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Le réveil du Roi-Momie !

Rappel du premier message :

Le tombeau de Semonskhet

Découverte d'une pyramide habitée !


Salle 0 - Entrée de la pyramide !

Dans les terres oubliées d'Alabasta, en une vallée connue uniquement des derniers fidèles à en préserver le secret, réside le tombeau séculaire d'un défunt roi. Divinité mystique ayant conquis son prestige avec force et fracas. Sous son épopée les empires s'écroulèrent, les seigneurs de guerre devinrent généraux et les armées du désert se rassemblèrent en une seule. Mais plus que la construction d'une unité, le sable se transforma en or et ainsi jamais le nom du souverain s’effaça des mémoires. Le Roi Semonskhet, le dieu solaire, unificateur des oasis et grand bâtisseur.

Cependant si de nombreux récits relatèrent sa vie, peu évoquèrent sa fin. Gommée des archives à dessein, les rares traces ne mentionnèrent que l'existence d'une tombe fastueuse ne souffrant d'aucune égale. Une pyramide aux dimensions jamais égalées. Des légendes probables que la promesse de richesse dota de crédit. Source de désires et de curiosités, nombreux tentèrent de retrouver son emplacement dans l'immensité du plus grand royaume des mers. Mais le désert garda le silence.

Du moins en était-il avant qu'une nouvelle carte promette la découverte qu'aucun n'avait fait. Un tracé nébuleux, labyrinthique, incompréhensible à ceux qui n'en avaient pas percé le secret. La géographie n'en était pas le sens, le document révélait les courants aériens. La compréhension reposait sur la connaissance des quatre vents dominants d'Alabasta. Là où le contour des dunes se mouvaient au fil du temps, les mêmes vents parcouraient inlassablement les mêmes routes. Au croisement de leur rencontre, une structure pyramidale ensevelie sous le sable attendait. Un îlot perdu dans l'immensité.

Aujourd'hui les traces des explorateurs et chasseurs de trésors convergent toutes dans la même direction. Les révélations d'un carte percée à jour, la poursuite de criminels perdus dans le désert, le hasard ou n'importe quel moyen comme seul guide. Qu'importe également les motivations de chacun, bientôt tous se confronteront aux mêmes défis !


> Jusqu'au 15 mars, vous êtes invité à jouer votre arrivée à la pyramide. Tout le monde est le bienvenue ! ;)

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Case 1

La troupe s'était glissée a l'intérieur de la pyramide, à l'abri des rayons du soleil. Dans la pénombre, seule des torches permettaient aux explorateurs de se repérer. Ils s'installèrent autour de l'une des immenses colonnes du grand hall pour établir un plan. Un grand nombre de couloirs serpentaient a travers la pyramide. La meilleure stratégie à adopter était de se séparer en groupes et d'emprunter des chemins différents. Alors que Raymond donnait des consignes a ses hommes, Jin fut pris d'un sentiment étrange. CE sentiment. Elle était la, quelque part dans le labyrinthe. Ignorant totalement les paroles de l'homme qu'il avait rencontré quelques heures plus tôt, et sans rien dire, il se mit en direction de l'une des entrées. Sans hésiter, il savait qu'elle se trouvait par la.

Le cuisinier courrait a travers le dédale, il arrivait à se diriger dans les ténèbres uniquement parce qu'il ressentait sa présence. Et plus il s'en rapprochait, plus cette sensation que son crâne allait exploser se faisait violente. Il espérait la retrouver pour en finir avec cette malédiction, il souhaitait désespérément que ce soit une dernière danse. Un cri se fit entendre, puis le silence. Jin accéléra sa course. Un second cri retentit, cette fois ci beaucoup plus proche. C'était une voix de femme. Sa voix. Elle n'était qu'à quelques mètres, il pouvait sentir son parfum.

Une jeune femme se tenait devant lui, une bougie a la main. De quoi éclairer légèrement autour d'elle. Elle semblait se trouver au bord d'un précipice. Et, deux pas plus loin, au dessus du vide se trouvait Charlie. En déséquilibre la jeune conteuse glissa dans le vide. D'un bond, Jin se retrouva a portée de main de la maudite et l'attrapa de justesse par la manche. La vision de l'homme empalé au fond du gouffre lui retourna l'estomac mais il se retint de recracher son repas sur le visage de la jeune femme agrippée a son bras. D'un coup sec il l'aida a remonter.

-Je ne m'étais pas trompé, c'était donc bien toi. Lui lança le blondin en ignorant totalement la femme qui se trouvait a leur côté.
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Le tombeau de Semonskhet

Découverte d'une pyramide habitée !


Exploration de la "pyramide" - Temps 2 !

Ding ! Ding ! Ding !

Dans les profondeurs les plus opaques, une cloche oubliée est sortie de son mutisme. Elle sautille furieusement au bout de sa cordelette comme surprise elle-même de s'être éveillée. Seule, perdue, elle propage l'écho de son alarme. Puis se tait abruptement. Une main couverte de bandage vient de se refermer sur elle. Le silence a repris ses droits...

Remarques:

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Case 4 & 5 :

À peine la nuée de scarabées passée qu'Olek déboulait dans une double pièce encore plus grande. Là, face à lui et à la dizaine d'autres aventuriers, se trouvaient les parents des insectes qu'ils venaient de dézinguer. Aussi gros l'un que l'autre, ils firent claquer leurs mandibules agressivement et lâchèrent un cri strident. Leurs petites ailes translucides sortirent de leur carapace et se mirent à battre de plus en plus rapidement jusqu'à devenir floues par la vitesse. Dans un bourdonnement incessant à vous rendre fou à lier et à vous péter les tympans, le duo planait menaçant à quelques centimètres du sol.

De par leur taille et leur position, ils bloquaient le chemin vers les couloirs et salles suivantes. Olek était un chasseur né, un traqueur hors pair, son enfance passée dans les marais Amerzoniens en avait fait un bestiaire rare. Il reconnaissait une bête affamée et affaiblie comme personne et remarqua que les nombreuses cicatrices que les deux créatures arboraient avaient été très probablement causées par des luttes intestines. Ces scarabées géants devaient s'entretuer et bouffer leur progéniture depuis des temps immémoriaux, faute d'avoir autre chose à se mettre sous la dent. Leurs yeux rouges frénétiques de cannibales et la bave coulant par litres de leur bouche cauchemardesque étaient une énième preuve que l'arrivée des aventuriers sonnait enfin l'heure d'un vrai diner, d'un festin depuis trop longtemps convoité.

Une idée en tête le pirate prit l'initiative, il balança tel un dompteur les deux cadavres maintenant inutiles qu'il tenait dans ses mains, un en direction de chacune des bouches des immondices de chitine. Deux lancés parfaits, excentrés, l'un à droite et l'autre à gauche, suffisamment haut pour forcer le duo à se séparer, à se déplacer légèrement sur les côtés et ainsi ouvrir une brèche dans leur blocus. Ouverture précaire et temporaire dans laquelle le pirate plongea sans demander son reste. Tandis que papa et maman scarabée attrapaient à l'unisson leur offrande et commençaient à les déchiqueter dans des bruits écœurants, Olek, lui, était déjà en train de taper un sprint digne des plus grands champions longues-jambes vers les niveaux inférieurs.
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Case 4 & 5 :

Le souffle d'air manqua d'un poil son crâne à nue avant d'exploser dans son dos en une violente bourrasque. Sans avoir le temps de comprendre si la magicienne l'avait ciblé, l'explosion venteuse le décolla du sol. Virevoltant avec la grâce d'une poupée désarticulée, le courant aérien l'envoya se plafonner le menton avant de le laisser chuter en douceur dans une salle lugubre. Un coussin lui avait amorti la chute. « Ou...outch. » Un coussin parlant. Le vrombissement d'un bourdonnement s'éveilla alors. Deux masses éclairées par des torches se tenaient non loin.. Tentant encore de discerner la situation qui lui échappait, un sac lui atterrissant dans les bras le laissa avec une nouvelle énigme. Perplexe il observa les traits grignotés d'un pauvre gars qui aurait du passer son chemin mais surtout la monstruosité entrain de le charger ! Couvrant toute sa vision, la masse semblait avide de déchiqueter.

