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[St val 2019] Acte II: Evil Z

Rappel du premier message :

Carte du tour 10.

[St val 2019] Acte II: Evil Z - Page 4 Iom_ma13

Spoiler:

La Folie des Iom


Dans l'épisode précédent...

Tandis que le monde venait de célébrer le premier mariage entre une femme et une machine, la réception fût attaquée par le Docteur Z, un ignoble cyborg considérant qu'humain et artificiels ne peuvent cohabiter. Armé de milliers d'infects créations, il attendit le crépuscule pour lancer l'assaut. Une poignée d'aventuriers courageux, rassemblés pour de diverses raisons, purent protéger leur vie, ainsi que celles des mariés et des invités rendus impuissants face à une telle menace.

Après plusieurs péripéties, une bombe et la rupture des barrières condamnèrent finalement le domaine à devenir un no human's land. Les survivants n'eurent d'autre choix que se replier dans la villa du couple Iom, forteresse improvisée et dernier tombeau de résistance. Le reste de l'aventure vous revient, à vous, qui êtes un des rescapés du premier acte. Pourrez-vous défendre la place contre un ennemi qui ne recule devant rien pour arriver à ses sombres desseins ?


Il n'y aura pas d'aube pour les zommes.

Le temps n'est plus aux subterfuges, pas plus qu'au combat. Tous s'engouffrent dans l'énorme dé qu'est là villa Iom. Tout à l'heure blanc, il est à présent couvert d'une épaisse carapace de métal garantir anti-buster call. Que ce soit vrai ou non, nul ne doute que sa protection n'est que temporaire face aux assauts acharnés des créatures d'acier dont le fracas se fait déjà entendre de part et d'autre des parois. Les lumino-dials éclairent les pièces et accueillent les survivants dans leur nouveau bastion.

Vous n'êtes pas un citoyen.

Adamant, resté à l'entrée le temps que les dernier rescapés prennent place à l'intérieur, repousse une abomination de plusieurs fusées logée dans la gueule. L'explosion en rafale dans le corps de la machine détruit son coeur rouge, seul moyen d'éteindre définitivement ces monstres. Lorsque le dernier allié passe la porte, il se cache à son tour derrière le mur que referme France, sa femme, à l'aide de sa télécommande.

Le hall est un couloir de réfugiés. Les domestiques proposent eau et petits gâteaux aux invités, une chaise à ceux qui semblent en avoir le plus besoin. Adamant reste devant l'épaisse porte de l'abri, imperceptiblement inquiet quant à son efficacité. Pour l'heure, le blindage remplit à la perfection son office et seuls les innombrables crissements contre l'acier en extérieur rappellent constamment une menace aussi furieuse qu'implacable. Laissant son mari gérer la sécurité des lieux, France s'adresse à présent aux invités, dont une bonne partie, même si éprouvée, pense encore qu'il s'agit d'une énorme animation. Le passif de star de cinéma de la mariée leur donne l'idée qu'elle leur fait vivre un jeu de rôle.

Ca va être dur de les encercler. Que tous les animateurs blessés sur le plateau aillent se faire soigner et prennent du repos s'ils le souhaitent. On fait une pause et on reprend le tournage. Vous avez tous très bien joué votre rôle, je pense qu'on ne fera qu'une prise.

Je propose que nous parlions de la suite d'ici quoi...une demi-heure ? Oui, faisons ça. Il y a une salle de cinéma par là, avec des sièges très confortables. On y décidera du plan à suivre pour la scène suivante. En attendant, soufflez, mangez, débarbouillez-vous. On a encore du boulot.

Si vous avez des questions, on y répondra pendant le briefing. En attendant, faites comme chez vous, le jour où vous ne cassez rien et ne fouillez pas dans vos tiroirs.


Un des journalistes présents offre une mine dépitée, bien plus que lors de l'invasion du jardin. Adamant reste à l'entrée du Hall dont il couvre une partie, France s'absente un moment pour rejoindre sa chambre et soigner ses blessures.


Dernière édition par PNJ Requiem le Lun 25 Fév 2019 - 11:25, édité 4 fois
    Zone 6, tour ????

    Le plan pour retrouver HOPR était en marche, Myosotis s'en chargeait. À présent, il y avait plus urgent, même si Anna n'était pas persuadée de vouloir contribuer à la diminution des pertes. La plupart des individus présents lors du mariage étaient des criminels, certains avec des primes élevées. D'autres avaient des tronches de criminels, tout simplement et même si la directrice pouvait se tromper, elle demeurait assez prompte à faire ce genre de jugements. Après tout, au vu de la situation, elle pouvait se permettre une importante marge d'erreur.

    En vérité, combien de civils restait-il dans tout cela, d'âmes innocentes n'ayant jamais posé les yeux sur une arme ? Probablement très peu...

    Le plan des personnes dans la pièce était visiblement de s'évader à bord de la coque de noix en son centre. La jeune femme doutait fortement du fonctionnement d'une telle stratégie, mais elle devait toutefois contribuer à la survie de l'ambassadeur et de la mariée si elle souhaitait mettre la main, in fine, sur HOPR.

    « - Vous... vous avez cassé ma barricade... »

    Effectivement, il ne restait pas grand chose de la porte ni de ce qui la retenait précédemment. Dans son élan, l'albinos l'avait réduite en charpie, quand elle pensait simplement l'avoir faite sortir de ses gonds. Comme la blondinette semblait dévastée et ne donnait pas non plus l'impression d'être très terrifiante, la directrice la considéra avec gravité et tenta de la consoler avec une réplique pas piquée des hannetons :

    « - Ne t'inquiète pas petite, je t'en ferai une plus jolie. »

    Sitôt dit, sitôt fait. Alors qu'une troupe de joyeux gugusses, dont Clotho et Tahgel, pénétrait dans la pièce en trombes, la directrice frappa du poing le mur qui encadrait l'entrée de la pièce. La secousse générée n'avait pas besoin d'être de grande ampleur : les fondations de la maison étaient déjà assez fragilisées pour faire s'écrouler une partie entière de la maison. Il suffisait juste à Anna d'être assez mesurée dans son geste pour faire en sorte qu'il s'agisse bien du hall et non pas du studio dans lequel ils se trouvaient.

    Au prix de quelques chutes de plâtre dans la pièce principale, ce fut ainsi tout le plafond, sur toute la longueur du couloir, qui s'effondra en écrasant les robots qui y étaient encore présents. L'encadrement de la porte donnait désormais sur un mur de débris que les machines ne parviendraient pas à forer de sitôt.

    Spoiler:


    Dernière édition par Annabella Sweetsong le Dim 24 Fév 2019 - 18:47, édité 1 fois
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    Zone 6 - Tour 9.

    Au beau milieu de cet imbroglio l’on oublie un peu trop vite ces civils, déplacés à la va-vite d’une zone à l’autre au gré des attaques. C’est qu’ils ne gémissaient presque pas, tout du moins acceptaient-ils leur sort avec une morne résolution agrémentée de quelques cris de frayeurs. Au sein du studio, les plus solides gaillards tentaient de les sauver et les faisaient maintenant grimper dans le bateau comme s’il s’agissait là d’une échappatoire miraculeuse. Tout le monde se pressait donc pour se réfugier dans ce nouveau fortin et l’on entendait les claquements de genoux à travers le brouhaha des combats alentours.

    Il y avait pourtant, de manière très singulière, un homme dans cette foule de civils qui semblait plus calme que les autres. Il se pliait bon gré mal gré, aux ordres de mouvements dispensés tantôt par un combattant, tantôt par le fameux Adamant Iom. C’était un grand gaillard musculeux manifestement plus absorbé par sa cigarette que par le conflit alentour. Il s’arrangeait tout de même pour passer inaperçu dans le flot des civils et se retrouva bien vite proche du bateau en toute sécurité. Il regardait donc aux alentours se jouer l’opération de sauvetage dont il allait être tranquillement bénéficiaire.

    Cet homme qui fumait négligemment sa cigarette, ce n’était autre que Rydd Steiner qui avait abandonné sa tenue rougeoyante pour un costume plus approprié. Il faut dire que maintenant que Midas était dans l’autre monde, il n’avait plus vraiment besoin de dissimuler son identité. Et force est de constater que sans ses attributs habituels, il passait particulièrement inaperçu. Une bonne nouvelle quand on est pas forcément enclin à jouer les sauveteurs gratuitement.

    Il « échangeait » donc avec une dame fort ronde qui semblait blanchir à mesures que des Z faisaient leur apparition.

    - Madame, pourriez-vous claquer des dents de manière plus sourde ?
    - Qu-qu-qu-qu-qu-quoi ? Co-co-co-comment donc ?
    - Vos dents ! Serrez la mâchoire ! Entre les genoux qui s’entrechoquent et vos dents qui claquent ; c’est un vrai numéro de claquettes sur ce navire !
    - Ma-ma-ma-mais…
    - BAH !

    Et Rydd s’écarta rudement de la matrone pour éviter davantage de désagrément. Il tomba nez-à-nez avec Adamant qui lui aussi avait pris place près du navire. Son œil mécanique l’inspecta avec vivacité. Steiner quant à lui fronçait déjà les sourcils.

    - Citoyen-invité Rydd Steiner. Nécessité d’être défendu, proche de zéro.
    - Chuuuut ! Adamant ! Vous allez casser ma couverture.

    Et sans attendre une réponse du Robot-Casse-Déguisement, Rydd tenta de scinder la foule pour éviter de voir sa couverture ébréchée.


    Dernière édition par Rydd Steiner le Lun 25 Fév 2019 - 0:18, édité 1 fois
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    Tour 9 Zone 6 (action: construction du navire de fuite)

    On se serre la pogne avec Myosotis. Il m'a même fait un peu marrer, avec l'expression des grands chevaux. Il a de l'humour en fait, c'est un genre de prince-sans-sir. Je me lève et estime l'ampleur du chantier. Bon, le bateau est en hauteur, la rampe est faite, check. Mais c'est pas avec une quille en bois qu'on va tenir l'équilibre. Faut recouvrir de métal pour que le savon lui donne plus de vitesse, puis protéger des chocs aussi. On va aussi tenter de mettre deux renforts latéraux pour équilibrer un peu le machin et faudra alléger la coque de tout ce qui n'est pas utile. Pas de cordage, pas de mât. On va en faire une pirogue et je connais un mec assez fort pour l'aiguiller sitôt lancés. Ouais, ça devrait le faire.

    Et c'est là que débarque Daemon. Le mec qui se refaisait "Des serpents dans l'aviron" pendant qu'on négociait la survie du groupe. Et il cause, son pire défaut. "Magnificence mon cul Minos", vraiment ? Le pirate cause comme un type qui veut qu'on le gifle. C'est connerie sur connerie, je peux pas résumer. Alors, je me contente d'un regard compatissant pour nous deux envers l'employé du Gouvernement.

    Tu vois, lui par exemple il ne s'est jamais inscrit dans une académie.

    Ca part en sucettes quand il cause même d'ouvrir la grande porte. Donc d'ouvrir le barrage à emmerdes pendant que je plante des clous et permets au rafiot de nous échapper ? Brillant. Heureusement, Myosotis s'occupe de lui expliquer le plus simplement possible que das le jargon de tactiques militaires, on appelle ce cas une idée de merde. Que ouais, faudra ouvrir la porte, sinon on s'y écrase, mais au dernier moment. L'autre idée pourrie, c'est gaver un navire en chantier de gens turbulents.

