venir en aide au bon Jack qui était dans la merde jusqu’au cou. En attendant une intervention divine, je décidais de gagner du temps en bluffant mon adversaire. Les Marines n'avaient jamais eu la réputation d'être très futés, 


    Mais un nouveau souci se présenta à moi, la femme avait totalement disparu de mon champ de vision, comme par enchantement, je cherchais partout autour de lui l’officier, comment avait-elle pu disparaitre ainsi ?

    Une seconde plus tard, je me retrouvais nez à nez avec un drôle de zigoto que j’avais croisé auparavant et que je soupçonnais fortement d’être le responsable de ce qu’il m’était arrivé ! Aussi bien ma taille géante, que mon délire psychédélique ainsi que ma diarrhée de tous les diables.


    Alors que je m’apprêtais à lui dire deux mots et un coup de boule, il me projeta comme un fétu de paille par-dessus lui pour éviter de me percuter. Au passage il m’injecta une nouvelle fois sa merde qui se répandit dans mon corps alors que je me trouvais en plein vol, une furieuse crampe d’estomac apparut avant de disparaitre pour laisser place à une sensation des plus enivrante. De nouveau, je ne sentais plus aucune douleur. Je ne sais pas qui était ce type et comment il se débrouillait, mais il avait le don pour me requinquer à vitesse grand V. toutefois, j’avais bien retenu la leçon de la fois précédente, même si l’envie de me laisser partir en transe était grande. Je n’avais aucune envie de perdre de nouveau le contrôle de mon corps.


    Je retombais lourdement sur mes pattes pour me retrouver de nouveau face à la manchote. J’étais remonté à bloc, même si un épais filet de sang coulé le long de ma mâchoire signe que là-dedans cela devait être un sacré bordel.   Alors, durant les minutes qu’il me restait avant que tout ne pète en moi, j’avais la ferme intention de lui ôter le deuxième bras à cette pimbêche à l’air odieux

    « Viens voir le Jack ma cocotte, je vais t'embellir comme jamais.  »
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    海 軍

    ∆ feat. Everybody ∆


    Tout se déroula très vite. D’abord Salem vint, visiblement, sauver la vie de la colonelle. Elle ne comprit pas trop pourquoi, mais elle se retrouva éloignée de sa position initiale. N’y faisant guère attention, même si absolument tout n’était que chaos sur Marineford. La blessure qu’elle avait au torse lui faisait de plus en plus mal. Elle grimaça en portant une main contre sa blessure qui continuait de saigner. Il allait falloir qu’elle s’occupe de cela, et rapidement. Tournant la tête vers le vice-amiral, qu’elle connaissait très bien, elle hocha la tête, même si elle n’avait pas vraiment tout compris. Prenant le temps de souffler quelques secondes, la militaire écarquilla les yeux en voyant le pirate reptilien revenir de plus belle. Cette fois, il arrivait pas les airs. Le Métamorphe l’avait jeté au loin comme si de rien était, ce qui faisait peur à bien y penser. Même le fils Fenyang ne semblait pas en mesure de mettre le forban au tapis.


    « Mais bordel... »


    Se remettant en position de combat, la manchote se recula de quelques pas pour éviter de se prendre le dinosaure en pleine poire. Il était mal en point, plus que cela même. Pour dire vrai, il semblait à deux doigts de passer l’arme à gauche. Pourtant, envers et contre tout, il tenait bon. c’était à peine croyable. Comment un homme pouvait-il encaisser autant de choses et continuer à avancer ? S’il n’avait pas été pirate, il aurait forcé l’admiration de la jeune femme.


    « Approche, dino débile. »


    Ambrosias n’était pas adepte de ces choses là, généralement elle restait muette pendant un combat. D’une certaine manière, c’était pour elle un moyen de se donner de la force et du courage. Jack était un adversaire bien trop difficile pour la militaire et elle ignorait comment en venir à bout. Son seul espoir était de le voir finir part tomber dans l’inconscience à force de trop tirer sur la corde.


    Voyant venir l’hybride, toujours aussi rapidement, Ambrosias le laissa approcher. Au dernier moment, du mieux qu’elle le pouvait, elle pivota sur elle même pour éviter de se faire bêtement empaler. Les griffes du maudit vinrent lui entailler assez profondément le flanc gauche, mais elle savait qu’elle devait accepter cela. Laissant le dinosaure continuer sa course, elle lui envoya un shigan au niveau de la tempe. Malheureusement, ses écailles étaient toujours aussi résistantes. Rien n’y faisait, elle ne pouvait pas les percer. Pourtant, cela ne semblait pas rester sans conséquences pour autant. Reculant grâce au soru, elle manqua de perdre l’équilibre. Portant la main sur ses nouvelles plaies, elle grogna de douleur. Son coeur battait la chamade et elle avait de plus en plus de mal à continuer.


    Décidant de jouer le tout pour le tout, cette fois, la colonelle passa à l’attaque pour de bon. Bondissant dans les airs, elle envoya un lame d’air en direction de l’hybride de face. Pendant que l’attaque faisait son chemin, elle retomba au sol en grimaçant avant de se ruer à grande vitesse derrière le pirate. Faisant sortir des cordes de sa manche, elle chercherait alors à lui ligoter les membres contre le corps pendant qu’une dernière prendrait place autour de son cou pour le faire suffoquer. Le tuer ainsi semblait impossible, mais peut-être parviendrait-elle à le mettre hors de combat.




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    Assaut sur Marine Ford

    ~ Marineford - 1629 ~

    Loin dans les airs, tu usas de nouveau de ton œil artificiel pour examiner en détails la situation en bas.

    L’hybride aux écailles semblait être inépuisable. Malgré les coups et les blessures qu’il essuyaient, celui-ci se relevait encore et encore. Tu te demandas même si cette créature n’était pas immortelle. Le fait de manger des humains lui conférait peut-être la faculté de se remettre rapidement de ses blessures ? Mais, un zoom rapproché de ton œil factice te permit de voir Reyson injecter quelque chose chez la créature qui, aussitôt, semblait allait beaucoup mieux alors qu’il avait enfin commencé à montrer des signes d’épuisement. Tu compris alors la cause de la frénésie de ce monstre qui avait massacré et manger des dizaines de tes alliés.

