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[St val 2019] Acte II: Evil Z

Rappel du premier message :

Carte du tour 10.

[St val 2019] Acte II: Evil Z - Page 3 Iom_ma13

Spoiler:

La Folie des Iom


Dans l'épisode précédent...

Tandis que le monde venait de célébrer le premier mariage entre une femme et une machine, la réception fût attaquée par le Docteur Z, un ignoble cyborg considérant qu'humain et artificiels ne peuvent cohabiter. Armé de milliers d'infects créations, il attendit le crépuscule pour lancer l'assaut. Une poignée d'aventuriers courageux, rassemblés pour de diverses raisons, purent protéger leur vie, ainsi que celles des mariés et des invités rendus impuissants face à une telle menace.

Après plusieurs péripéties, une bombe et la rupture des barrières condamnèrent finalement le domaine à devenir un no human's land. Les survivants n'eurent d'autre choix que se replier dans la villa du couple Iom, forteresse improvisée et dernier tombeau de résistance. Le reste de l'aventure vous revient, à vous, qui êtes un des rescapés du premier acte. Pourrez-vous défendre la place contre un ennemi qui ne recule devant rien pour arriver à ses sombres desseins ?


Il n'y aura pas d'aube pour les zommes.

Le temps n'est plus aux subterfuges, pas plus qu'au combat. Tous s'engouffrent dans l'énorme dé qu'est là villa Iom. Tout à l'heure blanc, il est à présent couvert d'une épaisse carapace de métal garantir anti-buster call. Que ce soit vrai ou non, nul ne doute que sa protection n'est que temporaire face aux assauts acharnés des créatures d'acier dont le fracas se fait déjà entendre de part et d'autre des parois. Les lumino-dials éclairent les pièces et accueillent les survivants dans leur nouveau bastion.

Vous n'êtes pas un citoyen.

Adamant, resté à l'entrée le temps que les dernier rescapés prennent place à l'intérieur, repousse une abomination de plusieurs fusées logée dans la gueule. L'explosion en rafale dans le corps de la machine détruit son coeur rouge, seul moyen d'éteindre définitivement ces monstres. Lorsque le dernier allié passe la porte, il se cache à son tour derrière le mur que referme France, sa femme, à l'aide de sa télécommande.

Le hall est un couloir de réfugiés. Les domestiques proposent eau et petits gâteaux aux invités, une chaise à ceux qui semblent en avoir le plus besoin. Adamant reste devant l'épaisse porte de l'abri, imperceptiblement inquiet quant à son efficacité. Pour l'heure, le blindage remplit à la perfection son office et seuls les innombrables crissements contre l'acier en extérieur rappellent constamment une menace aussi furieuse qu'implacable. Laissant son mari gérer la sécurité des lieux, France s'adresse à présent aux invités, dont une bonne partie, même si éprouvée, pense encore qu'il s'agit d'une énorme animation. Le passif de star de cinéma de la mariée leur donne l'idée qu'elle leur fait vivre un jeu de rôle.

Ca va être dur de les encercler. Que tous les animateurs blessés sur le plateau aillent se faire soigner et prennent du repos s'ils le souhaitent. On fait une pause et on reprend le tournage. Vous avez tous très bien joué votre rôle, je pense qu'on ne fera qu'une prise.

Je propose que nous parlions de la suite d'ici quoi...une demi-heure ? Oui, faisons ça. Il y a une salle de cinéma par là, avec des sièges très confortables. On y décidera du plan à suivre pour la scène suivante. En attendant, soufflez, mangez, débarbouillez-vous. On a encore du boulot.

Si vous avez des questions, on y répondra pendant le briefing. En attendant, faites comme chez vous, le jour où vous ne cassez rien et ne fouillez pas dans vos tiroirs.


Un des journalistes présents offre une mine dépitée, bien plus que lors de l'invasion du jardin. Adamant reste à l'entrée du Hall dont il couvre une partie, France s'absente un moment pour rejoindre sa chambre et soigner ses blessures.


Dernière édition par PNJ Requiem le Lun 25 Fév 2019 - 17:25, édité 4 fois
    Kozaki regrette son idée. Si se poster sur le toit de la villa pouvait offrir un tir de soutien appréciable, la menace avait été grandement sous-estimée.

    Depuis l'avènement de la nuit, la petite l'île était réduite à un horizon de carcasses d'acier grouillant en-bas. Jamais elle n'aurait assez de balles pour tous les détruire. Le seul endroit en sursis était l'intérieur du bâtiment, mais tout accès lui était fermé et les seules entrées étaient forées par la masse grouillante. Elle en était là, réduite à se faire oublier en attendant que l'orage passe.

    Soudain, elle tire. Une silhouette insectoïde perd un de ses mandibules et choit plusieurs dizaines de mètres en contrebas. Elle est repérée, tous les Z sont reliés du Docteur. Plusieurs autres insectoïdes grimpent et se font accueillir par des tirs précis. Kozaki se sert de leurs yeux rouges comme cibles et recharge aussi vite qu'elle le peut. Lorsque l'un des assaillants porte sur son dos un ennemi qu'elle n'a qu'aperçu à l'église. Un tout petit robot mignon comme un jouet pour enfant et qui répond au nom de NégoZiator. Il saute sur le toit et plus aucun insecte n'avance. Kozaki tire, mais loupe. Le tir était parfait, en pleine tête. NégoZiator continue d'avancer de petits pas empotés comme un nounours qu'on aurait animé. Nouveau tir, nouveau ricochet contre la tôle blindée du toit. Il se rapproche.

    Elle quitte sa position pour le distancer. Nouveaux tirs, acharnés. Elle cherche à anticiper les mouvements, le contraindre à entrer dans sa fenêtre. Tout échoue. Au bord du vide, elle jure, à court de solutions. Son arme à bout portant aura peut-être plus de chances, mais son canon est déjà tordu à l'impact du petit poing de NegoZiator. La créature saute aussitôt, s'appuie sur sa crosse et lui décoche un coup de pied perforant dans la tempe. Kozaki s'éteint sur le coup. Elle s'effondre, le corps à moitié dans le vide.

    Un petit objet roule sur le métal. Le mini escargophone. Il le ramasse et coupe la fréquence tout en poussant le corps de la sniper du bout du pied. Il ne restera de ce soir que son arme au canon tordu sur le toit de la villa Iom.

    Pendant ce temps, le BaZilik continue de s'étendre dans un couloir qu'il envahit presque intégralement. Ses cibles ont fui dans la cuisine, c'est donc sa destination. Lentement, il rejoint la porte et la fend d'un premier coup de tête. Rhee, Robina, Rik et Haru ont préparé beaucoup de bonnes choses ce soir, mais ils ont oublié le BaZilik.


    Récap (important):
    Spoiler:
      Tour 8 Salle 8

      Un homme aux cheveux de feu était venu vers elle pour lui demander à manger. Elle ne pouvait pas refuser à quelqu’un qui avait faim de le servir, elle ne le connaissait pas, mais s’il mourait de faim comme il le disait, elle n’allait pas le laisser dépérir.

      D’accord, mais si vous voulez quelque chose, il va falloir patienter un peu, j’ai beaucoup de préparations à réaliser avant de revenir vers vous.

      La dragonne s’était déjà jetée sur le festin qui était devant elle en avalant des parts entières du gâteau sans, semblait-il, s’arrêter. Un soupir de soulagement s’évacua du torse de Robina, elle avait toujours un peu d’appréhension en servant les clients. Où, ici, celle qui lui avait sauvé la vie. Elle avait toujours peur de s’être trompé, que le plat soit mauvais, qu’il y ait quelque chose qui ne va pas. Dans cette situation, elle se permit de souffler et de reprendre le chemin de la cuisine pour continuer à préparer la pièce montée.

      Elle se retrouvait dans le studio avec l’énorme scène en plein milieu de la pièce. Elle ne savait pas quoi penser de la disposition des pièces ici. Les stars étaient bien étranges tout de même, pas de salon pour accueillir les invités, mais une énorme pièce pour répéter du théâtre avec un navire gigantesque en plein milieu, enfin maintenant, il se retrouvait en hauteur, en haut d'une immense rampe balnche. Elle se demandait comment il avait bougé, mais elle secoua les épaules, se n’était pas ses affaires, les robots et le mariage venait en premier.

      Robina poussait encore son chariot vers l’entrée de la cuisine en passant par le hall d’entrée, tout le monde semblait s’être dispersé et personne ne se trouvait sur son chemin avec un chariot vide. Elle referma la porte derrière elle pour aller s’engouffrer dans la cuisine et s’attaquer à l’évènement du mariage quand elle vit le commis qui l’avait aidé sur la pièce montée et le soi-disant groom courir dans la cuisine.

      Là, s’en était trop. Il pouvait aider en cuisine, même s’il invitait n’importe qui en faisant le mariole en cuisine, il allait devoir lui rendre des comptes à elle et au chef. Toujours en tenant son chariot elle courut jusqu’à l’entrée où elle percuta la tête de l’énorme baZilik qu’elle n’avait pas vu au coin du mur. Un fracas retentissant se fit entendre dans tout le couloir et la tête de la créature de métal se retrouva au sol pendant quelques secondes avec le choc.

      Une nouvelle attaque, si peu de temps après ? Mais le mec qui contrôlait ces robots ne s’arrêtait jamais ? Il n’avait pas eu envie de lâcher l’affaire après sa première défaite ou de réfléchir un peu ? Enfin bref, elle se releva le plus vite possible et referma la porte derrière elle. Un premier coup de tête résonna dans toute la pièce, un silence s’installa pour la première fois dans cette pièce depuis des jours.

      La cuisinière attrapa le premier plan de travail et le mit devant la porte pour barricader l’entrée avec l'aide du commis d'office et du faux groom. Elle ne pouvait pas laisser cette créature rentrer dans ce lieu sacré. Elle prit une poêle ainsi qu’un couteau pour combattre la chose de métal qui attendait de rentrer à quelques centimètres derrière les pans de bois.

      C’est pas une connerie les mecs. Quelqu’un veut bousiller le mariage, si la bestiole qui est derrière la porte passe, on va tous finir en ragoût. Et c’est pas une image, on va se faire bouffer. Alors bougez-vous le cul, attention à vous et prenez de quoi vous défendre, on va devoir défoncer cette bestiole pour lui montrer qui commande vraiment dans cette maison.


      Spoiler:
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      Tour 8 - Salle 6

      Myosotis s’apprêtait à répondre, mais au même moment une masse dégringola subitement de la rampe de savon qu’il venait de former. Annabella s’étant discrètement éclipsée, Myosotis ainsi que Scarlett et Minos se tournèrent vers l’individu ayant causé ce vacarme. C’était nulle autre que Daemon Wall, le pirate borgne, aux prises avec une étrange créature qui sifflait et cliquetait à ses pieds. C’était un serpent mécanique pourvu d’une furieuse foreuse sur sa queue sinueuse, le genre de petit être vicieux et acharné qu’il ne vaut mieux pas enquiquiner. Lassé par tant de maladresse, Myosotis envoya un pic savonneux directement sur la bestiole. Cette dernière se retrouva empalée au sol, mais continuait de gigoter même si elle était prise au piège.

      - Vous allez pouvoir vous en sortir, pirate ? Ou il faut qu’on vienne vous secourir comme une damoiselle en détresse ? Ricana Myo’.

      Daemon avait pu échapper un juron à l’encontre du jeune homme, mais ni l’intéressé, ni Scarlett ni Minos n’avaient entendu quoi que ce soit. Ils avaient plus important à traiter pour l’instant. Les pourparlers entre le diplomate et le souverain gigantesque se poursuivaient. Et si Minos adoptait un ton plus posé, Myosotis ne faiblissait toujours pas de son côté. D’un côté le colosse désirait que les gouvernementaux acceptent de collaborer, mais du côté de ces derniers l’agacement était palpable et ils ne désiraient qu’une chose : en finir une bonne fois pour toutes sans qu’on ne les dérange.

      - J’ai bien remarqué que ce ramassis de sauvages n’était pas disposé à changer, soit. Je ne m’occupe plus de ceux-là. Je leur ai tendu la main, ils ne l’ont pas pris et peuvent mourir ici que je ne bougerai pas le petit doigt. Le plus gros soucis aujourd’hui reste la question d’Adamant que tout le monde, vous compris, semble esquiver comme si c’était un sujet tabou.

      - Je ne l’esquive pas. Je viens de te dire que si tu avais une preuve incontestable de sa culpabilité, je m’engageais à te prêter main forte. Ça compte pas pour toi ?

