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[Mini-Event][1629][Assaut sur Marine Ford] L'aile Droite

Assaut sur Marine Ford

Le combat de l'aile Droite


Le début de la bataille

Le peuple du monde civilisé retenait son souffle, scotché devant leurs écrans géants et l'énormité de ce qu'ils y voyaient. Personne n'osait bouger, conscient qu'ils étaient témoins d'un nœud indénouable dans le fil du destin, un événement qui changerait leur futur et qui serait conté dans les livres d'histoire.

Une ombre inquiétante cacha soudainement le soleil et engloba l'intégralité de Marine Ford, ce n'était nul autre que celle d'un dragon qui plana quelque temps avant de se poser sur le toit du château comme un aigle sur son perchoir, prédateur et oppresseur. Plusieurs dizaines de bateaux pirates l'accompagnaient, tel un tsunami artificiel de bois, d'acier et de chair. Une charge brutale d'esprits insoumis venus se frotter au premier bastion de la loi. Très vite le tonnerre des canons retentit sur des kilomètres à la ronde. La Marine était fin prête, mise à part une bleusaille en sous-effectif qui ravala sa salive plusieurs fois, le reste du corps armé ne cilla pas. Quelques sourires impatients s'affichèrent même sur le faciès des plus aguerris et téméraires devant la menace pirate. Le barrage ne tiendrait pas, mais il n'avait pas été pensé pour. Son rôle était uniquement d'affaiblir les assaillants et de leur bloquer toute retraite. Ce serait dans un corps à corps chaotique, dans une bataille aussi rangée que le bureau de l'Amirale en chef, que l'issu de la guerre se jouerait.

Un plan ne se déroulant jamais comme prévu, personne n'avait calculé la présence de Red et ses alliés, ce fumier de traitre connaissait si bien les rouages de la Marine et du Cipher Pol qu'il voguait tel un fantôme sur les mers, insaisissable. L'arrivée d'Izya était également une surprise, qui d'après les derniers rapports aurait dû se trouver sur Eloleria. Cependant, l'impératrice Kiyori qui était leur cible principale n'avait toujours pas pointé le bout de son nez et rien n'indiquait qu'elle le ferait. Un empereur en valait bien un autre, sans compter la pléthore d'imbéciles primés qui participaient à l'assaut.  Si la Marine sortait victorieuse, il s'agirait de son plus gros succès depuis des décennies. De quoi redorer son blason terni par un excès de bavures et de zèle. L'échec n'était pas envisageable, pas ici et surtout pas sous les yeux du monde entier.

Les navires les plus chanceux et les plus rapides parvinrent à passer les premières lignes de défense. Les hurlements de défis se mélangeaient avec ceux de souffrance et les explosions de plus en plus nombreuses.  Une épaisse fumée commençait à englober l'île et les flots alentour ; effet secondaire néfaste de centaines de mortiers rugissants à l'unisson. Une odeur de poudre à canon, de cendres et de chair brûlée vint piquer le nez des vivants. Certains humèrent à pleins poumons, galvanisés par l'horreur tandis que d'autres grimacèrent révulsés en toussant dans leur manche. Cette guerre verrait naître des héros et des légendes, des traitres et des parjures.

Sur l'aile droite, ouvrant les festivités, un objet volant non identifié fracassa tout un pan de muraille et atterri dans la cour. Le rugissement d'une monstruosité de l'ancien temps se fit immédiatement entendre au point d'impact. Promesse de mort et de carnage, elle annonçait sans équivoque le début des hostilités. La brèche était faite et des centaines de pirates s'y engouffrèrent à la suite.

Sur l'aile gauche, couplée à la fumée d'une bataille navale qui s'essoufflait, une tempête faisait rage et des éclairs venaient frapper les fortifications. La flotte de Clotho accompagnée par la Reine Climatique percuta les défenses de la Marine avec un panache qui n'était pas sans rappeler le trente-deuxième panaché bien frais que le Capitaine Corsaire "Envy" se sifflait : gazeux, rouge, et beaucoup trop dosé. Otello avait toujours eu la main lourde et ces maudits pirates le découvriraient bien assez tôt.

Au château, la panique était parfaitement contrôlée, voire franchement inexistante et le Dragon Céleste n'avait pas bougé de sa place aux premières loges, sirotant un thé en mangeant de délicieux biscuits chocolatés en attendant le combat, pendant que son entourage de Cipher Pol commençait à transpirer à grosses gouttes sans oser le déranger, partagés entre l'idée que tout pouvait virer rapidement à l'eau de boudin, et le souvenir de ce qui était arrivé au dernier agent malheureux qui avait interrompu le saint en plein repas, et avait fini mangé par des crocodiles.

Sur l'esplanade centrale, l'Amiral Tetsuda abaissa son Meitou, mais aucune tête ne tomba. Il rangea son sabre et se servit du dos du pirate à quatre pattes comme d'un tabouret. Alors que tout autour la guerre éclatait et les combats s'intensifiaient, l'homme de Fer analysait la scène et restait en retrait, prêt à porter secours au moindre signe de débordement. Par sa puissance démesurée, il immobilisait autant qu'il humiliait le colosse sous lui, ilot de calme au milieu du carnage, Tetsuda attendait.

HRP

Joueurs présents au début :


  • Jack
  • Reyson D. Anstis
  • Leo Nin
  • Alba Nona
  • Ambrosias
  • Azeglio
  • Megumi Grey


Les règles du RP :


  • A chaque post, le joueur suivant s'annonce
  • Délai max de 72H pour poster

    Et il fallait bien que ça dégénère. Posté sur les hauteurs de l’aile gauche, le sablonneux observait le cirque qui se mettait en place en contrebas. S’il devait s’agir d’une formalité, c’était probablement sans compter sur la horde de pirates qui déferlait par le trou béant laissé dans le rempart. Quel spectacle, un fichu dinosaure venait littéralement de servir de bélier pour enfoncer le mur d’enceinte. Et voilà qu’une nuée de forban se déversait dans la grande cour. L’idée de descendre pour en découdre ne l’enchantait pas spécialement, mais Fear se devait de respecter certains engagements faits s’il voulait que son contrat avec le Gouvernement Mondial subsiste. Alors que les soldats tentaient plus bas de contenir la marée violente qui affluait, les civils courraient en tous sens. Quelle idée foireuse aussi de convier n’importe qui à une exécution publique dans un lieu à la symbolique si particulière… Le capitaine des Sandstorm Pirates poussa un long et profond soupir avant de se tourner vers les officiers de la marine.


    Joukov, Earlgrey, je vous laisse jouer les nounous ici. Moi j’ai du boulot… On se rejoint en bas Meg’.


    Clin d’œil en direction du Commodore Earlgrey, large sourire à l’attention de Megumi, Fear se transforma en un nuage de sable volatil. Et sans rien ajouter, il s’envola pour rejoindre la cour. En contrebas, les soldats de la marine reculèrent pour protéger les civils et un système de défense s’activa soudainement dans la grande cour. D’imposants pans de murs métalliques jaillirent du sol tout autour des pirates pour les encercler. Se re-matérialisant au milieu des assaillants, le corsaire fut rapidement prit pour cible et criblé de balles. Profitant de l’effet de surprise causé par l’apparition des murs métalliques, il leva la main vers le ciel et créa une grande quantité de sable qu’il fit tournoyer autour de lui. Une tempête de sable se forma et balaya alors les adversaires les plus proches. La bête enragée se mit alors en tête de l’attaquer. Poussant un terrible hurlement, il chargea bruyamment, dégageant tous ceux qui avaient le malheur de se trouver sur son chemin et explosant le corps granuleux du shichibukai au passage. Ce dernier se reconstitua un peu plus loin au sommet de l’un des murs métalliques.


    Mais qu’est ce que c’est que cette putain de bête de foire…


    Pirates piégés, déjà les plus farouches cherchaient à percer les murs de métal. Les moins téméraires, eux, tentaient de regagner leurs navires qui se trouvaient sous le feu des défenses de Marineford. En hauteur, des tourelles se mirent à faire feu dans la cour et à moins de de savoir voler, de trouver un abris solide, ou une porte de sortie, les pertes risquaient fort d’être lourdes dans le camp des assaillants. Véritable corvée, le Corsaire se devait d’intervenir, après tout c’était bien pour gérer ce genre de cas de figure qu’il avait été convoqué sur Marineford. À la contre-attaque, ignorant les tirs qui lui traversaient le corps sans causer de dommages, il se mit à viser l’énorme dinosaure, puis il tira une imposante bombe de sable dans sa direction afin de calmer ses ardeurs.

    Techniques utilisées:

      Sans doute vexé d’avoir vu son casse-croute se faire la malle, la bestiole m’envoya une vilaine claque dans le dos, avant de retomber lourdement dans l’eau dans un fracas de tous les diables.
       Le choc fut d’une rare violence, manquant de peu de me pulvériser sur place. Projeté tel un boulet de canon par-dessus l’eau, je me retrouvais totalement impuissant face à mon funeste destin. Sous l’effet de la vitesse, le vent me giflait douloureusement le visage, tandis que je n’arrivais pas à rentrer ma langue dans son fourreau. Je me hasardais à regarder sous mes pieds pour constater que le décor filait à une vitesse ahurissante sous mes pieds. Je ne sais pas à quelle vitesse je volais, mais je doutais fort d’être conçu pour ça à l’origine. Si mes parents me voyaient, leur rejeton adoré, en train de fendre l’air au-dessus d’une base de la Marine. Nul doute que la daronne aurait déjà tourné de l’œil depuis bien longtemps en voyant le dernier réespacé de sa progéniture maudite filait telle une étoile filante vers sa fin.


      Mais pas le temps pour moi de verser dans la nostalgie, car le plus dur était encore à venir, je sentais que je perdais petit à petit de la vitesse et donc de l’altitude. Annonçant ainsi un crash dans les prochains instants.


      Cela devait bien se marrer là-dessous, à voir le pauvre Jack le cul dans les airs, sous le regard de centaines, voir de milliers de soldats armés jusqu’aux dents. C’était sans doute la mort la plus ridicule d’une Supernova depuis le début de l’âge d’or de la piraterie. Pourtant cela devait se bousculer au portillon du podium vu le nombre ahurissant de cerveaux atrophiés présent dans la piraterie. Et pourtant, j’arrivais malgré tout à franchir un nouveau cap dans le ridicule.


      « Ci-git le capitaine Jack Skellington mort telle une vulgaire mouche écrasée par une tapette. Une fin à l’image de sa vie de vulgaire insecte. »


      Mon égo venait d’en prendre un certain coup, moi qui me voyais partir au sommet de mon art dans une bataille épique qui resterait à jamais inscrite dans les anales de la piraterie. Je me devais de réagir sur le champ pour ne pas être le riser de toute la piraterie.
      Faisant fonctionner mon neurone jusqu’à ce qu’il fume, je ne trouvais qu’une seule solution de sauver ma carcasse de ce merdier et éviter ainsi de fusionner avec le sol, telle une crêpe. Je miser donc ma bourse de famille sur le combo ultime, le Haki de l’Armement et mon fruit en espérant que cela suffise pour me protéger. Et après ? Mon neurone me lâcha, épuisé lui aussi par la situation, la suite on verra, de toute façon je n’aurais pas misé une cacahuète là-dessus !
      Foutu Olek, si je me retrouvais avec lui en enfer, j’allais me faire un plaisir de l’embrocher sur un pique tel un méchoui et lui faire faire des tours de manège durant quelques décennies !
      Une fraction de seconde plus tard, j’avais enfilé mon costume de dinosaure revêtu de son fluide ! Maintenant je m’en remettais à ma bonne étoile, filant droit vers une immense muraille, c’était l’heure du verdict. De toute façon, je n’avais pas voix au chapitre, je n’étais qu’un simple spectateur dans l’histoire, ne contrôlant rien à ce qu’il m’arrivait. À défaut d’embrasser le sol, j’étais bon pour finir la tête dans le mur. Les mauvaises langues diront que j’avais plus de chance de m’en sortir avec un choc sur la tête que sur les chevilles.


