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-Event- La migration du one Piece ~ La liberté au fond de la gueule du berger~ Direction le Nord

La vue dont l’on pouvait jouir depuis le ciel de South Blue était superbe, blanche et impeccable, une pure merveille d’architecture céleste. Cela bien sur si l’on restait derrière l’épaisse couche de cumulus qui nous cachait le sol terrestre. Impérial et puissant, le « Libera », le dirigeable de la révolution, flottait dans les astres comme si rien ne pouvait l’en déloger, mais cette quiétude n’était pas un habit de moine.
A son bord, une nuée de révolutionnaires butinaient les armes pour le compte de la liberté. Ce que l’on pouvait lire sur leur visage n’était pas de la peur ou de la crainte, mais une flamme de confiance qui leur modifiait les traits. En effet, le leader dont ils allaient emboiter les pas n’était autre que Jonas Mandrake, l’homme qui faisait pâlir le gouvernement à chacun de ses assauts.

L’impétueux roux au visage marqué tapotait l’épaule du pilote du « Libera », après un dernier geste fraternel, il ouvrit une porte en fonte pour débouler dans l’énorme enceinte où les combattants attendaient patiemment. Les sourires de fierté et les saluts distingués fusèrent, mais Jonas mit vite fin aux exclamations de joies d’un geste du menton.

« Mes amis… Mes frères ! … »

Un hourra guerrier fusa de la glotte des révolutionnaires.

« … Si vous êtes ici, c’est que votre dévotion à notre cause n’est plus à prouver ! Les trois cents hommes à ce bord sont tous des héros, VOUS êtes des héros ! »

Un nouveau viva explosa de la foule.

« Aucun homme n’en vaut un autre ici ! Mais en-dessous de nos pieds, les moutons du gouvernement vivent une vie tranquille, surs qu’elle vaut cent fois celle des autres hommes ! Certains se gaussent que la révolution n’est qu’un mythe bon pour les fous et les faibles ! Mais nous, hommes de la liberté, savons que dans notre cœur brûle une flamme de justice bien plus ardente que celle qui consume leur cœur !! »

Les bras se levèrent haut pour honorer l’élan du libérateur.

« Sous nos pieds mes frères, la justice usurpée ne s’attend pas à recevoir la visite de loups plus voraces encore que ceux qu’ils ont pu combattre jusque là. Nous allons déloger ces bergers au plus profond de leur gueule et voler ce qui fera notre victoire futur... Mais avant tout, Yusuf veut vous parler car c’est lui qui est à l’initiative de tout cela mes frères !!! »

Sous les cris guerriers, un homme barbu à la mine fatiguée s’avança pour prendre la place de Jonas.

« Oy Oy Oy… Mes frères… Que d’hâte à sombrer dans une bataille… »

La froideur de ces premiers mots fit retomber à plat la houle générale.

« Oy… Au nord de ce QG que nous survolons actuellement se trouve une réserve jamais égalée de granit marin. Cependant, de toute part se trouve les régiments de la justice des hommes. Nous arriverons du ciel et par surprise, mais vous savez déjà tout ça…. Oy… Mes frères… Soyez forts… »

Les visages se crispèrent, les quelques mots avaient eu l’impact voulu, la fougue des jeunes se muta en un calme guerrier. Celui des assassins.

Jonas frappa le dos de Yusuf et ils s’avancèrent tous deux vers une large trappe d’où la foule s’éloigna. La trappe s’ouvrit sur un vent frais et une blancheur infinie, celle de la liberté et accessoirement aussi des nuages.

« Reîzon ! Mon frère ! C’est à toi de sauter le pre… »

A peine Jonas avait pu sentir l’odeur de la clope de Janaï que l’homme s’était empressé de sauter dans le vide. Un rire général remplit l’assemblée aussitôt et Jonas, après avoir décoché un sourire en coin, lui emboita le saut. Suivirent les autres loups, si bien qu’au bout de quinze secondes, le « Libera » n’était plus qu’une coquille vide cachait derrière les nuages.

Une sensation d’ivresse empoignait le cœur de Janaï. Depuis qu’il emboitait le pas au plus grand des révolutionnaires, il multipliait les expériences hors-du-commun. La nappe de nuage se perfora devant ses yeux et la surprise lui fit lâcher sa clope. La base n’était pas aussi déserte que prévu, une armada de vaisseaux Marines trônaient dans la baie. Le No Man’s Land qui devait les accueillir était vide de population, mais ca c’était normal, les plans de Jonas ne ratent jamais. Il sortit une clope de son paquet et la mit au bec, la chute libre s’était vraiment le pied. Le sol se rapprochait à une vitesse folle et Reîzon sortit son briquet. Son corps frappa le sol de plein fouet dans un plat magistral qui fit le bruit de cent coups de canons. Une épaisse couche de poussière s’éleva à trente mètre de haut. Le centre du No Man’s Land était devenu une zone mystérieuse. Puis lentement, des silhouettes tombées du ciel s’en détachèrent et bientôt la poussière ne cacha plus rien.

Reîzon alluma sa clope, Jonas se releva est lui envoya un fusil avec un petit sourire en coin. Le centre du terrain vague était maintenant animé de trois cent hommes aux couleurs de la révolution.

Les premiers coups de canons vinrent de l’Ouest et les premiers tintements de sabres de l’Est. La cible, elle, était au nord.
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Bakasaru Yukikurai était parmi trois cents révolutionnaires surexciter à l'idée de ce qui allait se passer. Il y avait même avec lui dans le dirigeable Jonas Mandrake, un révolutionnaire aussi connu et redouté que l'était Niklas Aldo depuis le meurtre d'un membre du conseil des cinq étoiles. Il rencontrait enfin l'un des noms qui animaient les débats et les soirées dans les coulisses du QG d'Inu Town. Quand il y avait un évènement de grande envergure qui mêlait la faction anti-gouvernementale, le nom de Jonas Mandrake était bien souvent cité. Bakasaru aurait presque pu être admiratif, si le speech d'explication des objectifs ne résonnait pas encore à ses oreilles.

Il régnait dans la grande salle où était regroupé les troupes une atmosphère indescriptible, un mélange d'excitation, d'appréhension et même d'instinct meurtrier provenant des assassins. Le jeune forgeron se sentait un peu seul parmi tant d'hommes dont les exploits ou les défaites étaient gravées sur leur corps. Il se sentait jeune et inexpérimenté quand il regardait notamment leur leader du jour Jonas. Mandrake avait le charisme d'un leader, contrairement à Yukikurai qui passait inaperçu qu'il le veuille ou non. Heureusement, il n'était pas vraiment tout seul, il y avait à côté de lui cinq compagnons d'Inu Town. Ceux qui lui avaient appris à nager et qui par la suite avait accepté de tester les inventions créer par le forgeron aux cheveux bleus. Ils avaient dans leur dos, sa dernière création la Lam'ytrail 1.0, une arme un peu particulière. Yuki espérait vivement qu'elle puisse permettre un revirement de situation, mais cela seul l'avenir nous le dira. Quoi qu'il en soit leur présence et leurs voix familières à ses côtés évitait que son cerveau ne se mette en marche.

Notre héros aiguisait machinalement son wakizashi, lorsque Mandrake prit la parole pour un discours qui mit en transe la totalité de l'assemblée. Il passa ensuite la parole à Yusuf, un personnage de la révolution des plus mystérieux. Rien que de voir de leur propre yeux le visage de deux grands noms suffisait à gonfler le morale des troupes ou du moins celui du révolutionnaire aux cheveux bleus. Yusuf Tazim, fit un discourt clair qui calma les ardeurs et redonna du sang froid sans pour autant perdre la motivation des hommes. La suite se déroula très vite, un certain Reizon s'approcha de la porte et sauta. Ce qui se passa, alors, se fit machinalement, Yuki suivit les autres et se jeta dans le vide.

*Je flotte dans les airs, c'est vraiment trop bien de sentir le vent sur son visage. J'apprends d'abord à nager puis à voler, la révolution c'est le pied...Ça y, est on perce les nuages. Je vois le QG de South Blue, il est plutôt grand quand même. On dirait qu'il a une grosse flotte qui stationne autour de l'île.*

Il n'eut pas le temps de voir plus, car son attention se porta sur le sol qui se rapprochait drôlement vite. Comment est-ce que l'on faisait pour atterrir? Il était un peu tard pour y penser. Yukurai essaya de pivoter en l'air pour atterrir sur ses pieds. Il se prépara à un impact puissant et douloureux, mais au lieu de cela ses pieds s'enfoncèrent comme dans un matelas géant et super moelleux. Au final, le choc ressentit ne fut guère plus important que lorsque l'on saute de deux mètres. Bakasaru se retrouva accroupi au milieu de trois cents autres guerriers. Les premiers attrapaient déjà leur arme près à en découdre. Yukikurai quant à lui remit sa capuche brune profondément sur sa tête. Il était accroupi un genou au sol, il posa alors sa main sur le sol comme il avait prit l'habitude de le faire avant de partir à la chasse. Il se concentra quelque instant tant le calme le permettait encore et passa en mode chasseur.
*Karyūdo*

Le karyudo en mode passif était toujours la première étape avant le combat. Il se releva et trottina pour prendre la suite des autres en direction du nord. En jetant un œil à côté de lui, il vit que ses compagnons était toujours là. Il reprit sa marche en direction du nord serein, confiant d'être entouré par ses frères d'armes.

La bataille semblait avoir déjà commencé, on entendait des coups de canons et des ordres qui s'hurlaient dans le vent.


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"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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Si les hourras de la foule surexcitée n’étaient pas dans la veine de l’assassin, il ne comprenait pas moins leur engouement. Mais là où la multitude prenait plaisir à scander nom et puissance, lui trouvait sa mesure dans le calme rationnel précédant chaque bataille et chaque conflit. Trois cents hommes, ce n’était pas rien. Les prémices d’une guerre qui allait faire des ravages dans toutes les blues. Un endroit rêvé pour commencer son parcours d’initiation. Et en temps que membre important de celle-ci, il était logique qu’il y ait été convié, n’était-il pas un des leaders de l’Union Révolutionnaire, et maître incontesté de la Confrérie ? Il était revêtu de l’habit usuel de ses confrères et formait comme une bande à part avec les siens. Certains d’entre eux étaient formés aux arts et l’avaient été à ses côtés, d’autre encore provenaient d’endroits inexplorés par la Confrérie. Tous avaient autant leur place que lui en ces lieux, et sa soif de puissance ne faisait que le pousser à s’imposer à leur yeux, pour gagner les mérites de la Révolution : c’était sa chance de marquer un grand coup. Tous seraient témoins de sa force et il établirait ainsi le contact avec les hautes sphères de son groupe, à fin de prendre part d’une manière plus forte dans le conflit. Peu importait le but de la mission, il l’accomplirait avec foi et ferveur. Les Marines tomberaient autour de lui à la manière des mouches, il était le maître assassin et il ne comptait pas prêter son titre. À commencer à ce Yusuf Tazim. Oh, ça il le connaissait, le bougre. Bien plus qu’il n’aurait aimé, mais entre assassins la lutte était torride.

