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A l'arrière du navire qui nous porte au gré des intempéries du nouveau monde depuis plusieurs jours, je caresse la grande tête de Plume noire faisant la taille de mon buste et tout de même posée sur mes jambes cyborg tout en regardant régulièrement le morceau de papier au creux de ma main mécanique.

- Corrigez le cap de cinq degré Ouest capitaine.
- A vos ordres Raven.

Et soudainement, mon bel oiseau redresse sa tête en fixant l'horizon devant nous. Là bas, au loin, le soleil se lève et commence à éclairer la mer de ses rayons. Mais malgré cela, quelque chose semble le caché de notre vu.

- TERRE EN VUE !
- Alors c'est ça que tu as vu...
- Kwak !
- Espérons que ce soit la bonne cette fois...

Je ne crois pas m'être jamais autant enfoncée dans les eaux du nouveau monde, et pourtant, j'en ai fait des voyages ! Jusque là, nous avons eu la chance de pouvoir survivre aux pièges que la mer à mis sur notre route, tout en esquivant les flottes des empereurs qui dominent cette partie du globe mais... Si jamais notre cible n'était pas sur cette île, auront nous encore cette chance bien longtemps ? Difficile de l'espérer. Car plus nous allons loin, et plus nous risquons nos vies.

Et dire que je me suis lancée dans cette quête pour une simple idée de nouvelle technologie...

********

Quelques jours plus tôt, à Paradisio.

- Vous dites que Jean n'est pas là ? Mince... Pourtant il ne voyage pas d'habitude.
- Oui... C'était assez soudain. Mais il a dit avoir découvert un bois d'une qualité exceptionnelle et... Vous le connaissez un peu maintenant...
- Raaah, alors il a appris pour le bois d'Adam... Il me semblait qu'on s'était convenu de lui cacher ces informations...
- La faute à sa nouvelle stagiaire venant de Water Seven, comme lui. On a pensé que ce serait une bonne idée de les faire travailler ensemble mais... On a oublié ce détails...
- Mais comment il a pu y aller ? Un éternal d'une telle île du nouveau monde, ça ne se trouve pas comme ça !
- C'est la gamine... Elle l'avait chipé dans un navire marchand qui venait de là bas...
- Décidément... Et elle est partie avec lui ?
- Oui... Ils ont convaincu un de nos capitaines de navire de les emmener.
- Bon, c'est pas comme si ils étaient tout seuls dans le nouveau monde. Ils sont partis depuis combien de temps ?
- Trois mois...
- Ça commence à être long trois mois...
- Oui... Et surtout... La vive card de Jean a commencé à bruler sur les bords...
- Évidemment.

Attrapant la fameuse vive card de notre meilleur artisan créateur de vive card, je fronce les sourcils... A la base, je suis venue ici pour lui demander de travailler avec moi et Paul que j'ai réquisitionné au passage d'une île pour créer un objet qui permettrai de mieux gérer nos vive card entre nous, et si possible, d'en créer sans son aide. Car traverser la moitié du globe à chaque fois, ce n'est pas hyper pratique.
Mais bon, je ne m'attendais pas à ce qu'il soit absent de son poste, et pire encore : à ce qu'il soit en danger dans le nouveau monde, sur une île dont on ne sait rien.

- Bon, on a pas vraiment le choix... Faut le sortir de là. Je vous emprunte un bout de ça.

D'un coup, je déchire un bout de la vive card et lui rend l'autre morceau.

- Vous allez monter une équipe ?
- Oui, une équipe que je dirigerai moi même.

Et c'est ainsi que nous nous sommes lancé sur la trace de notre créateur de vive card un peu trop curieux en bois : Jean Cériun.

Jean Cériun:


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- C'est sacrément impressionnant...
- Ouais ça à l'air pas mal haut...
- Et puis touffu aussi.
- Parait qu'il y a carrément une ville la haut.
- J'y croyais pas trop mais ça semble assez grand pour être crédible.
- Il faut dire à Raven qu'on est arrivé. Avec son oiseau c'est elle qui va pouvoir localiser notre ami au plus vite.
- On peut déjà commencer à le chercher un peu. Mais il faut virer de bord. On va faire une triangulation rapide avec sa vie card.  

Sur le petit navire affrété pour nous emmener sur Adam, les décisions sont collégiales et plutôt rapides. Alors pendant qu'on va prévenir Raven, le barreur vire de bord pendant que de mon coté j'étal la seule carte d'Adam qu'on a pu trouver au Qg, et je commence à observer les mouvements de la vive card posée dessus. Dans l'idée le principe est simple, si le révolutionnaire que nous cherchons est bien sur l'ile, alors nous mettre à tourner autour va nous permettre de le situer approximativement. Il suffit de tracer la direction que nous indique la vive card sur la carte de l'ile, puis, une fois convenablement déplacé bord à bord avec l'ile, on trace une nouvelle ligne, puis une troisième, et en toute logique, notre cible se trouve à l'intersection de ces droites...

- Alors ça dit quoi ?
- Il n'a pas l'air d'être dans l'arbre. Regarde.

Sur la carte de l'ile, trois zones entourent le pied de l'arbre placé vaguement au centre. Trois zones avec juste un nom et des dessins de forêts, de désert, et de volcans. Les trois lignes que je viens de tracer en suivant les mouvements de la vive card se croisent sans erreur quelque part dans la zone sud, celle qui semble couverte de dunes et de ruines...

- Il n'y a pas de monstres dessinés, je suppose que c'est déjà bon signe ?

Je n'ai jamais aimé cette tendance des cartographes qui ne supportent pas de laisser en banc certaines zones de leurs cartes, et qui s'emploient à peupler les blancs de tout les monstres possibles et imaginables. D'accord ça fait joli, mais comment on sait qu'il n'y a pas vraiment un monstre hein ?

- Tu vas faire une reconnaissance aérienne pendant qu'on débarque ? D'après les indications il y a plusieurs points de mouillage de ce coté, qui ont déjà été utilisés par la révolution. On peut se retrouver dans un ce ceux la.


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Un gros pigeon. Raven avait un gros pigeon. America aurait bien aimé jouer avec le gros pigeon mais il n'avait pas le temps. Les révolutionnaires s'étaient regroupés autour de la carte de Paul. Les réunions de ce genre étaient rarement amusantes pour le chien et plus loin, sur le bateau, il voyait le gros héron attendant sagement sa cavalière. Le regard du chien ne quittait pas l'oiseau alors que les échanges se finissaient sur un accord. Raven rejoignit alors sa monture avant de décoller.

- "Pigeon !" Cria America en aboyant devant le décollage de l'animal et de sa maîtresse.

Le chien rejoignait alors le pont principal, se dressant pour poser ses pattes avant sur les rebords de bois. Les regardant s'éloigner au loin, au-dessus de la terre, il redescendit pour rejoindre Paul devant sa carte. Ils avaient une mission maintenant. Les hommes guidaient le navire, longeant les côtes de l'île pendant des heures. America avait profité d'une chaise mal rangée pour venir s'asseoir au plus proche de la carte et de la vive card en son centre. Les regards de beaucoup étaient fixés sur cet objet attendant une réaction qu'America ne connaissait pas. Puis d'un coup, une direction fut donnée, les hommes tournèrent la tête ensemble pour voir l'île se dessiner devant eux et rapidement, Paul tirait un trait sur la carte. America trouvait tout ça très amusant. Il secouait la queue, fixant comme les autres la vive card.

Le temps de faire le tour d'un morceau d'île, et le regard de nombreux révolutionnaires avait fini par quitter le plan des yeux. Pourtant, là était leur mission. America l'avait bien compris et sa détermination et sa patience n'étaient pas entachées. Il continuait de fixer la vive card, attentif à la réaction des autres révolutionnaires avant que l’objet leur indique une nouvelle direction. Alors Paul tira un trait de plus. Le regard d’America suivait les réactions des révolutionnaires, aboyant devant l’excitation que procurait une nouvelle interaction avec la carte. Puis tout se calma bien vite. Un nouveau morceau de terre était contourné, des heures passèrent avant qu’une nouvelle fois, un trait soit tiré. Paul avait raison, l’ensemble des traits se croisaient sur l’île, plus profondément dans les terres. Rapidement, les ordres furent donnés, un point d’ancrage choisi fut rejoint et enfin, America pouvait se dégourdir les pattes sur autre chose que le bois rigide du bateau révolutionnaire. Maintenant, il fallait prévenir Raven de …

- “On vous attendait.”

Si America avait déjà mis le museau au sol pour renifler l’herbe et les fleurs de cette île nouvelle, il la releva bien vite devant l’arrivée de plusieurs hommes aux airs peu sympathiques. Ils sentaient mauvais, ils ne sentaient pas la taverne mais plutôt le sang, la poudre et la sueur … des pirates … des méchants pirates ... Les crocs sortis, America rejoignit Paul. Rien de tout ça ne sentait très bon, et la peur et l'angoisse des révolutionnaires fraichement débarqués ne l'aidaient pas à se détendre.


Dernière édition par America le Mar 12 Déc 2023 - 19:32, édité 1 fois
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La Révo



Enjouée...