    Parce que ouais, la séance ciné est finie, ils sont tous venus commenter le film au pied de la rampe. Ok, c'est une bonne zone pour entasser ce bétail d'invités, mais ils devront attendre pour embarquer. Et comme maintenant je fais partie des animateurs agréés, que même que je vais toucher un salaire et tout, je joue mon numéro aussi.

    Woh là ! Arrière bande de...de...

    Il y a des enfants parmi eux.

    ...de sacs à merde

    Fiou, j'ai failli être vulgaire. On va calquer le niveau de compréhension à celui du bac moins douze pour que petits et grands niais comprennent. Et pour faire comprendre des trucs simples à des gens qui le sont tout autant, faut être un pirate.

    Yo ho ho ! Parrrrr la barrrrbe de ma grand-mère, qui veut poser le pied sur le navire d'un vrai pirate devra collaborer avec lui ! Morbleu, l'attraction ne sera prête que si vous m'aider à l'achever.

    Je pourrais aider avec plaisir, si seulement j'avais un fdd.

    Et votre façon de finir l'Arche de Minoé....non trop perso ça....de finir le Zé-Boulon....nan toujours pas.....hmm....de finir le Just Married ! Oui, voilà, le Just Married. Vous voulez suivre le cortège des mariés ? Vivre l'aventure passionnante d'un équipage ? Connaître la peur des naufrages et la fureur des combats ? Arrrrrrrrr ! Méritez votre place, raclures de filles de Joa. Aucun clandestin ne pourra monter à bord. Aucune place pour ceux qui n'ont pas travaillé pour la gagner.

    Je veux que vous m'ameniez autant de planches de bois que vous pouvez. Et des longues. Il me faut des clous, des marteaux, des peaux de cuir et de la tôle, n'importe quel métal pourvu qu'il soit lisse et souple. Pillez l'entrepôt, désossez des échafaudages, faites comme bon vous semble, mais je veux un tas de planches là, du métal ici et du matos de construction ici. Que les plus doués avec des cordes les nouent simplement et que les plus costauds les hissent jusqu'à moi, en hauteur. Qui d'autre s'y connait en construction ?


    France, qui causait avec Adamant, lève la main.

    Charpentière calfat France, bienvenue à bord. Les autres, à vos postes et attention aux serpents. N'oubliez pas qu'ils ont plus peur de vous que vous d'eux. Au trot soldats ! Enfin, je veux dire, à la claudique, gibiers de potence !

    Ca s'active et dans une certaine allégresse. Pendant que je dénoyaute le mât qui est plus léger que les vrais, j'explique à la mariée le plan. On prépare le patin à glace, on glisse sur la rampe et pendant qu'elle relève l'abri antibuster call, tous ceux qui ont du fdd, des balles ou des lames d'air chargées au haki circulaire dégondent les battants. L'ouverture est vers l'extérieur, si on la pousse par le haut, elle complètera la rampe de Myosotis qui pourrait même en favoriser la glisse. De là, on s'organise. Ceux qui protègent les navigateurs, ceux qui repoussent les Z, ceux qui coordonnent les troupes. Ca va demander à une bande chimpanzés de se civiliser, mais c'est notre seul espoir.

    Hmm, ça ne suffira pas.

    De quoi ?

    On manque de main d'oeuvre, ça risque de ne pas tenir très longtemps comme bricolage. Puis, j'ai beau avoir une force de titan, on ne pourra pas compter sur le vent pour nous propulser et vu le poids qu'on aura avec tout le monde, sitôt la rampe passée on risque de se planter dans le sol. Faut alléger, artificiellement. Pas de fdd de la gravité ou un truc du genre des fois ?

    Je doute que ce fruit permette ce pouvoir, mais non, on a le Séisme, le Dragon, le Savon, le chambre noire, qui permet une zone d'ombre. Le Passe-passe, qui permet d'avoir des mains flottantes qui se passent des objets, tu as...

    ...Je te coupe, un fruit de mains ? Et elles peuvent agir en synergie ?

    Je suppose oui. C'est Raphaël qui l'a, le type au visage de premier de classe et aux cheveux verts.


    Hé hé, j'ai bien fait de le sortir de la flotte lui. Adamant ! Quelqu'un ! Il me faut le petit mec aux cheveux verts ! Et s'il demande qui le demande, dites-lui que c'est le maître-nageur et pour une affaire capitale.

    Et aussi, il y a ça.

    France me désigne les coquillages suspendus à des armatures de métal.

    On s'en sert pour simuler des tempêtes lors des tournages.


    Bingo.


    Récap:

    Spoiler:


    Dernière édition par Minos le Dim 24 Fév 2019 - 19:58, édité 3 fois
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    Tour 9 Salle 5/1

    Et voilà, la situation était complètement n’importe quoi maintenant. Elle avait pensé que le faux serveur aurait suivis juste derrière elle, au lieu de ça, il était resté avec le Bazilik, elle n’avait pas fait attention avant que toute la brigade ne se retrouve à travailler de concert pour finir la pièce montée du mariage et s’échapper de cette invasion de mini-robots serpents dégoutants.

    Le chef avait donné ses ordres, les frappes sur la porte s’étaient stoppées, est-ce que la créature de l’autre côté de la porte avait changé de cible, un invité ? Où peut être qu’elle se dirigeait déjà vers le studio de répétition avec son énorme scène au milieu de la pièce ? Elle n’en savait rien, mais des bruits de métaux et de combats se faisaient entendre de l’autre côté. Elle avait envie de les rejoindre, les soldats d’Adamant étaient peut-être intervenus ?

    Mais le chef avait d’autres priorités, la pièce montée devait être finie pour la fin de la traversée. Ils avaient deux pièces à parcourir pour revenir au studio de théâtre, sans passer par le hall d’entrée. La salle à manger et l’escargothèque. Ça n’allait pas être une mince à faire, déjà des robots dans la salle devant eux leur bloquaient la route , des centaines de petits serpents mécaniques, des lames aiguisés à la mplace de la machoire. Et ils ne semblent pas être là pour faire des câlins gratuit.

    Elle attrape une poche à douille pour obéir aux ordres du chef, toute la brigade bouge en même temps et comme un seul homme. Les commis ont déjà englué la porte entre le hall d’entrée et la cuisine. Même si Robina avait voulu aider à l’extérieur, c’était maintenant impossible pour elle. Elle s’engouffra dans la fournaise qu’était devenue la salle à manger. Plusieurs seaux d’eau furent jetés sur les flammes qui commençaient à rentrer dans la pièce par l’extérieur.

    Le feu ne s’arrêta pas pour autant, mais au moins, il était ralenti dans sa progression. Robina attrapa aussi de quoi se défendre contre la myriade de créatures en attrapant un wok bien lourd sur les flammes. Déjà, un des petits serpents dans la pièce sautait sur la cuisinière qui lui infligea un revers de wok pas piqué des hannetons. Elle décroche à la suite un coup ascendant sur l'un des leurs qui lui plongeait dessus depuis le plafond. La créature rebondit dans un grand bruit de gong, comme un marteau. Elle fixa ses multiples appareils enregistreurs sur la Sanderrienne. Elle se jeta en piquant sur le visage de la Sanderrienne, la cuisinière se baissa, mais son bras fut largement blessé par le coup, déjà elle sentait ses forces se perdre à chacun de ses pas.

    Voyant la cuisinière responsable de la pièce montée en difficulté, les membres de l’équipe de cuisine se jetèrent sur les créatures. Ils les frappèrent avec des couteaux, des poêles, et autres instruments de cuisine pour le déboulonner.

    Vous allez m’ouvrir ces boites de conserve, bordel de merde ?! Vous allez cracher vos tripes s’il le faut mais je ne veux plus les revoir ici et prenez-moi ces deux glands par la peau du cou, je ne veux personne derrière nous ! C’est bien compris ?!

    Un cri puissant retentit dans la pièce , les hommes de Killia lui obéissaient au doigt et à l'oeil. Alors que la poche multipliait les points sur la pièce montée. La montagne de crème montait petit à petit, les choux se remplissaient de la texture onctueuse de la crème pâtissière. Le caramel coulait pour coller les choux à une grande vitesse, alors que plusieurs coéquipiers œuvraient à côté pour aider Robina du mieux qu’ils pouvaient. Le wok toujours en main, la pâtissière infligea un revers puissant sur un Zerpent qui partit en arrière. Voyant cette ouverture, les collègues de Rik et de la jeune femme aux cheveux bleus se jetèrent en avant.

    Vous avez pas le temps de naiser, c'est clair ?! On vient de se débarrasser d'un bon nombres d'entre eux, on se casse par la porte en face ! Maintenant !

    Les premiers membres de la brigade de cuisine ouvrirent la porte de l’escargothèque alors que le gâteau était presque fini. Ils avaient réussi à passer malgré le robot foreur et les flammes. Une bibliothèque fut poussée devant la porte pour bloquer le passage aux créatures de métal. Il fallait maintenant rejoindre les autres dans le studio de théâtre et finir la pièce montée.

    Spoiler:


    Dernière édition par Robina Erwolf le Dim 24 Fév 2019 - 17:20, édité 1 fois
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    Tour 9 - Salle 1

    Alors qu'il s’apprêtait à tourner la poignée, la porte s'ouvrit brusquement sur un nuage de fumée. Les contours de l'escargothèque venaient de disparaitre en un instant dans une mélasse aux senteurs de cramés. Bondissant en arrière, pour mieux abattre son arme, le Cavalier n'esquiva la tête en jaillissant que d'un cheveux. Le duo de tireurs rafistolés s'extirpèrent de la salle à manger. Toussotant péniblement, ils parvinrent à le prévenir qu'un Zserpent s'était introduit dans la pièce en forant la paroi. L'incendie extérieur n'avait pas attendu davantage pour embaumer la pièce d'une fumée toxique. En échange, le pirate les invita à rejoindre l'Arche dans la pièce suivante où leurs connaissances et aptitudes seraient appréciées. Sitôt partis, il héla également le quadragénaire à lunettes resté en arrière. Arguant que les blessés allaient se regrouper également sur le navire, sa présence allait être d'autant demandée. Le bon sens de la remarque le convainquit sans mal à libérer la place, il attrapa sa scie à os et les restes de Zserpent, et partit à la suite de ses récents patients. Maintenant seul dans le calme, le Cavalier se prépara à entrer. De nouvelles percées commençaient à apparaitre signifiant l'approche des Zreptiles. Alors qu'il s’apprêtait à charger les nouveaux intrus, un vrombissement puissant ébranla les murs depuis son dos. Il se stoppa pensif sur la marche à suivre. Foncer contre une menace identifiée ou partir se confronter à une menace inconnue bien plus menaçante... Il claque la porte de la salle à manger et revint sur ses pas aussi hâtivement qu'il le pouvait.


    Tour 9 - Salle 2

    Pressé, il ne s’arrêta pas au studio de tournage et bifurqua à la première porte. Il entra dans une salle tapissait de coiffeuses contenant tous les artifices nécessaires à tous comédiens qui se respectent. Un homme, en raison de la stature, s'affairait à finaliser son costume pour l'acte 2 d'une représentation dantesque semblait il. Au premier abord seulement... Au deuxième, le Cavalier repéra également les robots l'entourant pendant que la masse d'acier utilisait son impressionnante foreuse dans le but non dissimulé d'élargir le passage à plus gros. L'ombre de la Mort inspira doucement face à la menace, le palpitant pour rythme il s’élança en avant arme à la main dans une bataille que l'on contera encore longtemps.

