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[Mini-Event][1629][Assaut sur Marine Ford] QU'ON LEUR COUPE LA TÊTE !

Rappel du premier message :

Assaut sur Marine Ford

La bataille du siècle !


PROLOGUE

QU'ON LEUR COUPE LA TÊTE !

Marine Ford, cette île tristement célèbre, symbole historique de la puissance de la Marine et du Gouvernement Mondial autant que de l'espoir interdit d'une liberté inconditionnelle prônée par une piraterie obstinée. Après plus d'un siècle, le monde entier se souvient encore de l'événement, de la première Grande Guerre qui a fait trembler les fondations mêmes de la civilisation et vu la mort de nombreuses personnes illustres sur le sol du quartier général G-0.

C'est avec une ferveur fanatique et un engouement proche d'une fête internationale que les citoyens de par le monde attendent et préparent le jour de l'exécution. Pour l'occasion, sur les îles et terres diffusant en direct la mise à mort, des commerces de rues et de babioles, des bars, des stands de nourriture et de jeux ont fleuris comme des boutons d'acné sur une peau malade. En ce jour noir et lourd d'histoire, la plèbe festoie, trinque et se gave en attendant avec impatience que les grésillements des Den Den Mushis visuels retransmettent enfin l'image des condamnés et de leurs têtes volantes sous peu. Lorsqu'enfin les écrans s'illuminent, les images sont accueillies par des millions de voix retentissantes en un seul cri de joie transcendant les frontières, et par des applaudissements à faire trembler la terre.

Le soleil brillait des mille feux de midi sans un nuage dans un ciel limpide. Une météo parfaite, seules quelques vaguelettes révoltées venaient troubler la quiétude de la mer avec des clapotis disgracieux. La Marine n'avait pas lésiné sur les moyens. Hors de question de revivre le même scénario cauchemardesque de la Grande Guerre, ils étaient prêts à toute éventualité, quitte à paraitre excessifs.

Tout autour de l'île, une chaîne d'énormes cuirassés formait un premier barrage; en parallèle des murailles, leur flan positionné vers le large et leurs canons armés, ils guettaient l'horizon parés au moindre danger. Représentant le deuxième cercle de défense, le torse bombé et les épaules carrées, des milliers de soldats armés de mousquets en uniformes immaculés se dressaient fièrement sur les murailles. Ils étaient équipés de quelques centaines de canons gros calibres et encadrés à la perfection par une ribambelle de gradés vétérans, affectés spécialement sur Marine Ford pour l'opération. Deux équipages de Corsaires sans foi mais avec la loi, soutenaient l'armée régulière pour couronner le tout, ou plutôt "chausser le tout".

À la vue d'une telle puissance de feu, certains penseraient le gouvernement mondial craintif et décadent; d'autres y verraient une démonstration de force sans précédent. Les plus perspicaces, ou les moins cons, discerneront la véritable raison : il s'agit d'un piège, d'une provocation vulgaire contre le monde de la piraterie. Une sanguinaire vengeance d'un temps révolu, une manière souveraine de crier aux criminels des mers :

- "Osez seulement recommencer, l'Histoire ne se répètera pas, vous les ombres misérables des fantômes du passé !"

ou... un truc comme ça, en moins poétique évidement.

Au centre de la base militaire, sur la cour principale devant le château, une seule personne se tenait sur l'esplanade en bois érigée pour l'occasion. Vêtu du célèbre costume blanc de l'État-Major aux galons d'amiral, l'homme de Fer, Kindachi Tetsuda, souriait de ses belles dents, saluant ses hommes selon la coutume martiale, une main sur le coeur, l'autre repliée dans le dos.

Enfin, sur l'unique balcon du château, surplombant la scène et protégé par une plâtrée d'agents capables de faire trembler un pays, le mondialement célèbre Dragon Céleste, Saint Rodrik Albenas, venu expressément superviser la cérémonie et la bénir de sa noble présence, affichait son faciès fermé comme à son habitude.  Appuyé sur la balustrade, il regardait d'une moue sévère et les sourcils froncés les condamnés sortir enfin des geôles, les yeux éblouis par la lumière du jour et des projecteurs.  À ses côtés, légèrement en retrait, avec un visage tout aussi implacable, une femme à la beauté glaciale et d'une intolérance légendaire, analysait le lancement de la cérémonie dans ses moindres détails, tout devait être parfait.

"Les Dieux semblent vouloir voir le monde cramer" pensa-t-elle cyniquement alors qu'elle remarquait un soldat somnoler sur l'aile droite. Elle se mordit la lèvre jusqu'au sang devant une telle insulte au protocole, et se promit de le traîner en cour martiale et le voir fouetter pour son insubordination. Prestement, son regard revint se poser sur les bagnards en toge noire escortés par la fine fleur de la Marine et son hystérie gagna quelques octaves, l'Amirale en Chef aurait donné cher pour être à la place de Tetsuda et trancher elle-même les têtes de ces raclures.

En contrebas, Burasuto Hassha se trouvait en tête de file, suivi de prêt par Benjamin Leduc, Elizabeth Marsh et Olek; une dizaine d'autres pirates, aux primes dépassant la centaine de millions de Berrys, fermaient la funèbre procession. Étrangement, ou plutôt parfaitement calculée par les responsables en communication de la Marine, les criminels s'avéraient en parfaite santé mis à part leurs mines défaites et les échines courbées de certains.

Leurs cheveux et barbes étaient taillés au millimètre, pas un cerne ni un seul signe de torture n'était visible, leur peau bien garnie témoignait d'une hygiène et d'un traitement irréprochables. Hors de question de ternir le succès représenté par cette journée, en évoquant le potentiel mauvais traitement réservé aux prisonniers !

Le gouvernement Mondial et la Marine se targuaient d'être des organisations fières et respectables, du moins était-ce la stratégie de cette campagne médiatique mondiale destinée à ancrer au fer blanc cette imposture dans l'esprit insipide de ses citoyens.

HRP

Les règles du RP d'introduction :


  • Vous avez jusqu'au 9 Juillet pour poster.
  • Un seul post par personne dans lequel vous expliquez votre arrivée.
  • PAS DE COMBATS dans ce topic.

  • https://www.onepiece-requiem.net/t13347-olek-le-pirate
  • https://www.onepiece-requiem.net/t13281-un-soir-tard-dans-un-bar-sans-accoudoir-a-boire-devant-une-histoire-pas-noire
Chapitre 7 : QU'ON LEUR COUPE LA TÊTE !

Aquila, Moonlight et Yuè venaient d'arriver au QG principal de la Marine, sur West Blue, pour se diriger vers le QG du Baroque Works, une association regroupant les chasseurs de primes. Entrant dans le bâtiment, le petit groupe se fit aussitôt dévisager par ceux se trouvant dans le hall. Il fallait dire que la réputation d'Aquila n'était plus à faire sur West Blue. De plus, le jeune sabreur arborait fièrement Sandai Kitetsu à sa ceinture. Cependant, Moonlight et Yuè ressentaient des airs menaçants venant des autres, et ils décidèrent de se mettre sur la défensive. Aquila essaya de les rassurer avec des mots doux puis il alla voir la réceptionniste, afin d'avoir des renseignements sur le Baroque Works et s'il était possible d'avoir un registre des différentes primes recensées en ce moment.
Après avoir eu tous les renseignements nécessaires, ils partirent dans un coin du hall, s'installer à une table. Mais à peine fut-il assis, que son denden mushi sonna :


"Purupurupuru! Purupurupuru! Gotcha!"

"Oui, allô ?!"

"Aquila, c'est papi. Tu es occupé ?"

"Pas pour le moment, pourquoi ?"

"Le Roi Muhammad te demande. Il aurait une requête à te confier."

"Tu sais ce que c'est ?"

"On ne m'a rien dit. Je viens juste de Kage Berg, que les soldats de la Garde Royale m'ont demandé de te prévenir. Fais au plus vite." *clic*

Aquila regarda ses animaux et leur dit :
"Bon, bah, on rentre à la maison..."

Pendant le trajet, Aquila écuma le registre des primes et il vit deux connaissances à lui : Izya Tahgel, avec une prime de 1 853 000 000 de berries, et Elisabeth L. Gray avec une prime de 250 000 000 de berries. Là, Aquila pouffa de rire en pensant à ce qu'il s'était passé il y a deux ans, deux ans et demi, avec le Ponéglyphe se trouvant dans la Nécropole du Grand Shah. (lien RP correspondant) Là, il raconta vite fait son aventure à ses deux animaux et se disait qu'il aurait très bien pu mourir à ce moment-là, vu le montant des primes des deux folles qui l'avaient pris en "otage". Il se disait aussi qu'il aimerait bien les revoir et savoir comment elles vont.

Une fois arrivée sur Hinu Town, dans la ville d'Attalia, Aquila alla voir des Granulés pour avoir un chameau, afin de se rendre chez lui, dans la Capitale de l'île Anataka. Bien évidemment, comme il avait travaillé avec les Granulés, le jeune sabreur fut obligé de raconter une partie de ses aventures à ses anciens collègues de travail.
Si Aquila était content de revenir sur son île natale, Moonlight et Yuè, qui n'avaient jamais connu de telles chaleurs, souffraient de cette dernière surtout avec leur pelage noir. Mais heureusement, Aquila savait quoi faire pour qu'ils tiennent le coup.
Après, une demi-journée de traverser dans le désert, le petit groupe arriva à Anataka. Il alla rendre le chameau aux Granulés de la ville, puis partie en direction du dojo familial. Aquila se disait que son grand-père devait savoir qu'ils étaient rendus, et connaissant l'énergumène, il plaça Yuè sur la tête de Moonlight, avant d'ouvrir la porte. Et là, sans surprise, Kerr fonça sur son petit-fils, avec élan et un coup de pied violent, en hurlant :


"AQUILAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!"