Comme à son habitude, tu étais telle une euphorique sur une piste de danse. Comment tu étais arrivée dans cette cuisine ? Devant ces fourneaux gigantesques qui devaient nourrir un équipage nombreux ? Un peu par hasard en réalité. Non pas que tu avais daigné refuser l'opportunité qui s'était offerte à toi. Il était bien plus dur de survivre dans le monde civilisé que celui de ton archipel, ici, l'argent était roi, et à défaut d'en avoir, tu étais bien contente d'avoir un toit sur la tête pour te reposer de temps en temps.

Mais en réalité, tu n'avais même pas accepté l'offre d'emploi misérablement mal payé car tu espérais en tirer un quelconque intérêt financier. On t'avait donné la chance de cuisiner pour un grande nombre de personne et d'exprimer tes talents à travers des ingrédients bien souvent négligés, il n'avait pas fallut grand chose pour te convaincre. Ainsi vivais-tu ton existence, au jour le jour, en ignorant ses dangers qui semblaient glisser sur toi et ta bonne humeur. Bien que tu ne savais pas le moins du monde où tu te situais et vers où tu te dirigeais.

- Fortuna ! Qu'est-ce que tu es entrain de faire avec ce morceau de viande ?! On t'a embauché en tant que commis ! Tu fais ce qu'on te dit !


Le chef de cette cuisine était incapable de canaliser ton énergie qui paraissait être sans fin. Cela faisait maintenant quelques jours que tu officiais sur ce bateau en tant qu'aide en cuisine, et tu avais assisté impuissante face à ces gens, qui prenaient l'art de la gastronomie comme une corvée. Les ingrédients qu'ils avaient à l'heure disposition étaient considérés comme de basse qualité, qu'on donnerait à peine à des taulards, et cela avait fini par éteindre la flamme d'une quelconque passion en eux. Surtout que pour la plupart, ils étaient davantage des révolutionnaires que des véritables cuistots, on les avait calé ici à défaut de mieux. De ton côté, simplement le bruit d'un ventre bien remplit t'intéressait !

- Vous ne comprenez pas Chef ! Laissez-moi faire ! Je vous vois jeter depuis des jours des quantités astronomiques de viande sous prétexte qu'elle est trop nerveuse et qu'elle pourrait casser les dents d'un requin ! Mais vous vous y prenez mal ! Cheffeuh ! Laissez-moi faire !


Tu affichais une petite moue boudeuse qui se transforma rapidement en un sourire plein de joie avant de revenir à tes activités sans vraiment attendre son autorisation, le pas toujours léger et dansant. L'énorme pièce de viande que tu étais entrain de soumettre aux flammes venaient d'un animal marin connu pour sa chair particulièrement sec et dur. Un système de défense qui lui permettait de n'avoir que très peu de prédateur soucieux de lui. Pour autant, l'animal vivait en grand nombre dans les mers et sa chair était parfait pour combler les besoins physiologiques de n'importe quel guerrier ! Il fallait juste savoir la dompter.

- Vous vous contentez de prendre les morceaux internes les plus tendres. Alors qu'en réalité, il faut simplement assouplir la chair par une cuisson méthodique. Si vous vous contentez de la jeter à feu vif, les nerfs vont se contracter et la viande sera définitivement condamnée !


- Et comment tu sais ça ?!


- Je le sais c'est tout. J'ai jamais cuisiné de cette viande, mais j'ai déjà dû affronter plus récalcitrant, nihihihi !


Un petit rire moqueur alors que tu bravais les chaleurs ardentes des fourneaux pour venir couler sur l'immense pièce de viande un jus à bas de sucre brui, à même de s'infiltrant dans les porcs de la peau et de venir cuir de manière uniforme même l'intérieur le mieux gardé de la bête. D'autant que le goût caramélisé allait se coupler à merveille avec l'arôme de noisette qui habitait naturellement la viande. Évidemment, tu ne manquais pas d'y rajouter des épices en bonne quantité afin de varier les goûts en bouche.

Puis sans te faire désirer, tu venais à tenter de sortir l'immense morceau de viande à toi toute-seule. Heureusement, tu eus l'aide de quelques hommes bien plus musclés que toi pour venir la déposer sur l'immense table. Et alors que la fumée avait déjà envahit les lieux, c'était le spectacle qui se déroulait devant vous qui offrait toutes ces merveilles. Peu à peu, cette chair qui avait été le cauchemar de tant de cuisinier commençait enfin à s'ouvrir à eux, à se délier par moment en laissant place à un repas qui mettait à la bouche absolument tout les gens dans la pièce et même au-delà.


Pour un bout de papier... 693a

"Suprême Rôti de Vache des Mers" - Fortuna

- Je vous l'avais dit chef ! Une vraie merveille quand on se donne la peine !

Contente de ta réussite, tu t'apprêtais à repartir de plus belle dans une autre préparation avant d'entendre quelques hommes sur l'embarcation indiquer que vous étiez entrain de débarquer. D'un naturel curieux, tu ne pouvais t'empêcher de quitter les pianos pour aller voir de toi même.

- Tu vas où encore ?!  


- Voir ça de mes propres yeux chef ! Et peut-être que je trouverais des ingrédients à cuisiner sur place !

Il n'eut même pas le loisir de te gronder ou de t'ordonner de rester que tu avais déjà quitté son champ de vision pour venir profiter du plein air ! A tes côtés, d'autres personnes, avec sans doute des ambitions bien différentes des tiennes. Tu ne savais en réalité pas grand chose de ce qu'ils trafiquaient sur le navire. On avait parfois essayé de t'expliquer, mais tu avais été bien trop occupée à être tête en l'air pour vraiment écouter. Évidemment, on te pardonnait tout, tu étais une vraie boule de joie qui venait un peu remettre des couleurs dans ce groupe si terne.

Malheureusement pour toi, tu allais très vite comprendre que ce monde n'était pas fait uniquement de joie et d'eau fraîche, loin de-là, alors que tu voyais se profiler des gens qui avaient des volontés bien différentes que simplement partager un bon repas.






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Sur le dos de Plume Noire, je commence tranquillement mon tour de l'île et notamment de l'arbre gigantesque qui est en son centre. Pour tout dire, même l'arbre de Torino où j'ai trouvé mon bel oiseau parait petit à côté. Et je ne suis pas certaine qu'un géant classique pourrait atteindre ses premières branches, même en sautant. Ainsi le tour de l'île me prend plus de temps que prévu du fait de sa grandeur qui n'est pas très représentative sur la carte qu'a récupéré Paul. Ayant gardé un morceau de la vive card du faiseur de papier, je pourrais simplement foncer dans la direction qu'elle m'indique mais la vitesse de Plume Noire et le vent en altitude me font penser que j'ai toutes les chances de la perdre si je la sors ici.

Je préfère donc user de ma vision télescopique pour tenter de voir plus en détail ce qui se cache à mes pieds. Comme la carte le signalait, nous voyons bien les trois différentes zones autour de l'arbre d'Adam, celui là même dont est tiré le bois si précieux et aussi solide que du métal. Et dans chacun des trois endroits, je peux alors détecter des espèces de campements, ou plutôt villages, qui sont totalement excentré de la ville sous les feuilles. Mais surtout, qui porte chacun le drapeau d'un Empereur, dont celui du Malvoulant.

- Les pauvres... Ils doivent pas avoir été mis au courant...

Cela fait un moment maintenant que Mannfred D. Teach est mort, alors si ces troupes portent encore son drapeau, c'est soit qu'ils se revendiquent les héritiers de Teach, soit qu'ils ne lisent pas les journaux mondiaux et qu'aucun survivant n'a pensé à les prévenir... Je me demande comment ils réagiront quand ils sauront...

*Pulu pulu pulup. Pulu pulu pulup. Gotcha*
- C'est rare que tu m'appelles si tôt.
- Je... Je viens d'apprendre. La Mort, Négo... est mort.
- QUOI ?! Comment ??

Je dévisage le Denden qui me lie à l'homme de ma vie. A l'autre bout du fil, il semble totalement dépassé.

- Ils ont trouvé Aeden.
- Oh non... Ne me dit pas que...
- Si.
- C'est pas vrai...

J'en reste sans voix, comprenant ce qu'il s'est passé sans qu'il ait besoin de me le dire. Un Buster Call... On avait beau savoir que ça arriverai si jamais l'île était découverte, on espérait tout de même que ça n'arrive jamais...

- Qu'est ce qui nous à trahit ? Un agent du Gouvernement ?
- La Papesse. Elle a été enfermée et torturée au Kapharnaum. Un certain Alexander Mountbatten est dans le coup. Il va être nommé Corsaire.
- Hin... Il a pourtant participé à la chute du Malvoulant avec Guerre. Quelle plaie...

Les larmes me montent aux yeux en pensant à tous ces gens d'Aeden que je cotoyais régulièrement... Mais il a fallu que la marine attaque juste quand je n'y étais pas. Juste quand j'ai eu cette idée de création... Fais chier, je m'en veux tellement.

- Je suis désolé, j'ai pas été.
- Arrête ! Arrête tout de suite de dire de la merde ! Si tu commences à ne plus y croire on file droit dans le mur !