    Récapitulatif a écrit:Il envoie le toubib 4 rejoindre le navire, arrive dans la salle 2 et se lance dans un combat épique (pas le temps pour les détails). Si possible, j'aimerais qu'il sorte de la salle 2 au moment ou Robina arrive en salle 6.


    Dernière édition par Le Cavalier le Lun 25 Fév 2019 - 7:31, édité 1 fois
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    Tour 10

    Récap:

    1 NegoZiator est sûrement passé par là à un moment, car il y a un gros trou derrière une des armoires de l'escargothèque et Zerpentars comme divers Z de petite taille s'infiltrent. La fumée également et elle est plus dense qu'en salle-à-manger. Cet endroit ne sera pas épargné par l'incendie.

    Le PNJ présent est le chef des cuisine, escorté par Robina et Rik.

    2: La ForeuZ finit d'aménager la pièce à une invasion totale. Zone conquise. Le Cavalier doit fuir ce tour ou être détruit. Personne ne peut le rejoindre sans être détruit. Cavalier, je te laisse mettre en scène la scène tellement épique que tu teases comme tu le souhaites mais regarde bien la Zone 3.

    3: La ForeuZ qu'attaque Le Cavalier passe à l'entrepôt en y forant un gros trou. D'autres sbires l'accompagnent dans la nouvelle pièce. Il n'y a pas que les rumeurs qui se répandent vite.

    4: Mais qu'est-ce qu'il peut bien s'y passer ? En tout cas, vous savez que ce n'est pas une ForeuZ.

    5: La fumée y est toujours un petit danger mais c'est le seul pour l'instant.

    6: Les Zerpentars ont été chassés. C'est calme. Trop calme.

    Voici l'échange entre Adamant et France sous l'influence du Color Trap:

    Chéri ?


    Citoyenne-mariée ?


    Tu ne m'avais jamais parlé d'HOPR. Comment elle est ?

    HOPR est comme Citoyen-Adamant.


    D'accord, mais physiquement, elle te ressemble ?


    On ressemble toujours un peu à ses parents.

    J'aimerais la voir, que tu nous présentes. Elle est une partie de toi que je voudrais découvrir.

    Requête impossible.

    Tu ne veux pas la partager ? Ca ne te ferait pas plaisir qu'on soit une famille complète ? Avec des enfants ?

    Nous sommes déjà une famille. Je ne te souhaite jamais de rencontrer HOPR, car cela signifierait  ma mort, donc mon échec. HOPR est désactivée actuellement, ce serait comme te montrer un bébé en stase. Un bébé qui sera un autre moi, pas l'union de nos deux valeurs, de nos éducations. Tout ce que tu ressentirais ne serait qu'une projection de ce que tu voudrais voir. Si je t'ai caché l'existence HOPR, C'est parce qu'elle n'est pas notre enfant, elle est celui de l'humanité.

    Une humanité qui a créé Zilver. C'est amer comme héritage.

    Mais c'est grâce à l'humanité que Zilver m'a créé. La bonté aussi a son onde de propagation. J'aime sans condition l'humanité alors qu'elle cherche même à me juger ou me détruire. Un peu comme on aime malgré tout un toutou qui nous grogne sans cesse dessus.


    Un toutou ? Ah t'as le sens de la formule toi dis donc.


    J'aime les toutous. Et toi aussi. L'exemple est-il si mauvais, ou te laisses-tu tromper par la forme des mots plutôt que leur sens ?


    Tu vas un peu loin pour moi là mon amour. Je voulais juste que tu me parles d'elle, tu sais. Ta création.

    Je ne peux pas. Il y a des choses que nous ne pouvons vivre ensemble. Nous en avions parlé déjà, quand tu me demandais si je pouvais vieillir. Citoyenne-Madame Iom, je ne vois pas beaucoup de simulations où cette conversation t'apportera un quelconque réconfort. Nous reparlerons d'HOPR si tu y tiens tant, mais plus tard. Je sais que ce n'est pas le mariage que tu attendais, mais même moi je ne peux pas tout prévoir.


    Ne t'en fais pas, on s'en remettra. Tu dois porter un poids que je n'imagine pas, je n'ai pas le droit de t'ajouter celui de mes reproches.

    Qui d'autre s'y connait en construction ?

    France lève la main à l'attention de Minos.

    Charpentière calfat France, bienvenue à bord.

    Elle décoche un sourire à Adamant et grimpe à la corde. Arrivée en haut, elle cherche Myosotis du regard et lui adresse un discret pincement des lèvres avant de se mettre au travail.

    7: La ForeuZ a finit de tout bien creuser comme lle veut, le cinéma fait salle comble de Z. Ils regardent peut-être Blanche-Neige.

    8: Vous avez protégé la cuisine de tous les dangers. Par contre, personne n'a pensé à faire la vaisselle, ce sera retenu sur votre salaire.

    9: La ForeuZ de la salle de cinéma fait un gros trou jusqu'aux toilettes. Une envie pressante.

    10: Le couloir est pacifié, plus de Z, plus d'organiques, que des débris. Et une fuite d'eau.

    11: Des Zerpentars rencontrent des manteaux en peau de serpent. Difficile de dire lesquels ont eu le sort le plus enviable.

    12: Zone conquise
      Tour 10 - Zone 6 (Action conservée)

      - Alors, darling, avez-vous réussie à parler à votre époux ?

      Myosotis avait bien vu France lui adresser un petit regard, l’invitant à venir la voir. Elle avait parlé à son époux mais, en vue de l’expression qu’elle venait d’arborer avant qu’il n’arrive, semblait avoir fait choux blanc. Néanmoins, l’ambassadeur arriva à ses côtés après être monté sur le bateau, s’installant à côté d’elle en compagnie de Scarlett. France enchaîna :

      - Oui. Mais il n’a rien voulu me dire, il a dit qu’il ne pouvait pas en parler maintenant. Plus tard peut être mais pas maintenant et…

      Scratch !

      Myosotis venait de déchirer en mille morceaux la carte du Color Trap qu’il avait glissé dans la poche de France avant d’en dissimuler les morceaux dans sa poche intérieure qu'il referma bien soigneusement. Là encore, il avait tâché de le faire discrètement. France n’avait pas réussi à faire cracher le morceau à son époux, c’est tout ce qu’il avait à savoir. Tant pis pour elle, tant pis pour lui : il finirait dans les laboratoires de Vegapunk, décortiqué minutieusement mais maintenu en vie pour savoir où se trouvait HORP. France balbutia un instant avant de retrouver ses esprits et reconnut Myo’.

      - Encore vous ! Je… je vous ai dit de me laisser et…

      - Je vous laisse. Vous alliez l’air mal, je voulais savoir si tout allait bien, histoire de me faire pardonner. Nous sommes dans la même mésaventure après tout.

      - Oui, ça va, juste un léger vertige. Fit-elle agacée. Mais je ne vous pardonne pas...je...laissez moi s’il vous plaît.

      - Comme vous voudrez.

      - Prenez soin de vous, fit nonchalamment Scarlett avant de suivre Myosotis ailleurs sur le pont.

      Ils dépassèrent Minos avant de se poster derrière lui, il parlait avec France avant qu’il n’arrive mais s’en était détournée momentanément pour rassurer un groupe d’enfants. Il récitait une comptine dont lui seul connaissait les paroles, mais ça semblait amuser les bambins. Annabella combattait toujours et ne tarderait sûrement pas à venir les rejoindre, ils feraient mieux de rester pas loin de leur seul autre allié de circonstances pour l’instant. Il avait un souverain dans la poche, mais Myosotis aurait bien voulu pouvoir parler à l’autre monarque présent sur les lieux : Izya. Elle ne faisait certes pas dans la dentelle, mais en vue de ses accomplissements et l’ouverture récente d’une grande école sur un royaume sous sa protection, Myo’ estimait qu’elle était sans doute éclairée. Il attendrait juste la bonne occasion…

      Récap:
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      Tour 10, Zone 6 puis 1 puis 5 puis 1 puis 6

      "Ta peau est attaquée et se détériore. Ce n'est pas le même type de blessure."

      "Bon sang, m'arrange pas ça."

      Les deux snipers avaient rejoint l'avant du bateau et s'étaient mis en retrait par rapport aux invités pour discuter de leurs dégâts respectifs. Toujours la batte miracle à la main, le mafieux prit un instant pour réfléchir à une éventuelle solution. Au bout d'une minute, il regarda l'agent dans les yeux et claqua des doigts en cherchant comment formuler ce qu'il souhaitait dire.

      "Ton... Le serpent que tu avais troué là-bas, tu l'avais laissé à dispo du docteur, non ? Peut-être qu'il a trouvé un truc entre temps ?"

      Numéro 4, qui se trouvait non loin, hocha la tête et regarda Uzi.

      "J'ai réussi à mettre au point un antidote grâce à l'étude du spécimen que vous avez désactivé. J'en ai rangée une fiole dans le deuxième tiroir de la cinquième étagère de l'escargothèque, ainsi qu'un masque à gaz."

      Uzi écarquilla les yeux, leva les yeux vers le plafond et se mit la main sur la bouche. Il fallait dire que s'il avait tenté d'ignorer le "Et ils sont où ces putains d'agent du gouvernement mondial censé protéger tout le monde ? Pourquoi ce sont des pirates qui doivent faire leur taff ?!" du pirate Clotho Tas'Natak, il n'arrivait tout de même pas à le digérer. Bien avant ça, il s'en voulait déjà d'être aussi inactif alors que le danger était littéralement partout.
      Il allait définitivement se faire un nouveau tatouage dans l'heure qui venait. Il y pensait déjà tant la sensation soulageante de l'aiguille sur sa peau lui manquait.

      Il sauta du bateau et atterrit sur le sol en tentant de ne pas aggraver sa plaie non-infectée. Les calmants qui circulaient dans son organisme lui garantissaient une quasi-immunité à la douleur pendant quelques temps, aussi il lui fallait faire très attention à quels gestes il faisait et à l'évolution de sa blessure. D'une course effrenée, il traversa la gigantesque studio et en franchit la porte avant de se retrouver de nouveau dans l'escargothèque, remarquant au passage que la porte menant à la salle où il dormait il y a peu était désormais condamnée.
      Mauvaise nouvelle : cette fois le trou était gigantesque et la fumée était légion. Et ce n'était pas un Zerpentard mais sept qui attendaient un adversaire à leur niveau, accompagnés de trois robots singes qui n'avaient visiblement pas appréciés qu'Uzi les ignore à l'extérieur. Il commençait à avoir des difficultés à respirer, mais c'était encore possible. Et si respirer était encore possible, se battre l'était aussi.