      Le maçon avait fait du bon taff, ce salopard ! Car même avec mes six tonnes lancées à pleine vitesse, je crus que mon crâne aller sauter lorsque je percutais l’ouvrage, heureusement, ma tête était plus dur que de l’acier grâce à mon fluide.
       
      L’instant d’après, je me retrouvais planté dans le sol, totalement désorienté et groggy. J’avais finalement réussi à survivre à ma chute, comme quoi sur un malentendu tout était possible. En bougeant mon corps pour me remettre debout, je me rendais compte que j’avais tout de même morflé dans l’atterrissage, je devais avoir la moitié des côtes brisées et mon crâne me faisait un mal de chien.
      Une chose était certaine, je n’étais pas près de refoutre un orteil dans l’eau avant un bon moment. J’étais intimement convaincu que la bestiole attendait bien sagement mon retour pour me becter comme un vulgaire cookie.
      Canalisant toute ma rage, ma peur, ma frustration, je parvenais à me remettre sur patte pour constater que j’étais au milieu d’une fourmilière de Marine. Je poussais un rugissement à m’arracher les cordes vocales !


      Le Jack était dans la place et il comptait bien donner du fil à retordre aux bidasses avant de finir en sac à main.
      Partout où je regardais, je ne voyais qu’une seule chose, du bleu ! Ils formés un immense cercle autour de moi, nul doute que je devais l’attraction phare de la journée. Mais je pouvais lire dans leurs yeux de la peur et de l’hésitation de devoir affronter une bestiole dans mon genre. Pas tous les jours qu’on affronte un tyrannosaure tombé du ciel comme par magie !
      Alors que j’analysais tant bien que mal la situation et une direction à prendre pour sauver les miches d’Olek, un boulet de canon s’écrasa sur mon museau avant d’exploser ! Sonnant ainsi le début des hostilités.


      Je n’avais vraiment pas besoin de ça, avec ma migraine déjà bien carabinée, ce nouveau coup me fit entra dans une rage folle ! Je chargeais la première vague d’ennemis en les piétinant comme de vulgaires cafards, donnant ci et là des coups de crocs dans de la chair tendre et fraiche de bons petits soldats impatients de crever comme des merdes.
      Je m’attendais à plus de résistance de la part de la Marine, j’avais visiblement affaire à du menu fretin tout juste bon à déboucher les chiottes du commandant. Je les écrasais par paquet sous mes papattes qui devenaient glissantes, à force de marcher dans du sang et des viscères. La gueule dégoulinant de sang et de membres arrachés, je fonçais droit devant sans me poser de question. Ce n’était peur leurs boulets de canon qui viendraient à bout de moi aujourd’hui. Ils avaient intérêt à sortir le grand jeu pour venir à bout du Jack !


      Je ne pouvais réprimer un sourire en coin en voyant leurs tronches, fuyants comme des rats devant moi. Je doute fort qu’en se levant ce matin, ils ne s’étaient pas attendus à devoir faire face à un T-REX au beau milieu de leur petite sauterie.
      À présent que j’avais atteint ma vitesse de croisière, je voyais mal comment ils allaient pouvoir m’arrêter ! J'avais hâte de voir la tête de ce fameux Empereur Red à qui j'allais voler la vedette aujourd'hui ! Car c'était la journée officielle du Jack.


      L’instant d’après, j’étais de nouveau la gueule dans le sol à glisser de tout mon long par mon poids, jusqu’à ce qu’une nouvelle muraille finisse par me stopper.
      Quelque chose, de puissant et rapide venait de m’arriver en pleine tronche, et ce n’était pas un vulgaire boulet de la Marine. Je cherchais à me remettre en selle de nouveau, mais impossible, mon corps ne répondait pas à mes directives. La chose qui venait de me percuter m’avait littéralement séchée ! Alors que j’étais en train d’agoniser à même le sol, à moitié sonné. Je sentais des dizaines de soldats qui me grimpaient dessus pour tenter de me ficeler comme un vulgaire rôti. C’était bien ma veine tient, cela valait le coup d’avoir survécu à une telle chute si c’était pour me faire coffrer cinq minutes plus tard…
      Et puis d’où venait ce foutu sable qui me chatouillait sans cesse les naseaux ?!


      Bien incapable de me remettre debout, pour chasser la vermine, j’étais maintenant rendu à jouer de ma queue et de mes crocs pour tenter d’éloigner l’envahisseur. Mais avec le cul posé sur une véritable fourmilière, je n’avais aucune chance de m’en sortir en restant ici couché sur le sol. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils parviennent à leurs fins. Je poussais un nouveau rugissement de rage, faisant reculer instinctivement les soldats.


      À bout de souffle, le corps meurtri, je dois dire que je n’étais pas au sommet de ma forme.
      Décidément, cette journée était vraiment merdique pour moi ! Je croisais à présent les doigts, pour que l’Empereur Red daigne se sortir les doigts du cul pour capter toute l’attention de la Marine et me laisser le champ libre !


      Dernière édition par Jack R. Skellington le Mar 11 Juil 2023 - 22:07, édité 1 fois
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      • https://www.onepiece-requiem.net/t24143-jack-a-dit-presentez-vous
      - Désolé monsieur, il y a une fuite d'eau, les toilettes sont fermés, regardez c'est marqué la. il faut aller de l'autre coté.
      - Ah ? Bon, tant pis. Merci mademoiselle...

      Alice laisse le quidam qui ne sait pas lire les panneaux foutre le camp à la recherche d'un autre coin propice aux urgences, puis retourne à l'intérieur du batiment récemment condamné.

      - Allez on se dépêche ! Je dois filer, Reyson a besoin de moi !


      - Tu peux y aller, tout le monde à traversé.

      Derrière Tomoe, dans les vastes sanitaires de la muraille de l'aile droite, une centaine d'hommes poissons de l'écume pourpre finissent de s'extraire des miroirs qu'Alice à ouvert pour eux et transformés en autant de portes reliés aux navires qui prennent d'assaut la base. Armés pour un abordage, on vérifie une dernière fois les armes, on casse les canalisations d'arrivée d'eau pour baigner dans la flotte, on charge les canons d'abordage à la mitraille, et on se prépare a transformer cette zone clé en un point fort retranché, et en faire une grosse épine dans le pied au beau milieu du dispositif de défense.

      - Brick, a toi.


      - C'est parti !

      Et pendant qu'Alice disparait aussi vite et discrètement qu'elle est arrivée, filant a travers le batiment, Brick le tontata n'a qu'a effleurer un élément de décor pour le transformer immédiatement en petit tas de brique coloré en fonction de sa matière, qu'il s'empresse ensuite de reformer à sa guise aussi facilement qu'on remonte un jouet d'enfant. En quelques minutes il a renforcé les murs, préparé des meurtrières pour les petites pièces d'abordage.

      Dehors les premiers coups de canon tonnent dans le lointain, immédiatement suivis par le feu roulant beaucoup plus proche de la riposte marine. Avant garde de la piraterie, un dinosaure est le premier ennemi à percer la muraille et a se retrouver englué dans la force de réaction de la marine, la cour intérieure se couvre de sable, c'est le moment !

      Et pendant que Brick entreprend de bondir d'une tourelle à l'autre pour en démonter les canons à la vitesse de l'éclair, les hommes poissons de l'écume pourpre jaillissent sur un flanc de la marine, et ouvrent un feu roulant sur les troupes qui s’agglutinent autour du dinosaure pour le capturer.

      Dans cette bataille, la panique servira le camp des pirates contre la discipline de la marine, et il convient de la diffuser partout.


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      Oh, le spectacle a commencé.

      Les civils qui avaient eu la chance – ou le malheur – de remporter une place de choix dans cet événement historique étaient placés sur des gradins à mi distance entre l’esplanade centrale et les frontières de l’île. Ces places se situaient de part et d’autre du château qui sert de scène aux exécutions annoncées. La marine ne lésinait pas sur la sécurité : des soldats étaient postés à chaque rangée, en plus du cordon de sécurité en bas qui surveillent l’événement et celui plus haut qui veille aux attaques extérieures. Une formation travaillée et soignée comme une montre : aussi efficace que belle pour l’écran. Mais ça c’était quelques heures avant que l’action ne débute, car comme tout le monde le sait : le public doit toujours attendre l’arrivée des artistes et ils ne respectent que rarement l’horaire.

      Mais voilà enfin les invités indésirables et mon attente arrive à sa fin. L’avantage d’avoir eu tout ce temps, c’est que j’ai eu tout le loisir de me préparer. Alors, lorsque j’entends un murmure dans mon oreille via un minuscule bout de miroir que ma lettre est prête, je ne peux m’empêcher de sourire et vérifier dans la poche intérieure de ma chemise si elle est bien là. Tout est en place et Alice est revenue près de moi dans le monde miroir après avoir récupérer Marc aux toilettes et avoir permis aux hommes de Red de s’infiltrer sans mal.

      Néanmoins je ne me souviens pas qu’on ait parlé de la présence d’Izya dans cette bataille : je reconnaîtrais son aura entre milles. Mais ça ne me surprend pas étant donné son attachement à Red, bien que je me demande si elle aurait fait la même chose pour moi. Cependant, la présence d’un dinosaure forçant le passage sort totalement du plan et de mes prévisions. Red s’est il fait un nouvel allié ou bien est ce un autre pirate venu secourir un confrère sans lien avec l’Empereur ?

      Personnellement, je suis surtout là pour soutenir mon ami et veiller à ce qu’il ne lui arrive pas malheur. J’ai déjà vécu la mort de Red une fois, pas deux.

      Les gradins étant tournées vers le centre, la brèche se trouve dans le dos des spectateurs qui ne peuvent comprendre ce qui se passe qu’aux bruits et aux images qu’ils peuvent voir apparaître sur les écrans placés en dessous des tribunes. L’appréhension et la tension monte chez le public, mais les soldats placés tout autour rappellent à l’ordre, rassurent et intiment qu’il n’y a aucun danger où ils se trouvent. Ils font de leur mieux pour limiter la panique et ses conséquences.

      Heureusement pour eux un évènement vint vite les rassurer : l’animal tout droit sortie d’une île préhistorique fut arrêté assez aisément par Fear, l’un des fameux capitaine corsaire. Son aura semble raccord avec sa puissance : je ne dois pas le sous estimer. Nous avons un point commun : il semble qu’il soit en guerre contre l’Empereur Kutroshinsky, ayant décimé deux de ses flottes, tandis que je cherche à rallier les Mangemondes sous mes couleurs et qu’Izya lui dispute l’ile d’Eoleria. Un ennemi commun ça rapproche, surtout s’il s’agit d’un Empereur, mais Red a des comptes à rendre avec l’un des membres de l’équipage de Fear, et s’il tient à son titre de corsaire nous trouverons difficilement un terrain d’entente ici.

      Le bruit des canons, des balles et de toutes sortes de poudre et de ferrailles tonnent de plus en plus intensément. L’Empereur Red ne tardera pas à faire son entrée, il me faut préparer le tapis rouge. Discrètement, je récupère un minuscule fragment de miroir d’à peine quelques millimètres dans ma poche et je le propulse d’une pichenette dans la direction du dinosaure immobilisé à quelques centaines de mètres derrière les gradins. Je me lève ensuite sous le regard interrogateur de mes voisins spectateurs, je sors une lettre de ma poche, me retourne et la pose sur ma place. Un soldat en bout de rangée m’interpelle et m’ordonne de me rasseoir. Il s’approche tandis que je m’étire en l’ignorant.

      « C’est parti. »

      L’instant d’après la totalité des civils placés sur l’aile droite de Marineford et la plupart des soldats alentours s’évanouissent subitement. A l’épicentre de l’aura royale, au beau milieu des gradins, se dresse un pirate bien connu : le pirate métamorphe. Vêtu de vêtements longs qui couvrent sa peau, ses cheveux dénotent de l’avis de recherche de part leur longueur démesurée mais c’est bien son visage.