      - Vous m’avez mal compris. Vous pensez que je m’évertue à brasser de l’air pour punir absolument ce pauvre Iom comme s’il devait servir de bouc émissaire. Vous voulez une preuve, Minos ? Regardez autour de vous, regardez où nous en sommes : piégés dans une maison sans aucune défenses. Les papiers que j’ai trouvé étaient la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, et sans eux jamais Adamant ne nous aurait révélé quoi que ce soit.

      - Seulement ça n’est pas suffisant pour affirmer qu’il a l’intention ferme de nous nuire. Je vois bien que tu essaies de défendre ton bout de gras mais je suis pas trop convaincu pour l’instant…

      - Hm, je suis persuadé que vous avez déjà entendu parler “d’homicide involontaire”, c’est un crime qui consiste à causer le décès d’autrui par maladresse, imprudence, inattention ou manquement.

      - Et je suis persuadé que vous avez bien appris vos Codes de lois. Et donc ?

      - Et donc regardez autour de vous. Des civils ont péris aujourd’hui, tous en raison de la négligence d’Adamant qui aurait pu empêcher cela dès le départ. Vous ne trouverez aucun tribunal en ce monde qui ne saurait faire abstraction de ce fait.

      Myo’, Scarlett et Minos, toujours dans la pièce principale, pouvaient entendre grouiller ça et là un peu partout dans la maison. Les gens semblaient s’activer dans le manoir, sûrement en raison des robots. Si le borgne luttait contre un reptile métallique, ça voulait dire sans doute que d’autres se trouvaient dans le bâtiment. Les trois n’avaient pas le choix, s’ils ne trouvaient pas un compromis, alors les primés devraient se débrouiller sans l’aide de l’ambassadeur.

      - Adamant est un danger du fait de sa simple existence, et il en va de même pour l’autre automate...cette HOPR. Ils détiennent tous les deux des données d’un danger critique pour les populations. Adamant prétend aider et aimer les êtres organiques, mais il n’a même pas bougé un seul de ses boulons quand il en avait l’occasion, et d’après ses dires HOPR pourrait mal tourner ce qui serait encore plus désastreux. Une chance qu’on ait été présents aujourd’hui pour sauver des civils car sans nous ils auraient tous été tués, et Zilver aurait été victorieux.

      - Et qu’est ce que tu suggères ? On est toujours prisonniers et menacés. Adamant a finalement été de bonne foi de nous raconter son passé, et même si HOPR peut mal tourner elle reste inactive. Alors on a qu’à tabasser Zilver et tout finit bien.

      - Non, tout ne finit pas bien justement. Adamant l’a dit lui même, l’Histoire s’est assez répétée. Pensez-y, si Adamant a une doublure en la personne d’HOPR alors Zilver a été assez intelligent pour s’en fabriquer aussi. Et tout sera à refaire. Sauf que cette fois nous ne serons peut être pas là pour protéger quiconque de ce massacre. On ne ferait que retarder l’inévitable alors qu’on a l’occasion de mettre un terme définitif à ces menaces. Ils ne font aucune différence de faction, ils s’en fichent de qui nous sommes, et on est pris entre les feux de leur conflit mécanique dantesque.

      Minos semblait pensif, il ne répondait pas et se contentait de boire les paroles de Myosotis sans le couper dans sa lancée.

      - Je ne veux pas punir Adamant juste par plaisir de punir, je veux briser cette épée de Damoclès qui pèse au dessus de toutes nos têtes. Des guerres d’automates, on ne voyait ça que dans les toiles mais on en vit une aujourd’hui. On a l’occasion d’empêcher toute récidive, alors c’est à vous de faire le bon choix. Je n’ai pas besoin de qui que ce soit pour sortir d’ici, mes pouvoirs me permettront de me frayer un chemin dehors. La menace que fait peser Adamant et HOPR sur notre monde est trop importante, et je pense que vous êtes suffisamment éclairé pour comprendre cela. N’est-ce pas Minos ?

      Spoiler:
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      Tour 8 - Salle 7 - 10 - 8
      OH OUI C'EST TROP BIEN UNE PIECE MONTEE TROP BELLE RIEN QUE POUR MOIIII !

      C'est Raphaël qui doit être vert. Et sans aucun jeu de mot douteux. Parce que oui, moi je me ramène à un mariage ou je suis même pas invitée et on me fait une Pièce Montée sur mesure !

      Et tandis que je remercie grandement la fille au cheveux bleue, a qui je pardonne sa petite erreur de m'avoir servie en deuxième, je plante ma petite cuillère en argent dans le gâteau et goûte cette petite merveille de chocolat. Un véritable délice et tout le monde autour de moi le remarque bien.

      Attention, je mange d'abord, et ensuite je partage, pigé ?!

      Après tout, c'est comme ça que ça marche la monarchie. Le Roi mange avant les brebis. En l'occurrence, là, c'est la Reine que je suis qui se délecte de ces merveilleux petits dracoburgers. Et après en avoir bien avalé au moins quatre je tends le plateaux aux autres invités et m'attaque véritablement à la dracopiècemontée.

      Celle là, je l'avoue, je ne laisse qu'un peu de marmelade d'orange et de chou pour les autres convives.

      Ah, ça va vraiment beaucoup mieux maintenant. Je suis d'humeur radieuse.

      Je me demande si Reyson voudra toujours de toi quand tu auras pris 15 kilos.
      Il m'aime vraiment, lui. Alors il ne le remarquera jamais. Et aussi parce que ça ne m'arrivera jamais. J'ai un très bon métabolisme de digestion, moi.

      Et je sais sortir en douce la nuit pour courir un marathon et éliminer tous mes excès. Cela dit, aujourd'hui, le marathon n'est pas vraiment nécessaire avec tous ces combats contre des robots qu'ils nous font faire...

      Mais toujours est-il qu'avec ma bonne humeur retrouvée, même les remarques désobligeantes de Léo/Valentin me passe au dessus de la tête.

      Bon, moi je sais pas vous, mais j'ai un peu soif maintenant quand même.

      Et je boirai bien un bon jus de lytchee. J'espère qu'ils ont ça en cuisine. J'aurai bien demandé directement à la bleue mais je crois qu'elle est parti cuisiner pour Clotho. Qu'à cela ne tienne, je n'ai qu'à aller la retrouver.

      Sortant de la salle de cinéma, je me dirige donc vers les cuisines, parce que à force d'avoir tourné en rond dans cette maison, je sais maintenant me repérer. Mais il faut croire que je suis pas le seul reptile géant à vouloir aller me ravitailler là-bas.

      Non mais sérieusement quoi ! C'est quoi ce serpent géant ! ça va pas se passer comme ça !

      Ni une, ni deux, je me transforme en dragon et je l'attaque dans le dos en plantant mes griffes renforcées au Haki dans sa peau de métal au niveau de son cou !

      Et je fais pareille avec ma mâchoire pleine de dents ! Grrrreeeeuh !

      Résumé:


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      Tour 8 Zone 6 (action conservée)

      Hmm, ok, voilà le deal que je propose.

      Tu as raison, Adamant a échoué. S'il a pu préserver son arme, il n'a as réussi à détruire Zilver. Et ouais, je pense comme toi que tuer l'un ou l'autre amènera à de nouveaux eux plus tard, peut-être dans cinquante ans, quand on aura tous oublié. On ne peut pas trop se le permettre.

      Je suis aussi d'accord pour dire que les victimes du jour devront être traitées dans un jugement. Et si Adamant est bien l'être qu'il prétend, il le voudra aussi. Je te propose ce plan.

      On tient aussi longtemps qu'on le peut ici. En cas d'échec, on saute dans le raffiot et on tient aussi longtemps qu'on peut dehors. Le jour devrait calmer les Z, comme ils étaient bien plus faibles au crépuscule. Mais t'as peut-être cette info dans tes documents d'ailleurs.

      La priorité, c'est maintenir Adamant en vie pour éviter qu'il active HOPR. Si on peut choper Dr Z tant mieux. Sinon, on fera avec Adamant rendu au Gouvernement et qui devra probablement explications et nouveau plan pour définitivement choper Zilver. Ca c'est leur popote, puis la tienne aussi.

      Moi, je peux témoigner en cas de procès. Enfin, si on me promet de ne pas me péter les noix parce que j'ai un papier-cul à trente-cinq millions aux miches. Je dirai ce qu'Adamant a dit, à savoir qu'il acceptait tes accusations et toute son histoire. Un Roi d'un pays pas forcément pote avec le Gouvernement qui accepte de l'aider à régler un danger d'envergure mondiale, ça va faire bander vos journaleux et assurer à tous que ce n'est pas une de vos manigances. Les appels à témoins et informateurs auront plus de poids. Zilver aura moins de marge, vous davantage. D'autant que ça a dû lui coûter bonbon la séance de ce soir. J'imagine qu'il cherchera à se refaire des décharges ou de la contrebande d'animaux. Vous aurez vos pistes pour le tracer.

      En bref, on survit cette nuit en empêchant Adamant d'être désactivé et on vous le livre. Si on peut choper Dr Z, on saute sur l'occase. Vous n'emmerdez pas ceux qui voudront témoigner et chacun peut employer ses moyens à disposition pour retrouver Zilver s'il s'est échappé, sans le tuer bien sûr. Tout le monde gagne. Même Adamant devrait comprendre et accepter ce compromis, s'il est honnête.

      Est-ce que tu vois autre chose à ajouter au marché ?


      Dis-je en tendant la pogne.
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      Tour 8 Salle 7 -> 1

      Finalement comme le craignait le Cavalier, le plan de bataille tomba à l'eau avant même d'apprendre à nager. Il avait bien pris une grosse voix, montré sur la carte pour les plus simplets puis indiqué précisément où se positionner pour simplifier la tâche aux indécis. Mais sitôt fini l'exposé, chacun retourna à ses affaires sans une attention ou une proposition de déploiement. Le gros bébé et son linceul allât dans le sens du pirate quant à l'idée de regrouper les civils à l’intérieur du navire, mais il ne put s’empêcher de proposer également d'utiliser l’embarcation pour s'écraser contre un mur. Ou plus exactement de foncer dans un mur mis à terre, alors qu'ils ne possédaient pas d'explosifs suffisamment puissants pour détruire la surcouche d'acier résistante à un Buster Call, et ainsi passer au-dessus d'une armée de robots, dont personne ne connaissait la limite. Puis probablement s'envoler vers d'autres cieux et au delà qui sait. Le Cavalier ne s'émut pas particulièrement de cet échec. S'ils avaient été à son bord, il ne se serait pas privé de tartiner leur petite frimousse de coups de lattes histoire d'apporter un peu de grain à moudre à la troupe de bras cassés. Mais en ces terres étranges, peuplées de dragon et de géant, beaucoup trop d'individualités s'exprimaient, d'aspirations diverses. Si Adamant et sa femme ne parvenaient pas à se faire entendre, ça ne serait pas le cas d'un vieux pirate inconnu des radars. Qu'importe. Le jour ne tarderait pas à se lever, laisser chacun vaquer à son loisir pouvait se révéler la meilleur des solutions à terme. Jetant un œil à la salle de projection désertée, le porte poisse glissa un sourire aux jeunes mariées.

      - Pas encore eu le temps de le dire, et comme le temps nous est incertain... Tous mes vœux de bonheur. Hé hé..
      - Citoyen-Cavalier je vous remercie. Bonheur nous aurons.  
      - Bonheur nous avons gros bêta... Envers et contre tous, pour le meilleur et pour le pire..

      Un instant de flottement se cristallisa dans le tête à tête amoureux, de ceux qui restent à travers les âges. Conscient que sa présence n'était plus nécessaire, le pirate prit congé et se dirigea à pas pesant vers la sortie. Résolu à en découdre.

      - Veux tu que je t'accompagne ?
      - Si tu te préoccupes toujours des invités, arranges toi pour qu'ils montent dans le navire. Pas du luxe s'ils veulent poursuivre le sursis. Hé, Hé, Hé...

      Le studio était toujours aussi grand il y avait pas à dire. Le bateau avait pris de la hauteur en son centre, dessous on se tapait la discute. Tout à fait le genre de planqués à venir après la bataille dire comment ils vous ont sauvés les affiquets. Le Cavalier ne leur jeta pas un regard, si les préparatifs se poursuivaient avec du monde pour défendre, on n'aurait pas besoin de lui. La salle suivante se trouva bien plus encombrée. Meubles vidés de ses tiroirs, documents à foison en tout sens semblaient témoigner le passage d'une tornade. Ne rencontrant aucun robot, il décida de poursuivre dans la salle suivante.