Rafael pris place au milieu de la bande de Révolutionnaires sans demander son reste, une fois que Jonas commença à prendre la parole. Il leva les yeux au ciel lorsque la majorité de la troupe s’emporta dans des cris à la gloire de leur cause à n’en plus finir. Ce fut seulement lorsque le vieil assassin prit la parole que le calme sembla revenir, bien plus opportun au combat qui allait s’ensuivre. Il fallait bien reconnaître cela à ce type, il imposait le respect, bien que jamais Rafael n’aurait consenti à le dire meilleur que lui. S’il était dépourvu d’une chose, c’était bien l’humilité. Et, depuis le retournement de veste de son frère, il ne supportait pas de se retrouver bloqué ou dominé. Son besoin de liberté et de force avait décuplé depuis lors, et sa consécration commencerait le jour où il prouverait à Tazim sa médiocrité. C’était donc une querelle ouverte qui les animait, enfin surtout Rafael envers Yusuf. Mais n’en était-il pas de même pour l’ensemble des assassins ? Il en était parfois cocasse de constater que ces hommes de l’ombre aimaient bien souvent voir leurs talents reconnus et admirés. Raison pour laquelle il était là, après tout.

Le jeune Auditore ne laissa pas une seconde s’écouler et emboîta le pas à Janaï. Il n’avait jamais eu peur du vide, cela n’allait pas commencer aujourd’hui. Il était devenu bien plus qu’un homme depuis ces derniers mois, et il était temps de le prouver. Il perça les nuages avec un sourire malicieux, un véritable saut de foi. Le vent lui fouettait les oreilles et ses vêtements ondulaient tout autour de lui. Il se retourna dans les airs, appréciant avec joie le nombre de ses camarades qui n’avaient pas eu froid aux yeux puis reporta son attention sur les lieux qu’ils tentaient d’investir. Son cœur faillit manquer un battement en apercevant toute la flotte qui entourait l’endroit. Tournant sur lui-même, il se rendit alors compte de l’étendue des hommes présents sur ce QG. C’était … insensé ! Et tellement stimulant. Les vaisseaux de la Marine étaient concentrés dans la baie, il avait cru en distinguer bien d’autres au loin mais la vitesse de sa chute ne pouvait lui permettre d’en savoir plus. Il ne perdait cependant pas son objectif de vue et il bascula de nouveau vers l’avant, se décalant légèrement vers la gauche du groupe. Avec un sourire narquois, il écarta les bras puis ferma les yeux, attendant impatiemment l’impact tant promis. Pourtant, sa rencontre avec le sol ne provoqua pas plus de son que celui d’une bulle qui éclatait. L’assassin explosa dans une gerbe de fumée, générant un écran improbable masquant les Révolutionnaires. Il réintégra sa forme originelle en quelques secondes, comptant néanmoins sur l’effet de sa petite entrée. Il dégaina sa rapière puis avança d’un pas serein. Le temps de la bataille était venu. D’un signe de tête, il salua les autres assassins, regroupés en un petit groupuscule puis alla se joindre à eux. Leur plan de bataille était un tantinet plus subtil que celui du reste de la troupe. Il aurait été insensé de les mettre au milieu de la confrontation si leurs capacités pouvaient ouvrir de plus grandes possibilités.


« Prêts pour la suite des événements, mes frères ? » lâcha-t-il sur un ton quasi professionnel.
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« Commandant Hour, les troupes Révolutionnaires sont en approche. Ils se sont introduits par le centre de l’île, à bord d’un O.V.N.I. »

« Le rat du Cipher Pol me fait l’honneur de sortir de sa tanière, tiens donc. Un OVNI ? »
répliqua le gradé, cinglant.

« Oui, un Objet Volant Non Identif… »

« Ouais, c’est bon, j’ai pigé. AaaCé est-il déjà parti sur le champ de bataille ? Non, quelle question … c’est évident, empêchez-le de charger tout seul, comme d’habitude. Ensuite, vous enverrez un messager à Komamuri pour savoir ce qu’il fout encore sur la baie et dites à Décey de se préparer, je me rends à l’entrée afin d’y accueillir nos invités. »
ordonna Aizen, à un de ses gardes du corps.

« C’est que les pirates font voile vers la baie. Un assaut commun, Commandant Hour. Apparemment les informations de Mac Finnegan n’étaient pas aussi fiables qu’il le disait. Cependant, des billets me parvenant de l’ouest font état d’une charge massive des premiers hommes vers le centre du combat. Il ne reste plus que la moitié de votre garnison dans le bâtiment ouest, prêt à prendre en tenaille les Révolutionnaires et donc, comme prévu, la mobilisation en cours des hommes et des Neufs. »

« Neufs ? Ah oui, l’autre con qui a sauté sur une mine avant-hier. Oui, bon, envoyez les neufs nazes dans la gûl du loup. Quand à mes troupes, elles se mettront en marche dès que nous auront envoyé le signal. Pour l’heure elles n’ont pour ordre que de les canonner. Dès que je donnerais ce signal, vous libèrerez une dernière salve sur Mandrake et ses hommes avant de charger. Ah, il me tarde de foutre ce gars là au pas. Maintenant, disposez. »
termina-t-il, quittant les bâtiments pour arriver au niveau de la porte du poste avancé ouest.

Tirant de sa ceinture ses deux fidèles armes à feu, le Commandant avançait d’un pas impérieux vers le champ de bataille. Tout autour de lui, une tripotée de soldats, parmi les plus expérimentés de son contingent, armait ses fusils. Ils ne laisseraient pas une seule chance aux Révolutionnaires. Il était encadré par ses deux fidèles bras droits Aaacé ne cessait de tempêter, voulant absolument se rendre au milieu du combat. D’un geste agacé de la main, Aizen le stoppa net. Les tirs de canons résonnaient tout autour de lui, et du haut de sa porte, il pouvait distinguer le maigre contingent de Révolutionnaire se faire enfoncer le train par les soldats d’élite. Impeccable. De son côté, il souriait en voyant les trous que faisaient ses tirs dans la masse grouillante de ces indigestes cafards. Tout semblait s’ordonner à merveille. Cette menace serait rapidement réduite. Ensuite il prendrait peut être le temps de s’inquiéter de ces trois pirates qui pensaient prendre son QG d’assaut. Il inspira profondément, jugeant que Mandrake était parvenu assez près de ses murs.

« À mon signal, ouvrez les portes ! »
hurla-t-il, le silence se faisant alors.

Puis, levant la main, il ajusta une cible au loin, dans la foule de Révolutionnaire et lui planta une balle entre les deux yeux. Sa réputation de tireur d’élite n’était pas usurpée. Un grincement sourd secoua l’imposante muraille et les massives portes en bois coulissèrent sur leurs gonds, libérant une flopée de Marines tirant balistes et canons. Un sourire malsain courut sur le visage du Commandant. Il s’était préparé à leur venue, et s’était armé en conséquence ! Les machines de guerre prirent place juste avant les fossés garnis de pic acérés et, seulement quelques secondes plus tard, les portes se refermèrent. La forteresse était devenue un monstre de fer et d’acier à présent. Puis, sur un second tir de son commandant, elle libéra un flot de mort au milieu des Révolutionnaires. Pris entre le marteau, environ deux mille hommes qui leur fonçaient dessus, et l’enclume, qui vomissait sur eux son déluge de boulets et de traits de baliste, vers où allaient donc se diriger ces forbans, à présents ? Aizen laissa échapper un rire moqueur puis tourna le dos au champ de bataille afin de regagner ses quartiers. Aaacé serraient son marteau à s’en faire blanchir les jointures tandis que Décey contemplait le champ de bataille, croisant simplement les bras.

« Prenez les à revers dès qu’ils commencent à se replier, venez me quérir lorsque tout ceci sera terminé. »
ordonna-t-il, détaché.

Voilà, il s’était montré, avait donné quelques ordres et à présent les jeux étaient faits. Le moral était une arme de guerre après tout. Cependant, il n’était même plus utile de superviser la bataille : ces imbéciles étaient finis. Et puis les quelques hommes des sergents d’élite faisaient office de chair à canon, c’était parfait. Le Commandant ferma la porte de son bureau derrière lui et s’installa confortablement à son bureau, laissant néanmoins traîner un Den Den Mushi à portée de main.
    La marine faisait dans la liquidation de boulets de canons et l’assaut vers le Nord se voyait freiné avant même de commencer par l’étau de force pénal de l’Ouest et de l’Est. Les révolutionnaires hurlaient leur motivation à la face des explosions qui se multipliaient autour d’eux et des marines qui fonçaient vers eux. Le mot d’ordre était toujours le même, plein Nord quoi qu’il arrive. Jonas était là pour tout calculer.

    « MES FRERES ! ABBATEZ LE RIDEAU ! »

    Une trentaine de révolutionnaires armèrent leur fusil et les pointèrent vers l’Est et vers l’Ouest. Les salves partirent comme des fusées et se figèrent dans le sol, une succession de détonations fit apparaitre un rideau de fumée blanchâtre d’une dizaine de mètre de haut. En moins de dix secondes, l’Ouest et l’est n’étaient plus que de vastes rideaux de fumigènes où l’on ne voyait goutte. Seul le couloir du Sud au Nord demeurait encore visible, les explosions de tirs de canons ravageaient encore les rangs révolutionnaires, mais les boulets étaient maintenant aveugles.

    « EN MARCHE MES FRERES ! YUSUF, SOIT FORT FRERE ! »

    « Oy… FRERES ASSASSINS ! Oy… C’EST A NOUS ! »

    Jonas menait maintenant l’assaut en tête vers le bâtiment aux pierres blanches du Nord, deux cents hommes le suivaient armes en mains. Un boulet traversa l’épaisse fumée et fusa vers lui, il n’eu pas le temps de tourner la tête pour juger du risque que le boulet de fonte retomba au sol après un bruit étouffé. Reïzon écrasa sa clope au sol, son buste était enfoncé d’une dizaine de centimètre, puis dans un « SPLOF » sourd, son corps reprit son apparence de base. Le jeune clopeur recracha sa fumée à la face de Jonas dans une révérence solennelle et affublé du plus évasif des sourires, des vagues de rires prirent naissance dans les rangs. Les hommes étaient en confiance.