      Mon visage. Le seul encore debout dans les tribunes et dont les cheveux croissent et se meuvent pour entrer en contact avec les civils qui m’entourent et qui se transforment aussitôt en femme à moustache. Plus de doute : c’est bien Reyson D. Anstis, avec une trentaine d'otages.

      « Votre attention braves défenseurs de la justice, mon cher ami l’Empereur Red ne va pas tarder. Tâchez de garder le silence : à chaque coup de feu ou de canon, c’est un innocent otage en moins. »

      Et pendant ce temps là, l’un de mes poils se glisse dans le médaillon miroir que je porte sous les vêtements et ressort par le fragment près du dinosaure grâce à l’aide d’Alice. L’instant suivant l’animal qui se trouve à quelques centaines de mètres de moi se mettra à grandir, ne ressentira plus la douleur accumulée et surtout : il portera une belle moustache.
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      海 軍

      ∆ feat. Everybody ∆


      Un dinosaure. Un dinosaure géant et avec une moustache. Rien de tout cela n'était normal. Plus elle y pensait, plus Ambrosias se disait que ce monde était fou. Juchée sur le dos de son ptérosaure, elle ne tarda pas à revenir vers Marine Ford. Volant en arc de cercle au dessus de l'aile droite de l'île fortifiée, elle avait une magnifique vue d'ensemble. Pour résumer très simplement: c'était la merde. L'irruption des pirates avait été pour le moins fracassante, ce qui n'était pas peur dire. Les forces de la Marine auraient bien du mal à résister à de tels assauts, mais rien n'était perdu pour le moment. Chargeant la mitrailleuse qui se trouvait sur le dos de Kroak, sa monture volante, elle retira la sécurité et ouvrit le feu dans le tas. Nombre de pirates furent fauchés net par les balles de gros calibre de la jeune femme. Après avoir balayé la foule, la militaire termina sa bande de munitions en prenant pour cible le dos du dinosaure. Une fois à sec, elle sauta en piqué, droit vers le sol. Quelques secondes avant l'impact, la jeune femme effectua une voltige avant de se ralentir avec plusieurs geppou. Rapide, elle toucha le sol avec fracas mais sans se blesser. Son atterrissage étant parfaitement maîtrisé, elle se retrouva aux côtés du capitaine corsaire Azeglio. Sa présence ne lui plaisait guère, mais il ne serait pas de trop, loin de là. Tournant la tête, la colonelle vit qu'un homme avait pris des civils en otage. Fronçant les sourcils, elle dévisagea le coupable d'un regard noir avant de le reconnaître.


      « Bon sang... »


      D'abord l'Empereur Red et maintenant le pirate métamorphe ? Il ne manquait plus qu'Izya. Fort heureusement, la militaire n'avait pas vu de dragon pour le moment. Des monstres de puissance, partout, des monstres dont la force dépassait de loin celle de l'humble colonelle de Kikai no Shima. Son plus grand adversaire avait été un chef mafieux, et elle ne l'avait pas battu seule. Elle avait perdu son bras bêtement lors d'un attentat. Que pouvait-elle bien valoir face à des monstres de ce genre ? Rien. Sa présence ici lui semblait inutile, mais malgré ses doutes, elle ne pouvait se permettre de flancher, elle devait compenser son angoisse par de l'action. Serrant tous les muscles de son corps, Ambrosias laissa pulser une onde de haki royal autour d'elle pour faire tomber dans l'inconscience les pirates aux alentours.


      « Capitaine Fear, je ne pourrai rien contre Anstis. Laissez moi donc ce gros lézard, vous êtes le seul à pouvoir mater le Métamorphe. »


      En être réduite à avoir besoin de l'aide d'un capitaine corsaire était pour elle une véritable humiliation. La militaire avait le plus grand mal à accepter cette inconfortable situation. Cependant, au vu de la situation, elle ne pouvait se permettre de laisser son ego mener la danse. Des civils étaient en danger et l'ancien pirate pouvait les aider. Mieux valait d'ailleurs qu'il ne les laissent pas mourir sous le regard de la vétérinaire. Inspirant longuement, Ambrosias se rua vers le tyrannosaure. Se servant du soru pour accélérer, elle se retrouva vite au niveau des pattes inférieures de l'immense animal moustachu. Tendant son bras droit, elle projeta bon nombre de cordes tout en continuant de courir à pleine vitesse en arc de cercle. Son idée était de ligoter les membres du dinosaure pour le faire tomber.



      © ciitroon
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      Maintenant que le chaos avait littéralement forcé sa venue, la jeune femme tenait à même sa poitrine son bâton climatique. Elle ne savait décidément plus où se mettre, après qu’une énorme bestiole ait fait son apparition et que de nombreux pirates semblaient avoir fait place dans l’arène”. Malgré sa position actuelle, la navigatrice était loin de penser que médiatiser une exécution était un juste choix … Megumi ne pouvait pas être d’accord avec ce genre de décision, celle de terminer la vie d’un homme. Et elle trouvait que tous les civils se retrouvant désormais au milieu de ce raffut impressionnant, l’avaient un peu mérité. Mais ce n’était pas le moment de peser la morale de chacun, le sang coulait déjà et le temps était à l’action. Alors qu’elle descendait les escaliers afin de rejoindre la cour et porter main à son capitaine, elle entendit un sacré vacarme venir des gradins, elle se posa contre le rebord pour observer d’une distance assez importante un homme, certainement un pirate, autour d’une foulée de civils maintenant inconscients. Les yeux plissés pour identifier le gars en question, la belle recula de quelques pas, terrifiée par ce spectacle effroyable.

      “ C’est pas possible de faire ça– ” Il fallait dire que chaque fibre de son corps la poussait à fuir. Mais elle ne pouvait pas faire cela. Enfin, ce n’était pas quelque chose qu’elle pouvait se permettre. Surtout après son retour dans l’équipage.

      Alors moins de réflection, plus d’action ! Elle se lançait vers l’adversité, descendant à toute vitesse les marches lorsqu’elle entendit des gros pas monter à sa rencontre. Sans attendre, elle développa son clima tact, une simple barre métallique qui se transforma en un marteau qu’elle brandit à toute vitesse devant elle. Des cris de guerre qui la fit sursauter de plus belle.

      “ ELLE EST AVEC LA MARINE ! Tranchez-la ! ” S’écriait l’un d’entre eux, avec derrière plus d’une dizaine de pirates assoiffés de violence.

      “ X DIAL ! ” Et sans attendre, la jeune navigatrice fit virevolter le manche de son arme entre ses doigts, activant son Axe Dial avant de fracasser une surface de son marteau contre le sol. Celui-ci se fissura sous la pression, la séparant de ses assaillants et leur faisant perdre l’équilibre par la même occasion. “ Cela devrait me faire gagner du temps– ” se disait-elle en courant vers quelques civils déstabilisés.

      “ Dégagez dans une zone moins dangereuse ! ” Criait-elle à travers la foule déjà bien en panique. Mais rien ne fut, Megumi se faisait déjà bousculer dans tous les sens. Quand elle entendit un énorme fracas qui s’accapara de son attention. Un peu plus bas se trouvait une énorme bestiole retenue tant bien que mal par les soldats puis par les cordes de la colonelle. Un effort de groupe qu’il ne fallait pas ignorer. Mais Megumi ne voulait pas non plus sous-estimer l’adversaire qui semblait plus que redoutable mais visiblement vulnérable à ce moment précis. Et sans attendre dans un élan d'adrénaline pur, Megumi sauta du haut des gradins où elle se trouvait. La navigatrice vint porter un coup de marteau sur le dessus du crâne de la créature-dinosaure de plein fouet. Son Hammer Staff déferlant une lueur de feu avant qu’elle ne puisse crier son attaque et faire contacte avec sa cible.

      “ IMPACT ! ” Espérant aider à la neutralisation du dinosaure de quelconque manière, Megumi atterrissait devant la bête, une respiration haletante. Elle se releva avant d’échauffer son épaule et de regarder Ambrosias.

      “ Les remerciements seront pour plus tard ! ” disait-elle de manière très sarcastique, sachant pertinemment que son coup n’avait très certainement rien fait. C’est bien l’intention qui compte, non ?
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      De sombres nuages s’amassaient de l’autre côté de la baie, une tempête se préparait sans doute. Par chance, le ciel était parfaitement dégagé sur l’aile droite et le sablonneux, toujours sur son perchoir, ne perdait pas une seule miette du spectacle qui se jouait en bas. Si de nombreux pirates demeuraient piégés entre les épais murs métalliques qui avaient jaillit tantôt, de nombreux autres forbans venaient de les rejoindre dans la grande cour. Prêtant main forte à la désormais immense créature préhistorique, les forces d’assaut vinrent assez rapidement à bout des soldats restés dans l’enceinte du traquenard. Un flash lumineux dans le dos du sablonneux avait soudainement irradié la place forte, quelqu’un ou quelque chose d’un tout autre niveau était entré dans la danse. En contrebas de nombreux pirates se mettaient à tituber en hurlant comme si on venait de leur brûler la rétine. Par chance, le capitaine des Sandstorm Pirates avait échappé à ce flash, faute d’inattention. Le dinosaure grandissait à vue d’œil et dépassait désormais toute proportion raisonnable. Mais plus intriguant encore.. cette moustache qui avait germé au dessus de la gueule du carnassier semblait indiquer que le pirate métamorphe venait bel et bien de passer à l’action. Plus haut sur l’esplanade, l’amiral Tetsuda lui aussi avait rejoint la bataille, la guerre avait donc débuté. Et comme si tout ce cirque n’avait plus aucune limite, un officier de la Marine était venu le rejoindre à dos de créature volante, arrosant les pirates à l’arme lourde au préalable, afin de lui donner des directives. Pour dire quoi faire à un corsaire avant de se jeter en solo sur le dinosaure sous stéroïde, fallait bien reconnaître que la balafré avait un certain panache. Trop absorbé par tout ce qui se passait en contrebas, le corsaire finit malgré tout par entendre son mini escargophone sonner.


      Mouais ?

      …. Shhhhhhh….. c’est Rey’ …… les civils sont à l’abris… shhhhhh…. ceux qui s’trouvaient proche du rivage ont eu moins d’bol, ils ont été pris en otage…. Shhhhhh ….

      Une prise d’otage ?

      … shhhh ….. ouais j’ai entendu une communication de la bleusaille …. parait que c’est un coup du pirate metamorphe …. Shhhhhh

      Hé ben.. sacré bordel cette execution… On s’en tient au plan Rey, terminé.


      S’approchant du bord, le sablonneux poussa un profond soupir. S’il n’avait pas spécialement envie de retrousser les manches, assurer la défense de MarineFord avait été sa punition pour avoir refusé de jouer les nounous de cette idiote de Dragon Céleste avec les autres. Se changeant en un nuage de sable volatil, il bondit en avant pour survoler la place et rejoindre la zone de la prise d’otage, jetant un dernier coup d’œil amusé à l’énorme dinosaure qui était en train de se faire saucissonner. Alors que les soldats se postaient en haut des murs métalliques, faisant feu sur les pirates piégés, de nouvelles meurtrières apparurent sur les hauteurs, libérant une substance verdâtre et fumante qui tomba sur les malheureux présents en bas. Fear reconnut l’acide de Tetsuda, probablement une autre invention de Vegapunk. Et tandis que de nombreux pirates fondaient littéralement en hurlant, les murs métalliques restaient intact, sûrement revêtu d’un traitement spécial. Fallait bien reconnaître ça aussi, le génie de cet homme était l’une des meilleures armes de la marine. Mais alors que le capitaine des Sandstorm Pirates continuait à voler vers le rivage pour confronter le pirate métamorphe, un objet volant et tournoyant le frappa de plein fouet, le forçant à atterrir en urgence à une trentaine de mètres des gradins. Son corps se reconstituant, il fixa la chose ou plutôt l’homme qui venait de se mettre sur son chemin. Ses bras tournoyer anormalement autour de lui, sans doute un cyborg ou un maudit. Un vrai foutu clown. Look excentrique, sourire dément, recouvert de sang, le genre de type qu’on a pas envie d’inviter pour la fête d’anniversaire de son gosse.

