- L'ile grouille de chasseurs de primes et d'agents du gouvernement, il nous est donc impossible de mouiller longuement dans le coin. Nous allons vous débarquer dans un coin discret, et repartir avant que le jour se lève. Nous repasserons dans trois jours, à la même heure et au même endroit. Puis, si vous n’êtes pas la, une nouvelle fois au quatrième jour, ensuite nous considérerons que vous êtes pris et nous vous laisserons sur place. Est ce que c'est bien clair ? - Tout a fait clair. - Je ne connais pas votre mission, mais je vous souhait bonne chance. - Bonne chance à vous aussi.
Sous le regard d'America, déjà en place dans la chaloupe que les marins du navire viennent de descendre à la mer, j'échange une poignée de main fraternelle avec le capitaine du navire qui nous a conduit ici. Un courrier rapide et discret transportant aux quatre coins du monde, le courrier et les agents de la Révolution. Et qui vient de nous amener a pied d’œuvre de notre première mission importante en solitaire, sur la cote du premier repaire de chasseurs de primes de la route de tous les périls, Whiskey Peak.
Dédaignant le bras que me tend un des marins, je descend rejoindre le meilleur chien de garde de la révolution pendant qu'au dessus on s'empresse de larguer les amarres et de séparer les deux coques pour mettre les voiles. Il fait encore nuit, mais à l'Est les ténèbres palissent déjà, nous permettant de distinguer une esquisse de la cote et de ses collines en forme de cactus.
Un claquement de voile qu'on tend et quelques clapotis discret plus tard, et nous voila seuls a quelques encablures de notre objectif. Au programme, étayer les soupçons de la révolution sur ce qui a provoqué l'apparition de l'étrange population de sois disant légume vivants de l'ile. Des Témoignages qui me semblent tout à fait absurde, mais une mission derrière laquelle on soupçonne la présence d'un poneygliphe, ce qui m'a de facto désigné comme seul capable d'accomplir le travail de recherche.
Et quand la révolution demande...
- Ouaf ! Ce n'est pas moi qui vais ramer... - Hum...
Comme America, je regarde la paire de rames rangé le long du bordée de la chaloupe, et dont je n'ai pas la moindre idée de l'usage. Avant de hausser les épaules.
- Je ne rame pas non plus.
Et pendant que ma main se modifie pour adopter la forme d'une hélice, je la plonge dans l'eau à l'arriérer de la barque avant de l'actionner, et quelques secondes plus tard, nous filons a bonne allure droit vers la plage.
Ramer... Vraiment...
Posté Mer 16 Aoû 2023 - 12:00 par America
- "Trouver le ponéglyphe, trouver les légumes mais surtout trouver le ponéglyphe."
America était tout excité à l'idée de reprendre du service. Si sa vie depuis la mort de son précédent maitre avait consisté à aboyer un peu fort pour faire fuir les fouineurs cherchant à mettre leur nez dans les affaires de la révolution à Alabasta, maintenant il était de retour sur le terrain. Sa queue battante alors qu'il se tenait droit sur l'avant de la petite embarcation, il n'entendait même pas son haut-parleur retranscrire ses pensées à voix haute et les dévoiler à qui veut l'entendre. Heureusement, au milieu de l'eau et au abord de cette côte, il n'y avait aucun adversaire. Paul guidant le bateau jusqu'au sable de la berge, la coque s'enfonçant profondément, immobilisant alors m'embarcation. America sauta à terre avant d'enfouir sa truffe dans le sol.
- "Trouver le ponéglyphe. Trouver le ponéglyphe."
Il répétait inlassablement les mêmes paroles d'une voix robotique et monotone. Les seules informations qu'il avait enregistré lorsque Paul lui avait lu l'intitulé de la mission. Heureusement pour lui, il était doué pour trouver des choses. Sa truffe fouillant le sol, il reniflait les senteurs de la mer entre deux amas de sable se glissant dans ses narines et ne manquant pas de le faire éternuer des nuages de grain. Pourtant, il recommençait son entreprise sans hésitation. Il traçait des sillons dans le sable et avant même que Paul n'ai fini de descendre de la barque, le chien avait retourné tout le sable de la courte plage.