      Récapitulatif a écrit:Passage de la salle 7 à la salle 1 (bientôt 5)
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      Tour 8, Zone 5 puis 1 puis 6

      Lumière blanche, puis tunnel blanc. Le bout du tunnel menait à un plafond gris relativement luxueux, puis à une reprise de conscience du tatoué quant à la réalité dans laquelle il se trouvait.

      Il ne se réveilla pas paniqué pour autant, déjà parce que ce n'était pas dans sa nature, mais aussi parce que les bruits de Z enragés frappant sur la paroi anti-Buster Call avaient bercé son sommeil. Non, son repos intense et intensément court avait pris fin lorsque son appareil olfactif avait commencé à sentir une odeur de... brûlé.
      Et pour cause, lorsqu'il se redressa doucement, il put apercevoir un petit trou béant d'où s'échappait une quantité notable de fumée. Il était clair que l'extérieur de la résidence avait partiellement ou entièrement pris feu. L'agent jeta un coup d'œil à son camarade à casquette, lui aussi en train de se reposer sur un brancard, qu quant à lui avait une quantité importante de bandages sur le côté de la poitrine.
      Il tourna tranquillement le regard vers son bras gauche. Un bandage sanguinolent mais ferme maintenant sa blessure dans une contention qui favorisait grandement ses mouvements. Par ailleurs, les antidouleurs que le médecin prodige lui avait fait avaler avant son repos commençaient grandement à faire effet. Ce "Numéro 4" n'était pas l'un des vingt meilleurs docteurs du monde pour rien, après tout.
      C'est d'ailleurs à ce "Numéro 4" qu'Uzi adressa la parole en premier, après s'être frotté les yeux et lentement secoué la tête.

      "Il y a un trou au mur, et de la fum..."

      Masque à gaz sur le visage, le médecin le coupa de manière imminente.

      "Je sais, ce petit robot rampant est entré par effraction pendant que je nettoyais mes outils. J'ai tenté de l'attraper mais il m'a filé entre les doigts. On dirait qu'il n'est pas là pour moi... Il doit être caché quelque part dans la pièce."

      Il n'en fallut pas plus au sniper pour commencer à chercher la bête pour l'éliminer au plus vite. Après avoir bougé l'épaule du mafieux qui l'avait accompagné jusqu'ici, il enfila son gros sac à dos qui trônait juste à côté de son brancard, se leva et partit directement en quête du serpent.
      Premier placard, non. Second placard, non plus. Troisième placard, ah ? Non.
      Quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix...
      Onzième placard. La bête attendait patiemment d'être trouvée et fonça directement vers le torse du tatoué, qui eut le réflexe un peu plus mou que d'habitude de faire un grand pas vers la gauche pour éviter de compenser son trou en réparation par un nouveau. La pression effectuée par la foreuse frôla le côté de sa hanche et créa une petite irritation, mais rien de bien grave, surtout après avoir perdu et retrouvé l'usage de son bras.
      Le Zerpentar, comprenant qu'il venait de rater sa cible, rétracta son corps tout en longueur et se prit directement le coin de la table plaquée or de la salle à manger. Douloureux, mais loin d'être mortel pour une telle bestiole. Alors qu'il se préparait de nouveau à attaquer Uzi, l'ex-armurier dégaina à vitesse plus rapide (ressentie vitesse maximale dans cet état) deux couteaux de type tantō et courut directement vers lui, se plaçant près de l'une des chaises en bois qui trônait autour de la table.
      La bête, foreuse devant, chargea. Le CP5 prit un élan considérable avec son bras droit et dévia d'un coup de couteau affûté la queue du serpent qui avait percé la protection du manoir. Une fois la cible déséquilibrée, il  transperça deux fois son corps de rampant et planta les deux couteaux sur le bois de la chaise, qui céda sous l'effort du bras en guérison. L'attaque fixa le robot à la chaise et, après un débattement acharné, le désactiva au bout de quelques secondes.

      Numéro 4 prononça un petit "hm" d'approbation et s'adressa de nouveau au tatoué.

      "Vous l'avez eu ? Je ne suis pas spécialiste en robotique, mais je pourrais peut-être tirer deux-trois analyses d'une telle créature. Retournez en combat, vous deux, vous êtes désormais dans un état proche de la santé parfaite. Et ne vous inquiétez pas pour la fumée, j'ai connu pire."

      L'agent hocha la tête et, faisait un signe de la main à Dicross qui venait de se lever avec plus de difficulté en vue de l'endroit où était sa blessure, courut vers la porte du fond de la pièce. Croisant brièvement le pirate surnommé "Cavalier", les deux adeptes du revolver se retrouvèrent dans une escargothèque obscure, éclairée seulement par quelques lumino-dials. Ils prirent la décision de prendre la porte de droite, et se retrouvèrent dans...

      Un studio. Une gigantesque maquette de bateau trônait au centre de la pièce. Mais ce qui intéressait le natif de Rokade était le débat visiblement imperturbable entre le monarque géant et l'ambassadeur. Enfin, disons plutôt que le débat ne l'intéressait pas en soit, mais qu'il avait une information à faire passer.

      "Roi Minos Kahezaro, Ambassadeur Myosotis de Ville, Lady Scarlett. Un incendie ravage en ce moment-même tout l'extérieur du manoir. Les Z vont probablement tous se diriger vers l'intérieur d'ici quelques instants."

      Il décala légèrement le regard et aperçut le pirate Daemon Wall en prise avec la même créature à laquelle il avait lui-même fait face. Son premier réflexe fut de foncer vers lui pour lui venir en aide, mais il dut s'arrêter brusquement.
      La légère irritation causée par le premier Zerpentard était entre temps devenue une réelle blessure. Il ne ressentait pour l'instant aucune douleur grâce aux médicaments du médecin, mais le retour aux sensations réelles allait faire mal. Très mal.

      Récapitulatif:
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      Zone 7 ==> zone 8, tour 8

      Et paf ! Ma stratégie fonctionne parfaitement. La cuisinière, ou pâtissière, accepte de me faire à manger. Youpiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii. Mon Empathie me dit qu'un remue ménage a commencé. Les robots auraient-ils déjà percé le blindage ? J'suis un peu dans mon monde tellement j'ai faim, donc je ne fais pas vraiment gaffe à ce qui se passe. Izya mange, puis en laisse, par gentillesse dirons-nous, même si on sait tous que c'est parce que les kilos qu'elle prend, c'est directement pour son cul. Et Reyson est plus attiré par le genre musclé que le genre gars. Et ce qu'il aime par dessus tout, c'est une bonne grosse moustache. La dragonne a à peine le dos tourné que je me suis jeté sur la pièce montée. J'aime pas vraiment l'orange cuite et d'autre trucs, mais quand on a faim, on a faim. Les goûts n'ont plus d'importance. La seule chose qui compte, c'est de manger, manger, manger, manger, manger encore, toujours manger, manger un peu plus, et ensuite finir par manger. C'est pas dégueu quand même, ce qu'ils ont fait en cuisine. Après avoir dévalisé ce qu'il restait de comestible, je me sens mieux. Beaucoup mieux. Je rote un gros coup pour me dégager le bide. Osef du protocole, on est en état de siège. Maintenant, il va falloir que ça descende, et c'est pas pratique de se battre le ventre plein. Mais encore une fois, je m'en fou. Je vais aller remercier les préparateurs de cette petite merveille. Je sors de la salle de cinéma, traverse rapidement la salle de tournage, constate qu'un truc est différent, mais poursuit ma route. La cuisinière ne le sait pas encore, mais elle vient de passer en tête de ma liste de personnes à essayer de sauver. J'suis pas ingrat en ce qui concerne la bouffe.

      Je passe la porte du hall que c'est déjà le bordel. J'vois trop de trucs. je sens encore plus de choses. Et là, mon Empathie me hurle dans le cerveau. Ô putain, je crois que j'avais encore plus faim que je le pensais. Ça me vrille les turbines. Je vois Izya, sous forme de dragon, attaquer un gros serpent à coup de pattes hakifiées. Je serre la machette que France m'a donné, et ni une ni deux, j'utilise un soru pour arriver sous Izya, juste à côté du robot. Oui, sous la dragonne. C'est gros ces bestioles là, on a largement la place de tenir à plusieurs. Attention, je ne suis pas en train de dire qu'Izya est grosse, non ! Mais cette forme est volumineuse. Et surtout, elle est longue. Je me mets à tourner sur moi même, bras tendu horizontalement vers l'extérieur, et frappe le corps du serpent géant à plusieurs endroits afin de l'entailler sur plusieurs dizaines de centimètres, dans le meilleur des cas. Je tourne aussi vite que je peux le faire. Je tente de l'amputer de sa queue et remonte le long de son corps, toujours en frappant, en tranchant, en hachant.

      " Pas touche aux cuistots qui font à bouffer ! " Puis, à plein poumons, j'me mets à crier pour avertir les autres de ne pas venir ici. " Robot dans la hall, il essaie d'entrer dans la cuisine, ne venez pas ! "

      J'espère que c'était assez fort pour qu'ils entendent. Avec Izya, on devrait gérer ce genre de truc. Surtout quand la bouffe ou les faiseurs de bouffe sont en jeu, on sait se dépasser elle et moi. Sur ce point, c'est mon âme-sœur. Voir un robot comme ça, dans ce qui est censé être une zone en sécurité, ça me réveille. Mon Empathie continue de crier et m'indique désormais que deux types sont proches de nous, et qu'on est presque entouré de robots à la con. Combattre le serpent plus les autres, ça va être chaud, même à deux. On doit réduire le nombre, alors je me décale un peu du Bazilisk et, tout en tournant, balance des lames d'air sur les robots à la con afin de réduire leur nombre. Si les deux mecs sont debout et ne réagissent pas, ils vont finir trancher. On est quatre pour défendre la zone. Mais ce qui je viens de capter, c'est surtout qu'on est juste à côté de la brèche qu'ils ont du percer pour pouvoir rentrer. Et ça, c'est mauvais.

      " Vous deux, les abrutis", dis-je en criant aux humains, " bouchez le trou par lequel ils entrent, affronter les petits robots pour nous dégager le passage, ou tuer le gros serpent. Vous avez deux secondes pour vous décider. Au delà de ça, vous êtes mes ennemis au même titres que les robots. "

      Mes ordres sont clair. Si on ne bouche pas le trou, l'invasion va être gagnée en une question de minute. Izya pourrait pas cramer le mur pour le faire fondre et ainsi endiguer le flux de robots qui rentre dans la maison ?
      Récap:


      [St val 2019] Acte II: Evil Z - Page 3 Drapea11
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      • https://www.onepiece-requiem.net/t8191-clotho-tas-natak-en-attente-du-test-rp
      Zone 7, puis 10, puis 6

      Cher journal,

      La représentation achevée, nous avons droit à une collation. Et devine qui me sert la mienne ?! Elle apparaît devant moi, telle une ange aux cheveux bleus poussant son chariot. Elle me sourit, et me murmure quelques mots réconfortants...
      Un rendez-vous ? C'est bien un rendez-vous qu'elle me donne, journal ?! Toutes les deux, dans la cuisine, quand tout le monde sera parti... On pourra se dire tout ce que nous ne pouvions pas dire devant les autres... Et ensuite, main dans la main, nous ferons une promenade dans la villa déserte et dans les jardins... Tu vois, je t'avais dit que c'était l'amour de ma vie ! Si j'avais su que ce mariage m'apporterait autant de bonheur...

      Cette soirée est placée sous le signe de l'amour, et rien ne pourra la gâcher !

      Peu à peu, tout le monde quitte la pièce. Il règne une grande agitation parmi les convives: et vas-y que ça braille par ci, que ça fait du boucan par là... c'est moi ou j'entends même des perceuses dans le bâtiment ?! Peu importe, je les regarde tous avec un détachement serein.
      J'irais bien rôder près des cuisines dès maintenant mais je ne voudrais pas embarrasser Robina. Embarrasser, pas embrasser. En plus je suis sure que son ex/prétendante y est repartie aussi et je ne veux surtout pas la croiser, celle-là ! Elle serait fichue de m'éclabousser encore une fois... Non, mauvaise idée, je vais plutôt retourner me mêler aux convives. En admettant qu'il reste encore quelques personnes fréquentables, parce qu'il faut bien l'avouer j'ai l'impression que le taux de brutes au mètre carré a significativement augmenté depuis tout à l'heure !