    Ton alliée estropiée - dont tu ignorais nom et grade – se révélait être assez puissante pour être en mesure de gérer seule la vile créature aux écailles. Interférer dans leur combat n’aiderait donc en rien celle-ci alors tu surveillas plutôt les mouvements de Reyson et puis, tu décidas d’intervenir alors que le commandant de l’Empereur Red avait été séparé du vice-amiral Salem mais qui ne tarderait pas à rattraper son ennemi. Terry vola à toute vitesse dans le dos du pirate et lorsque vous fûtes prèsque au-dessus de votre cible, tu libéras des cordes qui vinrent s’enrouler solidement sur le haut de son corps de cette dernière, dont la tête.

    Tu ne pensais pas pouvoir immobiliser le supernova bien longtemps et encore moins le trainer jusque dans la baie de la place centrale de Marineford où tu pourrais le jeter dans l’eau de mer mais si tu parvenais ne serait-ce qu’ à le maintenir immobilisé durant quelque secondes, cela pourrait alors offrir une ouverture à Salem …

    HRP:
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    C’était parfait ! Absolument parfait ! Le grand vice amiral dévoila enfin sa faiblesse ! Ne l’avez-vous pas remarqué ? Il avait abandonné l’idée de sauver mes otages auparavant, mais cette fois il avait fait l’effort d’aider Ambrosias ! Il suffisait donc de bien choisir l’otage, probablement devaient ils se connaître.

    Pourquoi croyez vous que j’ai éjecté le dinosaure vers elle pendant que je poursuivais ma course en direction de l’esplanade centrale où les éléments se déchainaient successivement : acides, ténèbres, flammes, …

    Je n’avais qu’à me protéger des attaques du vice amiral en parant ses coups de lames à distance avec ma propre dague. Du reste, les miroirs qui couvraient mon corps étaient suffisant. Je n’avais qu’à me prémunir le visage, le reste de ma tête étant protégés par des miroirs dissimulés sous la capuche également. Et lorsque mes vêtements devenaient trop abîmés pour risquer de dévoiler la nature de mon armure, je pouvais compter sur Val qui glissait un caillou de ma poche à ma tête via l’un de ses cheveux et qu’il me refaçonne ma tenue avec ses pouvoirs démoniaques. J’avais peu espoir que le secret des miroirs perdure, mais je faisais de mon mieux pour le préserver.

    J’ignorais donc la plupart des assauts des alliés du vice amiral, me contentant d’éviter ce qui visait mon visage et de parer les assauts de Fenyang lui-même pour me concentrer sur ma course, pensant qu’un lancer de dinosaure serait suffisant pour occuper mon adversaire et me permettre de prendre assez de distance. Néanmoins je n’avais pas songé à l’intervention d’une tierce personne : son niveau était trop bas pour m’inquiéter grâce à mon armure, mais elle n’essaya pas de me blesser directement.

    La surprise laissa pourtant place très rapidement à la satisfaction : ces cordes qui me gênaient étaient liées à une nouvelle candidate. Mes cheveux agrippèrent les liens qui enserraient le haut de mon corps et ma tête avant de tracter d’un coup puissant dans ma direction et de bondir vers elle en employant toute la force de mes jambes dopés aux hormones.

    Si le dinosaure et Ambrosias ne suffisaient pas à occuper Fenyang, voyons si Yamiko faisait parti des otages sacrifiable. S’il m’attaque, c’est le sol qui réceptionnera Yamiko avec tout l’élan que je lui ai donné, et s’il la sauve, je pourrais l’assaillir alors qu’il devra protéger un poids.

    D’ailleurs, ce poids m’était vaguement familier. L’avais-je déjà menacé auparavant ?

    Spoiler:
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    La gamine s’était tirée d’affaire. Une bonne chose de faite… Mais j’avais soudainement senti une voix s’éteindre. Une présence s’en aller. Et pas des moindres ! En un instant, la marine venait de perdre l’un de ses hommes forts… Mais était-ce le temps pour s’apitoyer ? Bien sûr que non !

    En plus de ma très grande vitesse, j’avais alors enchainé les sorus et les geppou pour me retrouver à la même hauteur que ce satané métamorphe, mais dans son dos. Est-ce qu’il allait me sentir arriver comme une furie derrière lui, dans son angle mort ? Certainement. De sa posture, effectuer une volte-face serait difficile vu la vitesse avec laquelle je fondais sur lui pour l’embrocher sur mon meitou comme on le ferait avec un animal prêt à passer à la cuisson !

    Mais alors que je fonçais sur lui en ligne droite, je déployai mon haki royal avec force de sorte que la vague se propage vers lui. Il n’allait pas être sonné, c’était sûr, mais il n’en allait pas être de même pour les présences qui se situaient dans ses poches ou dans son corps, que sais-je. A ce stade-là, plus rien n’avait d’importance de toute façon… Et s’ils réussissaient à contrer ou à se prémunir d’une vague de fluide conquérant, chapeau bas ! Autant dire que je n’aurai plus de tour dans mon sac les concernant et que je me focaliserais uniquement sur leur chef.

    Comme pour me prémunir de ses attaques venues de nulle part et grâce au retour à la vie, j’allongeai également ma chevelure autour de moi pour contrer ses propres mèches qui tenteraient de m’injecter un je ne sais quoi. J’avais fini par comprendre que j’anticipais bien plus facilement ses mouvements que l’inverse, sans doute parce que mon mantra était légèrement plus évolué que le sien. Preuve en était que j’avais réussi à l’érafler après tout.

    Au bout de ma lame enrobée de mon haki combattif dont j’étais toujours intégralement imprégné ? Une bonne dose de hasshoken. Le moindre contact lâcherait des vibrations dans son corps et le sonnerait bien comme il faut. A défaut de l’empaler comme un cochon, il me suffisait juste de le frôler et il serait bien sonné et donc à ma merci ! Mais bien sûr, tout ceci ne tenait pas compte d’un élément externe qui s’aventurait vers nous et que je n’avais pas forcément sentir venir, tant j’étais concentré sur Reyson qui était l’homme à abattre sur l’aile droite…
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    Voilà que la ménagère me mettait au défi ? Je dois dire que pour une manchote elle avait une sacrée paire d’ovaires ! Venir me provoquer ainsi, je n’arrivais pas à savoir si c’était un geste de désespoir ou bien une tentative pour me faire perdre mes nerfs. Quoiqu’il en soit, je n’allais pas la faire poiroter bien longtemps, je me ruais sur ma proie avec une faim de tous les diables.
    À défaut de pouvoir lui arracher le bassin avec ma mâchoire, je me consolais en lui envoyant un vilain coup de griffes dans son flanc gauche dans ma course. J’avais atteint mon objectif à présent, ma proie était suffisamment blessée pour qu’elle perde en mobilité, ce n’était plus qu’une question de temps avant que je lui arrache les trois membres et que je lui bouffe la tête.