    Yusuf quant à lui prit en main la division des assassins, l’homme aux drapés blancs se jeta dans les fumigènes de l’Est suivi d’une trentaine d’hommes. Ses dagues étincelaient de son envie de crimes, les quelques deux milles hommes de la marine perdus dans les fumigènes allaient être des moutons noyés dans un verre de lait.

    « Oy… Rafaelo… Cette fumée est pour toi, frère… »

    A peine une seconde passa que parmi les explosions, des cris de morts percèrent la brume pour parvenir aux oreilles des marines planqués derrière leur muraille.

    Au Sud, les premières tuniques bleus se distinguaient, à deux cent mètre de là, le groupe de Jonas leur tournait le dos.
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    Crimmson s'était fait réveiller par un bruit sourd qui l'avait fait bondir de la chaise sur laquelle il se balançait, les mains croisées derrière le crane, sans manquer de faire claquer ses chaussures sur la table qui lui servait de stabilisateur. La salle qui tout à l'heure était pleine de marines à l'écoute d'un instructeur qui détaillait leurs projets pour protéger le Q.G d'une attaque imminente de Révolutionnaire était maintenant vide. Il s'était endormi au beau milieu de ces explications dont la longueur n'avait d'égale que leur ennuie. Son cerveau lui envoya des décharges : Briefing de bataille imminente terminé, bataille imminente commencée, bruit sourd dépêches toi.

    Il se le va et se ... Dépêcha. Il marchait tranquillement vers l'extérieur du batiment et savourait ce bruit si caractéristique des boulets sifflant l'air à foison et des impacts virulents qui étaient la panache des meilleurs canonniers de la marine. Heureusement pour le Commandant, les soldats qui étaient nombreux étaient encore en manoeuvre de sortie du Q.G pour aller à la rencontre de l'ennemi. Il était sensé aider au commandement avec son grade mais il était le dernier à sortir, loin d'avoir envie de se précipiter au combat. Il jeta un coup d'oeil par dessus son épaule et avant que les portes blindées ne se referment, laissant la chair à canon hors des murs, il reconnut à son balcon le Capitaine de cette base et ses 2 acolytes. C'était ce type qui avait fait appel à des renforts pour défendre sa base en vue d'un assaut Révolutionnaire.

    Ces types étaient coriaces pour être déjà sur l'île, ils avaient dut passer la barrière des 30 navires de guerre placés devant la baie, c'était impressionnant mais ils devaient être bien diminués à ce stade de leur avancée et les officiers qui faisaient pleuvoir depuis la base ouest, des nuées de boulets de canons sur eux se chargeaient avec grand plaisir de "plomber" leur moral. Ces idiots s'attendaient à quoi après tout. S'attaquer à la place forte de South Blue, franchement quelle idée ... Ils allaient mourir en héros, c'était mieux que de croupir en prison pour un délit mineur et mal assumé. Initialement, Crimmson était arrivé par bateau avec le Colonel Komachintruc, faisant partie de l'unité de renforts de 300 marines qui avaient réunis les infos de la bataille et s'étaient associés avec une tripotée de Chasseurs de primes pour augmenter leur force de frappe et assurer la victoire de la justice. Mais voilà, ce brave Colonel avait rapidement comprit le tempérament de Bounty et, d'une manière habile s'en était débarrassé en lui confiant un message bidon qu'il voulait adresser au Commandant de la base, lui demandant comme s'il le tenait dans la confidence de garder un oeil sur lui.

    Le grand brun lui avait indiqué qu'il pouvait aussi et de préférence, user de son Denden Muchi mais le Colonel dure de lui et d'un ton froid s'était fait comprendre sur la nature secrète de ces informations et qu'il comptait sur lui. Allé Bounty n'était pas de la dernière pluie et il sentait quand celle ci venait d'un sac de Danse Powder. Lui même avait utilisé combien fois cette manipe, vieille comme le monde pour se séparer d'un lourd ? Sans faire d'histoire, il avait prit la lettre et était parti en direction du bâtiment Ouest, se rassurant de ne pas avoir dut faire des courbettes à ces saletés de chasseurs de primes. Il s'était retrouvé mêlé à l'organisation de la défense du site et le voilà qui jouait au marines de première ligne pour le compte d'un nouveau supérieur. Après tout, ces fichus révoltés allaient peut être avoir leur compte avec tous ces boulets, (je ne parle pas des marines qui les assaillent mais bien des projectiles de canons.) et lui n'aurait peut être pas à sacrifier sa vie inutilement. Il était trop pressé que la bataille se termine pour aller se planter devant le Colonel Hyuchose pour lui montrer qu'il n'était pas mort et pour faire un truc pareil, il fallait donc qu'il ne meurt pas. Malgré tout, dans ce tumulte grandissant, l'envie de faire tomber quelques Révolutionnaires monta dans l'esprit de l'officier qui avança d'un pas déterminé à la suite des flopées de marines qui s'étaient jetés à corps perdus dans cette bataille subitement enfumée.
      Il n’en fallait pas plus. Lorsque l’intérêt des frères primait, rien d’autre n’avait d’importance. Il n’y avait plus de rivalité, plus de rancœur mesquine. Là où Rafael pêchait par excès de confiance et par orgueil il y avait un semblant de vérité : au milieu de ce champ de bataille, il serait la fatidique moisson. Ce fut avec un sourire lumineux qu’il répondit à Yusuf. D’un geste du poignet, il rengaina ses deux lames, dont le chuintement résonna langoureusement à ses oreilles. Tout autour de lui, les armées se mettaient en place, mais il ne risquait rien. Non, car il était ‘Il Assassino’. Là où l’Empereur avait échoué, il se tiendrait glorieux, il se l’était promis. Fouillant dans sa besace, il retira deux sphères métalliques avec deux mèches. Un éclat de rire s’échappa de sa gorge alors qu’il les frottait contre ses plaques d’armure. Les mèches s’embrasèrent et l’assassin leva haut ses bombes, comme une offrande aux Marines qu’il apercevait sur les remparts. Ces créatures pathétiques qui pensaient pouvoir arrêter la Révolution en marche. Mais qu’ils ne se leurrent pas, derrière la fumée il y avait des milliers de poignards.

      Dans une détonation assourdissante, les bombes volèrent en éclat, libérant un épais nuage de fumée. Quasiment soufflés, les bras de Rafael ne formaient plus qu’un vague réceptacle à toute cette poix. D’une révérence odieuse, il écarta les bras, et les fumées s’allongèrent en un demi-cercle parfait. Bien qu’il fût non loin du centre du groupe des assassins, les bords de son être diffus entrèrent en contact avec les leurres dispersés par les siens. Puis ce fut la fin, le tournant de la première phase. Hurlant sa rage, l’assassin gonfla de toute sa force l’opaque fumée qui se dressait entre les Marines et lui. Perdant en hauteur, les zones touchées par les cartouches spéciales des Révolutionnaires perdirent en substance et alors que Rafael frappait dans ses mains, l’épais brouillard fermait la vue aux quelques chiens du gouvernement qui leur venaient dos. Un véritable dôme de fumée commença à se former, mince nuage qui gagnait en hauteur pour masquer la vue des tireurs. Levant les mains aux cieux, il sépara ainsi son corps de cette masse intangible qui faisait pourtant intrinsèquement partie de lui. Il avait protégé ses frères de toute attaque visée et plongé le champ de bataille dans le chaos le plus total grâce au soutien si particulier des Révolutionnaires. Lorsque Mandrake lui avait parlé de faire étalage de sa force, il n’avait pas menti. Jamais l’assassin n’avait envisagé déplacer pareille masse avec son pouvoir, et jamais il n’aurait pu en créer autant. La couverture fumigène mise en place, il posa un genou à terre, essoufflé par un tel effort, puis se releva, se tenant fièrement au milieu de son œuvre d’art. Seul un petit bout de ciel bleu était visible, alors que déjà il reprenait sa totale intégrité physique. Plus l’effort demandé était grand, moins il arrivait à conserver sa forme diffuse. Mais fort heureusement, il avait bien d’autres tours dans son sac.

      détail de la scène:

      Un cri rageur le tira de ses quelques secondes de répit. Reculant son haut du corps, il évita un premier coup. Un homme qui avait chargé sans même s’arrêter ? Soit. Il évita deux coups de taille sans frémir puis, sans crier gare, se saisit du poignet de son opposant, et le fractura dans une simple torsion du bras. Maintenant sa clef de bras, il frappa sa jugulaire avec une précision incroyable puis lâcha le corps sans vie à terre. Les cris de peur et d’horreur commençaient à émerger du brouillard. Le champ de bataille était rendu opaque un peu partout … sauf en direction du nord, voie par laquelle Jonas s’était engagé. Mais maintenant, il pouvait accomplir sa réelle mission. Lui qui était l’essence même de cette fumée, chaque particule en contact avec son être le renseignait sur les mouvements ou encore la vitesse de ses opposants. La fumée était comme un millier de particules sensitives et pour pu qu’il puisse gagner sa forme éthérée, alors il serait capable de vision, pouvant se matérialiser partiellement pour frapper. Ce champ de bataille était son arme ultime … du moins jusqu’à épuisement. Soudain, le signe qu’il attendait impatiemment se manifesta. Un sifflement suraigu qui lui perfora les tympans. De nouveau, un sourire s’épancha sur les lèvres de l’assassin tandis qu’il se dressait sur la trajectoire du boulet de canon. Sautant, il intercepta le projectile et, contre toute attente, n’offrit aucune résistance. L’assassin vola en éclat et se dispersa avec grâce dans la fumée ambiante, faisant corps avec celle-ci. Son image se dispersa, mais seuls ceux qui avaient traversé le rideau purent s’en apercevoir, et encore : le brouillard avait plongé le champ de bataille dans l’obscurité. À présent, ses cinq sens lui étaient rendus. Se déplaçant plus vite qu’il ne l’aurait cru, il sentait ses adversaires percer la brume comme autant d’insectes. Précautionneux de ne pas tomber sur ses alliés, il laissa son corps passer au travers et stagner en bordure de la brume, là où il pouvait encore frapper sans être vu. Il sentait jusque dans sa chair les audacieux qui frôlaient son être diffus. Et ce fut avec un plaisir non dissimulé qu’il fit étinceler sa dague.