Ce à quoi, Aquila répondit simplement en attrapant la jambe et l'envoya valser dans le jardin par une technique de "Soei Nage" et rajoutant :

"ON S'EST VU IL Y A TROIS JOURS, LE VIEUX !!!"

Ashla, entendant du bruit, ouvrit la porte et vit son beau-père lui passer devant, et s'exclama d'un simple "Holala !", puis regarda Aquila en lui souhaitant un bon retour chez lui. En bon fils, Aquila prit sa mère dans ses bras puis il lui présenta ses animaux, qui, eux, étaient surprit de voir l'attitude de Kerr et d'Aquila en privé.
Après s'être reposé un moment et avoir raconté ses aventures à sa mère, Aquila regarda son grand-père et lui demanda ce qu'il se passait. Kerr lui répondit qu'il n'en savait pas plus que lui et qu'ils devraient aller au palais royal pour voir de quoi il était à faire. Aquila regarda les deux chats et leur demanda de rester à la maison, auprès de sa mère et de la protéger au besoin.
Lorsque les deux hommes arrivèrent au palais, ils furent tout de suite reçus par le Roi Muhammad Al-Jawhara :


"Kerr ! Aquila ! Je vous remercie d'être venu, mes amis." Il regarda Aquila et lui dit : "Mon enfant, je te remercie d'avoir fait diligence pour revenir ici. J'ai une mission de la plus haute importance à te confier. Nous avons reçu, il y a quelques jours de ça une missive de Kensa, ma fille. Elle demande à ce que tu la rejoignes à Marin Ford, en tant que garde du corps. Je ne sais pas pourquoi, mais tu la connais... Sûrement, qu'elle va assister à la mise à mort de ces pirates. Un spectacle bien lugubre, ma foi. Alors quelle est ta réponse ?"

Aquila esquissa un sourire, repensant à tous les caprices que Kensa lui avait demandé et répondit au Roi par : "J'accepte, mon Roi ! Il en sera fait selon vos désirs."

"Tu sais, là, ce sont surtout ceux de Kensa. Dans tous les cas, je te remercie et te souhaite bon courage pour ta mission, tu en auras besoin. Je te demanderais aussi de revenir me voir et me donner des nouvelles de ma fille. Je te le demande en tant que père. Je sais qu'elle sera entre de bonnes mains."

"Je vous remercie pour la confiance que vous me faites, Altesse."

"Merci ! Vous pouvez disposer, mes amis. Kerr, à bientôt pour notre séance d'escrimes."

Les deux hommes saluèrent le Roi, puis partirent du palais pour rentrer au dojo. Les deux hommes se posèrent des questions du pourquoi Aquila avait été demandé par Kensa, surtout à Marin Ford, l'île mythique de la puissance de la Marine et de la Justice.
Une fois dans le dojo familial, Kerr regarda Aquila et lui dit qu'il ne la sentait pas bien, cette mission. Il lui raconta ce qu'il s'était passé il y a cent ans de cela. Aquila se gratta la tête et poussa un long soupir en se disant que ce qui l'attendait, n'était ni plus ni moins que l'Enfer sur Terre. Là, Kerr le regarda et lui dit de surtout rester vivant, quoi qu'il arrive. Aquila acquiesça d'un mouvement de tête, puis il regarda sa mère et son grand-père pour leur demander de garder Moonlight et Yuè. Ils seraient plus en sécurité ici, qu'avec lui. Bien évidemment, ils acceptèrent, surtout que Yuè avait déjà trouvé refuge dans le kimono de sa mère. Moonlight, lui, avait pris place aux côtés de son grand-père.

Maintenant, il fallait trouver un moyen pour rejoindre Marin Ford. Là, il pensa à son ami Sous-Amiral, Shoga. Prenant son denden mushi en main, il l'appela et il lui demanda s'il n'était pas réquisitionné pour un tel événement. Ce dernier lui répondit qu'il était déjà en route pour Marin Ford et qu'il avait pensé à Aquila durant le voyage. Là, le jeune sabreur lui demanda s'il pouvait les accompagner, car il avait une mission de protection à accomplir là-bas. Le renard lui répondit qu'il faisait déjà route vers West Blue pour le récupérer au port de Hinu Town. C'est ainsi qu'Aquila embrassa sa famille et ses animaux pour repartir en direction d'Attalia.

Lorsque le Gladius arriva, Aquila s'empressa de monter et fut accueilli par Shoga et par Shujin. Là, le chasseur de primes remarqua qu'il y avait aussi un petit blondinet à bord. Il regarda Shoga et lui dit avec sourire :


"Tu recrutes à la maternelle, maintenant ?" Puis, il regarda Shujin et continua : "J'espère que tu ne lui as rien fait de bizarre ?!"

Les trois hommes poussèrent un bon rire puis le navire de la Marine reprit sa route pour Marin Ford. Durant le voyage, Aquila s'entraînait, prenait de thé avec Shoga, puis se perdait dans ses pensées en se demandant bien pourquoi Kensa avait fait appel à lui. Même Shujin ne venait pas l'embêter dans ces moments-là.


Après plusieurs jours de navigation, un homme se mit à hurler "Marin Ford en vue!!!". Aquila se précipita sur le pont pour voir la fameuse île. D'un coup, en apercevant l'île, la pression et la nervosité du sabreur montèrent d'un cran. Surtout que là, depuis quelque temps, ils étaient sur Grand line, la Route de Tous les Périls. Là où les plus grands dangers existaient, là aussi, où les plus puissantes personnalités vivaient et se battaient. Ceux qui survivaient à Grand Line étaient devenus des légendes, peu importe les camps dans lesquels ils étaient.
Plus le temps passait, plus le Gladius fendait les flots pour se rapprocher du Quartier Général par excellence, de la Marine. On pouvait voir que Marin Ford était une île en forme de demi-lune qui était entièrement composée de briques et d'acier, avec des canons sur les bords. On pouvait aussi apercevoir plusieurs cuirassés protégeant l'entrée de la baie, et pas mal de monde courant dans tous les sens telles des fourmis dans une fourmilière.
Une fois que le navire arriva à quai, tout l'équipage du Gladius descendit. En tête, Shoga, suivi des différents gradés de l'équipage. Aquila, pour ne pas faire tache dans le lot, s'était placé entre les gradés et les troufions, mais si Shoga avait mis ses meitous en évidence, Aquila en fit de même avec Sandai Kitetsu.
Un soldat arriva et lui demanda ce qu'il faisait ici, ce à quoi Aquila lui répondit qu'il était venu en tant que garde du corps de Kensa Al-Jawhara. Là, le soldat devint blême et dit au chasseur de primes qu'il l'amenait auprès de la femme du Dragon Céleste. Pendant qu'ils traversaient l'île pour aller dans le château, Aquila réfléchissait au mariage de Kensa. Il savait que c'était un noble de Marie-Joie, mais de là à épouser un Dragon Céleste, c'était un autre niveau de noblesse. Du coup, Aquila se disait qu'il devait rester sur ses gardes et ne pas faire d'impairs.
Alors qu'ils arrivaient sur le balcon où se trouver la tea party du Dragon Céleste, le soldat annonça Aquila. Bien évidemment, tout le monde se retourna vers le chasseur de primes pour le dévisager. Surtout certains hommes et femmes habillés en noir, avec un bâton enfoncé dans leur fondement. Certains se distinguaient des autres et lui rappeler l'agent Amaryllis et Laranja. Le Dragon Céleste le regarda du coin de l'œil puis retourna à ses occupations, dénigrant complètement la venue du sabreur. Par contre, Kensa, elle, le regarda avec des yeux larmoyant, serrant ses mains entre elles comme si elle priait, et poussa :


"Aquila !"

Aquila la regarda. Elle était habillée d'une robe magnifique, mettant ses charmes en valeur, mais elle possédait un collier qui n'était pas du tout assorti à la tenue. Aquila reconnut ce genre de collier. En général, c'était ce qu'on mettait autour du cou de certains prisonniers ou autres. Il avait vu les agents gouvernementaux en mettre aux prisonniers Homme-Poisson, sur Las Camp. Cependant, pour ne pas faire de fautes, ou se faire plus remarqué, il répondit à Kensa par un simple :

"Madame !"

Ensuite, il prit place aux côtés de Kensa, serrant les dents de ne pas pouvoir en faire plus, comme la serrer dans ses bras, discuter avec elle, etc... Par contre, Kensa, voyant la réponse et l'attitude d'Aquila, fut très surprise de sa froideur.

Maintenant, il ne restait plus qu'à attendre que les pirates perdent leur tête, ou trouver un moment pour pouvoir parler à Kensa en privé...


Dernière édition par Aquila Risenkaul le Sam 1 Juil 2023 - 1:46, édité 1 fois
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海 軍

∆ feat. Everybody ∆


Le moral d'Ambrosias était au plus bas depuis quelques semaines. D'abord elle avait fait face à l'immense corruption de Kikai no Shima. Ensuite elle avait perdu un bras et son meilleur ami était mort en lui sauvant la vie. Mutilée un peu plus qu'elle ne l'était déjà, la grande brûlée était aujourd’hui manchote. Incapable de manier son meitou, elle l'avait offert à l’adjudant Thacker, l'un de ses plus fidèles soldats. La maîtrise nouvelle du haki ne réussissait même pas à lui redonner du baume au cœur. La jeune femme se sentait diminuée et paradoxalement bien plus faible.