    Enfin, c’est ce que je croyais, car la pouffiasse de la Marine avait encore de la ressource, elle m’envoya une nouvelle attaque en s’échappant une nouvelle fois au-dessus du plancher des vaches. Même si son coup était loin de pouvoir me stopper, cela me secoua violemment à l’intérieur de la caboche, ma vision se troubla pendant une fraction de seconde. Alors que je retrouvais mes esprits, mon adversaire avait profité de mon absence pour m’envoyer une nouvelle attaque qui m’arriva en pleine face avant que je puisse faire quoi que ce soit. Sa lame d’air me percuta en plein sur le museau, cette fois-ci, ce n’était pas une caresse, surtout à cet endroit. La violence du choc me fit reculer de plusieurs pas en arrière, j’étais en partie déséquilibré suite à l’attaque. Ce n’était pas le moment de flancher mon Jack, alors que je venais enfin de prendre un avantage concret dans ce combat, voilà que mon adversaire venait de renverser la vapeur en me touchant deux fois de suite. Je secouais avec énergie ma tête pour remettre tout ce bordel en ordre, il était grand temps d’en finir avec ma proie, car je commençais à sentir le contre coup, et il s'annonçait très violent !

    Mais, je continuais à jouer de malchance, voilà que mon adversaire avait disparu de mon champ de vision. Je m’attendais à recevoir une nouvelle attaque des airs, mais elle n’était plus au-dessus de moi. Mon instinct animal couplé à mon flair me signala la présence une fraction plus tard, de la présence de l’officier de la Marine dans mon dos. Une fraction trop tard…

    Cette erreur d’amateur, j’étais fou de rage de m’être fait berner comme un bleubite de la Marine !
    Je me retrouvais une nouvelle fois ligoté, décidément c’était une véritable histoire d’amour entre la Marine et les cordes. Cependant, contrairement à la dernière fois, je sentais une véritable volonté d’en finir, d’autant plus que j’avais une foutue corde autour du cou ! Comprenant que j’étais fait comme un rat, j’envoyais une déferlante de Haki royale autour de moi, qu’importe si ma tortionnaire n’était pas affectée par ce pouvoir, je ne répondais plus de rien.
    Comment de simples cordes pouvaient-elles résister à toute ma fureur ? J’avais dû louper un épisode, car normalement avec ma puissance j’aurais dû les rompre d’un claquement de doigts. Je commençais à sentir les effets de la strangulation, et j’avais de plus en plus de mal à me focaliser sur une solution pour m’en sortir.

    Comme si cela ne suffisait pas, l’autre folle sur son poulet volant débarqua à son tour pour me faire la fête ! J
    J’étais tombé sur deux fétichistes de cordage qui s’en donnaient à cœur joie sur ma personne. Je ne parvenais même plus à bouger le petit doigt, mais quelque chose de plus grave était en train de se passer, j’allais bientôt manquer d’air. Je sentais une pression folle s’exercer sur mon corps, à croire qu’on voulait me traine comme un vulgaire sac. Je n’arrivais plus à analyser ce qu’il se passait autour de moi, alors que je me sentais partir, une lueur traversa mon esprit, le visage d’un tyrannosaure apparut et me fixa de ses yeux rouge sang.

    Il me restait donc une ultime carte à jouer, la transformation complète ! Même tout ce cordage ne résisterait pas à autant de pression, mais la vraie question était de savoir si moi je parviendrais à m’en sortir après avoir autant fait n’importe quoi ?
    J’avais l’impression que mes tempes allaient exploser à cause de ma pression artérielle qui s’était emballée.
    Alors dans un ultime baroud d’honneur, j’envoyais tout ce qu’il pouvait me rester de jus, pour me transformer totalement. L’instant d’après, comme prévu, le cordage lâcha sous la pression de mon immense carcasse.
    Au final, j’avais reculé pour mieux sauter…

    J’avais poussé la machine jusqu’à ses derniers retranchements, je ne pouvais pas aller plus loin, je tremblais tellement mon corps était en surchauffe et ma vision se troublait de plus en plus. Dans d’autres conditions, j’aurais certainement remporté le combat contre cette grognasse haut la main et cela me foutait dans une rage folle de me voir me consumer ainsi sans pouvoir freiner l’inévitable.

    Le Jack était totalement cramé, j’allais littéralement exploser d’une seconde à une autre. J’espérais tout de même avoir assez marqué les esprits pour que mon nom soit à jamais associé à cette bataille. À défaut de pouvoir remporter la victoire, au moins qu’on cite mon nom pendant des décennies aux quatre coins du monde !
    Je me sentais partir, totalement vidé jusqu’à la dernière goutte de toute énergie… La journée fut bien trop longue pour moi. Ma vision se troubla puis je me sentis partir sans possibilité de m’accrocher à quoique ce soit. Le monde me semblait si lointain et puis pouf, tout noir.

    Le Jack perdait dans la foulée connaissance avant de s’écraser lourdement sur le sol, pour retrouver finalement sa forme humaine. Il était allé dans ses ultimes retranchements pour se défaire de ses liens, mais pour quelle finalité ? Une chose était certaine, il n’était pas près de se relever.
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    La mort régnait en reine sur Marine Ford, accompagnée de son roi : le chaos, et de ses trois enfants : la souffrance, la haine et la peur. En piteux état et oscillant, comme d'autres milliers d'âmes, entre la vie et la mort, Olek était trimbalé au milieu du champ de bataille sur les épaules d'un Red infatigable. Celui-ci l'invectivait de lutter contre cette soudaine envie de fermer les yeux, d'abandonner. Le colosse démembré ne comprenait pas grand-chose, mais la voix puissante de son aîné parvenait à le garder éveillé, semblable à la lumière d'un phare qui guide le naufragé à travers la tempête.