      La lame secrète chuinta hors de son orifice et cueillit le premier passant à la gorge sans même qu’il ne puisse comprendre d’où venait le coup. Seul le torse de Rafaelo s’était recomposé, à quelques centimètres de lui, dague au clair. Puis, profitant de la fumée, il se dissimula à nouveau, tel un fantôme. Mais cette fois, nul sourire ne vint accueillir cette preuve de maîtrise de ses arts, rester dans cet état nécessitait une concentration allant jusqu’à l’extrême, et sans la volonté de fer qui était propre à sa fonction, il n’aurait pas pu aller bien loin. Mais une fois qu’on avait saisit l’action, elle n’était pas bien compliquée à réitérer. Il suffisait de recréer son membre pour qu’il apparaisse et alors tout fonctionnait en une fraction de seconde, l’effet de surprise jouant pour beaucoup dans le succès de ses frappes. De plus, sa perception, au contraire de ses cibles, n’en était qu’améliorée dans de telles circonstances. Ainsi, il battait des records dans cette fumée opaque et il ne laissait aucune chance de rédemption aux misérables qui croisaient sa route … et ils étaient nombreux. Cependant, plus le temps passait, et plus il reprenait corps, n’étant pas capable de pousser cette technique à la perfection. Fort heureusement, il se basait encore sur des procédés simples corrélés à une utilisation efficace de son fruit. Façonner grossièrement la fumée lui avait coûté beaucoup, et bien assez tôt, il devrait ralentir le rythme. Mais, emporté par l’engouement du combat, il était comme impossible à stopper. Chaque fois que sa lame tranchait le brouillard, elle emmenait un homme à terre. Il était maître assassin, et les circonstances étaient telles que rien ne semblait capable de l’arrêter. Lorsque …

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        En provenance de la la plage

        Et ce fut à ce moment là que je me pointais, comme une fleur...

        Enfin, fleur... Fallait pas être trop regardant non plus. Peut-être que si vous plissiez les yeux en étant à contre-jour, vous me prendriez pour une fleur... Parce que là, je ne ressemblais pas à grande chose.

        Le vent du grand large, c'est cool, comme effet son-lumière, mais ça décoiffe. Une petite marche au trot cadencé de la plage vers l'intérieur des terres, ça n'arrangeait pas les choses, et ça vous donnait tout de même une petite suée. Surtout quand on est entouré de grands gaillards qui, à défaut de sentir le sable chaud (et je souligne que c'est un comble, parce que bon, on vient de la plage!!! A se demander à quoi sert la Marine...), sentent la détermination, le tabac et l'envie de poutrer des révolutionnaires. Comment ne pas se sentir comme une fleur dans un champ de bousier?

        Ceci dit...

        L'envie soudaine de retourner à la plage me prit... Comme ça. C'est traître, les envies soudaines. Après tout... est-ce qu'il était possible de faire pire que .... pff, même pas "ça" ne suffisait à décrire la scène. C'était... noir... fumeux... plein de cris, de hurlements, de pan, zim, boum, paf et j'en passe...

        Et j'étais censée trouver un révolutionnaire là dedans?
        Euh...
        Attendez, je reprends... Parce que, techniquement, des révol, j'en avais des tonnes. Là, en face, dans le machin noir et fumeux.
        Par contre, des révo prêts à discuter de ma candidature comme espionne... je crois que je pouvais me brosser - ce qui serait d'ailleurs une bonne chose, car en plus d'être décoiffée, j'étais plein de sable et de projections plus ou moins douteuses.

        Donc, moi, eux....
        Je crois que c'était clair.

        J'allais faire ma bourrine.
        Droit devant, jusqu'à l'infini et au-delà...
        ou.... L'au-delà...
        Des questions?

        Je pris mon courage à deux mains, ma concentration à .... bon, mes mains mentales étaient pleines de courage... Mais bon, pourquoi est-ce que je n'aurais pas deux paires de mains mentales, hein? c'est mon esprit, j'en fais ce que je veux, d'abord, nah!
        Donc courage, concentration et mes quelques compétences - C.C.C., la classe, hein? - bien en main (et si vous vous la ramenez sur le sujet des mains, je vous en colle une dans la tronche, et une vraie, celle-ci...)...

        Et je fonçais. Droit devant.
        Sans crier. Je n'avais pas les neurones pour ça. J'étais tendue comme un string fumigé en plein soleil de South Blue.... tiens, ça tombe bien, j'étais en plein South Blue... Et je portais un string. Enfin, je crois. Bon, ce n'est pas le moment de me tâter, pour savoir quel sous-vêtement je portais - si j'en portais un.

        Sans bruit, sans arme visible - et sans culotte - je tentai d'entrer dans l'année de fumée.

        Le pire?
        J'espérai VRAIMENT en ressortir en vie et en un seul morceau.
        C'est beau, l'espoir, non?
        C'est aussi très con, parfois...



      Dernière édition par Shaïness Raven-Cooper le Ven 3 Fév 2012 - 20:40, édité 1 fois
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      Yuki ayant repris ses esprits et sa place bien au milieu du groupe, commença à analyser toutes les informations que son cerveau avaient reçu durant la chute. Il se refit rapidement un plan de ce qu'il avait pu voir des lieux. Dans son dos et donc probablement au sud, vu qu'il était censé se diriger au nord, se tenait plein de bateaux de la marine qui semblaient être en plein combat. Il y avait à sa droite, donc à l'est un bâtiment de grande taille, mais ne ressemblant pas vraiment aux bases de la marine qu'il avait déjà pu voir. Une construction répondant à ces critères se trouvait à sa gauche, donc à l'ouest. Tout droit c'était leur cible, la réserve de granite marin. Il n'eut pas longtemps le temps de se questionner sur l'identité des bâtiments susmentionnés que des tires de canons retentirent de l'ouest. Des cratères se creusèrent un peu partout sous l'impact des projectiles et les premiers corps commencèrent à tomber. Par chance Yukikurai et ses amis étaient systématiquement évités par les boulets.

      Très vite après le début de l'offensive des marines des ordres furent donné et des fumigènes furent tirés sur les flancs masquant tous les révolutionnaires, ce qui diminuait la précision des attaques des armes de siège de la marine. Yuki vu un boulet passer devant lui à toute vitesse en direction de leur chef. L'homme à la clope se jeta alors sur la trajectoire et s'en suivit un « plof ». puis, le boulet qui roulait au sol. Bakasaru effaré par ce qu'il venait de voir se rapprocha de ses amis et hurla.

      « C'était quoi ça? Il vient de prendre un boulet de canon dans le torse et il sourit comme si ça faisait pas mal. »

      -« Ça, comme tu dis, c'est un fruit du démon. »
      - « Tu vois le truc dont on t'a parlé après que tu aies failli te noyer. »


      « Les fruits qui donnent des super pouvoirs? C'est vachement classe quand même en vrai. »

      « Oui, c'est surement grâce à son pouvoir que l'on a pu atterrir sans dommage. »

      Il y eut un mouvement au sein des troupes et les assassins partirent plein Est affronter les marines que l'on avait entre-aperçu avant que la barrière de fumée ne se mette en place. En les suivant du regard, le jeune révolutionnaire tomba sur Rafaelo qui tenait deux bombes en mains, mais qui ne semblait pas décidé à les jeter.

      « Regardez! Il fout quoi lui! Il veut se suicider? Les mèches sont allumées. Allez, lance les, mais lance. Ça va exploser. Trop tard, c'est malin, tu as plus bras maintenant petit comique. Tu as de la chance que c'était que des fumigènes....
      WHAT? La fumée on dirait quel prend vie comme si on la contrôlait...
      Ho, laissez-moi deviner un fruit du démon encore? »


      « Oui surement et un bien balèze en plus. C'est cool qu'on ait un type comme ça de notre côté. »

      Ils se concentrèrent à nouveau sur leur avancée quand un boulet vint se planter à quelques mètres et les décoiffa. D'un coup, il fit un peu plus sombre et en jetant un œil en l'air, il put constater qu'il y avait un mur de fumée partout sauf vers leur objectif. Tout droit, toujours tout droit, il devait aller au nord. L'instinct de jeune forgeron le poussa à remonter la troupe de ses alliés pour venir se poster à proximité de leur leader charismatique. C'est là qu'il sentait le plus en sécurité, protégé par d'autre puissant combattant. Il n'était pas le seul à penser cela, ses compagnons d'Inu Town le suivirent et la troupe accéléra quelque peu. Le jeune homme n'avait pas encore pris la mesure de l'événement dans lequel il se trouvait actuellement, car des actions venaient continuellement l'interpeller. De plus, la galvanisation et l'effet de groupe évitait que la troupe ne se démoralise. Yukikurai ne devait pas être le seul à courir tout droit encore à moitié sur un nuage, sans penser à la mort.

      Vu du dirigeable on aurait dit un banc de poisson se déformant et se reformant à chaque chute de projectiles.


      -Event- La migration du one Piece ~ La liberté au fond de la gueule du berger~ Direction le Nord 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2-Event- La migration du one Piece ~ La liberté au fond de la gueule du berger~ Direction le Nord Kuroko.no.Basuke.600.1903798 -Event- La migration du one Piece ~ La liberté au fond de la gueule du berger~ Direction le Nord Steamp10
      "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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      arrivée de la plage

      Nous marchions de puis quelques minutes,nous avions quitté la plage en laissant un homme armé d'un sniper veillé sur la bataille et me dire ce qu'il se passait pour le moment je n'entendais que des claquements de langue suivi d'un tir et parfois d'un grognement et le bruit caractéristique. du rechargement.
      Depuis le temps que je les côtoyait je savais ce que signifiai ces bruits : je t'ai dasn la ligne de mire je t'ai raté (si grognement).l'escargophone se trouvait sur mon épaule et j'entendais tout.

      -c’en est où ?

      -3 head-shot, 4 heart-shot, 1 kat-shot et 3 throat-shot pas mal hein yama

      -je te demandais pas ton tableau de chasse la bataille... mais c'est pas mal


      -ca se bastonne de tous les coté, ras quoi

      -ok

      mais quelques secondes plus tard arriva quelque chose que j'avais a moitié prévu (en fait je ne m'y attendait pas mias au moin j'avais l'air cool comme ca).

      Salut à toi ! Je vois que tu as été laissé derrière par ton chef. C'est pas un peu ballot pour toi ? Alors que tu pourrais être recouvert de la gloire et de la renommée que ton officier et tes camarades vont amasser, et même les aider à le faire

      -euh...


      -Regarde, observe et constate ! Tu ne serviras à rien ici. Tu n'es ni un petit faiblard, ni un lâche, tu as aussi le droit de te battre, pas seulement d'être une vigie inutile sur un navire en pleine tempête ! Voilà ce que je te propose, tu me laisse ce Den Den Mushi, et je te remplaces. Ainsi, ton chef aura droit aux observations directes d'un combattant au milieu de l'action. Qu'en dis-tu ?

      donc il venait de se faire dépouiller de son escargophone,espérons qu'on es pas tombé sur un mauvais gars.

      transmission moi-l'autre gars

      Nous tombâmes sur trois gars je ne savais pas ce qu'ils étaient mais ils ne nous voulaient pas du bien,le premier fonca vers moi et je l'empalai à l'aide de ma longue éppé attachée à mon poignet,j'écrasai la face du troisième contre un mur avec la garde d'un de mes katanas mais le dernier colla son revolver sur ma temps.