Roulant tant bien que mal sur lui même, le forban évita de peu la charge qui s'en alla s'encastrer dans le mur. Sans ralentir, la bestiole secoua ce qui lui servait de tête et brassa large autour d'elle comme un taureau fougueux. Les pièces buccales s'entrechoquèrent dans le vide jusqu'à atteindre la carcasse sans vie. Pas le moindre morceau lui résistât. Son immonde gueule noyaient le sol de flots de baves avides. Un instant lui avait suffit pour l'engloutir. Mais le bouvier n'en avait pas fini. Happer par l'aura mortuaire du Cavalier, il le chargea de nouveau. Avec moins d'élan cette fois-ci. Le faucheur écrasa son arme contre l'armure de cuticule stoppant la course. Martelant la lame dans le bloc d'acier sans le moindre impact que celui d’énerver la bête. Il ferraillait les pièces buccales malgré la lourdeur des frappes, jusqu'à ce que lassée la créature tenta sa chance sur une nouvelle proie passant à portée. Le temps pour le vieillard de reprendre son souffle. Le temps pour que l'autre bestiole jaillisse dans son dos pour le transformer en charpie !


Dernière édition par Le Cavalier le Mer 22 Mar 2023 - 13:56, édité 1 fois
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Case 4 & 5 :


Passé l'immonde essaim de scarabées affamés, les deux aventuriers déboulèrent dans une nouvelle pièce. Johnson n'était en fin de compte rien de plus qu'un boulet, qui tentait désespérément de suivre le sablonneux dans cette folle course au trésor. Deux nouvelles créatures immondes lui barraient la route, plus massifs, plus voraces et certainement plus dangereux, deux énormes coléoptères étaient aux prises avec d'autres explorateurs. Et si le capitaine des Sandstorm Pirates commença à préparer un assaut frontal, il se ravisa bien vite lorsqu'il réalisa que les bestioles ne semblaient pas l'avoir repéré. Sans doute trop occupé à essayer de dévorer les pauvres âmes qui avaient osé pénétré dans le tombeau de leur maître. Agrippant un Harisson paniqué, il le tira vers lui et le gifla violemment pour interrompre ses hurlements.


Silence Johnson ! C'est notre chance... grogna le pirate en pointant la sortie du doigt.

Que.. je.. quoi.. bégaya l'homme.

On continue à descendre. Venez !


Saisissant son bras il l'entraina en courant en direction de ce qui semblait être la sortie de cette pièce, se frayant un passage dans le chaos ambiant, parmi les explorateurs et pilleurs de tombeau. Premier arrivé premier servit, une règle fondamentale lorsqu'il s'agit de course au trésor. Plusieurs "concurrents" était d'ailleurs du même avis, puisque profitant de la diversion fournie par d'autres, certains étaient déjà en route vers la sortie. Soudain, l'un des deux scarabées se mit à attaquer l'autre, déchiquetant violemment son flanc. La première bestiole poussa un cri strident avant d'envoyer valser son assaillant droit dans un mur. Harisson Johnson se trouvant sur sa trajectoire, le pauvre homme fut emporté, forçant le sablonneux à stopper sa progression.


C'est pas vrai... soupira le jeune pirate.


Hésitant un court instant, il rebroussa chemin et fonça prêter main forte à son camarade d'infortune. Rien de bien méchant à priori, l'aventurier endimanché ramassa alors son chapeau et se mit à rire. Le sablonneux l'aida à se redresser, mais n'eut pas le temps de se retourner qu'il fut fauché par l'une des pattes du bousier géant qui l'envoya s'écraser un peu plus loin contre un mur. Corps endolori, le capitaine des Sandstorm Pirates se releva tant bien que mal pour examiner la situation. Les deux insectes colossaux semblaient bien déterminés à mener un combat à mort, se frappant farouchement, sans prêter attention au reste. Harisson Johnson prit ses jambes à son cou et se rua vers la sortie. Le sablonneux tenta de l'imiter mais une colonne s'écrasa dans un nuage de poussière, lui barrant la route. L'affrontement des deux scarabées géant semblait mettre en péril l'intégrité de la structure qui tenait le plafond de la pièce. Mais tenter de les neutraliser serait une perte de temps considérable. Se changeant en un tourbillon de sable, il décida de se dérober et se rua vers la sortie de la pièce, emportant dans son sillage certains de ses "concurrents" dans cette folle chasse au trésor. Se reconstituant, il se heurta à un pilier avec fracas et se redressa péniblement aux côtés du gaillard défraichit.


Debout papy sinon tu vas finir en amuse-gueule. railla-t-il avec un sourire dément.


Et sans demander son reste, il se dirigea en toute hâte vers la sortie, laissant les monstres se livrer un combat sans merci derrière lui.
    *Toujours case 3*

    Mais ... Mais ... Mais ... Ils osent les saloupiots ! Ils vont vraiment me laisser ici, je n'y crois pas. Et les scarabées sont maintenant à portée de moi. Pas le choix, j'arrête mon rôle l'espace de quelques instants, je sors deux scalpels, et je me mets à trancher les têtes des animaux qui m'approchent. Ça vole dans tous les sens. Je libère trois billes identiques à différents intervalles. Chacune d'elle se transforme et libère ses racines qui s'étendent sur plusieurs mètres. Puis elles balaient la zone à raz le sol, éjectant les scarabées au loin. La zone se fait nettoyer rapidement, tandis que je saute par dessus mes création pour passer à la salle suivante, après avoir rangé mes armes et repris ma canne. Je lâche derrière moi des bombes collantes qui en explosant libèrent de la sève, venant coller les animaux pour me libérer le passage.

    Spoiler:

    * Case 5 *

    Je fuis la salle pleine de scarabées pour arriver dans une très grande salle avec ... deux gros scarabées. Je me tiens immobile. Leur vision est basée sur le mouvement. A l'autre bout de la pièce, je repère un des types qui m'a laissé mourir dans la salle précédente. C'est la même armoire à glace qui sent la mort. Attends mon coco, toi t'es pas sorti d'ici. Je sors mes billes et lui balances sur la tronche. Évidemment, je fais mine de rater en visant les scarabées.

    " Oh, on dirait que j'ai raté. Peut-être aurais-je du mettre mes lunettes. "

    Une seconde plus tard, des explosions retentissent dans la salle. Elles ne sont pas fortes, mais disséminées un peu partout pour perturber les animaux. Puis je me mets à courir vers la salle suivante. Une de ces saletés me fonce dessus. Et merde. Bombes collantes dans tes yeux et sur tes pattes, ça devrait me donner quelques secondes si j'ai de la chance. Je trace droit devant, oubliant clairement mon personnage. Je veux juste survivre. Histoire de m'assurer d'avoir assez de temps, j'envoie quelques graines derrière pour ralentir les suivants. Un gaz étrange émane des billes qui explosent. Un gaz violent qui ne donne pas du tout envie de passer devant. La grosse Bertha*/ bestiole ne sait pas où donner de la tête. Elle essaie de bouger pour me poursuivre, mais ses pattes collées l'en empêche. Elle veut regarder, mais la sève sur ses yeux trouble sa vision. Elle veut manger les autres, mais doit passer par le gaz. Je ne regarde pas derrière moi, à aucun moment. Je trace ma route jusqu'à la salle suivante. Chacun pour soi et tous pour moi ! Et au moment où j'avance, après que des colonnes ne s'effondrent devant la sortie, un tourbillon de sable fou le bordel. Mais il m'emporte et me transporte jusque devant le trou dans la roche. Je ... heu ...

    " Merfi ? " C'est le mot que je parviens à articuler avec le sable dans ma bouche. Je reprends ma canne en main et essaie de reprendre mon rôle. Est-ce encore crédible ? Quelqu'un verra-t-il au travers ? Vous le saurez, dans le prochain post du Réveil du Roi-Momie !

    Spoiler:


    Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
    Le réveil du Roi-Momie ! - Page 2 3301443526
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    Case 1 (ouais ça traîne, on arrive !)

    Alors que mon cri résonne avec écho contre les murs de ce dédale que forme la pyramide, je vois les piques déjà nimbés de sang se rapprocher dangereusement. Est-ce la fin ? Ce serait particulièrement ridicule. Je peux déjà imaginer mon épitaphe : « Elle est morte comme elle a vécu : la tête vide et sans regarder où elle mettait les pieds ». Je ne sais pas si, le temps de ma chute, j’ai le temps de crier à la femme derrière moi l’intitulé. Il serait dommage de perdre ma dernière inspiration.

    Je n’aurai pas la réponse à cette question.