    Ils avaient quitté l'esplanade et se dirigeaient vers l'aile droite. L'amiral Testuda était mort et les combats commençaient à s'essouffler, les survivants à fatiguer. Le temps de pleurer les disparus et de tenter de sauver les mourants approchait inéluctablement. Olek observait, tel un spectateur abruti, les différentes scènes tragiques sur leur passage, sans parvenir à ressentir la moindre émotion. Jusqu'à ce qu'il aperçoive un dinosaure encerclé et enchaîné. La bête se démenait corps et âme pour se libérer, déchiquetant de ses crocs la chair et les os de ses victimes comme s'il s'agissait de misérables brindilles. Sans succès, acculé et blessé, le monstre s'était résigné à son triste sort. Vidé de ses forces, incapable de bouger, il se figea telle une statue d'effroi et de cauchemars avant de s'effondrer dans un dernier rugissement de défi.

    Alors que Red et son sac à patates humain passaient à une centaine de mètres de l'endroit, le dinosaure inconscient et ensanglanté reprit sa forme humaine. Malgré la distance et ses yeux encore brûlants de l'attaque de Tetsuda, Olek le reconnut instantanément. Son corps tout entier se crispa sous le choc de la découverte et il se mit à hurler comme un dément.

    - JAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAACK !

    Il se débattit dans tous les sens, avec ses pitoyables moignons et sa jambe valide, tentant de frapper et de mordre son sauveur pour se libérer de sa poigne de fer protectrice. Celui-ci lui intima de se calmer, de faire profil bas et de cesser ses conneries, sous peine de perdre les derniers litres de sang qui le maintenaient en vie. Olek ne voulait rien entendre et beugla de plus belle. Il fit appel à son pouvoir démoniaque, bien décidé à cramer Red sur place et à sauver son frère de cœur. Olek déchaînerait l'enfer sur terre s'il le fallait pour le tirer de là, et avec l'énergie du désespoir, il invoqua tout le feu de son être, l'incarnation vivante et terrifiante, de sa rage et de sa peine.

    Il ne parvint qu'à lâcher une petite série de pets enflammés avant de sombrer dans une inconscience aussi dangereuse que salvatrice. Qui a dit que le ridicule ne tuait pas ?
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    Comme souvent, c'est Reyson qui finit par devenir, volontairement ou non, l'objet de toutes les attentions, et bien que Salem soit le seul pour l'instant a vouloir lui faire la peau, c'est à trois que nous lui sautons dessus, plongeant de concert dans le nuage d'hormones qui sature toujours l’atmosphère autour du plus dangereux des pirates. Les odeurs ne veulent plus rien dire, les yeux vous piquent, une douloureuse fatigue vient tirer vos muscles pendant que de mystérieux phénomènes se mettent en marche dans votre corps. Avertisseur pour tous ceux qui ont déjà combattu contre ou avec Reyson qu'il faut foutre le camp au plus vite de cet endroit.

    Mais on a pas toujours ce genre de choix.

    - Encore un peu Olek, juste encore un peu.

    Serré contre moi, le corps protégé par mon propre haki, Olek agonise malgré tout, sa conscience vacille au rythme des douleurs qui le traversent, du sang qui coule a flot de ses plaies béantes, de ses flammes qui s'éteignent ou me brulent suivant qu'il prend pour un ennemi ou qu'il lutte pour ne pas perdre conscience. Encore un peu. Juste le temps d'atteindre Reyson et le pouvoir qu'il abrite et qui peut te mettre à l'abri avant de t'emmener au seul homme qui doit pouvoir encore te sauver.

    Une pluie de coups s'abattent sans nous atteindre sur le bouclier qui nous protègent pendant qu'Olek persiste a vouloir mourir ici en me faisant payer par le feu nos vieilles rancunes. Putain de tête de pioche d'Amerzonien !

    - Reyson ! Emmène le !

    Ennemis en remorque, je surgis au coté de Reyson, me séparant d'Olek pour le tendre a l'ami qui peut le sauver, tout en sachant parfaitement quoi faire pour qu'il ait le temps pour ça. Occuper ses ennemis.

    Libéré d'Olek, mes mains plongent sur la lame de Salem pour en bloquer le coup. Sa vitesse contre ma vitesse, son Haki contre mon Haki, sa maitrise du Hassoken contre la mienne. Et sentant mon arrivée surement aussi clairement que moi, Fenyang change de cible, sa lame se faufilant comme un serpent en pointant droit vers mon cœur. Voila un autre gradé qui n'est pas arrivé à son poste au piston. Nos forces s'affrontent un instant, mes mains se serrant autour de sa lame pendant que l'amiral met toute son énergie dans la poursuite de son estocade mortelle.

    Mais je suis le plus fort !

    L'aura de haki qui protège son arme s'efface devant le mien, mes mains attrapent sa lame, la serrant assez fort pour y incruster l'empreinte de mes doigts, stoppant enfin la progression au moment ou la pointe de divinité fait couler le sang, et ou l'hassoken de l'amiral me transmet tout l'impact de son coup aussi surement que s'il avait réussi à m'harponner de part en part.

    C'est comme se trouver sur les rails du Puffing Tom lancé à pleine vitesse. Et même si je suis sur que je pourrais arrêter ce putain de train à mains nues, ça secoue salement. Je sens mes organes se tordre sous le coup pendant que la douleur me donne l’impression qu'on vient de me remplacer le sang par un liquide brulant qui me parcourt les veines a gros débit. Je crache un jet de sang qui macule ma barbe et le bel uniforme du marine en face de moi. Mais je suis toujours debout. Il va en falloir plus que ça pour m'abattre, plus que ça !

    - Ça faisait longtemps Salem. Je peux pas dire que suis content de te revoir...

    Le royal explose entre nous pendant que je m'en prends directement au mental de mon adversaire, volonté contre volonté. Tout en laissant jaillir autour de nous une vague sphérique qui va assommer tout les esprits faibles.

    Techniques :


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    Assaut sur Marine Ford

    ~ Marineford - 1629 ~

    Terry laissa échapper des cris qui te sommaient de lâcher prise ta proie qui cherchait à te tirer vers elle. Toi, la maîtresse en « rope action » ne parvenais pas à rétracter même pas d'un iota tes cordes pour entraîner le poisson au bout de la ligne parce que celui-ci était bien trop gros pour toi. A défaut de ne pas parvenir à te faire lâcher Reyson qui, tout doucement mais sûrement, gagnait contre toi dans le jeu improvisé du tir à la corde. Terry essaya de prendre de l'altitude pour tenter de t'aider à tirer mais tu basculas brusquement dans le vide.