-" À quoi ressemble un ponéglyphe ?" Demanda la chien à son nouveau maitre avant de s'avoir devant lui.
America avait fini de fouiller, sans trouver de piste exploitable. Le ponéglyphe ne semblait pas être passé par là. Pourtant, sur sa route il avait trouvé un gros crabe qu'il tenait dans sa gueule et sur lequel il bavait. Les pattes du crustacé gesticulaient prouvant qu'il était en vie.
- "J'ai trouvé ça. Peut-être que ça peut nous aider." Il posa le crabe au sol.
L'arthropode était retourné sur sa carapace. America était sceptique quand à sa découverte. Il était sûr qu'il avait déjà vu ce caillou qui bouge sur Alabasta. Mais peut-être que cela pourrait être utile. Le berger allemand ne comprenait pas toujours ce que les humains considéraient comme utile ou non.
Alors qu'il dévisageait sa trouvaille, une odeur lui remplit les narines. Puis le bruit du tressaillement des herbes lui fit tourner les oreilles. Il les plaqua alors en arrière en se tournant d'un bond. Sortant les crocs, grognant pour menacer l'intrus qui s'insinuait entre les buissons quelques mètres devant eux. Il se plaçait devant Paul, prêt à sauter sur le prochain arrivant s'il reconnaissait l'uniforme de la marine.
Dernière édition par America le Ven 18 Aoû 2023 - 15:21, édité 1 fois
Posté Jeu 17 Aoû 2023 - 20:30 par Heliamphora
La forêt ma murmurer un secret…
Elle est accoudée non loin de la proue du bateau, observant et écoutant le capitaine du bateau naviguer son navire telle un professionnel expérimenté. Depuis son arrivé dans la civilisation, elle s’était prise de passion pour la navigation, découvrant de plus en plus que cette notion était nécessaire au voyagement entre les différentes îles qui occupaient le monde dans lequel elle vivait maintenant. Depuis la réussite de sa mission avec la marine, elle s'était vue offerte une autre occupation donc elle n’avait aucunement pu refuser. C’était un ‘cadeau’ de la part de la base qui avait entendu parler d’une île habitée par des habitants végétaux. Quand elle avait pressé la notion sur les habitants, on lui avait simplement souri en la rassurant qu’elle aimerait grandement cette île. Tout ce qu’on lui demandait, c’était que si elle trouvait quelque chose de particulier ou d’intéressant, qu’elle le partager avec eux toute informations qui sortaient de la normalité.
Elle avait trouvé très intéressante cette demande, comme s’ils savaient qu’elle allait tomber sur quelque chose d’inhabituel, mais qu’il ne voulait pas vendre la mèche. Elle n’avait pas pressé la chose ne voulant pas perdre l’opportunité offerte et puis tout dépendamment ce qu’elle trouvait, elle pouvait toujours maquiller ou tout simplement cacher la vérité, surtout si la vie des habitants était en danger. Ainsi donc, la voilà sur un petit bateau à navigation rapide pour Whiskey Peak vers de nouvelle découverte. Intérieurement, elle jubile, une nouvelle culture avec des habitants inhabituels lier à la nature, qu’elle genre de chose allait-elle découvrir sur cette Whiskey Peak île ? Un sourire en coin brise la neutralité habituelle de son expression et un air qui se qualifiait de rêveur se dessine sur son visage. Toutefois, ceci ne reste pas longtemps, les pas en approche brisant rapidement sa rêverie.
La grande rousse se redresse et se retourne pour observer le marin qui s’approche d’elle avec un air soucieux. Elle appuie le fessier sur la rambarde et elle semble attendre sagement qu’il s’exprime. Il est clairement malaisé face à elle, mais beaucoup ici l’étaient en sa présence. Tout ceci venait du fait qu’elle parlait peu et qu’elle observait beaucoup l’équipage, quelle que soit leur activité du moment, ils se sentaient décortiqués sous le regard curieux et prédateur de la chasseuse sauvage et ce même si elle portait des vêtements ‘normaux’.