Je retiens mes larmes, sachant pertinemment que si je commence à craquer, alors lui aussi.

- ...
- Le diable était là bas ?
- Oui...
- Alors je verrai avec lui ce qu'il en ait, mais chaque choses en son temps. Toi retournes à tes affaires.
- T'as raison...
- Évidemment que j'ai raison. Je te rappelle cette nuit si je peux. En attendant, tête haute et serre les dents.
- Ça marche. A plus.

La conversation se termine et je reste quelques instants figé devant le denden, réalisant lentement ce que je viens d'apprendre. Ça craint... Ça craint grave même mais... Je ne peux rien faire pour eux d'ici.

- Plume Noire, atterris !
- Kwak !

Mon oiseau fonce alors vers le support le plus proche qui se révèle être une grosse branche de l'arbre géant qui s'étend au dessus de la forêt. Je sors alors là vive card et regarde la direction dans laquelle elle va, tout en me concentrant sur mon empathie pour juger des groupes de vie qu'elle peut indiquer. Et une fois un groupe potentiel repéré, je range correctement mon bout de papier pour donner l'ordre à mon animal d'avancer dans la direction voulue.

- Dépêche toi ma belle, on a d'autres affaires urgentes à régler après...


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- Bonjour messieurs. Comme on ne se connait pas, je présume que la formule, on vous attendait, n'est qu'une figure de style audacieuse ? Ou alors une façon de nous souhaiter la bienvenue ?

Bon, nous repérer n'est pas très compliqué évidemment, non seulement on tire des bords en vue de la cote depuis des heures, mais en plus, de ce coté la de l'ile, on a évidemment choisi d'accoster dans l'endroit qui semblait le plus pratique, un choix évident qui permet à n'importe quel guetteur à terre de se pointer a l'avance sur la plage pour nous y attendre. Mais pourquoi nous attendre ? A priori Adam est un royaume indépendant, vendant du bois à tout le monde et ou tout le monde devrait être le bienvenu sans soucis non ? En théorie en tout cas. Mais en pratique on est cerné par toute une bande de types aux allures de pirates patibulaires, et qui semblent pas du tout la pour nous accueillir à bras ouvert.

- Je comprends rien quand tu causes le nain ! Si j'dis qu'on vous attendait, c'est qu'on vous attendait ! Tu captes ?!
- Mais... Nous spécifiquement ?
- Spécifiquoi ? Non mais putain comment qu'tu me causes bordel !? Oh et puis on s'en fout. Meulez les les gars !
- Tous au bateau ! Attaque America !

Parfois, et a mon grand regret, comprendre reste moins important que réagir. Hélas nous sommes visiblement tombés dans une embuscade bien tendue. Sur la plage les pirates sont nombreux, brutaux et bien équipés, et malgré une résistance farouche, nous ne tardons pas à succomber sous le nombre, non sans permettre à l'équipage de remettre le navire à l'eau pour filer d'ici. Et si c'est une maigre satisfaction, savoir que le plus grand nombre est resté libre, et pourra au moins offrir à Raven un résumé de ce qui vient de nous tomber dessus est déjà une sorte de victoire ?

Même si parler de victoire semble déplacé quand on se retrouve dépouillé, ligoté, la tête dans un sac, et jeté dans un char a voiles comme un vulgaire kilos de patates.

- Bon, quelqu'un m'entend ? Qui s'est fait prendre aussi ?



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- "Attaque America"

Les ordres de Paul ressemblaient souvent à ceux de Tom. Pourtant, les adversaires étaient différents. Le chien avait sauté au contact du vil pirate mais d'un simple coup de poing ce dernier l'avait envoyé valser au sol, l'assommant contre une pierre. Il était loin des entrainements contre les soldats de paille et les marines des blues. Ici, America ressentait la férocité des pirates de part leur aura. Il redressa la tête un long moment plus tard, entendant les appels de Tom. Se relevant d'une traite, il bondit sur ses pattes paniqués par l'endroit où ils avaient atterris. Ici, le chien ne reconnaissait rien. Les odeurs, les couleurs, ce n'était pas un camp révolutionnaire. Des bannières différentes berçaient les entrées.

- "Paul !"

La voix robotique d'America était incapable de retranscrire son inquiétude devant son ami couvert d'un sac et poussé pour descendre de l'espèce de transport des bipèdes. Derrière lui, une assemblé de révolutionnaire le suivait avec le même traitement. America n'aimait pas ne pas voir le visage des humains. C'était pour lui un moyen efficace de lire les émotions et interpréter leurs paroles.

- "Hey mais le cleps il parle."

On vient tirer sur la corde qu'on lui avait attaché au tour du coup, écrasant sa trachée tellement l'animal luttait pour se rapprocher de Paul. Pourtant, l'humain était plus puissant et America fit un bond en arrière sous la force du pirate.

- "Regarde ça Elvis, le clebs il parle !" Dit alors l'homme à son ami assit non loin.
- "N'importe quoi, les chiens ça parlent pas."

Le dénommée Elvis se rapprocha, pour observer l'animal. Le premier pirate poussa de la main America qui répondit par un grognement menaçant. Pourtant, cela ne faisait que faire rire les deux hommes.

- "Tu vois, il parle pas."
- "Parle le chien !"


Un ordre impérieux auquel America ne voulait pas obéir. Son esprit, son âme, son corps appartenaient à la révolution et à elle seule il obéissait. Tom était toujours très clair là dessus. Un nouveau grognement se fit entendre, suivit d'un aboiement tout ce qu'il y avait de plus canin. S'impatientant, le premier pirate vint coller un coup de pied dans les cotes de l'animal, le repoussant sur le sol dans un gémissement de douleur.

- "Mais parle sale clebs."
- "Arrête, t'as juste halluciné. Tu bois trop ahahah !"


Contrarié mais plus raisonnable qu'on pouvait s'attendre, le pirate soupira avant de tirer la laisse du chien et le faire rentrer dans une des nombreux cages carrées et d'aciers qui s'alignaient derrière eux comme une prison en pleine nature. Les sacs avaient été retiré de la tête des révolutionnaires et ils avaient tous été parqué dans des cellules de fortune, surement plus utilisé pour accueillir des animaux sauvages que des humains. Parfois seul, ou deux ou trois, les nombreux capturés trouvaient un peu de réconfort au près des autres partageant leur cellule. America était lui seul dans la première cage d'une longue lignée. Son premier reflexe fut de renifler l'endroit avant d'aboyer avec force comme si ses cris pouvaient faire valser en éclats les barreaux d'acier.

- "Roooh mais ferme-là !"Râla un des pirates avant de s'approcher de la cage et de frapper contre les tige en fer avec un épais bâton de bois.

Dans un sursaut, America se tut. Si les bâtons entre les mains de certains étaient des jouets à aller chercher, dans les main de d'autre s'était des outils douloureux. Comme dans les mains de Tom. Grognant un court instant pour montrer son mécontentement, l'animal pivota ses oreilles lorsqu'une voix calme et rassurante lui adressa quelques mots.

- "Ca ne sert à rien. Ici personne ne peut nous entendre."

Le regard d'America se tourna pour venir détailler des traits qui ne lui étaient pas inconnu. Un temps de réflexion fut nécessaire avant que les aboiement reprirent de plus belles mais cette fois, ils ne servaient pas à éloigner plus qu'à exprimer sa joie. America avait chassé la tension et le peur pour laisser place à l'enthousiasme.

- "Jean ! Jean !"



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La Révo



Étonnée...

Surprise même ! Il ne t'avait fallut qu'une étourderie, l'espace d'un clignement tu t'étais retrouvée traînée dans une histoire à laquelle tu ne faisais absolument pas parti ! Pas le moins du monde même ! Tu n'étais là qu'à titre d'employée, mais vos ravisseurs se fichaient bien de ce que tu étais, malgré ton sourire charmeur qui ne te permit pas grand chose.

Enfin. Pas vraiment ? A l'inverse des autres qui avaient été eux aussi capturés, les bougres semblaient avoir été beaucoup plus clément avec toi. Pas de coup, pas de bousculade un peu trop brusque. Simplement une incitation à te faire couvrir d'un sac et de suivre gentiment les autres. A croire que ton charme enjoué avait encore un peu d'effet, où était-ce l'odeur du plat que tu avais préparé tantôt, encore accrochée à ta peau, qui avait tempéré les ardeurs de vos ravisseurs ? Ou peut-être car tu n'avais simplement pas participé à la bataille suivant l'embuscade ?

Difficile à dire, tu étais une étrangère de ce monde. Hormis cuisiner et profiter de la vie, tu n'avais aucun talent et tu ne pouvais pas cacher ton ennui face à la situation. Tu n'avais pas peur non, après tout, tu avais vécu toute ta vie sur une île où même les fougères pouvaient te bouffer. Mais disons que tu étais ennuyée d'être traînée loin des fourneaux ! Pour une fois que tu avais l'équipement et les ingrédients à foison pour te faire plaisir, voilà qu'il fallait qu'on te mette sur le banc de touche !

- Quelqu'un peut m'expliquer ce qu'il se passe ?!