    Par réflexe de survie, tu lâchas enfin prise - bien que trop tard - les cordes qui avaient saisi le supernova alors que d'autres vinrent s'enrouler autour de toi pour former une armure bien sommaire pour tenter de te prémunir désespéramment d'éventuels assauts de l'ennemi et amortir ta chute. Défense que tu savais s'effriterait sans doute comme du pain dur frappé violemment avec un marteau à la moindre attaque ennemie mais, fort heureusement, Terry t'attrapa au vol de ses serres au niveau des épaules avant que tu ne tombas sur Reyson. Sans demander son reste, le rapace - qui se souciait bien plus de ta misérable existence que toi-même - s'envola loin.

    Ce fut seulement une fois que tu fusses déposée sur le toit du château que tu remarquas pourquoi Terry t'avait mis en sécurité. En effet, ton œil artificiel te permit de voir que le plus craint des pirates s'était invité à votre bataille. L'animal ayant un instinct de survie bien plus développé que l'humain, Terry avait sans doute sentit l'approche de l'aura oppressante de Red et avait donc déguerpi avant son arrivée sans même demander l'avis de sa maîtresse.

    Ignorant les cris d'agonies de ceux qui respiraient encore, alors que l'enfer qu’était devenu Marineford se vidait peu à peu, d'un regard totalement placide tu suivais le combat entre ton bienfaiteur et votre pire ennemi. Bien que ton faciès affichait une indifférence absolue, une petite voix murmurait pourtant au fond de toi «  ne meurs pas s'il te plaît » à l'intention du vice-amiral Fenyang ...


    HRP:
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    Voilà ! Enfin ! Mon plan fonctionne ! Le vice amiral Fenyang s’approchait de moi et du nuage hormonal que je diffusais ! Il fallait juste trouver le bon otage. Bon, il me restait plus qu’à supporter ses assauts suffisamment longtemps pour le vaincre. Je l’avais bien remarqué : sa vitesse était plus grande que la mienne, je pouvais éviter les coups mortels mais pas les coups tout court. Je n'avais malheureusement qu’une solution pour le battre : ruser et user d’hormones volatiles. Je m’apprêtais donc à encaisser son assaut, mais les choses ne se déroulèrent pas selon le plan.

    Il avait fallu que Red débarque assez proche pour que je doive revoir la stratégie des hormones volatiles mais surtout il me remplaça tout bonnement !

    Bon, je devais avouer que c’était de bonne guerre : généralement c’est moi qui fais capoter ses plans. Puis, ne le répétez surtout pas, mais il me sauva d’une sacré galère : l’aura royal de Fenyang balaya mes camarades et je ressentis aussitôt les différents miroirs armures tomber et peser dans le bas de mes vêtements, Alice ne les maintenant plus avec ses cheveux. Le cumul de la surprise de ce poids supplémentaire, la perte de cette couche de protection, le cordage de Yamiko entravant encore la partie supérieure de mon corps et le fait que Fenyang attaque de dos tandis que je suis en plein élan aérien… Non, j’allais écoper d’un superbe handicap de départ dans notre combat contre la montre qui aurait probablement mené à sa victoire.

    Alors merci Red, même si officiellement j’avais la situation bien en main. Quand bien même tu avais tout fait : occuper Fenyang, faire fuir Yamiko me permettant de retirer sans mal les cordes et assommer les soldats du coin du royal pour me donner suffisamment de temps d’action.

    Je pus donc rejoindre le sol avec le fameux Olek, la raison de la présence de Red dans cette bataille, et par extension la mienne. J’annulais mon nuage d’hormones néfastes en me demandant si Olek était encore en vie : mais l’empathie ne mentait pas, il y avait encore un souffle de vie dans ce corps meurtri, aussi petit soit-il. Bon, commençons par le mettre à l’abri !

    Malheureusement Alice ne semblait pas opérationnelle et je dus dévoiler mon secret à contre cœur : je soulevais mes vêtements pour récupérer le miroir le plus grand : celui qui recouvrait mon dos. Plusieurs miroirs tombèrent au sol dans l’opération dont certains qui se brisèrent. J’en pris un petit éclat de la taille d’une boule de ping pong que je lançais en direction de Red : connaissant ce secret il pensera peut être à l’attraper, si Fenyang lui en laissait l’occasion, car j’avais bien remarqué les blessures de Red et je n’aimais pas prioriser la sécurité d’un inconnu, Olek, à un ami, Red.

    Mais je suivis sa requête et je mis en contact l’un des cheveux d’Alice qui me recouvrait et tenait l’armure miroir avant avec le plus grand miroir, je pus ainsi faire passer Olek sans mal de l’autre côté. Quant à moi, je diminuais au maximum ma taille pour rejoindre le monde miroir et y découvrir que Marc et Val étaient totalement inconscients, tandis qu’Alice essayait péniblement de se redresser. A proximité du miroir faisant le lien avec la réalité, ils avaient accusé l’aura royale de Fenyang de plein fouet. Plusieurs hommes et femmes d’apparence loufoques et étranges – des femmes avec des attributs masculins et inversement – tentaient de les aider : des larbins qui se tenaient prêt à agir plus loin dans le monde miroir, mais ils ne parvinrent pas à réveiller les deux hommes de main.

    Cependant la priorité allait à Olek : je plongeai tous mes doigts en lui et lui injectai des hormones pour soulager ses douleurs et stimuler son système immunitaire sans certitude qu’il s’en sorte tandis que derrière moi, une surprise arrivait.

    Spoiler:
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    [Mini-Event][1629][Assaut sur Marine Ford] L'aile Droite - Page 2 Tumblr_oyuh8qz2re1w4ph5zo3_540

    海 軍

    ∆ feat. Everybody ∆


    Après tant d'efforts, le dinosaure était enfin vaincu. Plus exactement, il s'était écroulé de fatigue. Ambrosias savait qu'elle avait joué un rôle dans son arrestation, mais elle était loin d'avoir été la seule. Ce berserker, ce fou furieux était une véritable force de la nature rendu stupidement puissant à cause de son fruit du démon. Fort heureusement, c'était enfin terminé. Essoufflée, la manchote porta la main à son flanc sanguinolent. S'il avait été en pleine possession de ses forces, le maudit n'aurait fait qu'une bouchée d'elle, c'était une certitude. Ne souhaitant pas le voir revenir miraculeusement à lui, la militaire le saucissonna une bonne fois pour toute.