    Mon inépuisable bonne étoile n’en a toujours pas terminé avec moi. Alors que je ferme les paupières, me préparant à l’impact indubitablement fatal qui se profile -littéralement- sous mes yeux, je sens une force me retenir par le bras et mon corps interrompt instantanément sa chute. Me voilà alors, l’espace d’une seconde, presque à l’horizontal à quelques centimètres à peine des pieux ensanglantés. Je laisse échapper bien malgré moi un petit rire nerveux alors que la force me tire en arrière. Emportée par mon élan, je me retrouve contre la poitrine de mon sauveur. Il me suffit d’un instant pour reconnaître ce dernier. Le calme dans ma tête s’est fait encore plus envahissant et le malaise qui me prenait depuis quelques minutes semble s’estomper sous l’effet de notre proximité, preuve que mes craintes étaient fondées et que cette foutue malédiction est à nouveau à l’œuvre.

    -Je me disais bien que j’avais mal à la tête et envie de rendre.

    Je m’écarte d’un petit mètre du blondin en lui adressant un sourire espiègle. S’il semblerait que lui formuler des remerciements m’arracherait la bouche, une part de moi est étrangement joyeuse à l’idée de revoir l’ennuyeux cuisinier -sans doute encore un effet du stupide sort qu’on nous a jeté-. J’observe avec une grimace la fosse qui nous sépare de la sortie de la salle, puis tourne finalement mon regard vers l’autre femme qui doit être en train de se demander ce qu’il se passe sous ses yeux. Je lui adresse un petit sourire et un signe de main.

    -Salut ! Tu viens pour l’aventure ? J’espère que t’es prête à tenir la chandelle, ce grand blond n’est rien de moins que l’homme de ma vie. Apparemment. Le cynisme est une de mes mauvaises habitudes -pur réflexe défensif sans doute. Je me retourne à nouveau vers la sortie. Bon. Va falloir trouver un moyen de passer ce truc maintenant…

    Et ça ne va pas être de la tarte. Le trou est bien trop grand pour que j’envisage de le franchir d’un bond. Jin pourrait peut-être, vu sa carrure, mais je ne suis hélas pas aussi gâtée que lui physiquement… Alors me vient une idée. Ou plutôt non. L’idée est apparue dans mon esprit, mais j’ai l’étrange sensation qu’elle n’y a pas germé. Puis je comprends. La vieille sorcière nous avait dit que nous « ressentions nos émotions respectives ». Je tourne mon regard vers Jin et arque un sourcil dans sa direction.

    -N’y pense même pas.

    Je ravale instantanément mes mots. Voir mon esprit ainsi envahi par une pensée qui n’est pas mienne m’a donné l’horrible impression que l’on violait mon intimité, mais je trouve en vérité l’idée particulièrement excitante. Le blondin a pour projet de nous catapulter toutes les deux de l’autre côté en se servant de ses puissantes jambes comme d’une rampe de lancement. C’est un plan un peu fou, extrêmement dangereux et avec une probabilité non négligeable d’échouer.

    Tout ce que j’aime.
    Nouveau sourire. Plus féroce.

    -Je peux vous envoyer de l’autre côté, si vous prenez impulsion sur mes jambes.
    -C’est bien ce que j’espérais. Tu n’es pas obligé de nous suivre dans cette idée stupide, mais je ne sais pas quel autre moyen on a pour traverser… Ajouté-je en direction de notre partenaire d’infortune -qui, avouons-le, a tiré le gros lot-.

    J’accorde un hochement de tête à Jin, signe qu’il est l’heure de passer à l’action. J’ai hâte de voir comment il va s’y prendre. Il faudra faire preuve d’une sacrée technique pour accomplir cet exploit. Je recule aussi loin que possible contre le mur pour prendre de l’élan. Autant lui faciliter la tâche. Après un petit soupir, je m’élance. Quelques foulées plus loin, la fosse se rapproche redoutablement. Était-ce vraiment une bonne idée de faire confiance à Boucle d’Or ?

    Trop tard.

    Je prends appui, les pieds joints, aussi proche du bord que possible. Au moment où ceux-ci quittent le sol, je sens alors la jambe de Jin se glisser dessous, accompagnant le mouvement pour me donner, un instant plus tard, une meilleure impulsion. Je ne peux retenir un cri lorsque l’adrénaline parcourt mon organisme alors que je m’envole littéralement. J’atterris sans encombre de l’autre côté du piège, deux secondes plus tard, et me réceptionne dans une roulade particulièrement artistique.

    -Wow ! Eh ben c’était cool ! Tu m’avais caché que tu savais faire ça eheh. Allez, à toi !
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    Salle 3

    Finalement les gens firent soit demi-tour, soit ils passèrent en force à travers la nuée, du coup ben je fis pareil. J’aurais bien voulu aider à dératiser la base, surtout qu’apparemment il y avait un hôpital également. C’est ce que j’ai cru comprendre des propos d’un petit vieux qui disparut en semant des plantes.

    Salle 4-5

    Une fois sorti de la nuée, j’arrivai dans une grande pièce, ou plutôt une double pièce. Etrangement le bourdonnement était devenu plus grave. Je compris bien vite d’où il provenait. Dans chaque salle se tenait un scarabée, beaucoup, mais alors là beaucoup plus gros que les précédents.

    Tu m’étonnes que la base d’Alabasta reste sûr, avec des mesures de sécurité pareil les intrus ne font pas long feu. C’est quand même un peu extrême. C’était un peu comme si je mettais Meuh Meuh, le monstre marin au détour d’un couloir à Clock Work, un peu extrême. A moins qu’ils soient domptés. Mais oui, bien sûr.

    Je me précipitai à proximité du monstre le plus proche en criant :
    « Il doit y avoir un mot de passe. Vous faites vraiment n’importe quoi ! Surtout celui qui vient de lui jeter de la colle dessus. »
    « Viva la revolution ufff ! »


    Je pris un coup de mandibule qui m’envoya voler à travers toute la salle. J’atterris à travers un tas de sable qui amorti ma chute. Recrachant un peu de sable, je fus surpris de voir le tas de sable prendre forme humaine. Un monstre ? Un utilisateur de fruit du démon ? Peu importe, le plus urgent était de calmer les monstres de garde.

    « Désolé mec. Tu as bien amorti ma chute. Huhuh ! Au lieu d’essayer de ficher le camp, tu ne connaîtrais pas le mot de passe ? »
    « Ben oui celui pour calmer les gardiens ! »
    « Ho mais beurk, c’est un peu de toi que je viens de recracher. Dégueu !


    Se montrant peu collaboratif, ce qui était compréhensible, je retournai à portée d’oreilles du monstre. En avaient-ils seulement ? Je fouillai ma mémoire et revint sur une chanson qu’on nous apprenait dans la révolution. Il y avait même une petite chorégraphie qui allait avec. M'interposant entre un homme qui n'avait que la peau sur les os et la bête. Je me mis donc à chanter en esquivant les attaquent du monstre sous les yeux ébahis de tous. Et il y avait de quoi.

    « Dans sa maison un grand cerf, regardait par la fenêtre.
    Un lapin venir à lui. Et frapper ainsi
    Cerf, Cerf ! Ouvre-moi ou le chasseur me tuera.
    Lapin, lapin entre et vient, me serrer la main. »

    Spoiler:


    Le réveil du Roi-Momie ! - Page 2 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2Le réveil du Roi-Momie ! - Page 2 Kuroko.no.Basuke.600.1903798 Le réveil du Roi-Momie ! - Page 2 Steamp10
    "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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    Case 1 : Bruit inquiétant... et un piège caché !

    Déambulation dans le labyrinthe quand un bruit oppressant s'entend... Momies, fantômes ou courant d'air ? Juste un bruit finalement, mais les passages étouffants n'aident pas à l'apaisement. Un piège avec des lances pointues trainent dans le coin, gare à la chute !



    « - Aaaaaaaaaaaaaaaaah ! »

    Voilà, encore une jeune scotchée sur son meitou ! Pourtant ce n’était pas faute de l’avoir prévenue du danger… Avant que Yemoja ne puisse intervenir, un grand blond avait pris le relais et ramenait d’un coup sec la jeune femme à ses côtés. Jeune femme qui ne semblait pas traumatisée outre mesure par l’expérience de mort imminente qu’elle venait de vivre.