Tu ne connaissais personne et c'était bien là le problème. Alors il te fallait réfléchir, et vite ! Peut-être que tu pouvais proposer tes services à tes ravisseurs en échange d'une liberté supposée ? Quoi que... Tu pouvais faire des miracles une fois devant les pianos de cuisine, mais pas au point de convaincre tout une bande de brigand !

- C'est pas que c'est désagréable d'être traînée de la sorte mais je suis presque certaines qu'on a vomi dans mon sac ! Et ça pour le coup, ça l'est.


Ce n'était par leurs premières rapines ? Apparemment non. Celui qui avait dû mettre se sac de force avait s'était sans douté vidé les entrailles à cause de la peur. Toi qui était une amoureuse des bonnes odeurs ne pouvaient que afficher un visage de désarrois à cette pensée.

- Je savais que ces gens étaient louches...


On t'avait parlé de Révolution, de grande armée de la liberté. Mais toi, tu venais de nul part, littéralement ! Et ta mère s'était bien gardée de t'expliquer ce genre de conflit à l'échelle mondiale. Pour toi la "Révolution" ce n'était là que le nom d'une boite très pompeuse de gens travaillant pour... qu'importe ! C'était pas là la question ! Et on prenait vraiment au sérieux ces gens lorsqu'ils venaient à brandir leur "grande armée" ?! Tu avais pensé que ce n'était là qu'un jeu ! Un jeu bizarre m'enfin bon la solitude t'avait fait faire bien pire plus jeune.




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Dans le ciel d'Adam, perturbée par cette affreuse nouvelle que vient de m'annoncer Freeman, je décide de chasser ma tristesse pour me focaliser sur la mission actuelle : retrouver Jean. Mais avec toutes les âmes vivants sur l'île, c'est comme trouver une aiguille dans une botte de foin, même avec le haki de l'empathie.

Pour autant, je sais que l'équipage a prévu de calculer l'emplacement approximatif de Jean grâce à sa vive card, aussi je cherche leur aura près des côtes, mais ce que je détecte ne me laisse rien présager de bon.

- On retourne au bateau !
- Kwa !

D'une rotation sur le côté, Plume Noire vire à gauche et fonce vers le navire qui semble chercher à s'éloigner d'Adam au lieu d'y rester. Je n'ai pourtant donné aucun ordre dans ce sens !

Arrivant sur le pont, sans même descendre de ma monture géante, je demande immédiatement des explications !

- Des pirates ! Notre équipe s'est fait attaqué par des pirates ! On est quinze a avoir réussi à fuir à temps mais les autres...
- Combien ?
- Ils étaient au moins une vingtaine à nous attendre !
- Non mais combien d'entre nous se sont fait attraper !
- Ah ! Euh, 6 je crois. 7 avec America.
- Fais chier... Bon, il n'est pas question d'abandonné la mission pour si peu ! Vous allez immédiatement virer de bord et débarquer exactement au même endroit !
- Mais on va encore se faire avoir !
- Avez vous si peu confiance en moi ?
- Non ! Bien sûr que non Raven !
- Alors au boulot ! Je pars devant, Plume Noire, on y va !

D'un battement d'ailes remuant tout le navire sous lui, mon oiseau reprend de l'altitude et je le dirige vers là où je retrouve l'aura de Paul et America.

- On va se poser à l'écart, et je veux que tu restes à l'abri au cas où ça tourne mal, d'accord ?
- Kwaaak !

Faisant exprès de me secouer, je comprends que mon ordre ne lui plait pas.

- Laisse moi d'abord évaluer leur force avant de t'entrainer là dedans. J'ai pas envie qu'il t'arrive malheur.

D'un claquement de bec sec, ma Plume me fait comprendre que ça ne l'enchante pas mais qu'elle accepte tout de même ce plan et déjà la voilà qui entame la descente vers un bâtiment en ruine au milieu de ce désert de dunes labyrinthiques. Là, à l'ombre de ce qui semble être une ancienne chapelle, je descends de mon ami et lui caresse tendrement la tête.

- Souviens toi, rejoins moi que lorsque tu verras le laser dans le ciel, d'accord ?

L'oiseau noir s'ébroue en signe de compréhension et je le laisse ici sans plus d'égard, fronçant déjà les sourcils en ressentant les âmes et les intentions des êtres qui séjournent non loin. Usant des filins conservés dans mes jambes, j'entame alors mon déplacement aérien entre les différentes ruines en me tirant d'un bâtiment à l'autre, jusqu'à finalement arrivé en vu du campement où son retenus mes camarades.


Depuis mon point d'observation surélevé par rapport au camps, je commence alors mon inspection de tous les pirates de ce coin. Grace à mon œil cyborg me permettant de zoomer sur ce que je regarde, je peux plus aisément identifier chacun d'eux en étudiant leurs faits et gestes. Que ce soit le garde qui se cure le nez en attendant que le temps pas, la jeune femme qui chante et danse pour divertir un public attendrie par sa grâce, ou encore le cuisiner qui semble être en plein découpage de viande depuis une bâtisse bien conservée... Je passe tout le monde au peigne fin. Malheureusement pour moi, la chaleur du désert rend ma vision thermique inutilisable dans cette environnement et m'oblige donc à me contenter de ceux qui sont dehors ou visible à travers les fenêtres.

Et de ce que j'ai pu observer, le chef de cette bande de pirate qui affiche clairement le pavillon de Frost ne fait pas parti des troupes visibles... Bon. De ce que je peux voir, je n'ai pas l'impression qu'il y ait qui que ce soit dans ce camps que je ne puisse pas gérer. Et avec un peu de chance, ils seront capables de s'en rendre compte ? Après tout, si Frost est aussi ressemblant à Red qu'on le dit, il y a des chances pour qu'il ne soit pas un ennemis de la révolution...

Mais si ce n'est pas le cas alors... Ce sera tant pis pour ses hommes.

Bien décidée, je me redresse de mon lieu d'observation et repart comme je suis venue dans le but de contourner le campement pirate afin de faire mon entrée par la grande porte.

D'un dernier bond, j'atterri alors comme une fleure devant les gardes qui surveillent l'entré de la zone sous leurs yeux béats.

- Messieurs, je suis Raven, Atout de la révolution. Il semblerait que vous ayez attaqué mes hommes un peu plus tôt. Je vous demanderais donc de les relâcher sans faire d'histoire s'il vous plait.
- Hein ?
- Qu'est-ce qu'elle dit ?
- On relâche rien du tout nous ! Révolutionnaires, marines, c'est tous les mêmes !
- Hin. Au moins vous me facilité la tâche.

Osez nous comparer à la marine, celle là, il l'aura pas voler. Suivant ma pensée, un de mes câbles d'aciers fonce alors sur le pirate et lui transperce la jambe tandis que l'autre vient fouetter d'un coup sec les deux autres gardiens pour les envoyer voler à quelques mètres de distances. Puis, je les rappelle à moi avant de les envoyé dans la palissade de bois pour me projeter dans les airs au moment où l'alarme sonne et indique ma présence aux troupes pirates. Et, derrière cette sonnerie, je reconnais les aboiements de ce cher America coincé dans une cage mais prêt à en découdre.

Vrillant dans mon saut alors que la fourmilière s'agitent frénétiquement, je déploie la lame de mon bras et dirige un de mes filins un des bâtiments du côté des appels du berger allemand découpant au passage les jambes d'un pirate venu m'attraper. Durant mes déplacements aériens, je me concentre alors sur mon empathie pour faire une lecture millimétrée de l'avenir immédiat afin d'esquiver les nombreuses balles et autres tirs qui me foncent dessus.

Vu le nombre et la puissance de ce groupe de pirate, il serait totalement inconscient de libérer mes hommes des maintenant... C'est du moins ce que je pense alors que j'esquive un laser qui s'envole vers le ciel.

- Et merde...

Découpant un autre pirate en évitant les points vitaux mais l'handicapant suffisamment pour qu'il cesse de gesticuler, j'aperçois alors Plume Noire arriver dans le ciel de ce chaos.

- Libère les !

D'un geste de la main, je lui indique alors les cages qu'elle devrait être tout à fait capable de briser avec ses longues pattes et son iceheart. Et pendant qu'elle plonge en piqué vers sa cible, je change la forme de mon bras pour m'armer de cette même arme de lumière rouge et lui détruire son arme et sa main. Mais cette soudaine concentration sur un seul point me fait oublier les hommes qui sont autour de moi et l'un d'eux réussi malgré mes réflexes à m'entailler la joue tandis qu'un autre m'ouvre la taille de sa lame. Un crochet se plante alors dans ma jambe gauche mais le bruit sec du métal contre le métal informe alors mon adversaire de la matière de mes membres inférieurs. Et d'un coup, je déclenche mes propulseurs d'air dans mes talons pour délivrer un violent coup de pieds en cercle que je charge de mon électricité de sirène pour choquer violemment mes adversaires.

Et alors que les ennemis qui se prennent le coup tombent deux mètres plus loin au sol, un colosse sort enfin de sa tanière bien à l'abri du danger.