      L'ex-armurier sortit de son sac un long fusil à levier, et une baïonnette à douille qu'il s'empressa d'encastrer au canon de l'arme. Deux Zerpentards se jetaient déjà sur lui pour le perforer. Il en était hors de question. Il fit un mouvement latéral et se surprit lui-même quand à son entraînement de Kami-E, avant d'embrocher les deux reptiles d'un coup de lame. Il tira ensuite, laissant la balle traverser les deux corps longilignes et avoir l'un des trois singes dans le tas. Ce dernier, encore en service, se hâta vers le fusil et s'y suspendit grâce à sa queue articulée, avant de montrer des symptômes proches de ceux de l'envie de mordre et d'étrangler le tatoué, ce à quoi celui-ci répondit en dégainant un revolver à canon court de type bulldog et en lui tirant directement dans la bouche. Pendant ce temps, un autre reptile venait de passer à quelques centimètres de lui perforer l'entrejambe. Alors que le singe, désactivé, tombait de sa suspension à l'arme, le sniper à la peau brûlante se pencha et visa le reptile derrière lui avec le même revolver, avant de laisser le coup de feu partir. Il s'aperçut de son erreur lorsque une certaine quantité de sang s'échappa de sa blessure au flanc et se releva instantanément. Le retour à la douleur allait être intense, pour sûr. Le sniper tira directement au fusil sur deux autres Zerpentards, contrarié par sa propre distraction, et parvint à les avoir tous les deux malgré sa difficulté à voir. L'un des deux singes restants cherchait visiblement à lui sauter au visage, ce qu'il le laissa faire. Du moins après avoir placé sa main gauche, armée du petit revolver, directement devant celui-ci. Il autorisa le primate à le griffer une fois à la joue avant de laisser partir la balle en plein dans son ventre.

      L'air se vidait peu à peu en oxygène pour se remplir de plus en plus en oxyde de carbone. Le dernier singe et l'avant-dernier Zerpentard, sans même se regarder une seule fois, avaient manifestement préparé un assaut combiné. Une attaque en duo, chez des êtres dépourvus de conscience ? Uzi commençait à s'inquiéter de la capacité des combattants à prévoir les futures actions des Z. Le petit primate monté sur le long corps du serpent, ce dernier fonça vers la blessure déjà ouverte de l'agent tandis que le singe visait visiblement sa blessure bandée au bras. Bon sang, ils savaient vraiment ce qu'ils faisaient. Une fois la perforeuse arrivée à un mètre de son flanc, Uzi la dévia à quatre-vingt dix degrés d'un coup de baïonnette et profita de la vue du haut qu'il avait sur les deux robots pour les avoir tous les deux d'un tir de fusil.
      Ne restait que le dernier Zerpentard, qui tenta lui aussi de le perforer mais cette fois avec les dents. Pas bon du tout, vu qu'Uzi soupçonnait fortement ces mêmes dents d'être à l'origine de la blessure de Peeter. Le tatoué décrocha la baïonnette du fusil et la rangea dans son sac, suivie du fusil et du revolver bulldog. Il sortit un tachi, sabre à poignée et lame courbée, et s'accroupit sur les genoux avant de laisser le reptile foncer juste au-dessus de lui. Là, il découpa directement sa foreuse avant de faire un bond en arrière pour éviter que celle-ci ne lui retombe dessus. Une fois le serpent entré en collision avec le mur, l'agent à la peau brûlante courut de nouveau pour le prendre par le côté de la tête et bloquer sa mâchoire avec la force de sa main. Commençant sérieusement à être frustré de ne pas pouvoir récupérer plus vite cette antidote, il emmena le serpent près du trou que le NégoZiator avait créé, et le lâcha directement vers le haut du trou où, pensant pouvoir enfin mordre sa cible, la bête s'accrocha avec ses dents.
      La pauvre bête, privée de sa queue-foreuse, avait deux choix : tomber sur le sol et finir désactivée à cause de la distance bien trop importante, ou rester accrochée à la merci de l'agent. Elle choisit la deuxième solution. Le tatoué, commençant à suffoquer, rangea le tachi et sortit l'arme à feu la plus ancienne et la plus efficace qu'il connaissait : le bâton à feu. Dans l'objectif d'éliminer à la fois le dernier serpent et les éventuelles menaces extérieures ayant prévu de lui faire une mauvaise surprise en rentrant dans la salle à cet instant précis, il tira au milieu du trou. Il put neutraliser le dernier Zerpentard, et avait probablement touché plusieurs Z à l'extérieur, mais ne prit pas la peine de vérifier.

      Il fonça vers la cinquième étagère, puis chercha le deuxième tiroir. Il trouva enfin le masque à gaz, qu'il enfila directement. Il reprit violemment sa respiration, enfin libéré de cette maudite fumée, et prit une minute pour se poser avant de saisir la fiole et de repartir dans le sens inverse, ignorant les deux-trois Z qui cherchaient à l'attaquer.
      Il regagna le studio, courut quelques mètres et se jeta dans le bateau d'un bond colossal. Il tendit ensuite la fiole au mafieux à casquette.

      Il sortit sa machine à tatouer et commença à se mettre à l'œuvre, sur son épaule droite. Il ferma les yeux, appréciant la vertu relaxante qu'avait cette activité sur son esprit, et expira un grand coup.

      Récapitulatif:


      Dernière édition par Tim Uzi le Lun 25 Fév 2019 - 13:07, édité 7 fois
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      Tour 10, zone 6, dans le bateau puis dans le studio

      Cher journal,

      Je regarde avec effarement ma barricade se faire détruire par une folle furieuse, suivie de près par le gang des excités aux cheveux arc-en-ciel ! Quel gâchis, une si belle barricade ! En plus ils la reconstruisent aussitôt en... démolissant le plafond ?! Je crois qu'il faudrait que quelqu'un leur explique le concept de la demi-mesure ! On est chez des gens ici, elle va dire quoi France Iom en voyant ça ?! Et puis c'était bien la peine de la détruire pour en refaire une juste après... Je sais bien qu'ils sont pénibles ces robots, mais à ce point...!

      Si tu veux mon avis journal, il y a un truc. On ne me la fait pas, je suis une agent du Cipher Pol pas une touriste en vacances ! Je veux bien croire que les gens soient à ce point mal élevés mais ils ne feraient pas autant d'histoires juste pour une animation de mariage un peu pénible. A moins que... ça ne serait pas la suite des festivités là-bas, sur le bateau ? Tu crois que c'est pour ça qu'ils se dépêchaient comme ça ? Tu penses qu'il y aura du gâteau aussi ?!

      En me retenant de me lécher les babines, je gambade vers le navire en cours de réaménagement ou un pirate haut en couleur encourage les invités à rentrer dans son jeu !
      Honnêtement journal, je trouve ça un peu déplacé de jouer au pirate. Ce serait un phénomène anecdotique encore pourquoi pas, mais là on parle de la menace n°1 au monde (les révolutionnaire n'étant que n°3, ne leur en déplaise, la menace n°2 étant celle des fruits du démon qu'on laisse entre les mains de n'importe qui) ! D'un autre côté... je regarde à gauche, puis à droite... personne ne me connaît vraiment ici, n'est-ce pas ? J'ai toujours rêvé de jouer à la méchante, juste une fois !
      Et le Cipher Pol ça ne compte pas journal , parce que je ne joue pas au travail !

      Toute joyeuse à l'idée de me costumer, je me dirige vers les quelques caisses d'accessoires entassées dans le studio. J'ai vite fait de dénicher un sabre en bois peint et une veste d'un rouge pétant ; en fouillant dans un panier rempli de bricoles j'exhume également une perruque noire un peu hirsute ainsi que de jolies boucles d'oreilles en toc !

      "- Ha-ha, je suis Reyson D. Caramélie, la pirate métamorphe !"


      Journal de Caramélie la pirate, vol 1,

      Toute fière de mon déguisement, je monte sur le bateau en poussant des "arrrrr !" et des "yoho !" à qui veut bien l'entendre. C'est facile de rentrer dans le jeu: on dirait presque un vrai navire pirate, avec un ponton en bois, un mât et un drapeau ! Il faudra juste dire au capitaine que les pirates utilisent des drapeaux noirs à tête de mort normalement. Et je m'y connais en pirates !
      Arrivée devant le capitaine que je reconnais comme le roi du maillot de bain, je me mêle aux personnes présentes et l'écoute faire son discours d'une oreille pas très attentive en poussant de nombreux grognements de circonstance. Lorsqu'il donne pour mission d'aller chercher un petit garçon avec les cheveux verts nommé Raphaël, je réponds avec entrain:

      "- A vos ordres capitaine ! Arrr ! Hardi moussaillon !"

      Telle une pirate à l'abordage, j'enjambe la rambarde du navire et plonge à la mer ! Enfin dans le studio. Un tekkaï pas piqué des hannetons me permet de me réceptionner sans dommages à plat ventre sur le sol, d'esquisser quelques brasses, avant de me relever et de m'élancer parmi les convives.

      "- Raphaël, quelqu'un aurait vu le petit Raphaël ? Yoho ! C'est un "petit avec les cheveux verts" ! C'est le maître nageur... ou le capitaine qui veut le voir."

      Heureusement, des tignasses vertes ça ne court pas les rues ! Je repère rapidement un jeune homme correspondant à la description que je l'aborde avec enthousiasme:

      "- Arrr, c'est toi Raphaël aux cheveux verts ? Le cap'taine veut te voir ! Yoho !"

      L'homme me regarde avec l'air dubitatif:

      "- Ah non, moi je suis Zollo Lolonoa, le meilleur lancier au monde ! J'utilise trois..."

      Je ne l'écoute pas et le laisse parler tout seul alors que je repars en trottinant au milieu de la foule. Mauvaise pioche ! J'espère juste que le vrai Raphaël n'est pas resté dehors, je ne tiens pas à ressortir ! En plus le hall d'entrée est plus ou moins bloqué maintenant.
      Et puis soudain je le remarque, sa chevelure opulente émergeant de la foule comme une salade au milieu d'un champ de choux rouges !

      "- Hé, c'est toi le fameux Raphaël ? Je veux dire... yoho ! On m'a dit de chercher un "petit mec avec les cheveux verts". C'est bien toi ?"

      Ledit Raphaël me regard avec l'air perplexe, visiblement impressionné de tomber sur la véritable Reyson D. Caramélie en personne ! Même si je ne le montre pas, je ne suis pas beaucoup plus sûre de mon fait que lui. Mais je suis tellement souriante et enjouée qu'il doit forcément me trouver sympathique !
      Je ne le trouve pas particulièrement jeune ni petit comparé à moi, mais il a quand même l'air de coller à la description. Et d'un autre côté celui qui l'a demandé était aussi haut que notre bateau ! C’est soit ça, soit je dois me sentir un peu vexée ! Oh, mais tu le reconnais journal ? C'est le monsieur qui est tombé dans la piscine tout à l'heure avec le dragon ! Tu sais, celui que le roi a embrassé juste après la dragonne ! Je comprends mieux pourquoi il le cherche maintenant...

      "- Le maître nageur te demande de toute urgence, il est sur le bateau. Arrr ! Tu dois faire vite !"

      Je conclus par clin d’œil, l'air de dire "petit coquin, hihihi".