Sans grande conviction, la colonelle avait rejoint Marine Ford après que l'État-Major lui ait simplement demandé de s'y rendre. La militaire ne comprenait toujours pas pourquoi les huiles continuaient de répéter inlassablement les mêmes erreurs. Quand Ambrosias mettait la main sur des pirates, elle les tuait elle-même. Rares étaient ses ennemis à avoir la chance de pourrir en prison. Quand on voulait tuer quelqu'un, on le faisait vite et bien. Cette manie de donner dans le grandiloquent avait énormément coûté au Gouvernement Mondial au siècle dernier. À bien y penser, les récents événements ayant impliqués les convois n'étaient pas plus glorieux. Parfois, elle se disait que les décisionnaires étaient vraiment de sombres idiots, mais elle n'était personne pour aller contre les ordres. On lui avait demandé de venir pour aider à assurer la défense, elle s'était donc exécutée. Arrivée par navire, l'officière avait laissé ses soldats sur Kikai no Shima. Seul Kroak, son fidèle ptérosaure était du voyage.


Une fois sur place, la militaire avait eu l'occasion de converser quelques minutes avec le sous-amiral Shoga. Prenant ensuite la tête d'une partie des forces de l'aile droite, elle avait organisé comme elle le pouvait les défenses qui lui étaient attribuées. Une fois ses ordres donnés, elle alla s'entretenir avec le sous-amiral Joukov pour que les deux militaires puissent se mettre au diapason. La présence du célèbre corsaire Fear ne plaisait guère à Ambrosias. Ces vermines n'étaient que des traîtres en puissance. Pirate un jour, pirate toujours. Il trahirait un jour le Gouvernement Mondial, cela ne faisait pas le moindre doute. Lui accorder une quelconque confiance était une grossière erreur. Refusant d'adresser la parole à un tel individu, la colonelle l'ignora royalement lui et ses hommes.


Une fois les choses en place, la manchote monta sur le dos de Kroak et ils s'envolèrent dans les cieux. Volant au devant de Marine Ford, la militaire se servit des pouvoirs de son fruit du démon pour entrer en contact la faune marine aux alentours. Nombre de baleines, requins, dauphins et autres joyeuses créatures acceptèrent d'aider la jeune femme. Ils ne se risqueraient pas à attaquer les navires ennemis, si toutefois il y en avait, mais ils n'aurait aucun scrupule à tuer ou dévorer toute personne qui viendrait à tomber à l'eau. Clou du spectacle, en combinant son pouvoir et le haki royal, elle se trouva en mesure de soumettre un monstre marin à sa volonté. L'immense vache marine, qui détecta bien vite un étrange énergumène fonçant sur un requin géant, partit à l'assaut. À mesure qu'approchaient les navires pirates, Ambrosias comprit également que des créatures marines plus puissantes encore approchaient. Cela ne présageait rien de bon. Tournoyant dans les airs en arc de cercle, elle commença lentement à revenir vers l'île pour s'intéresser à l'illustre inconnu en train d'effectuer un vol plané.




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Widdershins
Ash

Marineford

Nous étions dans le bureau de la commandante Popov, une certaine nervosité nous dévorait un peu de l’intérieur. Nous anticipions grandement ce qu’elle allait nous dire après notre retour inopiné. Nos jambes tressaillaient d’agitation. Il était rare que nous redoutât quelqu’un, mais notre supérieur direct était une personne que nous respections et donc que nous ne voulions pas décevoir.

Après un instant, la porte s’ouvrit avec fracas et laissa passer une tête blonde qui marchait d’un pas assuré. Elle nous ignorait royalement et se posta derrière son bureau et regarda une pile de documents. Elle décida finalement de porter son attention sur nous.— Un mois, Ashlinn. Vous avez disparu un mois entier ! Vous vous en rendez compte ? L’épreuve que ça a été ? L’inquiétude que cela a provoquée ? Quand votre signalement m’a été transmis, je n’en revenais pas. Je vous pensais morte, Ashlinn !
— Navrée, notre commandante. Nous n’avions pas anticipé cela, nous dîmes, un peu dépitée.
— Ca me fait une belle jambe ! J’allais envoyer un avis de décès à votre père ! Et aux parents de la lieutenante Emerald. Je devrais vous rétrograder !
— Cela… ne se reproduira plus, notre commandante.
— J’espère bien ! s’exclama-t-elle, en s’asseyant dans son siège, lasse.Bon, raconter moi votre histoire. Aidez-moi à comprendre comment vous êtes revenu avec un bâtiment autre que celui dont on vous a confié la responsabilité.
Alors, nous narrâmes notre périple. La poursuite du pirate, la tempête qui a fracturé notre navire déjà endommagé par le passé, et notre survie sur le cimetière de bateaux et la réfaction d’un drakkar d’Erbaf. Et le fait d’avoir retrouvé une ancienne noble perdue elle aussi en mer.

Elle nous écouta religieusement, notant de temps à autre des détails sur un bout de papier. Quand nous nous arrêtâmes, elle nous regarda encore quelques instants derrière ses mains jointes. Nous pouvions deviner les rouages qui s’actionnaient derrière ses yeux.— Impressionnant, cette aventure que vous avez vécu. Pas banal. Surtout d’avoir ramené l’héritière Schnee.Elle se leva et se posta à sa fenêtre, entrouvrit son store et contempla la nef dans le port. Nous la vîmes soupirer. Était-ce du soulagement ? De l’exaspération ? Nous ne saurions le dire en cet instant.— Et que dire de ce navire que vous avez réparé à la force de votre volonté et de celle de votre équipage ? Véritablement, étonnant.Elle se retourna pour nous faire de nouveau face. Nous ne pipâmes pas un mot. Permettant à son laïus de s’achever sans l'interrompre. Elle saisit un dossier sur son bureau, l’ouvrit et le parcourut des yeux. Elle finit par me le tendre pour que nous en prenions connaissance à notre tour.— Mais aussi exceptionnel que votre sort ait été, je n'ai pas le choix que de vous punir pour avoir perdu une propriété de la Marine. Voici, un ordre de mission qui vous incombe à vous. Laissez la lieutenante Emerald en dehors de ça. Vous étiez en charge, à vous d’assumer. Prenez ce drakkar et partez pour Marineford. Il y a là-bas une exécution qui se prépare. Les hautes instances veulent tous les effectifs possibles sur le terrain. Voilà notre participation. Et pas de vague, Ashlinn, c’est compris ? Vous serez impeccable ou je ne donne pas cher de votre peau.
— Entendu, commandante, vous ne serez pas déçue, nous répondîmes, solennellement
— Bien. Rompez.

Elle nous congédia d’un ton ferme, plaçant un point final à notre réprimande. Enfin, c’est ce que nous pensions. Au dernier moment, elle nous retint. Nous nous retournâmes, nous attendons à une énième mise en garde.— Je suis heureuse de vous savoir en vie, Ashlinn. Cela aurait été une perte immense pour tout le monde.Avec un sourire, nous quittâmes la pièce, et commençâmes à lire le dossier en direction du port.

Le trajet jusque là dura un moment certain, cela nous laissa pleinement le temps de nous faire au nouveau navire, peu conventionnel qui était le nôtre désormais. Nous étions dans notre cabine en compagnie de Naoko, Tric et Ruby, parcourrant pour la énième fois le rapport que nous avait confié la commandante. Okel. Un nom qui résonnait dans nos oreilles. Un pirate de la pire espèce qui a commis maints méfaits. Nous devions donc veiller aux grains avec d’autres que tout se déroule sans accrocs. Bien, nous nous plierons à cette tâche. Et si de par la même, nous pouvions visiter les laboratoires de la base, cela ne faisait qu’une pierre deux coups.

Soudainement, une cloche stridente retentit dans le lointain. Et une certaine agitation se fit entendre dehors. Nous sortîmes de notre bureau, nos hommes de confiance derrière nous, et constatâmes le brouhaha dans la maison longue qui trônait sur le seul pont du bateau. Un matelot accourut à notre rencontre et se mit au garde à vous.— Capitaine, Marineford en vue !Nous le révoquâmes et passâmes une porte pour nous extraire de la skalar. Nous nous accoudâmes au bastingage et attestâmes de nos yeux la silhouette qui se découpait au loin de cette légendaire base. Nous y posions pour la première fois les pieds. Quelle aventure allait-elle nous réserver ?

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Le temps est au beau fixe, enfin … pour l’instant. C’est non loin de Marineford que je suis à bord de mon navire, Vaillant, en compagnie de Meira, ma meilleure amie. Toutes les deux, seules au milieu des flots déchaînés. Il n’y a personne sur notre chemin, si ce n’est, des galions de la Marine qui se sont lamentablement fait couler par la flotte du Capitaine Red. La pression se fait alors ressentir, celle d’un évènement qui chamboulera le monde. Mon poing se sert alors, lorsque j’aperçois au loin, le soleil qui rayonne sur un lieu empli d’histoires.

« On y est ? »

« Je crois bien oui, notre chemin pour y parvenir a été vraiment facilité par Red. Tâchons d’entrer en scène dignement. »

Les flots ne sont pas les mêmes que nous avons traversés jusqu’à maintenant, il y a un je ne sais quoi qui rends cet endroit différent. Est-ce là les ravages de cette guerre qui a éclaté il y a tant d’années ? Serait-ce possible que des répercussions de cette bataille aient marqués à ce point la mer ? Je ne sais pas et je me laisse volontairement divaguer à mes réflexions, donnant ma totale confiance à Meira qui guide d’une main de maître notre embarcation.

« C’est donc là Marineford ? L’un des QG de ce gouvernement répugnant ?! »

« Les flots et le vent sont violents Lise ! Attrape la barre, ou on risque de se manger un galion qui fait trois fois notre taille, à savoir … soit ceux de Red ou de l’un de ses alliés vers lequel on fonce ! »

Et Meira dit vrai, notre embarcation est emportée dans un courant puissant. C’est là le lourd tribut à payer pour se mêler à des affaires de grands de ce monde, notre Vaillant saura nous emporter mais encore faut-il qu’il reste en vie pour nous assurer une retraite. Pour ça … je vais devoir changer le climat et rapidement ! J’affiche un grand sourire en réajustant ma queue de cheval haute. La voix de Meira se porte à travers le bruit du vent jusqu’à mes oreilles.