      *BANG*

      Il fut projeté en en arrière un trou dans le crane.Sans me retourner je lancai.

      -merci Nagi


      -Je..comment...?

      -j'ai entendus que tu t'es fais viré de ton coin, a part toi personne n’aurait pus me sauver,tu savais où on allait et à moins qu’un gars ayant la même arme que toi se trouvait dans le coin (en vrai je me suis basé sur le bruit de l'arme le reste c'est du bagout).

      Je pris une menottes qui pendait à ma ceinture et lia les main du seul gars qui avait survécu et attachai sa jambe a un poteau (comme avec les vélos) et comme j'avais rien d'autre j'écrivis avec le sang d'un gars.
      "prière de ne pas toucher ".
      On n'aurait un gars à interroger si il ne se fessait pas tuer.

      Nous arrivâmes devant un énorme dôme de fumée où se cachaient apparemment les révolutionnaires et on décida de sortir le grand jeu


      ♪Oui nous sommes la
      Pour tous vous mettre au trou
      afin de préserver le monde de la dévastation
      afin de sauver toute les nations
      afin d’écraser le mal et tralalala (on a rien trouver)
      avec notre puissance montant jusqu'as la voie lactée
      Yama!
      et ses hommes!
      Nous sommes plus rapide que la lumière
      préparez vous ce sera la guerre
      oui la guerre♪

      Mais nous n’eûmes aucun applaudissent...rien en fait à part un mur de gaz étouffant des sons provenant de l'autre coté,un de mes hommes voulut y entrer mais je lui attrapai l'épaule en lui expliquant qu'en ne connaissant pas la nature du gaz il ne valait mieux pas s'y aventurer et attendre sa disparition. Mais il ne partit pas j'en déduisis donc qu'il était créé par quelqu’un ou quelque chose. Mais comme e nuage étais apparus sans crier gare cela voulait dire que les révos était venus ici par les cieux ou sous la terre donc l'utilisation d'un fruit il fallait attendre que son posseseur soit à sec.

      -à votre avis les gars la dedans irait où en priorités ?

      un homme me montra la base .

      -ok on y va...par le toit .


      Ils ne répliquèrent pas ils était habitué à mes folies et à mon sourire signifiant que mon plan ne s’arrêtait pas la, nous grimpâmes à l'aide d'une échelle . Arrivé sur le toit, nous nous déplaçâmes vers la rue en question.
      Je positionnai mes deux hommes les plus "voltigeur" sur les toits (face à face) et Nagi mon tireur sur un toit qui dépassait un peu plus loin ainsi il avait un anhle de tir direct sur le gaz .

      Moi et le reste des hommes descendirent (on avait transporté l’échelle sur le toit). ET nous attendimes qu'ils arrivent.

      -dis yama à ton avis ce gaz...il est inflammable ?

      -pas con ...on vas éssayé d'y foutre le feu et on verra bien

      -mais si il y' as des marins dedans

      -aucun marins n'est assez stupide pour se lancer dans un gaz inconnu.


      Je lançai à un de mes hommes un sac de poudre il traça de poudre un chemin de l'entrée du gaz au point le plus éloigné possible .J'allumai la poudre et regardai la flammes progresser vers le gaz en reculant.

      plus que deux secondes avant l'explosion ?
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      Bounty chargeait le No Mans Land non pas au pas de course mais au "trot athlétique". Une manière de courir tout à fait ridicule, proche d'un trop gracieux chez le cheval mais ridicule lorsqu'il est entrepris par des guiboles humaines. Tout en avançant à ce trot qui un temps sur deux offrait une bonne vue vers l'avant au Commandant, il put constater qu'il y avait comme qui dirait du gaz dans l'air. Les Révolutionnaires s'étaient cachés des boulets de canon incessants dont ils étaient les cibles sans appel, grâce à un ingénieux procédé de murs servant d'écrans de fumée. Tout cela combiné avec une apparition par dessus d'une fumée encore plus épaisse et inquiétante, formant un dôme aux proportions gigantesque devant les marines qui virent leur entrain se freiner face à cette démonstration de pouvoir.

      Pour Crimmson, c'était une stratégie de rats, digne de ces loqueteux qui, lorsqu'ils avaient encore un chef avec la tête sur les épaules, trouvait des procédés pour allonger leurs souffrances. Après tout, qu'ils customisent leur tombeau n'était qu'un détail. Il fallait néanmoins les éliminer. La retraite des marines depuis la plage rassura le Fauve Blanc dans un premier temps puisque cela assurait la suprématie de l'ordre sur les Révolutionnaires mais puisqu'il y avait des pirates de l'autre côté, il craignait que ces idiots de chasseurs sans cervelles ne soient pas à la hauteur de leur métier périlleux. Il fallait donc que la marine stop très rapidement les Révoltés sur ce front pour revenir le plus vite possible écraser les derniers pirates dans la baie.

      un espèce de Sergent ou Sergent chef, après tout peu importe, un semi troufion quoi, désignait d'un doigt faussement assuré le dome de fumée en hurlant l'ordre de charger à des hommes qui avaient appris à ne plus réfléchir pour obéir à ce genre d'ordres flippants. Ils s'exécutèrent rapidement, enfin l'ordre et eux même puis qu'aucun ne semblait en mesure de passer l'épaisse couche de fumée. Pour une raison mystérieuse, on les entendait agoniser dans des cris ignobles qui indiquaient des jugulaires soigneusement tranchées, certains mêmes ressortaient parfois en se tenant la gorge en sang pour venir mourir sous les yeux de leurs camarades. Le coup de théâtre était assuré et l'effet prévu fonctionnait. La marine hésitait à passer maintenant.

      Si cela continuait trop longtemps, non seulement la justice serait bloquée dans sa marche pourtant sensée être inébranlable mais en plus le nombre de mort deviendrait problématique pour la suite de la bataille. Le Colonel qui dirigeait les troupes sur le terrain était en approche avec plus de 300 hommes venus de la plage, escortés par Sengoku Junior, que tout le monde connait de nom dans la marine, lui même accompagné de 2 Body Gards qui laissent rêveurs. Les Pacifistas allaient mettre un peu d'ordre dans ce foutoir et bousculer ces Agitateurs qui pensent qu'un seul tour de passe passe, aussi habile soit il, sera suffisant pour écraser la marine dans l'un de ses bastions. Malgré tout, les renforts approchaient mais n'étaient pas là et voir tous ces jeunes espoirs être cueillis par la mort avant maturité dégoutait l'officier au regard clair qui décida d'arrêter de glander. Il n'avait pas prévue de mourir et s'était fixé de ne pas prendre de risques inconsidérés mais entre les pronostiques et les impératifs de la réalité, il y a toujours un monde.

      L'air déterminé, il posa un pied déterminé en après avoir avancé de quelques pas pour sortir de la foule hésitante face à ce carnage. Les braves qui s'y jetaient étaient de plus en plus rares et son arrivée attira l'attention des marines donc aussi certainement des fauteurs de troubles tapis dans l'ombre. Il dégaina sa lame de son fourreau avec une lenteur appliquée avant de prendre la parole.

      -Ne flanchez pas et suivez moi marines, ceci est un ordre mais vous voyez, celui qui vous contraint part sur la ligne rouge avec vous cette fois ci. Vous n'aurez qu'à me suivre et ces bandits seront défaits. Tout cela dit d'un air très posé. Les discours n'étaient pas le fort du Commandant mais il avait souvent vut des officiers faire ce genre de trucs classes et il adorait se mettre en scène comme les héros qu'il admirait du temps de ses premiers galons.

      Il mit son épée en arrière et prit une position fléchie face au mur blanc de fumée qui lui barrait la route. Sa garde se mit à tourner sur la maume de sa main qui s'ouvrait et se refermait pour permettre à la lame de tourner avec une vitesse croissante. Bientôt, la poussière alentours allait être repoussée par l'hélice qu'était devenu le katana du marine. La vitesse atteint son paroxysme et il fondit vers le mur. L'effet de tournoiement de sa lame ouvrit la fumée en deux, créant un passage visible et offrant à la vue de tous un petit groupe d'assassins cachés dans le brouillard quelques secondes plus tôt et subitement découverts.

      Crimmson avançait en courant et il arrêta subitement sa technique en l'abattant devant lui sur l'un des Révolutionnaires qui n'eut le loisir de le voir venir. "Seifun no sakki !" Le coup de vent projeté vers l'avant après que la lame se soit stoppée en déchirant l'épaule sanglante du malfrat fusa dans l'inconnu de cette fumée et ouvrit un véritable passage visuel. C'est tout normalement que dans l'allégresse générale, les marines se précipitèrent dans l'occasion offerte par Bounty d'enfin atteindre leurs ennemis mais ce substitut était de courte durée. Il allait donc falloir faire vite pour ressortir de l'autre côté de l'écran avant qu'il ne se reconstitue. Le but était d'exercer une pression sur les Révolutionnaires au moment où ils se sentaient le plus protégés.
        MERCI D4ATTENDRE LA REPONSE DE TOUT LES PNJ

        ENCORE JONAS ET JIMMY A REPONDRE !


        PARDON POUR LE RETARD IRL SOUCIS


        MERCI
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        • https://www.onepiece-requiem.net/t6781-scab-tournebroche-a-l-ancienne
        Jonas fendait les nappes blanchâtres qui baignaient la steppe aride du QG. Le cliquetis des chiens des fusils qui s’armaient annonçait l’approche imminente de la structure de marbre, le poing nervuré de bleu du leader se dressa et les troupes se stoppèrent.

        « Frère, dans cent pas, nous toucherons aux parois froides du granit ! »

        Reïzon cracha son mégot et se lança dans un sprint vers les dalles blanches de la bâtisse, toujours le premier, tel est la devise qui semble émerger de cet homme à chacune des sorties. De petits hochements d’épaules et des sourires animèrent les faces de cicatrices des troupes contestataires. Le véritable assaut était lancé.

        Au centre, le paladin de l’assassinat et ses frères s’en donner à cœur joie malgré les boulets plus meurtrier encore qui les submergeaient. Les salves de dagues et la fumée mouvante créait l’effroi chez les marine. L’ordre était simple et Tazim, recouvert de la fumée le répétait sans cesse.