      Zeon, "La Plaie":


      Zeahahahahahah ! Bah merde ! Quand on m’a dit qu’un Shichibukai s’était montré sur l’aile droite.. je m’attendais vraiment à ce que ce soit cet enfoiré de Binks.

      Navré de te décevoir.. enfin je suppose.

      T’es l’un des petits nouveaux qu’ils ont recruté après la défection de Kutroshinsky hein… Les gars.. ramenez moi sa putain de tête ! hurla le pirate avec un sourire sadique.


      Une multitude de pirates affluait, surgissant des bâtiments en dessous dans gradins. Comme s’ils s’y étaient cachés jusqu’ici. Et en y réfléchissant, il était peu probable qu’autant d’hommes puissent se terrer dans les toilettes. Changeant ses bras en lames de sable, le corsaire élimina ses premiers adversaires et avança en direction de leur leader présumé. Sans aucune retenue il trancha un à un les pirates qui avaient le cran de tenter de l’abattre et le sang coulait à flot. Mais à chaque fois que l’un d’entre eux tombait, un autre prenait sa place et les assaillants continuaient d’affluer des toilettes. Résolu à stopper l’hémorragie, Fear créa une nouvelle bombe de sable qu’il projeta à travers l’entrée des sanitaires les plus proches. L’explosion souffla les pirates ainsi que les murs et le bâtiment s’effondra sur lui même. Voyant que les pirates avaient cessé d’apparaître comme par enchantement, il se dirigea vers le second bâtiment abritant des sanitaires mais fut stoppé par le pirate rotatif. Tournoyant de plus belle, il le repoussa d’un puissant coup de tête. Utilisateur de haki, ce dernier était en mesure de palier à son intangibilité ce qui était un vrai problème. D’autant qu’il se trouvait entre lui et le pirate métamorphe. Se redressant, le corsaire asséna un puissant coup de genou dans la mâchoire de Zeon qui répliqua avec un coup de pied rotatif sauce haki de l’armement, avant de le marteler de ses poings. Résistant tant bien que mal, le sablonneux se recouvrit de fluide offensif, stoppant les coups les uns après les autres avant de répliquer à son tour d’une lame de sable, loupant de peu sa cible.


      « Fear » hein ? Je suis dubitatif… Vois-tu, j’ai déjà affronté plusieurs de tes semblables. Et je dois avouer que ton niveau à toi.. et un peu en deçà de ce qu’on peut attendre d’un corsaire. Tu fais pas peur… Non vraiment… En fait, je dirais que…

      Ferme là et amène-toi. coupa le sablonneux.


      Les bras de Zeon se mirent à tournoyer et il décolla littéralement pour foncer sur le corsaire. Ce dernier esquiva de justesse, puis fit volte-face afin de tirer une salve de balles de sable durcit. Les projectiles tailladèrent la chair du forban qui se mit à rire en grimaçant. Levant la main droit en l’air, Fear créa une grande quantité de gouttelettes de sable qu’il abattit sur son adversaire. Mais faisant tournoyer ses deux mains devant lui, l’homme créa une énorme bourrasque pour se protéger de l’assaut. Contre-attaquant à son tour, Zeon se mit à tournoyer et à charger le corsaire qui fut projeté en arrière. Les pirates continuaient d’affluer par les sanitaires, il fallait faire quelque chose et vite. Se redressant lentement, craquant douloureusement ses épaules, Fear libéra alors une puissante vague de haki des rois et la quasi totalité des assaillants s’effondrèrent d’un coup, écume au bord des lèvres. L’expression qui se lisait sur le visage de Zeon n’avait pas changé pour autant. Pas de frayeur, encore et toujours ce sourire dément et cette aura de mort. Mais il était grand temps de changer ça. Créant un imposant poing de sable compact qu’il renforça à l’aide du fluide offensif, le corsaire bondit dans les airs pour retomber lourdement sur son adversaire. Ce dernier esquiva sans peine mais réalisa bien trop tard qu’il n’était pas la cible. Écrasant le bâtiment d’où les derniers pirates sortaient, le sablonneux venait vraisemblablement de couper le point d’accès des renforts pirates dans cette partie de la base. Faisant face à son adversaire, il relâcha une seconde vague de haki des rois afin de clouer au sol les quelques chanceux qui avaient pu échapper à la première.


      Bien bien bien… On en était où ? railla le capitaine des Sandstorm Pirates.

      Bwarf.. ça change rien. Les renforts ne tarderont pas à accoster. ricana Zeon.


      Et il n’avait pas tort, de nombreuses tourelles situées le long de la baie semblaient être inopérantes et ne tiraient plus sur les navires pirates. Heureusement, la présence d’un grand nombre de cuirassés équilibrait les choses. Du moins pour l’instant. Les canons continuaient à tonner un peu partout, et au niveau de l’esplanade, fendant les cieux brièvement assombris, un météore était en train de tomber. Le sablonneux ne put s’empêcher de sourire, Ren venait d’entrer en action. Tournoyant dans les airs tout en projetant de petites lames l’air tout autour de lui, profitant d’un court instant d’inattention, Zeon se précipita sur son adversaire qui fut contraint de reculer tout en générant une importante quantité de sable afin de calmer ses ardeurs. Le pirate métamorphe n’était plus très loin et de nombreux soldats de la marine affluaient désormais pour reprendre position, il était grand temps d’avancer et se passer sérieusement à l’offensive. Ainsi, les deux hommes s’observèrent en silence avant de reprendre leur duel. Le sablonneux tenta de trancher son adversaire à l’aide de ses lames de sable mais les mouvements rotatifs rendait toute approche directe difficile et il fut bien vite repoussé. Propulsé par une bourrasque, il s’écrasa douloureusement contre un pan de palissade. Zeon fit alors tournoyer la couronne de lames qu’il portait autour du cou, tout en fonçant sur le sablonneux. Prit de vitesse, ce dernier ne put qu’esquiver partiellement l’assaut et son bras gauche fut tailladé. Et alors qu’il tentait de contre-attaquer, il fut à nouveau chassé du corps à corps par une puissante bourrasque. Pestant à la vue de son sang qui perlait, le corsaire lança un regard noir à son assaillant tout en examinant les différentes parties de son corps qui tournoyaient. Au vue de la mine réjouie qu’arborait le capitaine des Plague Swordsmen, chaque coup réussit semblait contribuer à renforcer son assurance. Laissant son assaillant approcher, il encaissa volontiers quelques coups à l’aide de son armure de haki, puis il donna, un bref instant, l’impression d’être acculé afin de mettre son adversaire en confiance. Ce dernier parvint finalement à le jeter au sol, la mine triomphale.


      Décevant. J’ai hâte de voir ma trogne faire la une pour avoir décapité un shichibukai ! Zeahahahah


      Dans une manœuvre grossière, Zeon se jeta sur sa proie pour la déchiqueter mais le corsaire se dematerialisa pour se dégager et le laisser frapper un mur. Reprenant forme derrière lui, il pointa ses deux indexes dans son dos et tira une nouvelle salve de balles de sable durcit. Pas d’esquive cette fois-ci, l’attaque fit mouche et le pirate poussa un juron dans la douleur, avant de faire volte-face. Le prenant de vitesse, le corsaire créa alors deux masses de sable difformes pour envelopper aussitôt les mains de son adversaire pour le coincer. Ce dernier essaya de se dégager en tournoyant mais Fear ne céda pas, renforçant ses masses à l’aide du fluide offensif il résista, tout en lui assénant un puissant coup de tête. Et avec un sourire sadique, il compacta le sable afin de briser les mains de Zeon. Le pirate hurla de douleur et tenta une nouvelle fois de se dégager en faisant tournoyer ses bras mais là encore, sans succès. Tirant de toutes ses forces, le corsaire enfonça le clou en lui arrachant l’un de ses précieux bras. Le visage du pirate fut déformé par une expression mêlant terreur et douleur. Perdant pied, il fut libéré et recula de quelques pas, les yeux écarquillés.


      Att.. attends ! ATTENDS ! paniqua Zeon en agitant son dernier bras validé.


      Dégainant lentement Griffon, le capitaine des Sandstorm Pirates fixa son adversaire en silence, d’un regard démoniaque. Et d’un geste rapide, il se rua en avant, mettant fin à ce duel en décapitant son adversaire au passage. Zeon, capitaine des Plague Swordsmen venait d’être vaincu. En ce jour, de nombreux hommes et de nombreuses femmes tomberaient. Et le sablonneux était tout à fait disposé à remplir sa part du marché passé avec le Gouvernement Mondial en s’assurant au mieux que le camp des assaillants soit lui aussi durement touché. Essuyant sa lame, il la rengaina, examinant les quelques tourelles restantes sur les rives qui continuaient à faire feu. Le menu fretin n’avait pas pu résister au haki des rois et déjà les soldats de la marine investissaient l’endroit, prêts à défendre l’honneur de la marine. Fear se pencha pour ramasser la tête de Zeon et se tourna vers l’un des soldats pour la lui lancer.


      Toi là.. garde moi ça au frais. Et tenez vos putain de positions, j’ai pas à faire votre job !


      Et sans rien ajouter, il se changea en un nuage de sable volatil pour s’envoler vers les gradins. Arrivé à destination, son corps se reconstitua un peu en hauteur et il abattit les trois pirates les plus proche d’une balle de sable durcit en pleine tête. Alors ce qui se racontait était vrai, se tenant au milieu de plusieurs civils retenus en otage, Reyson D. Anstis, le pirate métamorphe. Difficile de décider d’une quelconque approche judicieuse face à un adversaire aussi dangereux. Les deux hommes se fixèrent quelques secondes, puis lentement le sablonneux plongea sa main dans sa veste pour en retirer un objet. Une petite bouteille de saké.


      Ah Binks… Toujours lui qui a les meilleures bouteilles. Un verre ?


      Mais avant même que Reyson ne puisse répondre quoique ce soit, un véritable cataclysme s’abattît et balaya les gradins. Un peu plus haut sur les remparts, plusieurs tourelles avaient fait feu sur les lieux de la prise d’otage. Le corps granuleux de Fear, totalement détruit, se reconstitua un peu plus loin, à quelques mètres du pirate métamorphe. La marine ne donnait vraiment pas dans la demie mesure. De toute évidence, la justice menée ici par Tetsuda n’avait aucune intention de marchander ou négocier avec les pirates. La part autorisée de dommages collatéraux sans nul doute ? Autant le sablonneux trouvait totalement idiot d’inviter des civils à ce genre d’événement, autant il en comprenait les enjeux politiques. Et par chance, la presse étant du côté du Gouvernement Mondial et une retranscription en direct de l’exécution étant prévue, le meurtre de ces otages était sûrement déjà en ce moment même mit sur le dos des pirates. Poussant un profond soupir, le sablonneux s’assit sur un bloc de pierre les yeux rivés vers Reyson.


      Si je m’attendais à ça en venant ici… Malheureusement j’ai plus de saké à te proposer du coup. J’avais entendu dire que t’étais du genre modéré, et pourtant te voilà à attaquer Marineford. Je peux te demander ce que tu fous là ?


      Sans trop de conviction, encore teinté de sable, blasé par la tournure que semblaient prendre les choses, le capitaine des Sandstorm Pirates fixa son interlocuteur en essayant de deviner ses intentions. Cette bataille promettait d’être longue, partout sur l’île les combats faisaient rage, et si l’assaut pirate était lourd, la Marine semblait déterminée à prouver sa toute puissance.


      Techniques utilisées:
        Ma menace fonctionna très bien et je pus me rasseoir et profiter du spectacle sans être dérangé : autour de moi aucun marine ne tentait quelque chose à mon encontre, mais ils ne pouvaient m’ignorer pour autant alors ma seule présence monopolisait bon nombre d’entre eux. J’observais le conflit qui se déroulait dans l’esplanade central, saluais l’entrée de Red et étudiais le déchaînement des éléments : ténèbres, acides, météorites, … Le trait de lumière me priva de mes yeux pendant un temps, mais le mantra était bien plus efficace et je pus vite faire comprendre aux soldats autour que ma menace était toujours d’actualité en décrivant précisément leur déplacement autour de moi.