    Elle qui pensait pouvoir respirer eut bien du mal à croire ce qui arriva ensuite. De ses propres yeux, elle reconnut l'Empereur Red, la légende vivante de la piraterie. Il était là, à quelques dizaines de mètres seulement. Tout alla ensuite très vite. Déjà en mauvais état, la jeune femme sentit un pouvoir qu'elle connaissait elle-même plutôt bien: le haki royal. Par instinct, tout comme avec Jack, elle chercha à se protéger avec le sien. Malheureusement, et de manière très prévisible, ce ne fut pas d'une quelconque aide. La puissance colossale du fluide de l'empereur frappa la militaire de plein fouet et lui coupa littéralement le souffle. Le choc lui faucha les jambes et elle s'écroula face contre terre en s'ouvrant la lèvre inférieure. Une douleur cuisante s'empara de son corps tandis qu'elle ressentait tout le poids de l'écart la séparant de cet homme. Pour la première fois depuis longtemps, elle eut réellement peur pour sa vie. Son corps se mit à trembler sans qu'elle ne puisse y faire grand chose.


    Malgré le choc, malgré la peur, Ambrosias trouva en elle la force de se relever. Avec difficulté, elle se hissa d'abord sur ses avant-bras, puis ses genoux et enfin ses jambes. Tout commençait à devenir de plus en plus confus. Entre la perte de sang, les coups reçus et le haki de Red, la manchote n'en avait plus pour très longtemps. Se ruant vers les pirates sans avoir si elle pourrait revenir vivante, la militaire pénétra sans trop comprendre comment dans un miroir qui donnait, semble-t-il, sur un autre plan du monde. Ce qu'elle y vit était un véritable mystère, comme si le pirate métamorphe était en mesure de créer sa propre dimension dans laquelle se cacher. À sa gauche, une jeune femme était en piteux état et à sa droite, deux hommes étaient inconscients. Bien que moins célèbres que leur capitaine, elle put sans mal les relier à Reyson. Parlant de ce dernier, lui non plus n'était pas loin, à quelques mètres face à elle la militaire pour être exact. Elle ne comprenait pas tout et sa vision commençait à lentement s’obscurcir, mais elle parvint malgré tout à reconnaître l'homme blessé aux pieds du pirate Métamorphe: Olek. Pourquoi le capitaine Anstis et l'empereur Red cherchaient à le protéger ? Avait-il quelque chose à voir avec tout ce carnage ? Il aurait été difficile de croire le contraire, mais une chose était sûre, il avait visiblement de l'importance à leur yeux.


    Crachant une gerbe de sang, la manchote se rua vers le blessé pour l'achever. Levant le bras, elle arma un shigan, mais Reyson parvint à anticiper l'attaque. Lui aussi affaibli, il fit barrage de son propre corps pour arrêter l'attaque. Le doigt d'Ambrosias s'enfonça alors dans la chair du dos du Métamorphe sans qu'elle ne puisse lui ôter la vie. Prise de court, elle marqua un temps d'arrêt, manquant déjà de s'évanouir. Elle n'en pouvait plus, elle était à bout, son combat contre le dinosaure l'avait épuisé. Tandis que les cheveux du pirate se dressaient pour fondre vers elle, la militaire recula d'un pas avant de s'emparer de son fusil à canon scié. Tendant le bras, elle visa le corps de Reyson tandis que ses mèches pénétraient la peau de la jeune femme. Alors qu'elle pressait le doigt sur la détente, les hormones du pirate pénétrèrent son corps. La seconde d'après, elle perdait connaissance, totalement à la merci de son adversaire.




    © ciitroon
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    - « HOHÉ ! HOHÉ ! HOHÉ ! REGARDEZ QUI VOILA !!! »

    Un rire nerveux et hystérique fusa aussitôt ! C’était bien rare que je perdre autant le contrôle au point de gueuler fort. Très fort même ! La vérité était que j’eus un choc, légèrement sonné, comme si j’avais mangé un coup de poing de plein fouet en pleine gueule, avec toutes les migraines qui allaient avec. Je vacillai pendant deux trois secondes tout en clignant des yeux un bon nombre de fois, avant de serrer mes dents pour déployer mon propre haki des rois autour de moi. S’il ne faisait pas le poids face au fluide de l’empereur, il me permit néanmoins de rester dans la course alors qu’un sourire carnassier barrait clairement ma gueule. Contrairement au rouge, j’étais peut-être fatigué, mais je n’avais pas encore essuyé de grosses blessures…

    Son haki était donc très puissant… Mais pas suffisant pour me mettre KO comme tous les autres hommes qui étaient tombés comme des mouches autour de nous. Tout du moins, ceux qui furent dans son périmètre. Trop concentré par cette nouvelle confrontation inattendue, je sentis tout de même l’aura d’Ambrosias vaciller salement, preuve qu’elle devait avoir perdu pied. Tu m’étonnes ! Avec l’aura gigantesque de Red, il y avait de quoi être submergé. Contrairement à ma confrontation avec Reyson, je faisais clairement moins le fier. Toutefois, l’envie d’en découdre était trop tentante, non seulement parce qu’on parlait d’un putain empereur, mais aussi parce qu’il s’agissait ni plus ni moins que d’un foutu traitre qui était venu foutre la merde…

    Un dilemme se posait toutefois…

    - « C’EST COMME ÇA QU’ON SALUE UN VIEIL AMI, HEIN RED ?! FAIS SEMBLANT AU MOINS D’ETRE CONTENT DE ME VOIR ! »

    Devais-je continuer à essayer de l’embrocher ou penser à sauver le cul de la manchote qui risquait gros si Reyson s’occupait d’elle ? Tel que j’voyais ce vicieux depuis nos quelques passes d’armes, il était capable de faire du sale à la pauvre gamine… Mais d’un autre côté, essayer de porter un coup décisif au rouge pourrait nous profiter ! D’ailleurs, en dépit de la différence de force, je m’empressai de faire des moulinets avec mon poignet et jouer ainsi du caractère acéré du meitou qui frottait et creusait tant bien que mal les paumes de l’empereur… Avant de dégager ma lame d’un coup de sec pour essayer de lui porter un nouveau coup d’estoc brutal en plein coeur ! Qu’il para une nouvelle fois presque aisément, forcément… C’en était presque risible à ce stade !