    « - Je ne m'étais pas trompé, c'était donc bien toi. »

    La lumière de la bougie éclaira brièvement le visage de ce sauveur, aux traits fins et gracieux. Mais pourquoi paraissait-il si triste ? Yemoja ne parvenait pas à discerner si cette apparente peine était simplement due aux traits de son visage ou s’il existait quelque chose de plus profond. Une explosion retentit au loin, faisant tomber quelques grains de sable du plafond dans ses cheveux blonds et soyeux. Ses yeux d’un bleu cristallin ne lâchaient pas la jeune femme qu’il venait de secourir, visiblement ils semblaient se connaître.

    « - Salut ! Tu viens pour l’aventure ? J’espère que t’es prête à tenir la chandelle, ce grand blond n’est rien de moins que l’homme de ma vie. Apparemment. »

    Prête à tenir la chandelle ? Génial. Cette fois, c’était au tour de Yemoja d’avoir la nausée. D’un autre côté, Aziz n’était plus. Il lui fallait désormais trouver un nouveau guide, ou à défaut des partenaires d’exploration. Si Yemoja ne faisait pas confiance en l’instinct de survie de cette tête blonde, elle prenait davantage au sérieux les compétences du jeune homme. Si ces amoureux devaient être ses alliés, eh bien soit. La jeune femme plongea son regard dans celui du blondinet, bien décidée à enfin lui faire réaliser qu’elle n’était pas une statue poussiéreuse.

    « - Enchantée, je m’appelle Yemoja.
    - Bon. Va falloir trouver un moyen de passer ce truc maintenant… »

    Bon, visiblement, les présentations n’étaient pas leur fort. Après quelques minutes de discussion il fut décidé que le jeune homme les propulserait grâce à la puissance de ses jambes. Idée ingénieuse, si tant est qu’elle ait une chance de réussir. Yemoja tenta de prédire si cette action avait une chance de fonctionner mais le destin restait mystérieux, elle ne parvenait pas à déclencher de vision. Il lui faudrait donc s’en remettre entièrement à cet homme. Certes ses mollets semblaient musclés, mais de là à réussir un tel exploit. Heureusement pour elle, la jeune femme aux cheveux argentés semblait bien décidée à passer la première, et cela lui convenait parfaitement. Tout se passa parfaitement bien, si bien qu’il ne resta rapidement plus que l’homme de l’autre côté.

    « - Soyez prudent… »

    Case 4 et 5 : Papa et Maman scarabées affamés.

    Papa a le crâne particulièrement dur et les mandibules saillantes. Maman a essayé de le manger sans succès.
    Si les petits se glissent dans les failles des murs, papa ne peut plus sortir de la grande salle qu'il partage avec maman.



    Tout se déroula sans encombre (ou presque) et la petite troupe se retrouva rapidement dans une gigantesque pièce remplie de sable. Au sommet se trouvaient deux scarabées titanesques, hurlant et se déchainant comme deux dragons sur leur monticule d’or. De pauvres aventuriers tentaient tant bien que mal de les affronter, mais sans succès. Les épées qui frappaient leurs carapaces résonnaient dans toute la pièce comme si elles venaient de percuter du granite marin.

    C’est alors qu’une tempête de sable se leva et sembla gagner en puissance, semant le chaos. Yemoja observa ses nouveaux camarades, attendant d'eux une idée tout aussi lumineuse que la précédente.


    Dernière édition par Yemoja Kojiki le Mar 11 Avr 2023 - 18:39, édité 2 fois
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    • https://www.onepiece-requiem.net/t25407-yemoja-heritiere-de-la-cite-engloutie#265377

    Case 4/5

    « Hé ! Dégage toi ! »

    D'un geste rapide, j'abat mon arme climatique sur le coin du crâne d'un ... oh mon dieu encore ? Un scarabée ! Moi qui pensait que ce n'était qu'un cauchemar, on dirait bien qu'ils commencent à devenir réalités. Enfin bref, ce scarabée s'effondre, laissant mon camarade semi squelette se remettre de ses émotions. Est-ce qu'il s'agit bien de lui au moins ? Je n'ai pas le temps de bien le regarder qu'un autre scarabée vient à l'attaque, et sauvagement, il se jette sur mon bras. Dans un cri de petite fillette j'agite nerveusement mon bras gauche ... bras au bout duquel je tiens fermement mon arme de la chaleur, ainsi, de nombreuses bulles de chaleur se mettent à virevolter un peu partout dans la pièce.

    « Ils sont vraiment beaucoup là, si seulement je pouvais créer un incendie général, ça les calmerait ... hmmm ... à défaut je peux ouvrir la voie. »

    Je vais pouvoir m'amuser un peu avec mes dons climatiques en intérieur, ça risque d'être un peu le bazar mais tâchons d'être innovante. Une vague de scarabée s'élance sur ma personne et se trouvent bien déçus en passant au travers d'une image rémanente de mon sublime corps. Alors que mon mirage se volatilise dans l'ombre de la pièce, je réapparais un peu plus loin, faisant tournoyer mon arme climatique dans mon dos. Un grand sourire aux lèvres, un genou posé au sol, mon arme est levée haut vers le plafond de la pièce que nous occupons, tandis qu'un monticule de scarabées s'élancent vers moi pour me grignoter.

    « THUNDER LANCE ! TEMPO ! »

    Un grondement ... puis deux, puis trois et ainsi de suite. Plusieurs grondements firent trembler la pyramide dans laquelle nous nous trouvions, en cause ? Mes petits nuages noirs placés un peu partout dans la pièce où nous nous trouvions. Ne faisait guère attention à qui allait se faire foudroyer par mes attaques, mes nuages filèrent rapidement vers mon bâton climatique brandit tel un paratonnerre, foudroyant tous les scarabées sur leurs chemins. Une odeur désagréable d'insectes brûlés pu se faire sentir un long moment alors que je me relevais au milieu d'un champ de scarabées cramoisis.

    « C'est tout ? »

    Dis-je d'un air supérieur en repoussant mes mèches argentés en arrière tout en commençant à ranger mon arme climatique à ma ceinture. Mais c'est sans compter sur la maman des scarabées qui s'approcha dangereusement de moi avant de vouloir me balayer d'un coup par une de ses mandibules que je pu parer de justesse avec mon bâton. Le choc eut tout de même pour effet de me renvoyer dans le tas, et le tas c'est bien évidemment le jeune homme aux cheveux verts et mon nouvel ami squelette un peu bizarre.

    « Outch ... décidément ... »

    Ma main s'appuya sur un os ... mais un véritable os, dans un élan de dégoût je dû donner un coup de poing au pauvre homme squelette dont je n'arrive toujours pas à définir l'origine en hurlant.

    « AAAAAAAH ! Mon dieu mon dieu mon dieu ! Tu fais vraiment peur toi, mais t'es qui ! »

    Alors que j'allais écouter une quelconque justification de sa part, un élément attira mon attention et me fit reprendre mon sérieux. Du sable, beaucoup de sable, une tempête était en train de se déclarer en intérieur. Et ce sable ne semble pas ordinaire, il provient de quelqu'un, et qui d'autre qu'un Grand Corsaire est capable de maîtriser cet élément ? Mes sourcils se froncèrent légèrement alors que je le vis reprendre forme humaine, proche de la maman, ou du papa scarabée. À présent je n'avais plus que lui dans mon viseur, Azerios.
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    Case 4 et 5 : Papa et Maman scarabées affamés

    Maman a le crâne particulièrement dur et les mandibules saillantes. Papa a essayé de la manger sans succès.
    Si les petits se glissent dans les failles des murs, maman ne peut plus sortir de la grande salle qu'il partage avec papa.



    Bordel, j’étais pas prêt !..Merci pour votre réactivité…

    À bout de souffle, stressés et déconcertés par la brutalité du piège, nous nous en sommes heureusement sortis indemnes et, alors que nous nous relevons de cette première péripétie, nous pouvons constater que plusieurs groupes se sont réunis dans la même pièce, tous déjà abimés par leur premiers pas dans la pyramide. Certains partent en solitaires ou vont même jusqu’à utiliser d’autres membres de l’expédition pour se faire un chemin à travers les deux horreurs que sont le couple de scarabées géants et, sans trop pouvoir agir, nous assistons à l’appétit vorace de ce qui semble être des bêtes apprivoisés mais pendant trop longtemps affamées.