« Lise ! Ne fait rien d’insensé ! On doit arriver en vie ! »

« Fais-moi confiance ! Tiens le cordage et guide nos voiles ! Reste sur tes gardes ! »

Je sors alors mes trois bâtons climatiques accrochés à ma ceinture en les fixant longuement, alors que je m’avance jusqu’à la proue de mon navire.

« Pour Jyll … pour Hitoshi … »

Devant moi, une mer déchainée, des flots incontrôlables, un vent qui s’engouffre dans mes cheveux virevoltants, cet air frais qui me prend à la gorge. Cette liberté et en même temps cette étreinte de l’océan sur laquelle je me sens si libre, et ce stress du moment me font ressentir d’intenses émotions qui se bousculent dans ma tête alors que je fais tournoyer vigoureusement mon bâton reformé en une seule et unique arme, derrière mon dos. Plusieurs bulles viennent alors se mêler aux cieux, le vent naturel emporte mes créations météorologiques jusqu’à modifier le sens du souffle qui nous faisait face pour finalement nous emporter vers l’avant.

« Il y a moins de résistance dans les voiles … »

« Change de cap Meira ! Maintenant ! »

Sur mon ton autoritaire, Meira s’exécute et change de place, le vent nouveau s’engouffre alors dans nos voiles pour littéralement nous propulser vers l’avant, nous faisant quitter le niveau de la mer pour surprendre les marins des camps alliés à Red, nous apercevoir à leur hauteur. De leur pont, ils peuvent alors apercevoir un petit navire de pirate au drapeau déployé, s’envoler vers l’aile gauche de Marineford. Avec à son bord une navigatrice aux cheveux roses tenant fièrement les cordages des voiles, et à sa proue, une capitaine à la chevelure argentée, tenant haut son bâton climatique libérant une nuée de bulles climatiques.

« En avant ! C’est l’arrivée de la Reine Climatique ! Que le climat … se déchaîne ! »

Je dois me concentrer, nous allons revenir sur les flots dans quelques secondes. Pour amorcer notre chute, je me penche légèrement en avant afin de faire tournoyer mon arme climatique dans ma main, que je lance finalement en direction des flots. Mon bâton du froid et de la chaleur se détache de mes mains pour virevolter au-dessus de la mer gauche de Marineford. L’air puissant qui s’en dégage à alors pour effet de créer une multitude de typhons sur notre passage, dont l’un qui nous récupère en plein vol pour apaiser notre chute, le tournoiement est contrôlé par Meira qui nous le fait quitter pour reprendre la voie de la mer. Mer que nous traversons sans mal entre les typhons qui s’écartent devant nous.

« Marineford … tu vas en connaître des dépressions atmosphériques ! »

Les typhons soulevés ont pour effet d’envoyer de l’air froid dans le ciel … ce ciel qui était ensoleillé auparavant mais qui, si l’on lève la tête à présent, se couvre de nuages gris. Nuages qui commencent à se concentrer en pluie, il ne faut d’ailleurs que quelques secondes pour que les premières gouttes se fassent ressentir sur toute l’aile gauche de Marineford. La pluie tombe alors, tandis que Vaillant s’avance tranquillement devant les galions parfaitement alignés de l’allié de Red dont l’identité m’échappe totalement à cet instant.

« On est loin de Red là, tu es sûre que ça va aller Lise ? »

« Si je ne me trompe pas, ces galions appartiennent à l’un des Libres Capitaines d’Armada. C’est un allié. Ne nous en occupons pas, nous sommes là pour une chose, attaquer ce gouvernement qui veut exécuter des alliés à notre cause. »

« Moi qui pensais que nous n’allions jamais nous mêler de conflits mondiaux. »

« Parmi les exécutés il y a des pirates à la renommée grandissante et … l’une des commandantes de Kiyori. »

« Je vois … tu veux attirer l’attention des Empereurs de ce monde ? »

Je continue de faire tournoyer mon bâton climatique dans mon dos en calculant la densité atmosphérique présente afin d’adapter le flux de bulles que je libère. C’est finalement après cinq minutes d’efforts que les premiers nuages se mettent à gronder.

« Je ne fais rien sans rien. Alors oui, si cette réponse peut te convenir. »

Dis-je en ponctuant ma phrase d’un clin d’œil, alors qu’un éclair puissant vient s’écraser dans l’eau, entre notre galion et ceux du capitaine d’armada. Ah ! Ce doit être Clotho ! Voilà, je le tiens. Le ciel continue alors de gronder, marquant pour de bon, l’arrivée de la reine Climatique. Des éclairs se mêlent aux grondements, annonçant le début d’une lourde bataille qui s’annonce. Le soleil a disparu du flanc gauche de Marineford, laissant libre cours à une pluie fine qui, en contact du sol chaud de la base de la Marine, soulève un léger voile brumeux. Au loin, je peux apercevoir une foule de marins et d’hommes et de femmes tous plus armés les uns que les autres.

« La véritable bataille va commencer Meira, reste à l’abri, ne fait rien d’insensé. »

« Je ne resterais pas ici sans rien faire. J’attendrais que l’ordre d’assaut soit donné et je te soutiendrais après avoir assuré la sécurité de notre Vaillant. »

Dit-elle en tapotant amicalement le bois de notre cabine. Mon regard se porte au loin, je ne me suis jamais préparée à une guerre d’une telle envergure, et je ne crois que personne de censé ne soit prêt à vivre quelque chose d’aussi violent. Mais il le faut, dans le but de défendre notre cause. C’est vêtue d’une mini-jupe noire et de mes indémodables cuissardes noires que je prends place sur mon pont principal, en réajustant mon chemisier blanc.

« Tiens Lise … tu auras besoin de ça. »

J’affiche alors un grand sourire en voyant Meira m’apporter ma longue cape rouge que je n’ai plus mise depuis les tristes évènements de Drum. Cet ensemble me rappelle Jyll, et elle le sait, avec lui à mes côtés, je me sens invincible. Où qu’il soit … je le découvrirais, et je le libèrerais. Cet assaut sur Marineford, c’est aussi pour montrer au monde que je ne reste pas sans rien faire depuis la capture de mon meilleur ami, et que je compte bien leur montrer de quoi je suis capable. Lorsque je veux quelque chose … je l’obtiens ! Et aujourd’hui plus que n’importe quel autre jour, sera celui qui marquera l’avènement de grands noms de la piraterie.
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Il y a quelques jours je n’aurais jamais pensé lire un événement de ce genre dans le journal. Encore ? Les humains n’apprennent donc jamais ? Déjà Logue Town, ensuite Marine Ford et là ils récidivent ? Combien de pirates ils veulent exécuter cette fois ci ? A chaque fois qu’il y a eu un événement de ce genre ça à toujours mal fini pour le gouvernement mondial.
Le journal que j’avais dans les pattes menaça de tomber au sol alors que je contemplais époustouflé les primes des pirates mentionnés. Je n’avais jamais vu des sommes aussi importantes de toute ma vie. C’était l’exécution programmée d’une impératrice de plusieurs pirates de renom la plus chère de l’histoire ?

Énormément de sentiments traversaient mon corps, une excitation nouvelle mêlé avec un accès d’adrénaline. Si autant de pirates se font exécuter cela ne veux dire qu’une chose. Les pirates allaient se montrer et en grand nombre. L’article parlait d’une guerre à grande échelle. Cela me faisait dresser le poil mais c’était peut être la chance que j’attendais pour rejoindre Izya. Pour devenir plus fort et pour montrer que je n’étais plus un lionceau apeuré. J’étais prêt à entamer le voyage et a défendre ma vision des choses, même si le monde était vaste et que je ne connaissais rien.

Alors je me rendais à la gare maritime en toute vitesse histoire de vérifier cette histoire de ticket doré. Si on en s’en referait a l’article ceux muni de ce ticket pouvait se rendre dans le public de  l’exécution à Marine Ford. Je n’avais pas beaucoup de temps et par chance j’étais sur une île avec la Translinéenne .
Malheureusement je ne comptais pas sur la chance pour me porter jusqu’à la bas, j’avais assez compté sur elle. Parfois il fallait se la créer ! J’enfilais une capuche avec un vêtement très ample pour éviter d’être instantanément suivi du regard et je me glissais aussi discrètement possible du coté de comptoir de la Translinéenne . Il ne me fallait pas longtemps pour repérer des gagnants potentiels et de me glisser a travers la foule pour leur subtiliser leur ticket.
Certains pourrait voir ça comme un acte de vol mais de mon côté je préférais voir cela comme un acte de bonté. Une exécution n’est pas un spectacle plaisant à voir et le ticket était aussi gratuit, quelque part je leur rendait un fier service. Ils ne perdaient rien et j’évitais de plonger un civil de plus dans la démonstration de force et dans le spectacle sanglant qu’ils voulaient offrir à la populace.


Lors du départ du bateau, je réalisais que je ne me rendais pas compte du nombre de passagers qui se déplaçaient simplement pour être témoin de l’exécution. Parmi les foules des têtes connues qui me connaissais aussi, mais il était question de les éviter aussi. La plupart des gens que je connaissais via mon périple aurait été contre le fait que je rejoigne Izya au cours de son voyage donc par mesure de précaution je ne me révélais pas à eux. J’usais de la foule pour me masquer.