- Vous pouvez m'expliquer C'est quoi ce BORDEL AU JUSTE ?!
- C'est la révolution !
- Elle nous attaque !

Les hommes qui se trouve encore autour de moi s'éloigne alors d'un pas de ma personne pour me laisser face à leur chef. Et lentement, malgré ma blessure à la taille, je me redresse pour regarder l'homme qui me surplombe d'un mètre dans les yeux.

- Vos hommes ont capturé les miens. Je leur ai demandé de les relâcher, ils n'ont pas écouté.

Derrière nous, à côté de la porte d'entré, le pirate qui a déclencher toute cette rixe rampe au sol pour s'exprimer.

- C'est des révos chef ! Des sales révos ! Tuez la !

Je le regarde d'un air dédaigneux avant de revenir au chef.

- Alors ? Vous me rendez mes hommes ou je vous mutile tous ?

Et c'est ce moment que choisi Plume Noire pour geler le cadenas d'une première cage pour donner un puissant coup de bec dedans, explosant le cadenas.

- Tuez les tous ! est alors le choix que fait le capitaine du groupe en me fonçant dessus...


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- Ne me déconcentrez pas, j'ai besoin de silence pour crocheter cette serrure.
- Hey ! America a retrouvé Jean ! C'est pour ça qu'on avait plus de nouvelles, lui aussi a du se faire coffrer !
- Brave chien !
- Dites ? Vous entendez quand je vous parle ? Je vous ai demandé de faire moins de bruit !
- Désolé... Vous allez raiment réussir à crocheter la serrure ?
- Evidemment, ce n'est qu'un vulgaire mécanisme et moi je suis un génie !
- Super. On y croit alors.
- Vous avez besoin de quelque chose ?
- La paix !
- Tiens mais c'est Raven ! Elle nous a retrouvé !
- WHOUHOU RAVEN ! ON EST LA ! ATTENTION AUX PIRATES !
- Rah ! Mais chuut !
- PLUME NOIRE EST LA AUSSI !
- VIENS LE PIAF ! ICI !
- Ouille ! J'aimerais pas étre à la place de ce pirate moi.
- Ouais, Raven quelle classe...
- Je crois que je suis amoureux...
- Encore ? Et Knox ?
- C'est pas pareil...
- MAIS VOUS POUVEZ PAS LA FERMER ! QU'EST CE QUE VOUS AVEZ PAS COMPRIS DANS "J'AI BESOIN DE CALME POUR NOUS TIRER DE LA !"
- Euh désolé. Mais...
- C'est Plume noire Paul...
- Quoi Plume noire ?
- Ben, la cage, il l'a ouverte de l'autre coté...
- Et ben qu'est ce que vous foutez encore la alors ?! Tout le monde dehors !

Pendant que Plume noire fait le tour des cages a coups de bec et que Raven affronte victorieusement une demi douzaine de pirates, je prend immédiatement les choses en main au niveau des prisonniers. Faisant en un éclair le bilan de nos compétences respectives pour évaluer le meilleur plan à appliquer.

D'abord, trouver des armes, puis monter une zone de combat qui fixera les pirates sur une cible différente de Raven et divisera leur efficacité en les prenant a revers et de l'intérieur. Il faut donc un endroit facile à défendre, ou nous trouverons des armes, et dont la perte occasionnera de lourds dommages aux pirates. C'est une évidence !

- Tous la dedans !

Et montrant l'exemple. J'ouvre la porte du bâtiment que je viens de désigner, colle mon pied dans l'entrejambe d'un pirate surpris juste de l'autre coté, et le pousse dehors avant de me ruer à l'intérieur, suivi par les ex prisonniers.

- Mais, c'est la cuisine ?
- Génial non ?


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Tirant Jean par ses vêtements, America faisait entrer l'homme en suivant les autres révolutionnaires dans le bâtiment. Qu'il était fier. Fier d'avoir trouvé l'objet de leur recherche. Il avait accompli sa tâche et comme à son habitude, il attendait les tapotements affectueux sur sa tête et le "bon garçon" qu'on lui disait pour le féliciter. Pourtant, personne ne vint, les révolutionnaires semblaient préoccupés, soucieux et interrogatifs. Un étrange mélange qui leur faisait oublier les bonnes manières, de toute évidence. Mais le chien n'était pas d'accord. Il voulait de l'attention. Celle de ces hommes qui s'étaient rapidement regroupés pour discuter avec Paul du plan d'action. Les explications étaient accompagnées des bruits de poing cognant à la porte que certains révolutionnaires avaient pris la peine de bloquer avec des chaises et des tables. Pourtant, personne n'était dupe. Cette barricade de fortune finirait par casser. Les discussions se faisaient alors plus rapides.

America avait laissé le groupe à ses blablas rasoirs. Lui, il aimait les ordres clairs et concis. Les plans de batailles étaient bien trop complexes. Alors il fouillait, laissant son nez traîner de ça et là dans la cuisine des pirates. Il faisait les tours d'un comptoir abimé. L'odeur d'alcool envahissait son nez le faisant retrousser les babines. Il s'interrogeait sur la nature de ces produits, avant de se dresser pour poser ses pattes sur le comptoir et de lécher un fond de verre abandonné. Il grimaça devant le goût acre avant de descendre pour tourner son regard vers les étagères de bois derrière lui. Il cherchait quelque chose à manger. Ses croquettes du matin étaient bien loin et une drôle d’odeur l’attirait inexorablement. Sur le buffet habillant le mur et comblé  de bouteilles d’alcool en tout genre se trouvait une magnifique cloche de verre. Une cloche de verre protégeant un fruit blanc zébré de bleu et aux aspects étranges. Ce fruit, il était délicatement posé sur un coussin rouge dont les contours. Si la couleur était bien souvent synonyme de danger dans la nature, America était loin d’avoir un instinct de survie suffisamment développé pour éviter ce genre de piège idiot. Se dressant sur ses pattes arrières, saisissant un morceau du coussin avant de tirer dessus pour le faire tomber du buffet, le chien fit éclater en morceau la cloche de verre et commença à déguster le fruit. Le goût acre et sec n’était pas sans rappeler une plaque de métal dans laquelle il aurait croqué à pleines dents.

Le fracas du verre interrompit la discussion des révolutionnaires et l’un prit le temps de contourner le contoire pour venir voir ce que faisait l’animal. Les débris de verre jonchaient le sol et des morceaux du fruit traînaient de ça et là.

- “Mais qu’est-ce que t’as trouvé America ?”

Le révolutionnaire s’accroupit alors, ramassant un morceau de papier qui était tombé en même temps que le coussin. Dessus, l’homme lit : “Pour le plus grand des empereurs ! Pour le capitaine Frost !”. Intrigué par sa découverte, il attrapa un morceau de fruit que le chien avait laissé tomber en mâchant. Pourtant, à peine leva-t’il le bras que le canidé vomit une partie de ce qu’il avait mangé. Un liquide verdâtre couvrit le sol de la cuisine et le bras du révolutionnaire dégouté.

-” AAAAH ! C’est dégueulasse America ! Mange pas n’importe quoi !”

Bien que l’animal avait déglutit son repas improvisé, il se sentait tout de même ballonné. Qu’il était mauvais de manger ce que l’on trouvait dans la cuisine des pirates. De toute évidence, ce fruit était pourri. Oui, clairement pourri.

Les oreilles de l’animal se dressèrent sur sa tête lorsque les fracas répétés des pirates contre la porte finirent par la briser. Un bras traversa le bois, armé d’une épée. Puis un autre. Et rapidement, la barricade commençait à céder. Il était temps d’y aller. Cela tombait bien, Paul avait fini d’expliquer le plan et chaque révolutionnaire s’était équipé comme il le pouvait pour repousser les assaillants.


Dernière édition par America le Mer 6 Mar 2024 - 9:07, édité 1 fois
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La Révo




Le chaos...

Heureusement pour toi, ton esprit était tout autant chaotique, voir bien plus, si bien que jongler sur l'incertitude était une chose que tu savais faire. Tu suivais des gens, tes employés... Tes anciens employés ? Pas sur que tu sois remerciée d'une quelconque manière après tout ce fratras. De ce que tu avais saisi, on venait vous libérer, vous, les partisans d'une armée révolutionnaire.

Enfin eux, pas toi. Y avait une sorte de gros quiproquo, et tu n'étais là qu'une civile embrigadée dans un merdier bien plus gros que ce qu'aurait pu chier n'importe quelle créature sur cette terre. Penchant ta tête sur le côté pour penser quelques secondes à cette image, tu venais à cligner des yeux pour reprendre le cour de ton existence tout en sortant de ta cage aux verrous défoncés.

Malgré la gravité de la situation, il ne fallut pas longtemps avant que tu ne retrouves un sourire sur le visage. Savoir relativiser, c'était là ta plus grande force.

- Une cuisine ?!

Difficile de suivre le plan une fois que ton attention avait happé ailleurs. T'engouffrant dans cette nouvelle pièce tout en suivant le groupe, tu avais cherché quelques aliments à droite à gauche, toujours en quête d'accomplir ta plus grande passion au quotidien. Tu lâchais d'ailleurs un petit regard amusé face au chien qui semblait dévorer tout ce qui lui passait sous le museau. Apparemment, il était tombé sur un fruit bien trop mur si bien que même lui affichait un air de dégoût comme jamais tu n'en avais vu chez un animal.