        « Oy… Créons l’effroi dans leur rang… »

        Aucun n’était encore tombé, mais les marines de la plage rappliquaient aussi vite que des abeilles sur les pattes d’un ours.



        hrp/ le staff s'excuse mais il fait de son mieux
        • http://oprannexe.onepiece-forum.com/t370-
          Le mur de fumée noire s'approchait vitesse grand V. Je ne savais pas que je pouvais courir aussi rapidement. En d'autres circonstances, je me serais étonnée moi-même. Là, je n'avais pas le temps de penser à autre chose que me préparer à un choc et à la douleur. Je savais parfaitement que me lancer la tête première là dedans, c'était m'exposer aux coups. Mais j'avais appris des techniques pour repousser la souffrance, ne serait-ce qu'un petit peu. Après, tant que je ne mourrais pas, je ne me souciais que très peu de ce qui allait m'arriver. Ma vie n'aurait aucun intérêt si je ne continuais pas à œuvrer pour la révolution. Et une occasion comme celle-ci ne se représenterait plus jamais. Et c'était le moment de prouver que j'étais prête à tout pour la révolution. Même à me prendre des balles ou des coups.

          Et puis, être blessée sur le champ d'honneur, en étant la première à partir à l'assaut des révolutionnaires insurgés serait un excellent moyen de renforcer mon appui au sein du gouvernement. Un tel acte d'héroïsme validerait à quel point je suis ambitieuse et désireuse de bien faire, à l'image de tout ce que ma famille a été et fait, côté Marine. Je prouverais à tous que j'étais une loyale petite agent, et que je faisais honneur à mon sang. Excellent, pour parfaire ma couverture.

          Je m'attendais à ce que franchir cet étrange rideau de fumée fut un premier obstacle. Mais je traversais la zone d'ombre comme du beurre. Je pensais prendre dès à présent mes premiers coups. Après tout, il semblerait que quelque chose se cachait dans les replis dans l'écran. Mais non. Pour le coup, la surprise me prit au dépourvu et je trébuchai dès que je me retrouvai de nouveau à l'air libre. Stupide caillou!!
          Je roulais sur moi-même pour tenter d'amortir le choc, et là, je réalisai que ce faux pas m'avait peut-être sauvé la vie: ainsi couchée-roulée-boulée, j'offrais une moindre surface à cibler.

          Par contre, je n'avais pas le temps de m'attarder à bercer ce filament de chance. En effet, j'estimais que, bien que rapide, je n'avais que quelques mètres d'avance sur les prochains Marines qui avaient dû se sentir encouragés - ou plutôt blessés dans leur orgueil - par ma lancée solitaire.
          Quelques mètres, soit quelques poignées de secondes, avant que le chaos fut encore plus présent, avec l'arrivée des combats sur ce terrain encore "inviolé". Aussi je sacrifiai mon bien-être pour mettre mes mains en l'air, en évidence, sans chercher à amortir ma chute, tout en criant à haute et intelligible voix un mot de passe que Damien m'avait confié. Enfin, je faisais tout pour. Je pris tout de même le temps d'étendre mes fils autour de moi, en position cocon. Si jamais je pouvais atténuer une partie des coups. Je continuai à beugler le code, en espérant vraiment mais vraiment que cela allait parler à quelqu'un.

          Enfin, je me stabilisai sur le sol et je m'arrêtai de brailler pour reprendre mon souffle. Peut-être ma dernière bouffée d'oxygène.
          - « Je suis de l'Union, je suis avec vous!!! Ne me tuez pas, je suis avec vous!!!! »



        - désolée pour l'attente -
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        En provenance de la plage.



        Un joyeux chaos, cette situation. Avec tous les autres Soren fonçait vers le nouveau champ de bataille qui l’attendait. On assistait réellement à une guerre des mondes. A côté de lui, ses camarades paraissaient plus enragés que jamais. Quand il vit tant de haine et de peur sur leurs visages, il comprit que de chaque côté un massacre pourrait avoir lieu. Il fallait pouvoir les canaliser, les guider et même savoir les stopper parfois. Autant de choses que le lieutenant-colonel allait avoir un mal de fou à faire, en dépit de son grade et de son charisme relatif.

        Au début de sa course il avait avisé la jeune femme de la plage qui lui avait tapé dans l’œil. A présent elle était partie en première ligne et les chances de notre héros de la revoir s’étaient amenuisées. Retour au pur combat violent et inhumain dans ce cas.
        Un premier compagnon tomba non loin de lui, victime sans doute d’une balle perdue. La Nature, bien que belle et éternelle, pouvait être bien cruelle parfois. Cette perte donna aux autres un regain de rage. L’affrontement s’annonçait réellement tendu.

        Le seul avantage, c’était que dans cet état de tension permanente la plupart des soldats des deux armées perdaient en précision et en sang-froid ce qu’ils gagnaient en force et en endurance. Soren aurait ainsi un peu plus de marge de manœuvre durant les corps à corps meurtriers. Un premier se présenta peu après. Puis un deuxième. La jonction entre les corps allait bientôt s’opérer. A cause d’un brouillard vivace Soren avait du mal à distinguer les forces ennemies et plongeait dans l’inconnu à chaque nouveau pas.
        Deux coups de lames, deux cous tranchés. Le carnage allait commencer. Au cœur des ténèbres, il trouva la force de commencer à chanter un quantique de protection, ode divine à sa chère Mère toute puissante.

        "Plus près de toi, ma Mère, plus près de toi
        Je ne sens plus le mal, il s’est fait la malle…"

          *bululup luuluululuulululup*

          "Commandant Hour, nous avons un problème ! Les Révolutionnaires ont sorti une arme de dissimulation massive ... un fruit du démon est très certainement derrière tout ça !"
          hurla Décey à travers le Den Den Mushi.

          Plissant les yeux, Aizen soupira longuement. Evidemment, ils ne seraient pas venu sans prendre de précautions. Ces lâches préféraient se dissimuler et tentaient de fuir ? Ah, mais il connaissait parfaitement leur destination, alors pourquoi les laisser faire ? Et bien, parce que ce serait plus divertissant pour la suite des événements. Se redressant légèrement, il se racla la gorge.

          "En quoi les ordres changeraient ? Pilonnez l'endroit jusqu'à ce que tout trace d'activité ait disparue. Nous ne sommes pas là pour faire dans le détail, mais pour éliminer ce problème. Compris, lieutenant ?" répondit-il, très calme.

          Pourquoi se sentirait-il menacé ? Tout se passait pour le mieux, et les artifices des Révolutionnaires ne dureraient pas longtemps. Il était temps de se reposer sur Komamuri, à présent. S'il revenait de la plage à temps, les Révolutionnaires n'auraient plus qu'un seul choix de répit ...



          ~~~

          Le Colonel Komamuri se tenait en haut d'une bute, inspectant de loin le champ de bataille. Une colonne immense de Marines se dirigeait au trot vers l'immense dôme de fumée. Il regardait cette émanation d'un oeil perplexe. Une stratégie peu honorable, mais efficace. Il descendit de son promontoire en dégainant ses deux lames. Ainsi, il allait devoir entrer dans la bataille bien plus tôt qu'il ne l'avait prévu. Déjà, les premiers hommes se ruaient dans la zone enfumée, choix pas forcément le plus adapté. C'était un endroit rêvé pour des assassins, et à en juger par les méthodes de la Révolution, il en aurait mis sa main à couper que l'endroit était en ce moment même parcouru par ces meurtriers. Marchant tranquillement, le Colonel se plaça à quelques mètres du début du dôme et ordonna à ses hommes de s'écarter d'une voix claire et posée. Inspirant un grand coup, il abattit ses deux katanas droit devant lui, générant une immense lame de vent en forme de croix. Répétant trois fois sa technique, il dissipa une première partie du dôme, juste assez pour créer un passage sécurisé. Quelques assassins présent ça et là se retrouvèrent alors à découvert, tirant un sourire satisfait à Komamuri. Ne l'aurait-il pas parié ? Cependant, aussi tôt qu'ils furent à découvert, les combattants de la Révolution se mirent en retrait, préférant le couvert de la fumée aux balles des fusils de la Marine.

          "En avant, montrez leur pourquoi vous faites la fierté de la Marine ! Ils n'auront aucune pitié pour nous, soyez fort soldats !" hurla-t-il, avant de se ruer dans le tunnel qu'il avait créé.

          Au loin, on pouvait encore apercevoir le gros de la Révolution qui fuyait vers le nord ... quant à lui, il devait trouver quel type avait bien pu créer un tel écran, afin de l'empêcher de recommencer. C'était primordial, les pertes causées par la tactique des assassins étaient bien trop élevées, comme pouvait le révéler le véritable monceau de cadavres qui gisait au milieu du passage qu'il avait créé. Ce n'était pas les hommes de dernière classe de la Révolution qui se trouvaient là, mais bien de véritables machines à tuer qui n'avaient été engagées, certainement, que sur leur réputation au sein du mouvement. Il n'y avait donc aucun pitié à avoir envers ces hommes : il fallait les neutraliser de toute urgence.


          [hrp : désolé du monstrueux retard, reprise de l'event à un rythme moins soutenu, merci de faire part dans la section concernée si vous êtes toujours présent ou pas, afin que nous puissions enchaîner sans perdre trop de temps dans l'avenir]
            C'est fou comme l'effet de transe guerrière s'appliquait facilement à un groupe qui a un objectif commun et le soutien de ses chefs. Plus personne ne se posait de question, tous courait droit devant. Cette plaine semblait plus longue qu'un terrain de foot d'Olive et Tom. Cela semblait être une éternité qu'ils avaient commencé leur course et en même temps ça semblait court à la fois. Soudain la voix de leur chef s'éleva de quelque part devant et la troupe se stoppa.

            « Frère, dans cent pas, nous toucherons aux parois froides du granit ! »

            On pouvait maintenant distinguer le mur de marbre blanc, leur cible. Elle ne se trouvait plus qu'à une centaine de mètres. On entendait le comité d'accueil qui se préparait. La troupe repartit à pleine vitesse sous la conduite de Janaï. Bakasaru eut un petit serment au ventre lorsqu'il entreprit son sprint pour se joindre à la bataille qui aurait lieu pour pénétrer dans le bâtiment.

            La déferlante de révolutionnaire s'abattit sur le contingent marine sortit les affronter. Les premiers combat s'était déjà amorcé, Yukikurai ne risquait plus de se prendre une balle, à moins d'une balle perdue. Les combats formaient une barrière à travers laquelle il était difficile d'avancer.

            * Je ne sers à rien si je reste derrière ceux qui combattent, il faut que je leur prêtes main forte.*

            Ce fut à partir de ce jour que le surnom de No-Body commença à lui être donné. Il utilisa sa souplesse et son agilité pour se faufiler partout sans faire toucher. Devant lui se trouvait trois révolutionnaires au prise avec trois soldats. Ils formaient une ligne de combat et d'autres marines arrivaient pour faire du surnombre. Yukikurai mit sa main sur son pommeau et s'élança au-dessus du combat à l'aide d'un Ryoko Kage, retomba ainsi dans le dos des marines. Il profita de l'effet de surprise pour leur faire subir l'ombre de l'ange. Amorçant son Kage Tenshin au moment où il commençait à redescendre. Il fondit sur eux tel un oiseau de proie et d'une attaque rapide il trancha deux hommes en passant entre eux. Ce n'est seulement qu'après que Bakasaru ait retouché le sol qu'une grande ligne rouge apparu sur leur corps et qu'ils s'effondrèrent.