Voyager a bord d’un bateau plein a craquer n’étais pas le plus grand des luxes, surtout quand j’avais pris toutes mes affaires avec moi. Je ne voulais pas revenir sur mes pas, pas maintenant. L’idée de mourir avant d’avoir même commencé mon voyage m’avais effleurer l’esprit mais il était trop tard pour faire marche arrière alors que le bateau était en vu des côtes de l’imposante structure qui s’élevait au milieu des éléments . Cela pouvais s’apparenter à un phare qui voudraient attirer les âmes égarées ou un mirador d'une prison qui surveillaient tout les faits et gestes des bateaux à la ronde. Quoi qu’il en sois il était temps de vraiment agir pour les autres. Les marines et les gens du gouvernement mondial ne m’intéressaient pas tout ce que je voulais c’est réaliser mon rêve.  

« Je suis venu pour te revoir reine dragonne. J’espère que tu ne me décevras pas et que tu viendras. Venez écrire l’histoire toi et les autres pirates. Vous l’avez déjà fait par le passé non ? Es ce que les pirates vont se laisser faire ? » pensais-je en priant pour ne pas avoir fait fausse route.

« TERMINUS MARINE FORD ! Veuillez rester groupés pour les spectateurs de l’exécution ! »


C’était mon heure. Et mon arrêt. Il fallait que je trouve un moyen de repérer des pirates. Ou alors j’allais assister a un véritable exécution. Et ce n’était pas dans mes plans.
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« C’est donc ta fameuse « mission » pour relancer ta flotte ? Autant, j’apprécie ton enthousiasme ; autant, j’aimerais parfois que tu laisses les autres décider pour toi. C’est insensé ! Le Contre-Amiral, à peine revenu, se jette dans le premier rassemblement d’envergure. », lança Mattlefield en réprimade.

Selon lui, c’était beaucoup trop tôt. Pour Ethan, il fallait battre le fer tant qu’il était chaud. Mais les deux étaient d’accord sur un point : tout ce spectacle n’annonçait rien de bon.

« Ce n’est pas toi qui a été réveillé par Kenora en personne. L’ordre vient d’elle. Nous sommes réquisitionnés par cette dernière, ne l’oublie pas, Daniel.
- On se demande bien à qui la faute. »

Les critiques du commodore Mattlefield étaient justifiées et surtout une habitude pour le Contre-Amiral. C’était un bruit du fond duquel il ne retenait que l’essentiel. Pour l’heure, il était absolument nécessaire de déterminer un plan d’attaque.

« Quel plan ? Jusqu’à preuve du contraire, aucune attaque n’est prévue, non ?
- Daniel…
- Dans le cas où des pirates, comme des Empereurs, par exemple, jugeraient utiles de s’incruster à la fête… Hum.
- N’en dis pas plus, j’ai compris.
- Tu comprends pourquoi je n’ai absolument pas envie de me rendre là-bas.
- Hélas. Mais les ordres sont les ordres, mon ami. »

Ainsi, la flotte démarra de la base du G-5, sous le regard bienveillant du général Bayushi, en direction de la tristement célèbre base G-1, plus communément appelée Marine Ford. Un voyage de plusieurs jours mais à priori sans encombre, puisqu’ils arrivaient avant la date des exécutions et croisaient en route d’autres alliés qui allaient au même endroit. Un véritable cortège arriva finalement à destination. Tout cela gênait profondément le Contre-Amiral qui n’acceptait l’idée de pousser des exécutions en un vulgaire message, chargé de gonfler l’ego des institutions gouvernementales. La simple présence de Dragons Célestes démontrait l’absurdité de cet événement médiatique. Les criminels méritaient leur mort, mais certainement pas de cette manière.

Sur place, le protocole habituel, saluer tous les officiers présents sur place. Le commodore et Mattlefield arrivèrent aux côtés de l’Amiral Tetsu et de la Vice-Amiral Harnam, en plein milieu d’une conservation. Les deux hommes restèrent silencieux et attendirent qu’ils aient terminé leur discussion. Ils firent comme s’ils n’étaient pas là, ce qui commençait sérieusement à agacer le jeune Levi dont la patience était extrêmement limitée. Ce qui représentait une petite minute semblait représenter des heures d’attente. Ils firent enfin mine de les apercevoir.

« Ne serait-ce pas le Vice-Amiral Levi ? lança l’amiral d’un ton joyeux.
- Contre-Amiral, monsieur, s’empressa de corriger la seule Vice-Amiral.
- Ah… C’est vrai. Monsieur se permet des abandons de poste. Vous avez bien de la chance de conserver un pied dans l’amirauté, Levi. Si vous n’étiez pas dans les bonnes grâces de l’Amirale, j’aurais plaidé pour détruire votre carrière. Nous avons déjà suffisamment de problèmes comme cela pour en plus s’occuper de vermines telles que vous.
- Travailler avec une telle imperfection m’écœure. Un lâche dans l’amirauté. Qui me dit que vous n’abandonnerez pas votre poste, Levi ?
- Déguerpissez de là. Tâchez d’être à la hauteur ou je vous donnerais une véritable raison de fuir. »

Alors que Mattlefield s’inclina avant de changer de direction, Ethan ne bougea pas d’un iota. Son regard noir resta bloqué sur les sourires machiavéliques des deux officiers présents devant lui. La main sur la garde de son fourreau, il était prêt à dégainer pour leur refaire le portrait, au risque de se faire tuer. Un des plus grands défaut d’Ethan était justement le respect de la hiérarchie. Et Tetsuda n’était pas un homme patient. Il était capable de tuer ses propres hommes s’il n’était pas satisfait de leur travail.

« Un problème, Levi ? Je crois t’avoir demandé de dégager ta sale gueule de cette pièce. Il n’y aura pas de troisième fois. Réfrène tes pulsions meurtrière ou je serais contraint de devoir te mater comme un sale désobéissant.
- Essa- »

Daniel le saisit violemment par l’épaule et le poussa vivement vers la sortie.

« Pardonnez-le, Amiral. La route fut longue et éprouvante. Nous partons immédiatement nous préparer pour la suite des opérations. Merci de nous avoir reçu. »

Ethan se retourna férocement, mais quand il vit le visage suppliant de son ami, il réalisa qu’il était en train de perdre le contrôle. Sans l’intervention de son ami, en plus de commettre une faute professionnelle et de risquer l’emprisonnement, il aurait probablement été exécuté comme ceux qui attendaient leur mort, quelques étages plus bas. Calmé, il se retourna définitivement vers la sortie et enclencha la marche avant.

« A l’avenir, prenez exemple sur le commodore Mattlefield. Comportez-vous en bon chien. »

Daniel tiqua mais resta professionnel jusqu’au bout. Ethan saisit de nouveau la garde de son arme, avant d’être interrompu par un « non » agressivement soufflé par son ami.

« S’il survit à cette mascarade, je promets de lui faire moi-même la peau. », grogna le Contre-Amiral en quittant la pièce.

Si sa popularité ne faisait pas l’unanimité au sein de l’amirauté, où la concurrence était absolument impitoyable, ce n’était pas le cas dans le corps général de la marine. Les soldats appréciaient le Contre-Amiral pour ses nombreux faits d’arme, sa justesse et sa bienveillance – dissimulée derrière son mauvais caractère - envers ses hommes. Beaucoup rêvaient de pouvoir intégrer sa flotte, voire son équipage pour les plus privilégiés. Ses hommes étaient fiers de lui obéir et arboraient une posture qui démontrait cette satisfaction de combattre aux côtés d’un tel homme.

Les préparatifs étant pratiquement achevés, il n’y avait plus qu’à attendre que le danger ne pointât le bout de son nez. Et peut-être ne le fera-t-il jamais. Actuellement, Tetsuda ne jugea pas nécessaire d’utiliser la flotte du Contre-Amiral parmi les forces de frappe principales. Ainsi, ils restèrent légèrement en retrait, prêts à intervenir si nécessaire. Levi accepta la situation et pensa aux différents scénarios possibles, à son utilité en cas d’imprévu. Il fuma un cigare accoudé au bastingage, observant les différents équipages, corsaires et marins, attendant eux aussi le moment venu. Coopérer avec d’anciens criminels ne l’enchantait pas des masses, mais c’était toujours mieux que de supporter la présence de l’Amiral Tetsuda. Derrière lui, les futurs exécutés commençaient à se mettre en place et Tetsuda, en hauteur, appréciait certainement la vue de merveilleux spectacle.

Il croisa le regard de la Vice-Amiral Harnam qui passa devant lui, accompagnée de toute sa flottille pour se placer en première ligne, l’attitude hautaine et impitoyable. Ethan se demanda s’il était aussi agaçant de le voir.

« Je te confirme que oui, lança Daniel.
- Pardon ?
- Tu te demandais si tu pouvais être aussi agaçant avec ton air supérieur. La réponse est oui. Sauf que contrairement à elle et à l’autre abruti de Tetsuda, tu es bon avec tes hommes. »

Levi tapota l’épaule de son ami en guise de remerciement. Impatients, ils attendaient tous le moment tant attendu. Déjà las, le Contre-Amiral but une petite gorgée de sa flasque de whisky, tout en contemplant les mouvements de ses alliés.


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Clint Cunningman feat every bodie's
Assaut sur Marine Ford


Le ciel était noir, la pluie et la foudre s'abattait tellement dangereusement sur l’île du karaté qu’il fut recommandé aux civils de rester abrités durant toute cette journée pour éviter les problèmes, une journée qui s’annonça bien morose pour ses citoyens et tellement festive pour le reste du monde. En effet, aujourd’hui l’annonce de multiple exécution apparut dans tous les journaux du monde entier. Suite à cette annonce, le monde arrêta de tourner. Une nouvelle qui fit grincer des dents, mais aussi frémir de plaisir.