        L’obstacle le plus grand et le plus proche de moi me rejoignit lorsque je commençais à recouvrer la vue : Azeglio, surnommé Fear. Néanmoins je ne m’attendais pas à ce que l’assaut provienne de l’artillerie de Marineford. Renforcé par le noir de l’armement, les boulets ne m’atteignirent pas et je demeurais debout au milieu des débris et des cadavres. Je regardai autour de moi, surpris que les justiciers agissent de la sorte : cet assaut ne pouvait avoir la moindre chance de me vaincre. Il n’avait qu’un seul but : retirer mes otages et aussitôt les soldats alentours se rapprochaient pour me tenir en joug. Je lâchai un soupir, moi qui souhaitais rester tranquille un moment. Bon, je pouvais aisément assommer les soldats d’une aura royale et les recycler comme otage, mais je crains qu’il n’est temps d’agir.

        « Ai-je attaqué Marineford ? Je suis venu livrer du courrier et voir un ami écrire une nouvelle page de l’histoire. »

        Un discours probablement improbable et qui dénote complètement de la scène actuelle. Pourtant j’avais bien gagné le droit de regarder la bataille, bien que voler serait plus juste. Ai-je vraiment fait quelque chose de répréhensible hormis prévenir gentiment ce qui se passerait s’ils m’attaquaient.

        D’ailleurs, je glisse ma main dans une poche intérieure de mes vêtements et j’en ressors une nouvelle lettre identique à la précédente que je déposais sur les décombres des gradins, la précédente ayant été détruite. J’observe alors plus précisément mon interlocuteur : il semble sortir d’un combat qui ne fut pas de tout repos, mais il est clairement encore capable de se battre. Pourtant il a choisi d’entamer la conversation au lieu d’attaquer : soit il cherche à gagner du temps, soit il sent aussi qu’il n’est pas certain de l’emporter.

        « Il semble que mon interlude arrive à son terme : de puissants individus vont à l’encontre de mes amis Red et Izya.
        Je n’ai personnellement rien contre toi, Corsaire, et il semble que nous ayons un ennemi commun si j’en crois ton historique, mais je vais devoir prendre congé.
        Vas-tu me laisser y aller, ou dois-je te réclamer la dette que doit Ren à mon ami ? »


        Le son caractéristique d’un denden nous interrompt et Azeglio décroche sans me lâcher du regard. Je n’entends pas leur conversation, mais je le vois soupirer lorsqu’il raccroche avant de s’en aller. Agréablement surpris : un obstacle en moins, je m’assois sur les gravats à côté de ma fameuse lettre.

        « Très chers soldats, ceux qui s’approcheront à moins de dix mètres feront un bon somme. Laissez moi observer encore un peu le spectacle, que je décide quand mon entrée sera la plus opportune. »

        Évidemment ils n’obéirent pas tous, mais ceux qui avançaient ou qui tiraient étaient soit la cible de mes cheveux injectant des hormones de sommeil, soit d’une vague de Haki royal, tandis que l’armement suffisait à parer leur maigres tentatives et que je pouvais demeurer assis à étudier la scène centrale : Red face à l’amiral Kindachi Tetsuda et Izya en prise avec l’amirale en cheffe Kenora Makuen. Qui devrais-je aider ? Simplement là où je verrais la première ouverture. Il ne reste plus qu’à être suffisamment patient pour connaître ma prochaine victime.
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        Aucune logique.

        Aucune. Putain. De. Logique. Pour être honnête, je ne savais même pas ce que je foutais là. Ça ressemblait à une vaste blague, vraiment. Il faut dire à la base que j’étais d’ailleurs sous les ordres directs de l’amiral Shiro dont la philosophie me correspondait plus que celle que prônait Tetsuda. Mais avais-je eu le choix ? La convocation de ce dernier ne souffrait d’aucune équivoque et voilà que j’avais été cantonné à une sorte de « réserve » de dernière minute au cas où les choses se passaient mal. Si toute la stratégie globale était d’une bêtise sans nom, il n’en demeurait pas moins que la marine avait voulu se garder quelques cartouches ou fusibles de rechange, au cas où.

        Du coup, j’avais été réquisitionné à la dernière minute, avant qu’on ne me planque dans les dédales de Marineford. Même quand ça pétaradait déjà de partout, j’étais encore dans un coin, à attendre. Finalement, ce fut un appel de ce fumier de Tetsuda lui-même m’aboyant son ordre de rejoindre l’aile droite très rapidement qui me fit bouger en lieu et place d’un corsaire. Pourquoi ? Comment ? Va savoir. Toujours est-il que j’avais sagement obéi comme un gros toutou. Je n’avais bien entendu aucun problème avec la hiérarchie, mais le fait de devoir travailler momentanément sous cet amiral me débectait complètement. C’était viscéral même : j’aimais vraiment pas ce type…

        Toujours est-il que je fis mon entrée sur la scène un peu avant le moment même où le corsaire se barra je ne sais où. Encore un coup de Tetsuda ? Va savoir. On était plus à une incongruité près, heh. Pendant que le corsaire se barrait, un marine dans les parages finit par me faire rapidement le topo de ce qui se passait dans le coin. C’est à la fin de son explication et derrière un rideau de poussière occasionné par le départ du sablonneux que je vis le fameux métamorphe qui mettait en garde plusieurs soldats. Ces derniers, à raison, reculèrent un brin, impressionnés par la prestance du pirate, mais aussi par sa dangerosité. On ne présentait plus une personne de son calibre…

        C’est vraiment aimable de ta part de prévenir nos hommes. Mais le fait est que tu décides pas, vraiment, en fait…

        Enfin… Ça, c’est ce que j’aurai pu lui dire si j’étais à proximité. Sauf qu’avec le capharnaüm qui nous entourait, Reyson ne m’aurait surement pas entendu. Alors, pour bien lui faire comprendre à ma façon qu’il n’était pas du tout dans son jardin et qu’il y avait des gens dans les rangs capables de le titiller, je lui ai balancé illico presto deux lames de vent coup sur coup. La première lame de vent prit la forme d’un gigantesque rhinocéros qui cavalait au sol et qui avait pour but de s’éclater contre lui de sorte à exploser ! La deuxième lame d’air prit la forme d’un grand dragon qui décrivit la trajectoire inverse, puisqu’il s’élança dans les airs en redescendant en piqué vers ma cible…

        En attendant qu’il se débarrasse des techniques qu’il pouvait voir comme une « salutation » de ma part, j’émergeai enfin de la poussière occasionnée par Fear. Clope au bec et main gauche fourrée dans la poche de mon pantalon, j’étais également torse-nu, avec seulement mon manteau de vice-amiral sur les épaules. Aramaki like. Pour être honnête, je me demandais vraiment ce que je foutais là. Mais vraiment. Ces démonstrations de puissance ridicules ne faisaient que ternir l’image de notre faction, comme si personne n’avait été assez intelligent pour se dire que c’était une mauvaise idée de répéter les mêmes schémas du passé. Enfin… Pouvais-je vraiment leur en vouloir ?

        J’avais moi-même effectué plus ou moins la même connerie quelques années auparavant pour appâter Kiyori.

        Voir que les pontes reproduisaient ma bêtise et celle du passé m’écœuraient un peu.

        Mais cette fois-ci, pas question pour autant de se faire ridiculiser. Car en dépit de ma nonchalance et mon air blasé, j’étais sur le qui-vive, tout en m’avançant vers le périmètre du pirate qui avait la fâcheuse manie de coller des seins et des moustaches à ceux qu’ils croisaient.

        Le taré des hormones, j’allais en faire mon affaire.

        - « Reculez et laissez-le-moi. Que ceux qui sont encore valides partent aider d’autres personnes. »

        Comme Ambrosias par exemple, un peu plus loin.
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        Ficelé de toutes parts, j’étais pris au piège à la merci de la Marine. Le coup que j’avais reçu m’avait sérieusement impacté. Je ne sais pas qui en était le responsable, mais c’était indéniablement quelqu’un de puissant, très puissant. J’avais peut-être trop sous-estimé la Marine et sur estimé mes capacités.
        Un officier supérieur de la Marine se tenait à seulement quelques encablures de ma mâchoire, et brayait des ordres à ses troupes pour me mettre définitivement hors d’état de nuire. J’étais dans une hors de moi, j’avais beau me démener de toutes mes forces, mes liens étaient bien trop puissants pour que je puisse m’en défaire, même dans ma forme antique. Si seulement, je pouvais dégager ma mâchoire pour lui sectionner un bras ou deux à cet enfoiré. Même si je savais, à présent, que mon sort était déjà joué, je comptais bien encore emporter avec moi quelques soldats pour leur laisser un souvenir amer de la capture du Jack.


        J’avais encore une dernière carte à jouer, retrouver ma forme initiale pour prendre tout le monde au dépourvu et ainsi créer la surprise. Mais j’avais tellement d’ennemis sur moi, que je risquais de me retrouver écraser sous le nombre avec ma forme humaine.


        C’est alors que quelque chose se produisit en moi, quelque chose d’indescriptible ! Cela me rappelait vaguement la sensation éprouvée lors de ma première transformation. Je sentais quelque chose qui se passait à l’intérieur de mon corps, comme si j’étais en train de muer. Une violence crampe d’estomac me fit rugir de douleur, malgré mes liens, je me tortillais dans tous les sens tels une anguille. Je n’étais plus maitre de mon corps, j’étais en feu, et mes os me faisaient un mal fou. Durant plusieurs minutes j’étais plongé dans un océan de douleur, ne comprenant pas ce qu’il m’arrivait. J’étais persuadé que c’était la Marine qui m’avait injecté une saloperie pour en finir avec moi. Pourtant, lorsque mes chaînes explosèrent sous la pression, je compris que ce n’était pas eux les responsables !  
        Mon corps grandissait à n’en plus finir, la douleur était à présent à la limite du supportable, je glissais lentement dans une espèce de transe au rythme des battements frénétiques de mon cœur. C’était comme si quelqu’un a tiré sur mes membres pour les allonger le plus possible. Au moment où j’allais perdre connaissance, les battements de mon cœur s’arrêtèrent brutalement, je me sentais comme apesanteur…


        Un visage qui surgit dans mon esprit sans crier gare, celui de Krog-Gar !


        « Le dormeur s’est réveillé »


        Une immense vague d’endorphine me submergea, me plongeant dans un océan de bien-être et les battements de mon cœur recommencèrent à raisonner, mais de façon plus rythmique, comme une musique tribale.  
        Qui étais-je ? Qu’est-ce que je faisais ici ? Tant de questions me venaient à l’esprit sans que je puisse y répondre. Le monde autour de moi était à présent recouvert de couleurs vives, fluorescentes, je ne sentais plus aucune douleur, ni sensation, ni odeur. Les centaines de soldats de la Marine qui étaient agglutinaient autour de ma carcasse étaient à présent remplacés par des cohortes de choses, moitié homme, moitié rat, toutes vertes, avec de grandes moustaches violettes. Ces saletés grouillaient tout autour de moi, essayant en vain de me grimper dessus ou me retenir. Elles poussaient des cris stridents me donnant de furieuses pulsions meurtrières.

        Quelque chose d’autre avait changé chez moi, une immense moustache parcourait mon museau, une moustache rose !
        Je me redressais sur mes pattes pour pouvoir contempler ce Nouveau Monde qui s’offrait à moi. Des arbres et champignons géants composaient le paysage aux alentours, toujours recouverts de couleurs chatoyantes. J’avais l’impression de mesurer pas moins de cent mètres de haut, tout semblait futile et insignifiant à mes yeux.