‘’Hmm… Mauvaise nouvelle. Nous vous déposons sur l’île de Whiskey Peak et nous devons quitter pour aller récupérer quelqu’un sur une autre île. Vous serez donc seule plusieurs jouer sur l’île…’’ ‘’Où est le problème ?’’ ‘’… Je… Est-ce que vous désirez une escorte ? Nous pouvons vous laisser quelques soldats si vous vous…’’ ‘’Non, ce ne sera pas nécessaire. Je serais plus efficace, seule qu’accompagner.’’
Il y eut un silence inconfortable. L’homme pensant qu’elle venait d’insulter la marine sur leurs aptitudes de survie. La rousse plisse les yeux, se souvenant des paroles de Viyla face à ces propos souvent mal interprétés.
‘’Je suis plus à l’aise en travaillant seule. Combien de temps serais-je sur l’île ?’’ ‘’Aucun problème…’’ Marmonne l’homme en chassant l’explication, mais tout de même rassurer. ‘’Je dirais quelques jours, minimaux 3 jours, peut-être 5.’’ ‘’Parfait, je vais survivre sans trop de problèmes. La nature est toujours une alliée et plus j’ai de temps sur l’île, plus je pourrais découvrir de truc pour mes recherches.’’ Dit-elle en posant la main sur le dessus de la boite en bois qui lui arrivait facilement à la hanche. ‘’Parfait alors, on va arriver dans moins d’une heure, alors si vous avez des trucs à faire sur le bateau, c’est maintenant ou jamais.’’
Heliamphora hoche doucement la tête avant de se détourner de l’homme et de poser les yeux à l’horizon ou ce dessine l’île en question, attendant que le temps passe. Le temps passe plutôt vite et elle est à nouveau approcher par un marin.
‘’On vous dépose où ? Directement au port de Cactus Town ?’’ ‘’Non, sur la plage. De tout ce que j’ai entendu, la ville n’est qu’un nid de vipères peu intéressantes pour moi. C’est surtout Vegetable Peak, Frutopolis, ou encore le palais où se trouve la communauté de légumineuse.’’ ‘’Parfait, on vous dépose sur le côté de plage le plus près alors.’’ Sur ces dernières paroles, il hoche la tête et s’éloigne pour donner l’information.
Quelques minutes, plus tard, elle se trouve sur une barque de transport vers l’île. À peine arrivé sur la plage, elle retire immédiatement ces bottes. Elle soupire d’aise quand ses pieds nus entrent en contact avec le sable chaud de la plage et sans même attendre elle dépose la boite de bois et commence à se déshabiller tout en se dirigeant vers la végétation qui se trouve devant elle. Tout en laissant une traînée de vêtements derrière elle et juste avant d’avoir laissé son pantalon sur le sable à l’entrée de la végétation. Elle craque la noix verdâtre dans sa main et la lance sur une épaisse roche. Le green pop personnalisée explose pour laisser échapper un nuage qui au contact de la pierre vient s’épaissir et créer un tapis de mousse fleurissant et vibrant de vie. Une fois la végétation bien en vie et son effet terminé, elle vient en recueillir le tapis de mousse pour venir le déposer sur sa peau et venir recouvrir une bonne partie de son corps avec ce tapis végétal qui colle quelque peu à sa peau verdâtre pâle. Tout en continuant sa transformation, elle recueillit quelques petits nouveaux spécimens de champignons, fleurs ou encore de pousses de plantes inconnues pour les déposer sur le tapis de mousse nourrissant, leur permettant de vivres sur leur nouvel habitat. Des lianes naturelles et de cuirs végétaux sont utiliser pour être enroulé ici et là autour de son corps pour permettre que le tour reste en place.