Puru puru puru…

Non mais qui me dérange en mon jour de repos..- Soupira le blondinet encore affalé dans son bon lit douillet accompagné de sa magnifique femme encore endormie tel un ange flottant sur un nuage.

Le colosse à la crinière blonde attrapa l’escargophone placé sur sa table de chevet. Gotcha.

- Agent Cunningman, je vous écou...- Clint n’eut pas le temps de finir sa phrase que son supérieur hiérarchique lui coupa la chique.

- Agent Cunningman, votre présence est requise dans deux jours au QG de Marine Ford pour assurer avec l’aide du CP7 la protection de notre sainteté adorée saint Rodrick Albenas en personne ainsi que sa femme !

Clint s’arracha la mâchoire en bâillant, il reluqua sa femme encore endormie puis se redressa.

- Si je comprends bien, vous avez besoin de moi pour protéger un Dragon céleste le jour de l’exécution ? Mais pour quelle raison ? Vous venez de me dire que le CP7 sera déjà sur place.

- D’après les retours de certains de nos agents infiltrés aux quatre coins du monde, il risque d’y avoir un mouvement monstrueux. Quelque chose se prépare Agent Cunningman et nous avons besoin d’énormément de personnel, vous montez à bord du premier navire de la marine en direction de Marin Ford. Votre présence est obligatoire ! Ceci est un ordre !

- Entendu.


Gotcha..

Le supérieur de Clint raccrocha sauvagement. L’agent du gouvernement sentit une tension palpable au bout du fil, les bureaux à Marie-Joie devaient être à feu et à sang. Le grand blondinet réveilla sa femme à l’aide de diverses caresses sensuelle.

- Chérie, je vais devoir m’absenter, le QG m’a donné une nouvelle mission. Je pars ce soir.

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Les intempéries c'étaient légèrement calmées, suffisamment pour prendre la mer sereinement à bord d’un cruiser de la marine en tant que passager VIP. Le navire prit la mer en direction de Marine Ford, le QG historique de la marine. Vraisemblablement, un symbole de la justice et de sa capacité à se relever victorieuse des pires blessures et pas des moindres. Après plus d'un siècle, le monde entier se souvient encore de l'événement tragique de la première Grande Guerre. Une bataille qui a vu la mort de nombreuses légendes, ce fut au cours de cette grande guerre que Marineford fut réduite en cendres à cause de l'exécution programmée de Gol D. Ace. L’assaut pirate d’un capitaine fou de rage commandité par le légendaire Edward Newgate alias Barbe blanche et sa flotte, mais aussi du second seigneur des pirates ; Monkey D. Luffy accompagné d’une flopée de prisonniers évadés d’impel Down à ses côtés. Une période sombre pour le gouvernement, malgré la mort de Ace ils perdirent bons nombres de vaillants soldats et d’énormes dégâts furent causés au QG.

En ce jour, le soleil fut à son zénith, surplombant le tristement célèbre QG de Marine Ford aujourd’hui remit à neuf. Aucun nuage dans le ciel, ses puissants rayons vinrent se refléter sur l'océan sur lequel était amarré tout autour de l'île d'innombrables cuirassés armés, tous plus énormes les uns que les autres. Il était impensable pour les hautes sphères du gouvernement de subir cette fois-ci la même humiliation. Le gouvernement mondial prit donc toutes les dispositions possibles pour que ces exécutions programmées ne soient pas un fiasco. Une organisation aux petits oignons, médiatisée comme jamais. Rien ne fut laissé au hasard par le gouvernement mondial.

Le bourreau en question désigné par le vénérer Saint Rodrik Albenas fut désigné, l’homme en question ; l'amiral Tetsuda dit “Le Green Wolf” abattra son courroux sur Burasuto Hassha, Elizabeth Marsh des commandants à la solde de l'impératrice Kiyori, Benjamin Leduc, Olek suivit de plusieurs autres criminels dont l’âme leur sera retirée aujourd’hui.

En tant qu’agent du gouvernement, Clint Cunningman fut missionné par son supérieur pour participer à cet événement de grande envergure. Comme convenu, il dut se joindre à d'innombrables agents du CP7 pour protéger Sa Sainteté Saint rodrick Albenas et sa femme dans le château. Une fois rendu à l’intérieur du château, il se rendit sur place. Notre grand blondinet écouta attentivement les ordres d’un certain homme déjà sur les lieux, le visage de ce quidam était dissimulé sous un masque de corbeau. Il fut impossible pour Clint d’apercevoir son visage. L’homme au masque de corbeau semblait diriger les troupes.

- C’est qui ce gars ? Il se prend pour qui sérieux à nous ranger comme du bétail ?

Pendant que les jeunes recrues râlaient, Clint prit position. En tant qu’agent du CP8 il fut positionné avec trois de ses semblables sur le balcon proche de deux beaux fauteuils orné d’or encore vide. Le titan à la crinière blonde n’avait jamais eu affaire à ces gens autoproclamés dieux vivants, en effet durant sa jeune carrière d’agent, il n’eut pas encore la possibilité de les rencontrer pour se forger son propre avis les concernant. Il prit donc à cœur sa mission, la protection rapprochée d'un dragon céleste, ce n’était pas rien à prêt tout.

L’arrivée de Sa Sainteté et sa femme furent en fanfare, l’homme portant un scaphandre fut acclamé de tous. Clint fut obligé de s’incliner comme l’entièreté de la pièce, le dragon céleste et sa femme prirent place sur le balcon accompagné de trois servantes toutes plus jolies les unes que les autres. Une s’occupait de servir le thé à ses maîtres pendant que les autres massaient de la tête au pied le saint Rodrick Albanas.

Durant quelques secondes, Clint eut envie de vomir à la vue de cet homme, mais il reprit rapidement ses esprits. Une mission est une mission, de sa position Clint eut un champ de vision tellement large sur la baie de Marine Ford, qu’il pouvait discerner au large d’innombrables navires abordant fièrement l’étendard noir. Dégoulinant de sueur, un de ses deux compères tourna des talons en hurlant.

- ILS ARRIVENT ! J…J..JE NE PEUX PAS RESTER LA ! JE VEUX VIVRE ! !

Pris de panique, cet agent inconnu de Clint prit ses jambes à son cou tel un lâche et quitta le balcon puis la salle sans plus attendre. Une fois la porte de la pièce claquée, le saint Rodrick Albanas fit un geste de sa main sous sa gorge, imitant une épée coupant une tête. Le message fut passé, un haut gradé du cipher pol fit signe à ses agents de rattraper le traitre.

GOTHEIM sur Never Utopia


Dernière édition par Clint Cunningman le Mar 4 Juil 2023 - 23:45, édité 2 fois
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Une exécution ? Il se devait de récolter les graines sanglantes de la discorde  qui en découleraient assurément. Sucer toute la sève carmine qui en coulerait avant, pendant et après. Une mort n'est jamais anodine, même si on peut en dénombrer des milliers chaque jour, des centaines par heures, des dizaines par secondes. Tout simplement parce que l’effet papillon donnait parfois des résultats inattendus. Tout simplement parce que ces êtres avaient une famille, des amis, des alliés et des rivaux. Et que ça pouvait entrainer de sacré ondée dans l’océan, à la manière des ricochets.

Depuis qu'il s'était mit en tête d'être son propre capitaine, malgré la pression infligée par sa "famille" d'adoption, il avait toujours plus ou moins fait souvent ce qu'il voulait, parfois ce qu'il pouvait. Ce jour là, c'était plus du devoir et du pouvoir, que de la volonté qui animait ses actes. Il avait besoin de fond, pour démarrer son histoire. Il avait besoin de s'acoquiner à d'autre plus fort, de suivre le mouvement, de s'aliéner. Et pourtant, il restait le même connard antipathique. Il restait le même gars qui ne cherchait qu’une chose : Honorer la faucheuse, honorer son nom, h0onorer les préceptes qu’on lui avait inculqué toute son enfance.

Il savait tout de l’histoire de son père ; Du drame de sa mère, de l’horreur de sa situation et de son enfance gâché. Tellement endoctriné, tellement obnubilé et taré, qu’il en devenait obsessionnel, et ne cherchait qu’une chose : l’autodestruction dans le carnage et le chaos.

- Je me demande bien quand ça va commencer, lui fait la jeune Raven, les pieds passés dans le bastingage, tandis que le navire dont ils font parti, filait sur la mer comme un poignard sur un tissu opaque et bon marché.

- Moi aussi je m’ennuis, mais on est payé à s’ennuyer, alors tais toi et continue ta ronde. L’argent c’est l’argent, peu importe comment on le gagne. Lui fit-il la leçon.

La jeune femme le suivait aveuglement depuis Jaya, depuis ses débuts, depuis qu’elle avait 14 ans. Elle n’avait jamais lambiné, lésiné. Ni faillit aux tâches qu’il lui avait confiées. Elle dont il ne connaissait pas la vie –dont il ne voulait pas savoir plus qu’elle ne disait, il l’avait ramassé dans le caniveau, à même les ordures et les détritus. Elle n’avait de cesse de prouver qu’il avait bien fait, et qu’elle valait mieux qu’un tas de déchets.
Son regard fauve, vide toute envie, de toute vie, de toutes expressions singulières, se tourna vers l’horizon dont le soleil venait l’honorer de sa présence.  C’était l’heure de la bagarre, il le sentait. Au loin, on voyait les autres navires pirates, des alliés probablement, et des ennemis aussi, qui occupaient tout l’espace disponible dans l’océan. Eux, faisaient partie d’une flotte d’un pirate renommé, Clotho croyait-il se rappeler. Un simple marche pied pour aller vers le cœur de la bataille, de la tempête de lame et de sang qui ne manquerait pas de se lever. Un simple payeur, qui allait sans doute essayer de l’escroquer. Il comptait bien collectionner des têtes, et se faire payer chacune au prix fort. Comme ça, il n’y aurait aucune arnaque, dans aucun sens qu’il soit.