      Résumé si vous avez la flemme de lire:
      • https://www.onepiece-requiem.net/t21492-l-envers-du-journal#2313
      • https://www.onepiece-requiem.net/t21479-caramelie-la-critiqueuse
      Tour 10 - Salle 2

      Glissant à travers l'espace laissé vaquant, l'ombre du Cavalier pénétra le premier Z à lui barrer le passage. La demi-lune acérée venait d'en ôter le couvre chef dentelé d'un mouvement fluide. Pirouettant sur lui même à la réception, il en profita pour assimiler les déplacements de la meute enragée de Zloups avide de boulotter. Les prédateurs s'étaient rapidement positionnés en arc de cercle pour contenir le pirate, ils se dressaient comme une véritable barrière entre la faux et la Foreuse. Le forban la considéra d'autant plus comme la cible à abattre. La hampe comme appuie, il se propulsa en arrière en direction de la porte pour perturber la formation lui faisant face. Puis à pas rapides, au lieu de retourner dans la gueule du loup, il bifurqua par la gauche afin de contourner la menace en longeant les murs. A hauteur de la meute alignée, il s'élança à nouveau en prenant cette fois ci appuie sur une table en direction du second adversaire tous crocs sortis. Les ailes du corbeau balayèrent en trois endroits le corps mécanique coincé entre plafond et terre. Alors que la masse désarticulée allait poursuivre sa route dans le tunnel, une tout autre bataille s'engagea entre les trois Zloups restant. Bondissant, parant, frappant dans un bruit de ferrailles qui s'entrechoquent, le Cavalier parvint à débarrasser l'un de ses pattes, l'autre de son cœur et le dernier de sa tête. Cette dernière resta cependant profondément refermée sur l'épaule du pirate. Il eu beau forcer, rien n'y fit il ne parvint à se défaire de l’étau dentelé. Alors il la laissa en place, plus préoccupé par l'ennemi qui restait. La Foreuse continuait de besogner dans son coin pour rejoindre la pièce suivante. S’apprêtant à envoyer à la casse la dernière pièce, un poing puissant l'envoya s'écraser d'où il était venu. Des éclats rougeoyants s’extirpaient des ténèbres du tunnel...

      Le Zgorille frappait vigoureusement son torse renforcé pendant que un à un l'armée inorganique s'invitait à son tour dans les loges retournées. L'épaule gauche toujours meurtrie par la mâchoire de Zloup et le corps abimé par les chocs, le pirate réévalua ses chances de réussite contre des adversaires toujours plus nombreux. Sauver sa peau restait la première des règles. Se relevant difficilement, il ouvrit la porte à portée et s'éclipsa sans demander son reste. Il la referma machinalement derrière lui. Inutile sans aucun doute, mais rassurant. Le puissant cri qu'il balança à l'attention des rescapés le fut beaucoup moins.

      - Ils sont entrés !!!

      Récapitulatif a écrit:Le Cavalier quitte la salle 2, il arrive dans la salle 6. Il a une mâchoire de loup refermée sur son épaule.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t14965-fiche-technique-du-dada#
      • https://www.onepiece-requiem.net/t14330-il-sortira-des-blues-un-jour-ou-l-autre
      Tour 10 Salle 6

      La blessure de Robina commençait à l’engourdir. Elle commençait à ne plus sentir son bras. Mais son devoir de continuer la pièce la tenait debout. L’escargothèque était en relative sécurité. Les commis collaient les choux avec vitesse et précision sur la pièce qui prenait la forme d’un énorme château avec crénelages et tours. Les trous entre chacun des choux étaient colmatés par de la crème, comme du mortier.

      Elle avançait avec lenteur, le chariot devenait de plus en plus lourd pour elle qui avait ses forces qui s’amoindrissaient. Elle poussa cependant la pièce montée et s’engouffra dans le studio de théâtre. Le bateau regroupait la plupart des invités. Elle poussa l’énorme gâteau avec l’aide des autres cuisiniers près d’elle.

      Un Zerpent tomba du plafond juste devant la Sanderrienne, elle le fit voler d’un coup de wok, mais elle avait perdu énormément de force avec le poison qui se diffusait en elle. La brigade du chef la fit monter sur le navire alors qu’ils s’occupaient de monter le projet titanesque de pièce montée sur le navire à l’aide de poulies et de cordes.

      Alors qu'elle était au bord de l'inanition, elle entendit le chef lui donner des ordres.

      Robina Erwolf, si je vous ai choisis, c'est pas pour dormir pendant la création de la pièce montée ! Vous allez vous relever et me finir ça vite fait ! C'est bien compris ?!

      L'ancienne seconde opina du chef en se relevant avec difficulté et reprit la poche pour continuer son office. Le caramel, elle avait besoin du caramel, pour la suite. Elle se tourna vers Rik.

      Toi, fais moi du caramel, et donne les gâteaux qu'on a ramené des cuisines aux invités, que ça les calme un peu.

      Spoiler:
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      Tour 10 Zone 6 Action: Finir de préparer le navire

      Des petits clous, des petits clous, toujours des petits clous. Pendant que je renforce un poil la coque pour qu'elle résiste à un éternuement de comédien Z, France met la quille en papillote et martèle, soude, polit. Elle doit bien lustrer Adamant. Quelques invités animateurs prennent déjà place dans la coque. Des blessés, eh ouais, pas étonnant vu tous les effets spéciaux. Moi-même, j'ai mon peton percé. J'espère qu'il y a une assurance ou un truc du genre pour les intermittents du spectacle, sinon la note du toubib sera pas piquée des hannetons.

      Petit bonus maison, je supprime quelques planches de flanc pour créer des meurtrières. On ne va pas prendre l'eau t'façon, puis la vitesse ne sera pas assez grande pour bousiller l'aérodynamisme et on gagne même quelques kilos. Pareil pour le pont, je retire la trappe, vire les cordes qui pèsent très lourd, m'étends une lucarne pour que je puisse guider le rafiot à la rame en ayant les pieds dans l'intérieur du navire. Avec le poids sur la quille, je peux même tenter de jouer du corps pour rectifier le tir. En tout cas, mieux ressentir les frottements en-dessous.

      Et la rame, c'est le mât, que je lie à l’extrémité avec des couches de cuir dans lesquels j'ai enfoncé des clous. Ca évitera de trop déraper sur la trainée de savon et ça peut même servir d'arme de fortune. Reste l'incrustation de dials pour servir d'antigrav artificiel, ou au moins aider. Mais pour ça, j'ai besoin de Raph qui n'arrive qu'au paragraphe suivant.

      Reyson D Caramélie arrive. Non mais Raphaël aussi, seulement c'est elle que mes yeux ont repérés en premier.

      Arrrrr, mes frères de la Côte, que la scorbut m'emporte si je ne vous fais pas une place à borrrrrd. Ne restez pas là comme des méduses de plage, montez, fripouilles d'eaux profondes.

      Je tends la rame aux deux arrivants, puis la retourne pour qu'ils évitent de se piquer au bâton clouté. L'un après l'autre sont remorqués. On cause un peu avec Raphaël, tandis que j'aide Caramélie à prendre place sur le pont en la soulevant par les hanches avec la délicatesse d'un nouveau papa craignant que son bébé ait eu un accident alors que la mère vient tout juste de partir faire les courses sur un "je compte sur toi hein ?". Mais comme on n'a pas vraiment le même rapport et que je doute qu'elle se soit souillée, j'évite de lui mirer sous la jupe. Mon élégance me perdra, mais c'est aussi ça être un Roi.

      Rrrrrreysonne, mon crochet à couper que tu téléportes comme une bande dessinée qu'on lui aurait oublié une case. Peux-tu prendre des mesures pour déterminer l'angle de la quille par rapport à la rampe ? On a aussi des meurrrrrrtrières à faire, des postes de défenses sur et sous le pont à déterminer et des dials à aller chercher, ceux-là-bas, suspendus et Rrrrrraphaël pourra les installer en série parrrrrfaitement équilibrée s'il peut maintenir une distance stricte entre ses rapineuses.

      Il se peut aussi qu'on doive rééquilibrer la coque pendant la glissade, tiens-toi prêt à pousser autant que tu peux un borrrrd extérieur ou l'autre durant les manoeuvres, Engeance de Passes.

      On en est où pour la porte ? Quelqu'un s'en occupe ? Il faudra l'ouvrir dès qu'on passera sur la rampe, faudra que ce soit rapide et efficace. Sinon, c'est comme louper son entrée à Rrrrrrrrreverse Mountain. On sera tous des mannequins de Crrrrash test. Autant que seule Carramélie reste mannequin, et de coupe-voix uniquement.


      Petit clin d'oeil à la concernée. A moins que je sois un Capitaine borgne, comme tous les capitaines borgnes. Si ça bosse bien, on sera prêts à temps.

      Récap:
      Spoiler:
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      La Zone 6 passe au rouge. Des Z (gorilles, loups, etc) entrent par la Zone 2, d'où est ressorti en courant Le Cavalier.

      Pour les PNJs déjà en Zone 6, ne vous en faites pas ils ont le temps de monter à bord ou au moins de se réfugier en hauteur.
        Tour 10, zone 6, dans le bateau

        Les choses s'accélèrent encore. J'aime toujours pas ça. Je me relève tandis que l'albinos condamne le couloir d'une secousse de fruit du démon. Cool. Aucun bruit ne provient du hall d'entrée, à part l'eau qui coule. Atoum est donc mort, dommage. Mais le Bazilisk aussi, et ça, c'est super-hyper-duper chouette. Tout mon plan s'est passé comme prévu, j'ai du mal à y croire. Je vois du monde s'atteler à monter dans le bateau. Je lève ma carcasse, essuie mon front, resserre mon pansement sur mon bras gauche, puis avance vers le navire. On dirait que la suite des activités va se passer ici. Je laisse Izya, elle est encore en état de marcher et de rejoindre le navire. Et puis si elle crève, il me reste Reyson comme seul pirate à la tête d'Armada. J'aurais qu'à lui dire qu'elle a préféré rester manger sa pièce montée en chocolat faite sur mesure pour elle plutôt que de s'enfuir. Je grimpe rapidement dans la gigantesque création. Je vois le diplomate assis, tranquillement, visiblement pas fatigué. Il a rien foutu cet enculé je paris. Voilà pourquoi je déteste le gouvernement mondial plus que le marine. Un marin aide les gens, il les sauve, en général. Un membre du cipher pol ou autre organe essaie de tuer du monde, d'enterrer des gens en déterrant des choses fâcheuses sur eux ou en maquillant la vérité pour qu'elle convienne à sa version. Myosotis a monté qu'il avait une dent contre Adamant, et ma couille gauche sur le marché qu'il ne va pas laisser tomber aussi facilement. Je sens que j'ai raté des trucs, sans savoir quoi. Après tout, un membre du cipher pol agit dans l'obscurité, il attend la meilleure occasion. Et si ... je lui en donnait une, pour le piéger ? Du coin de l'oeil, je vois la cuisinière qui avait accepté de me faire à manger. Elle semble un peu blessée. Mais mon devoir est envers Adamant, avant tout. Je m'approche donc de lui, en nous mettant à l'écart. Je n'ai pas envie que des gens entendent nos propos. On ne s'est pas parlé depuis ses révélations.

        " Monsieur Iom. Il semblerait que votre passé refasse surface. Le tarif dont nous avions fixé les termes, ne sont plus d'actualité, devant la menace à laquelle nous faisons face. Les créations du docteur Z sont plus efficaces que je ne l'aurais espéré. Le Bazilisk a eu raison d'un invité, No one quelque chose, malgré l'intervention de trois autres personnes. Nous combattons tous, " dis-je en regardant Daemon, Izya, Arhye et les autres.