    C’est ce moment que choisit un autre gars pour faire l’idiot…

    Le gamin avait au moins le mérite d’avoir sauver le mec à la faux et de bien esquiver mais, qu’il soit en train de chercher à attirer l’attention des bêtes ou à simplement les énerver, le résultat serait le même, il allait se faire bouffer tout cru.

    On s’casse ?

    Bonne suggestion, en phase avec notre alignement moral en tout cas. Surtout que les choses commençaient à craindre sérieusement, on avait beau écraser, brûler ou trancher les essaims de cafards, ils revenaient sans cesse et tout le monde y allait de ses petits artifices dans un joyeux bordel. Les bestioles se jetaient furieusement l’une sur l’autre, puis contre les intrus, mettant en péril l’infrastructure de la salle elle-même. Une secousse supplémentaire et tout pouvait basculer.

    Passez devant ! Dépêchez-vous, tout menace de s’effondrer !

    D’un coup de coude à l’armement, je repousse l’assaut frontal d’une des créatures avant de la clouer sur place grâce à autant d’invocations qu’elle ne possède de pattes et d’ailes. Elle gigote dans tous les sens, semblant aller d’une victime à une autre sans la moindre réflexion. Y voit-elle encore après les centaines d’années qu’elle a passé sous terre ?  Sa carapace dure résiste à mon coup, mais je la sens sonnée, je récidive, active la technologie climatique des clones de mes gants et profite des nuages noirs libérés par Miss Météo pour que la mère scarabée se transforme en un  gros paratonnerre. La foudre la frappe huit fois, fumerolles et flammèches au programme.

    Suffisant ou pas, je la laisse derrière moi, prêt à courir vers la sortie comme les autres… Mais c’est alors qu’une partie du plafond s’effondre, terminant d’achever la bête. La colonne tombée à cause de l’homme-sable a créé une grosse faiblesse dans la structure de la salle… Ce n’est qu’une question de secondes avant qu’on termine tous comme elle…

    A-t-on encore le temps ?


    Dernière édition par Raphaël Andersen le Sam 25 Mar 2023 - 17:11, édité 1 fois
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    1

    Les deux femmes étaient maintenant de l'autre côté du précipice, laissant Jin livré à lui même. Si son idée avait fonctionné, il n'avait pas pensé à la manière dont lui devrait traverser en évitant de rejoindre le guide empalé. Les corniches de chaque côté du trou étaient beaucoup trop exigus pour qu'il se risque a essayer de marcher dessus. Il tomberait a coup sur. Sa seule solution était de tenter le saut par dessus la ravine. Le pari était risqué mais Jin ne comptait pas abandonner l'exploration. Il s'éloigna à reculons du bord avant de s'élancer a toute vitesse et de bondir en poussant de toutes ses forces sur ses jambes. Il atterrit de justesse de l'autre côté, en déséquilibre il manqua de tomber en arrière mais Yemoja et Charlie intervinrent pour le retenir.

    4/5

    En arrivant dans la salle suivante, la petite troupe arriva eu beau milieu d'un marasme. Deux scarabées géants se dechainaient sur d'autres aventuriers arrivés sur les lieux avant eux, probablement par un autre chemin. Des hommes et des femmes couraient dans tous les sens en hurlant, les murs tremblaient a chaque impact, des colonnes s'effondraient sur le passage des coléoptères. Certains tentaient d'affronter les insectes, d'autres de les fuir, mais en vain. Yemoja chercha refuge dans les yeux de Jin, en espérant que ce dernier les sortent a nouveau de la situation grâce à son génie. Alors qu'il réfléchissait à une façon de s'échapper de cette salle, il fut attrapé dans une tempête de sable. Ses pieds decollerent du sol. Yemoja et Charlie tentèrent de s'accrocher a lui pour le retenir au sol. Mais elles aussi furent emportés par la puissante tempête.

    Le moment de confusion passé, les trois compagnons de mésaventures se retrouvèrent au sol, recouverts de sable. Jin avait eu le temps d'apercevoir que la tempête s'était matérialisé en un jeune homme brun, qui jeta furtivement un regard en direction du cuisinier. Ce dernier remercia l'homme-sable d'un geste de la tête. Il se releva et secoua ses vêtements pour retirer les grains de sable qui s'étaient introduits entre le tissu et sa peau.

    Un regard vers les deux jeunes femmes afin de s'assurer qu'elles aillent bien, puis il se dirigea vers la sortie de la salle, avec le reste des explorateurs qui avaient profité de la pagaille pour se glisser jusque là. Le fait de laisser derrière lui des gens se faire massacrer par les bêtes ne le laissait pas indifférent mais il savait qu'il était impuissant face a ça.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t24086-fiche-technique-de-jin
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    Le tombeau de Semonskhet

    Découverte d'une pyramide habitée !


    Exploration de la "pyramide" - Temps 3 !

    Ding ! Ding ! Ding !

    Remarques:

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    • https://www.onepiece-requiem.net/t14330-il-sortira-des-blues-un-jour-ou-l-autre
    Case 7 :

    Le pirate colossal courait comme un débile bienheureux, le danger était écarté, les scarabées loin derrière et l'étroitesse des couloirs rendait toute poursuite impossible. C'était donc d'une foulée victorieuse qu'il traversait les étages, économisant ses forces sans pour autant ralentir la cadence, il se pensait en tête de course et agissait comme tel. Le problème lorsque l'on est en tête et inexpérimenté, c'est que l'on prend rapidement la grosse tête, que l'on s'entête et qu'on finit par commettre une erreur, bien souvent aussi ridicule que fatale.

    Ce qui lui mit la puce à l'oreille fut un cliquetis mécanique alors que son pied écrasait une énième dalle. N'importe quelle logique voudrait que lorsque quelqu'un entend ce genre de bruit, il se mette à courir immédiatement ou au moins à couvert. Olek, lui, fronça les sourcils et attendit, curieux, une petite voix dans sa tête pas très futée, lui murmura que ce n'était peut-être pas un piège qui se déclenchait, mais bien un trésor caché qui se dévoilait à lui. Il n'eut pas à attendre longtemps pour se rendre compte de sa connerie, une volée de flèches lui perfora l'avant-bras gauche, là où la tête d'une personne de taille normale aurait dû se trouver. Il hurla de douleur, insulta ses ancêtres et ceux des pharaons avant de s'autoriser quelques secondes de réflexions.

    Sa première décision fut de laisser les flèches plantées, vu leur forme, s'il commençait à les retirer sans une aide médicale ce serait des geysers de sang qui viendraient nourrir les dalles de la pyramide. D'un geste sec, il brisa les tubes en bois à la naissance de la pointe pour ainsi éviter d'être gêné dans ses mouvements ou de s'accrocher contre de quelconques aspérités. Il entendit alors du bruit derrière lui, les autres aventuriers se rapprochaient et il crut même reconnaitre les voix du vieux et jeune simplets. Le blessé prit donc sa deuxième décision rapidement, à l'instinct.

    Courir, traverser ce couloir de la mort et espérer y survivre. Comment ? Un peu con comme une idée ? C'est qu'Olek avait une bien plus grande confiance en ses jambes et en sa vitesse qu'en son esprit critique, puis il était hors de question qu'il perde son avance sur les autres. Il gonfla ses poumons d'air, se fila deux bonnes grosses claques dans la gueule en guise de motivation et se propulsa en avant dans un hurlement de rage. La chance lui sourit dans le sens où ses grandes foulées ne déclenchèrent pas tellement de pièges, il sautait les dalles par la trentaine, ce qui lui valut de ne se farcir qu'une petite moitié des funestes surprises laissées par les fondateurs.

    Cela ne l'empêcha pas de se faire bruler le torse au lance-flammes, de se faire raser le cuir chevelu par une faux horizontale, de se prendre le pied dans un piège à ours et un boulet de canon dans les roubignoles. Heureusement pour lui, le boulet n'explosa pas et il put l'intercepter de la main avant que les dommages de l'impact ne soient irréversibles. Rendu fou par la douleur et d'avoir échappé à la mort d'aussi prêt autant de fois, la brebis galeuse ne se rendit pas compte qu'elle venait de passer avec brio (et non pas Rio) le couloir de la mort.

    Un rapide regard derrière lui et il comprit cependant à contrecœur qu'il venait de faciliter la tache aux quelques chanceux qui le talonnaient de près.
    • https://www.onepiece-requiem.net/t13347-olek-le-pirate
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    Notre plan -sans faille, il faut le dire- s'étant déroulé à merveille -bien que le franchissement de la fosse par Jin aurait pu mal terminer, c'est-à-dire avec lui la tête embrochée au milieu du tapis de pieux, mais ceci est un détail-, nous voilà en route au pas de course vers les secrets suivants renfermés par la pyramide. Il semblerait que nous ne soyons pas en avance par rapport au reste des aventuriers.