        Krog-Gar me hurla dans les Portugaises, « TUE-LES TOUS ! ILS SONT LE MAL QUI GANGRÈNE CE MONDE ! »


        Alors je m’employais que ce soit avec mes pattes ou ma queue à écraser ces hordes de nuisibles qui arrivaient par vagues incessantes sur moi. C’était une véritable boucherie, et malgré mes nombreuses blessures, je ne sentais absolument aucune douleur.
        Toutefois, mon escapade s’arrêta bien vite, les hommes-rats avaient réussi à me tendre un piège des plus vicieux, en dressant des chaînes sur mon passage. Je me prenais les pattes dedans, pour finalement chuter lourdement au sol une nouvelle fois. Ma rage était à son comble, je détestais viscéralement ces hommes-rats de malheur. Poussant un rugissement couplé au haki des rois, je parvenais à repoussait la horde de nuisibles suffisamment longtemps pour me remettre sur pied. Je balayais mes ennemis autour de moi à l'aide de ma queue et de ma mâchoire. Un gout infect s'était répandu dans ma bouche, c'était le gout du sang et de la chair des impies.



        Toutefois, je n’avais pas pour autant réussi à me délivrer de leurs entraves. Alors la patte trainant je ne sais quoi de gros derrière moi, je progressais encore et toujours droit devant comme mon l’instant me l’avait ordonné !

        Soudain, une lumière d’une rare intensité jaillie face à moi, l’espace de quelques instants avant de disparaitre. Le monde de mille et une couleurs était à présent plongé dans une soudaine obscurité.
        La musique s’arrêta pour laisser de nouveau la place à Krog-Gar :


        « Il faut poursuivre, l’œuvre des Anciens, le Grand Dessein ! »


        Tout devenait subitement plus clair dans mon esprit, je comprenais enfin ce qu’il m’arrivait. Je n’étais plus Jack Skellington, simple mortel, mais l’incarnation du prêtre-mage Mazdamundi ! J’étais à présent une divinité qui devait guider les mortels vers l’ascension ultime.
        La musique reprenait de plus belle dans ma tête, et une aura rouge apparut devant moi, comme pour m’indiquer le chemin à suivre ! Je marchais, puis courait dans cette direction au rythme d’une musique hypnotique.  
        J’avais peut-être perdu la vue, mais mon odorat était encore intact. Et je pouvais sentir une odeur des plus singulière, me rappelant quelque chose de puissant que j’avais connu lors de mon ancienne vie de mortel. Je ne savais pas de quoi il s’agissait, mais, j’étais intiment convaincu qu’il fallait que je me rende là-bas coûte que coûte, même si cela devait signer la fin de mon existence.
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        海 軍

        ∆ feat. Everybody ∆


        Un instant il était là, l’instant d’après plus. Le sablonneux avait pris la poudre d’escampette, fort heureusement, un officier non moins célèbre était venu prendre sa place. L’illustre vice-amiral Fenyang était dorénavant de la partie. La jeune colonelle n’était pas certaine de savoir si elle l’appréciait réellement, l’homme étant tout un personnage, mais elle pouvait dire très clairement qu’elle était ravie de le voir. Un officier de son rang pourrait sans nul doute se charger du pirate Métamorphe, ce qui n’était pas un vain renfort.


        Reportant cependant bien vite son attention sur l’imposant tyrannosaure, qui était encore plus grand qu’au départ à cause de Reyson, Ambrosias se demandait ce qu’elle pourrait bien faire face à un tel spécimen. Sa première tentative de le stopper s’était soldée par un échec. Emportée par la force de l’animal, qui ne l’était qu’en apparence, la militaire s’était envolée pour retomber avec fracas quelques mètres plus loin. S’écrasant presque face contre terre, elle roula sur elle-même avant de se relever le visage éraflé et le nez en sang. Clignant frénétiquement des yeux pendant quelques secondes, elle lutta pour retrouver ses esprits. Voyant le dinosaure lui échapper, elle rappela Kroak. Bondissant dans les airs, la manchote rebondit grâce au geppou pour s’élever et finir sur le dos du ptérosaure.



        « En avant ! »


        Considérant, pour l’avoir vu que les balles de gros calibres ne seraient pas suffisantes pour percer les écailles du monstre, la jeune femme décida de donner l’ordre à son monture volante de se rapprocher rapidement de sa cible. De la même manière qu’auparavant, elle tournoya autour de la bête en lançant toujours plus de cordes. Cette fois, cependant, au lieu de vouloir retenir cette véritable force de la nature, elle cherchait à la faire chuter. Volant si vite qu’elle avait du mal à bien appréhender la situation, la militaire  parvint tant bien que mal à entraver les pattes puissantes du tyrannosaure. Saucissonné et emporté par son propre élan, le dinosaure s’écroula durant sa course effrénée vers le château. Au vu de son poids et de sa vitesse, la chute cause de lourds dégâts sur son passage. Relâchant les cordes avant d’être emmenée au sol elle aussi, Ambrosias sauta du dos de Kroak en direction de son adversaire. Dégainant son sabre d’officier, elle lui fonça dessus en visant son crâne. Malgré la force de l’impact, la lame se brisa en mille morceau face à la résistance incroyable des écailles de l’animal.



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        Je pensais attendre une ouverture pour m’immiscer dans le combat de Red ou d’Izya contre leurs amiraux respectifs mais il semble que je doive revoir mon plan : Izya est en mauvaise posture, elle s’est prise un coup au premier échange directement. Quant à Red, les ennemis qui cherchent à l’atteindre ne cessent de se multiplier. Je n’ai pas le luxe d’attendre et de choisir mon entrée où je risque de le regretter.

        Malheureusement le son caractéristique de l’air qui se fait trancher m’interrompt et se rapproche, ce qui m’oblige à dégainer pour la première fois : une dague enveloppé du Haki qui pare le rhinocéros et un bond en arrière pour éviter le dragon qui marque le sol d’une profonde entaille. Un ennemi qu’il ne faut pas prendre à la légère, un épéiste talentueux capable de donner forme à ses mouvements et un vice-amiral réputé pour s’être confronté à la flotte de Kiyori plusieurs fois.

        Le vaincre prendra du temps. Et je n’en ai plus à offrir, de temps. Je laisse échapper un soupir tandis que mes cheveux croissent doucement.

        « Tu es fort, vice-amiral, et j’aurais bien croisé le fer avec toi, mais nous sommes en guerre, je n’ai pas le luxe de choisir mes duels… »

        Mes cheveux agrippent des soldats que j’avais rendu inconscient autour de moi. J’en soulève quatre d’entre eux, tenus par la gorge et à ma merci la plus totale.

        « Lâche ton arme, ne bouge pas et accepte mes hormones, je relâcherai alors ces soldats indemnes. Et ne cherche pas à me duper : je lis tes intentions comme dans un livre. »

        Grâce au mantra. Pour autant je demeure sur mes gardes : tandis qu’un cheveux croît dans sa direction pour lui injecter un cocktail infernal, je garde toujours ma dague en main, prêt à trancher ce fil qui nous reliera ou à me défendre. Est il le genre de marine à sacrifier ses camarades ? Il en existe. Mais mes cheveux qui enserrent le cou des soldats inconscients rappellent que la menace est réelle.
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        - « Tout à l’heure, tu clamais pouvoir décider de ton entrée…»

        J’eus un soupir sans m’en cacher. Au-delà de son côté girouette, il venait de faire ce que tout bon pirate s’abaissait à faire habituellement : prendre en otage quelques marines et me menacer en plus. Le plus idiot dans tout ça, c’est que j’aurai pu l’anticiper avec un haki sans doute un poil plus aiguisé que le sien, mais qu’importe. Et c’est là qu’entrait en jeu la vitesse d’exécution : on avait beau avoir un haki, lire une autre personne comme un livre ouvert qu’une action rapide restait par définition… Rapide, et donc inéluctable. Si l’Observation était une arme formidable, elle ne faisait absolument pas tout. Il devait lui-même en être bien conscient.

        - « Et maintenant tu ne peux même pas choisir tes duels… ? C’est comme ça que les forbans de ton rang réfléchissent ? »

        Dans d’autres circonstances, j’aurai certainement pu me laisser faire… Dans d’autres circonstances seulement. Mais le fait est que nous étions en guerre. Perdre des hommes ne m’enchantait guère, mais c’est quelque chose d’inévitable. Qui plus est, on parlait des hommes de Tetsuda pour la plupart. Plus que n’importe quels marines, ces derniers étaient conscients que la mort pouvait venir les faucher à tout moment. Faire le brave officier en me laissant injecter un je ne sais quoi serait d’une stupidité aberrante, surtout en pleine bataille. Aussi avais-je une pensée pieuse pour ces quelques soldats qui allaient certainement périr.

        Sacrifier des vies n’était jamais facile.
        Mais dans une bataille où il fallait se défendre et où le bien du plus grand nombre primait, c’était des options à ne pas négliger.

        - « Votre mort ne sera pas vaine… » Soufflai-je en me recouvrant totalement de mon fluide combattif.

        Et d’un revers de ma lame, dans un mouvement très rapide, je déviai sa mèche qui me visait… Tout en ayant infusé ladite mèche d’une bonne dose de hasshoken qui allait se propager dans son corps s’il ne faisait rien pour s’en prémunir. Et comme justement, Reyson n’allait certainement pas laisser ces ondes de choc se propager vers lui au risque de finir assommer comme un débutant, je profitai de ce laps de temps pour combiner ma grande vitesse et un soru (plus rapide que ça, tu meurs) afin d’apparaitre très rapidement dans son dos. Là, d’un mouvement rageur, je décochai en sa direction une puissante estocade imbibée de mon haki de l’armement.

        L’objectif était de lui transpercer le dos et le poignarder d’un coup sec…

        S’il ne réagissait pas à temps pour esquiver ou pour me contrer, bien évidemment.
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        Le Jack était bien mal en point, non seulement il avait perdu la vue, mais son cerveau à cause de l’énorme shoot d’hormones qu’il avait reçu était totalement hors d’usage. Bon, en étant un tant soit peu honnête, ce n’était pas la partie du corps généralement la plus sollicitée par le pirate, mais tout de même.
        Il fonçait vers le château comme un poulet sans tête, l’esprit plongé dans un immense délire psychédélique qui l’avait envoyé à des milliers d’années-lumière de notre réalité. Totalement insensible à la douleur, il ne pouvait pas se rendre compte qu’il était devenu un véritable stand de tir pour la Marine. Cette dernière s’en donnait à cœur joie, enfin ce n’était pas non plus la fête au village, car le sac à main géant causait des dégâts considérables, aussi bien humains que matériels. Mais, en retour, l’armée usait de tout ce que pouvait offrir son armurerie contre le dinosaure. Sans son boost d’hormones, le lézard géant aurait déjà cabané depuis belle lurette.

        Vu de l’extérieur c’était d’ailleurs flippant, cela n’avait aucune logique comment cette chose pouvait encore tenir sur ses pattes et surtout quel était son intérêt à foncer droit vers le château en n’essayant même pas d’esquiver ou de répliquer au tir de l’artillerie. Il donnait l’impression d’être une poupée sans vie manipulée par un marionnettiste jouant à un funeste jeu. D’ailleurs pour les plus au fait de ce genre de pouvoir, il existait des Fruits du Démon permettant ce genre d’horreurs, mais à la connaissance du QG aucun individu possédant ce type de pouvoir était présent à cet instant ici.

        Heureusement pour la bleusaille, que la capture de la Supernova Skellington ne reposait pas exclusivement sur leurs frêles épaules et celles de leur hiérarchie. Car ces derniers avaient surtout brillé par leur absence !  il faut dire que personne n’avait prévu l’intervention inopinée du légendaire pirate de l’Armada, Reyson D. Antis. Se retrouvant soudainement face à un tas d’écailles de vingt mètres de haut, ce n’était pas son cure-dent et sa détermination sans faille qui étaient parvenus à stopper la bestiole. D’ailleurs, l’officier le plus gradé avait mystérieusement disparu du champ de bataille après avoir ramassé un vilain coup de queue en pleine poire, le catapultant à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol. Les soldats dépêchés pour le retrouver étaient encore à l’œuvre.