Une fois l’habit de camouflage en place, elle s’extirpe de sa cachette pour venir récupérer ses affaires et son laboratoire en boite et partir à la découverte de son nouvel environnement. Il n’avait pas été très long pour la demoiselle de se ‘perdre’ dans tout ce nouvel environnement, mais ceci ne la dérange pas, elle était beaucoup trop heureuse pour se sentir mal. C’est ainsi qu’elle finit par immerger d’un buisson et à tomber face à face avec un chien et un homme. Ainsi la créature de la nature qu’elle est soulevée ses pupilles d’un vert-ambré sur le duo, observant la pose défensive de l’animal et l’air robotique de l’homme.
‘’Bonjour… Vous seriez où se trouve Frutopolis ? Ou encore Vegetable Peak ?’’ Demande-t-elle sur un ton doux.
lumos maxima
Techniques utilisées ::
Foreste Creatura. (Camouflage réaliste + Analyste Botaniste) : Avec l’expertise d’Helia sur le terrain sauvage pour se camouffle, elle a également réussi avec l’aide de ses connaissances en botanique à créer une apparence non humaine d’elle-même qui lui permet de passer pour autre chose et s’introduisent plus facilement dans les environnements végétaux et se faire passer pour une créature mystique.
Heliamphora Vegetus Fertilis : Mousse régénératrice : sur le même principe qu’un green pop, Helia a réussi à créer avec la technologie, un orbe qui mélange les biens faits de la mousse, des champignons et d’un mélange de protéines adaptogène, un végétal hybride qui permet de fertiliser une zone. Une fois lancée et entrée en contact avec une surface de type organique naturel (sol, pierre, terre, sable, bois), la capsule explose pour laisser échapper un liquide vert qui vient se rependre sur une zone moyenne. Après quelques minutes, le liquide se transforme en tapis de mousse végétal et offre un terrain parfaitement fertile pour les autres végétaux. La zone et la vitesse de propagation varient selon la force de son créateur.
I'm the Gardien of the Green, crowned in leaves, blossom and THORNS.
Posté Ven 18 Aoû 2023 - 15:17 par Paul
- On cherche un caillou beaucoup plus gros, et qui ne bouge pas. Il doit être presque aussi gros qu'une maison, et il sera surement enterré.
La créature qui émerge des buissons n'a clairement rien d'humain, mais en même temps, elle ne correspond pas du tout aux descriptions qu'on m'a faite des curieux habitants de l'ile. On m'a vendu des légumes vivants tout droit sortis de l'imaginaire d'un conte de fée pour enfants, et voila que ce qui vient de nous tomber dessus ne ressemble pas du tout à ça. Ici on a clairement quelque chose qui semble issue d'une hybridation entre un humain et de la flore. Ou alors, plus probablement, une horrible infection parasitaire !
- Attention America ! Ne la touche pas !
S'il y a bien une chose que je sais sur les parasites, c'est qu'il suffit de vraiment rien pour se retrouver infecté. Et que certains parasites ont des techniques de prédation encore plus variés que celles du règne animal. Comme par exemple pousser l'animal parasité a aller chercher lui même de nouveaux hôtes pour la bestiole en train de le ronger. Ce qui, pourrait être exactement ce que la demoiselle est en train de faire ! Nous transmettre la saloperie qui l'a recouvert de verdure et la contrôle comme un zombie !
- Et vous, n'approchez pas !
D'un geste, j'active la fonction protectrice de ma blouse de combat, dont la capuche se referme aussitôt hermétiquement autour de ma tête, prête à me protéger de toutes agressions a base de spores; ou autres saloperies volatiles et aériennes pouvant tenter de s'attaquer à mes fragiles voies respiratoires.
- Qui êtes vous, et que voulez faire en ville ?!
Une interrogation légitime mais qui suscite soudain une autre question. Est ce qu'une créature locale ne saurait pas ou trouver la ville principale de l'ile ? Est ce que la chose n'est pas d'ici ? Ou alors, encore une fois, c'est le parasite qui parle et l'esprit original de la jeune femme a depuis longtemps disparu, mangé par son horrible hôte végétal.