      Outre les mariés, les seules personnes à l'air respectables ce sont peut être la directrice du CP9 et les quelques éminentes personnalités du gouvernement qu'elle accompagne, actuellement occupés à converser avec le roi du maillot de bain en personne ! Leur conversation semble animée, d'ailleurs:

      "- [...] des guerres d’automates, on ne voyait ça que dans les toiles mais on en vit une aujourd’hui [...] La menace que fait peser Adamant et HOPR sur notre monde est trop importante."
      "- [...] La priorité, c'est maintenir Adamant en vie pour éviter qu'il active HOPR [...] Si on peut choper Dr Z, on saute sur l'occase. "

      Héééé bé ! J'ai vu des trucs étranges au cours de ma carrière, journal, mais jamais un roi drapé  d'une voile de navire en train de débattre avec véhémence avec un ambassadeur du gouvernement mondial à propos de la dernière pièce de théâtre de science-fiction qu'ils viennent de voir, comme s'il s'agissait de leur prochaine guerre ! Halala, les garçons et les robots c'est vraiment quelque chose ! Chacun son truc, hein ? Ce sont bien des hommes tiens -et la preuve que l'ambassadeur de Ville en est bien un- !
      Plus insolite encore, visiblement ils s'amusent... à hisser un navire sur un toboggan en savon !! Il n'y a donc vraiment que moi qui ait les pieds sur terre ici ?!

      Bon... tu sais quoi journal ? Je vais sauter directement les conversations pour me diriger vers la salle à manger. Là au moins il y aura surement quelques personnes normales, et puis c'est certainement dans cette pièce que le repas doit se terminer. Ils ne sont pas très bien organisés les Iom je trouve, il n'y a pas un serviteur pour diriger les convives ! Et puis ce bruit perceuse, ou de foreuse, qui n'arrête pas...

      Un peu perdue dans ce grand bâtiment, je fais le tour par le hall d'entrée pour rejoindre la salle à manger. J'ouvre la grande porte, peste à propos de l'absence de portier, m'apprête à descendre l'escalier et.... kouuuuah ?!!! Il y a des robots partout ici !!!  Et des serpents en plus, quelle horreur ! L'un d'eux est énorme ! On pourra me raconter ce qu'on veut, mais celui-là ce n'est certainement pas un membre de la famille du marié !

      La plupart des zerpents-robots sont occupés à tourner autour de la brute au cheveux rouge, mais plusieurs eux tournent leur tête vers moi -de vilaines têtes de perceuse toutes sales, comme s'ils avaient... Mais... mais... ils ont carrément foré le mur ces affreux !!!- et se mettent à vriller de plus belle. Et les lueurs rouges que projettent leurs yeux ne les rendent vraiment pas sympathiques...
      Cette histoire d'animation à base de robots moi j'en ai jusque la journal ! Je sais que j'étais venue pour assister à un mariage un peu insolite mais j'aime bien rester dans ma zone de confort quand même ! Sincèrement, il y a de quoi penser que les Iom sont juste de gros psychopathes qui cherchent à piéger leurs invités !

      Sans m'attarder davantage, je claque la porte au museau des robots ! Tant pis pour la salle à manger, ce n'est plus si important le repas finalement journal, et puis si je peux nous épargner cette nouvelle animation à base de serpents le monde se portera mieux ! Il n'y a pas une clé quelque part pour verrouiller le passage ? Et puis aussi...
      Personne ne me regarde ? Parfait ! Sans aucune dignité, je tire la commode la plus proche, la pousse, la glisse, et la dispose de manière à barricader la porte ! Et pour ceux qui sont dans le hall eh bien... il leur reste la porte de la cuisine ? Hé ho, je suis une Cipher Pol moi, ça se saurait si on était des gens sympas !


      Avec quelle technique secrète Caramélie pourfend le boss du docteur Z:
      • https://www.onepiece-requiem.net/t21492-l-envers-du-journal#2313
      • https://www.onepiece-requiem.net/t21479-caramelie-la-critiqueuse
      Tour 8 - Salle 6

      Myosotis et Scarlett échangèrent un regard complice en entendant la proposition de Minos. Un type tatoué au visage morne et mal coiffé vint les prévenir d’un certain incendie quelque part dans le manoir mais ni l’ambassadeur ni sa comparse n’y avaient porté attention. Ils savaient déjà qu’ils devaient trouver un moyen de sortir d’ici, alors un incendie en plus d’une armée de robots ça n’avait finalement rien de si dramatique. Minos adressa un remerciement au messager inconnu d’un simple signe de tête et s’en retourna vers son interlocuteur. Minos proposait donc de livrer Adamant à Myosotis une fois le conflit terminé, et garantissait que le robot lui serait fait prisonnier. Il mentait peut être, Myosotis ne lui faisait pas tant confiance. Mais c’était une carte à jouer, d’autant plus que le jeune homme pouvait profiter de la cohue pour continuer de mettre son plan à exécution dans l’ombre. Mais le marché de Minos lui donnait une longueur d’avance non négligeable par rapport à Adamant.

      - Vous avez entendu cette brute sans raffinement de Clotho. Il protégera Adamant, si j’accepte votre accord vous vous posterez à mes côtés s’il décide de se montrer agressif.

      - Je m’y engage, ça fait partie de notre marché. Et je ne compte pas y déroger. Mais n’essaie pas de nous doubler non plus, surtout si on doit témoigner. J’ai bien compris que tu jouais un jeu sérieux. Et que si t’es pas à sous-estimer tu m’as l’air aussi du genre à retourner ta veste pour avoir le beurre et l’argent du beurre. Alors pas d’embrouille.

      - Oh mais j’ai souvent le beurre et l’argent du beurre, darling. Mais ne montez pas sur vos grands chevaux. Je sais déjà comment vous faire témoigner sans risque, comme ça vous ne pourrez pas remettre en cause ma bonne foi. J’apprécierai que Zilver ne soit pas tué si possible, s’il a bel et bien une doublure alors tous les efforts d’aujourd’hui n’auront servis à rien. Autant ne pas prendre de risques.

      - Très bien. Alors nous avons un marché.

      D’abord réticent de toucher la main d’un être aussi grand, Myosotis finit par le faire car la bienséance l’exigeait. Minos avait l’air satisfait mais préoccupé par l’annonce de l’incendie et la présence de serpent. Toujours devant eux, il se mit à regarder autour de lui frénétiquement pour savoir quoi faire à présent. Scarlett en profita pour se pencher vers Myosotis, et lui chuchota pour que le roi n’entende rien :

      - Notre plan initial avec Annabella tient toujours ?

      - Evidemment. Le marché avec Minos ne concerne qu’Adamant, aucun terme sur HOPR ou la venue des forces gouvernementales n’a été traité. Il ne peut pas me reprocher d’avoir violé quoi que ce soit en raison de cela, ça n’entrait pas dans notre contrat.

      - Très bien. Et comment tu comptes faire pour trouver la position de HOPR ?

      - Adamant ne me dira rien. Mais il peut parler à sa femme. Et devine qui peut la contrôler pour le forcer à avouer ?

      - Oooouh, toi et ton Color Trap.

      - Exactement. Donc que ça soit pendant ou après la bataille, j’aurai cette information. Tout ce qu’on doit faire c’est garder ces deux imbéciles et Minos en vie. Si le roi meurt, tout compromis est rompu. Si France meurt, j’enverrai Adamant à Vegapunk pour qu’il décortique tout seul ses données. Je ne vais pas jouer à leur petite guerre, je vais l’achever.

      Spoiler:
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      Tour 8 Zone 10/9

      Accompagné par un camarade à la chevelure blanche nous voilà, à deux, coincé dans un étau diabolique. Les Zerpentard ainsi que le Bazilik nous toisent et l'avenir est des plus incertain. Ouvrant avec précaution une porte l'un des convive nous invite à le rejoindre dans la cuisine. Il s'agit du genre d'endroit où, à coup sûr, de l'alcool est stocké. De quoi raviver les forces du chasseur de prime qui est, il faut le dire, un peu désarmé à cause de la sobriété. D'ailleurs, son bras commence à lui faire terriblement mal, en fait c'est ça main précisément mais la douleur est diffuse. Elle gonfle et se noircit à une vitesse folle. Il a presque l'impression de voir la tâche sombre avancer tellement ses tissus se nécrosent vite. Le mal lui arrache un premier râle de douleur qu'il réitère quelques secondes après en se serrant fort la main.
      Le bout de ses doigts est totalement engourdi ce qui ne présage absolument rien de bon. Il sent une sorte de fièvre s'installer, comme si son corps tout entier commençait à livrer une bataille effréné contre cette infection vorace comme nulle autre.
      Serrant les dents il en arrive au sang tellement il souffre et pourtant il tient bon. Il tient bon car il voit le monde qui s'active tout autour de lui. Un dragon splendide fait irruption dans la pièce et attaque avec une férocité sans nom le gigantesque serpent mécanique. Une sorte de combat titanesque, voir mythologique s'engage entre eux. Ils sont fort, ils dégagent un charisme tel que nul n'ose intervenir dans un premier temps. Pourtant c'est le moment, esquivant la morsure d'un premier reptile affamé Atoum cours dans les toilettes et se met en tête d'agir en grand. Il ouvre tous les robinets avec précipitation et parvient à esquiver de justesse un second Zerpentard qui s'écrase contre un lavabo et en brise la porcelaine. Un gigantesque geyser d'eau s'élève dans les airs et cela donne la suite du plan de l'alcoolique.

      Un a un il brise l'ensemble des lavabos et même des toilettes, parfois aidé de reptiles qui s'écrasent contre. L'eau coule à flot et remplie à vive allure la petite pièce. L'eau s'infiltre rapidement dans le couloir et va même jusqu'à s'insérer dans la penderie. Atoum, parvenant à éviter une nouvelle fois in extremis la mort par morsure retourne dans le couloir où ses homologues livrent bataille.

      > Dégagez ! hurle-t-il sans que personne ne bouge. Dégagez !!!!!!!!! scande-t-il avec férocité. P'tain d'merde DEGAGEZ !!!!!!!

      Tous se stoppent un instant, perturbés par la voix autoritaire du chasseur de prime. Puis, ils comprennent que l'eau est le fait d'Atoum et qu'un plan s'en suit. Ils prennent alors la direction de la porte de la cuisine et une fois qu'ils l'ont tous passé, le natif de Kage Berg prend ses responsabilités. Fracassant l'un des Zerpentard grâce à un enchaînement de coup bien placé, il prend la machine raidit par les chocs et s'en sert pour condamner le couloir. Il se sert de l'eau pour former un sarcophage pour tous, machines et homme mourront ici, nul ne survivra, enfin si. Les autres pourront se battre sans craindre le BaZilik. Faisant face au fameux bestiaux, Atoum évite un premier coup de queue et assène un coup de genou dans le cœur de la machine qui fait mouche. Pertubé la bête s'énerve et frappe de manière aléatoire et désordonné, brisant nombre de ses confrères par inadvertance. 
      Se saisissant de la mâchoire de l'une des bêtes désactivée, je me l'enfonce directement dans le cou. La morsure est douloureuse et pour le coup Atoum sent immédiatement le poison  pénétrer son organisme. L'eau continue à monter à une vitesse folle et il décide donc d'enlever son pantalon et de le glisser sous la porte menant aux cuisines, ça tiendra ce que ça tiendra mais au moins il fait ce qu'il peut. 

      Soudain il se fait propulser droit dans un mur avec une puissance impressionnante. Sa tête frappe la pierre, son souffle est coupé et il s'écroule. Lentement le BaZilik s'approche en sifflant une mélodie mortelle. Son corps ondule de droite à gauche et ses yeux fixes le dos du jeune homme. Alors que sa tête fend l'air d'un trait il se déplace en sautant et assène un coup de talon sur le sommet du crâne du robot. Celui-ci s'enfonce légèrement dans le sol ce qui laisse le temps au chasseur de prime de le frapper plusieurs fois en plein cœur. L'eau les recouvre en entier désormais et le poison s'empare d'Atoum tout entier. Il frappe, frappe et frappe avec une frénésie désespérée. Il sait qu'il n'a plus le temps et fait en sorte de ce débarrasser de son adversaire du mieux qu'il peut. Ses poings saignent et sont ralenti par l'eau mais il s'acharne. Le cœur craque une première fois, puis une seconde avec que sèchement l'alcoolique s'arrête. Une myriade de bulle s'échappe de son bouche et, lentement il ferme ses yeux. Le poison ayant d'ores et déjà atteint son cœur et son cerveau, le voilà gisant là pour un ultime repos.