    Salle 4/5 :

    J'en veux pour preuve la concentration desdits aventuriers dans la salle que nous rejoignons quelques instants plus tard. Un frisson parcourt mon échine alors que je constate qu'ils sont en train d'affronter deux gigantesques scarabées qui leur donnent sans conteste possible du fil à retordre. Tandis qu'ils luttent pour leur vie, une lueur malsaine se met à briller au fond de mes iris rubis. Voilà une aventure du calibre que j'attends. Et que je mérite. Je n'ai malheureusement pas le temps de m'extasier que déjà une tempête de sable s'élève au beau milieu de la pièce -dont l'incongruité me surprend d'ailleurs moins que cela ne devrait- et happe mon âme-sœur désignée volontaire dans son tourbillon chaotique.

    Après un regard vers Yemoja, qui semble partager mon instant de panique, nous nous jetons presque en cœur pour agripper les chevilles du blondin et tenter de le retenir sur notre sol bien tangible. Ne vous méprenez pas, ce n'est pas que je pense que ce dernier n'est pas assez terre à terre -loin s'en faut-. Mais il s'est déjà avéré utile plus tôt et, il faut être honnête, cette foutue malédiction m'oblige à rester près de lui. J'a i déjà éprouvé les nausées qui me saisissent lorsque nous nous éloignons l'un de l'autre et je ne souhaite pas réitérer l'expérience. J'ai espéré, après des années sans nouvelles, que le mauvais sort se soit estompé de lui-même, mais il semblerait que cette vieille sorcière avait raison. Il n'y a pas d’échappatoire.

    Et peut-être que je commence à l'apprécier.

    En attendant, notre action conjointe n'est pas suffisante pour le maintenir. Pire, nous nous envolons tous les trois, emportés par la tornade ensablée au gré d'un vent qui ne s'explique que difficilement à l'intérieur d'un endroit aussi isolé que celui dans lequel nous nous trouvons. Mais par un curieux miracle celui-ci nous emmène directement vers la sortie. Je passe quelques secondes à cracher les grains de sable qui se sont immiscés dans ma bouche dans l'opération puis emboîte le pas de Jin alors que la course reprend. On dirait que les participants de ce petit jeu sont plus que déterminés. Cela promet du sang, des larmes et de l'héroïsme. La ruée se poursuit et il faut jouer des coudes pour réussir à sortir de la salle et éviter de finir piétinée par un scarabée géant visiblement contrarié de voir son déjeuner s'envoler ainsi.

    Salle 6:

    Au gré de ma cavalcade, je perds de vue une bonne partie des autres prétendants aux trésors de la pyramide. J'arrive finalement à une autre entrée, étrangement vide de qui que ce soit. J'imagine que les autres ont emprunté un chemin différent. Un rapide coup d’œil derrière moi m'informe que je suis, pour le moment, seule, même si des bruits de pas se rapprochant résonnent à mes oreilles. Refroidie -qui eut cru qu'une telle chose était possible ?- par les pieux de notre première escale, je préfère m'y prendre avec plus de précautions cette fois -profitez, cela n'arrive pas tous les quatre matins-. Je pose prudemment un pied sur le pavé devant moi... Et fais un bond en arrière alors qu'un grondement retentit soudainement. Sous mes yeux ébahis, le sol se met à trembler, puis à s'effondrer sur toute la longueur de la salle qui s'étend devant moi. En l'espace d'un instant, le chemin disparaît pour laisser place à un trou béant duquel on ne voit pas le fond.

    C'est toujours mieux qu'un sol tapissé de pieux prêts à vous embrocher au moindre faux pas.
    Enfin je crois.

    Alors que j'observe du haut de ma culpabilité le chemin devant moi s'effacer, les bruits de pas parviennent jusqu'à ma hauteur. Je me retourne pour faire face à Yemoja et Jin, qui ne peuvent que constater l'étendue des dégâts. Je leur offre un petit sourire désolé, le mieux que je puisse faire.

    -Oups.

    Mon visage s'incline brièvement pour observer le fond de ce qui s'apparente désormais fortement à un gouffre. Impossible de discerner jusqu'à où le vide s'étend. Bon. Je crois que le nombre d'options qui s'offrent à présent à nous est assez limité. Soit nous rebroussons chemin, mettant ainsi un terme à nos ambitions d'arriver à bout des secrets du tombeau de Semonskhet, soit...

    Il ne peut de toute façon rien m'arriver.
    Je retourne mon regard rougeoyant en direction de mes compagnons avant de hausser les épaules d'un air résignée.

    -On ne vit qu'une fois.

    Je ferme les yeux, un sourire énigmatique au bord des lèvres, puis écarte les bras pour former une croix avant de me laisser basculer en arrière. Le vide me happe alors que je sens la gravité faire son office. Il est l'heure pour ma bonne étoile de prouver qu'elle veille sur moi.
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    Case 6 : Sol fragile !

    Une belle salle qui s'écroulera dès que vous vous avancerez ! Attention au gouffre qui se dessine... Un puits sans fond, une noirceur insondable...
    > Possibilité 1 : Vous parvenez à traverser la salle (vous arriverez directement dans la salle 7 au prochain tour)
    > Possibilité 2 : Vous sautez dans le vide ! Une mort assurée... En théorie du moins.. Comptez sur votre talent ou votre chance pour ne pas vous écraser. Point de chute mystère !!!



    Yemoja et Jin couraient dans les couloirs sombres de la pyramide pour tenter de rattraper Charlie. Après être sortie de la salle aux scarabées, la jeune femme s’était fait engloutir par la foule d’aventuriers. D’ailleurs, Yemoja était très surprise de constater qu’il restait toujours autant de monde. Comment avaient-ils tous pu passer les pièges de la première salle ? À moins qu’il n’existe d’autres passages plus sûrs ? La jeune femme observa Jin qui courait devant elle et lui sourit timidement lorsqu’il se retourna.

    « - Ne t’inquiète pas, on va la retrouver. »

    Yemoja, d’habitude solitaire, se surprenait à avoir ces mots attentionnés à l’égard de son camarade de fortune. Peut-être que frôler la mort rapproche les cœurs ?

    Il ne fallut que quelques minutes aux deux acolytes pour retrouver Charlie. Était-ce l’instinct de Jin qui les avait guidés jusqu’ici ? La chance ? Le destin ? Le fait est que Charlie était là, seule dans une immense salle sombre, au bord d’un précipice sans fond, un sourire désolé accroché aux lèvres.

    « - Qu’est-ce que tu as encore fait…
    - Oups. »

    Bon sang, cette femme était une calamité ambulante. Comment avait-elle réussi à survivre dans ce monde jusqu’à maintenant ? Un sourire énigmatique se dessina alors sur les lèvres de la jeune femme tandis que ses bras blancs formèrent une croix déterminée.

    « - On ne vit qu'une fois.
    - Ne me dis pas que… »

    Charlie bascula alors dans le vide et le temps sembla se figer atour de la troupe. D’instinct, Yemoja s’arque bouta et tendit la main en direction de la conteuse. Si elle ne parvint pas à l’attraper, leurs doigts s’effleurèrent, créant ainsi un courant électrique crépitant entre les deux jeunes femmes. Pendant que Charlie était avalée par l’obscurité, un mot s’échappa des lèvres serrées de Yemoja.

    « - Panoptès… »

    La jeune femme fut paralysée sous le flot d’images mentales qui se déversaient dans son esprit. Le rire cristallin de Charlie résonnait dans sa tête tandis qu’elle la voyait rire, pleurer et conter. S’agissait-il d’une vision de son passé ? De son avenir ? La voici désormais dansant dans une taverne malfamée, racontant ses histoires à qui voulait bien l’entendre. Yemoja, spectatrice, regardait Charlie marcher dans la neige, la jungle, la ville, la plage, et le désert. C’est sur ce dernier point que la jeune femme se focalisa. Toutefois, elle arrivait à la fin de sa vision, tout devint flou. Un dernier paysage s’imprima sur sa rétine montrant Charlie, de dos, assise sur une dune chaude contemplant le soleil se coucher derrière la pyramide de Semonskhet. Les étoiles brillaient déjà haut dans le ciel et c’est grâce à elles que Yemoja eut la réponse qu’elle attendait.