- Allez bande de moule, fit le gars au dessus d’eux, on se prépare à la guerre, c’est parti !

Un frisson parcourut la carcasse de Benhime, qui s’ébroua enfin, lui et l’énorme hache qui le suivait. Quand on lui avait demandé ses compétences, lors du recrutement, il avait montré Diplomatie et dis un truc du genre : Ca, je sais faire ça et plein d’autre crasses.  Un sourire carnassier sur le visage, il s’était donc fait engager comme mercenaire prêt à mourir pour la cause d’un autre.

Ce qu’ils ne savaient pas, c’était que Béhémoth, était toujours prêt à mourir pour n’importe quelle cause que ce soit.
Au pire, il retournerait dans les bras de sa tendre faucheuse, et serait emporté loin du fracas de la vie quotidienne, celle qui assomme et qui broie, celle qui ennuie et qui vous habitue à n’importe quoi. Bénîmes, la terreur des abysses, n’acceptait pas tout ce que la vie lui dictait, en tout, pas une vie normale de mec lambda.
Plutôt crever.

- Ca va bientôt commencer …. Fit-il à Raven en souriant enfin, montrant ses dents démesurées dans sa bouche aux lèvres bleues.

Il le sentait dans l’air, l’atmosphère prête à éclater, et les hommes tous prêts à sombrer dans la folie du charnier.

Et que sonne le glas des esprits bien pensants. Et sonnait la cloche qui leur disait de se tenir droit.


Dernière édition par Behnime Moth le Mar 4 Juil 2023 - 17:24, édité 1 fois
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Le monde semble s'être arrêté, personne ne bouge sur la place de ce qui fut et sera toujours le plus grand bastion de la loi. Marine Ford, une forteresse à l'épreuve des assauts mais surtout des idées, et c'est bien là ce que l'on voulait prouver. La débauche de moyen était telle que partout où l'on jette un regard, l'on peut voir des navires à perte de vue, sans compter les bataillons et gradés illustres qui ont déjà le pied à terre.
Depuis des jours l'on répète et se prépare à ce qui sera tout sauf un événement sans précédent... En effet dur de ne pas y voir les réminiscence de la bataille qui a eu lieu ici même pour sauver le frère du chapeau de paille il y a de cela bien longtemps.

Le rappel a été battu pour que chaque bourreau un temps soit peu gradé de la marine se pointe, le but officiel étant soit-disant de "présenter les exécuteurs de haute-justice à leur supérieur en vue d'une appréciation hiérarchique": traduisez que la crème des pontes veut trier le bon grain de l'ivraie. Il n'y a pas meilleur occasion pour vérifier quel part de barjots il va falloir discrètement virer de la profession, qui faut bien l'avouer, n'a fait qu'attirer des malades mentaux dernièrement... je me compte plus ou moins dedans on va pas se mentir bien sûr.

Toujours est-il que l'on est rassemblé comme des pingouins sur la banquise, tous en costume bien serrés les uns contre les autres. Exceptionnellement, l'on m'a fait quitter mon uniforme de la 102e rouge sang pour retrouver ma cape noire, la mouette triomphante dans le dos. Habillé de la sorte, personne ne sort du lot à part les habituels géants et autres bestioles plus ou moins humaines.

Il n'y en a qu'un en particulier qui se détache du reste de la plèbe. Un ahuris qui dû voir trop gros et se trouve être la première attraction du jour; grand, blond, la carrure d'un taureau en rut.. et l'haleine tout pareil. Sur notre piédestal, entre bourreaux on est sensé être au dessus de tout, et pourtant lui nous domine. Même le ciel semble s'ouvrir devant lui. Malheureusement pour nous, on aura pas la primeur de faire couler son sang aujourd'hui. Forcément ce sont les huiles qui se chargeront de faire tomber les meilleurs têtes, on gardera seulement le menu fretin.. Probablement les pauvres gars qui ont eu la malchance de tomber sur un calendrier propice et vont servir d'entracte dans l'une des plus grosse exécutions des dix prochaines années... Enfin, ce sera toujours ça rajouté à mon tableau de chasse.

Alors que le grand blond traverse d'un pas aussi lourd que l'ambiance actuelle les derniers mètres qui le sépare de la vie au trépas, il tente le baroude d'honneur, pour ne recevoir qu'un coup vif dans le menton de la part de l'inimitable Kendachi. Pardon, Amiral Kendachi. je peux pas vraiment lui en vouloir, j'aurai tenté moi-aussi. L'honneur et toutes ces conneries c'est des notions toutes relative quand on est face à la mort... Encore plus quand on en a pas de base.
Étant une habitué des geôles et des cachots, faut bien avouer que je surprise de l'état duquel il en sort. Le gars est bien trop propre sur lui, pareil pour ses confrères. Il faut croire qu'ici, à Marine Ford, c'est bien le seul endroit où l'on met les formes pour raccourcir du gibier de potence...

L'heure est enfin venue, et même moi qui ne suit pas transcendé par l'apparat, il faut bien avouer que le meitou sortit pour l'occasion en impose. Dans un silence quasi-complet, la lame teinte en sortant du fourreau, et le destin de ce pauvre hère semble enfin scellé.
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Un mois. Un mois complet et quelques jours supplémentaires fatalement dû à la météo et j’étais de retour chez moi. Debout à la proue, j’inspirai profondément l’air salé à la vue de mon île natale, Shell Town. Et les retrouvailles sitôt à quai furent à la hauteur du manque, serrant mes parents dans mes bras, quasiment les larmes aux yeux. On ne se rend compte de ce qu’il nous manque qu’une fois en être séparé, et grand dieu j’avais sous-estimé la puissance des liens familiaux.
Nous avons ainsi passé tout le reste de la journée et de la soirée à se raconter ce qui avait été loupé ! Je ne me privai pas pour chanter les louanges de ma nouvelle capitaine, ponctué par moment quelques reproches comme sa trop grande facilité à faire confiance à n’importe qui. Elle avait bon cœur cette Ashlinn, pour sûr, et c’était certainement son plus gros point faible.
D’ailleurs à chaque fois que j’abordais le sujet ma mère se mettait à sourire, comme si elle avait compris quelque chose. N’importe quoi !

Seulement le lendemain fut bien différent. De retour au QG pour régler l’administratif, j’appris que j’avais gagner une semaine de repos, la raison : j’avais survécu à un naufrage. Mais moi seule. Aucune nouvelle de l’équipage, ni pour Ashlinn.

« L’ingénieure Widdershins a été appelée à Marineford. » Annonça mon supérieur local, le papier officiel dans les mains.
« Pourquoi cela ? Elle aussi a survécu à ce naufrage. Pourquoi elle est envoyée là-bas ? »
« Officiellement il va s’y dérouler un important évènement et le Gouvernement a demandé à la majorité de ses forces de rejoindre l’île et s’assurer que tout se passe bien. Officieusement maintenant … »
Je restai de marbre, pendue à ses lèvres.
« … Il est possible qu’elle ait été ajouté au dernier moment aux effectifs, en guise de punition. »

Ils la sanctionnaient pour avoir perdu son navire dans une tempête ? Cette histoire n’avait aucun sens, j’étais là, elle avait fait de son mieux. Elle était autant affectée que moi sinon plus ! C’était totalement injuste.
Debout devant l’administrateur, je croisai les bras.

« Très bien, envoyez-moi là-bas aussi. »
« Pardon ? »
« Envoyez-moi là-bas aussi. Elle est ma capitaine, il est de mon devoir de veiller à sa sécurité. »
« Mais vous venez à peine de revenir. Profitez de … »
« Elle aussi, et pourtant elle a déjà reprit la mer. Envoyez-moi là-bas, faites quelque chose d’officiel je ne sais pas mais dépêchez-vous. »

L’autorité avait quasiment changer de camp. Et bien qu’il ne marmonne son mécontentement, il fit le travail. Je n’avais désormais plus qu’une petite heure avant la levée de l’encre. Juste le temps nécessaire pour rentrer chez moi, faire le plein de carburant, prendre quelques réserves au cas où et mon barda.

« Prend soin d’elle ma chérie. » Fit ma mère adossée contre le cadre de la porte de ma chambre. « Ca me fait si plaisir que tu ais enfin trouver quelqu’un. »
« Qu’est-ce que tu racontes ? Ne dit pas n’importe quoi, elle est ma supérieure, c’est interdit. »
« Oui oui. » Répondit-elle avec le sourire.

Et vous savez que ce oui n’en était pas un !
Bref, un gros bisou à chaque parent et je filai rejoindre le navire qui m’y emmènerais. J’aurais alors tout le temps du voyage pour glaner un maximum d’information sur cette curieuse réunion dans un lieu aussi symbolique. Il s’y était passé tant de choses par le passé que j’étais étonnée que cette ile ne soit pas maudite depuis, hantée par les fantômes de toutes les personnes y ayant perdu la vie.
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Tant de choses s’étaient déroulées depuis qu’il était parti de Mangrove Works. Son passage sur Skypeia, son affleurement à Goa. Le Secret avait beaucoup voyagé pour maintenir ses troupes et leur influence. Plus son réseau se développait, plus l’Ourobouros prenait son envol, plus sa frustration grandissait. Jotünheim avait été un choc, Shimotsuki aussi. Sans parler de Goa, de Drum ou encore du Léviathan. Mais son désir de mettre à bas le Gouvernement devenait de plus en plus pressant. Quelque chose qui le taraudait comme un mauvais pressentiment. Une épée qui glissait le long de son échine, prête à la cueillir. Il fallait les atteindre et détruire cette confiance aveugle que certains continuaient de leur attribuer à tort.