      HRP:
        Atoum, ton post sera pris pour le tour 9. Minuit est pas mal passé.

        Tour 9


        Zone 10

        Le BaZilik heurte le coin du mur quand Izya lui bondit dessus toutes griffes dehors. La dragonne semble un instant être un aigle attrapant un serpent et la créature artificielle doit son salut à l'épaisseur de son blindage. Elle le mord, se débat et tente de l'immobiliser. Mais la chose n'est pas un animal. Elle ne ressent rien et lui perforer le cou ne suffit pas à la vaincre.

        Après l'attaque du reptile ailé, un autre assaillant lui court sur le dos en lui zébrant les plaques d'entailles. La machette de France est puissante, Clotho aussi. Une fois encore, ils n'affrontent pas un animal organique qu'il suffit de faire souffrir pour le faire se replier.

        Un flash baigne tout le couloir. Izya sent sa cornée contractée avec violence et la voici contrainte à fermer les yeux sans pouvoir empêcher la bête d'acier de se dégager de son corps. Elle a eu l'avantage de la charge, désormais sa forme draconique est une masse encombrante dans ce couloir à peine assez large pour ses flancs. Et quinze kilos de moins n'y changeraient pas grand chose.

        A son tour, le BaZilik attrape son ennemie. Une de ses canines lui perfore l'épaule de part en part et un vif mouvement du cou plaque celui de la Reine  contre le coin opposé. Elle sent une série de crochets s'enfoncer dans ses interstices. Si le BaZilik n'avait pas eu la mâchoire stoppée par les murs en angle droit, il aurait probablement pu décapiter la dragonne. Toutefois, il serre, sa proie toujours embrochée par sa canine et ses autres dents qui raclent ses écailles et la percent à plusieurs endroits. Si elle change de forme, il la découpe. Si elle bouge, il risque de riper et finir de refermer son piège à loup sur elle. Le BaZilik force, et, malheureusement pour la Pirate, le granit des murs cède peut à peu à la mâchoire du cauchemar rampant.

        Laisse-la, immonde ovipare !

        Martin, qui a toujours suivi son amie depuis qu'il l'a retrouvée, se saisit d'un rouleau à pâtisserie, seule arme disponible à terre, pour marteler la gueule géante du monstre. Il ne bronche pas et serre toujours. Pris de rage, No One vise les yeux qu'il tape frénétiquement. Le BaZilik relâche la pirate et bombarde d'un nouveau flash Martin qui se met à mouliner au vent, les yeux en pleur tant l'illumination était violente. Il n'est plus qu'une souris, Izya est en état de choc et Clotho trop loin pour pouvoir l'aider. La gueule d'acier claque sous les pieds de Martin qui disparait dans un traumatisant bruit de broyeur. Le monstre se tourne alors vers la dragonne et se prépare à l'achever. Si elle ne bouge pas, elle connaîtra le même sort. De son côté, Clotho termine sa route des entailles lorsqu'il aperçoit une seconde tête quitter la chambre pour s'engouffrer dans le couloir. Pour lui aussi, l'espace se fait très exigu et les options plus minces.  

        Récap des zones:

        Zone 1: Pièce en vrac depuis les fouilles de Myosotis.

        Zone 2: La fumée se poursuit et passe désormais sous la porte reliant les loges et le studio. En outre, un nouvel ennemi agrandit l'entrée: La ForeuZ

        Zone 3: L'entrepôt commence à se faire envahir de Zerpentars, mais ils viennent du studio. Les murs sont intacts.

        Zone 4: S'il s'y passe quelque chose, vous n'entendez rien.

        Zone 5: Il reste des Zerpentars et la fumée d'incendie.

        Zone 6: Il reste des Zerpentars. Mais la plupart des invités s'y rassemblent également grâce à Le Cavalier, escortés par le couple Iom. Il reste des invités importants ailleurs, mais ce seront aux joueurs de les inviter à rejoindre le studio. Adamant rassemble et rassure les invités tandis que France aide au chantier naval. Il est révélé aux personnes sur place que , derrière le rideau, une immense porte peut être ouverte sur le dehors. Le bateau pourrait y passer comme a pu l'observer Daemon, mais ce ne sont pas des portes automatisées. Le temps qu'elle s'ouvrent entièrement, l'endroit sera noir de Z.

        Une barricade bloque la porte du couloir.

        Zone 7: Des restes de nourriture salissent certains sièges lorsqu'une ForeuZ et sa suite de Z protecteurs entrent par le mur Est.

        Zone 8: Il reste des Zerpentars, mais le tête du BaZilik cesse de cogner. La zone repasse au jaune. Une barricade bloque la porte menant au couloir.  

        Zone 9: Curieusement, personne n'y entre. L'urine d'Atoum repousse les serpents peut-être.

        Zone 10: Le BaZilik blesse Izya et tue un pni important: Martin "No One".

        Zone 11: La penderie ne semble intéresser personne, l'endroit reste désert.

        Zone 12: Zone conquise.
          Zone 10, Tour 9

             Et voilà que ça part dans tous les sens !
             Nous luttions lâchement depuis quelques secondes avec l'homme des toilettes qu'un type sort des cuisines et nous somme de l'y rejoindre.
             Le temps que l'information arrive au cerveau, une femme débarque à son tour. Elle percute le serpent géant avec son chariot et part rejoindre l'autre type.
             Un PUTAIN de DRAGON serpentiforme arrive à son tour et décide de s'en prendre directement au monstre métallique, encombrant une bonne partie du couloir mais dont la lutte est féroce et les assauts efficaces... Du moins je l'espérais.
             Un autre arrive... L'homme aux cheveux rouges que j'avais entraperçu lorsque je me suis réveillé dans la penderie. Lui aussi est là pour se battre : il rejoint la bataille entre les deux bêtes et effectue des mouvements incroyables, lame en main, tailladant le reptile mécanique sur son passage. Avant même que j'ai le temps de lâcher un "Waouh !", le voilà qui nous toise, l'homme des toilettes et moi, et lâche :

          - Vous deux, les abrutis : bouchez le trou par lequel ils entrent, affronter les petits robots pour nous dégager le passage, ou tuer le gros serpent. Vous avez deux secondes pour vous décider. Au delà de ça, vous êtes mes ennemis au même titres que les robots.

             Tout en délicatesse.
             J'aurai bien voulu l'y voir tout à l'heure, lorsque la situation était encore sous contrôle ! Mais je n'ai pas le courage de répondre. Ni même le temps : d'autres petits siffleurs fondent sur nous, perceuse en avant. J'en esquive un, lui assène un coup de pied ascendant au passage, surtout par réflexe, et recule vers la porte des cuisines sans demander mon reste. Au diable les remontrances et malédictions ! Pour l'heure je veux vivre et mon instinct premier me dit que c'est trop dangereux de rester ici. Difficile de penser de manière cohérente dans ce genre de situation lorsque l'on est... Moi. Juste Moi.
              J'essaie d'ouvrir, sans succès. Je pousse un peu plus fort, mais la porte semble bloquée de l'autre côté.

          - Hé ! OH ! Ouvrez cette fichue porte !

             Pas de réponse... Et je n'ai pas vraiment le loisir d'attendre car déjà les saletés de tout à l'heure reviennent à la charge. Plus aucun signe de mon compagnon d'infortune cependant ! Je ne sais pas du tout ce qu'il se passe dans les cuisines, mais on vient de nous laisser à notre sort, le dragon, le découpeur spontané et moi.
             Je cours en sens inverse, sautant une nouvelle fois par dessus les petits serpents. Vu leur taille, ça reste l'option la plus pratique pour tous les esquiver lorsqu'ils se mettent à charger ensemble. En redressant un peu la tête, je me rends compte que la situation s'envenime davantage, côté titans : le python géant recommence à crisser en faisant son truc bizarre de tout à l'heure... Mais les deux autres sont trop occupés à lui démolir le blindage pour s'en rendre compte !

          - FERMEZ LES YEUX !

             Trop tard, le flash part et aveugle le dragon qui se fait submerger à son tour... Du moins c'est ce que je peux voir en regagnant mes sens : même avec les paupières closes, la lumière est si puissante qu'elle traverse presque la chair.
              Un autre homme apparaît à cet instant - je ne l'avais pas remarqué jusqu'alors - et décide de venir en secours à la bête mythique, armée d'un simple rouleau à pâtisserie. Sa hargne est telle qu'il en devient imprudent et, à son tour, se fait flasher. Je n'ai pas eu l'occasion de faire quoi que ce soit, contraint de rester en alerte avec les parasites qui sifflent encore dans mon dos... C'est alors que le serpent géant se met à onduler férocement, projetant son agresseur et écrasant quelques petits robots au passage. Je me retrouve étaler contre le mur. C'en devient presque une habitude à force ! Et ce n'est pas plus agréable la troisième fois ! Je me relève en grimaçant et me met à courir, baissant la tête pour éviter un autre coup, en direction de l'autre porte d'accès...

             Jusqu'à ce que je la vois.

             La queue du monstre. Du moins ce qui devait en être une. Elle se dresse en direction du type aux cheveux rouges, lequel a vu ce qui est arrivé à notre grand allié et à son sauveur et ne la remarque pas encore.
             Qui aurait pu prévoir ça de toute façon ?! Je ressens alors une sorte de malaise. Sans doute à cause de ce pauvre gars avec son rouleau... Dois-je vraiment m'échapper et les laisser à leur sort ? Est-ce que je me sens l'âme héroïque ? Bien sûr que non. Alors évidemment que je vais f...

          - Hé !

             Je hèle le sabreur, lequel me remarque du coin de l'oeil, éliminant sans sourciller un des petits reptiles dans le même temps. Ce qui me prend ? Je n'en sais fichtrement rien et je n'ai pas le temps d'y penser. Je pointe du doigt la seconde tête de notre adversaire commun. Voyant qu'il la remarque enfin, je fonce à nouveau, cette fois en direction de la première, évitant maladroitement un assaillant vicieux, bondissant sur un bout du corps d'acier obstruant une partie du couloir, prenant appui sur un mur, longeant à nouveau le corps... Le tout se passe très vite.
             S'il y a bien une chose en laquelle je crois, chez moi, c'est mon agilité.
             J'arrive à la tête du monstre. J'appui une dernière fois sur ma jambe, bondis, tourne et enfonce mes deux pieds dans les yeux de la machine. C'est un succès, mais en l'absence d'organe et de nerfs, celle-ci ne ressent rien. Le choc la paralyse tout de même l'espace d'une seconde. Un temps précieux pour moi qui m'en écarte :

          - Il faut les crever au plus vite !

             Je m'adresse une nouvelle fois à cet homme dont la tête commence à me dire quelque chose... Sans doute une autre célébrité.
             C'est là que revient l'autre gars, celui des toilettes. Pour une raison que j'ignore, il s'y trouvait à nouveau et en ressort les pieds dans l'eau.

             Quant à moi, j'atterris enfin. Du mauvais côté du couloir.
             Comment je le sais ? Eh bien...
             En me retournant je tombe sur d'autres robots-tueurs-à-foreuse, un accès avec un gros tou en son milieu et, comme si ça ne suffisait pas, un autre type de machine avec une perceuse énorme à la place du bras.

             On se fout vraiment de nous, c'est certain maintenant.

             Je trébuche sur un cadavre mécanique en voulant reculer. La "chose" s'approche, fait tournoyer son bras armé et s'apprête à m'embrocher. Je recule juste à temps et vois la pointe s'enfoncer dans le carrelage, à l'endroit de mes parties honteuses un instant plus tôt. Et ça c'est la deuxième fois !
             Ça y est, je craque. Je cesse de penser rationnellement. J'ai la tête qui tourne à cause du surplus d'émotions et de l'adrénaline. Il y a une limite à ce que peut encaisser un homme en terme de sensations dans un laps de temps aussi court. Et on vient de la dépasser :

          - On ne... Touche pas... AUX BIJOUX DE FAMILLE !