    « - Le futur ! »

    Soulagée, elle se tourna vers Jin qui ne devait plus où savoir donner de la tête, entre Charlie qui avait plongée et Yemoja qui avait une vision.

    « - Les constellations sont celles de la semaine prochaine ! »

    Le jeune homme devait la prendre pour une folle, il fallait qu’elle se calme. Yemoja respira profondément, et prit le temps d’expliquer la situation.

    « - Jin, ça va te paraître étrange, mais j’ai un don de divination. Je peux avoir des visions du passé, du présent ou du futur. Quand Charlie est tombée, j’ai eu une vision de son avenir. Ce qui signifie qu’elle a un avenir. Elle n’est pas morte et semble même ne pas savoir de séquelle. »

    Cependant, est-ce que cela signifiait qu’il fallait obligatoirement la suivre et faire de même ?

    « - Que veux-tu qu’on fasse ? »

    Jin allait-il vouloir sauter également ? Ou était-ce suffisant de la savoir en sécurité ?


    Dernière édition par Yemoja Kojiki le Mar 11 Avr 2023 - 18:40, édité 1 fois
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    Case 7 : Pièges en folie !
    Un loooong couloir où chaque dalle enclenche un nouveau piège mortel. Flèches, flèches empoisonnées, hachoirs, chute de blocs, crachoirs de feu, déversement d'acide, trappes, etc. Aucunes joyeusetés bonnes à vous tuer ne manquera !

    Allez, on avance un peu. J'essuie la fontaine qui me sert de front et j'avance de quelques pas dans la suite du labyrinthe. Il n'y a pas beaucoup de lumière pour voir où je vais, mais bouge en fonction de mon instinct. Sur le mur en face de moi, je vois une inscription étrange, un symbole que je n'ai jamais vu auparavant. Alors je me dirige vers lui. J'avance d'un mètre. Deux mètres. Cinq mètres. Trente mètre. Trois cent mètres. Plus j'avance et plus il s'éloigne de moi, comme s'il me fuyait. Qu'est-ce qu'il se passe ? Depuis quand un point fixe bou*/ UN REQUIN ! Je me plaque sur le sol pour esquiver le requin qui sort du mur en essayant de me manger la tête. Il disparait en traversant le mur d'une manière totalement magique. Oui, il est logique de trouver un requin, une créature marine, dans une pyramide au beau milieu d'un désert ... Non mais qui a conçu cet endroit ? Les murs ne sont pas des illusions puisque je peux les toucher. Alors peut-être que l'animal en est une, cela expliquerait pourquoi il peut disparaître travers les parois rocheuses. Cette fois il tombe du plafond, gueule grande ouverte. J'esquive de justesse en faisant une pirouette. Hélas, j'ai la confirmation qu'il est bel et bien réel quand il réussit à me toucher malgré tout. Il le fait si bien que ses dents déchirent mes vêtements et viennent même me libérer d'un flux de sang qui désormais coule de mon dos. Pas une fontaine, juste un mince filet, de quoi tâcher mes habits qui tombent au sol, me laissant nu comme un ver crouigou. Première urgence, soigner la bless*/ Ah bah non, impossible. Je ne suis pas assez souple pour parvenir à toucher la zone éraflée par le prédateur. J'ai beau essayer de me contorsionner, rien n'y fait.

    Spoiler:

    Une petite musique se lance. Un blurp sauvage apparaît. L'estomac du requin utilise Faim. Succès, Rio est paralysé. Requin lance Morsure. Rio utilise Poing des 400 tuiles. Le requin s'envole vers d'autres cieux. Rio gagne le combat ! Requins sauvages apparaissent. Requins sauvages lancent Mâchouille. Succès critique !!! Requins sauvage arrachent un bras à Rio. Rio utilise Scalpelationne. Rio tranche aileron requins. Le terrain devient désormais glissant. Requin 1 utilise queue de fer. Requin 2 utilise Sonar. Rio se retrouve projeté contre un mur. Rio est sonné. Requin 1 a fait un dé 98/100. Requin 1 arrache second bras Rio. Requin 2 prend l'initiative. Requin 2 utilise Plaquage. Rio finit encastré dans le mur. Requin 1 Creuse. Requin 1 utilise Tunnel et gobe Rio en sortant du sol. Rio se fait déchiqueter. Victoire des Requins.

    Kangourou sauvage apparaît dans ventre Requin 1. kangourou sauvage attaque. Kangourou utilise Mawashi Geri (golé). Le tas qui sert de Rio se fait écraser contre le mur. Kangourou utilise Pied Sauté. Une poêle apparaît et vient frapper Rio sur le sommet du tas de chair. Kangourou utilise double pied. Kangourou se pose sur sa queue, et frappe l'amas qui fût autrefois un chasseur de prime. Kangourou rate son attaque. L'agglomération devient rose/violet. Rio prend une espèce de forme d'étoile, avec deux minuscules points pour yeux, et une petite bouche rouge sous la forme d'un trait. Puis Rio utilise Morphing. Rio devient Rio. Rio saute, fait un double pied sauté retourné pour frapper Kangourou. Kangourou sauvage voit des étoiles puisqu'il utilise vision laser et voit à travers la roche. Kangourou sauvage s'enfuit. Rio utilise Fierté. Victoire !

    De l'extérieur, les explorateurs qui passent voient juste un petit vieux, entièrement nu, du sang coulant de son nez, en train de faire des mouvements étranges de combat. Après avoir bougé sans s'en rendre compte pour essayer d'esquiver ou frapper les ennemis, Rio sort enfin du gaz hallucinogène. Mais ces effets persiste encore cinq minutes. Alors il frappe devant lui, toujours entièrement nu, sans avoir aucune idée qu'il est sous une emprise psychique. Les explorateurs, qu'il parvient à retrouver en déambulant dans le labyrinthe, détournent aussitôt le regard de peur d'être choqués. D'un seul coup, le médecin change de comportement. Il lève les deux bras à l'horizontal, prend un air étrange, et se met à crier " cerveaux " Les aventuriers s'éloignent un peu, mais il avance sur eux, à la vitesse prodigieuse d'au moins deux centimètres par minutes !!!!!! Quelqu'un passe à côté de lui pour rejoindre ses copains, et il se fait sauvagement attaqué par un vieillard qui vient lui mordre le coup. L'homme hurle et frappe l'homme d'âge mur violemment, ce qui l'envoie valser contre le mur. Sa tête frappe la surface rocailleuse et fait enfin revenir l'herboriste à la raison, non sans une vision un peu trouble.

    D'un seul coup, il sent la pierre froide sur ses fesses. Il remarque qu'il est nu. Faisant appel à la pitié des gens, ces derniers lui donnent des vêtements en le voyant s'approcher un peu trop près d'eux. De nouveau vêtu, l'aventure peut reprendre tandis que chacun essaie de faire bouger le gros rocher qui bloque la suite, étant bien trop flemmard pour faire demi-tour. Et puis, si rocher il y a, alors suite tu tunnel également se trouve là. Par chances, les preux aventuriers ont des torches qui éclairent, donc on y voit très bien. Même en s'y mettant à huit, le rocher ne bouge pas. Rio propose alors de s'en occuper. Tout le monde rigole en se moquant de lui, lui disant plutôt de retourner à l'hospice. Rio est gêné, humilié, et agacé, alors il envoie ses champignons explosifs droit sur eux. Les hommes explosent en gerbes de sang, libérant le passage. Une violente tape sur la tête ramène le médecin à la réalité.

    " Hein oui quoi ?
    Tu disais que tu allais t'en occuper papy.
    Ah oui. Reculez vous les jeunes. "

    Quelques explosions plus tard, le rocher est toujours intact. Le mur à côté en revanche se voit amputé d'une partie tandis que le groupe d'aventuriers poursuit son chemin, ensemble. Les hommes musclés, fort et fiers d'eux préfèrent garder papi avec eux. Sait-on jamais, on pourrait tomber sur une pièce nécessitant un sacrifice pour pouvoir passer.

    Spoiler:


    Toutes mes plantes et effets sont réels, sauf précisions contraire. Alors lis, et instruits toi, petit brin d'herbe.
    Le réveil du Roi-Momie ! - Page 2 3301443526
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    Ho bordel, ma danse ne semblait pas avoir calmé les bêtes, mais plutôt avoir provoqué un orage. C’était quoi ce bordel ? Non, mais sérieusement. Puis cette base, c’était quoi ? Les gens ne s’entraidaient pas. A croire qu’ils ne se connaissaient ou que ce n’étaient que des intrus.