Peut être qu'il vaut mieux essayer de tout bruler tout de suite ?
Posté Lun 21 Aoû 2023 - 18:39 par Heliamphora
La forêt ma murmurer un secret…
La chasseuse verte tourne la tête sur le côté face à l’agression physique qu’elle-même semblait donner à ces étrangers. Tel un gros félin curieux, elle observe de ses grandes pupilles la tête de l’homme changer sous ses yeux. Avait-elle effrayé cet homme avec sa seule présence ? Le fait la faire rire intérieurement et gonfle son cœur d’une fierté insoupçonnée. Elle pose ensuite les yeux sur le quadrupède qui protège l’humain. Son cœur explose intérieurement de tendresse pour la créature qui lui donne immédiatement envie de faire des câlins. Dans un mouvement lent, elle retire la boite en bois qui se trouve dans et le dépose à côté d’elle. L’objet, lui-même envahit par un tapis de mousse, laissait déjà entrevoir quelques jeunes pousses fleurages. Elle se penche, pour finalement s’asseoir à même le sol pour montrer sa bonne volonté et elle lève les mains en l’air, loin des fouets qui sont camouflés sur ses hanches.
‘’Je ne suis pas une ennemie, qu’une simple visiteuse qui veut découvrir l’île et ses habitants. Je suis particulièrement intéressée par la communauté des légumes vivants et de leurs apparitions-naissances.’’
Tout en s’exprimait, elle retire la partie végétale qui pouvait cacher son visage, dévoilant la forme humaine sous la couche végétale. Elle secoue un peu sa tignasse rousse puis pose des pupilles complètement humains sur le duo, malgré le ton légèrement vert de sa peau. Elle laisse un sourire se dessiner sur ses lèvres adoucissantes ces traits et dévoilant des paires de canines félines. Sa posture était nonchalante, très décontracter. Elle fouille doucement dans l’une de ces pochettes végétales à sa ceinture et en tire une poignée de lanières de viande séchées. Elle en porte une à sa bouche et la mâche lentement, observant toujours le duo quelques instants avant de poser ses yeux dorés sur le canin qui accompagne l’humain.
Elle n’avait jamais vu de quadrupède aussi… Petit ? Il avait une apparence câlinasse, mais elle se doutait que tout ceci fût une apparence trompeuse. Les oreilles abattues et la posture défensive de l’animal lui indiquait qu’il était prêt à attaquer pour défendre l’homme qui se trouvait derrière lui.
‘’Et vous ? Je comprends que’’ dit en pointant Paul, ’’vous êtes humain avec des améliorations technologiques, mais lui,’’ demande-t-elle maintenant en pointant le chien. ‘’ Quel genre de mammifère est-ce qu’il est ?’’
lumos maxima
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Posté Mer 23 Aoû 2023 - 17:06 par America
America sentait bien la crainte de Paul. Il la sentait comme si s'était la sienne. Ses poils s'hérissait lorsque son maitre revêtit sa combinaison. Les mouvements étranges de l'inconnue aussi l'inquiétait, mais elle ne semblait pas dégager d'agressivité. Le chien relâcha donc ses muscles, redressa ses oreilles et haleta doucement pour évacuer le trop plein de pression.
- "Je suis un chien. Et ça ce n'est pas un ponéglyphe." Retranscrit les haut-parleurs d'America alors qu'il se mit à pousser du bout du museau le crabe jusqu'à la jeune femme.
Maintenant qui se sentait plus détendu, il fit le tour de l'inconnu, reniflant son corps au odeur de lierre et de fougère. Elle sentait la forêt. Pourtant, ce fumer n'était pas mélangé à de la peur. Elle ne sentait pas non plus la transpiration ou la poudre à canon comme les marines. Sa tenue laissait penser à America qu'il s'agissait d'une plante ou ... d'un légume qui parle.
- "C'est un légume qui parle !"