            Il se retourna ensuite pour porter assistance à ces collègues révolutionnaires. Il attaqua dans le dos l'un de ses ennemis qui était focalisé sur son opposant direct et qui n'évita pas la gauche dans la tempe. Le deuxième lui se retourna pour parer l'attaque qui lui était destinée, mais cela permit à son opposant de prendre l'avantage et de le mettre au tapis. Yuki repéra ses cinq compagnons d'arme originaire d'Inu Town en difficulté contre les soldats du gouvernement. Il alla les aider en protégeant leur arrière et en évitant qu'ils se retrouvent en sous nombre. Il y avait quand même une différence de niveau assez nette entre les combattant que Yukikurai croissait et lui. En se servant de son Kitai il arrivait à esquiver toutes les attaques qu'on lui portait. Ça avait un impact psychologique sur certains marines qui perdaient de leur volonté de s'en prendre à lui. Il soutenait l'avancée de ses partenaires en les protégeant tel un fantôme qui ne se matérialise que pour frapper. En progressant de la sorte, le front révolutionnaire ne se trouvait maintenant plus qu'à une poignée de mètre de l'entrée du bâtiment visé.

            Spoiler:


            -Event- La migration du one Piece ~ La liberté au fond de la gueule du berger~ Direction le Nord 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2-Event- La migration du one Piece ~ La liberté au fond de la gueule du berger~ Direction le Nord Kuroko.no.Basuke.600.1903798 -Event- La migration du one Piece ~ La liberté au fond de la gueule du berger~ Direction le Nord Steamp10
            "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
            • https://www.onepiece-requiem.net/t2613-fiche-de-yukikurai
            • https://www.onepiece-requiem.net/t2519-bakasaru-yukikurai-presentation-terminee
            Soren avait encore des progrès à faire! Un seul grade les séparait, lui et le colonel, mais la démonstration de force que celui-ci venait de faire n'était clairement pas encore dans les dispositions de l'officier. En révélant ce chemin de croix, Komamuri avait surtout mis en exergue le nombre alarmant de marines gisant au sol. Alors qu'il poursuivait sa route, il put distinguer les différentes entailles qui parsemaient le corps des malheureux. Un travail de professionnel. De ceux qui utilisaient eux aussi des dagues ou des armes rapides, efficaces et silencieuses.

            Quelle honte! Comment pouvait-on lâchement assassiner autant de gens, autant de pères, de fils, de cousins, d'arrières-petits neveux? Dans la brume, les chiens attendaient leurs futures victimes.

            Le lieutenant-colonel, comme de nombreux autres, s'engouffra dans la colonne dégagée. Il fit en sorte de se mettre le plus possible au milieu, afin de pouvoir avoir la seconde de préparation nécessaire pour anticiper un coup mortel. Un couteau lancé manqua de peu de se loger dans son crâne. Son voisin eut moins de chance. Un des pauvres mécènes de la Révolution sortit furtivement du brouillard pour trancher la gorge d'un collègue. Soren se précipita et para le coup. Le vilain tenta alors de s'enfoncer à nouveau dans les ténèbres, mais il ne fit pas cinq pas qu'une dague rougeoyante s'était déjà enfoncée dans son dos anguleux. Ne surtout pas se perdre dans la brume, la sanction serait immédiate.

            Pendant un petit moment, sur plusieurs dizaines de mètres, Soren s'improvisa protecteur de ses camarades. Certes il ne pouvait les sauver tous, mais il put néanmoins permettre à une bonne dizaine de soldats de ne pas trépasser tout de suite. Un rôle glorifiant peut être, mais épuisant à long terme. Il faillit passer l'arme à gauche un bon nombre de fois.
            Plus ils avançaient, plus le nombre d'ennemis semblait augmenter. Dans cette zone, toute erreur d'inattention menait au massacre. Le pire, c'est que tapis dans l'obscurité, les malfrats ne devaient au final pas être si nombreux que ça. Il fallait en débusquer, il fallait faire une percée. Une idée germa dans sa tête. Elle était simple et elle épargnerait la vie de plusieurs innocents.


            " Les enfants, pendant quelques secondes c'est jour de fête! s'écria-t-il en direction de ses proches voisins."


            Il allait souffrir, mais qu'était une minute de galère en comparaison avec l'espoir et la détermination qu'allaient retrouver ces soldats grâce à ce geste?
            Il se saisit d'Argos, sa dague noire comme la nuit, la plus puissante, la plus trompeuse. Aussitôt l'effet se fit ressentir. Elle lui donna une puissance, une vitesse et une perception bien supérieures qu'à l'ordinaire. D'ici une trentaine de secondes elle lui aurait cependant pompé une grande majorité de son énergie vitale. Un coup de poker en somme. L'intérêt ici, c'est que ses yeux devenaient des globes rougeoyants, des phares couleur sang tant qu'il la portait au bras. Les rayons percèrent la brume et lui donnèrent un champ de vision beaucoup plus raisonnable, quatre ou cinq mètres de zone presque dégagée. Un deux, trois, quatre, il put ainsi débusquer plusieurs fantômes de l'apocalypse.

            Il bondit, balayant la zone comme un médecin ausculte un patient bien malade. Ses compagnons les plus proches poussèrent des cris d'encouragements, profitant de cet acte inattendu pour passer à l'attaque. L'assassin le plus proche tenta de se débarrasser de la lampe torche qui venait de s'allumer. Il n'obtint en récompense de ses efforts qu'un trou net et précis en plein coeur. Le suivant subirait malheureusement le même sort. Dans cet état, sons sens critique et son respect de la vie étaient considérablement amoindris. Il laissait en quelque sorte ses pulsions s'exprimer. Et elles n'étaient pas contentes. Ses cinq dagues tremblaient d'excitation, Soren allait enfin pouvoir les contenter.


            " Dites bonjour à mes p'tites copines!"


              Le monde pouvait bien s'arrêter de tourner, voire s'écrouler. Baignés de fumée, les assassins s'en donnaient à coeur joie. Le sang des Marines maculait les terres stériles de l'île, tandis que Rafael ressentait chacun des gestes exécutés dans cette timide brume. C'était comme avoir ses sens étalés à une infinité. Chaque mouvement attirait son attention, chaque frisson percutait son âme. La liaison qu'il avait créé avec cet élément était bien plus subtile qu'on aurait voulu le croire. Il sentait aussi les secousses désespérées des hommes qui se débattaient dans son corps diffus. Les lames d'air taillader sa chair sans l'ouvrir, les coups frapper dans l'ombre sans qu'il n'esquisse le moindre geste. On pouvait facilement se perdre dans ce torrent d'émotion et s'y laisser flotter à jamais, mais il craignait alors pour la substance de son esprit. Se laisser dériver serait d'un tel plaisir ... Les événements ne s'y prêtaient pourtant pas : la guerre faisait rage. Et alors qu'il cheminait à travers les ombres, un timide bruissement attira son regard. Tourbillonnant autour de la frêle créature qui avait osé s'accaparer son attention, il dégagea une aire limitée où la fumée n'avait aucun droit. S'étalant sur une dizaine de mètres au milieu du carnage, il ne prit plus garde à ce qui l'entourait, refusant par un effort de volonté les frémissement de la toile de brume qu'il avait tissé. Parcourant les ténèbres, il avait glissé à l'oreille de ses meilleurs hommes qu'il rompait le contact puis s'en était allé. Ce fut tout d'abord un gant qui émergea du brouillard, prenant peu à peu forme. Puis vint le bras. La fumée s'agita sous l'apparence d'un torse et, enfin, une jambe s'échappa du mur blanchâtre, d'où ne perçait aucune lumière. Glissant hors de sa prison immatérielle, l'assassin se révéla face à l'impudente qui avait osé clamer son innocence au milieu du champ de bataille. Sous sa capuche, ses yeux océans sondèrent la jeune femme, et un sourire se dessina sur son visage émacié. Sa lame suinta hors de sa gaine, alors qu'il contemplait sa proie. Elle était affolée, perdue au milieu de ce carnage. Et pourtant, même la plus frêle des roses avait des épines. On ne se retrouvait pas en plein centre du chaos par hasard. Ce n'était que fatalité. Il avança d'un pas, ses pieds se posant sans crainte sur la toile qu'elle avait tissé.

              "Lorsque hurle le loup, la meute se rassemble." lâcha-t-il, en réponse au précédentes paroles de la jeune femme.

              Elle avait hurlé un code. Le code. Celui de l'Union, celui que Reyes avait mis en place. Ce n'était pas un hasard, loin de là. Il releva d'un doigt sa capuche, afin de mieux contempler la jeune femme, révélant par là l'azur de ses yeux à son interlocutrice. Il se présentait à elle sans honte, ne sachant réellement qu'en penser. Son attitude ne révélait en rien qu'il était bien intentionné, la méfiance était dans sa nature. Ce n'était pas parce que l'on beuglait un code qu'on en connaissait la substance. Mais en donner la suite lui assurerait une réaction de la part de cette étrange adversaire. Il ne lui donnerait pas le temps de s'apesantir trop longtemps sur son sort. Le temps était précieux dans la bataille, et il ne pouvait l'accorder qu'à la Révolution. Alors si elle avait pris le risque de foncer ici en clamant ce code, cela en valait la peine, non ? Surtout que ce dernier était tombé dans l'oubli ... jusqu'à ce que Minos et lui ne redressent la barre. Reyes avait chu, ainsi que Dandaman. Tout comme Césare, reconnût-il à contre coeur. Trois des têtes de ce mouvement, c'était trop pour une organisation naissante. Alors rencontrer un ancien membre, c'était comme une cerise sur le gâteau de cendres qu'était ce champ de bataille. À la fois doux et amer.

              "Tu clames un code qui n'a plus lieu d'être, qui n'avait plus lieu d'être. En quel honneur réclames-tu l'assistance de l'Union, petite ?" tonna l'assassin, tâchant d'être à la fois distant et méprisant.