        " Tous, sauf les membres du gouvernement mondial qui se tournent les pouces. Ce sont des pirates qui, actuellement, assurent la protection de vos invités et vous même. N'est-ce pas ironique ? Si j'étais vous, je surveillerai ces assassins de l'ombre. Ils sont clairement venu pour vous. Ils préfèrent semer la zizanie et créer la discorde au lieu de nous aider à survivre. Je parie que leur but sera de vous capturer pour vous faire parler, vous étudier. Et, dans le cas où cela serait un échec, ne doutez pas qu'ils s'en prendront à France. Ce sont leur méthodes. Je les ai vu faire plusieurs fois. Vous êtes une menace, pour eux, ils ne vous laisseront jamais tranquille. Ils ne LA laisseront jamais tranquille. Et c'est une femme d'action au tempérament de feu, elle pourra pas rester passive et discrète, je le crains. Lorsque l'attaque des méca sera terminée, celle du gouvernement commencera. Enfin, elle continuera, plutôt. Vous devrez être prêt. Je peux vous proposer plusieurs îles, pour reloger, en cas de besoin. Mais tant que vous ne vous occuperez pas du gouvernement mondial, vous serez des souris fuyant le chat malsain et affamé. Il n'y a que deux solutions, pour l'instant. Mais j'en vois une troisième. Si vous le souhaitez, je peux vous arracher le cœur, ici et maintenant, et France pourra continuer sa vie. A moins qu'ils ne croient que vous lui avez confié des secrets, auquel cas elle sera torturé jusqu'à sa mort, dans plusieurs années. Le choix est vôtre.

        Ce que je propose est très clair, enculer le gouvernement mondial, enculer le cipher pol et enculer ce connard de diplomate à la con. En tuant Adamant, HOPR s'activera, quelque part dans le monde. Personne ne sait ce qu'elle est, à quoi elle ressemble. Impossible pour le gouvernement de la retrouver avant très longtemps. Un bon gros doigt d'honneur comme j'aime les faire. Et ouais mon gars, on s'improvise pas connard du jour au lendemain.
        Récap:


        [St val 2019] Acte II: Evil Z - Page 4 Drapea11
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        Tour 10 Zone 6

        Ah, les délicats tempéraments de la restauration. Mesurés, empathiques. La douce idylle entre le cuistot et la pâtissière œuvrant à l'unisson pour un monde assaisonné à la perfection... Que dalle ouais ! La donzelle manque pas de hargne, c'est là sa moindre qualité, mais au premier signe de défaillance le Chef Killia lui balance un savon à te dégraisser une friteuse.

        Et comme l'humanité et son relatif bon-sens ont déserté la fonction depuis belle lurette, la seule réaction, totalement mécanique et improbable de la minette, est de se replanter droit sur ses guiboles et de reprendre sa place. Surréaliste.

        Loin d'être perturbés par cette délocalisation forcée, les cuisiniers héritent tous d'une nouvelle tâche et ça n'émeut personne. Une grosse moitié de l'équipe s'affaire autour des poulies. La pièce-montée, tremblante, instable, s'élève mètre après mètre. D'autres la réceptionnent habilement sur le pont et viennent la livrer en lieu sûr à la pâtissière qui inspecte le gâteau pour s'assurer qu'il n'a pas eu à subir d'outrage pendant son déplacement.

        Et on continue. On garnit des choux. On réchauffe des glaçages. Imperméables au monde réel. Imperturbables automates. Hm, nous sommes sous la menace d'une invasion robotique ? Oui. Et alors, qu'ils semblent dire. Si ça s'trouve, ils partagent plus d'ADN avec les limaces toutes en rouages qui nous agressent qu'avec le commun des mortels.

        Pas le temps d'enquêter, mon nouvel ordre de mission vient de tomber.


        Toi, fais moi du caramel, et donne les gâteaux qu'on a ramené des cuisines aux invités, que ça les calme un peu.
        Euh... un caramel ? 'tendez, moi j'suis cuisinier comme Barbe Noire était flûtiste hein.
        Pardon ?
        Sans rire, vous m'avez r'gardé ? J'suis dégourdi comme un pingouin, j'vais vous ruiner votre chef d'œuvre si je prends la moindre initiative.

        Je sens à son regard chargé de colère que ça va pas tarder à tourner au Balsamique si j'rajoute pas quelque chose.

        Non, c'est pour vous qu'j'dis ça. Pour moi, z'êtes un peu une autre espèce de mammifères, c'est prodigieux de vous voir bosser. J'suis heureux d'assister à ça. Mais c'est pas mon monde. Par contre, distribuer les sucreries, j'peux faire. Je vous lâche pas. Et même mieux. Je sais qu'c'est vu comme un immonde déshonneur d'être à bout de forces dans votre branche mais là, z'êtes pas plus reluisante qu'une truite restée une semaine sur son étal. Sans offense hein. Donc posez vos miches un moment, j'vais vous trouver un toubib pour vous retaper un brin, ça a l'air vilain votre plaie.

        Va savoir, ou je lui ai fait entendre raison, ou elle fait mine d'obtempérer pour que je lui lâche le prunier, toujours est-il que la pile électrique se met en veille deux secondes.

        Je sillonne l'édifice prodigieux qu'est ce faux-bateau - l'argent du contribuable part vraiment n'importe où ! - en m'époumonant après un toubib. Je distribue au passage des parts de " Tartelette citron meringuée, zeste de citron vert et pétale d'Atsina " que je mets un point d'honneur à délivrer avec son appellation à chacun, ce qui me fait perdre un temps précieux et me fauche facilement trois points et demi sur l'échelle de la virilité. Soit. Je n'omets personne. Pas même le duo à l'écart.


        " ...vous serez des souris fuyant le chat malsain et affamé. Il n'y a que deux solutions, pour l'instant. Mais j'en vois une troisième. Si vous le souhaitez, je peux vous arracher le cœur, ici et maintenant... "

        Tartelette citron-meringuée, zeste de citron vert et pétale d'Atsina messieurs ? Ooh, excusez-moi.

        J'ai interrompu quelque chose. Et je n'ai rien compris à ce qu'annonçait l'oracle à la tignasse rouge, sincèrement. Je dépose deux mignardises et m'éloigne.

        Y'a t-il un médecin dans l'av...le navire à la fin ?

        Enfin, un bras s'élève depuis la proue. Quelques gaillards sont plantés là, et des morceaux d'anatomie se sont fait la malle dans le décor. J'en déduis qu'on est sur un poste infirmier de fortune. Je m'approche et explique vite.

        St'une urgence. Notre pâtissière a été atteinte par une de ses saloperies et requiert des soins urgents.

        L'un d'eux me transmet une fiole, une forme d'antidote au venin des carcasses d'acier. Ça mérite bien une tournée de tartelettes. Et puis, délesté d'une majorité de mes pâtisseries, je reviens dans la cuisine improvisée et tend à ma collègue - brr, ce mot me fait froid dans le dos - le précieux sésame.

        Cul-sec.

        Croisons les doigts pour que ça marche, j'ai vraiment pas envie de m'occuper de ce caramel. Pis j'gueule en passant la tête au balcon, les mains en haut-parleur.

        Pour les petits malins qui se chamaillent avec la robotique et ne sont pas encore montés à bord, venez réclamer votre Tartelette !


        Spoiler:
          Zone 6, Tour 10, sur le rafiot

          Rydd était parvenu à monter tranquillement sur le navire avec les autres civils. De temps à autres, il ronchonnait comme les autres invités, s'insurgeant sur le manque de distraction et sur l'absence de collation. Mais il fut bientôt contenté sur le versant de la distraction, de nombreux Z faisaient leur apparition d'un côté de la salle. Il y avait là une bonne meute robotique qui semblait mettre en péril la relative sécurité qui s'était tenue jusqu'alors pour les civils. Et effectivement, le contingent de peureux redoubla de tremblements afin de signifier que oui, ils flippaient grave nom DE BERGERAC Alincourt. Et tandis que la salle se remplissait d'un danger certain, Rydd se figura qu'il était peut-être temps de mettre les mains dans le cambouis.

          Le gaillard s'approcha donc du pont où se tenait une conversation stratégique de la plus haute importance. Grattant une cigarette, il s'approcha encore pour tendre une oreille attentive. Il était pour l'heure question d'inviter des pirates sur le navire. Une singulière méthode pour se protéger que d'inviter des hors la loi ; mais il semble que la fin justifie le forban. Il fut ensuite question de fuite, de défense du navire et d'ouverture de porte. Une fameuse porte, le genre qu'on envisage rarement d'ouvrir de force sans un minimum de préparation. Et justement, Rydd n'entendait pas trop parler de cette question. Et il valait mieux causer, histoire de ne pas finir aplati comme un civil sur cette porte alors qu'il avait correctement géré sa copie jusque là en évitant un maximum de se fouler un doigt.

          Il tenta d'interrompre les gaillards.

          - Excusez-moi ?

          Minos, interrompu, se retourna rapidement.

          - Arrrr marin d'eau trouble ! La situation est pleinement maîtrisée. Retourne donc te dissimuler à fond de cale !

          Rydd fut bien tenté de saisir la proposition mais son sentiment de conservation le poussa à insister.

          - C'est à dire que, niveau ouverture de porte, si je peux proposer une solution. Je serai assez partant pour faire sauter les gonds plutôt que la chaîne. Histoire de faire tomber la porte sur les robots derrière. Puis avec un peu de chance, ça fera toujours une rambarde supplémentaire : vous m'avez l'air d'être des aficionados de la glisse vu tout ce savon.

          Minos fit les yeux ronds un court instant devant ce civil qui manifestement venait se mêler des affaires des autres.

          - Non mais oui, je vois ce que vous pensez. Admettons que je me charge d'un gond. Vous auriez d'autres loustics pour faire une belle cassure en simultanée ?

          Et comme le doute sur sa santé mentale était toujours permis, il tapota légèrement la massive épaule du Minos ce qui eu pour effet de lui solliciter sévèrement les genoux.
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          Zone 6, sur l’Arche d’Adamant Tour 10, peut-être la dernière (action) d’un Grandiose Pirate.

          Bon, tous les invités sont présents sur le maudit rafiot on peut se casser ! Ah… seul bémol, la porte n’est pas ouverte… grr j’en étais sûr qu’il fallait l’ouvrir avant ! Ce Myosotis le gêneur et cet imbécile de Roi Minette me sous-estime trop ! Ils me prennent vraiment pour un débile mais maintenant voilà qu’il faut ouvrir cette putain de porte et heureusement qu’un invité y pense lui aussi, je l’entends parler avec Minos. Sans plus attendre, lorsqu’il demande main forte, je lui tends ma pogne. En retour, il me toise d’un air surpris et me tend sa main, j’attrape la sienne et échange une poignée virile.

          - J’suis ton homme garçon. Allons ouvrir c’te putain de porte. J’vais foncer en bas parmi les Z pour défoncer les gonds du bas. J’peux en déboîter deux j’pense… non, j’en suis sûr. En revanche, j’veux bien qu’on m’envoie une corde une fois que vous passez à côté de moi. J’pas envie de pourrir ici. Allez. A plus les zoulous !

          Sans plus attendre, trépidant d’impatience, je saute parmi la fourmilière de Z qui commence à s’accumuler dans la salle. Aouch. Ça s’annonce tendax. En sautant au sol que vois-je… ARHYE FROST ! Ainsi que la Pirate Izya. Des retardataires je vois. Je vois que le petit est mal en point.. tout comme la pirate. Fichue fête de la Saint-Valentin, ce mariage me provoque trop de réaction humaine ! Je leur tends une échelle, observant la masse de Z s’approcher à vive allure.