    Y’a des moments comme ça où je me demandais si je n’aurai pas mieux fait de bouffer un fruit du démon, moi aussi…

    Cependant, en plus de l’estocade, je fis pousser un ongle de ma main de libre avant de lui assener un shigan infusé de haki… Sans rien faire de mieux qu’entamer les vêtements et la peau de l’empereur décidément bien supérieur à moi en tous points, surtout au niveau du haki. Bordel que c’était rageant ! Y’avait qu’à voir ma gueule déformée non pas par la peur mais par la colère pour le comprendre ! Impossible de générer une lame de vent sans minimum d’élan… Impossible de faire mieux au corps à corps ! Il était surhumain ce type… Bien loin du marine que j’avais connu à Shell et que j’avais convié aux putes. Une époque bien révolue. Alors, de désespoir, je refis encore la même chose mais à double dose et avec toutes mes forces :

    Générer une double dose de Hasshoken. Une à travers ma lame et l’autre à travers mon ongle !

    Je savais pas s’il s’en sortirait, mais les vibrations avaient été lâché presque façon gura gura no mi, pleine puissance ! Inutile d’y aller avec le dos de la cuillère avec ce type ! J’avais pas ce luxe, oh que non ! Puis, en dégageant mon épée de sa prise et en initiant un pas en arrière, je lui balançai un Rankyaku à bout portant qui partit s’exploser sur lui (ou sur son armure de haki ?) avant qu’un écran épais de fumée ne l’entoure, réduisant alors mon champ de vision le concernant. Avais-je réussi à l’affaiblir ne serait-ce qu’un peu ? Va savoir… Toujours est-il que mes sens étaient à l’affut et que mon haki de l’observation les affutait d’avantage pendant que j’adoptai une posture offensive, prêt à me ruer vers lui. La fuite n’était même pas une option…

    Entre Ambrosias qui avait également disparu de mon champ de vision et tous ces corps à terre, penser à ma gueule serait indigne d’un marine de mon rang.

    Mon seul point de satisfaction, c’est que Yamiko et mes hommes de main avaient réussi à décamper de notre périmètre de combat.

    Plus qu’à occuper ce géant jusqu’à ce qu’un miracle s’opère… Mais encore que j’comptais pas trop dessus…
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    Reyson disparait avec Olek dans les entrailles de son monde miroir, en se payant même le luxe d'emmener une officière de la marine avec lui. J’espère qu'il ne manque pas de gros bras de l'autre coté pour s'occuper d'elle pendant qu'il gère Olek. En tout cas ça libère de la place dans le coin, et ça termine ce que je pouvais faire de mon coté pour le môme, espérons que ça suffise.

    Autour de nous mon haki a ratissé large. Sorti de Salem qui serre les dents et tient le coup, il n'y a plus grand monde debout, et autour du brave dinosaure qui a agglutiné la marine autour de lui comme les mouches sur un bout de viande pourrie, il n'y a plus qu'un tas de corps fauchés sur place et sonnés pour le compte. Trop tard pour le dino par contre. J'ai peur qu'il loupe l'évacuation.

    Coté muraille on se bastonne encore, l'ordre de repli à bien été reçu, et les pirates ayant débarqués dans le coin profitent de la brèche dans le cœur des forces marines pour rembarquer en bon ordre, pendant qu'au large le combat a tourné à l'avantage de la flibuste.

    Autant d'informations que l'empathie me communique sans que j'y pense, et que j'écarte, pour l'instant j'ai déjà fort à faire...

    Parce qu'en face de moi Salem s’avère être un officier qui vaut bien Tetsuda, et qui contrairement au loup vert, n'a pas le bon gout d’avoir basé toute sa puissance sur un pouvoir que je pourrais moucher d'un souffle. Non, Salem est un gars à l'ancienne, sans artifices, tout en haki et en maitrise du corps à corps. Sorti de sa maitrise du sabre il pourrait bien avoir eu les mêmes instructeurs que moi. Probable qu'il n'aime pas se salir les mains en les plongeant dans le sang de n'importe qui.

    En tout cas, le premier sang est pour lui, surement de quoi lui valoir une médaille, mais pour toucher ma prime il faudra attendre encore un peu...

    Libéré d'Olek et du besoin de couvrir Reyson, faisant disparaitre dans mon pouvoir l'artefact que m'a lancé Reyson, je peux me concentrer sur l'avalanche de coups que me porte l'amiral, combattant pour la première fois un homme utilisant les mêmes arcanes que moi, et éprouvant leur potentiel destructeur retournées contre moi. De l'extérieur le combat doit sembler terriblement étrange, nos frappes ne se rencontrent jamais, chacun de nos coups frappant le vide et s’arrêtant soudain au contact du bouclier de l'autre bien avant un impact direct, des coups symbole de notre maitrise supérieure du Haki qui nous permet de matérialiser notre volonté au delà des limites de nos corps ou de nos armes, des coups qui frappent le vide dans un déferlement de puissance, générant a chaque attaque des déflagrations qui donnent l'impression que le ciel autour de nous est devenu l'épicentre d'explosions monstrueuses. Portés dans les airs par le Rokushiki, nous nous livrons à une danse qui n'est l'apanage que des meilleurs, une danse ou les coups ne portent pas mais peuvent blesser quand même, une danse ou le moindre contact peut se révéler mortel.

    Je suis plus fort que Salem, mon haki plus coriace, je le sais, il le sait. Et pourtant Salem s'acharne, et entre mes blessures et la férocité de son assaut qui ne faiblit pas, je me retrouve contraint de me privilégier ma défense pour ne pas lui offrir l'opportunité de me blesser une fois de plus. Alors quand il recule et m’expédie une lame d'air dans la gueule, je saisis l'occase. Encaissant l'attaque et me laissant tomber jusqu'au sol, jusqu'au sol ou la marée de ténébres venue de l'esplanade est en train de grignoter aussi la place de l'aile droite, engloutissant tout dans une épaisse brume noire ou je me laisse tomber.

    Et ou je disparais dans l'agréable noirceur de mon fruit.