             Ridicule. Je n'ai même plus les capacités cognitives suffisantes pour lancer une bonne punchline.
             Je suis de nouveau debout. Je me déplace à grande vitesse, allant de droite à gauche sans m'arrêter, empêchant ainsi aux petits monstres et à la foreuse bipède de m'atteindre. Je frappe une fois au niveau de la jambe. Une autre au niveau du flanc. Je recule. L'une des bestioles me frôle et déchire ma chemise dans son sillage. Mais je n'en ai cure. Ma cible, c'est le perce-porte en face. Il n'est pas rapide et préfère laisser ses congénères foncer plutôt que d'attaquer. Ça me laisse l'opportunité de mettre de la distance entre nous. Je ne sais pas quel genre de combat mènent les autres derrière, mais je leur fais confiance. Peut-être... Enfin je n'ai pas le choix de toute manière.
             Je reviens à la charge. Deux autres siffleurs bondissent sur moi et, avec l'élan que j'ai pris, impossible de sauter. Donc je me penche le plus possible, les laissant passer au dessus de ma tête, emmenant avec eux quelques cheveux et pièces de tissu. J'arme le bras, resserre les phalanges et, arrivé à portée, envoie la sauce :

          - AAAH !

             Mon coup le plus puissant, dans lequel je déverse toute ma tension du moment, s'enfonce dans le corps de métal jusqu'à atteindre les entrailles. Comme s'il s'agissaient de serres, je referme mes doigts sur un objet rouge que j'extirpe du corps de la machine. J'ai terriblement mal, mon bras est en feu, ma main en sang et... J'ai la tête qui tourne. J'ai même l'impression de m'être pissé dessus.
             Je baisse les yeux et constate que ce n'est pas de l'urine.

             La foreuse de mon adversaire m'a atteint au flanc. Inerte, son arme a cessé de tourner, mais le mal est fait... Je ne souffre pas tout de suite, en raison de la surprise. Lorsque l'information viendra, ce sera une autre paire de manche.
             Affaibli, je vois que d'autres siffleurs s'approchent, prêts à récupérer les restes...
             J'espère sincèrement que tout va bien derrière, car je ne pourrai rien faire en l'état. Pas tout seul... J'ai cruellement besoin d'aide.

          - Quelqu'un... N'importe qui...

             Ça y est. Là j'ai mal. Et c'est atroce.

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          Action Conservée Zone 6 Tour 9

          Je finis par dégainer mon sabre, profitant que le serpent soit immobilisé par le pic du savonneux pour l’abattre mais à peine le temps de dire ouf qu’autres de ses créatures font irruptions. Si seulement c’était le seul problème. J’en vois arrivé aussi de la salle de cinéma, oui plus tôt là où nous étions regroupés.

          Ça pue, ça pue la merde, réellement.

          Je découpe un zerpentard et un autre encore de ces reptiles métallique casse-bonbon.

          - BORDEL DE MERDE C’EST QUE CA N’ARRÊTES JAMAIS !

          Je toise le rideau et repense à la porte de tout à l’heure… hm. Il faut vraiment qu’on tienne… mais à cette allure-là, vu comment ça gueule dans tout les sens j’ai plus l’impression que nous signons notre arrêt de mort.

          L’heure est venu de rassembler les invités dans le rafiot. Ils seront le plus en sécurité dans ce dernier, plus facile pour nous de défendre cet immense et presque réelle représentation de bateau.

          Je toise le mioche qui plus tôt m’a permis de me débarrasser de ma boîte de conserve coriace, coupant la discussion avec le gorille.

          - Oh désolé de vous interrompre dans vos pourparler mes chers ambassadeurs de toutes factions mais le temps commence à peser sur nos épaules. Et à vrai dire je voudrais m’en sortir vivant. Alors je me suis permis d’écouter légèrement à votre porte et je me suis dit cher ambassadeur du Gouvernement Mondial des incapables, si vous vouliez protéger les civils il serait peut-être le temps d’aller les chercher ? Car aux vues de notre situation actuelle je pense que prendre le large ne serait pas de refus. Quant à vous ôôô votre magnificence mon cul Minos, Nous aider à défendre notre place forte ne serait pas mal ?! Oui, je vois bien que Adamant est vraiment pas gentil, il faut le punir snif snif mais là ce n’est réellement pas le moment ! Merci pour votre aide ! Pendant ce temps je vais commencer à ouvrir les portes pour laisser passer le navire. Bien sûr je dis ça, sans vous commander ou encore sans vous offenser mes bons seigneurs.

          Mon ton s’est fait de plus en plus ironique, j’en ai ras la casquette de voir ces deux négocier depuis tout à l’heure alors que la mort commence à littéralement nous coller aux basques.

          Je me rue sur l’immense porte, comment je dois ouvrir ce machin maintenant ? Hm… je tends mon oreille déjà, il ne me semble pas entendre de… si… un léger sifflement se fait aussi entendre de l’autre côté bordel de merde ! Mais c’est pas possible on est cerné, attends… les bruits sont pas si fort et pas si répandus que ça… seraient-ils moins nombreux de ce côté là ? Je reprends ma course tout en esquivant les quelques reptiles qui essaient de m’attraper au passage, j’en esquive un maladroitement, pour un peu et je manque de me casser la gueule, puis deux, le troisième je le tranche même que le dernier que je croise je lui explose sa petite tête de vermisseau grâce aux plaques métalliques que j’ai rajouté en-dessous de mes getas.

          Nous sommes faits comme des rats, la meilleure solution quelle serait-elle ? Mon esprit commence à s’embrouiller, avec tout ce chahut je commence à ne pas pouvoir réfléchir. Foutre de merde, je ne sais pas ! Peut-être aller les aidés dans le hall ? J’en sais trop foutrement rien ! Merde ! Merde ! Et merde !

          Je prends une grande inspiration, j’allume à la même occasion une clope. Pour l’instant je ne sais pas encore ce que font Minos et Myosotis, je me retourne vers eux.

          - Que faisons-nous ? Les Z sont aussi derrière cette fichue porte mais... ils ont l'air en sous-nombre là-bas !

          Mon ton est des plus sérieux, peut-être la première fois que je parle sérieusement sans essayer de rabaisser une personne ou en me croyant plus fort. Je prends un peu de plomb dans le ciboulots vu que la situation se fait des plus critiques, peut-être une des plus critiques de ma vie.

          - Ecoutez-moi bien, je suis pour qu’on coopère, vu la situation c’est soit on s’aide, soit on se fait avoir à petit feu. Si vous même vous avez des plans à proposer dans les quelques minutes qui suivent je suis preneur. Ou alors, j’ai une autre suggestion, Myosotis, sans te commander une nouvelle fois et crois-moi je suis des plus sérieux.

          Je dépose mon dernier œil dans son regard, afin de lui dévoiler ma profonde sincérité.

          - Vas mettre les civils en sécurité sur ce navire, Minos, toi, aides-moi à ouvrir la porte, les Z qui sont derrières on s’en occupera en même temps et de ce qui est de cette place, laissons nos alliés s’en occuper. Qu’en pensez-vous ? Après une fois ça fait, portons secours aux autres animateurs, plus nous serons sur ce bateau, plus il sera facile de tenir une fois à l'extérieur.

          Je regarde mes deux interlocuteurs et peut-être futurs partenaires, ou du moins je l’espère. Pour cette fois, mettons notre fierté de côté puis, un pirate de mon envergure s’en branle bien de sa fierté après tout les homicides et autres crimes connus de ma personne… sinon les quatre-vingt quatorze millions de berrys sur ma pomme ne seraient pas posé sur ma tête.

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          Bonjour ! Petites précisions HRP concernant la situation dans le couloir.

          -Atoum a pété les lavabos et répandu de l'eau, mais elle n'atteint pas tout le couloir et la penderie, c'est pas un geyser. Par contre, la zone couloir jouxtant la salle de bain est imbibée d'eau.
          - Atoum n'a pas pu rejoindre la cuisine car la porte est barricadée. Il s'est donc fait avoir dans le couloir, près d'Izya.
          - Atoum meurt et permet à Izya de ne plus être le centre d'attention du BaZilik.
          - Il faut 3 personnes pour tuer ce boss. Vous avez Arhye, Clotho et Izya dans la zone. Mais l'un de vous peut compter Atoum dans l'assaut final s'il emploie l'eau et l'électricité sur le BaZilik.
          - Si vous électrocutez le BaZilik, attention il est conducteur.
          - C'est un boss, essayez un combo pour l'avoir et Arhye peut en faire partie, son action du tour est le combat contre le boss donc pour le visuel rp vous faites la synergie que vous voulez. Faites-vous plaisir en fait, tant que vous agissez à trois pour le vaincre, c'est possible. Mais faites un machin plausible quand même.
            Depuis le laïus d'Adamant, en réponse à Myosotis, Anna avait du mal à garder son calme. Outre les nombreuses pointures de la piraterie, et le dragon qu'elle avait finalement reconnue comme la hautement primée Izya Tahgel, la menace que constituait le Docteur Zilver et Adamant Iom était de loin la plus conséquente du lot. Il fallait agir et vite.

            Après avoir participé aux discussions de l'ambassadeur pendant un court moment, Anna s'était donc éclipsée dans l'espoir d'établir un contact avec son administrateur. Bien que les deux se détestaient mutuellement depuis la promotion de la blonde, la situation actuelle nécessitait de mettre leurs différends de côté.

            Temporairement réfugiée dans la penderie qui jouxtait le couloir, la jeune femme profita donc de sa discrétion pour sortir son escargophone et malheureusement constater l'état endormi de celui-ci.

            « - Merde, pas de réseau, j'aurais dû m'en douter. »

            Tout se déroulait donc comme dans un parfait film d'horreur. Simultanément, des cris se mirent à retentir dans le reste de la maison au moment même où cette pensée traversait l'esprit de la directrice. Il y eut de puissants bruits de bris et soudain...

            « - Gatcha.

            - Ah, merveilleux ! » s'exclama l'agente tout en constatant l'état éveillé de l'animal. Quelque chose devait vraisemblablement avoir percé la coque de la maison, et ce n'était pas forcément une bonne nouvelle, mais pour Anna c'en était une à ce moment précis.

            Rapidement, la jeune femme composa le numéro de l'administrateur et eut bien peur de tomber sur son escargorépondeur, mais celui-ci se décida à décrocher son appareil après de longues minutes d'attente.

            « - Sweetsong ?

            - Bonjour Sloan. Je vais être franche : oublions le trouble qui règne entre nous et concentrons-nous sur ce que je vais vous dire. Connaissez-vous le cas du Docteur Zilver et d'une de ses créations, un certain Adamantium ?

            - Vaguement, c'est une affaire qui date. Elle fut traitée il y a des décénnies par mon prédécesseur. Pourquoi ? Dans quel pétrin vous êtes-vous encore fourrée ? »

            La jeune femme grinça des dents, mais de façon pratiquement inaudible, car l'administrateur avait souvent été à l'origine de ses tracas et cette question, elle le savait, n'avait pour but que de mettre de l'eau sur le feu. Elle n'en tint toutefois pas compte ; il y avait largement plus grave comme sujet à traiter. Elle résuma donc la situation en un peu moins de deux minutes, montre en main, car le brouhaha à l'extérieur s'intensifiait et son temps serait bientôt compté.

            « - Je pense à présent que le Gouvernement Mondial doit intervenir à tout prix. Serait-il possible de contacter le QG de la Marine le plus proche pour demander un déplacement en urgence et réunir une équipe d'agents pour neutraliser les éléments les plus dangereux ?

            - Je vais voir ce que je peux faire. Je vous rappelle dès que j'ai d- »

            La fin de la phrase, Annabella ne l'entendit pas car, au même moment, un bruit similaire à celui d'une foreuse explosait entre deux porte-manteaux. Du coin de l’œil, la directrice observa alors un éclair d'acier chuter hors du mur à sa droite et atterrir dans ce qui semblait être un bac où reposait une large quantité de chaussures, probablement une partie de la collection de France. Quelques secondes plus tard, l'animal mécanique s'extirpait de la boite et retombait mollement sur le sol, à proximité de son observatrice.

            Pendant un court instant, la créature mécanique dévisagea alors la cyborg, qui lui rendit son regard avec un air interloqué. Le moment d'après, Annabella tenait sa jambe élevée, noire comme le jais.

            CLONG

            Lorsque le talon de la jeune femme s'enfonça dans la boîte crânienne de la bestiole, celle-ci contorsionna brièvement son corps tout en émettant un curieux gazouillis. Mais l'albinos put rapidement constater que sa victoire n'était que de courte durée, car déjà d'autres couleuvres perçaient à travers les murs de la pièce. Il était temps pour elle de mettre les voiles.