              Il ne restait à présent plus qu'à contempler les réactions de son interlocutrice et à ce moment seul, ce serait à lui de juger s'il lui accordait sa confiance ou non. Tout autour d'eux raisonnait la clameur du combat, l'iridescence de la fumée semblait baignée du carmin des effusion de sang. Si jamais la brume se dissipait, ce ne serait que pour révéler un véritable charnier. Et alors, les armées du gouvernement prendraient peur. L'assassin n'était pas assez stupide pour penser que son geste durerait éternellement en ces lieux, mais il espérait surtout gagner du temps. Mais il ne pouvait s'empêcher d'avoir un mauvais pressentiment quant au déroulement des choses. Et comme pour répondre à ses interrogation, un lourde goutte d'eau s'écrasa sur son épaule, éclaireuse d'une véritable averse. Tout se passait trop bien, et il était assez versé dans l'art des plans sournois pour savoir que ce n'était pas normal : ça dégénérait toujours. Sacrée loi de Murphy ...
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              À travers le feu et l'ombre. Les Révolutionnaires passaient à travers les rangs de la Marine comme dans du beurre. Ils avaient rassemblé l'élite, et Jonas était fier de mener ces hommes. Son épée virevoltait entre ses doigts et s'animait sans cesse sous la couleur du sang de ses victimes. Rien ne semblait capable de l'arrêter, pas plus que Janaï qui essuyait chaque assaut sans sourciller. Le couloir de fumée créé par l'assassin était une occasion en or de ne laisser qu'un bref souvenir aux yeux de la Marine. Une opération rapide et sans bavure, menant à une grande victoire pour la Révolution. Et alors qu'il courait, il se rapprochait inexorablement de l'antique porte de pierre qui leur barrait l'accès. Accélérant sa cadence, il rattrapa Janaï en à peine quelques secondes et prit appui sur son épaule pour gagner les airs. Avec un sourire, le tatoué s'arrêta et tira une autre clope de sa veste, tandis que leur meneur s'élevait dans les airs, épée au clair. Et il abattit sa fureur d'un coup unique. Le son de l'acier tintant contre le granit résonna durement aux oreilles de toutes les braves âmes présentes au combat puis ce fut le cri de souffrance de la pierre qui prit le relai. Une gigantesque balafre courait en travers de la porte, qui commençait à s'écrouler sur elle-même. Mais Jonas ne lui laissa pas ce répit. Faisant tourner sa lame entre ses deux mains, il généra un pic d'air en direction de l'obstacle, si puissant qu'il écorcha même la terre. Puis tout vola en éclat, créant un passage assez large pour faire passer dix hommes de front. Les derniers morceaux de granit s'écrasèrent dans le fort, sous le sourire plein d'espoir du Révolutionnaire. Ses hommes poussèrent un hourra en son honneur, tandis que, pétrifiés sous la puissance de l'assaut, les Marines commençaient à prendre leurs jambes à leur coup. Emergeant de l'ombre, Yusuf vint poser une main apaisante sur l'épaule de Mandrake.

              "Oy, joli coup ... Mais pas de précipitation ... Oy, j'ai un mauvais pressentiment." lui confia-t-il.

              Jonas lui adressa un sourire enjoué pour toute réponse et posa sa main sur la sienne, une fraction de seconde avant que Janaï ne hurle à l'assaut.

              "Alors nous ne serons pas longs. Pour la Révolution !"
              murmura-t-il, avant de ramener son épée contre son coeur et de charger.

              Et le monde vacilla. Un son strident agressait les oreilles de Mandrake, alors qu'il se relevait. Sa vision était totalement floue et il tituba quelques secondes avant de réussir à se maintenir d'aplomb. Puis, peu à peu, les cris de souffrance de ses hommes lui parvinrent aux oreilles. L'odeur de la chair brûlée. Un peu plus loin, Janaï se relevait en secouant la tête, maculé de cendres de la tête aux pieds, tandis que Yusuf avait disparu. Le reste de l'unité avait eu moins de chance. Certains était carbonisés, leurs entrailles se déversant en un flot fumant sur la terre, tandis que d'autres contemplaient leurs membres disparus avec des cris de complainte. Le Nord était devenu un brasier. Toussant, le légendaire bretteur se passa la main dans les cheveux, la bouche bée face à ce spectacle de mort. Un charnier incandescent se trouvait face à lui, la fumée avait été pratiquement toute soufflée par la puissance de l'explosion. La pluie tombait, en baume sur son coeur meurtri : il ne comprenait pas. Il ne devait pas laisser voir son trouble, sur tout pas. Se mordant la lèvre, il chassa le doute de son coeur et inspecta rapidement les rescapés. Plus de la moitié de la troupe venait d'être soufflée, en un instant ! Il revoyait le visage de Janaï, interloqué, puis la lumière éclatante produite par le piège. Le bastion du nord était vide, mis à part une quantité hallucinante de poudre. Les Marines n'avaient pas fuit la marche implacable de la Révolution, mais l'explosion qui allait souffler toute vie dans un diamètre aberrant. Jonas inspira bruyamment plusieurs fois, puis tendit son bras à Janaï qui avait du mal à émerger : même ses pouvoirs avaient été surpassé par la force de l'explosion. Devant eux se trouvait à présent un cratère large de plus de cent mètres, encore fumant. Le choc les avait projetés bien en arrière, là où ils ne pourraient se retirer autrement que par les armes. Jonas attrapa son épaule, douloureuse et commença à boitiller en direction des quelques rescapés.

              "Un piège, mes frères ! Ils ont préféré sacrifier la vie des leurs plutôt que de nous laisser la victoire ! Voilà contre qui nous nous battons : ils n'ont aucune pitié, aucun honneur ! Relevez-vous, relevez-vous pour que ce jour ne soit pas leur victoire !" hurla-t-il, tentant de remotiver ses troupes un minimum, même s'il savait la tâche impossible.

              Tous ne devaient pas comprendre ce qu'il se passait, il ne devait pas leur laisser le temps de se poser des questions. Passant entre les blessés, il essayait de les relever, même les plus mal en point. Ce n'était le plus souvent qu'une petite tape, mais face à l'avancée des troupes ennemies, il n'avait pas le choix. Mais un sentiment de plus en plus noir commençait à émerger au fond de lui. Ils avaient été trahis ... et cet assaut n'était du qu'à un seul homme : une seule personne lui avait glissé l'idée à l'oreille et fait en sorte qu'il puisse y croire. Un frisson parcouru son échine, tandis qu'il ramenait ses long cheveux roux derrière lui. Il essuya d'un geste négligent le sang qui lui coulait le long du front, puis inspira profondément. De sa voix forte, il encouragea à nouveau ses hommes, qui commençaient à se lever pour faire face à la marée de Marines qui commençait à affluer.

              "Et la cible, le Granit Marin ?" chevrota une voix dans l'ombre.

              Jonas secoua la tête et laissé échapper un grognement qui en aurait terrifié plus d'un.

              "Il n'y en a jamais eu : ce n'était qu'un leurre."
              tonna-t-il, avant de saisir Janaï par l'épaule : les Marines n'auraient jamais sacrifié un tel trésor.

              "Trouve Yusuf, et rapporte-le moi, vivant. Toi seul peux passer à travers les lignes sans te soucier de ces rats."
              lui murmura-t-il au creux de l'oreille, avant de le faire avancer d'une tape sur l'épaule.

              Puis, à nouveau, il dégaina son épée, la levant bien haut. Janaï se massa l'épaule avant de se lancer tête la première dans la brume, au moment même où Mandrake ordonnait la charge. Il savait qu'il n'y avait qu'un seul moyen pour protéger le plus de vies, et il n'avait pas le temps de tergiverser : il leur fallait gagner à nouveau le couvert de la fumée puis se réfugier vers les hauteurs, là où le Dirigeable pourrait à nouveau les aider. Il n'était pas homme à renoncer aussi facilement, mais il savait reconnaître ses échecs, et là il faisait face à un des plus cuisants de toute sa lutte. Une rage sourde grondait au fond de lui, mais il ne devait pas penser à la vengeance, seule la survie des blessés importait, et il ne laisserait pas la Marine leur mettre la main dessus !



              ~~~

              Etendu dans la boue, l'assassin se relevait difficilement. Son épaule était maculée de sang, et ses habits noircis par les flammes. Il cracha un mélange de salive et de sang, puis s'essuya la bouche. Il ne devait sa survie qu'à ses réflexes, et à ses dons hors pairs. Tout autour de lui n'était que cendres et braises, il revoyait encore la muraille frémir puis se faire avaler par les flammes. En un instant, il avait compris le piège qui avait été dressé par la Marine, et sa faiblesse. Il ne savait encore qui blâmer, mais il y avait eu une faille qu'il n'avait su combler. Il avança, titubant à moitié, lame dégainée. D'un geste, il ôta la vie à un Marine qui s'était approché trop près. Il retrouvait peu à peu l'usage de son corps, et son flegme habituel. Retirant son épée de la poitrine inerte de sa victime, il prit un instant pour réfléchir. Les Révolutionnaires s'étaient engagés tête baissée dans un piège, mais qui avait donc bien pu les mener ainsi ? Un traître dans leurs rangs ? Il se releva, et parcourut encore quelques mètres toujours sonné par le choc. Non, seul Jonas et lui connaissaient l'étendue de leur action, ainsi cela le plaçait en tête de liste concernant les suspects. Qui avait donc bien pu les duper ainsi ? Les documents qu'il avait dérobé à Midas étaient plus que fiables, il les avait lui même dérobés, ce n'était donc pas sa faute. Et alors qu'il se laissait emporter par ces sombres pensées, la silhouette familière d'un assassin se dessina devant lui. Se redressant, Yusuf fit un pas en arrière, contemplant la scène qui se dressait devant lui. Rafaelo se tenait là, droit comme un i. Et, face à lui, une femme. Elle portait une tunique qui lui était bien familière, un agent du Cipher Pol. Les rouages commençaient à se mettre en place, et soudain, son sang se glaça. C'était ça, oui. Une famille rongée par l'opprobre et la disgrâce, il aurait du s'en méfier dès le départ ! Ce fou avait les moyens d'espionner le Gouvernement, pourquoi n'espionnerait-il pas aussi ses pairs ? Et puis il savait qu'il lui nourrissait une haine presque palpable, c'était de notoriété commune. Quel parfait plan pour l'évincer lui, Yusuf Tazim. Nombreux étaient ceux qui n'aimaient pas ses actes au sein de la Révolution, nombreux étaient les contestataires, alors qu'il ne faisait qu'oeuvrer pour son bien. Il avait voulu aider Jonas, et voilà qu'il se retrouvait blessé tant dans l'honneur que dans sa chair. Faisant silencieusement coulisser sa lame secrète, il s'avança d'un pas incertain vers le jeune Auditore. Ce soir, son sang coulerait !

              [Hrp : le bâtiment nord a volé en éclat, ce n'était qu'un piège visant à attirer les Révolutionnaires et à les exterminer en un coup, Jonas soupçonne Yusuf de les avoir trompés, tandis que Yusuf prend les actes de Rafael pour de la trahison ... les autre révos se relèvent pour ce qui semble être une lutte pour leur survie, tandis que les Marines foncent dans le tas : qui ramènera la tête de Mandrake ?]
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