          - Allez-y, j’vous couvre, faut que j’arrive jusqu’à cette maudite porte.

          Une fois que les deux ont commencés à faire leur premiers pas sur l’échelle je regarde Arhye avec un air inquiet… mon petit pote à l’air vraiment mal en point… il met trop de temps à monter… je n’ai pas ce temps là… .

          - Continuez de monter et faîtes attentions où vous mettez les pieds.

          Il est temps de sortir mon atout.

          Venez bande de boîtes de conserves dégénérées !

          Je commence à grimacer, je dégaine mon sabre furieusement, que m’arrive-t-il ? L’amour pour un frère d’arme ? Est-ce ça l’amour ? Que c’est doux et douloureux à la fois ! Pourquoi je me mets en colère ? Ce n’est pas la première fois que je le vois dans un état lamentable… peut-être parce que… non ! Je ne suis pas de bord là ! Je comprends.. il a été un des rares à me supporter. C’est vrai que j’ai toujours été facile à vivre… hm hm. Mais je ne changerai pas. En revanche je peux bien faire ça pour lui.

          Je me jette dans la foule de Z tranchant tout sur mon passage ou du moins ce que j’arrive à trancher, je me fraye un chemin difficilement parmi cette troupe abondante et frénétique ! Sans m’en apercevoir j’ai même réussi à enduire mes deux bras et mon sabre de haki, je me disais bien aussi que c’était plus facile de les trancher ! Une immense zone noire se créer de nouveau cette fois autour de moi, autour de la porte et même jusqu’au navire. Je continue d’avancer, moins péniblement, je sens leurs coups, leurs morsures, je crois bien que des Zerpentards m’ont bien amochés les jambes mais je n’ai pas le temps de penser à mes blessures, la porte. Je dois l’atteindre.

          - YAAAAAAAAAAAAAAR ! JE SUIS LE GRAND DAEMON WALL !

          La porte, elle semble si loin encore… vais-je y arriver ?

          Dans un élan furieux je crée un tourbillon de lames d’airs autour de moi afin de créer une zone de confort, aller. Il faut tenir encore !

          Ma vision se trouble, je commence à tituber. Je commence à sentir mes jambes s’engourdir petit à petit. Je n’ai pas le temps d’y penser ! ALLEZ ! POUR L’AMOUR ET L’AMITIÉ ! APRES TOUT ! EST-CE QUE LA SAINT-VALENTIN N’EST PAS LA POUR CA?!

          Dans un dernier sursaut, je parviens à ouvrir un chemin jusqu’à cette maudite porte. Je tire alors une lame d’air sur le gond en bas à gauche, le tranchant net, il ne me reste plus que celui en face de moi, je lui assène donc un coup de sabre pour le pourfendre mais… mon haki semble avoir disparu, mon épée se brise au contacte du gond… elle commençait à se faire vieille. Mais… pourquoi maintenant ?! BORDEL DE MERDE !

          Dans mon incompréhension je vois mes jambes, elles commencent à être noire, maudits Zerpentards… je regarde aussi mon torse, remplit d’entailles et autres blessures.

          La douleur subitement prend le dessus, je m’écroule contre le gond, mes jambes… je ne les sens plus. Ma vue… elle… il y a deux gonds ? Non trois ?… .

          La zone d’ombre disparaît, me laissant paraître très affaiblit.

          Je sais qu’il n’y a qu’un gond en face… je dois y arriver.

          Le haki de mon bras gauche quant à lui est resté, je viens de m’en apercevoir. Il ne me reste seulement quelques secondes avant que les Z me repèrent. Je décide de boxer le gond avec mon bras gauche. Je vous donne tout de moi. M’enfin, sacré fiesta qu’on a eu là. Malheureusement ce sera ma dernière.

          Je repense à ma vie tout en déversant les premiers coups sur le gond.

          Désolé Arhye… je ne t’embarquerai plus dans des plans grotesques et plus risqués les uns que les autres. Allez.. casses-toi merdouille de gond !

          Je ne pourrai plus me bourrer la gueule… . Désolé mes chères bouteilles… . Allez bordel de merde !  CASSES-TOI !

          Je… je ne pourrai plus commettre de méfaits et autres crimes… désolé chère piraterie… tu m’auras tant aimé tout comme je t’ai chérie. ALLEZ !

          Suite à une déferlement de coup plus désespérés les uns que les autres mon adversaire finit par exploser.

          Allez. Je vous rends l’antenne les studios. C’est à vous. Gagnez. Qui aurait cru un jour que moi, Daemon Wall donne sa vie pour un mariage… beurk, j’ai envie d’en gerber juste à y penser. Enfin… si un miracle se produit je peux être sauvé… peut-être.

          Je m’assois à côté de la porte, brandissant mon sabre cassé contre les Z qui commencent à m’entourer. Un large sourire arbore mon visage.

          - Aujourd’hui.. vous ne nous aurez pas.

          Je crache une gerbe de sang. Hm. Ma respiration s’effectue difficilement. La fin est proche il paraît. Je suis le grand Capitaine Wall ! A vous de jouer les zoulous !

          Spoiler:


          Dernière édition par Daemon Wall le Mar 26 Fév 2019 - 5:25, édité 2 fois
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          Tour 10 - Zone 6.

          Je mire Tim sauter du navire, pour courir comme un dératé au dehors du studio, sans même avoir pensé à me dire ce qu'il avait derrière la tête. Même si c'est un peu évident, vu le sujet de la conversation. Ça me laisse un peu sur le cul, me dis pas qu'il est allé chercher l'antidote à mon infection en solo ? Sachant le bordel qui l'attendait là-bas ? Je veux dire, je sais qu'une vie est importante et que dans ce genre de situation, il faut savoir se serrer les coudes, mais là quand même. Il pourrait y laisser la peau pour un gars qu'il connaît depuis une poignée d'heures, même pas. J'apprécie le geste, et respecte le personnage. Et saurait lui rendre la pareille à l'occasion. Je tire une nouvelle latte sur ma clope personnalisée, et bascule la tête en arrière, expédiant la fumée vers le haut. Y'a du mouvement derrière moi, le monarque géant s'est mis en tête de retaper le rafiot pour s'assurer qu'il tienne le coup.

          Bonne initiative, et celle de mettre à profit les invités pour filer un coup de mains l'est tout autant. Si tout le monde y met du sien, ça ira bien plus vite. En plus, ça leur occupera l'esprit pour ne pas trop céder à la panique, à l'angoisse du sort qui nous pend au nez. Je prête pas attention à tout ça, j'ai juste envie de souffler un peu, et de profiter de ma clope. Ce que je donnerai pour m'ouvrir une vieille bouteille de rhum ambré. J'espère aussi que le tatoué va pas caner en essayant de récupérer ce foutu poison. Je m'en voudrais d'avoir la mort d'un bon gars sur la conscience. Je veux dire, j'en ai un tas avec mon métier, et la plupart le méritaient. C'est toujours moins facile de supprimer une vie qui ne l'avait pas mérité. Après ça, tu t'isoles, gerbe un coup, bois un petit verre, fume une bonne dose d'opium et passe une longue nuit blanche à repenser à ta chienne de vie.

          Les panards de mon sauveur claque lourdement sur le plancher du navire, et me tire de ma torpeur. Je le montre pas, mais je suis presque soulagé de le trouver en vie et en un seul morceau. J'ai pas voulu en rajouter tout à l'heure, mais j'ai zyeuté ma blessure et la nécrose évolue drôlement vite, j'ai crains pour ma jambe. Je lui lance un regard fatigué, et prend la fiole qu'il me tend. Je détourne les yeux vers le doc' pas très loin, qui me fait signe de le boire, je m'y attendais mais sait-on jamais.

          Merci l'ami, je t'en dois une.

          Je bois sans me faire prier, pas le contenu entier, ce serait égoïste et totalement stupide. Je serai pas le seul à me faire infecter, il va être utile ce petit flacon. Maintenant, y'a plus qu'à attendre de voir comment mon état évolue. Positivement j'espère, même si je doute pas de Numéro 4, ce gars est pas le dernier des ploucs à qui on a filé un titre de médecin. Il connaît son métier, il sait ce qu'il fait. Ça s'agite tout autour, et une troupe de cuistots remonté comme des pitbulls survitaminés déboule en trombe dans le studio, poussant une énorme pièce montée qui force le respect. Parvenir à un tel résultat dans de telles circonstances, je suis impressionné. Y'en a un qui fini par nous approcher, l'un des leurs est dans le même pépin que moi et aurait besoin de sa dose de remède. C'est avec plaisir que je lui donne, et réceptionne en retour les délicieuses tartelettes.

          Manger un truc sera pas du luxe pour récupérer un peu. Shooté comme on l'est aux anesthésiants, on ressent rien, mais y'a pas à chier, on en a bavé jusqu'ici. Pour l'instant on triche en retardant le mal, mais quand il va nous retomber sur le coin de la gueule on va déchanter. J'ai terminé ma clope, et m'apprête à manger un morceau de ma tartelette quand je les aperçois.

          La meute de loups robots. Encore eux. Et ils ont ramené des potes.

          Pas question qu'ils touchent à ce navire, ni à cette pièce montée. T'es avec moi l'ami ?

          Je connais déjà la réponse. J'abaisse ma batte qui heurte le sol, et pose un regard haineux sur la horde en contrebas. Ils nous rôdent autour, tandis que des primates grimpent la coque à une vitesse affolante. Sacrément agile cette merde. J'attends qu'il arrive au bord pour lui décocher un coup de batte pas piqué des hannetons. Il retombe en arrière et deux autres prennent le relais. Le premier tape sur la tête de mon arme pendant que le second me bondit à la gueule. Il me mord l'épaule, à défaut de réussir à me chopper la jugulaire, et s'y accroche comme à sa vie. Un coup de feu détonne à quelques centimètres de ma tronche et explose la cervelle du macaque. Un peu sonné, je regarde Tim et le canon fumant de son revolver. Sacré lui, je lui en dois deux. Il me cause, mais j'ai les oreilles qui sifflent à cause de la détonation et peut seulement déchiffrer ce qu'il essaie de me dire.

          Non en fait je bite que dalle.

          Je vois le pirate borgne à grande gueule quitter le navire, probablement pour venir en aide à un retardataire ou je sais pas quoi.

          Tim pointe une direction dans mon dos.

          Putain ouais, la pièce montée.

          On rapplique aussi vite qu'on peut, et c'est d'un plaquage façon brute épaisse que j'empêche un loup de sauter sur le chef d’œuvre de pâtisserie et tout foutre en l'air. Au sol, couché sur lui, je lui cale le manche de mon arme entre les deux mâchoires pour lui empêcher de me mordre. On lutte une dizaine de secondes avant que Tim lui loge trois balles dans la tête. Pas le temps de souffler que deux autres Zinges rappliquent, visent les blessures de l'agent. Ma batte en fauche un au flanc, le faisant ricocher sur le bois, je bondis avec rage pour lui en remettre une couche. Je cogne deux fois, il m'en remet trois, je titube, ça cogne sec cette merde. Il veut me grimper à la fiole, ma semelle l'en empêche. Je l'achève d'un coup de batte qui le réduit en morceaux.