         Le salut était venu d’une officier supérieur dépêchée en toute hâte, qui avait la particularité non seulement de n’avoir qu’un bras, mais surtout de chevaucher un drôle de piaf datant de la même époque que le Zoan de la Supernova, un ptérosaure. Comme quoi, le hasard fait bien les choses parfois.
        Ficelé comme un rosbif au niveau des pattes, le Jack effectua un plongeon de toute sa masse alors qu’il arrivait à quelques pas de l’enceinte du château ! Entrainé par son poids et son élan, l’énorme sac à main glissa sur plusieurs mètres détruisant encore un peu plus Marin Ford. Mais au vu des combats qui se déroulaient alors sur l’île, le maçon n’était pas à un mur près question reconstruction…

        Totalement exténué, le Jack était à présent totalement interne, étalé de tout son long dans la cour intérieure du château comme un trophée de chasse. Il était dans un tel état de fatigue et d’exténuation, que plus rien ne répondait chez lui, même son cerveau reptilien qui avait réussi à le maintenir en état de marche jusqu’à présent. Une épaisse fumée se dégageait de son corps criblé d’impact en tout genre. Sans son Haki de l’armement qu’il avait réussi à maintenir instinctivement, on ne sait trop comment, il serait surement aussi troué qu’une passoire à l’heure actuelle.

        L’officier de la Marine qui venait de réussir l’exploit de stopper Jack, avait non seulement épargné la vie de dizaines, voir de centaines de soldats, mais aussi indirectement de celle de Jack, son cœur n’aurait jamais supporté davantage d’effort. Alors que les militaires grimpaient une nouvelle fois sur lui pour le mettre définitivement hors d’état de nuire, son immense queue se leva subitement, laissant place à un torrent de merde verdâtre et odorante, composé essentiellement des restes de soldats que le tyrannosaure n’avait pas réussi à digérer correctement. Une fois, le tsunami terminé, la queue retomba lourdement dans une dernière flatulence tonitruante. Manque de pot, c'était le moment qu'avait choisi un Sous-Amiral pour justifier son placard de médailles, il était à présent recouvert de liquide verdâtre puant. Décidément...

        Tandis que la Colonelle s’excitait sur le crâne de la Supernova au point de briser son propre sabre, Jack regagna petit à petit sa taille et sa forme humaine. Il avait beau mesurer trois mètres, taille tout à fait respectable pour un être humain, il paraissait subitement minuscule dans le cratère qu’il venait de former quelques minutes auparavant. Il était difficile
        pour les soldats de faire le lien entre les dommages causés par l'énorme animal et ce type qui paraissait subitement chétif et insignifiant. La puissance de son Zoan Antique était terrifiante, heureusement pour la Marine, le Jack avait rapidement perdu la boule.

        Soudain, le pirate qui avait retrouvé sa forme humaine commença à gesticuler de nouveau à la surprise générale. Comment pouvait-il encore, ne serait-ce que respirer après tout ce qu'il avait subit ? Pas un endroit de son corps n'était pas recouvert d'ecchymoses ou de plaies, il devait avoir toutes les côtes brisées et un paquet d'autres os dans le même état. Pourtant, il se tenait debout, le regard vide devant eux, immobile.
        La supernova qui était à présent plongée dans un océan de douleurs n'avait pas retrouvé ses esprits, mais son cerveau reptilien fonctionnait assez pour lui dire de ne pas renoncer maintenant. Tant qu'il serait encore de ce monde, le Jack devait continuer à bousiller du marine !

        Incapable de se battre dans son état et trop épuisé pour se transformer de nouveau en tyrannosaure, il opta inconsciemment pour la forme hybride.

        Voilà que la Colonelle avait une nouvelle épine dans le pied, une épine de quatre mètres de haut, couverte d'écailles, aveugle, mais qui avait deux grosses narines pour flairer sa proie. Elle dégageait une odeur très particulière pour le reptile antique, une odeur de casse-croute et il avait sacrément la dalle.

        La chose hybride ouvra grand sa gueule dégoulinante du sang de ses victimes et poussa un rugissement bestiale venu du fin fond des âges. Une onde de Haki royale s'échappa simultanément de son corps faisant place nette autour des deux individus.
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        海 軍

        ∆ feat. Everybody ∆


        Pensant à tort que le dinosaure était vaincu, Ambrosias s’écarta de quelques mètres de son corps redevenu humain. Dégoûtée de le voir littéralement déféquer sur les pauvres bougres aux alentours, elle grimaça en plissant les yeux. Le reconnaitre n’était pas bien difficile. En dépit de son état, il ressemblait bel et bien au pirate Jack R. Skellington. Sans être le plus célèbre des forbans, il était cependant loin d’être un inconnu. Déjà supernova, il était primé à pas moins de deux cent dix millions de berrys. Une belle somme rondelette.


        Malheureusement, le flibustier, qui était semble-t-il à l’article de la mort une seconde avant, venait soudain de se relever. Probablement trop faible pour se changer de nouveau en tyrannosaure, il opta pour une forme intermédiaire. Cela ne le rendait pas particulièrement moins dangereux pour autant. Se rappelant bien vite à la militaire, il hurla comme un dément. C’est alors que la manchote sentit un pouvoir particulier qu’elle connaissait fort bien: le haki royal. Réagissant par réflexe, elle laissa son propre fluide émaner de son corps pour que les deux se heurtent l’un et l’autre. Bien que la scène soit invisible aux yeux de tous, elle laissa derrière elle une belle petite foule de corps inanimés au sol.


        Confiante en ses capacités, la colonelle ne pensa pas judicieux d’esquiver l’attaque du maudit qui se ruait sur elle. Renforçant tous les muscles de son corps avec le tekkai, la jeune femme attendit que vienne l’attaque. Alors qu’elle pensait pouvoir encaisser le choc sans mal, ce ne fut pas le cas. Trop tard, elle se rendit compte que les griffes du dinosaure humain étaient teintées de noir. Reconnaissant l’armement quand il était trop tard, elle sentit la chair de son torse de faire lacérer tandis que son corps fut projeté en arrière par la force de l’impact. S’écrasant misérablement au sol quelques mètres plus loin, elle roula sur elle même avant de s’arrêter. Son corps la faisait horriblement souffrir et elle ne put s’empêcher de geindre en se relevant. Bien vite aidée par plusieurs soldats, elle n’eut pas grand mal à se remettre sur pieds, mais elle était dorénavant consciente de la force de son adversaire et elle ne le prendrait plus à la légère.



        « La vache... T’es coriace toi. »


        Restant muet, le pirate revint rapidement à la charge. Son regard semblait vide, mais la militaire n’avait pas le temps de se pencher là dessus. N’ayant pas la moindre envie d’être mutilée une fois encore, elle préféra l’esquive au contre. Utilisant le soru à plusieurs reprises, elle faisait en sorte de rester hors d'atteinte du supernova. Malheureusement, ce n’était pas en esquivant à tout va qu’elle remporterait ce combat. Consciente de cet état de fait, elle décida d’attaquer elle aussi. À mesure qu’elle esquivait les assauts de Jack, la colonelle cherchait à percer ses défenses. Ses écailles étant bien trop résistantes, elle n’arrivait cependant pas à les percer. Usant plusieurs fois du shigan, elle ne parvint à trouer sa carapace. Peut-être faiblissait-il, peut être que non, quoiqu’il en soit, le haki noir était avec lui d’une grande aide.


        Plus Ambrosias combattait le pirate primé, plus il lui apparaissait une chose étrange. C’était comme si, face à elle, l’homme n’était pas vraiment présent. La militaire avait plus l’impression d’être face à un animal déchainé qu’autre chose. De plus, elle avait également le sentiment qu’il n’y voyait plus très clair. Sans cesse dans l’attaque, c’était comme s’il n’avait pas réellement l’envie de se protéger, ou qu’il ne pouvait pas voir les attaques qui le ciblaient. Tout autour, les marins continuaient de lui tirer dessus, mais rien n’y faisait. S’élevant dans les airs grâce au geppou, la manchote tourna sur elle-même pour envoyer une puissante lame d’air en direction de l’hybride. Que cela touche ou non, elle comptait rester à bonne distance de ce colosse de quatre mètres de haut.




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        La guerre faisait rage de toute part et comme toujours les gentils et les méchants se confondent. Le vainqueur seul définira les couleurs de chacun et il était clair qu’il n’a jamais été dans l’intention du vice amiral Fenyang de négocier avec moi malgré mes otages. Je ne l’aurais donc facilement : nouveau plan, compter sur ma vitesse pour le semer et aider mes amis en le laissant en plan.

        Nos intentions étaient limpides l’un comme pour l’autre : nous savons lire les gens mais personne ne sait s’en cacher. Il ne restait qu’une chose : le top départ.

        Dès le premier mouvement, une chorégraphie en perpétuelle adaptation vit le jour. Sitôt qu’il dévia mon cheveux, je tranchais ce dernier et m’injectais des hormones pour améliorer ma vitesse. Je n’eus pas le temps de faire demi-tour qu’il se retrouva dans mon dos. Changement d’appui : tout droit et je place l’un des otages entre nous, mais il n’en a cure et sa lame ne ralentit pas le moins du monde sa trajectoire. Elle transperce le soldat sans encombre et parvient à m’atteindre dans mon bond vers l’avant malgré la protection du Haki.

        Cet échange ne dura qu’une seconde et nous nous retrouvâmes à l’inverse de nos positions de départ. Ce n’est qu’une éraflure mais je sens quelques gouttes perler dans mon dos : juste ce qu’il faut pour que je prenne conscience du danger qu’il représente et que je ne parviendrais pas à le vaincre sur la vitesse.

        Mais peut être le temps ?

        « Je te félicite et te présente mes condoléances pour ce qui va suivre vice-amiral. Le temps est au brouillard et il est si facile de se tromper de cible… »

        Du monde miroir, mes camarades comprirent le message et se mirent en action. L’empathie de Fenyang ne le trompa pas : il y avait deux êtres vivants dans mes poches. Ou plus précisément leurs bouches, à travers un miroir et à l’abri des regards. De la poche du pantalon gauche, une mélodie d’harmonica en retentit accompagnée d’un brouillard naissant : le climat tact de Marc. Quant à la poche de mon veston droit, mes cheveux y récupéraient des petits cailloux pour les déposer sur la tête de mes trois otages restants avant de poursuivre leur œuvre sur les soldats inconscients autour. Oh bien entendu le vice amiral ne me laissera pas faire, mais à chaque pierre posée il aura bien des difficultés à m’arrêter : une voix ne cessait de crier « pof » de la poche aux cailloux et l’instant suivant la tenue des soldats touchés se transformait en une copie conforme de la mienne à une différence notable : la leur était recouverte de symboles particuliers qui attirent les attaques, vicieuse combinaison entre le fruit des vêtements et le color trap de Val.

        Au bilan : un brouillard se lève, qui ne nous empêchera pas de nous localiser ni nous ni les soldats inconscients grâce au Haki perceptif, mais il ne pourra pas voir ni sur qui ni où se trouvent les logos qui attirent les attaques. Il suffit d’abimer le logo pour qu’il soit inopérant, mais il faut les trouver tandis que mes cheveux posent les pierres transformatrices sur les personnes autour et que mon corps diffuse naturellement des hormones néfastes dans l’air à la façon des phéromones. Le cocktail que je lui prévoyais avant, mais via les airs et donc plus lent d’action.

        « Je te propose une course contre la montre. »

        Sera-t-il suffisamment rapide cette fois ?
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        Y’avait pas à dire, il bavassait ce type. Mais en plus d’être un gros bavard, il ne faisait que fuir, fuir et refuir. Dans d’autres circonstances, ce type de combat m’aurait lassé et mis sur les nerfs, mais pour le coup, pas tant que ça : déjà parce qu’il ne pouvait pas faire ce qu’il voulait au final (à savoir changer de lieu et de combat) mais aussi parce que je n’étais pas spécialement emballé par tout ce qui se déroulait autour de nous. J’avais une certaine lassitude de voir nos élites faire des conneries, mais si j’étais surtout un peu en rogne au fond de moi-même, c’était parce que mon île natale subissait les affres d’une guerre inconsidérée et totalement stupide. Enfin… D’un certain côté, il fallait s’y attendre : une base de la marine constituait toujours une cible de choix pour les forbans et il n’aurait pas pu se passer tout un siècle sans que ce recoin de Grand Line ne soit épargné d’attaques ennemies depuis la fameuse guerre de Marineford, le siècle dernier.