Et c'était pas faute d'avoir essayé pas mal d'expérience culinaire sur des cobayes de tout genre...

Qu'importe, tu étais déjà perdue dans cette antre de la nourriture si bien que tu n'écoutais pas une miette du plan énoncé. De toute façon, tu n'étais pas un soldat, tu n'étais pas armée, et tu étais plus inoffensive qu'une mouche. Tu n'étais pas pour la violence mais pour le partage !

Et prise d'un sursaut face à un pirate ayant réussi à contourner la ligne de défense pour venir jusqu'à toi, tu venais donc à lui partager un gros coup de poêle sur la trogne ! Le partage ! C'était une qualité très importante pour ton bon cuisinier.

- Euh les gars, pourquoi on s'en prend à nous déjà ? Je pourrais peut-être leur cuisinier un bon petit plat pour les calmer ?  


En te retournant vers le groupe de révolutionnaire, la poile levée au niveau de l'épaule, tu venais à assommer un malheureux pirate essayant de sauver son pote en chargeant à son tour vers toi. Cette fois-ci, ce n'était pas le partage qui avait parlé, mais un simple accident...

Tu ne comptais plus le nombre d'accident qui s'était déroulé dans une cuisine avec toi en présence. Chaotique comme tu l'étais, ce n'était pas franchement étonnant. Les yeux donc grandement écarquillé, tu venais à glisser un petit sec dans la bouche du gredin à la bosse naissante.

- Pardon ! Tiens prend ça, ça va te requinquer !

Venant à prendre un autre biscuit sec dans la boite que tu avais trouvé, tu venais à y porter ton nez avant d'afficher un certain recul. Tu ne savais même pas que ce genre de truc pouvait moisir ?! Ça faisait combien de temps, des décennies que c'était là ?

Le pauvre bougre n'allait pas se requinquer très vite avec ça... D'ailleurs tu pouvais l'entendre gémir de dégoût, suffisamment pour lui porter le coup fatal et le faire se reposer dans les bras de Morphée quelques temps.

Oups ?




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Le bruit du métal qui s'entrechoque. La couleur du sang qui s'échappe des plaies. La douleur des coups reçus. L'odeur âpre de la sueur se mélangeant à la poussière et au sang. Le goût de la guerre.

Chaque fois que je me retrouve dans de telles situations de violences, je ne peux m'empêcher de me souvenir de ce funeste jour. Celui où j'ai appris la profondeur de la perfidie du Gouvernement Mondial que je servais et qui nous a sacrifié moi et les hommes qui m'accompagnait juste pour se débarrasser d'un Saint trop emmerdant.

Alors que ma lame tranche une gorge et que mes filins me tirent vers le toit d'une autre bâtisse, je ne peux m'empêcher de revoir par flash certains souvenirs de cette ancienne bataille. Les images se mélangent entre passé et présent. L'homme qui s'effondre sous le coup de pieds que je lui porte au ventre est à la fois aux couleurs de Ravrak et de Frost. Et malgré la douleur de mon bras et ma queue de sirène fantômes, je garde l'esprit résolu et ma concentration intact, ne me laissant pas distraire par cette double vue qui devient triple quand mon fluide perçoit les secondes à venir. Tourbillonnant aux milieux des pirates, insaisissable sans pour autant être invulnérable, je tue et mutile les sous fifres de ce chef qui me court après et m'atteint parfois de sa lame sans pour autant réussir à me bloquer.

Et ce n'est que lorsqu'il n'y a plus que lui contre moi dans cette arène de sang que j'arrête enfin des acrobaties aériennes pour me redresser devant lui, ma taille, mon bras droit, mon visage et ma jambe gauche cyborg ayant souffert de cette danse mortelle.

- C'est entre toi et moi maintenant.

Lui, essoufflé et les yeux rouges de rage m'adresse un simple hurlement avant de me foncer dessus, son sabre fermement tenu de ses deux mains. Son sang froid perdue, il est d'autant plus simple de connaitre le moindre de ces mouvements à l'avance avec l'empathie. Alors telle une anguille, je me plie avec souplesse pour esquiver la moindre de ses frappes, ce qui l'énerve encore plus, assez pour que la folie berserk s'empare de lui.
Berserk ? Merde ! Plume Noire !

Tournant soudainement la tête pour m'intéresser à autre chose que mon combat, le pirate en profite pour me frapper une nouvelle fois ma jambe endommagée, de telle sorte qu'elle se brise malgré sa solidité de fer et me fasse tomber sur le côté. Mais ce que je redoutais est bien arrivé : Plume Noire a été blessée par les pirates de l'autre côté du camps, et est alors entrée dans une furie incontrôlable, criant et frappant de son bec, ses serres et ses ailes quiconque entre dans son champs de vision. Et si à cause de cela elle se révèle très efficace pour frapper l'ennemis, elle risque bientôt de s'en prendre aux révolutionnaires qui se sont enfermés dans un des bâtiment du camps...

Et malheureusement, je ne peux rien faire pour eux pour le moment, ma vie étant menacer par le sabre de l'ennemis que je dévie de ma lame cyborg avant de libérer un flot de flamme entre mon agresseur qui me surplombe et moi qui suit encore au sol. Je profite alors de ce répit du à sa surprise pour me redresser sur ma seule jambe encore en état de fonctionner, l'autre étant en deux parties qui ne tiennent que par un câble au niveau de l'articulation du genou.

- TU VAS PAYER SALE GARCE !

Le chef de la troupe de Frost rapplique alors que mon lance flamme vient de s'éteindre faute de réserve supplémentaire. En équilibre sur une jambe, je me focalise sur mon haki de l'empathie tandis que tout mon corps s'entoure d'électricité. Prévoyant chacun des mouvements de l'ennemis une seconde en avance, les yeux fermés, j'esquive chacun de ces assauts en pivotant et me pliant grâce à ma souplesse et mes filins qui me permettent de garder l'équilibre.
Et finalement, c'est l'ouverture. Ma lame se plante alors dans le ventre du pirate et mon corps libère tout son voltage dans la chair de l'ennemis.

- Va au diable, enfoiré.

Je ne sais même pas comment s'appelait ce type, ni qu'est ce qu'il foutait vraiment ici pour Frost. Mais quand on s'en prend à la révolution, il faut être prêt à en payer le prix.


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Très vite, les quelques pirates ayant passés la porte succombent devant la virulence de la défense de la cuisine révolutionnaire. Bon, ce n'est pas une armurerie, mais nous avons malgré tout trouvé dans cette cuisine de quoi nous préparer au combat !

- Tout le monde a trouvé une arme ?!
- J'ai un couteau !
- Une poêle !
- Des biscuits tout sec !
- Y'a une marmite d'un genre de ragout... Mais brulant !

Hum... De mon coté j'ai fabriqué des Cocktails inflammables a base de rhum, mais comme le dit le petit livre rouge, l'important ce n'est pas l'équipement, c'est la conviction et la combativité qu'entraine la certitude de se battre pour un monde plus juste, et qui est censé entrainer une supériorité de un pour trois entre un simple soldat de la marine et un révolutionnaire.

- Alors en avant pour la contre attaque ! Allons soutenir Raven !
- Révolution !
- Raven !
- Chaud devant !

D'un mouvement de bras j'allume puis balance une de mes bouteilles sur le groupe qui assiège notre cuisine, bouteille qu'un pirate plus rapide que les autres explose en vol d'un tir tout a fait impressionnant, ce qui transforme mon projectile en une pluie de gouttes enflammées qui pleuvent sure les pirates. On est loin de la marée de feu que j'espérais provoquais, mais c'est bien suffisant pour une diversion et un début de panique dans les rangs, au moins le temps que tout le monde se mette de grandes claques pour éteindre le feu. Et que, jaillissant par la porte et les fenêtres de la cuisine, les révolutionnaires se jettent dans la mêlée a grands coups d'ustensiles divers pendant que je m'emploie a foutre le feu a d'autres zones du champ de bataille, me délestant bien trop vite de mes quelques projectiles improvisés, avant de pouvoir m'inquiéter de la santé de mon plus fidèle compagnon.

- America ? ça va mon chien ?


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America avait tout de même fini le fruit. Avant tout parce qu’il était un chien et que sans réfléchir plus qu’outre mesure, il mangeait ce qu’il trouvait et semblait comestible, mais aussi parce que Tom lui avait appris à ne pas gâcher. Il avait eu du mal à ne pas tout rendre à nouveau, contenant ses spasmes gastriques dans ses sursauts alors qu’il quittait l’arrière du comptoire pour faire face à la horde de pirates enragés bousculés par une pluie de flamme et des coups de poêle ravageur.

Sous les sons des attaques improvisées des révolutionnaires, America n’avait qu’une envie : se gratter. Son corps entier le démangeait si bien qu’il ne pouvait rien faire d’autre que de s'asseoir devant les affrontements, griffant son encolure avec intensité. Il s’activait avec tant de force que petit à petit, des tas de poils tombaient.