          Sors mon flingue, tire deux coups sur le prédateur qui encaisse et bondit, m'écrasant de toute sa masse. Il mord, j'évite par réflexe. Il ramasse une volée de plombs, pas besoin de savoir de qui elle vient. Je lui tape du pied pour le virer de sur moi, lui balance ma semelle au museau, ses griffes lacèrent ma jambe gauche, qui touche le bois. Coup de batte dans les canines, éjecte sur le côté, un autre loup vient l'écraser, projeté de force par Tim.

          Échange de regards, on braque nos flingues sur les deux bestiaux et vidons nos munitions, brisant leurs cœurs.

          Haletant, saignant de mes multiples blessures, je m'écrase dos au bois, en position assise, les doigts souillés d'hémoglobine, exténué.

          Tim se rapproche et me tend la main. Dans cette dernière, ma casquette fétiche.

          La pièce montée ?

          Peeter s'injecte l'antidote ramené par Tim Uzi. Le résultat a été tiré aux dés, son état se stabilise.
          Peeter combat la horde de robots Z, et tente de protéger la pièce montée et les cuistots autour avec l'aide de Tim Uzi.
          Peeter neutralise au total 2 robots et a subi de nombreuses blessures.
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          - Daemon...

             C'était bien lui. Je ne savais même pas qu'il était là. Le voir là, comme ça... Ça m'apaise un peu. Malgré la douleur, je grimpe à l'échelle qu'il nous tend, juste après la dragonne - détentrice d'un fruit du démon - que je reconnaissais comme étant Izya Tahgel, une célébrité elle aussi.
             J'ai toujours eu plus de mal à retenir les icônes masculines.
             Et je vois mon compagnon foncer en direction de l'ennemi, déterminé comme jamais. Je reconnais la fougue qui est la sienne et en même temps... Je doute que ce soit son genre d'aller ainsi au suicide. Il est fou, c'est un fait. Mais il n'a jamais mis sa vie en danger consciemment.

             Je le sens mal ce coup-là.

             Je rejoins le pont à mon rythme. Là, je vois un tas de personnes, dont l'homme aux cheveux rouges - Clotho m'apprend-on - que je salue d'un signe de tête reconnaissant. Il y a également d'autres figures de la piraterie et même de la révolution, comme l'immensité de tout à l'heure, à savoir Minos. Le couple est là, lui aussi. Je suis soulagé de voir France. Sa robe de mariée mise à part, elle est toujours aussi charmante et la situation renforce encore son charisme de femme indépendante. Je l'idolâtre peut-être. Ce qui est sûr c'est que j'en oublie presque que j'ai mal.
             Ah, bah non. Je m'en souviens du coup.

          - Hé ! Vous savez s'il y a un médecin, quelque part ? Je sais que ce n'est pas trop le moment mais je me sens un peu... Patraque.

             Certains tournent la tête dans ma direction, une bonne moitié prête à m'envoyer bouler d'après leur regard. En voyant le trou dans mon bas ventre, que je colmate du mieux que je peux avec la main, la plupart changent de figure. Au bout d'un moment, une bonne femme, avec une bague à chacun de ses doigts boudinés, m'invite à la suivre jusqu'au coin des blessés. J'y rejoins un certain Number 4, Médecin parmi les médecins de ce monde.

          - Merci, madame.
          - De rien mon garçon, de rien ! Ce serait dommage de perdre une si jolie p'tite bouille maintenant !

             ...
             Je laisse passer, répondant simplement d'un signe de la main à son clin d'oeil malaisant.

             Je m'assois à côté d'autres rescapés. Quelques uns ont des blessures sérieuses. J'aperçois même de plaies noirâtres immondes, lesquelles manquent de me faire tourner de l'oeil. Je crois d'ailleurs en voir une s'étirer... Affreux.
             Le fameux Number 4 me remarque, me fait signe de m'allonger au milieu de ses patients du moment et me demande de retirer ma main.
             En terme de profondeur, on parle d'une bonne dizaine de centimètres. Pour ce qui est du diamètre... "C'est moins impressionnant que ça en a l'air !" d'après ses dires. Mes jours ne sont pas en danger pour l'instant, mais j'ai répandu pas mal d'hémoglobine entre le hall et ici, ce qui affaiblit mon organisme et...
             Je ne sais pas trop ce qu'il raconte ensuite. Il vient d'appuyer près de la blessure du bout du doigt, ce qui a pour effet immédiat de me faire hoqueter de douleur et de surprise. Cette information nerveuse, mon cerveau la juge comme celle de trop. Ma vision s'assombrit. Je m'évanouis...

             La dernière chose à imprégner ma rétine est l'image d'un slip attaché au mât au dessus de nos têtes.

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          Même endroit, même heure que Daemon

          La situation s'était gravement envenimée, au point que les machines avaient finalement envahi la salle et s'attaquaient aux quelques uns qui étaient restés à terre. Anna faisait partie de ces-derniers et, visiblement, elle était la seule à pouvoir encore tenir debout et retenir efficacement les machines qui déferlaient de tous les côtés. Bientôt, celles-ci s'attaqueraient au navire sur lequel se trouvaient la poignée de civils restants et l'ambassadeur. Et même si Anna rechignait à laisser s'échapper les crapules qui s'étaient, elles aussi, hissées à bord, elle devait s'assurer de la survie des innocents. Et puis, elle ne pouvait pas quitter le manoir en laissant courir le risque que Zilver s'empare d'HOPR.

          Elle avait donc fait son choix.

          Les serpents mécaniques et autres robots massifs continuaient d'affluer et si la directrice ne craignait pas leur venin, elle demeurait toutefois vulnérable aux foreuses et à leurs autres armes plus classiques dont ils pouvaient être équipés. L'un de ses genoux en avait d'ailleurs fait les frais, lorsqu'elle avait repoussé une vague de bestioles avec un Rankyaku couplé aux pouvoirs de son fruit. À présent, elle utilisait toute l'étendue de ses capacités pour contrer l'invasion et protéger le navire ; il fallait dire que les murs en granit s'avéraient plutôt résistant à cet endroit, davantage que dans le hall en tout cas.

          Alors que la jeune femme faisait abstraction de la fatigue qui commençait à alourdir ses membres, enchaînant lames d'air sur lames d'air, elle aperçut du coin de l’œil une silhouette fondre en direction de la porte métallique qui barrait le chemin au navire. Il s'agissait de l'homme qu'elle avait utilisé comme sabre pour déséquilibrer l'une des machines, dans le jardin ; il fonçait en direction des gonds de la porte pour les faire sauter. La manœuvre était d'ailleurs aussi héroïque qu'insensée, mais le bougre tint bon et parvint même à détruire deux des quatre obstacles qui empêchaient le navire de gagner l'extérieur de la maison. La performance était notable et, pour cela, la directrice s'autorisa un instant d'égarement.

          Redirigeant ses attaques vers les robots qui assaillaient le pirate, elle nettoya temporairement la zone avec plusieurs lames d'air, puis souleva le pauvre homme comme s'il s'agissait d'un fétu de paille avant de le catapulter en direction du navire qui les surplombait. À partir de là, sa survie n'était plus de son ressort.

          « - À nous deux, maintenant ! s'exclama l'albinos en se retournant vers la grande porte qui lui faisait face. Celle-ci n'était désormais maintenue que par les deux gonds situés en hauteur, à une bonne dizaine de mètres du sol.

          Annabella pouvait aisément les atteindre, même si ses jambes commençaient à lui faire défaut : la peau artificielle qui les recouvrait avait déjà pratiquement disparu et des câbles arrachés pendaient mollement, comme des lambeaux de muscles distendus. Même s'il s'agissait de très bonnes prothèses, celles-ci ne supporteraient pas longtemps de nouvelles attaques.

          Enchaînant Geppou et Soru, la directrice se hissa donc à hauteur des gonds et les martela tour à tour de coups de poings, haki aidant, pour les faire sauter. Confrontés à tant de violence, les obstacles ne mirent pas longtemps à céder et, dans un grincement macabre, la porte chuta finalement vers l'extérieur après un énième coup. Victoire.

          Mais malheureusement, même si la sortie était toute tracée, le navire restait immobile. Pendant ce temps, au sol, la marée robotique ne cessait de gagner en densité ; certaines bestioles avaient même compris la nécessité de grimper le long du navire pour atteindre les réfugiés sur le pont. Il fallait à tout prix une aide venue de l'extérieur, une poussée au niveau de la poupe, et seule Anna pouvait s'en charger à présent.

          « - Bon sang, on ne me laissera donc jamais souffler ? »

          Tant que le navire demeurait là, immobile, l'agente ne pouvait entamer la suite du plan, qui consistait simplement à condamner le manoir en provoquant son effondrement. Le temps filait toutefois à toute vitesse et le risque de voir Zilver mettre la main sur HOPR ne cessait de prendre de l'ampleur ; il fallait agir au plus vite.

          Traversant la pièce comme une étoile filante, la directrice gagna donc la zone située derrière la poupe du navire, à distance raisonnable de la rampe en savon qui ne lui inspirait pas confiance. Avant de chuter au sol, elle s'assura d'éclaircir la zone avec une dernière pression sur ses jambes, un dernier Geppou qui libéra les ondes sismiques nécessaires pour repousser les robots agglutinés en-dessous et creuser légèrement le terrain. Ce simple fait venait de confirmer les doutes de l'enquêtrice, lorsque du coin de l’œil elle apercut le navire vaciller légèrement vers l'avant grâce à la secousse. Lui donner assez de poussée serait alors un jeu d'enfant.

          Mais déjà les robots revenaient à la charge et il lui fallait agir. Portant ses mains face au mur, les doigts légèrement recroquevillés et le navire situé dans son dos, Anna se décida à faire usage de son attaque la plus puissante pour en finir. Tandis que ses doigts creusaient des marques de griffure dans l'air scintillant, le temps sembla alors perdre son cours, offrant à la jeune femme une vision précise de la situation. Alors qu'elle s'exécutait, tous les capteurs thermiques des robots semblaient rivés sur elle ; à ce moment précis, elle représentait la plus grande menace aux yeux du Docteur Z.

          Puis, il sembla soudainement que le temps s'était arrêté. L'armée mécanique se tenait immobile, toute la scène était figée dans le marbre.

          « - Azrael. »

          En prononçant ce simple mot, Anna mit fin à la contemplation générale, à la plénitude qui précède la tempête. Et celle-ci ne se fit pas attendre.

          Une première onde de choc traversa brutalement la pièce, donnant l'impulsion nécessaire au navire pour le faire glisser sur la pente savonneuse et prendre son envol vers l'extérieur du manoir. Puis, comme les battements d'un cœur, le pouls sismique reprit, plus intense, plus ample. Des crevasses s'ouvrirent dans le sol et les murs, emportant dans des puits sans fond les monstruosités de Zilver par dizaines. Le plafond se découvrit progressivement, faisant chuter de larges pans de granit tout autour de l'agente. L'édifice courait à sa ruine et pourtant Annabella restait là, immobile face à sa propre destruction. Elle ne comptait pas fuir, pas à cet instant où sa vie prenait tout son sens.

          Son visage, radieux, était porté vers les nuages. Le ciel, en partie visible, semblait l'appeler. Elle partirait comme ça.

          Comme elle n'avait jamais vécu pour elle-même, à cet instant elle mourait pour les autres.


          Suite et fin du rp à l'acte III
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