        A vrai dire, cette guerre arrivait même bien trop tard à mon goût…

        Pour ce qui est du reste des autres scènes, je ne m’en occupais pas trop ; même s’il était difficile de passer outre l’odeur de merde qui empuantit les environs et le haki royal de l’autre mariole qui faisait face à Ambrosias. Un bref coup d’œil bien appuyé du côté de cette dernière me permit de me rendre compte qu’il lui manquait un bras et que les rumeurs provenant de son île furent vraies. J’eus une pensée désolée pour elle, mais l’heure n’était pas à la compassion puisque le drôle de gars devant moi avait encore une fois fait preuve de couardise en déployant un stratagème presque indigne d’un forban de son rang… Enfin… Indigne… C’était même vite dit. Les pirates avaient-ils de la dignité quand on y repensait ? En tout cas, je n’avais aucunement été assez naïf pour croire que le tout se jouerait en un contre un, à la loyale ; même si je devais avouer être déçu d’un lieutenant d’empereur qui pesait quand même le milliard de berries au niveau de la prime.

        C’est dans cette optique que j’actionnai mon escargophone portatif avant de contacter l’un de mes éléments.

        - « Mereleona… J’vais vous envoyer un gros paquet à réceptionner. Toi et tes hommes, soyez prêts. Ça va venir depuis les airs… »

        - « Eh ? Salem att- »


        Et sans même attendre sa réponse, je raccrochai. Effectivement, l’un de mes navires tournait dans la zone maritime entourant notre aile, prête à intervenir depuis l’extérieur. Une bonne chose que j’ai laissé ces gars là en dehors même de Marineford, histoire qu’ils puissent s’enfuir en cas de situation désespérée. C’était d’ailleurs plus que probable que ça tourne mal, entre la présence de deux empereurs et de gros calibres comme Izya et ce Reyson qui me faisait face. Les deux amiraux manquant à l’appel allaient-ils enfin débarquer pour peser dans une balance clairement en défaveur des nôtres… ? Non. Il ne fallait rien espérer. De quoi me convaincre à adopter une posture offensive. C’est donc les jambes légèrement écartées et le sabre brandi au-dessus de ma tête comme si je m’apprêtais à exécuter un condamné à mort, que je gonflai plus que de raison mes bras grâce au retour à la vie, avant d’effectuer un violent mouvement de coupe dans le vide…

        Plus qu’une attaque tranchante, le mouvement que j’exécutai occasionna une gigantesque bourrasque en direction de Reyson.

        Qu’il esquive ou pas importait peu. Le fait est que la bourrasque balaya non seulement le brouillard qu’il avait occasionné, les débris aux alentours, les quelques ennemis inconscients (s’il y en avait) ; mais aussi tous les hommes qu’il avait transformés et couverts de color trap ô combien utile dans ce cas précis, sans que je ne le sache moi-même. Après tout, l’attaque venait de les toucher en priorité de plein fouet, raison pour laquelle tous se retrouvèrent en plein air, survolant la zone de l’aide droite pour retomber plus loin dans la mer. Bien entendu, leur chute dans l’eau ne serait pas mortelle et mes hommes sur le navire plus loin de manquerait pas de les repêcher rapidement. Sur cette action, mes bras reprirent leur volume normal, tandis qu’un soupir m’échappa. Je venais de dégager toute la scène d’un seul coup de sabre. Une grande partie de l’aile droite était complètement clean alors qu’un orage grondait au-dessus de notre tête.

        Évidemment, Lise était de la partie. Ça n’aurait pas été drôle sinon. De quoi me pousser à serrer les dents et mon poing de libre.

        Autour de nous, il n’y avait plus rien. Plus rien qui puisse servir Reyson. Pas de débris. Pas d’hommes. Pas d’armes. Quedal. Il pouvait bien entendu se diriger vers le combat opposant l’autre chieur à Ambrosias ainsi que les marines qui entouraient leur scène, mais il devait être conscient qu’avec moi autour de lui, ça n’allait clairement pas être aisé. D’ailleurs, pour l’isoler un peu plus, plusieurs détonations s’en suivirent. Des balles venues d’ailleurs s’écrasèrent sur le sol à quelques mètres de sa posture. Planqué dans les tribunes détruites, Melvis, l’un de mes hommes de main venaient de lui faire un coucou à sa manière. Le sniper était conscient qu’il était à des années lumières du niveau de Reyson, mais il pouvait l’embêter et le contraindre à rester sur place pour ne pas gêner ailleurs ! Les balles furent suivies par des lames de vent tout autour du pirate, encore. A l’opposée de ma position se trouvait Meilan, mon bras droit, un peu plus puissante que Melvis.

        Autant dire que pirate était maintenant bien encerclé. J'aurai même pu faire venir Yamiko dont je sentais le regard sur moi... Mais non. Autant l'épargner pour le moment.

        - « Tu peux esquiver autant de fois que tu veux, mais oublie l’idée d’aller prêter main forte à tes amis, Reyson. Je suis manifestement pas assez faible pour que tu te permettes le luxe de me fausser compagnie… »

        En pointant ma lame vers lui, toujours recouvert du haki de l’armement, je soufflai une dernière fois.

        - « Allez, viens… En dépit de ton fruit, tu es aussi un épéiste comme moi, non ? Dansons ensemble. »
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        La conscience du Jack était plongée au plus profond des abysses de son esprit, il ne percevait rien du monde extérieur. Ni bruit, ni odeur, ni même douleur, tout lui paraissait tellement lointain. Le pirate avait la sensation d’être plongé dans un rêve dont il n’arrivait pas à s’extirper. Il comprenait que quelque chose cloche dans l’histoire, que ce n’était pas sa place ici pourtant, il n’avait pas la volonté et encore moins la force de reprendre le dessus sur son corps. Pourtant, il le fallait, il ne pouvait pas rester comme ça prisonnier de son corps contrôlé par quelque chose d’autre, quelque chose de primaire, d’animal, d’antique. Difficile à dire si c’était l’effet des hormones administrées ou ce n’était qu’au final la volonté de son fruit.

        Il ressentait une faim terrible, une faim à crever l’estomac, comme s’il n’avait pas mangé depuis des mois. Et un seul et unique aliment pouvait pour lui calmer cette faim, de la chair humaine. L’idée de manger un homme l’avait toujours répugné, même s’il avait toujours entendu mainte et mainte histoire sur des marins contraints de manger leurs camarades après une tragédie. Il n’arrivait pas à comprendre, pourquoi l’image d’une nourriture appétissante qui lui venait en premier était de la chair humaine…


        La bestiole tout en écailles poussa un rugissement en voyant son goûter prendre la poudre d’escampette par les airs. Elle resta planter dessous sa proie en la regardant s’élever dans les airs, ne s’apercevant même pas qu’elle était alors devenue une cible idéale. Une puissante lame d’air déferla sur elle pour venir l’impacter en pleine poire. Projeté à plusieurs mètres de là, le lézard rugit une nouvelle fois pour exprimer sa frustration et sa rage. Déjà grièvement blessé, ce n’était pas une blessure en plus qui allait venir à bout de sa détermination. 



        D’autant plus, qu’il avait la chance unique de posséder un métabolisme hors du commun, lui permettant de récupérer, là où pour un humain normal, il mettrait dix fois plus de temps. Toutefois, en contrepartie son corps demandait une quantité astronomique d’énergie. Expliquant, en grande partie, le budget alloué à la nourriture pour le capitaine Skellington.

        Mais dans le cas présent, en raison des multiples blessures reçues et de son état général critique, le reptile avait besoin de trouver rapidement une immense source de nourriture sous peine de s’écrouler, terrassé par le manque d’énergie que réclamait son corps pour faire fonctionner la machinerie.


        Il se releva après avoir reçu en pleine poire un violent courant d’air…


        Voyant que son adversaire était toujours en train de faire des chinoiseries dans les airs, rendant toute tentative de lui bouffez la cervelle impossible. Le reptile décida d’opter pour une autre technique et de s’en remettre exclusivement à son instinct de chasseur à sang-froid. Ce n’était pas la boustifaille qu’il manquait dans le coin, il détala à quatre pattes entre les gravats le plus discrètement possible pour se mettre en quête de nourriture le plus rapidement possible. 



        Il avait parfaitement compris que s’il voulait avoir une chance de croquer son adversaire, il allait devoir avoir besoin de toute son énergie. Quelques mètres plus loin, il tomba nez à nez avec un groupe de jeunes recrues totalement désorientées. Il se rua sur eux avant qu’ils ne puissent comprendre quoique ce soit. Ils avaient tenté de suivre les traces de l’immense reptile de vingt mètres de haut qui avait tout ravagé sur son passage. Mais ne s’attendaient à se retrouver face à un prédateur aussi rapide et impitoyable sur leur chemin.

        Le sac à main arracha le bras d’un malheureux d’un seul coup de crocs avant de l’avaler en quelques secondes. La panique était totale dans la bleusaille, voilà maintenant qu’ils devaient faire face à un mangeur d’hommes. Comprenant rapidement que les armes conventionnelles n’avaient pas le moindre effet sur lui, ils décidèrent de prendre leurs jambes à leur cou, laissant derrière eux un camarade entre la vie et la mort et un second déjà amputé de la moitié du visage.


        Malheureusement pour eux, rien n’excite plus un prédateur que de voir sa proie tenter de se faire la poudre d’escampette. Il avait encore besoin de beaucoup de viande fraiche pour revenir à la charge contre le gibier réticent qu’il avait laissé derrière lui. Arrachant au passage la jambe du malheureux qui agonisait déjà au sol après avoir perdu un bras. Il ne lui restait plus que quelques minutes à vivre tout au plus, de toute façon, la morsure du reptile était dans tous les cas fatale pour le commun des mortels, outre la puissance prodigieuse, l'endroit était tellement un repère à bactéries que cela ne faisait que retarder l'inévitable



         il décida de partir à la chasse tout en mâchouillant son bout d’os sur le trajet, laissant une vilaine trace de sang sur son chemin...
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        Assaut sur Marine Ford

        ~ Marineford - 1629 ~

        Restant entièrement impassible aux cris d’agonie et de peur qui te parvenaient depuis le chaos qui régnait en bas, confortablement installée sur Terry, tu assistais avec sérénité au combat de Salem contre Reyson. En tant qu’une recrue exemplaire, tu avais pris la peine de mémoriser au moins les têtes, les noms et les pouvoirs des plus gros poissons que vous, les gardiens de ce monde, étaient supposés pêcher. Ainsi donc, tu savais qui était l’adversaire du vice-amiral Fenyang ainsi que la nature de son fruit de démon. C’était un rival avec qui il fallait éviter tout contact physique si possible.

        Du brouillard commença à couvrir la scène que tu admirais mais qu’une bourrasque provoquer par Salem vint balayer, emportant avec elle des malheureuses victimes, des débris et … des tas d’excrément. Instinctivement, ta monture volante avait pris de la hauteur pour éviter d’être emportée et se faire éclabousser par de la déjection mais une odeur nauséabonde te força à porter une main à ton nez.

        Une fois la zone dégagée, ton attention fut attirée par un homme lézard qui courait vers des infortunés qu’il prit pour de la nourriture. Alors que ton œil artificiel se referma, tu dirigeas Terry vers la bête vorace. Ne désirant pas servir de repas toi aussi, tu fis en sorte que ton aigle vola rapidement à plusieurs mètres au-dessus du monstre occupé à festoyer. Lorsque vous arrivèrent au-dessus de l’hybride dinosaure, un amas de cordes vint le marteler fortement le dessus du crâne alors que Terry poursuivait sa course tout en prenant de l’altitude.

        Tu savais pertinemment que le simple coup que tu venais de lui infliger ne suffirait pas pour venir à bout de l’hybride géant mais ton intervention avait surtout pour objectif de faire gagner du temps à ton alliée manchot que tu avais remarqué en train de poursuivre la calamité ambulante …

        HRP:
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