- “America ? ça va mon chien ?”

Paul était inquiet mais America allait bien. Il y avait juste ces démangeaisons qui ne terminait pas. Plus il grattait sa peau, plus il perdait de poil. Jusqu’à que ses griffes, glissant sur son corps, firent le bruit de crissement métallique. Le chien se redressa, s'ébrouant alors que tous ses poils restant tombaient à ses pattes. Les regards choqués de certains révolutionnaires firent s’interroger le chien sur son état. Plus de peau ou de poil. Tout avait été rapidement remplacé par de l’acier grisâtre. Si la forme globale de l’animal persistait, il était difficile de savoir qu’il s’agissait bien d’America.

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- “America était un robot depuis le début ?”
- “Aaaah mais c’est pour ça qu’il parle !”


Les remarques d’incompréhension,ou de compréhension, des révolutionnaires furent vite coupées par les attaques incessantes des pirates. Si les hommes de la liberté avaient des ustensile de cuisine, leur adversaires avait des épées et des fusils. La bataille serait sûrement perdante à terme pour le camp du bien. Mais maintenant que le chien ne ressentait plus ce besoin pressant de se gratter, il pouvait se laisser galvaniser par les combats et sauter dans la mêlée. Ses nouveaux crocs d’acier brisaient avec facilité les armes mis sur son chemin et les lames fusant dans sa direction ricochet sur ses plaques de métal. Alors qu’il faisait jaillir le sang d’un, puis de deux, puis de trois pirates, répliquant avec férocité et rage de vaincre, un des derniers forbans recula de plusieurs pas. Il avait la lèvre inférieur tremblante, la mine sombre et en pointant du doigt le chien mécanique, il hurla :

- “Il a un fruit du démon !”

Le courage le quitta aussi vite qu’il sortit de la pièce. Frost avait beau avoir une horde de larbins, tous n’étaient pas assez courageux pour donner sa vie en son nom. Cependant, dehors n’était sûrement pas plus accueillant car Plume Noir rodait.
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La Révo




Que de péripéties...

Au moins sur ton île natal, tout voulait t'y bouffer mais cela avait au moins le don de le faire dans le silence. Ici... C'était un véritable spectacle de sons et de pyrotechnies et tu n'étais qu'une spectatrice un peu dépassée mais pas désespérée de cette scène. L'espace d'un instant, tu venais à t'inquiéter de l'état du chien que tu avais un peu ignoré pendant quelques secondes pour te débarrasser de tes assaillants.

Un fruit du démon ? C'était ça la chose immonde qu'il avait englouti et qui avait provoqué pareil phénomène chez lui ? Arquant un sourcil tu essayais de te remémorer la forme du fruit qu'il avait mangé avant de porter ta main sur ton menton. Malgré les échanges de violences de tout les côtés, tu restais perdue dans une réflexion créative. Si un pareil truc existait et se mangeait alors ça pouvait se cuisiner ! Tu aurais pu être la meilleur cuisinière du monde si tu étais en mesure de rendre ce genre de fruit agréable au palais. Et vu la réaction de l'animal, tu avais sans doute beaucoup de boulot avant d'y parvenir...

Qu'importe... Tes pensées gastronomiques allaient devoir attendre. Maintenant que l'animal était fait d'acier, la situation semblait prendre une nouvelle tournure encore. Les assaillants se chiaient littéralement dessus. Vraiment. Tu étais persuadée avoir reconnu l'odeur en question parmi vos opposants.

Tapant alors des mains, affichant un sourire de circonstance, tu essayais un peu d'enjouer tes "nouveaux amis" à vous sortir de ce merdier une bonne fois pour toute.

- Un chien en métal c'est trop cool ! Et si on s'en servait... Vous savez. Pour genre, nous sauver d'ici ?!


Ton sourire était sincère mais ton corps était un poil tendu. Tu savais flirter avec le danger, mais même pour toi qui était d'une humeur festive constante, le chaos environnant devenait lourd à supporter. A la différence de tout ces gens portés par une idéologie plus grande qu'eux, toi tu n'étais qu'une cuisinière qui voulait cuisiner. La guerre de faction... Bon... Ça te passait un peu au dessus.

Finalement, un autre pirate vint à réussir à pénétrer la cuisine pour se jeter sur toi. Malheureusement pour le bougre, l'endroit avait tellement été saccagé qu'une vulgaire peau de banane avait été laissée au sol, peau de banane qui fut son bourreau puisqu'il chuta lourdement contre le sol tête la première. Et alors qu'il cherchait fébrilement à se retourner, tu venais à saisir une poivrière encore bien pleine que tu secouais bien dans ses yeux pour lui faire passer un mauvais quart d'heure !

- Monsieur lunette. Paul c'est ça ?! Si vous nous sauvez avec votre chien, je vous promet de lui cuisiner le meilleur steak de boulon qu'il ai jamais englouti !


Qu'est-ce que ça mangeait un chien robot d'ailleurs ? Bonne question. En tout cas, vu à quel point il se déchaînait actuellement, il mangeait au moins du pirate bien gras.






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- Aaaaaahhhh aidez moi ! S'il vous plait !

Me redressant péniblement après mon combat, une main sur ma hanche et incapable de me déplacer grâce à mes jambes au vu de celle qui est cassée, j'envoie alors mes filins dans un toit avant de me tirer jusqu'à celui ci, grimaçant sous la douleur. Mais ce que je cherche est enfin visible : Plume Noire semble plus que décidée à défoncer une grille de cellule derrière laquelle ce retrouve totalement prostrée une jeune demoiselle qui m'est inconnue. Et vu l'endroit où elle est, elle n'est certainement pas une pirate, ni même une menace d'après mon haki.

De l'autre côté, mes troupes semblent enfin en découdre avec leurs opposants, et bien vite les dernières troupes de Frost finissent soit morte, soit courant à des lieux de leur camps. Pour autant, on a encore un sérieux problème... Du moins, j'ai un sérieux problème... Un problème d'oiseau berserk. Si seulement j'étais dans un meilleur état...

Mais le temps que je réfléchisse à comment calmer ma bête qui tente vainement de passer son long bec à travers les barreaux de la cage, voilà qu'un grand fou décide de jouer les preux chevaliers.

- Laisse là tranquille Plume Noire ! Elle est de notre côté !

La suite, malheureusement, je ne suis pas assez rapide pour l'arrêter malgré la prédiction que me montre mon empathie. Jean Cériun, celui pour qui nous avons fait tout ce chemin, attrape un gros cailloux et le lance sur la tête de pioche de mon piaf pour détourner son attention de la jeune femme. Une tactique tout à fait fructueuse, du moins si on oublie que la furie de mon volatile est telle qu'il attaque tout ce qui bouge sans distinction. Et Jean, malgré qu'ils se connaissent l'un l'autre, est maintenant sa nouvelle cible car il a osé lui faire mal...

L'oiseau géant se retourne alors lentement vers sa cible avant de lui crier furieusement dessus et de commencer à battre des ailes. Sauf que si j'ai été bien incapable d'arrêter la pierre avant qu'elle ne l'atteigne, je suis quand même en mesure de réussir à ligoter mon amie avant qu'elle ne propulse Jean dans une violente bourrasque.

Surprise d'avoir ainsi été saucissonnée, Plume Noire tombe sur le sol et tente de se libérer en gigotant. Je lui laisse alors juste assez de mou pour qu'elle ne casse pas mes câbles avant de me tirer grâce à eux sur son dos. Sentant mon poids sur les plumes, la berserk use alors de son long cou pour regarder dans ma direction pour me mettre un violent coup de son bec pointu. J'arrive à l'esquiver in extremis et lui attrape la tête de mes deux bras en commençant à la caresser.

- Là, là. Tout vas bien Plume Noire, c'est fini, tu peux te reposer maintenant.

En quelques secondes, les caresses font leurs prouesses et mon oiseau reprend enfin ses esprits. A mon tour, je peux enfin souffler. L'adrénaline diminuant dans mes veines, la douleur de mes blessures se réveille et me cloue finalement au sol où je me laisse glisser depuis le dos de Plume Noire. Et rapidement, la troupe de révolutionnaire me rejoint, bien que méfiant vis à vis de mon monstre.

- Vous inquiétez pas, elle est calmée. Ripper est là ou il faut que l'un de vous s'improvise médecin ? Ah, et je vais avoir besoin de toi Paul, pour ma jambe. D'ailleurs, où est America ? Il va bien j'espère !

D'un regard en coin, je remarque alors que Jean n'a pas perdu de temps pour aller secourir la jeune femme dans la cellule. Une cellule qui semble être la seule du camps alors même que les révolutionnaires étaient enfermé dans des cages... Cette fille était elle une prisonnière privilégiée ?