            D'un nouveau coup de botte, l'agente enfonça la porte de la penderie pour s'assurer que ce qui pouvait être derrière ne lui barrerait pas le passage et sprinta à travers le hall, déjà infesté par une quantité phénoménale de serpents, vers la pièce la plus proche : le studio de tournage. Bondissant d'un soru en direction de la porte fermée, l'agente pensa alors tout bonnement que celle-ci s'ouvrirait sur son passage, sans même avoir l'ombre d'un doute quant au fait qu'elle puisse être barricadée. Et le choc aurait pu être douloureux si Anna était encore faite de chair, mais fort heureusement ses articulations en acier résistèrent... bien mieux que la porte, qui sortit de ses gonds, emportant avec elle l'armoire qui se trouvait derrière.

            Partiellement assommée, la directrice se releva alors sous les regards ahuris de ceux qui luttaient pour leur survie dans cette nouvelle pièce. La pauvrette responsable de la barricade regardait les vestiges de son œuvre avec un regard empli de désolation, mais Anna n'avait pas de temps pour les excuses. Elle était pressée.

            Après quelques secondes passées à scruter les alentours, elle identifia finalement l'ambassadeur et le rejoignit pour lui faire part de son avancée.

            « - J'ai fait ce qui devait être fait. Mais le Docteur Zilver gagne du terrain, il est temps d'agir. Elle regarda alors le bateau au milieu de la pièce et la rampe en savon sur lequel il reposait. Qu'est-ce que c'est que cette foire ? »


            Dernière édition par Annabella Sweetsong le Dim 24 Fév 2019 - 22:00, édité 2 fois
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            Tour 9 Zone 8/5

            La pâtissière est plus dangereuse qu'un ex-taulard sur Las Camp. Elle a foutu la limace géante dehors d'un cachou monumental, une vraie démonstration. Ça donne pas envie de l'asticoter. Ne jamais contrarier une femme qui cuisine, me disait la dernière qui me préparait des gaufres. Voyons le positif : l'accès est condamné. Enfin, pour le moment. Parce que de l'autre côté de ce mur, ça gigote comme dans un wok et personne n'est fondamentalement rassuré. De ce que j'en ai vu en leur offrant l'asile - pourquoi l'ont-ils refusé ? - ils sont au moins deux, peut-être même trois ou quatre malheureux enfermés dans ce couloir, et j'envie pas leur funeste destin. J'aimerais bien les aider, c'est pas le cœur qui manque mais... enfin, une si belle barricade, ça me ferait mal de détruire pareil chef d'œuvre !

            Le chef Killia, prenant conscience du caractère alarmant de la situation, troque sa toque de Cuistot pour celle de Commodore. Y'a quelques similitudes entre les deux fonctions à bien y regarder.


            Ok, les gars, tous à vos postes. Pâtisserie, je veux un caramel à sec pour colmater les brèches dans le toit, et qu'ça saute ! Vous autres, les commis, trouvez du glucose liquide et servez-vous en comme d'une glu pour consolider la porte. Que plus rien ne bouge ! Les rôtisseurs, à vos lames feuilletés, on a déjà cuisiné des monstres marins, on va pas se laisser faire par ces mix-soup sur pattes. Robina, vous êtes en charge de la pièce-montée, ne laissez rien vous distraire de votre devoir.

            Et le plus beau dans tout ça, c'est que la brigade au grand complet obéit dans un cri à l'unisson : " Oui Chef ! "

            Déjà, chacun s'affaire à la tâche qui lui a été confiée. La lutte est engagée et moi, comme je commence à en prendre la bonne habitude, je navigue à vue au milieu de cette activité et trouve... disons une occupation, même si ça ne retranscrit pas très bien le degré de crise auquel nous sommes en proie. Mais, cette fois-ci, la fuite ne me semble pas l'option la plus stratégique à aborder. Un régiment de cuistot, je fiche mon billet que ça flanque une branlée à n'importe quel bataillon de marine lambda. Ces gens sont des buffles, y'a pas d'autre mot. Excités, énervés, hyperactifs et si j'en crois les nombreuses petites flasques qui pendouillent aux ceintures, délicieusement alcooliques de surcroît. La parfaite protection.

            Seulement, comme j'ai pas oublié d'être prudent, je m'en vais jeter un œil à l'autre porte qui donne sur la cuisine, porte restée jusqu'ici inexplicablement close. Pourtant, avant même de l'avoir ouverte, ça sent le gaz. Enfin, non, choix de mots maladroit dans le contexte actuel. Ça sent le cra...la fumée ! La fumée, c'est cela. J'ouvre. Un nuage à couper au couteau s'engouffre dans la boutique.


            Orientez les hottes par ici ! Puissance au max ! Protégez la pièce-montée !

            Mais... qu'est-ce qu'il me prend... je commence à parler comme eux ! Quelque part dans la brume âcre, on obéit. Les moteurs avalent goulument les nuées. Déjà, je repère au plafond, dans la pièce voisine, le point d'entrée de cette fumée toxique. Au sol, encore ces petits serpents agressifs. Tous arborent un petit diadème rougeoyant, au cœur de leur carapace. Hm, un point faible ?

            Je pioche deux marteaux brise-os dans l'inventaire. Si ça pète des fémurs de bovin transgénique, ça fera l'affaire contre cette vermine. Et je lance à l'attention de la pâtissière.


            Ok, quand c'est bon pour toi. J'ouvre la voie. J'y connais rien en cuisine, c'est vrai, mais taper à tout-va, je me démerde encore pas trop mal.

            Tout pour la brigade !

            Spoiler:
              Tour 9 - Salle 6

              - Ouvrir les portes maintenant… vous voulez nous tuer ?! Réfléchissez au moins pendant quinze secondes, pirate. Les ennemis grouillent dehors, si on ouvre les portes maintenant ils entreront à leur guise et on sera pris au piège. Laissez la stratégie à ceux que ça concerne.

              - Mais c’est quoi ton putain de problème ?! Répondit Daemon. Tu fais le péteux à faire la leçon à tout le monde, t’aide personne comme un con et tu penses qu’on peut encore se permettre d'attendre ? Mais t’es complètement débile toi !

              - Je refuse de me justifier face à quelqu’un comme… vous. Laissez les robots entrer par les trous qu’ils creusent. Ils seront occupés dans les autres pièces et on pourra en profiter pour ouvrir la porte au dernier moment et sortir.

              - A moins que vous ne préfériez leur offrir une belle petite entrée toute parfaite en ouvrant ces portes tout de suite… Ironisa Scarlett.

              - Faites comme nous, temporisez jusqu’au bon moment. Détruisez les robots qui arrivent et aidez les civils, pour une fois ça vous fera pas de mal. Vous aurez au moins une bonne action à votre palmarès.

              Daemon avait pu leur répondre ou les insulter, ils l’ignoraient, ils ne l’écoutaient plus. Plusieurs Zerpentards affluaient de toutes parts, si bien que Minos était déjà aux prises avec eux. Annabella venait de reparaître à leurs côtés, informant Myo’ qu’elle avait réussi à contacter les forces gouvernementales pour les faire venir. La directrice du Cipher Pol était cependant relativement surprise de l’état de la pièce. Myosotis lui expliqua alors que le bateau était désormais le seul endroit où les civils étaient encore en sécurité. Il fallait réussir à tenir le plus de temps possible pour pouvoir l’utiliser pour sortir grâce aux grandes portes. L’agente ne se fit pas prier pour agir et se mit à combattre les robots à son tour. Adamant et France avaient débarqué avec tous les civils pour commencer à les faire monter sur le bateau afin qu’ils soient plus en sécurité. Scarlett se pencha à nouveau vers Myo’ :

              - C’est notre chance pour amorcer notre plan initial.

              - J’ai vu. Avançons vers eux pour atteindre France.

              C’était l’occasion parfaite pour Myosotis d’amorcer la seconde partie de son plan concernant HOPR. Décidant de rejoindre le couple Iom qui était en train de se charger des civils, un trio de Zerpentards s’avança vers lui et Scarlett en faisant tourner leurs foreuses. Dégainant ses pistolets, Scarlett commença à en canarder un qui se mit à esquiver ses tirs en zigzagant furieusement. De son côté, Myosotis se faisait alpaguer par les deux autres qui étaient prêts à lui sauter dessus pour l’étouffer de leur étreinte. Prompt, le jeune homme les foudroya avec deux éclairs bien placés mais les deux bestioles n’étaient pas encore mortes. Ils avaient cessé leur violente danse serpentine et bougeaient nettement moins vite. L’androgyne enchaîna avec deux pics savonneux en pleine tête pour les clouer au sol. Se tournant vers Scarlett, Myo’ constata cette dernière venait d’achever le Zerpentard qui était aux prises avec elle. Les deux progressèrent alors vers le groupe d’invités gérés par Adamant et France. Ils avançaient directement vers l’actrice qui, en les voyant arriver, ne put réprimer sa colère.

              - Vous ! Vous êtes celui qui a accusé mon mari ! Je refuse de vous parler, laissez-moi !

              - Cessez de geindre. Vous êtes sûre que vous ne voulez pas nous parler…?

              - Non. Je n’ai rien à vous dire, vous voulez m’enlever mon mari et je ne peux pas vous le pardonner. Laissez-moi.

              - Oooh croyez moi, vous allez collaborer.

              Discrètement, caché par Scarlett pour que personne se n’en aperçoive, Myosotis venait de glisser une carte bien particulière dans la poche de France. Sur cette carte était dessinée un signe vert jaune à l’allure ésotérique. Cet étrange signe était une marque du Color Trap, l’hypnose colorée affectant les émotions. Au moment même où l’insigne fut glissé dans la poche de France, l’expression enragée de l’actrice changea du tout au tout. Elle regardait à présent Myosotis et Scarlett le plus gentiment du monde, toute sa colère s’était envolée et semblait à présent on ne pouvait plus chaleureuse. Le Color Trap faisait son office, France venait d’être hypnotisée grâce à la couleur de l’amitié.

              - France ma chère, j’ai besoin de votre aide vous savez.

              - Oh oui bien sûr ! Que puis-je faire pour vous ?

              - J’ai vraiment besoin de savoir où se trouve la fille de votre époux, cette HOPR. Je crains qu’il ne m’aime pas beaucoup, allez lui demander pour moi voulez-vous ? Mon équipière et moi même allons vous relayez pour aider vos invités.

              - Oh, c’est très gentil de votre part. J’y vole, je reviens vite !

              Myo’ et Scarlett regardèrent France partir vers son époux. Ils espéraient qu’Adamant remplirait à présent son rôle, ils savaient pertinemment dans quel endroit terrifiant il échouerait autrement. Il valait mieux qu’il révèle tout à sa femme. Le laboratoire de Vegapunk était, disait-on, un véritable cauchemar pour les sujets de test encore vivants…

              Spoiler:
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              Tour 9, zone 10

              Bon, on est pas dans la merde, mais quand même un peu. L'impression de faim diminuant, je trouve mes capacités à leur niveau habituel. J'étends mon Empathie à toute la villa, localise rapidement les personnes présentes et les menaces. État des lieux en cours. Ce que je pense être la chambre est impossible à rejoindre, trop de robots sortent du trou fait dans le mur par la foreuse. On ne peut boucher le trou pour endiguer le flot de robots qui arrivent. Le Bazilisk est toujours là. Je sens la cuisinière de l'autre côté de la porte, dans la cuisine, en train de barricader la porte. Heu ... comment on sort nous ? Là, je sens la porte menant à la salle de tournage s'ouvrir, une femme regarde, puis referme rapidement la porte en voyant les robots. Et je la sens même bloquer la porte comme elle peut. LA SALOPE ! Je sens le diplomate du Cipher Pol et sa gonzesse près du géant. Un des deux abrutis dans le couloir avec nous fait couler de l'eau en ouvrant tous les robinets à fond. Il veut nous faire couler un bain ou quoi ?! Puis je capte son intention, rapidement. L'animal mécanioque se ùmet à nous flasher la gueule avec ses dials de merde. Oh putain, même si j'ai pas pris le pire, puisque le corps d'Izya me protège, je l'ai senti passer quand même. Mes yeux me font mal. Alors je décide de les garder fermer et de tout faire à l'empathie. Je sens le serpent croquer Izya. Là, un abruti armé d'un rouleau à pâtisserie vient attaquer le reptile, et probablement sauver Izya. Pendant que je coupe l'animal, un truc s'échappe de son intérieur. Un truc qui bouge. Un autre robot ? Un robot dans un robot ? Un roboception ?