Une idée avait germé dans son esprit retors. Et la Cause ne reculerait devant nul sacrifice pour l’avenir de ce monde et de ses peuples. La brise d’une rumeur vint à lui, puis cette brise se transforma en vent puissant. Quelque chose se tramait à Marine Ford. Quelque chose de terrible allait se dérouler là-bas … L’histoire se réécrivait. Au fin fond du Nouveau-Monde, le Secret avait eu le temps de se préparer à son trajet, écouter les ires et les dires. Les forces en mouvement, les esprits remués. Ses fidèles avaient œuvré à le tenir informé des mouvements pirates et des puissants. Dragons Célestes, Amiraux. Et même les Empereurs. Un véritable bain de sang en perspective.

- Et toi, tu veux y aller seul ? s’indigna le denden blanc en fronçant les sourcils.

L’assassin laissa quelques secondes d’hésitation s’écouler. Même s’il siégeait aux côtés des décideurs de la Révolution, il ne pouvait pas prendre ses décisions sur un coup de tête. Il avait apprécié découvrir cette concertation parmi les frères. Notamment envers son Excuse.

- Ce n’est pas notre combat, nous n’avons rien à en tirer sinon leur offrir de la chair fraîche et justifier encore une alliance avec les pires criminels. Il ne faut pas que ça ait l’air coordonné. De plus, il faut profiter que l’attention soit ailleurs pour s’occuper de faire ce que je t’ai dit à Marie-Joie. Les deux vont ensemble.

Le sous-marin filait à grande vitesse, encore une fois grâce au renfort et à l’aide inestimable de Jonas Mandrake et à ses relations. L’assassin serait déposé non loin de son objectif, avec pour seul véhicule une barque. Pas la peine de faire une entrée fracassante alors que des géants tels que les pirates d’Armada seraient là. Il n’aurait qu’à se faufiler entre les gros bras. Freiner l’exécution ne l’intéressait que peu.

- Ton plan est … correct. Pas foireux, pas impeccable, juste correct. Si tenté est que tu ne te fasses pas trouer sur place, et qu’on ne pende pas ta tête en se servant de ta mort pour lancer une nouvelle purge. Comme d’habitude, je dirai … Enfin soit, heureusement qu’il y en a pour garder la tête froide ici. Va jouer et te faire remarquer, je tiendrai la boutique. Comme d’habitude, encore une fois …

Le révolutionnaire éluda la remarque d’un geste que personne ne pouvait voir à part lui, puis soupira.

- Merci, merci … A bientôt. termina-t-il avant de couper la conversation.

Une voix timide l’informa qu’ils étaient arrivés à destination. Parfait. Il s’engouffra dans les méandres du sous-marin, qui n’émergea que pour déposer une barque et deux rames. Au loin, se dessinait vaguement la silhouette des navires qui entouraient MarineFord, ainsi que la gigantesque structure. Il ne restait plus qu’à ramer … L’assassin offrit le salut révolutionnaire à ses frères d’arme, qui ne voyaient toujours en lui que l’Atout de la Justice, puis il s’installa confortablement. Mission première : ne pas se faire repérer … Il ajusta donc sa tenue noire afin de dissimuler son gantelet d’arme puis ceint ses cheveux d’un ruban qu’il noua en arrière. Le ruban noir lui mangeait le front, assez pour cacher sa balafre. Sa barbe, quant à elle, était suffisamment dense pour manger son visage … et plus qu’assez. Le reste de sa tenue était assez classique pour le faire passer pour un malandrin de seconde classe. Une épée courte ceignait sa taille, une lourde cape ses épaules. Dans des tons fades, verdâtres. Ses bottes en cuir étaient renforcées, certes, mais surtout discrètes. C’était une mission d’infiltration, il ne fallait pas l’oublier. Après quelques coups de rame, Rafaelo se barbouilla de charbon le visage pour avoir l’air de sortir d’une traversée mouvementée. De même, il creusa ses cernes et entreprit de teindre les quelques cheveux blancs qui dépassaient.

Il ne restait plus qu’à ramer et dépasser discrètement ces navires qui n’avaient que les yeux rivés vers l’échauffourée en devenir … et ça cette fin, il musela sa voix. Un simple pirate en perdition, un simple pirate en perdition …

… mais assez fou pour venir au bain de sang du siècle en ramant dans une chaloupe de mauvaise facture.


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Franchement, l'gouvernement. Franchement à la base j'étais pas forcément un mauvais bougre. Ni un de ceux à vous vilipender haut et cours.

Nan, j'ai toujours été pondéré, prudent, magnanime même, avec votre système à deux berrys, vos coups de travers et les idées basses qui grimpent les échelons plus vite qu'un malandrin sur un toit pour y faire son office. Non, à la base, j'étais pas votre ennemi. Juste un type curieux, qui voulait découvrir le monde et ses mystères, après n'avoir connu que la violence et la misère. Bref, un type lambda dans ce monde pourris à l'os, pire qu'un jambon dans un séchoir à l'abandon.

Puis il y'a eut le massacre de Manshon. Et celui de ma diable de famille. Et tu vois, gouvernement de mes deux, ils étaient pas parfaits. Ils étaient loin d'être honnêtes. Puis je les aimais, mais pas trop. Putain. Ca fait du mal de l'dire, mais je l'aimais ma mère. Douce et belle, pas farouche ni mauvaise, juste trop influençable. Et vous, bande d'ignoble cancrelats, vous avez fait aucune distinction. Le pire, le pire, c'est que j'ai faillis faire partie d'un commando sur Kikai. Un commando avec cette traîtresse qui a mit la tête de tout les mafieux de Manshon sur le billot. Puis j'ai appris la nouvelle. Et conscient que je ne pouvais me venger, je suis partis. J'ai abandonné mes amis. La famille importe plus, non ? Si c'est pas une raison valable pour abandonner tout ses plans, et revoir ses arguments alors ...

J'sais pas ce que c'est.

Alors j'ai cherché longtemps comment j'pourrais la faire payer. Mais elle a littéralement disparu des radars. J'ai cherché avec tout l'arsenal de détective à ma disposition. j'ai agité l'monde que je connaissais, en vain. Faut dire que pour un agent du Cipher Pol, vu que c'est la seul info que j'ai pu glaner, c'est facile de disparaître. Un peu de manipulation, quelques contacts, une nouvelle identité. Un nouveau départ. Du coup, j'peux pas faire dans le détail et me cacher plus longtemps. J'aurais aimé faire autrement. Me dire que la facilité c'était de sombrer dans la violence et l'hallali. Mais non. C'est pas plus facile. C'est juste ... Douloureux.

Quand je repense à tout ça, j'me dis que c'est du gâchis. Que je devrai avancer sans tenir compte du passé. Plus facile à dire qu'à faire.

Je me suis donc rencardé sur tout ce que faisait ce satané conseil des cinq étoiles, et la marine qui les défendaient bec et ongle, eux et leur satané Tenryuubito. La noblesse internationale au dessus des lois, un truc à te faire gerber mais que j'cautionnais presque avant, par manque de jugeotte et de clairvoyance.

je vous vois maintenant. Plus la peine d'essayer de se cacher. Alors j'ai fais marcher quelques contacts au marché noir, laissant Robina et mes fidèles et joyeux Nakamas. J'veux pas les embarquer dans une guerre qui les concerne pas. Je veux pas faire d'eux des parias puis y'aura toujours ce doute ... Cette question en moi : M'auraient-ils suivis s'ils avaient sût tout ça ? Je lance cette bouteille à la mer pour m'dédouaner de ce qui s'est passé, se passe et se passera. J'en suis pas le responsable.

Je suis la juste réponse d'un peuple qui a mal, qu'on maltraite et qui souffre. J'en suis une victime aussi. Ce système créer des gens violents, alors pourquoi j'irais contre le courant ? Après tout. Je suis qu'un homme. Un homme avec d'grandes mains, et une satané colère, l'envie d'en découdre dans l'coeur. Et la haine dans le corps. Sans compter mes compétences particulières, qui auraient de toute façon, fait terminer cette histoire en gabegie.

- Voilà, j'ai trouvé ton ticket d'or, ton laissé passé, ton machin truc pour l'exécution. Fait une voix dans l'ombre d'une ruelle aveugle de Kikai no Shima... Mais m'demande plus jamais de service, j'ai du me mouiller pour t'obtenir ton sésame Et j'déteste la flotte .qu'il me dit ce crasseux de mafieux que j'ai sauvé d'une mort certaine quelques mois plus tôt.

- Etonnant pour un gars qui trempe dans autant de mauvais coups. Allez, ciao bisous. Merci bien, mais tu sais très bien que celui qui a le plus la tête sous l'eau aujourd'hui,c'est moi. Et que ma famille t'as déjà tellement rendu service hein ... Tu vas pas faire la mauvaise langue, si ?

Le gars acquiesce. Qu'est-ce qu'il peut dire d'autre ? Si ce n'est dire bene oui oui à tout ce que je dis, et puis se barrer aussi vite qu'il est arrivé. N'entre pas qui le veut à Marineford. Surtout pour un évènement de ce genre. C'était pas tant l'invitation, que le billet pour y aller en transiléenne qui m'a coûté cette relation -malsaine au demeurant. Mais de toute façon ma décision est prise, je vais aller taper à la porte des grands de ce monde, et leur rappeler que les petits méritent de l'attention.

Et c'est comme ça que m'voilà joyeusement parti pour l'exécution.

Ironie. Triste sire. Trahison et disgrâce. Bref, trio gagnant pour un champion de boxe retraité, qui remet le couvert, et retourne dans les affaires sombres. Dans le chuintement feutré d'un navire qui fend une mer d'huile, je fomente mes mauvais coups.

Faites gaffe, ça risque de prendre la forme d'un uppercut.
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