    Techniques:


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    La peau sur les os, les muscles totalement atrophiques, affaibli par mes propres hormones et dans un lieu où je me pensais à l’abri, je n’avais pas remarqué qu’Alice s’était appuyée sur le miroir et qu’une marine en avait profité pour traverser le passage. Je ne l’ai senti que lorsque son intention meurtrière fut tournée vers Olek, trop tard pour parer convenablement l’assaut…

    Résultat : Ambrosias est allongée par terre, assommée par mes hormones et le corps parsemé des nombreuses marques d’injection. Son cœur battait de manière chaotique, à peine perceptible, luttant pour survivre. Le sang avait dû mal à parvenir aux différents organes. Olek n’a pas été touché, mais il est toujours dans le coma et sa survie ne dépend plus que de sa propre volonté. J’ai stimulé son organisme au maximum mais rien n’est certain, si ça se trouve je l’ai protégé pour rien.
    Je.
    Debout à côté d’Ambrosias, le goût ferreux du sang en bouche. Mes vêtements initialement blanc prennent progressivement une couleur pourpre qui descend jusqu’à mes pieds. Mon dos est percé de trous dont chaque inspiration me rappelle la douleur.

    Je suis en colère contre moi-même. Comment ai-je pu baisser ma garde ainsi, en pleine guerre ? Elle que je ne considérais pas comme une menace, uniquement comme une potentielle otage, est parvenue à m’atteindre bien que plus que le vice amiral ? De quoi ai-je l’air à présent ? En plus elle a vu ce monde miroir et son contenu. Mes doigts se crispent autour de ma dague mais j’arrête mon bras juste au dessus de son buste. Je ne dois pas la tuer, elle peut encore servir. C’est pour elle que Fenyang s’est bougé la première fois. Elle est la clé pour se débarrasser de lui. Je ne peux pas voir à travers le fragment de miroir lancé à Red : il l’a mis dans les ténèbres. Mais du miroir que j’ai traversé, qui se trouve sur le sol de Marineford, je peux voir les deux duellistes danser dans les airs et Red être repoussé vivement vers le sol.

    Il a besoin de moi. Ce vice amiral est un problème. Je réfrène mes envies meurtrières tandis que mes cheveux s’étendent vers Alice, Ambrosias et moi-même. Dans le même temps, mon bras droit retrouvé l’énergie de se tenir debout seule, la marine voit une moustache apparaître, ma douleur s’évanouit et mon corps retrouve sa force originelle. Et tandis que je me penche pour soulever l’otage, j’ordonne :

    « Ouvre moi un passage et faites de votre mieux pour maintenir Olek en vie. »

    Je réapparais à Marineford près du portail précédent, par un miroir vertical assez grand pour mon passager et moi.

    « Vice-amiral ! Elle va mourir si elle ne reçoit pas de soins de toute urgence ! Fais ton choix ! »

    Je dépose Ambrosias au sol, avec une lettre sur son buste, tenue entre ses mains et je me dirige en direction de Red et d’Izya : l’esplanade centrale, ce que je voulais faire depuis le début. Il ne reste plus qu’à espérer qu’Ambrosias soit plus importante que nos primes.
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    La frustration était à son comble…

    Ecchymosé comme jamais un peu partout avec l’arcade sourcilière ouverte, la lèvre inférieure pétée et le nez quasiment en sang, j’étais debout devant le métamorphe qui se barrait en courant après une mise en garde qui n’était pas passé inaperçue. La blonde était en danger de mort… Et le pire, c’est que cet enfoiré ne mentait absolument pas. Avec mon haki de l’observation, je pouvais le sentir : la vie d’Ambrosias ne tenait qu’à un fil. De quoi me faire grincer des dents comme jamais. De la frustration hein… ? Ouais. C’était ça. Ce sentiment amer qui m’envahissait était bien plus douloureux que tout ce que j’avais pu manger de la part de Red au cours de notre passe d’armes intense. Son hasshoken avait surement pété l’un de mes organes et mes membres étaient salement endoloris. Autant dire qu’il m’avait pas loupé. Pire même : il m’avait ridiculisé comme un gamin et j’avais compris, au fur et à mesure que l’on échangeait des coups, que j’étais totalement impuissant face à lui. Pas étonnant qu’il ait buté Tetsuda…
    Même si voilà… Ego oblige. Je me sentais faible. Je me sentais sale. Je me sentais inutile.

    Et cet amalgame de sensations, je ne l’avais plus ressenti depuis Kiyori il y a deux ans.

    J’aurai pu hurler toute ma colère, mais quelque chose m’en empêchait. Va savoir quoi, tiens. Si j’avais été plus faible, j’aurai surement chialé comme un abruti. Sur et certain… Au moins ça. J’avais la dignité de ne pas chialer devant ma putain de faiblesse face à une colonie de pirates qui venaient de ridiculiser la marine. C’était carrément le mot. Va te faire respecter, dorénavant ! Je n’imaginais même pas la vague de piraterie qui allait se déclencher après cette bataille sans queue ni tête. Quelle idée de refaire les mêmes erreurs du passé ? La bataille n’était même pas encore terminée qu’on pouvait déjà conclure une chose : on avait perdu. Lamentablement en plus. Mais alors que je me morfondais intérieurement, le pouls de la jeune colonelle se faisait de plus en plus faible. C’est sans aucun doute ce qui me tira de mes rêves avant que je ne coure vers elle, la gueule froissée non seulement par une frustration non feinte mais aussi par une peur véritable… Celle de voir la gamine caner. Et ça, il n’en était pas question !

    - « Putain de merde !!!! »

    Pas un cri. Pas un cri mais un râle. Un râle de désespoir. D’impuissance. De colère. De peur. De rage. Bref… Tout un maelström d’émotions négatives qui m’assaillaient de toutes parts alors que je rengainai mon meitou avant de prendre dans mes bras le corps de la pauvre manchote qui avait pris cher à cause de moi. C’était ma faute ! En partie de ma faute, tout du moins. Si seulement j’avais pu réussir à neutraliser l’autre taré aux hormones, nul doute que l’issue aurait été totalement différente ! Mais en plus d’avoir échoué à le mettre K.O., j’avais également été ridiculisé par un empereur qui n’avait même pas voulu perdre son temps à me buter ! Tu parles d’une vie, bordel ! Tu parles d’une guerre de merde ! Quelle idée d’en faire une sans rassembler nos forces vives ? L’arrogance de Tetsuda n’aurait pas seulement eu raison de sa vie. Elle avait définitivement entaché la crédibilité de nos forces. C’est sur cette réflexion interne que je quittai le champ de bataille le plus vite possible à coups de sorus pour rejoindre les profondeurs de Marineford…

    - « UN MÉDECIN !!!! VIIIIIITEEEEEEEE !!!!!!! »
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