    Soudain le sable qui voletait dans la pièce me fit éternuer. Et croyez-le ou non, mais j’éternuai si fort que le plafond commença à s’effondrer. Je fus contraint d’abandonner des gens derrière et de me précipiter vers la sortie en esquivant les blocs de roches qui me tombaient dessus.

    Salle 7

    Je commençais à un avoir marre de cette base. C’était un véritable labyrinthe. Puis les gens courraient tous comme des dératés. A croire que c’était le jour des frites et qu’ils avaient peur qu’il n’y en ait plus pour eux.

    Je retrappai un petit groupe dans un long couloir. Ils avaient l’air hésitant. Arrivé à leur hauteur, je compris pourquoi. Un homme était embroché par trois pieux sortis du mur.

    « C’était votre copain, camarade ? »
    « On n’est pas ton camarade. »
    « Mais sinon, oui on le connaissait. »
    « Vous n’êtes pas d’ici? Vous ne connaissez pas les pièges de la base ? Que faites-vous ici ? »
    « Tu es con toi ou quoi ? Personne ne connait la pyramide, on est tous là pour le trésor. »
    « Vous êtes donc des intrus ? »
    « Oui, mais toi… »

    Le pauvre hère ne pus finir sa réponse que je leur balançai une paume d’air qui les assomma contre le mur. Ben oui quoi, pas d’intrus dans les bases de la révolution.

    J’avançai tranquillement dans le couloir, déclenchant de temps à autre un piège. Cependant, grâce à mon haki de l’empathie et à la vitesse de mes réflexes, je m’en sortis plus bien. Quelques bosses et contusions, mais rien de bien méchant comparé à mon papy qui s’agitait nu comme un ver. A l’aide d’une paume d’air je dissipai le nuage d’une couleur bizarre qui l’entourait. Ensuite je voulu le faire revenir à lui, mais il me mit un pain dans le nez et criant « 400 tuiles ». Le nez en sang et de mauvaise humeur je continuai ma route.

    Je finis par être bloqué par un groupe devant un rocher bloquant le passage.

    « Il ne bouge pas que va-t-on faire ? »
    « Je peux le couper ! »
    « Il est bien trop solide. Nous n’allons quand même pas faire demi-tour ? »
    « Non mais si vous bougez, je l’éclate, moi, ce rocher. »
    « … »

    Ho bordel, voilà que me transparence faisait des siennes. Ils étaient tellement absorbés par leur discussions stériles qu’ils ne me calculaient même pas.

    Ho et puis qu’ils crèvent, là. Moi je boude.

    Spoiler:


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    "C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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    Salle 8

    Il fait sombre ... si sombre que je n'arrive pas à savoir véritablement ce qui se cache dans cette pièce. Et en vérité, je n'aime vraiment pas les endroits sombres comme celui-ci. Ma main parvient à attraper mon arme climatique qui s'était faite la malle un peu plus loin. C'est toujours à taton que je parviens à reconnaître le squelette ambulant qui ne bouge pas ... il est immobile, enfin c'est ce que je pensais jusqu'à ce que sa voix parvienne  à mes oreilles. Tel un souffle froid, tel le souffle de la mort qui pèse sur nous, sa voix basse m'angoisse plus que tout mais elle nous prévient d'un danger imminent.

    « Quelque chose .... est tapis dans l'ombre ... »

    Tout le mystère du monde semblait s'être rassemblé chez cet être pour nous accompagner. Car à bien regarder autour de moi à l'aide d'une Heat Ball pour m'éclairer, je peux remarquer que l'homme aux cheveux verts s'est également joint à nous. Enfin joint ... il est tombé aussi, décidément, on ne se quitte plus. Bon, nous n'allons pas pouvoir rester assis et accroupis dans un coin de cette pièce éternellement, nous dissimuler derrière un mirage nous permettrait d'être invisible mais ne couvrirait pas nos bruits de pas. J'ai cru comprendre dans la salle d'avant que notre collègue aux cheveux verts serait capable d'utiliser la magie climatique, serait-il capable de nous créer un nuage cotonneux sur lequel nous pourrions nous déplacer ? Peut-être que cela prendrait trop de temps ! Me voilà face au mur ... ah non mais littéralement, je pensais fuir discrètement mais un mur s'était dressé sur mon chemin.

    « Mauvaise route ... »

    Chuchotais-je à moi-même ... honteuse, avant de me retourner lentement vers mes compagnons. L'ambiance dans cette pièce est véritablement oppressante. Dans un élan totalement silencieux, je fis tournoyer mon bâton climatique pour envoyer trois petites bulles chaudes vers le sommet de cette pièce. Ainsi ... devant nous, à la lueur de mes bulles de chaleur, nous pouvions apercevoir lentement la forme de la bête qui se dessinait devant nous. Au fur et à mesure que mes bulles prenaient de la hauteur je priais pour que cela s'arrête ... cet être monstrueux n'était autre qu'un gigantesque scorpion, ses yeux semblaient ouverts, alors pourquoi ne nous attaquait-il pas ? Alors que mes créations climatiques s'amenuisaient jusqu'à totalement s'essouffler, nous plongeant à nouveau dans le noir le plus complet, une idée me vint à l'esprit.

    « Quelqu'un ... pourrait tenter une diversion ? »

    Oui, quelqu'un ! Et ça pour sûr que je n'allais pas me dévouer, bien trop apeurée par l'ambiance pesante et le noir complet dans lequel nous étions plongés, je n'allais pas risquer ma vie si bêtement. Autant laisser les hommes s'en occuper, il y a toujours une certaine part de fierté en eux qui leur fera prendre les rennes des choses. Quant à moi, je reste bien accroupis dans un coin, mes bâtons climatiques accrochés à la ceinture avec uniquement, mon bâton de chaleur que je tiens tel un flambeau, avec à son extrémité, une Heat Ball pour m'éclairer légèrement.
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    Jin se retrouvait à courir dans les couloirs de la pyramide a la poursuite de Charlie, dont il avait été séparé quelques instants plus tôt au milieu d'une foule d'aventuriers. Yemoja le suivait, parvenant a suivre le rythme de course effréné du jeune cuisinier. Elle semblait s'être pris de sympathie pour les deux êtres maudits et cela était réciproque. Le blondin se dirigeait grâce à sa malédiction qui lui permettait de sentir Charlie, a l'état nauseux qui apparaissait dès que les deux compagnons s'éloignaient l'un de l'autre. Ils finirent ainsi par rattraper la conteuse, au bord du gouffre. Elle se retourna vers eux, un sourire désolé mais ses yeux brillaient d'excitation. Yemoja poussa un soupir devant la maladresse de Charlie, mais elle aussi semblait amusée. Jusqu'au moment où Charlie décida de se précipiter dans le trou béant qui semblait sans fin. Pendant qu'elle tentait de la raisonner en vain, Jin restait immobile et silencieux. Il était de nouveau confronté a des sentiments contradictoires, entre la raison qui lui dictait de stopper la jeune femme et l'appel de l'aventure.

    -On ne vit qu'une fois. Lança Charlie avant de se laisser tomber en arrière.

    Incapable de se décider, l'artiste martial ne put réagir. Yemoja s'approcha du précipice et prononça un mot incompréhensible a Jin, qui lui rappela désagréablement les mots qu'avaient prononcés Charlie et qui avaient conduits a leur malédiction. Mais cela semblait différent, elle rentra dans un état de transe et se figea quelques secondes.

    -Le futur ! cria-t-elle Les constellations sont celles de la semaine prochaine !

    L'incompréhension se lisait sur le visage du jeune homme face a ces mots. Mais elle semblait sûre d'elle en les prononçant. Et Jin sentait qu'il pouvait lui faire confiance, il le savait lui aussi, que la jeune femme aux yeux flamboyants était toujours en vie. Il le sentait.

    - Que veux-tu qu’on fasse ? Lui demanda-t-elle
    - Si tu sembles sûre qu'elle est saine et sauve, alors nous devrions la suivre.

    Sans attendre sa réponse, il lui fit un signe de la tête comme pour la remercier. Et se jeta a son tour dans le précipice, droit comme un piquet, les jambes en premier
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