Le haut parleur d'America était incapable de retranscrire les émotions mais sa queue battante trahissait son excitation. Il retourna auprès de Paul en trottinant.
- "Les légumes qui parlent étaient dans la mission. Peut-être qu'elle sait où est le ponéglyphe ?"
La langue pendante, il fixait son maitre comme s'il attendait une directive. Si America avait compris l'objectif, l'aspect discrétion lui avait complétement échappé. Cependant, il ne percevait plus l'inconnu comme un danger et cela lui suffisait pour parler tranquillement de la mission. Et comme la discrétion, la patience n'était pas non plus son fort.
- "Je vais chercher une piste."
Puis une fois de plus, il pointa son museau vers le sol, reniflant le sable dans le but de trouver une odeur : de fruits ou de légumes. Il progressa vers la plage, et s'enfonça dans entre les branchages, laissant les deux humains en tête à tête.
Posté Mer 30 Aoû 2023 - 14:16 par Paul
Je ne suis pas une ennemie... Tu parles, c'est exactement ce que dirais une ennemie qui veut tromper son monde !
Mais bon. La plante parasite s’avère être une demoiselle aux gouts vestimentaire ou au camouflage plutôt curieux, mais malgré tout ça on est visiblement quand même dans de l'humain plutôt que dans les fameux légumes vivants locaux. Et puis, ça a l'air d'aimer les chiens, et America l'aime bien aussi alors...
Alors je ne dis rien de plus sur les soupçons qui me traversent l'esprit. Comme dirait l'autre, ce n'est pas parce que je suis paranoïaque que vous n’êtes pas tous contre moi.
- Je ne crois pas que ce soit un légume América, je dirais que c'est plutôt une humaine qui a une tenue faite avec des plantes. un légume serait plus...
Plus quoi? Légumineux ? Probable, mais peut être un peu trop complexe pour mon fidèle compagnon. Un peu comme ne pas dévoiler trop vite et à de parfaits inconnus des mots clés comme poneygliphes ! Mais la demoiselle ne semble pas choqué par le terme, ou alors elle masque très bien sa satisfaction de nous avoir percé a jour si vite.
Dans tous les cas je saisis la perche qu'elle m'offre pour changer de sujet immédiatement, en mettant tout sur le dos d'America qui s'éloigne déjà à nouveau, truffe au vent.
- C'est un chien. Tu n'as jamais vu de chien ? Ce sont de fidèles compagnons, avec un excellent odorat. Si tu cherches la ville des légumes vivants tu n'as qu'a le suivre, nous y allons aussi.
Et j’espère que l'odorat d'America nous y mène bien, parce que je n'ai pas la moindre carte de l'ile.
Posté Jeu 31 Aoû 2023 - 23:16 par Heliamphora
La forêt ma murmurer un secret…
Elle observe la créature sur quatre pattes, sourit tendrement devant le minois que trop adorable. Elle l’étudie ces actions, ramassant le pauvre petit crabe qui c’était retrouver sur le dos pour le retourner et le laisser prendre la fuite à une vitesse insoupçonnée. Le terme ponéglyphe lui fait soulever un sourcil, illumine son regard avec une nostalgie ancienne aux souvenirs des histoires qu’elle lui contait dans sa jeunesse.
‘’Je confirme que je ne suis pas un légume et non, je ne sais pas où es la stèle, mais je suis presque sûre qu’elle est la source primaire de la naissance des légumes parlants.’’
C’était donc ceci, la marine avait souligné qu’il y avait quelque chose d’intérêts sur l’île. La grande rousse se soulève finalement, observant l’animal à l’apparence inoffensive s’éloigner rapidement. Elle tourne son attention vers l’autre humain qui s’exprime. Tout en l’écoutant, elle récupère la boite en bois, passant les sangles dans son dos pour se rapprocher de l’homme un peu et s’exprimer à son tour.