              L'autre type avec nous essaie d'ouvrir la porte, en vain. L'accès à la cuisine est condamné. Et nous on est coincé, comme une grenouille dans une mamite d'eau bouillante avec un couvercle scellé. J'aime pas ça. Le type avec nous nous dit de fermer les yeux. On dirait que le robot va réutiliser ses dials pour nous aveugler. Au moins, il nous a prévenu, c'est pas mal de sa part. Mais il a du vite comprendre que sans nous, survivre était impossible. On est tous les trois dans la merde. On vit ou on meurt ensemble. Et on a tous autant envie d'éviter de crever à un mariage, je pense. Alors on vit. Et quelle est la première règle de la survie ? Ne jamais douter de sa survie, toujours la considérer comme acquise. Le premier humain, celui avec le rouleau à pâtisserie, finit par se prendre un coup, se fait avaler par le monstre puis déchiqueter. Ô putain. Devant les yeux d'Izya. Pas besoin de voir l'avenir pour savoir comment ça va se finir. Un dragon en colère crachant des flammes, et un orage. Mais oui, un orage ! c'est pile ce qu'il nous faut ici. L'autre type me crie dessus et attire mon attention pour que je remarque la bestiole essayant de s'échapper. Puis lui fonce vers la première tête, essayer d'aider Izya. Il réussit à frapper les yeux de la créature et à les crever.

              Le premier type, l'alcoolique qui buvait le punch sous la table, nous crie de dégager. Il s'attaque aux petits machins que j'avais du mal à voir. Il semble empiler les corps pour faire un barrage. Je doute de l'efficacité de son plan, mais bon. Le barrage devrait les retenir moins d'une seconde, vu la force déployée par les robots. Mais leur combat, lui, nous fera gagner de précieuses secondes sans interruption. Le second civil se met à affronter un robot foreuse, délaissant le Bazilisk. Izya et moi pouvons donc nous concentrer dessus. Ok, j'ai une idée.

              " Izya, prépare des nuages, et vite ! "

              Elle doit comprendre sans trop de souci en voyant l'eau à nos pieds. Le timing va être serré. Comment on dit chez moi, ça passe ou j'te fracasse. J'utilise un soru pour arriver devant la tête du monstre sortit de l'intérieur du Bazilisk, dont l'attention est prise par l'alcoolique qui se fait tuer sous nos yeux. Deux morts en quelques instants, ça commence à faire. Sans crier gare, j'enfonce ma machette dans son œil droit pour faire exploser ce qui je suppose est un dial. Je tournoie sur moi même pour arriver sur l'oeil gauche. Le serpent se tord non pas de douleur, mais pour me faire partir. J'ai sa pleine attention désormais, Izya est libre pour quelques secondes. J'utilise des geppou pour rester dans les airs et à portée de sa tête. Grâce à mon style de combat qui m'est propre, le one inch punch, et guidé par mon Empathie, je parviens à rester au corps à corps du monstre sans qu'il puisse me toucher. J'enfonce ma machette horizontalement dans le second œil de la bestiole avant qu'elle ne puise balancer un flash. Puis, prenant appuis sur son museau, ou sa gueule, peu importe, je tourne sur moi et tranche sa tête en deux, horizontalement, avec une puissante lame d'air. Mon Empathie me dit que le second type, encore en vie, est mal en point et sur le sol, un peu plus loin, sur le point de se faire attaquer par des robots. Le serpent gesticule, ondule, nous éjecte. contre le mur

              " Izya, défonce la porte là !, " lui dis-je en pointant celle menant à la salle de tournage. Je pourrais le faire, mais physiquement, sous sa forme draconique, elle est plus forte que moi. Je n'ai aucun problème à le reconnaître. Mon Empathie m'informe d'un autre soucis, une présence rapide qui  sort du placard et traverse la zone à la vitesse éclair, tout en défonçant la porte que j'ai demandé à Izya de détruire. Qu'est-ce qu'elle foutait dans un placard ?! On s'en fou, Clotho ! L'eau coule sur le sol et arrive jusqu'à nous. Je soru pour récupérer le type avachis sur le sol, en sang, soru pour arriver près d'Izya. Le serpent se remet à bouger, merde. Il tente de m'attaquer. Pardon pour ça, mais pas le choix. J"utilise un soru pour arriver dans la salle de tournage et pose le corps rapidement, au milieu de quelques personnes qui sont surpris. Puis re soru pour Izya dont le robot se jette dessus. J'peux pas protéger, attaquer le robot, soutenir Izya et m'enfuir en même temps. C'est un peu trop me demander. Je récupère la dragonne que je pose sur mon épaule, comme un vulgaire sac à patate. Elle a eu le temps d'incanter ses nuages noirs à la con. Je lui claque les fesses un grand coup, c'est mon signal. Sa colère se déclenche. J'utilise un soru pour dégager de la zone et arriver dans la salle de tournage, près du corps de l'homme et du petit groupe. Pendant ce temps, l'orage se déclenche et le Bazilisk, ainsi que tous les robots présents dans le hall d'entrée et la salle d'eau se font électrocuter, puisque leur corps métalliques sont conducteurs, et l'eau sur le sol également. Voilà qui devrait les mettre hors d'usage. Enfin, je l'espère. Par contre, la porte entre les zones 6 et 10 n'existe plus, aucune protection, rien. N'importe quel robot ayant survécu, ou n'importe quel nouvel arrivant peut passer sans problème.

              " Bloquer cette putain de porte ! Elle est où la gonzesse aux pouvoirs sismisques ? Et il nous faut un toubib, et vite si vous voulez encore avoir des protecteurs. Et ils sont où ces putains d'agent du gouvernement mondial censé protéger tout le monde ? Pourquoi ce sont des pirates qui doivent faire leur taff ?! " Je suis fatigué, j'ai rouvert ma blessure à l'avant-bras gauche. Le sang gicle un peu plus fort. J'arrache un pan de vêtement pour resserrer l'os, éviter qu'il ne sorte plus. J'ai passer des mois à l'hosto à cause d'une blessure auto infligée, alors la douleur, je connais, c'pas un petit os déplacé qui va me faire crier.
              Récap:


              [St val 2019] Acte II: Evil Z - Page 3 Drapea11
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              • https://www.onepiece-requiem.net/t8191-clotho-tas-natak-en-attente-du-test-rp
              Tour 9 - Zone 6.

              Je suis pas d'une humeur joyeuse avec les récents événements, on va pas se le cacher. Si y'a un truc qui me fout autant en rogne que les gens en retard, c'est de me faire réveiller pour me faire embrouiller derrière. J'ai à peine ouvert les yeux que j'ai constaté qu'il y avait le feu en dehors du manoir et que la fumée s'infiltrait par des trous, hasard sur notre pièce. Que des merdes robotiques en forme de serpents passant par ces mêmes trous ont pénétré à l'intérieur, il a fallu décarrer de la salle à manger avec le tatoué, ce qui m'a fait râler avec ma douleur au flanc. Le doc' m'a bandé et filé des médocs anesthésiants, en me conseillant d'y aller mollo, si seulement il savait que je passe mes nuits à me défoncer à l'opium...

              On se retrouve avec le paquet de monde de tout à l'heure qu'on a laissé en plein épisode d'accusations et révélations, et Tim fait le topo' de la situation dehors. Le gars a d'ailleurs trouvé le moyen de se blesser encore une fois. Sauf que la, notre médecin, on l'a laissé dans la salle à manger au milieu de robots et sous la fumée de l'incendie. Il a beau avoir un masque pour le gaz, je crois pas qu'il soit garanti anti-pique de métal. Le géant, qui visiblement est ni plus ni moins qu'un Roi, a trouvé des fringues à se foutre, c'est moins perturbant de lui causer. Mais c'est pas comme si on avait vraiment le temps de taper la causette. Il y a un paquet de gens inoffensifs ici, qui peuvent que subir si un de ces machins à la con leur grimpe dessus pour les transpercer.

              Dis, j'ai vu que tu trimbalais pas mal de choses là-dedans, t'as un truc pour moi qui cogne bien ?

              La question est posée au tatoué, qui acquiesce de la tête avant de sortir de son énorme sac posé sur son dos une battre en acier trempé. Je lui lâche un sourire satisfait, parfait. Je zyeute l'arme en main sous tous les angles, la fait tournoyer sur elle-même par de petits gestes du poignet, avant de replacer ma casquette bombée sur mon crâne et de faire tomber le manteau.

              Je me déplace en direction du navire où deux agents du Gouvernement tentent de rapatrier le troupeau d'invités non-combattants.

              Citoyens-invités, veuillez rejoindre l'intérieur du bateau afin de vous assurer la meilleure des protections car comme vous pouvez le constater, ça commence à sentir la merde ici.

              Que je lâche calmement pour motiver les retardataires à gagner le groupe en déplacement, pendant qu'une de ces bestioles non-humaines me saute à la gueule pour me la percer. Ma main droite fouette l'air et l'acier de la battre heurte le corps métallique de l'animal et le fait valdinguer sur le côté. Je perds pas mon temps à l'achever et continue ma progression, mon objectif étant l'escorte et la sécurité des gens jusqu'au bout de bois flottant. Deux autres serpents se faufilent à travers la masse, laissant délibérément les non-hostiles tranquille, pour fondre sur moi.

              Bah tiens, c'est mignon autant d'attention.

              Les petits malins sautent tour à tour, histoire que je puisse pas les décaniller d'un seul mouvement, et me forcent à esquiver plutôt. Du moins, éviter le premier pour mieux réceptionner le second d'un coup violent à la diagonale en pleine face, qui se détache du reste de sa carcasse. Je pivote sur moi-même, histoire de pas donner le dos à l'ennemi, qui retombe à terre et poursuit sa route sans se soucier de moi. Petit con attends un peu que

              Outch. Bordel de ?!

              Ah le chien, y'en a un qui vient de me percer le mollet. Je l'arrache d'un coup sec avec ma pogne libre et le propulse au sol, avant de le marteler de la semelle de ma pompe. Je grimace, blessure stupide, ça me fout les nerfs.

              Bloquer cette putain de porte ! Elle est où la gonzesse aux pouvoirs sismisques ? Et il nous faut un toubib, et vite si vous voulez encore avoir des protecteurs. Et ils sont où ces putains d'agent du gouvernement mondial censé protéger tout le monde ? Pourquoi ce sont des pirates qui doivent faire leur taff ?!

              Mais putain il ferme jamais sa gueule celui-là ? Je déteste les gens qui ont tendance à l'ouvrir plus grande que moi. Je boitille jusqu'au navire, jusqu'à rejoindre le groupe commençant déjà à embarquer à son bord. Batte sur l'épaule, je grimpe à mon tour et me positionne sur la figure de proue, d'ou je peux avoir un œil sur toute la zone. Mon rôle, assurer la sécurité des personnes sur ce bâtiment. Comme à l'ancienne, quand j'étais dans la marine et qu'on protégeait les civils. Je pose mes fesses un instant, le temps d'examiner ma blessure au mollet. C'est clairement pas joli. Au niveau de la plaie, ça a déjà commencé à noircir, ça semble pourrir de l'intérieur par du poison. Et plutôt rapidement, 'fait chier. Le doc' est loin d'ici et vu le bordel dans le couloir, on pourra pas aller le chercher par la voie rapide.

              Je pousse un soupir d'agacement, et sort une clope mélange de tabac ordinaire et d'opium avant de me l'allumer d'un coup de briquet.

              Tire une bouffée, profite de l'instant.

              Expulse la fumée dans un joli petit nuage. Avant de brailler un coup à l'égard de mon coéquipier armé jusqu'aux dents.

              EH TIM ! RAMÈNE UN PEU TES FESSES PAR ICI ! Y'A UN TRUC DONT JE DOIS TE CAUSER !

              Lui aussi a été blessé par la même merde que moi, 'serait bon de savoir où ça en est de son côté.

              Peeter demande à Tim Uzi de lui filer une arme de son sac d'armement.
              Peeter combat 3 Zerpentars, un est amoché et les deux autres détruits.
              Peeter est blessé au mollet.
              Peeter rejoint les invités se mettant à l'abri au navire et décide d'en être le gardien. Il se poste sur la figure de proue et surveille.
              Peeter appelle Tim Uzi pour comparer l'évolution de la blessure de ce dernier.
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              • https://www.onepiece-requiem.net/t21474-peeter-g-dicross
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