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Miné par la défaite de leur chef, par la résistance farouche et la contre attaque révolutionnaire, et la terrible transformation d'America, la combativité des pirates s'effondre, et en moins de temps qu'il n'en faut pour dire "Les forces révolutionnaires défendant Jaya ont vraiment besoin de renforts", nos adversaires laissent tomber leurs armes au sol, et s'agenouillent un par un dans la poussière. Et en combattants aguerris, les révolutionnaires entreprennent immédiatement d'inverser les rôles. On s'empare des armes pour garder les pirates en joue, on empile les autres hors de portée de main pour prévenir une contre contre attaque, on menotte les pirates avant d'entreprendre de les parquer dans un coin, on commence à trier morts et blessés, et a s'occuper de ceux des blessés qui ne veulent pas passer mort...

Comme souvent, c'est après la bataille qu'on a le plus à fort. Et en tant que spécialiste multitâche, pour moi, c'est toujours le cas...

- Mince ! Mais comment t'as fait pour te démolir la jambe à ce point la ?
- Un pirate m'a pas mal aidé.

La dernière fois que j'ai remonté Raven j'avais pourtant utilisé des aciers haute résistance tout droit sorti des dernières découvertes de Paradisio... Et ben c'est cassé quand même Je me demande si je ne devrais pas lui proposer quelque chose de plus fragile mais plus facile à réparer..

- Je vais voir ce que je peux faire pour que les branchements fonctionnent à nouveau, mais je vais pas pouvoir tout réparer tout de suite, va falloir bricoler pour que ça tienne.

Ma main se change en palette d'outils, et en quelques minutes j'ai rabiboché les câbles découpés à coup de lame, et raccordé les parties déboités. Pour le trou par contre, va falloir un peu plus de temps, et un atelier. Et que Raven arrête de bouger ! Parce que déjà que réparer Raven est un boulot à plein temps, quand en plus elle bouge pour superviser tout ce qui se passe, ça devient infernal...

- Si America va bien ? J'en sais rien...
- Oui ?
- Nan pas toi... Je crois qu'il a mangé un fruit du démon !
- "OUAF !"

Est ce que le chien à l'air d'aller bien ? Oui. Oui et non. Il sautille, il remue la queue, il met de grands coups de langues aux gens, du point de vue comportement tout baigne, mais niveau apparence... Qu'est ce que c'est que ce fruit ? Le logia du métal ? Non... Un paramécia alors ? Mais lequel ?

- Et ben alors mon chien ? T'as cassé ton appareil ? Comment tu te te sens ?

Ce qui est bizarre en tout cas c'est que si je n'étais pas persuadé qu'America avait mangé un fruit du démon, je serais juste impressionné par la qualité du boulot, America a l'air d'être devenu un cyborg complet, sur le modèle des pacifistas qui n'ont plus d'organique que le cerveau, et un cyborg extraordinairement complexe, comme si on avait pris le temps de dupliquer en l'améliorant chaque partie de son corps organique...

- Raven, Merci d'être venu me chercher. Permettez moi de vous présenter dame Cyprilla de Ramée.
- Merci de m'avoir secouru de ses pirates.

Révérence impeccable, courbettes, on est clairement tombé sur de l'otage qui vaut rançon, et je suis sur qu'Adela saura gérer ça. Méme si..

- Psst ? Chef ? Comme on a cassé les cages, c'est pas dit qu'on ait de quoi tenir les pirates tranquille longtemps, on ferait peut être mieux de rembarquer tout le monde et de faire le point en mer ?

Après, moi, ce que j'en dis bon... Et puis j'ai une enquête à mener en cuisine.

- Fortuna ? Tu as vu ce qu'a mangé America ? Si on arrive a trouver a quoi ressemblait le fruit, on pourra peut être savoir ce que c'était ?


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- "Paul ! Raven ! Paul"

Le regard de l'animal suivait du regard, pour chaque prénom, la personne concernée. Il avait dans la tête tellement de nouvelle information qui se bousculait. Si peu de connaissance, mais une compréhension plus large du monde, de la vie, des émotions ? Si une machine pouvait vraiment en avoir.

- "Je suis si heureux d'être avec vous !"

Ses haut-parleurs à la base de s'était complétement fondu dans la masse métallique et chromée de son corps. Une invasion de signaux lui faisait tourner la tête. Car s'il était une machine, son corps s'était transformé en gardant ses capacités animales. Les odeurs sonnaient dans son crâne comme une alarme cherchant à l'avertir. Mais l'avertir de quoi ?

- "Je vais te montrer Fortuna !"

Il était heureux. Très heureux. Et il ne faisait pas attention au visage décomposé d'affichait la majorité des révolutionnaires devant la soudaine prise de parole d'America. Puis que jusqu'ici, ses discours étaient sommaires et sa compréhension moindre. Maintenant, son mécanisme interne déchiffrait les langages des hommes mais l'aidait également à en comprendre toutes les nuances des dialogues et comment y répondre. Ses envies de participer plus qu'il ne le faisait déjà en chien était enfin assouvie et naturellement, ses haut-parleurs retransmettaient sa volonté de bien faire et d'aidait, sans qu'il n'ait à y penser ni même qu'il ne s'en rende compte. Peut-être allait-il enfin comprendre qui était cette Révolution que tous appelait sans cesse et pour laquelle ils se battait ?

- "Suis-moi camarade !"

Il était presque devenu bavard. Trottinant gaiement, il enjambait les corps de quelques pirates dument exécutés par Le Monde. Il rejoignit l'intérieur de la cuisine, laissant alors son flair prendre le relais de sa vue. Cette fois-ci, si son nez ne remuait pas en reniflant l'air ambiant, il prenait tout de même de grande inspiration, laissant son système interne analyser les saveurs qui lui parvenaient. Puis rapidement, il retrouva la piste de son propre vomis. Contournant le comptoir, il vint pointer du bout de son museau métallique un morceau du fruit qu'il n'avait pas mangé, trempant dans un fluide jaunâtre. Surement de la bile et des restes de croquette du matin.

- "C'est mon vomis !" Ajouta America pour montrer qu'il était lui aussi conscient de ce qui attendait la cuisinière. "Je voudrais bien le ramasser, mais je n'ai pas de bras."

Sa queue se mettait à battre plus fort et son regard s'était tourné vers Fortuna. Si son visage n'exprimait plus vraiment d'expression, on pouvait deviner à ses paroles l'air simplet de l'animal.
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Pour un bout de papier
Feat
La Révo




Perdue...

Bon, tu ne comprenais pas tout ce qu'il se passait, mais au moins ce n'était plus le chaos environnant. Si tu étais du genre à faire la fête après un moment éprouvant, tu avais cette sensation que cette période d'accalmie devait davantage être savourée qu'abrégée. Ton domaine d'expertise s'arrêtait à la cuisine et tu ne pouvais être d'aucune aide lorsqu'il s'agissait du reste. Parfois tu arrivais maladroitement à assommer un malheureux mais c'était là du pur hasard...

Heureusement pour toi, cette fois-ci on essayait de faire appel à tes talents ! Même si c'était pas forcément la partie la plus réjouissante et élégante de tes talents...

Suivant le chien que dont tu ne daignais même pas être surprise de sa parole soudaine, tu le regardais gambadais comme un gai-luron avant de s'arrêter devant ce qui était.. "son vomi". Affichant une moue entre l'intérêt et l'embarras, tu vins à te souvenir d'un type que tu avais rencontrer quelques semaines plus tôt. Un amoureux de gencive de porc qui t'avait supplié de lui en cuisiner encore et encore pendant des jours.

Il avait une drôle de particularité cependant. A chaque fois qu'il était content, qu'il ressentait une once de joie en lui, il était obligé de dégueuler sans pouvoir se contrôler. A côté de ce que tu avais vécu, les rejets du chien mécanique paraissait être une véritable toile artistique.

- Hmmm...


Sans te faire prier, tu trempais les mains dans son vomis sous les râles de dégoûts des autres révolutionnaires autour de toi. Trifouillant un peu, pour écarter ce qui était digne d'intérêt de ce qui ne l'était pas, tu isolais rapidement chaque ingrédient de ses repas précédents. Tu avais ce don pour entendre la voix des aliments, même réduit à l'état de bouillie infecte. Et si tu ne pouvais pas promettre de rendre cela moins dégoûtant, tu pouvais au moins retrouver ce qui était digne d'intérêt.

Un bout de fruit que tu venais à essuyer sur la veste d'un révolutionnaire au même titre que tes mains.

- Votre chien. America. Il a mangé ça. J'en ai jamais vu avant des comme ça, mais c'est sans doute ce que vous appelez fruit du démon.

Puis, déposant le précieux trésor encore puant et dégoulinant dans les mains de ce Paul, tu venais à caresser le chien. Autant que tu le pouvais. C'était pas évident, le poil soyeux était une texture plus agréable que celle d'une carcasse métallique.

- Je n'ai jamais fait à manger à un chien comme toi avant. Promet moi de bien vouloir tester tout mes prochains plats ! Nihihi.

Tes yeux brillaient d'un éclat tout particulier. Tu avais là un client unique ! Quel cuisinier pouvait se vanter d'avoir mit à l'épreuve les sens gustatifs d'un chien ! Qui parle en plus ! Tu voyais là une opportunité d'améliorer tes talents, aussi étrange que la situation pouvait-être.

Tu laissais le sort du monde dans les mains de ces révolutionnaires. Tu ne voulais que cuisiner.






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