‘’Un chien ? Hmm, il m’en faudra un, il est magnifique. Fidèle compagnon, tu dis ? Raison de plus d’en avoir un. Si tu permets que je reste, j’apprécierai. Peut-être qu’on pourrait s’entraider.’’ Annonce Heliam en prenant le chemin du chien. ‘’Oh, en passant, mon nom est Heliamphora et vous deux ?’’
Elle s’enfonce sur les traces de l’animal, observant le sol pour suivre les traces laissé par celui-ci ou encore des signes de son passage qui lui permettait de traquer l’animal et de suivre sa trace. Elle bouge habillement et à l’aise dans l’environnement végétal. Elle en profite même pour récupère quelques plantes intéressantes et les glisser dans différents emplacements dans sa tenue de mousse, prenant soin de garder les racines intactes.
lumos maxima
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Posté Mar 19 Sep 2023 - 0:47 par America
Le museau au sol, le chien reniflait une fois de plus les odeurs qui tapissaient la terre. Seulement, maintenant qu'il avait quitté le sable poudreux de la plage pour entrer dans une forêt plus épaisse, les senteurs étaient parfaitement différentes. Le bois, les fougères, l'urine des autres animaux. Oh de l'urine ! America fit alors un arrêt pipi. Recouvrant de sa propre odeur celle qu'il venait de sentir. Il aurait été irrespectueux de ne pas répondre au message de ce camarade. Puis il reprit sa route. Ses déplacements zigzaguaient au travers des buissons, ajoutant aux bruits habituels de la forêt les froissements de son passage. De temps en temps, il redressait la tête pour regarder par dessus son épaule et s'assurer que ses deux camarades le suivaient toujours. Il progressait au travers des bois en marchant tout droit. Lorsqu'on ne savait pas ce qu'on cherchait, s'était le moyen le plus rapide d'y arriver.
Puis un bruit lui fit tourner les oreilles. Instinctivement, il redressa la tête. Ses pas se faisaient plus lent et dans un ralentit presque surréaliste, il avançait vers l'origine du bruit qui faisait trembler les buissons. Lorsqu'il fut à quelques centimètres des feuilles mouvantes, un écureuil en sorti dans un élan de panique, traçant sa route entre les pattes du chien qui se tourna rapidement. Bercé par ses instincts les plus primaires, America le suivit en lui aboyant après. Au milieu de ces jappements puissant, on pouvait entendre ses haut-parleurs retranscrivant ses pensés :
- "ECUREUIL ! ECUREUIL !"
Subtile n'est-ce pas ? Le chien le poursuivit sur plusieurs mètre avant que sa proie ne grimpe dans un arbre et se perche sur une branche trop haut pour être atteinte mais suffisamment basse pour qu'America se sente provoqué. Il se dressa alors, s'aidant de l'arbre. S'étirant au maximum pour atteindre le fugitif en continuant d'aboyer de rage et de frustration. Mais alors que ses jappements s'élevé dans la forêt, une odeur le transit. Une odeur bonne, légèrement acide mais fruité. Les aboiements s'arrêtèrent alors instantanément. Sa tête se tournait alors vers sa droite dans un mouvement rigide. Sa truffe se secoua alors qu'il regagna ses quatre pattes. À nouveau, son mouvement se faisait plus calme, plus lent. Puis lorsqu'il se jugea à bonne distance, il sauta sur sa proie, à l'origine de cette odeur savoureuse.
Avec force, il appuya de tout son poids sur le torse de l'inconnu tapis dans les buissons. L'homme tomba alors à la renverse alors que le chien le maintenait au sol avant de lui montrer les crocs. America avait appris à attraper les marines mais il appliqué le même traitement aux espions cachés dans les buissons. Et alors qu'il plantait son regarde dans celui de l'inconnu, il observa sa peau verte et luisante. Il était rond et sentait ... la pomme.
- "Une pomme !" Clamèrent les haut-parleurs d'America avant d'être suivit de série de jappement servant à prévenir Paul qu'il avait trouvé.
Lorsque ses deux compagnons le rejoignirent, le chien ajouta, la queue battante alors que sa proie se débattait pour se dégager de l'animal sans succès :